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it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam)

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MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) - Page 2 EmptyMer 4 Sep - 3:05

Malgré un indéniable changement dans leur relation, Elmas demeurait distante, ou tout du moins elle était loin d'être démonstrative. Rien de vraiment nouveau, puisque Sam la connaissait depuis un moment maintenant, et savait pertinemment qu'elle n'était pas du genre à se jeter dans les bras de n'importe qui, pour n'importe quoi. Elle gardait toujours un certain contrôle sur la situation, ce dont Sam était parfois clairement admiratif. Lui si spontané et tactile avait parfois bien du mal à comprendre ce qui se tramait dans la tête de la jeune lambda. Au moins savait-il désormais à quoi s'attendre, même si, malgré ses déclarations à cœur ouvert, il s'était attendu à des intentions un peu plus franches. Et pourtant, il ne se plaignait pas. Plus comblé qu'il ne l'avait été depuis des mois, Sam se laisser bercer par une sensation de plénitude qu'il savourait depuis quelques jours. Après ses aventures compliquées avec Davy - et par aventures j'entends désastreuses retrouvailles dont il se serait bien passées - il n'appréciait que davantage les moments privilégiés qu'il partageait avec Elmas, loin des répliques acides et d'une rancœur empoisonnée. L'omega est ravi, ce qui se devine aisément à la mine sereine qu'il affiche et au mince sourire espiègle qui ne quitte pas ses lèvres. Il a envie d'oublier le bal, la mort de Riley - paix à son âme - leurs vacances qui ont vite tourné en séquestration. Ce dernier événement prendre presque la forme d'un avantage, puisqu'il sait désormais qu'il pourra les passer en compagnie de la lambda. C'est tout Sam ça, de transformer les inconvénients en véritables cadeaux du ciel. Parce que la vie, il la prend du bon côté, et qu'il ne voit pas le verre à moitié vide sauf quand il est mal luné. Une rare qualité qui lui permet d'en faire profiter son entourage, et qui agace les pessimistes. Elmas lui confie qu'elle est heureuse de le retrouver, aveu qu'il reçoit en passant une main autour de ses épaules afin de la rapprocher de lui. Si cette proximité risque de faire tout drôle à la brune, lui en a besoin, et n'en éprouve pas la moindre gêne. En dépit des dires de la belle quelques jours plus tôt, il se doute que le premier pas ne viendra pas d'elle, ou du moins le second. Il n'est pas sans savoir que se dévoiler reste pour elle quasi exceptionnel, et qu'il s'agit presque d'un exploit à ses yeux. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il fut aussi surpris et affecté par les confidences qu'elle accepta de lui faire. Ainsi n'avait-il pas l'intention de lui en demander trop. La référence de la jeune femme au bal le replongea dans le calvaire qu'avait été cette soirée, qui aurait du si bien se passer. Tous les éléments étaient là, des étudiants bien habillés, des cavaliers ravis, des cavalières rayonnantes, une organisation hors pair. Et pourtant, comme si Berkeley était abonnée aux drames, il avait fallu qu'un fou vienne perturber cette soirée qui s'était voulue magique. Ils apprendraient plus tard, après une enquête interminable, davantage de blessés et des aveux difficilement récupérés, qu'une étudiante avait fait le coup. Une certaine Presley Eynsford-Lewis, qu'il ne connaissait que superficiellement. De réputation, surtout. Elle avait apparemment perdu les pédales et commis tous les actes répréhensibles qui s'étaient déroulés depuis la fin du bal. Le meurtre de Riley, tout d'abord et le plus grave de tous, puis l'enlèvement de certains présidents de confréries, et l'agression de Davy, Erwan et d'autres, sans parler des blessés légers suite à la chute du cadavre de Riley. En bref, une vraie boucherie lorsqu'on sait que Berkeley est considérée comme une université prestigieuse et unie. Quelle folie l'avait envahie pour qu'elle commette tous ces crimes ? Folie, c'était bien le mot. Elle qui avait prétexté entendre une certaine "voix" dans sa tête, qui l'avait obligée. Une excuse qu'il considérerait comme bien trop simple étant donné tout le mal qu'elle avait répandu autour d'elle, mais qu'il lui faudrait accepter sans broncher. Elle terminerait en prison, c'était là le principal. Oubliant un dénouement dont il n'avait pas encore connaissance, Sam resserra son étreinte. « Je doute pas que t'aurais trouvé un moyen de t'en sortir. » souffle-t-il avec un sourire. Car dans le genre débrouillarde et indépendante, il est quasi impossible de trouver pire - ou mieux - que la jeune femme. Pourtant, alors qu'il ne put s'empêcher de songer à une Elmas, seule et vulnérable pendant le bal, il ne fut que doublement ravi d'avoir accepté de l'y accompagner. Qui sait ce qui aurait pu lui arriver s'ils n'avaient pas été en train de se disputer au moment où Riley avait été tué ? La simple idée d'imaginer la jeune femme en victime le révulsa, et il chassa rapidement cette image de son esprit. Il ne regrettait absolument pas de l'avoir écoutée, puis par la suite pardonnée sans même avoir à y réfléchir à deux fois. Après tout qu'avait-elle fait de si grave ? Certes, il n'était pas prêt d'oublier son hospitalisation, ni même ses problèmes de santé qu'elle n'avait pas pensé utile de lui communiquer. Pour autant, il avait été plus inquiet de son état, paniqué à l'idée qu'il puisse s'être aggravé, que de son silence quelque peu égoïste. En repensant au quiproquo qui les a amené ici, Sam ne peut s'empêcher de sourire intérieurement. Que ce serait-il passé - ou pas passé, justement - si Mackenzie ne lui avait pas volé un baiser pour tenter de rendre jalouse je ne sais quelle autre fille ? Le hasard fait bien les choses, et il n'en avait jamais été aussi ravi. Elmas, c'est pas une fille à qui on peut en vouloir plus de cinq minutes, tant il est impossible de croire que ses intentions sont mauvaises. Elle est la bonté incarnée, quoi qu'un peu trop secrète pour le goût de certains. Mais Sam, lui, il s'en fout comme de l'an quarante. Posant une main au creux de sa nuque tandis que l'autre l'attirait un peu plus vers lui, il se pencha vers ses lèvres qu'il embrassa avec toute la spontanéité du monde.

:plop:
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