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Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael

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MessageSujet: Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael EmptyDim 13 Mar - 13:53


Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael 558047_TXISZDTH5IT8VKWEHXQKDBWD216AGS_nikki-photoshoot-pour-ego-miami-3_H205027_L

« Rafael et Elena »
Je t'ai demandé si tu m'aimais bien, tu m'as répondu non. Je t'ai demandé si j'étais jolie, tu m'as répondu non. Je t'ai demandé si j'étais dans ton coeur, tu m'as répondu non. Je t'ai demandé si tu allais pleurer si je partais loin, tu m'as répondu non. Donc j'ai commencé à marcher, tu as attrapé ma main et tu m'as dit... Je ne t'aime pas bien, mais je t'aime. Tu n'es pas belle, tu es magnifique. Tu n'es pas dans mon coeur, tu es mon coeur. Et je ne vais pas pleurer si tu pars, mais je vais mourir.


Une aventure d’une nuit. Une passion d’un été. Une amitié éternelle. Un amour d’une vie. Il y a des gens qui passent, d’autres qui restent. Certains arrivent, d’autres partent. Dans la vie, rien n’est tout à fait éternel, puisque même tout ce qui durera toute une vie, sera séparé et détruit par la mort, quand elle arrivera. Hier n’existe plus, demain… pas encore. Profiter de la simple journée présente est parfois difficile avec ce qui hante le hier et ce qui nous attend dans le demain. Aucunement besoin d’être un devin ou une voyante parfois pour comprendre ce que la vie nous réserve, malgré qu’elle nous réserve bien des surprises. Une, plusieurs. Mais parfois, il y a des surprises de taille, des surprises qui ne viennent qu’une fois dans une vie, une surprise qui choc autant que la mort, mais qui rend peut-être bien plus heureux, sûrement même. Ma surprise à moi, c’est Elena. Elle l’a toujours été. Dès notre première, j’ai compris qu’il y avait quelque chose de spécial en elle, entre nous. Mais parfois, il ne suffit que d’un geste, que d’une goutte pour faire déborder le vase, pour tout gâcher. Aujourd’hui encore, je me souviens de ma jeunesse stupide et ce souvenir me hante tous les jours. Cette soirée où je l’avais amené, comptant lui avouer tous mes sentiments et tenter de vivre heureux avec elle, même à distance. J’aurais été prêt à déménager avec elle, dans son pays, dans sa ville, de l’autre côté de l’Océan. Et pourtant, j’ai tout détruit. Tout ce que l’on avait construit en des années, je l’ai détruit en une seule soirée. Je m’en veux encore aujourd’hui, puisque maintenant… je suis seul. J’ai beau amener toutes les filles que je veux dans mont lit, ça ne suffit pas à être heureux. Je croyais être prêt à l’amour à cette époque là, et aujourd’hui, j’ai l’impression d’en avoir peur. J’ai peut-être tout gâché comme un grand, mais ça ne veut point dire que je n’en ai pas souffert. Son absence me pesait lors de tous mes étés que j’ai passé sans elle, à espérer qu’elle revienne. J’ai toujours rêvé d’un conte de fée, qu’elle reviendrait comme une princesse revient faire son prince. Ce n’était que conneries. Je le savais parfaitement, mais j’imagine que c’était ma façon de me consoler. Peu importe. Aujourd’hui, je suis à Berkeley. De nouveau prêt d’elle. Je me croyais loin d’elle toujours, même si j’avais traversé l’Océan… jusqu’à ce jour. Ce jour là où je l’ai croisé dans l’Université, dans un couloir, et qu’elle m’a regardé de son regard sublime. J’ai été chaviré. Nous étions de nouveau réunis. Je comptais bien lui faire comprendre que ce n’était pas le foutu hasard ou une stupide coïncidence. Je n’ai jamais cru au hasard, encore bien moins aux foutues coïncidences ! Tout arrive pour une raison dans la vie. Même mon moment sombre dans la drogue, parce que j’étais loin de Elena. Même cette époque là puisque c’est cela qui m’a mené à Berkeley, et cela m’a servi de leçon de la vie et de punition pour ce que j’ai fais à Elena. Et malgré tout cela, toutes ces envies puissantes, lorsque je l’a vois, ma détermination meurt, elle s’évanouit comme si elle n’avait jamais existé. Je ne peux que me contenter de la regard de mes yeux bleu glace. Je ne sais pas comment l’approcher. Elle est la présidente de ma Confrérie et j’en suis bien heureux, mais ça ne suffit pas. Je dois lui parler. Je sais que je peux la rendre heureuse, j’ai changé. Je ne bois presque plus, de peur d’être trop saoul et d’accepter de la drogue et de me replonger dans cet univers terrible et terrifiant. Mais je sais que maintenant que je suis de nouveau prêt de Elena, je n’ai plus besoin de cela, je n’en ressens même pas l’envie lorsque je vois mes amis en prendre ou d’autres dans des soirées. Moi, je pense à Elena. Elle est ma bouée de sauvetage. Maintenant, il fallait juste que je lui fasse comprendre. Était-elle la femme de ma vie ? Je n’en doutais même pas une seconde, pourtant, je me voyais mal lui avouer une telle chose… puisque je suis maintenant si terrifié par l’amour et tout ces sentiments qui peuvent tellement détruire… mais tellement construire aussi. C’est exactement pour cela que je voulais à tout prix l’approcher. Mais c’était plus facile à dire qu’à faire. Les mains plongées dans mon jeans, je réfléchissais, descendant les marches qui menaient au couloir où se situais mon casier. Bon Dieu, que j’avais besoin d’elle. Le saurait-t-elle un jour à quel point ? Je n’en avais aucune idée…
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MessageSujet: Re: Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael EmptyDim 13 Mar - 19:03

Rafael S. Callini & Elena De Suza ♥
« et qu'importe ils ont pu touché un jour, le bonheur d'être ensemble »



    La journée venait de commencer que j’avais déjà un drôle de pressentiment sur celle-ci. Il fallait dire qu’elle n’avait pas très bien commencé : vivre avec sa sœur quand déjà initialement on ne s’entend pas, savoir qu’elle occupe la salle de bain pendant des heures, alors que le réveil avait décidé déjà de ne pas sonné, ne mettait pas de bonne humeur. On aurait dit que cette journée allait s’acharner sur mon sort. Evidemment, ça sera trop beau si ça s’était arrêté là, à cette scène de celle qui monopolise la salle de bain, pendant que l’autre derrière ne sait absolument pas quoi faire et tourne en rond. Quand j’eus enfin la salle de bain, je n’avais plus que vingt minutes pour me doucher, et faire tout ce dont une fille ressent le besoin inutile de faire chaque matin. Suite à ça, je partis en trombe jusqu’à l’université, vêtue d’un slim, un pull bien échancré, sans oublier de prendre ma veste blanche. Pas évident de courir jusqu’à la voiture perché sur dix centimètres de talon, mais j’y arrivais tout de même, question d’habitude. Ces derniers, les retards s’accumulaient, et je commençais à avoir peur d’une éventuelle sanction. Il fallait que j’aille jusqu’à mon casier récupérer les affaires nécessaire pour le cours de dessin, une mauvaise habitude de ne jamais rien prendre, sinon à quoi bon peuvent servir les casiers.
    Un livre de deux cents vingt pages environ, de quoi écrire dans mon sac, je marchais rapidement à travers les couloirs de Berkeley, car oui, il n’était pas autorisé de courir dans les couloirs. Ceux qui ont écrits les règles n’ont jamais été en retard apparemment. Tellement pressé, je ne regardais pas devant moi, il y aurait pu y avoir ma meilleure amie, comme le mec que je déteste le plus au monde, je n’aurai vu aucun des deux. Mais quelqu’un se tacha de me faire rappeler que le monde existait. Mon sac renversait sur le sol, le livre ouvert, les crayons à dessin étendu sur une grande surface. Quand je disais que le sort s’acharnerait contre moi aujourd’hui. « Tu ne peux pas faire attention … !». Dans ces moments là, j’étais mauvaise, un peu trop, et mon ton était dur. J’aurai aimé dire que c’était une réaction qui fessait partie de mon caractère, mais même pas. Je n’ai pas un naturel méchant, parfois rancunier seulement, mais ça se limite à ça. A genoux par terre, je ramassais mes affaires, avec l’aide de cet homme. Même si je m’étais montré agressive, il m’avait tout de même aidé à récupérer tout mon matériel. Vous trouvez ça un peu kitch, mais moi qui suis un peu rêveuse, ça me fessait penser au série télévisé ou tout est bien qui fini bien. « Merci ». Un mot simple, mais tellement efficace que j’adressais à cette personne, elle me méritait bien. En levant les yeux, je fus surprise de voir de qui il s’agissait. Rafael.
    Un simple prénom qui résume un été, une histoire, un chagrin d’amour. Le premier garçon que j’avais réellement voulu et aimé, mais qui avait décidé de me le faire payer autrement. Déjà que la distance n’était pas une chose évidente à supporter, ce qui avait mis fin à notre histoire, ma famille et moi-même avions décidé de revenir l’été suivant. Rafael n’était plus que l’ombre de lui-même, la drogue l’avait tellement changé. Et cette gifle en pleine soirée alors que je ne cherchais juste qu’à l’aider, c’était une chose que je n’étais pas prête à pardonner. Oh ça non ! Cependant, au fond d’elle, il restait quand même son premier amour, ça ne s’oublie pas, surtout quand on le recroise des années plus tard. Si je m’écoutais, j’aurai déjà pu fondre pour ses yeux bleus claires, bien que je ne sois surement pas la seule à avoir fondu pour ses yeux là. Les minutes tournèrent, et j’étais de plus en plus en retard. J’avais toujours cette même sensation en le voyant, des nœuds dans le ventre, et ce sourire, que je tachais de le garder intérieur, complètement béats. Même une adolescente dans la fleure de l’âge aurait plus de classe que elle. Le monde grouillait autour de moi, comme une impression que seul nous avions était mis en pause. Le temps de reprendre mes esprits, le cours était déjà commencer depuis dix bonnes minutes, là c’était sur, j’allais me prendre un savon, une chance que je travaille bien en dehors des cours, car ça sentait la repique à plein nez. « Je suis désolé, je suis déjà en retard... Salut ». J’étais pathétique. Sans même avoir vraiment envie de fuir, c’est ce que je fessais. Je m’apprêtais à reprendre ma route jusque la classe, quand Rafael me tenu le bras avec une délicatesse que je reconnaissais bien là. Enfin bien avant sa drogue, et toutes ses merdes qu’il prenait avant que je prenne la décision de ne plus jamais vouloir le revoir. Mais là, c’était le hasard qui en avait jouée autrement, enfin je pense. Rien ne me prouvait que Rafael avait changé, loin de là, et je ne voulais pas l’imaginé de toute façon, car pour moi, il était impensable de pouvoir revenir en arrière et d’imaginer un quelconque scénario digne d’Hollywood. Je lui lançai un regard plutôt noir, il avait plutôt intérêt à ce que ça soit important pour qu’il n’empêche d’aller en cours. Bizarrement cette situation me donnait un avant gout de ce qui c’était passé avec ma sœur il y a quelques jours de ça, sauf que Flavia et moi n’avons toujours pas mis un point d’honneur à s’entendre. Il fallait dire aussi que j’avais mon caractère bien trempé, que je m’étais forgée ici, à Berkeley, sans l’once de vouloir me laisser faire, bien au contraire. Rafael tenait toujours mon bras avec tact. Je me retournais vers lui, et mon intonation de voix plus calme. « Qu’est-ce qu’il y a ? Je suis en retard déjà, alors s’il te plait, fait vite… ». Excuse, excuse. A vrai dire, je n’avais plus vraiment envie d’aller en cours, je serai bien capable de le récupérer toute seule et sans grande difficulté…

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MessageSujet: Re: Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael EmptyMar 12 Avr - 16:30

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MessageSujet: Re: Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael Le souvenirs douloureux contruisent des avenirs heureux. || Elena et Rafael Empty

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