Mais quel crétin ces abrutit. Je ne suis tout de même pas une prostituée. S’ils vont jusqu’à croire que je vais coucher avec eux parce qu’ils sont… plus que mignons- il faut se l’accorder- ils se mettent un doigt dans l’œil! Ce n’est pas parce que je fais affaires avec eux et qu’ils me fournissent du bon stock que je vais leur laisser juxtaposer leur mains baladeuses et poisseuses en déca d’un bon prix! En plus, déjà qu’ils ne cessent de regarder tergiverser mes hanches aux moindre mouvements que je fais! En plus, voir si je n’ai pas assez de … fierté pour coucher avec eux et les laisser s’imaginer qu’ils vont pouvoir se cambrer les reins sur moi alors qu’ils ne sont jamais sobres. Je n’ai certes pas la moindre imposture ni même un tempérament assez frivole- quoique juste assez- pour souhaiter ruminer un de ces mecs sur moi tandis qu’il m’enfourche. Sans oublier qu’ils soient au pris avec des sensations plus fortes que ce je risque de leur produire. Alors qu’ils ne voit pas clair et qu’il ne se laisse point bercer et captiver par mon regard puisque la seule chose qui nous concerne entre eux et moi, est-ce que je leur dois et ce que ce qu’isl me procurent comme stock. That’s it!
Du bon stock, du bon stock ne cesse de me répéter alors que je traverse l’étroit et écarlate couloir qui me reconduit vers la piste de dance du nightclub fétiche de Malibu. Ainsi, ne serait-ce que pour leur accorder un peu de compati-enfin c’est bien ce que je veux me dire- je leur accorde un petit clin d’œil en sursit avant de tourner l’angle mort. Mais quel dommage, ce sera pour plus tard! Un bon Gin tonic risque bien mieux de me remonter le moral qu’un de leur sale gueule défragmenter par la coke. Ils sont bien trop pressés! Par chance, je ne risque de ne plus les revoir d’ici tôt. Enfin, après une journée mouvementée à réviser l’histoire du droit dans le lit de monsieur le professeur- pensais-je avec un petit sourire mesquin- je pouvais bien m’accorder le privilège de me laisser aller. Ici, à Malibu, personne ne me connait. C’était tant mieux, car s’il fallait que mon frère découvre ce que je trafic ici ou bien ce que je fricotte ici, je serais glacée, voire, paralysée sur le champ par un coup de marteau dans les tempes. De plus, il y avait Orphée, mais pourquoi avais-je accepté ce rendez-vous bien plus que nécessaire. En plus, ça n’avait rien à voir avec la séduction, mais plutôt avec la romance.
Ainsi, je me dirigeai vers le comptoir afin d’aller me chercher un bon petit tonique. Je pris ainsi soin de vérifier mon décolleté. Une belle robe noire en soi de ce prix-là méritait que je médite quant à la façon dont j’allais l’utiliser pour faire tourner les têtes. Par la suite, je me faufila parmi la foule et me glissa auprès du comptoir, et ce, de sorte à m’appuyer sur la surface plane. Je signala un sourire angélique muni d'un regard espiègle et enjôleur et m’adressa au barmaid :
Un Gin tonic S.V.P et un Sex on the beach por favor, laissais-je savoir entre deux clins d’œil furtifs.