the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Partagez

Abi&Sandra in "Wild Girls"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Abi&Sandra in "Wild Girls" Empty
MessageSujet: Abi&Sandra in "Wild Girls" Abi&Sandra in "Wild Girls" EmptyMer 10 Juil - 4:17


Abi & Sandra Հ wild girls.
« Allez Sandra dépêche-toi, je ne voudrais pas arriver une fois que tout aura été bu ! » Je tournai ma tête vers ma cousine lorsque sa voix retentit derrière moi. Un léger sourire amusé se mit aussitôt à flotter sur mes lèvres tandis que mon attention se reportait au miroir en face de moi. « Ne fais pas comme si tu n’avais pas en dessous de toi une ou deux bouteilles Abi ! » Comment je le savais? Nous étions presque comme des sœurs elle et moi; on savait presque tout et en même temps presque rien de l’une et de l’autre, mais nous aimions croire que personne d’autre en savait plus sur nous que l’autre. C’était peut-être vrai  à cette époque en fait… Mais les choses allaient bien vite changer, nous allions bien vite prendre des chemins différents, sauf que nous ne le savions pas encore. Comment aurions-nous pu deviner que cette soirée serait le début de la fin? Nous étions si insouciantes et trop bonne vivantes pour même imaginer que… nous n’étions pas invincibles. « Ce n’est pas parce que tu es ma cousine que je ne suis pas capable de mettre un coup de pied à ton petit derrière je te signale ! » J’arrêtai de m’appliquer du mascara partagée entre l’envie d’éclater de rire ou de vérifier si elle croyait réellement ce qu’elle était en train de dire. « Le jour où tu seras capable d’être violente avec quelqu’un, j’espère être au premier rang ! » C’était peut-être difficile à croire – surtout à cause de l’image public que j’avais – mais la plus douce de nous deux, c’était l’aînée. Peut-être que l’âge faisait la raison? Dans mon cas, c’était l’inverse; plus je vieillissais, plus je semblais devenir irraisonnable. À nouveau, mon attention revint sur mon reflet tandis que je finissais de me maquiller. Je n’étais pas si superficielle. Du moins, pas autant que bien des filles venant de mon milieu, mais je ne tenais pas à ce que les gens disent que j’étais plus belle à la télé. C’était pour cette raison que je prenais toujours le temps de me maquiller un minimum, c’était toujours discret et léger, des produits importés directement du Japon et de la Corée, parce que, qu’on se le dise, les leurs étaient beaucoup plus intéressants et fonctionnels que ce qu’on pouvait trouver en vente libre sur le marché américain. Je sentis ma cousine s’approcher et je levais les yeux vers elle dans le miroir, un doux sourire se dessinant automatiquement sur mes lèvres tandis qu’elle embrassait le dessus de ma tête. « It may be normal, darling; but I’d rather be natural » Breakfast at Tiffany’s… Touché.

Une fois prêtes, les deux adolescentes avaient pris la route pour une soirée que donnait un des garçons de leur lycée. Une fête banale, avec de nombreux jeunes, de l’alcool et de la drogue. Un soir de pleine lune qui pourtant marqua un tournant dans la vie d’Abigail. Verres en main, les cousines s’amusaient sur la piste de danse tout en faisant connaissance avec de beaux invités. Quand soudain, un ami d’Abi la tira par le bras pour l’emmener dans une chambre où pas plus de cinq personnes étaient installées autour d’une table basse. Ayant tirée Sandra avec elle, l’italienne ne savait pas encore ce qu’elles faisaient ici et était prête à demander à son ami avant de voir un des lycéens présents autour de cette même table se pencher pour inspirer par le nez de la poudre blanche. La plus âgée regardait la scène de manière perplexe tandis que l’autre y portait un regard envieux.

En un rien de temps, elles s’étaient retrouvées elles aussi assises par terre, un trait de la came en face. Insouciantes, elles s’étaient jeté un énième regard complété d’un sourire avant de sniffer leur rail respectif. L’effet fut presque immédiat. L’euphorie commençait à s’installer chez les deux et elles s’étaient allongées sur le sol, riant aux éclats. Abigail avait l’impression d’être enfermé dans un corps en feu tellement elle était bouillante. Quand soudain la musique se coupa dans la maison et une agitation anormale se fit entendre à la place, parsemée de cris et de claquements de porte. Les autres fêtards de la chambre qui étaient installés autour de la table pleine de cocaïne prirent leur matériel et sautèrent par la fenêtre, certains manquant de se casser quelque chose pour fuir. En bas des escaliers, on pouvait entendre des « Votre âge ? Pièce d’identité ? Vous avez pris quelque chose ? Venez avec nous ! » suivis de plaintes de la part des personnes contrôlées. Sortant quelque peu de leur torpeur, Abigail se releva tant bien que mal pour aider Sandra à se mettre sur ses pieds à son tour. Elles ne savaient pas quoi faire et entendaient les policiers ouvrirent les chambres qui précédées celle où elles étaient. Jusqu’à ce que le regard de la fille des Mattucci se posa sur un placard. Sans attendre elle prit la main de sa cousine, ouvrit le renfoncement dans le mur servant de meuble de rangement et la mit entre des vêtements tels que des manteaux larges, certainement appartenant au père de la famille de l’habitat. Suite aux protestations de la plus jeune, elle fit signe à Sandra de se taire et referma la porte du placard avant de s’asseoir à nouveau autour de la table sur lequel il restait encore quelque pochon vide de l’alcaloïde extrait de la plante de coca. Et c’est lorsque l’entrée de la chambre s’ouvrit dans un fracas qu’Abigail comprit qu’elle allait devoir payer cher ce qu’elle venait de faire. On l’attrapa par les bras pour la relever et lui posa diverses questions auxquelles elle ne prit pas la peine de répondre et se laissa emporter en dehors de la maison pour être embarquer au poste de police


Je planais, j’étais bien. Je rigolais, je m’amusais. J’étais entourée de gens qui me connaissaient, d’autres qui ne me connaissaient pas, je ne connaissais qu’Abi pour ma part. Mon petit ami, Christopher, était présent à ce qu’on m’avait dit, mais je ne l’avais pas encore vu. Je m’en foutais. Je me foutais de tout dans cette chambre. Je déposais des baisers sur les joues de ma cousine au grand plaisir des garçons présents. Ils s’attendaient peut-être à plus de notre part et j’étais dans un état où mes inhibitions complètement disparues m’auraient peut-être fait franchir le cap pour plus… ou peut-être que non. En tout cas, j’étais bien. Ça faisait longtemps que je n’avais pas été si bien… Presque deux ans, juste avant que ce stupide réalisateur me trouve assez intéressante pour m’inclure dans cette stupide réalité-télé. Oui… La dernière fois que je m’étais sentie si bien, c’était quelques semaines juste avant la rentrée scolaire deux ans plus tôt, lorsque ma famille et celle d’Abi étaient en vacances à Hawaii; nous étions toutes les deux installées dans un hamac, le soleil se couchait et j’étais si bien, main dans la main avec ma cousine, aucun soucis, aucun mensonge, tellement d’innocence. À ce moment, j’avais l’impression d’être de retour dans ce hamac. Puis les policiers étaient arrivés. Je ne comprenais rien, mais j’avais peur. Je tentais de protester contre peu importe ce que Abi voulait faire, mais je savais qu’elle était en traiter comme une gamine. Surement qu’elle voulait juste me protéger mais je pouvais le faire moi-même. C’est juste son air sévère qui m’arrêta, puis la frayeur qui me prit les tripes lorsqu’elle referma la porte sur moi. Ce fut pire lorsque les policiers entrèrent et l’attrapèrent. C’était con, c’était idiot, mais je ne pensais qu’au fait que si je me faisais attraper, je me ferais engueuler par les parents et pire encore par la production de Big Rich. Je sais, j’aurais dû penser à ma cousine, ma presque sœur qui se faisait coffrer, mais je n’arrivais qu’à penser à mon propre derrière.

Après de longues minutes qui semblèrent durer une éternité, la maison devint calme. Plus un bruit, plus âme qui vive il aurait semblé. Ma respiration s’accéléra, je me dis à suer à grosse gouttes  L’effet de la drogue n’était pas encore fini et je paniquais, coincée dans mon placard. Ce ne serait pas intelligent de me mettre à frapper la porte et crier, alors je me recroquevillais au fond de mon abri.

Je ne sais pas bien de temps avait passé lorsque la porte s’ouvrit finalement. J’avais fini par me coucher en position fœtale, étonnement calme soudainement. « Sandra! » Je tournai la tête légèrement, mes yeux suivant le mouvement pour tomber sur le doux visage de Christopher, mon petit ami. « Je t’ai cherché partout! » Il me prit dans ses bras et me souleva. Je n’avais plus la force de quoique ce soit. « Abi… » Soufflai-je doucement et il me dit que ma cousine s’était fait embarquée et emmenée au poste de police. Ce fut la dernière information que je reçu avant de tomber endormie. Christopher me dit par la suite qu’en fait, j’étais encore réveillée, mais je semblais être dans un délire quelconque.

Je repris conscience quelques heures plus tard, sur le banc arrière de la voiture d’un ami à Christopher. Nous étions au beau milieu de la campagne, non loin de San Francisco. Christopher et son frère étaient en dormis à l’avant. Je sortis de la voiture pour comprendre que la fête avait continué ici. Des corps étaient jonchés par terre, des bouteilles de bière, de vodka, de jack daniels et plein d’autres choses étaient jonchés par terre. Je marchai tel un somnambule jusqu’à trouver quelqu’un d’éveiller, un garçon qui se préparait à partir. Il semblait sobre, c’était l’important. « Tu retournes à San Francisco? Tu as de la place pour moi? » Il me regarda de haut en bas avant de me faire signe de prendre place sur le siège passager. Je ne me fis pas prier, sans même un regard vers mon petit ami encore endormi j’embarquai dans le bolide. Moins de trente minutes plus tard, je me retrouvais devant chez les Mattucci. Pas question de passer par la porte avant. Pas question de voir ses parents. Je contournai la maison avant de grimper à un arbre – même fringuée, une fille comme moi sait comment survivre dans la jungle de la ville, croyez-moi – afin de me rendre au balcon donnant dans la chambre d’Abigail. Je cognais quelques coups et mon aînée ne tarda pas à m’ouvrir. « ABI PUTAIN POURQUOI T’AS FAIT ÇA? T’AURAIS DÛ TE CACHER AVEC MOI! » Non, je n’avais pas crié – ses parents ne devaient pas m’entendre – mais mon ton sous entendait que si j’avais pu le faire je l’aurais fait.

code par ARCHITECTURE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Abi&Sandra in "Wild Girls" Empty
MessageSujet: Re: Abi&Sandra in "Wild Girls" Abi&Sandra in "Wild Girls" EmptyMar 13 Aoû - 20:09

:out:
Revenir en haut Aller en bas

Abi&Sandra in "Wild Girls"

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Girls meet girls in parking lots, 'cause we're cool and that is all. ••KENDALL & ARIZONA
» Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny.
» » Good girls go to heaven, bad girls go everywhere..
» Jayson&Sandra in "Yes, it's nice to meet me"
» Skyler&Sandra in "Big Rich? Big Pain in the ass you mean!"

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-