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you're the one, the only man that i can really trust + erwan

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MessageSujet: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyVen 26 Juil - 5:32

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Caroline & Erwan

Allongée sur son lit, la musique dans les oreilles, Caroline profitait de cette fin de journée particulièrement éprouvante. but i can change, even if i tried. Il y a un peu plus d'une semaine, Caroline avait vu le corps de cette Casey en premier. Elle avait vu son visage pâle, dénué de toute couleur, et même si elle était encore en vie selon les urgentiste, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que durant une seconde, elle la croyait morte. Elle avait assisté à la panique que la chute de la Reynolds et l'inconscience très inquiétante de la Sonenclar avait provoqué au pavillon des epsilon. Les hauts placés de l'université avait sans doute jugé intelligent de rassemblés en un lieu deux confréries différentes en tous afin de trouvé un coupable, mais non. Définitivement, ça n'a pas été une bonne idée. Caroline essayait de penser à autre chose depuis une demi heure. Elle était revenu dans le pavillon de bêta dans un état second, presque mutique, elle n'avait prononcé que quelques mots sans fond avant de s'enfermer dans sa chambre. Marni n'était pas là car le père de son mari, Jorden, un ami à Caroline aussi, avait mis toute la petite famille Rosenbach sous le même toit. Frère, soeur, cousin étaient tous rassemblés. La chanson de Macklemore & Ryan Lewis à fond dans les oreilles, le belle blonde profitait du calme de la fin de l'après midi. Elle pensait sincèrement que le drame qui avait eut lieu plus tôt dans la journée avait épargné les autres réunions organisées mais elle se trompait lourdement. Ses yeux se fermaient lentement, si fatiguées et si lourds qu'elle ne pouvait pas lutter contre. La musique encore dans ses oreilles, elle se voyaient vogué aux grès des vagues dans la mer des caraïbes. Elle se voyait au bout du bateau, recevant les embruns de l'océan en plein visage. Un corps chaud était derrière elle et même si elle le reconnaissait parfaitement, elle ne pouvait pas mettre un nom sur ce corps qui la faisait se sentir en sécurité. Elle voulu se reculer afin de voir qui se tenait derrière elle mais une vibration sur son flan l'arrêta dans son geste. Elle essaya de l'ignorer mais sa curiosité maladive la poussa à chercher la source de cette vibration. Elle se réveilla en sursaut, les écouteurs toujours dans les oreilles et le soleil qui se couchait à l'horizon. Elle avait reçut un appel d'Erwan. Erwan. Depuis le bal, il évitait un peu les contacts avec la blonde. Il se sentait sans aucun doute trahit par le silence de la bêta. Caroline retira ses écouteur et rappela son ami. Elle tomba sur la messagerie après quatre sonneries qui lui donna envie de taper sur quelque chose. Elle n'était pas de nature violente. Elle était même assez pacifique dans ses gestes, seul sa parole et ses mots faisaient office d'arme chez elle. Durant un quart d'heure, elle tourna en rond dans sa chambre. Elle aurait voulu que Marni soit là, elle avait toujours le mot pour faire rire la jeune femme. Caroline était complètement flippé. Et si quelque chose était arrivé à Erwan ? Et si il avait lui aussi été agressé par le tueur fou qui faisait rage à Berkeley ? Ou alors il n'avait juste plus de batterie ? Caroline mélodramatique ? Non, pas du tout. Juste un peu pessimiste en ce qui concernait les appels manqués. Finalement, la jeune femme finit par s’asseoir sur son lit, le portable dans les mains et la conscience en plein fouillis. Elle fixait son téléphone tellement intensément qu'elle ne vit pas tout d suite l'écran s'éclairer à l'arrivée d'un nouveau message. Elle l'ouvrit avec précipitation.

Citation :
Rejoins moi à l'hôpital. Chambre 1408.

A l'hôpital ? Ni une, ni deux, Caroline prit son sac, enfila ses converses plates basses qu'elle ne mettait qu'en cas d'extrême urgence. Elle sortit de l'université en courant et prit le premier taxis qui passait. Hôpital de san francisco s'il vous plait. Elle jeta cinquante dollars sur le siège avant et se cala dans le sien. Elle imaginais dorénavant le pire. Le trajet était court mais elle avait tellement d'imagination qu'elle voyait déjà le pire. Il n'étais que dix-huit heure, les visites en chambre se fermait à vingt heure. Elle traversa l'hôpital jusqu'à l'acceuil. La vielle femme qui gérait les entrées depuis des années était encore là. Pas le temps de faire du blabla, chambre 1408 s'il te plait. Suivant les instructions de la gentille petite dame à la lettre, Caroline se retrouva rapidement devant la porte d'hôpital de son ami. Dire qu'elle était effrayé de ce qu'elle allait découvrir était un euphémisme. Elle avait peur que Erwan ne veuille juste lui dire qu'il ne voulait pus avoir affaire à elle, qu'il était trop déçu par son comportement. Elle poussa la porte avec crainte et fit face à ce qui l'attendait. Erwan était allongé sur un lit d'hôpital. Pâle et fébrile, la blonde n'avait jamais vu son ami dans cet état. Il avait des bleus et des écorchures un peu partout. Comme si il avait été battu à coup de batte. Courant à son chevet, Caroline prit la main de son ami doucement. Elle était perdu. Pourquoi avait-on agresé son ami ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire ? Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?
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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyMer 28 Aoû - 16:07

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Caroline & Erwan

▶ YOU'RE THE ONE, THE ONLY MAN THAT I CAN REALLY TRUST. La douleur mentale. Voilà ce qui lui fait le plus mal en ce moment même. Certes, son physique en a pris un coup. Plusieurs cotes briser, de nombreux bleus sur tout le corps, plusieurs vertèbres de déplacer et une jambe dans le plâtre. Qui aurait pu penser qu'une simple batte de baseball pourrait faire autant de dégâts physique. Mais les dégâts les plus sérieux se trouve ni plus ni moins dans sa tête, dans son mental. Il aurait pu supporter tout cela avec son mental d'acier, qui le caractérise temps habituellement, seulement aujourd'hui la force n'est plus avec lui. Tans de questions lui traverse l'esprit lorsqu'il ne dort pas. Pourquoi lui ? Pourquoi est-ce que la poise le suis toujours ? Et Davy, c'est de sa faute si elle s'est fait agresser, car elle cherchait à le sauver. Une question le tourmente alors sans cesse, pourquoi répend-t-il le malheur partout autour de lui ? Qu'est-ce qu'il a bien pu faire pour mériter tout cela ? Alors, lorsque ses questions lui file une migraine inimaginable, il demande une dose de morphine et plonge dans un sommeil abrutis par les médicaments. Un sommeil sans rêves, sans peur et sans douleur. Jusqu'à ce que son corps commence à se réveiller et à le piquer partout. "Trouble de stress post traumatique" les médecins appel son état comme cela. Terme scientifique pour ne pas dire qu'un patient attend de dégât comme lui, ne plonge dans la dépression. Il aurait dû comprendre depuis longtemps que sa présence n'apporte que du malheur, voilà pourquoi il s'est fait passer à tabac, un seul coup en plus l'aurait sans doute achevé. Et au fond, peut-être qu'il le mérite amplement. Son côté charmeur et irrespecteux avec les filles et petit branleur avec tous les autres se retourne peut à peut contre lui. Il aurait dû s'en douter, jouer au kéké ne dur pas éternellement ! Le pire, dans tout cela, c'est de s'être fais frapper pour une chose qu'il a oublié. La mémoire peut être très sélective par moment, à partir de l'instant où le jeune alpha à remarquer la tenu de son agresseur, il fut vite le rapprochement avec ce qu'il avait vu au bal. Mais se souvenir est tellement flous qu'il lui est impossible de se rappeler ce que le propriétaire du pull faisait ce soir-là et pourtant, il s'est fait casser la gueule pour cela. Ne plus y penser, voilà à quoi il s'efforce depuis les quelques jours qu'il passe dans son lit d'hôpital. Mais comment oublié ce qu'il vient de lui arriver, il se croyait fort et intouchable , les coups de batte l'on vite redescendu d'un étage mais à quel prix. Sa colonne vertébrale fut touchée et les trois premiers jours, Erwan ne sentait même plus ses pieds. Heureusement que les médecins se sont acharnés à coup d'opération pour l'aider. Ce qu'il lui vaut une légère cicatrice au bas du dos. Sa seconde jambe fut immobilisé par le plâtre, étant dans un état trop catastrophique pour être laissé tel quel. Ses bras, sa tête et le reste de son corps est recouvert de bleus, qui avec le temps on prit une petite tente violet. Son arcade est couverte d'un ecchymoses large comme une balle de golf qui a dégonfler, mais qui est toujours légèrement boursouflé, tout comme sa lèvre supérieure. Le beau gosse qu'il était en a pris un sacré coup , et encore son visage n'est que légèrement touché.

Un sentiment de solitude enivre le jeune blessé lorsqu'il se réveille. Les visites son pourtant assez fréquente. Du moins, d'après les médecins, puisqu'il passe la majeure partis de son temps à dormir et donc, ne vois que quelques visites ici et là. Trop abrutie par les médicaments, il lui est parfois impossible d'apprécier les visites de ses "amis" voilà pourquoi il avait attendu quelques jours avant de prévenir sa meilleure amie : Caroline. Ils ne se sont que très peut parler depuis le soir du bal, depuis qu'elle lui avait annoncé pour sa maladie, qu'elle l'avait blessé par son silence. Encore un coup dur qu'il avait eu du mal à digérer, mais comment lui en vouloir ? Elle avait peur de sa réaction tout simplement et elle connait trop bien le côté sur protecteur d'Erwan. C'est une femme forte et elle ne voulait surement pas qu'il l'étouffe avec sa protection. Heureusement que le temps à jouer en sa faveur. Une toute autre personne aurait été rayé de la liste d'ami du beau brun, mais pas Caroline ! Leur amitié est bien trop ancienne et solide pour être détruite pour cela, même si ce fut un gros mensonge. Et même si, il fallait quelques explications. Trop meurtrie par la douleur, il dut demander à une des infirmières de garde de l'appeler et de lui envoyer un message au cas où elle ne répondrait pas. L'infirmière accepta à condition de faire sa toilette au jeune alpha avant. Chose qu'il déteste par dessus tout, il aurait aimé pour voir la faire seul, mais sa cicatrice le tire beaucoup trop pour cela. Se faire entretenir de la sorte n'est pas dans ses habitudes, c'est lui de médecins en temps normal. De plus, se mettre à nue, avec son corps remplis de bleus n'est pas facile à accepter pour lui, surtout devant une toute jeune infirmière. Enfin, elle est payée pour ça ! Et le corps d'Erwan n'est pas le plus dégoûtant à regarder. Après cette étape, la jeune femme accomplis donc la demande de son patient. Et c'est avec une certaine impatience qu'Erwan attend sa jolie blonde. Ses yeux se pose sur la fenêtre, situer à gauche de son lit. Les volets sont entre ouvert et il peut remarquer le toit de l'hôpital à travers. Le soleil lui fit mal aux yeux, il n'est pas sortis de cette chambre depuis une semaine, des carences vont bientôt se faire ressentir. Les murs blancs de la piéce lui glace le sang chaque fois qu'il porte son regard dessus sans le mobilier de couleur vert, la chambre serait bien morbide. .Mais qu'est-ce qu'il t'est arrivé ?. La voix douce mais à la fois inquiète de Caroline le ramène à la réalité. Il ne l'avait pas entendu rentrer, à présent elle se tient tout près de son lit. Son visage est partagé entre la tristesse et l'effroi. Ne pas avoir peur de lui serait trop lui demandé vu la tête qu'il devait avoir. Enfin, n'exagérons rien, il n'est pas non plus complètement défigurer ! Parler, ça il pouvait le faire, malgré la douleur que cela lui cause à chaque syllabe. Parfois, les infirmières passent des heures avec lui a parlé de tout et de rien alors qu'elles ont fini leurs services. Elles l'aprecie pour autre chose que son physique et cela lui fait beaucoup de bien. Avec un léger sourire qui se transforme peut à peut en grimace à cause de la douleur, Erwan lui répond ironiquement, comme à son habitude. . Je me suis simplement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Tu vois le truc banal quoi. Erwan espère la rassurer en se montrant mieux qu'il ne l'est vraiment et peut-être qu'au fond, il voudrait se rassurer également.
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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyMar 3 Sep - 0:01

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Caroline & Erwan

Il y a quatre ans, fraîchement débarqué d'Angleterre, Caroline n'aurait pas pensé vivre la moitié des choses qui lui sont arrivé récemment. Elle qui n'avait jamais vu quelqu'un mourir ou avoir un accident, avait vu plus de gens mourir en quelques quatre ans que durant toute sa vie. Ses jumeaux, Riley, les patients de l'hôpital, Caroline avait vu beaucoup de choses pour une jeune femme de vingt-deux ans. Elle était peut-être blonde, mais son dossier scolaire et médical indiquait une certaine maturité d'esprit précoce. Elle avait du faire face à sa leucémie dès sa naissance, la trahison de ses parents, l'attente de son héritage maternel avec la mort de son grand-père qui était planante au dessus d'elle, la tromperie de sa mère et la lâcheté de sa mère. Dur d'assumer toutes ses erreurs et ses responsabilités déjà là ou à venir autours d'elle quand on n'était pas encore capable de comprendre les siennes. Surtout que Caroline n'était pas particulièrement douée pour gérer sa propre vie, surtout en ce qui concernait ses relations qu'elles soient amoureuses ou pas. Avec Erwan, elle avait fait face à un défaut qu'elle pensait qualité. Sa manie à cacher des choses importantes à des personnes qui comptait pour et sur elle. Erwan, son meilleur ami qui n'avait su que récemment pour sa leucémie. Mais quelle énorme erreur elle avait faite là ! Jamais, au grand jamais, elle n'aurait du lui cacher quelque chose d'aussi gros aussi longtemps. Il était son meilleur ami, son confident, sa moitié niveau connerie et caractère de merde, bref, il était comme son frère qu'elle n'avait jamais eu qui l'aidait dans chaque étape de sa vie et elle n'avait pas eu le courage de lui avouer cela. En le voyant dans sa chambre d'hôpital, allongé dans ce lit hyper inconfortable, Caroline ne put empêcher une larme de couler. Et si ça avait été elle à la place, après un effort trop intense qui l'aurait vidé de son énergie alors qu'elle était en période rouge dans sa leucémie, qu'elle s'était évanouie devant ses yeux et qu'il avait du l'emmener ici, dans cette même chambre. Elle n'avait pas assez réfléchis à cela et tout lui revenait en pleine tête de manière fulgurante. Je me suis simplement retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Tu vois le truc banal quoi. Ahurie au possible, Caroline se positionna à côté du lit de manière à faire face à son ami. Erwan était très bon dans le " jouons le sarcasme avec brio pour faire rager la Caroline", c'était un sport dans lequel il excellait. Les mains sur les hanches, le regard perçant, Caroline dévisageait son meilleur ami avec son regard de la mort qui tue et qui ne fonctionnait jamais sur lui. Si il y avait bien une chose que Caroline avait appris, c'est que le brun ne cédait jamais devant elle et dans tous les domaines. Tu te fous de moi ou tu es sérieux là ? Mauvais endroit au mauvais moment ?! Tu t'es fait tabassé Erwan ! Prenant une chaise à proximité, Caroline s'assit dessus en grimaçant sur l'inconfort du siège. Pourquoi un hôpital doit être aussi inconfortable ?! Ils veulent faire venir les parents et amis pour des visites de contrôles, hein ?! Elle prit la main bandée de son amie et posa sa joue contre elle. La blonde savait bien qu'il fallait qu'ils parlent de ce qui s'était passé au bal mais pour le moment, c'était lui qui importait. Elle pouvait bien attendre quelques heures de plus. Son beau visage anguleux et parfait était pleins de bleus et d’égratignure comme si il avait été traîné sur le sol. Caroline savait à quel point le visage et le physique d'Erwan comptait pour lui, il était comme elle d'un côté, il savait que son physique lui ouvrait des portes. De grandes portes. Et il en profitait allègrement. Regarde ce qu'ils ont fait de toi. Tu veux que j'aille les retrouver pour leur expliquer ma manière de penser ?! Caroline n'était pas capable de tuer un moustique avec une raquette électrique alors aller massacrer les personnes qui ont fait ça à son meilleur ami était impensable.

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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyMar 3 Sep - 17:59

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Caroline & Erwan

▶ YOU'RE THE ONE, THE ONLY MAN THAT I CAN REALLY TRUST. La larme sur la joue de Caroline. La goutte de trop. Elle pleure pour lui, parce qu'elle a peur pour lui, peur de ce qu'il vient de lui arriver, peur de le perdre pour une autre raison que son mensonge. Jamais il n'aurait dû lui cacher son hospitalisation aussi longtemps. Il n'avait pas réfléchi assez à la situation. Il aurait dû se douter que le voir dans cet état la briserait. Certes il aurait pu lui dire avant, mais son état était bien pire...Alors quel été la solution ? Ne pas l'avertir ? Lui mentir pendant des mois comme elle l'avait fait , alors qu'il était le premier à détester ce genre de cachotteries ?! Aucunes solutions ne semblait convenir à se dilemme. Il avait cru agir au mieux, comme elle l'avait fait le soir du bal et durant tout ce temps. La situation était différente tout de même, car son état n'est que temporaire. Contrairement à la jolie blonde, Erwan n'est pas malade. Ses blessures ne sont qu'extérieurs et d'ici quelques semaines, plus aucunes traces de ce passage à tabac ne se lira sur le corps du bras droit. Or, ce n'est pas le cas de Caroline ! Elle a une leucémie et cela depuis sa plus tendre enfance. Cinq ans qu'ils se connaissent et qu'ils se livrent leurs secrets, tout leurs secrets sauf celui-ci... Lui en vouloir aurait-été la solution de facilité. Avec le recul, il a finalement compris qu'elle à agit comme il lui semblait être le meilleur. Elle s'est trainer avec ce secret pendant de nombreuses conversations sans jamais lâcher le moindre indices sans doute en se sentant étrangement coupable à chaque fois. Quel genre d'homme serait-il s'il venait à l'engueuler pour ça ? Quel genre d'amis surtout. Erwan n'est pas l'exemple type du parfait bras droit. Il lui arrive parfois de se montrer très irrespectueux , mais il est toujours resté droit et humble avec ses amis et ce n'est pas aujourd'hui que cet aspect de sa personnalité changera. Son cercle d'amis n'est pas bien large et il serait bête pour lui de tourner le dos aux seules personnes pour qui il représente réellement quelques choses. De plus, Caroline et lui sont beaucoup trop proches pour la perdre. Il en souffrirais énormément, malgré les apparences qu'ils se donnent. Erwan est un garçon au grand coeur, même s'il tente de le cacher tans bien que mal. Caroline le sait, tout comme ses autres (rares) amis. Il serait temps pour lui de montrer cet aspect de sa personnalité à d'autres personnes qu'eux cela dis et cela il ne s'en est rendu compte qu'une fois s'être fait battre pratiquement à mort. Mieux vaut tard que jamais, à ce que l'on dit !

. Tu te fous de moi ou tu es sérieux là ? Mauvais endroit au mauvais moment ?! Tu t'es fait tabassé Erwan ! . Erwan leva la tête pour examiner son amie. Elle vient de déployer une de ses "armes" qui ne fonctionne jamais sur le beau brun. Son fameux regard perçant qui peut en faire craquer plus d'un, mais pas lui. Il est bien trop sarcastique pour cela. Et puis, c'est sa manière à lui de relativiser. Sa façon d'essayer de la rassurer, même si elle ne sera apaissée qu'après s'être mise en colère. L'Alpha souris doucement tout en tâchant de laisser échapper un petit rire qui ressemble plus à un cri de douleur qu'autre chose. Chaque fois qu'il bouge, même le plus doucement possible une douleur se fait ressentir. Il a tellement honte de lui, de l'état dans lequel il est. On dirait un grabataire là, incapable de se mouvoir sans avoir mal. Et sa délicieuse gueule d'ange, qu'est-elle devenue ? A vrai dire, il n'a même pas osé se regarder dans un miroir. La dépression le guète, autant ne pas trouver un prétexte de la laisser prendre le dessus. . Je t'en prie, je ne dois pas être aussi horrible que ça. Lui dit-il alors tous en tâchant de garder le sourire. Ce n'est pas plus une question qu'une information, il ne veut pas vraiment connaitre la vérité à ce sujet...

Une vague de chaleur envahit Erwan lorsque Caroline lui pris la main. Depuis des semaines maintenant, il ressent enfin la sensation d'avoir quelqu'un auprès de lui, quelqu'un là pour lui et uniquement pour lui, non pas par force des choses ni même par accomplissement personnel. Les yeux de Caroline sont remplis de doutes, elle voudrait reparler de se fameux soir, mais ne l'ose peut-être pas. De son côté, Erwan ne sait pas quoi en penser. Des explications ne sont pas forcément utiles, cela n'apportera sans doute pas grand-chose. L'Alpha caresse alors doucement la joue de la jolie blonde, comme pour lui assurer qu'il va bien. Que ses dégâts sont uniquement physique et qu'il sera vite sur pied. La vérité c'est qu'il n'en est même pas sur lui-même. Mais préserver Caroline reste sa priorité, même si les évenements récent ont relevé que ce n'es pas la meilleure des solutions. . Regarde ce qu'ils ont fait de toi. Tu veux que j'aille les retrouver pour leur expliquer ma manière de penser ?. Erwan explose alors de rire à cette réplique. La douleur n'arrive qu'après coup , mais le rire reste sa meilleure thérapie, donc il la supporte. Caroline est aussi douce qu'un agneau, jamais elle ne ferait de mal à qui que ce soit, alors casser la gueule à un meurtrier c'est la meilleure blague qu'il ait entendu depuis des mois. Il pose alors sa main sur le bras de son ami et appuis sur ses "muscles", il lui sort alors une réponse sanglante, toute aussi drôle que la phrase de la blondinette. . Hum...reviens lorsque tu auras pris un ou deux kilos de muscles, crevette. Après une petite pause, il rajoute . C'est moi qui me chargerais d'eux lorsque je me sentirais mieux. Ce qui est complètement absurde, car il n'est pas du tout prêt à se reprendre une taule comme celle çi, il ne s'approchera plus de quiconque pouvant être dangereux avant au moins les 8 prochains mois.

Changer de sujet deviens impératif pour lui, repenser à tout ça lui fait encore plus mal que la première fois. Chaque fois qu'il ferme les yeux, il revoit la batte s'écraser sur lui , se relever pleine de sang avant de replonger et de lui briser d'autres os. Jamais avant cela il ne comprenait ce que certains de ses patients, encore sous le choc après une agression pouvait ressentir. Les quinze minutes où il s'est fait frapper ont été les plus longues et douloureuses de sa vie et les voir se répéter sans cesse est une véritable torture pour lui. Son regard fuit, syndromes dû aux médicaments qui le rendent "ailleurs". . Bon, raconte-moi ce que j'ai loupé depuis que je suis enfermer ici. Lui dit-il alors. Une prison, c'est là qu'il se trouve, ni plus ni moins.

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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyVen 6 Sep - 23:58

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Caroline & Erwan

La main chaude de son ami dans la sienne, Caroline essayait de le réconforter, d'apaiser sa peine du mieux qu'il pouvait. Elle savait bien que ce n'était qu'un geste inutile et complètement débile, mais il fallait qu'elle le fasse. C'était un geste anodin, plein de bonnes intentions et complètement amical. C'était ce qu'il y avait entre Caroline et Erwan, une amitié pure et dure, indestructible même car ils avaient une confiance aveugle en l'autre. Confiance que la blonde avait gâchée en lui cachant sa maladie. Durant toute sa vie, elle avait essayé de cacher sa leucémie, de ne montrer sa faiblesse sous aucun prétexte. A l'école, à la maison, dans tous les lieux et endroits où elle avait été. Il fallait qu'elle se montre forte et sans aucun problème. Elle était Caroline, une ancienne danseuse professionnelle qui avait quitté la compétition sans aucunes explications, qui avait coupé pratiquement tous les contrats qu'elle avait à part certains de mannequinat et de shoots publicitaires, elle n'était plus que la Caroline qui était populaire mais détesté, dont on connaissait le nom juste à cause de ses histoires foireuses, de son accident de voiture, de son renvoie des iotas du jour au lendemain. Bref, elle avait une vie bien trop exposé pour rajouter en plus sa maladie. D'un côté, elle ne voulait pas que ça se sache parce qu'elle avait honte de sa faiblesse, cette faiblesse qui ne la quitterait jamais. D'un autre, elle aimait avoir ce petit ( ou plutôt gros ) pour elle seule. Sa vie n'était pas vraiment un secret, ses parents n'avaient rien fait pour cacher la liaison d'Alicia la mère de Caroline. Et après sa maladie, c'était ce dont la blondinette avait le plus honte. La main d'Erwan dans la sienne, elle essayait de mettre un peu d'ordre dans ses pensés et ses émotions. Elle n'était plus qu'une boule de nerf depuis la sortie. Entre Sloan, la chute de Lily, la découverte du corps évanoui de Casey et la découverte du tueur, Caroline n'avait pas réussis à vider son esprit et réfléchir clairement aux choses importantes. Les personnes importantes. Kirby et Erwan en premier, Sloan. Ces trois personnes étaient et sont importantes aux yeux de la blonde. Ses meilleurs amis sont un pilier, une base sur qui se fié. Sloan, c'est une autre histoire et même si il était une bonne part de son coeur depuis peu.

L'ironie énervante d'Erwan la fit rire. Oui, c'était énervant, mais au moins il arrivait à en rire un peu. Je t'en prie, je ne dois pas être aussi horrible que ça. Elle se tapa le front de la paume de sa main. Il était incorrigible. Toujours l'éternel dragueur qui pensait à sa gueule d'ange. A vrai dire, si Erwan n'était pas si agaçant et si il ne prenait pas Caroline pour sa petite soeur à protéger, Caroline aurait pu craquer pour lui. Mais le brun étant Erwan, et la blonde étant Caroline, il n'y avait rien de possible qu'une forte et belle amitié entre eux. Tu es affreux. Un petit rire léger. Il fallait toujours rire pour ne pas déprimer, et Caroline n'était pas loin de rester allongée pendant des heures dans son lit à ne rien faire et à juste penser à quel point sa vie était belle et merdique à la fois. Sa remarque sur sa potentielle bagarre fit rire son ami. Ben quoi ?! Elle pourrait bien se battre si elle le voulait. Hum...reviens lorsque tu auras pris un ou deux kilos de muscles, crevette. Hein ?! Y'a pas de crevette ici. Les yeux bleus de la blonde étaient exorbités par cette petite insulte. C'est moi qui me chargerais d'eux lorsque je me sentirais mieux. Alors là, même pas la peine d'y penser à ça. Tu ne penses même pas à ça sinon je t'attache à ton lit avec des liens en acier trempé. Elle voyait bien que se souvenir de cette agression faisait du mal à Erwan alors elle se tut et attendit un peu. Aborder des sujets sur lesquels elle avait tort ne lui plaisait pas. Mais alors pas du tout. Alors la demande de son ami lui coupa le souffle. Bon, raconte-moi ce que j'ai loupé depuis que je suis enfermer ici. Soulagement total. Ce n'était pas encore arrivé, l'heure des révélations manquée. Non, pas encore. Et bien, j'ai rompu avec Joshua donc je suis officiellement célibataire. Enfin. Je n'en pouvais plus de ses crises de jalousie à répétition. Et c'était bien vrai. Il n'y avait jamais eu de l'amour véritable de la part de Caroline envers le jeune homme, à part une amitié sincère, il n'y avait que de l'attirance physique. Cinq mois dans cette relation lui avait fait comprendre que plus jamais elle ne referait une chose pareille. Les couples, très peu pour elle c'est temps ci. Elle avait besoin de liberté et de frivolité. Sloan lui apportait cela mais l'ampleur de ses sentiments pour lui devenait complètement incontrôlable. L'amour était une chose étrange et encore plus quand on est Caroline. J'ai l'impression d'être amoureuse. Et tu sais que ce n'est pas bon pour moi. Elle pouvait tout confier à Erwan. Il était compréhensif bien qu'hyper protecteur à bien des égards alors lui dire ça semblait tout à fait naturel pour la blonde. La réponse de son ami par contre fut étonnante.
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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyMer 11 Sep - 20:25

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Caroline & Erwan

▶ YOU'RE THE ONE, THE ONLY MAN THAT I CAN REALLY TRUST. La vie n'est pas toujours rose. C'est ce que l'Alpha s'efforce de se répéter depuis des années maintenant. Les épreuves font partie de la vie, il le sait et pourtant il lui arrive de se dire que la malchance le poursuit. Fait qui s'affaire bien avérer d'ailleurs. Lorsque l'on vit une douloureuse épreuves c'est déjà compliqué de s'en remettre mais lorsqu'on vit autant de choses que le beau brun il y a de quoi devenir complètement fous. Il aurait pu subir de troubles de la personnalité, finir comme les patients qu'il prend en charge au sein de ses cours de psychologie et peut-être qu'il finira comme ça si jamais il ne trouve pas le courage de remonter la pente. Voir Caroline lui donne le courage de s'en sortir. Voir la force dons elle fait preuve tous les jours face à sa maladie le rend admiratif. Et encore, il aurait largement préféré avoir une maladie lui aussi , mais la vie en a décidé autrement. La vie préfère le tester sur le deuil et la perte d'un être cher. Elle préfère tester sa sincérité avec ses amis et sa famille. Sauf qu'à un moment, les tests deviennent bien trop durs à supporter pour le bras droit. Dans son malheur, il a tous de même appris beaucoup de choses sur lui, sur ses limites et jusqu'où il peut supporter mentalement et visiblement ses limites s'arrêtent là. Il y a deux jours de cela, il avait même demandé à une des infirmières de lui administrer une dose plus forte de calmant. Un acte désespéré, mais qui lui aurait permis de ne plus jamais pensé à tout ce qui s'est passé dans sa vie par le passé. Sauf qu'elle avait refusé et qu'elle s'était mise à lui parler pendant des heures, pour lui faire comprendre que désormais il devait penser à son avenir. Et son avenir desormais se trouve dans cette chambre en compagnie de sa meilleure amie. C'est sans doute la seule personne qui lui permet de tenir après Jamie bien-sûr, même si leur relation n'a rien à voir. Quoi qu'il en soit ce sont ses piliers ici et il espère vraiment que la vie ne les arrachera pas de sa route.

Tu es affreux Erwan rigole à cette réplique tellement ironique. Il lève les épaules avant de lancer un sourire charmeur à la belle blonde. Arrête, ça me donne un certain charme et mon sourire de tombeur est resté intacte, regarde. Il devait être affreux et il en est entièrement conscient. Son physique est très important pour lui, il faut dire qu'il ne peut pas vraiment compter sur ce qu'il a dans la tête. Non pas qu'il ne soit pas intelligent, bien au contraire. Mais sa mentalité n'attire pas vraiment les jeunes femmes en général, à moins qu'elles ne soient aussi tordues et irrespectueuse que lui, ce qui reste très rares. Certaines y ont vu un certain intérêt notamment lorsqu'il s'agit simplement d'un contact physique, d'autre en on soufferts et cela il ne peut plus vivre avec . Cette image qu'il s'est donnée l'a énormément pénalisé. Il n'ose même pas imaginer la réputation qui le suit désormais et pour un bras droit ça l'a fous mal, surtout un alpha. Qu'il s'estime heureux de ne pas avoir été viré de sa confrérie, ce qui aurait bien pu arriver à l'instar de ce qui s'est passé avec Caroline lorsqu'elle était chez les Iota. Un renvoi le plongerais sans aucun doute dans une profonde dépression.  Les Alpha, c'est sa vie et pour rien au monde il ne prendrait le risque de perdre sa place de bras droit.

Et bien, j'ai rompu avec Joshua donc je suis officiellement célibataire. Enfin. Je n'en pouvais plus de ses crises de jalousie à répétition. Erwan eu un léger pincement au coeur en écoutant ses paroles. Caroline avait repris le cours de sa vie, sans lui à ses côtés et il s'en veut tellement de ne pas avoir été là pour elle, de s'être laissé aller sans avoir pensé à elle et ce qu'elle venait de traverser. Ce n'est pas tellement le fait qu'elle ne soit plus avec Joshua qui l'inquiète, après tout Erwan ne le porter pas spécialement dans son coeur. Pour être honnête, il n'apprécie pas vraiment qu'un homme s'approche de sa meilleure amie. Il est TRES protecteur envers elle, voir même très sélectif et Joshua n'était pas le meilleur des choix pour elle. Il faut dire, que de ce qu'il en sait la vie amoureuse de Caroline est assez désastreuse. C'est sans doute grâce leur côté volage et libre qu'ils s'entendent aussi bien, car de ce côté là ils se ressemblent beaucoup. Hum...Tu as bien fais, preserve toi ma belle. Ce conseil parait annodant mais, cela signifie beaucoup pour Erwan et il espère qu'elle comprendra où il veut en venir par là. Les hommes qu'elle rencontre ne sont pas bien pour elle, elle mérite mille fois mieux et Erwan ne laissera jamais un blaireau de base étage faire du mal à son amie. Combien de fois il est allé trouver les ex de la jeune femme pour leur faire comprendre sa façon de penser, bien qu'il ne soit pas vraiment un exemple dans ce dommaine.

J'ai l'impression d'être amoureuse. Et tu sais que ce n'est pas bon pour moi. lui avoua-t-elle alors. Ce qui n'est pas vraiment faux. Du moins, tomber amoureuse lui arrive souvent, mais la ramasser à la petite cuillère après une énorme déception cela arrive beaucoup trop à Erwan et il ne supporterait pas de la voir mal une nouvelle fois. Pas encore, pas pour un sal mec. Surtout qu'il sait pertinemment de qui elle parle en ce moment même. Tout le monde, y compris lui, s'était rendu compte du rapprochement de la beta avec Sloan, un mec un peu barré qui pourrait en faire fuir plus d'une. Seulement, Caroline aime les bad boy. La preuve elle a choisie Erwan pour meilleur ami. L'alpha soupire alors, son but est de la protéger et bientôt il aura échoué et l'échec il ne l'accepte pas. Ce n'est pas le fait de tomber amoureuse qui n'est pas bon pour toi. Ce sont les personnes pour qui tu éprouves des sentiments qui te sont néfastes. Prendre des gants aurait été une bonne chose, mais Erwan est plutôt du genre direct et le fait que ce soit possiblement Sloan qui lui fasse éprouver de telles choses lui irise littéralement le poil. Il se doit de confirmer ce doute et si c'est effectivement cet individu, Erwan se doit de le faire oublier à Caroline. Il n'aura aucun scrupule à lui retourner le cerveaux, c'est pour son bien après tout. C'est Sloan, n'est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyJeu 26 Sep - 21:23

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Caroline & Erwan

Erwan. Il était tout pour elle. Son ami, son meilleur ami, son confident, son protecteur, le frère qu'elle n'avait jamais eu, la personne en qui elle avait le plus confiance. Il avait su au fils du temps avoir la confiance de Caroline, avoir son amour, son attention, sa sympathie, sa joie de vivre. Toutes les étapes qu'elle avait raté dans son enfance, les jeux enfantins, les délires de la cours de récré, les déconnages autours d'un paquet de pop corn et devant un film comique tellement nul que ça en était indescriptible. Tout ce qu'elle avait remplacé par des soirées enfariné, par des hommes dans son lit, par de la fausse amitié et juste une relation d'une nuit, elle l'avait eu avec Erwan. Confiance, amour, protection, affection. Son meilleur ami était son tout, son port d'encrage, l'homme en qui elle faisait le plus confiance sur terre. Il avait accordé la sienne à la jeune blonde, lui avait ouvert son coeur sur bien des affaires, des plus tragiques aux plus futiles. De l'histoire d'une nuit, à celle d'une vie. Il y avait des amitiés qu'on pensait indestructibles, il est temps de voir si celle de la Da Collina et du Hawthord était de celle la. Les secrets de la jeune femme allait finir par lui coûter sa vie et elle était bien consciente. Seulement, elle avait tellement peur. Peur d'être trahie, peur de se trahir elle-même, peur d'avoir mal alors qu'elle vivait déjà un calvaire au quotidien avec ce satané cancer qui lui rongeait le corps. Elle n'était pas la seule étant malade dans l'université mais peu d'élève courrait un risque de mort dans les années à venir à cause de cela. Sloan était un bipolaire drogué, il vivait et allait certainement mourir à cause de cela. C'était sa maladie qui l'entraînait là dedans, son côté sombré étant décuplé de manière exponentielle en compagnie de ce petit tube remplie de mary-jane. La main dans la sienne, Caroline faisait face à son ami avec les yeux brillants. Voir une des personnes que l'on chérissait le plus allongé sur un lit d'hôpital était troublant et choquant. Quand est-ce que le destin avait décidé que ton alter égo devait souffrir et voir l'autre côté de la barrière ? Caroline avait déjà été dans un lit d'hôpital plus de fois qu'il ne fallait le compter. Analyse, accident, contrôle, traitement. La leucémie était une maladie vicieuse et imposante qui demandait une surveillance de très près. Hum...Tu as bien fais, preserve toi ma belle. Si seulement pourquoi elle avait rompu avec lui. Sloan occupait ses pensées les plus sombres, il ne quittait pratiquement jamais ses pensées et d'une façon très perverse et particulière, elle avait peu à peu plongé dans cette spirale. Oui Erwan. Amour sans réciprocité est synonyme de souffrance. Elle se préparait à souffrir pour un bon moment. Entre Lubja, Harper et elle, comment choisir aussi pour un homme. Trois jeunes femmes magnifique, avec une manière de pensée extrêmement différente et un comportement pour chaque. Sloan était un vrai prince, la crème des crèmes avec Caroline. Elle était sa princesse et son trésor et pourtant il n'y avait rien. Elle ne savait pas expliquer leur relation car elle-même ne la comprenait pas. Flou et trouble. C'était la nature de l'air quand ils étaient ensemble, mais aussi la nature de leur relation. Ce n'est pas le fait de tomber amoureuse qui n'est pas bon pour toi. Ce sont les personnes pour qui tu éprouves des sentiments qui te sont néfastes. Elle releva la tête et plongea ses yeux bleus dans ceux de son ami. La comprendre en quelque mots, voilà qui ce que faisait Erwan. Sloan n'était pas bon pour elle. Elle le savait déjà. Mais comment le comprendre alors que tout son corps bouillait pour lui. C'est Sloan, n'est-ce pas ? Elle n'avait même pas besoin d'acquiescer, c'était évident pour tout le monde sauf pour l’intéressé. Comment éprouver tant de chose dans un si petit corps. Une larme roula sur sa joue. Il fallait qu'elle lui parle, qu'elle mette tout à plat avant de se confier à son ami. Il fallait faire table rase de ce qui s'était passé des semaines plus tôt avant d'aller plus loin dans leur conversation. Avant tout de chose et avant de te dire dans quoi je me suis embarqué, il faut que tu saches pourquoi je ne t'avais pas dit pour ma leucémie. Je sais que tu as toujours du mal avec ça et c'est pour ça que je ne voulais pas te le dire. C'est mon fardeau, mon monstre que je combat tous les jours. J'ai accepté ma maladie mais je ne voulais pas que tu ais toi aussi à l'accepter. Chaque personne au courant l'ont été par accident, et non par mon choix. J'ai du leur révéler la vérité car elle est si facile à trouver. Mais j'ai confiance en toi Erwan. Ce n'est pas le fait que je ne l'ai pas dit qui doit te faire croire que tu n'es pas mon meilleur ami. Tu es comme mon frère. Tu fais partis de moi. N'en doute pas. Une tirade aussi longue que ce qu'elle ressentait. Caroline se confiait très peu et rarement de son plein gré. Qu'elle l'ait fait alors qu'il n'avait rien demandé attestait de son dévouement et de sa loyauté envers le jeune homme. Erwan devait savoir pourquoi sa meilleure amie avait été si cachottière envers lui, pourquoi elle n'avait rien dit sur ce qui faisait sa vie et était le fil conducteur de celle ci depuis sa naissance. Il devait savoir la raison de ses actes, la raison de son comportement si imprévisible et en même temps fragile. Elle ne cherchait que l'amour. Comme toutes les personnes sur Terre en fait. Cet amour, elle pensait le trouver avec le gamma, elle ne savait pas encore à quel point elle allait souffrir. Et pour répondre à ta question, oui, je suis amoureuse de Sloan. Et je sais que je vais souffrir avant de trouver une solution à ce problème. Elle se leva de sa chaise, la main de son ami toujours dans la sienne, et s'assit sur son lit en faisant attention à son corps tout bleuis par les coups qu'il avait reçut. Essuyant sa larme d'une main rageuse, elle esquissa un sourire fragile. Aussi fragile que son cœur depuis quelque temps.
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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyVen 4 Oct - 13:17

   

Caroline & Erwan

▶ YOU'RE THE ONE, THE ONLY MAN THAT I CAN REALLY TRUST. La tirade de Caroline fait chaud au coeur à l'Alpha. Mais une part de doute et d'inquiétude persiste tous de même, bien sûr il lui fait confiance, mais comment être sûr qu'elle ne lui cache pas autre chose. Quelqu'un qui cache une maladie pendant des années pourait mentir sur bien d'autres choses sans soucis, tout le monde sait cela. L'homme est de nature méfiante, Erwan encore plus. En plongeant ses yeux dans ceux de son amie, il sent soudain son coeur se serrer. Douter d'elle, c'est sans doute une grosse erreur et Erwan se sent soudain vraiment coupable d'avoir remis sa parole en doute l'histoire d'une seconde. Elle l'a fait pour son bien. Rien de plus. On ne peut pas l'empêcher de faire ce qui semble être le mieux pour elle et son entourage. Caroline a agi en pensant faire au mieux pour tout le monde, et Erwan ne peut pas lui en vouloir pour ça. Tu n'as pas à te justifier, je comprends ma belle.Il lui accorde un sourire gratifiant, l'entendre se confier ainsi n'est pas habituelle. En temps normal, Erwan doit user de divers subterfuge pour piéger la belle blonde et lui sortir les vers du nez, art dans lequel il est d'ailleurs devenu assez doué. Erwan c'est un malin, n'importe qui peut tomber dans ses pièges, il lui suffit de sortir quelques belles paroles puis de prêcher le faux pour savoir le vrai. De plus, ses études en psychologie lui ont appris à détecter les mensonges et toutes les réactions non contrôler du corps lorsqu'une personne se retrouve piéger. Cligner des yeux, passer sa main dans ses cheveux, se mordre les lèvres en levant les yeux au ciel, ce sont des petits gestes incontrôlé qui parfois peuvent trahir une personne. Mais Erwan n'a jamais prêté attention à tout cela chez Caroline, quel intérêt aurait-il eu ? Pour lui, leur amitié était bâtie sur des basses solides, jamais il n'aurait pu penser qu'elle cachait un lourd secret de la sorte. Mais les choses sont faites à présent, revenir dessus ne servirais à rien. De plus, ce qui inquiète le plus Erwan en ce moment précis n'a rien à voir avec la maladie de la jeune femme.

Amoureuse de Sloan ?! Entendre cela lui donne soudain envie de vomir. Comment une fille comme Caroline peut tomber amoureuse d'un homme tel que Sloan, un homme totalement différent d'elle. Les contraires s'attirent il parait. Cette idée le glace le sang et un frisson glacer chatouille son dos. Sloan est dangereux, c'est un bad-boy et surtout, un homme malade. Erwan eu déjà l'occasion de voir son dossier, Sloan est un bipolaire qui peut se montrer violent par moment et l'idée de le laisser poser ses mains sur le corps fragile de sa meilleure amie lui est insupportable. De plus, Sloan n'est pas franc, n'importe qui est capable de se rendre compte qu'il joue sur plusieurs tableaux, notamment avec Harper et c'est encore plus insupportable pour Erwan. Il apprécie Harper, ils ont un passé ensemble, vécue des choses (notamment physique) qui fait qu'ils sont tous de même lier d'une façon ou d'une autres. Erwan n'a pas eu l'impression de faire un faux pas avec elle, dans la mesures où la situation lui a toujours convenus contrairement à Abigail. Abigail...Penser à ce qu'il lui a fait endurait lui sert le coeur. Harper n'a jamais souffert du fait qu'Erwan ne lui accorde que quelques heures de son temps. Désormais, elle semble elle aussi être tombé amoureuse de Sloan. A la limite, il aurait pu s'en moquer éperdument, mais voilà pour lui Harper c'est son exclusivité et lui et personne d'autres. Même si, quitte à choisir il préfèrerer que cela soit Caroline qui ne souffre pas. Et pour répondre à ta question, oui, je suis amoureuse de Sloan. Et je sais que je vais souffrir avant de trouver une solution à ce problème.L'entendre de la bouche de la belle blonde est encore plus insupportable pour Erwan. La colère monte doucement en lui, Sloan ne devrait pas se trouver en face de lui dans les prochains jours à venir ! Il est peut-être plus grand, plus fort, peut-être même plus baraqué mais Erwan serait prêt à tous pour protéger la belle Caroline en face de lui. Il devait l'empêcher de s'en approcher. Non mais Caroline, tu te rends compte de ce que tu es en train de me dire ?! Amoureuse de Sloan ?! Mais je t'en prit reviens sur terre... Il doit être en train de rêver ce n'est pas possible autrement ! Et Sloan, il est amoureux de qui a par toi et Harper ?! Il est dangereux Caroline. Je ne veux pas que tu t'approches de lui et je suis sérieux ! J'ai aucune confiance en lui. Reprend-il alors en se dressant sur son lit. Il est conscient d'y aller un peu fort, mais Caroline à parfois besoin qu'on la pousse pour pouvoir comprendre les choses et puis ce n'est pas Erwan l'égoïste qui parle, mais Erwan le meilleur ami ultra possessif.

L'Alpha regarde alors la belle blonde essuyer une larme sur sa joue. La deuxième en quelques minutes. Il sent alors des choses en lui qui semblaient avoir disparus depuis longtemps. La culpabilité, la tristesse. Caroline a une place dans son coeur il en est sur désormais. Lui qui n'a jamais réellement cru en l'amitié Homme/Femme, voici la preuve que c'est possible. Caroline et Erwan se sont bien plus que des meilleurs amis, ce sont des âmes soeur amicale. Ils sont semblables et différents en tous points. Ils se complètent, tellement qu'aujourd'hui Erwan ne voit plus sa vie sans la présence de Caroline. Elle qui l'a suivi, conseiller et supporter tous ce temps. Aujourd'hui, c'est bien la seule qui lui donne la force de tenir et de s'en sortir. Regarde, il te fait déjà pleurer..... Lui dit-il alors en passant sa main sur sa joue. Il la prend ensuite dans ses bras, la forçant à poser sa tête contre son buste. Preserve toi. Conseil qu'il répète encore et toujours. Doucement, il lui caresse les cheveux. Autant qu'elle pleure sur son épaule si elle en a besoin plutôt que seule dans son coin. Après tous Erwan est là pour ça.
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MessageSujet: Re: you're the one, the only man that i can really trust + erwan you're the one, the only man that i can really trust + erwan EmptyLun 21 Oct - 12:12

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Caroline & Erwan

Ce n'était pas nouveaux que l'instinct protecteur d'Erwan était sur-développé dès qu'il s'agissait de Caroline. Il était son grand frère, cette moitié d'elle. Ils auraient pu être jumeaux tellement ils étaient proches et ne pouvaient pas rester fâché l'un envers l'autre. Caroline avait accepté ses remarques, ses conseils, ses mises en garde. Elle essayait tous les jours de repousser ce sentiment, cette envie irrésistible de sortir de cette chambre et de courir dans les bras de celui qui la faisait sentir cette flamme au creux de son ventre. Elle était prisonnière d'un sentiment si fort qu'il lui semblait impossible de s'en défaire pour le moment. La main de son meilleur ami dans la sienne, elle lutait pour ne pas laisser les larmes de colère, de peine, d'envie couler sur ses joues de porcelaine. Sa peau si pâle était dépourvu de couleur suite aux émotions qu'elle avait eu ces dernières semaines. Entendre Erwan lui dire qu'il la comprenait lui avait enlevé un poids immense des épaules. Elle se sentait plus légère, se tenait plus droite, avait une étincelle depuis longtemps éteinte qui s'était rallumé dans son regard océan. L'abandon était un sentiment que la jeune femme ne connaissait que trop bien. Parfois, le plus petit geste innocent, le moindre mot affectueux, la moindre démonstration de tendresse pouvait faire basculer une journée du mode "journée de merde à en mourir" au mode "journée parfaite, il ne manque presque plus rien". Caroline était entre les deux. Elle avait l'amitié d'Erwan pour toujours alors même si il lui manquait une petite part, elle l'acceptait et savait que la bataille n'était pas encore perdu. Elle croyait en la rédemption et le rachat de soi. Dans certains cas, c'était inutile. Mais pour certaines personnes, il y avait encore une lueur d'espoir, une lumière au bout du tunnel. Pour la personne que l'on pensait le moins adepte de cette rédemption, elle le croyait capable de l'avoir. Sloan n'était pas un homme comme les autres. Il était malade, brisé, et rendait malade et brisé les personnes qui l'entouraient. A part certaines. Il y avait quelques personnes autours de lui qu'il rendait meilleur, qu'il rendait vivant. Il leur donnait ce petit souffle de vie qui les faisait se sentir spécial. Caroline avait eu ça avec lui et l'avait toujours malgré la pathétique distance qu'elle essayait de mettre entre elle et lui. Elle avait avoué à Erwan qu'elle l'aimait et elle savait très bien qu'il n'allait pas bien le prendre. Après tous, c'était d'un gamma drogué et bipolaire dont on parlait. Pas vraiment le genre de personne que l'on conseillerait à une leucémique. Non mais Caroline, tu te rends compte de ce que tu es en train de me dire ?! Amoureuse de Sloan ?! Mais je t'en prit reviens sur terre... Elle releva la tête, essayant de faire redescendre la boule dans sa gorge et les larmes qui perlaient aux coins de ses yeux bleus. Les reproches, critiques et choses du genre étaient toujours un peu difficile à accepter pour elle. Trop sensible, trop à fleur de peau, elle n'avait pas la force qu'elle voulait qu'on voit en elle. Elle n'était qu'une jeune femme à la vie trop chamboulé. Et Sloan, il est amoureux de qui a par toi et Harper ?! Il est dangereux Caroline. Je ne veux pas que tu t'approches de lui et je suis sérieux ! J'ai aucune confiance en lui. Argh, faut vraiment qu'on arrête de lui parler de cette brune. Autant en dehors de sa relation avec Erwan et Sloan, Caroline l'appréciait à sa juste valeur, la trouvant charmante et attirante. Il ne fallait pas le cacher, mais le côté assez bisexuelle de la jeune femme avait tendance à se réveiller à son contact. Autant quand Erwan et Sloan venaient dans l'histoire, elle n'avait qu'une envie, c'était de se jeter au cou de la cubaine afin de ne plus l'avoir dans les pâtes. Elle était égoïstes et ne voulait les deux hommes que pour elle. Mais Sloan semblait avoir un faible pour les bêtas entre elle, Lubja, Harper, Coleen et Valentina d'après les dernières rumeurs. Sans doute qu'il avait du courtiser Lily aussi mais celle ci était trop occupé avec un Adriel peu réceptif. Quoiqu'il en soit, oui, Sloan était un homme à femme et elle devait bien l'accepter. Mais elle n'était pas du genre à juger les gens sur leur comportement avec les autres seulement mais avec qui ils étaient avec elle aussi. Sloan était patient, charmant et adorable avec elle. Arrête Erwan. Il est un homme à femme. D'accord. Mais tu l'es aussi je te rappelle. Tu as couché de nombreuses fois avec Harper alors que tu étais avec Abigail. Tu as fait comme moi dans un sens. La dernière larme avait coulé, elle était trop épuisée mentalement et physiquement pour avoir l'esprit clair. Regarde, il te fait déjà pleurer..... Rageusement, elle essuya son visage avec un mouchoir qui traînait au fond de sa poche. Elle détestait pleurer, elle détestait se sentir faible et inutile, sans défense et complètement dépassé par les événements de sa vie. Preserve toi. Il passa la main sur ses cheveux. Les caressant comme le ferait un frère qui protégerait sa petite soeur contre un chagrin d'amour. Car c'était ce que la jeune femme traversait. Un chagrin d'amour d'adolescent avec des sentiments d'adultes. Elle était tellement fatiguée de faire semblant d'aller bien, elle voulait pleurer et ne pas se relever de si tôt. Elle voulait s'effondrer pour de bon et ne pas avoir à cacher ses yeux de pandas. Elle craqua. Elle n'en pouvait plus. Le mince fil qui retenait sa conscience cassa et elle pleura des torrents de larmes glacés dans l'air froid de septembre. La vie de Caroline n'avait jamais été facile. En apparence, elle était parfaite. A l'intérieur, ce n'était qu'une lutte perpétuelle afin de garder la tête hors de l'eau. Leucémie, peines, trahisons, amours déçus, tragédie familiale. Je suis tellement fatiguée Erwan. Je suis tellement fatiguée. Elle se cala dans le creux de son cou et laissa ses larmes couler. Elle qui ne craquait jamais, qui gardait le sourire en tout instant, la voilà à présent dans les bras de son meilleur ami en train de pleurer sur vingt-deux ans de vie chaotique. Mais je l'aime Erwan. Je ne peux pas m'en empêcher et je sais qu'il ne me fera pas de mal. Il ne s'est jamais engagée à quoique ce soit envers moi. On n'est pas ensemble, il ne m'a pas promis la Lune mais je sais qu'il ne me fera pas de mal intentionnellement. Elle voulait y croire. Elle voulait croire que cet homme qui la faisait vibrer et se sentir si vivante était bon à l'intérieur.
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