the great escape
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LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get.

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Kevin F. Tatcher
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Kevin F. Tatcher
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LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. Empty
MessageSujet: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyVen 28 Fév - 20:15


Tomber est permis ; se relever est ordonné.


The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. ⊹ La première semaine de Mars commençait tout juste. Nous étions Lundi, et ce matin je n’avais aucune envie de me lever pour aller en cours. Pour plusieurs raisons. J’avais bu durant toute la soirée de la veille, et j’avais un mal de crâne horrible. Et cela se voyait sur mon visage. Je m’étais fais peur à moi-même en me regardant dans le miroir de la salle de bain. Et comme si cela ne suffisait pas, j’avais encore envie de boire en cette matinée de début Mars. Ce n’était même pas le manque qui parlait, mais bien l’envie d’alcool. J’en avais juste envie. Envie de rester dans ma chambre, à boire, et attendre un quelconque message provenant d’Aleyna. J’étais vraiment pathétique, mais je m’en fichais totalement. Je n’avais de compte à ne rendre à personne. A part surement ma petite sœur, Julie. Mais fort heureusement pour moi, ainsi que pour elle, elle n’était au courant de rien. J’arrivais assez bien à garder le secret pour moi jusqu’ici. Mais je savais pertinemment qu’un jour elle l’apprendrait, et j’allais me faire engueuler. Comme si c’était ma mère qui parlait. Elle a beau être la petite sœur, elle sait me remonter les bretelles lorsqu’il le faut. Et c’est ce que j’aime chez elle. D’ailleurs, j’aurais peut-être besoin d’un peu de son aide en ce moment. Oui mais non. Je préfère encore un peu profiter de ce moment de pur bonheur pathétique. Malgré le fait que je ne veuille pas me lever, il le fallait bien, au moins pour que je puisse aller me chercher une bouteille d’un quelconque alcool. Me levant, très difficilement, je pris au passage un jean qui trainait par terre. Plus une chemise noire qui ne se trouvait pas très loin, sur le sol aussi. Un vrai foutoir la chambre en ce moment. Mais peu importe. Et avant de sortir, je pris une paire de lunettes de soleil. Même si dehors ce n’était pas le grand soleil. Juste de quoi me cacher un peu de mon pathétisme. A la petite épicerie la plus proche, je pris du rhum. Et maintenant que j’étais dehors, je me décidais à faire un petit tour dans l’université. Voire même à aller en cours, malgré mon état. Il faut croire que je suis vraiment con en ce moment. Et ce n’était peu dire, car je ne savais même pas descendre des escaliers. Je m’étalais par terre, après avoir déboulé les escaliers tel un ballon. Devant tout le monde. Et bah quoi ? J’aurais du enlever mes lunettes de soleil à l’intérieur, j’avoue. Je n’avais pas vu la première marche des escaliers. Je tentais de me relever, mais je sentis une grosse douleur dans le dos, et au pied gauche. Pestant contre tout ce qui m’arrivait dans ma vie en ce moment, je me mis à boiter, voulant alors retourner à ma chambre d’étudiant. Mais c’était sans compter sur, je ne connaissais pas la personne, qui m’obligea à aller à l’infirmerie. Espèce de connard va. Je ne t’ai rien demandé à toi. A tous les coups je n’aurais rien du tout. Puis cette pauvre infirmière là, elle pourra rien pour moi. Ce n’est pas un médecin. Contre mon gré, je me retrouvais tout de même dans cette infirmerie. Et la personne informa l’infirmière de ce qui s’était passé, sur quoi je baissais la tête. Je m’asseyais, tout en essayant de cacher ma douleur. « Je vous assure, j’ai rien. Ça arrive à tout le monde de tomber, non ? » Lui dis-je en ayant ma bouche près de son visage. Et il faudrait vraiment être naïf pour ne pas sentir le rhum dans mon haleine.


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LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. Empty
MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptySam 1 Mar - 10:55


TOMBER EST PERMIS ; SE RELEVER EST ORDONNÉ
Lucas LaDouceur



Confortablement installée dans son canapé avec son ordinateur sur les genoux et, Pims, son petit chiot pas bien loin non plus, Leanne profitait de cette fin de week-end pour parler avec ses amis restés sur Londres. Avec le décalage horaire, il ne lui était pas toujours facile de pouvoir les contacter sans les dérager à des heures folles. Par chance, ce dimanche après-midi, ils étaient quasiment tous connectés. Son frère avait été le premier à lui écrire et à la tanner pour que la demoiselle l’appelle. Mais depuis quelques jours, la petite anglaise ne cessait de rêvasser.. Oui, elle pensait de plus en plus à « lui » … Il ne fallait surtout pas que son ainé se doute de la moindre chose sinon, nul doute qu’il débarquerait jusqu’ici. Et oui, avoir un grand frère ultra protecteur et très possessif pouvait amener des choses complètement …. Imprévisibles. Certes, s’il parlait un peu avec « lui », il pourrait très vite se rendre compte que ce n’était pas une mauvaise personne.. Mais est-ce que cela changerait quelque chose dans le fond ? Leanne n’en savait rien. Et pourquoi tenter le diable alors qu’elle se sentait enfin si bien ? Détournant son regard de l’écran pour le poser sur la petite boule de poils assise à côté d’elle, sa main se posa sur son dos pour le caresser. Pims, lui, semblait l’avoir adopté au final. Et si son compagnon ne montrait pas les crocs, la demoiselle pouvait elle aussi baisser sensiblement sa garde..

Les minutes voire même certainement des heures s’écoulaient tranquillement. Leanne ne travaillait pas aujourd’hui, elle allait prendre sa garde très tôt à l’hôpital dès le début de semaine alors autant en profiter pour ne rien faire et se préserver un peu, non ? C’était sans compter sur son téléphone qui se mit alors à sonner. Elle n’avait qu’à tendre le bras jusqu’à la petite table pour s’en saisir.. La petite brune n’attendait aucun appel pourtant. Lorsqu’elle avait reconnu le numéro, qui n’était autre que celui de son boss, l’anglaise eut un petit soupir en se doutant bien qu’il ne l’appelait pas pour prendre de simples nouvelles de son infirmière …

« Michaels. Nous avons un.. Petit problème » annonça-t-il.

Tiens donc. Comme s’était étrange. Encore à problème qu’il se devait de confier à l’une des dernières arrivées.. Leanne devança quelque peu cette fameuse nouvelle en reposant son ordinateur sur la petite table alors que Pims relevait la tête en la regardant. Elle était prête à devoir aller jusqu’à l’hôpital, chose habituelle lorsqu’elle recevait un appel de cette personne. C’était toujours pour la faire venir en renfort..

« … Petit changement de programme pour demain et même sans doute pour la semaine à venir. »

Arquant un sourcil, la petite brune était surprise. Reprenant l’ordinateur sur ses genoux tout en se remettant convenablement dans son canapé, elle se disait alors qu’elle pourrait finalement terminer le week-end comme elle l’avait prévu. Mais, c’était quoi ce « changement de programme » dont il lui avait alors parlé ?

« Il manquera une personne à l’infirmerie sur le campus. Et je compte sur vos talents pour la remplacer. »

Quoi ? Et bien, dire qu’elle s’attendait à ce genre de nouvelle serait mentir. Non, bien sûr qu’elle ne s’y attendait pas.. Les personnes sur ces postes avaient des années d’expérience pour répondre aux exigences de cette université et la sélection était assez rude. Après tout, un bon nombre d’infirmiers convoitaient ce poste-là ne serait-ce que quelques jours par ci par là, histoire de travailler dans une ambiance plus posée qu’à l’hôpital. Ça pour une surprise.. Leanne n’avait jamais songé à devoir faire un remplacement là-bas.. Elle se contenta de répondre, simplement mais efficacement.

- J’y serai.

Les appelles avec son supérieur ne résumaient le plus souvent au strict minimum. Des salutations sous entendues, une question détournée qui ne méritait souvent pas de réelle réponse de la part de l’infirmière.. Il raccrocha donc. Il n’avait jamais beaucoup de temps de libre devant courir sans cesse d’un côté à l’autre de la maison, Leanne le savait pertinemment. Ses amis anglais les plus couches tard étaient presque tous partis. Et la brunette se décida à sortir le petit chiot avant de filer sous les couvertures, elle aussi..

Se réveillant assez tôt pour pouvoir se préparer tranquillement sans oublier de sortir son cher ami à quatre pattes, Leanne était fin prête pour cette nouveauté prévue depuis la veille. Tout en sortant de la cuisine après avoir rempli la gamelle du petit blond, Leanne attacha ses cheveux avant d’enrouler une de ses nombreuses écharpes autour du cou et de s’emmitoufler dans sa veste. Sans oublier de prendre son précieux téléphone, son sac et ses clés, Leanne s’accorda encore un très court instant, devant la porte de son appartement pour saluer son petit Pims qui allait devoir rester sage un petit moment..

Arrivée sur ce campus, Leanne se sentait projeter pas si longtemps en arrière, à peine une petite année lorsqu’elle était encore étudiante comme quasiment toutes ces personnes présentes. Au moins, vu son âge, elle ne ferait pas « tâche » dans le décor. Trouvant rapidement l’infirmerie, elle qui n’était pas très en avance sur son timing se prépara en vitesse après avoir salué ses collègues du jour qu’elle n’avait encore jamais vus. Ils semblaient surpris de voir débarquer une si jeune personne, peut-être l’avaient-ils même prise pour une étudiante ? Toujours était-il que la journée commençait avec une véritable invasion de personnes. Leanne fut alors appelée pour un jeune homme qui aurait fait une chute dans les escaliers. Aie. Les moyens mis à disposition de la jeune femme étaient tout de même très limités dans ce genre de situations là. Selon la gravité de la chose, il allait peut-être bien devoir passer au moins un scann. Et ça, impossible en ces lieux. Aucun médecin compétent pour cela n’était présent et le matériel encore moins. Mais bon, autant s’assurer qu’il allait au mieux possible non ? La brunette était assaillie du discours de cette personne qui l’accompagnait qui semblait très anxieuse et animée de la volonté de faire au mieux. Ce n’était pourtant pas un super héros, et Leanne non plus. Mais qu’importe.

Cet accompagnateur gesticulait en tous sens tout en parlant frénétiquement. La jeune femme se disait alors que le « grand blessé » du jour avait dû être tiré de force par ici par son sauveur ! Impassible, Leanne posa son regard sur le jeune homme pour décrypter ce qu’elle pourrait déceler sur son état. Il devait avoir passé une très bonne soirée ou alors il avait bu pour oublier, au choix. Toujours était-il qu’il semblait bien imbibé, ce qui devait très certainement être la cause de sa chute. Arquant légèrement un sourcil, elle l’entendit..

« Je vous assure, j’ai rien. Ça arrive à tout le monde de tomber, non ? »

Expliqua-t-il comme pour se défendre. Cela ne faisait aucun doute, il n’était pas ici de son plein gré. Jetant un rapide coup d’œil à cet accompagnateur des plus bavards, Leanne se demandait s’il ne souffrait pas d’hyperactivité. En tout cas, il exaspérait doucement la jeune femme qui n'hésiterait pas à lui clouer le bec s'il n'arrêtait pas de parler pour ne rien dire ! La brunette reporta son attention sur cette personne assise..

- Bien sûr que ça arrive à tout le monde.. répondit-elle avec son petit sourire habituel.

L’observant presque du coin de l’œil, Leanne était bien connu pour détecter toutes sortes de signaux physiques pouvant décrire un mal quelconque. Et ce jeune homme n’y échappait pas. L’alcool ne devait pas vraiment l’aider non plus à pouvoir cacher sa douleur au mieux.

- Mais les escaliers sont en général bien cruels.. Alors si déjà vous avez été tiré de force pour venir jusqu’ici … parlant maintenant cartes sur table, elle lui demanda simplement.. Où est-ce que vous avez mal ?

Certes, elle ne pourrait tout de même pas faire grand-chose. Mais au moins, elle en saurait davantage et surtout, la brunette devrait ainsi le faire parler. Elle n’allait pas le manger quand même, alors pourquoi pas essayer de le dérider quelque peu ?


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Kevin F. Tatcher
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LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. Empty
MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyJeu 20 Mar - 15:47


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The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. ⊹ Les escaliers 1 – Lucas 0. J’avais perdu cette bataille, mais la guerre n’était pas encore terminée entre moi et les escaliers. Si l’on ne m’avait pas trainé jusqu’ici, je serais surement remonté et aurais tenté de les redescendre une seconde fois. Sans tomber cette fois-là. Mais qui sait ce qui aurait pu se passer. J’aurais pu retomber, me faisant encore plus mal jusqu’au point de ne pas pouvoir me relever. Ou au contraire, j’aurais battu ces affreux escaliers, et je serais sortie de la fac, fier de moi. Pour une autre fois, cette autre bataille. Surement lorsque cette pauvre infirmière me laissera sortir de sa salle. Qu’est ce qui peut bien donner l’envie aux infirmières d’atterrir ici ? Ca doit être d’un ennui mortel. Il ne se passe rien. A part voir des étudiants qui prétendent être malades juste pour pouvoir sécher. Bon au moins, j’égayais un peu la journée de l’infirmière. Dans le sens, où elle allait enfin se sentir utile. Quoique…Peut-elle réellement faire quelque chose pour moi ? Je ne pense pas. Mais je peux toujours faire semblant. Au fond, qui est ce que je veux vraiment aider ? Elle, ou moi ? Un peu fou ; je tombe des escaliers, et je veux aider la demoiselle à se sentir utile dans son petit cabinet. Je la regarde. Un peu perturbé de voir une si jeune femme dans ce rôle. Elle me demanda enfin où est ce que j’avais mal. Un peu partout à vrai dire. Sur le coup je n’avais pas eu trop mal, mais maintenant je ressentais un peu des douleurs partout : dos, jambes, bras, pieds. Mais bien évidemment, je ne lui en dis rien. « J’ai mal au cœur. C’est grave doc ? » Je me foutais ouvertement de sa gueule. Je lui montrais que je n’avais aucune envie d’être là. Comme si j’avais envie de passer ma journée dans l’infirmerie de l’université. Et pourtant, si elle ne faisait rien pour moi, à cet instant, je pourrais être capable d’aller voir la Direction et leur dire son non traitement. Un vrai salaud que je devenais là. Et tout cela parce que j’avais le cœur brisé. N’importe quoi. « Si vous avez besoin de me faire une piqure, je baisse directement mon pantalon et je vous montre mes fesses. J’adore ça les piqures dans les fesses. » Oh mon dieu ce que je peux débiter est vraiment stupide. Je ne suis tellement pas comme ça, normalement. Et ce n’était même pas l’alcool qui me faisait dire ça. J’avais juste envie de provoquer la jeune femme. Ma journée se passait mal, et j’allais mettre toute la faute sur la jeune femme. Qui pourtant n’avait rien fait ; sauf vouloir m’aider un peu, et voir si tout allait pour le mieux après cette chute dans les escaliers.


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LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. Empty
MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyJeu 20 Mar - 22:16


TOMBER EST PERMIS ; SE RELEVER EST ORDONNÉ
Lucas LaDouceur



De toute évidence, ce jeune homme n’était pas là pour son simple et propre plaisir. Cela devait changer des habitués des lieux à la recherche du Saint Graal, allez comprendre par là un quelconque certificat pouvant les expédier chez eux avant un partiel pour lequel l’absence de révision frôlait les 100%. Leanne se le pariait, elle aurait affaire à au moins un cas de ce genre durant cette première journée « d’imprégnation » des lieux. Certes, cette université était prestigieuse, ses locaux étaient impeccables mais à choisir.. Cette infirmerie n’était pas faite pour elle. Sans doute n’avait-elle aucune crédibilité face à des étudiants de son âge voire même plus âgés pour certains.. Et ça, la petite brune avait un peu de mal à s’y faire. Elle qui aimait quand tout roulait comme elle le souhaitait. C’était, il semblerait, mal parti. Mais bon, tout cela n’était que des détails sans importance, non ? Mais ici, il lui manquait "Lui". Et ça, ce n'était pas un vulgaire détail.

Sa tentative de contact semblait s’être fracassé de plein fouet contre l’état sans doute anormal de ce jeune homme. Quelque chose dans son regard n’était pas des plus normaux et cela laissait la brunette perplexe. Oui, d’accord, il était tombé des escaliers, un boulet de service l’avait amené de force jusqu’ici et Leanne se devait de répondre présente face à n’importe quelle situation. Le regard intense de cet accompagnateur des plus dérangeants commençait sérieusement à échauffer la petite anglaise qui finit par le pousser gentiment de sa main vers la porte encore ouverte comme pour s’en débarrasser. Il ne lui facilitait pas la tâche alors pourquoi s’encombrer d’une personne comme ça ? En l’entendant demander s’il allait s’en sortir, Leanne leva ses yeux au ciel totalement dépassée. Il voulait bien faire mais à force, il ne cessait d’enfoncer sa situation. Et ainsi, il se faisait mettre à la porte par la petite anglaise..

- Il a l’air d’avoir encore toutes ses dents, ses deux pieds, ses deux mains.. Donc oui, il devrait s’en sortir.. lâcha-t-elle en lui claquant la porte au nez.

Levant une nouvelle fois son regard au ciel, Leanne se demandait si elle avait été un jour comme ça lorsqu’elle était encore étudiante. Non. Cela la rassurait fortement. Maintenant, il fallait gérer ce deuxième jeune homme. Il ne semblait pas méchant ni même agressif. Par contre, il semblait perdu. Malheureusement, Leanne se perdait elle-même dans les travées de sa propre vie.. Venir en aide à un parfait inconnu semblait totalement périlleux dans ce cas. S’appuyant contre la porte maintenant fermée pendant de longues secondes, la brunette tentait de réfléchir pour deux.

« J’ai mal au cœur. C’est grave doc ? »

Fronçant les sourcils, Leanne n’était pas dupe et savait pertinemment que ce jeune homme s’en contrefichait, n’avait pas besoin de soins et se payait sa tête en quelque sorte. Mettant ça sur le compte de son état alcoolisé qui se remarquait à plusieurs mètres à la ronde, l’anglaise comptait fortement sur son talent fou de self-control pour rester elle-même et surtout ne pas se braquer contre cette personne. En s’énervant, elle ferait l’inverse de ce à quoi elle aspirait. Ce qu’elle souhaitait, c’était qu’en ressortant de là, ce jeune homme ait retrouvé un peu de ses esprits.. Qu’il ait un peu décuvé en quelque sorte. Et pour ça, il n’y avait pas de secret, il lui fallait jouer au temps.

- Au cœur.. se contenta-t-elle de répéter à demi-mots.

Si elle recollait le puzzle qui se présentait à elle avec le peu qu’elle savait, Leanne imaginait très bien une soirée passée des plus alcoolisées pour tenter d’oublier quelque chose.. Elle n’était pas aussi culottée que ça pour oser aborder le sujet. Son visage pourtant devait laisser deviner qu’elle se doutait de quelque chose. On ne refait pas une mauvaise comédienne !

« Si vous avez besoin de me faire une piqure, je baisse directement mon pantalon et je vous montre mes fesses. J’adore ça les piqures dans les fesses. »

Cette réplique eut le mérite de faire arquer un des sourcils de la brunette. Il était du genre direct et s’en était presque déstabilisant. Légèrement amusant, certes mais quand même. Ca changeait des papys grabataires. D’autres ce seraient emportées en entendant ce genre de chose mais pas Leanne. Surtout pas lorsque la personne qui lui faisait face n’était pas vraiment elle-même.. Haussant légèrement les épaules sans pour autant bouger de la porte, elle répondit..

- Désolée de vous décevoir mais.. Je n’ai pas pour habitude de donner une piqure à cet endroit-là dès la première visite..

Autant rentrer dans son jeu, non ? Bien sûr, même s’il revenait le lendemain, Leanne ne le ferait tout de même pas. Il existait d’autres moyens d’administration que les piqures sur le derrière après tout. C’était juste histoire de prouver qu’elle pouvait avoir du répondant.. Le regardant attentivement pendant de brèves secondes, elle se décidait à ajouter avec ironie et une légère touche d’humour.

- Vu que cet endroit vous plait tellement, qu’est-ce que je pourrai donc vous donner avant de vous laisser filer. Le scrutant du regard, elle continua, cette fois-ci un peu plus sérieusement, souhaitant tout de même que ce jeune homme retrouve rapidement ses esprits. Un verre d’eau bien fraîche pour commencer ? Il était hors de question de le bourrer de médicaments. Dans cet état second, un bon repos l'aiderait bien plus qu'une brochette de comprimés en tous genres !


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MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyJeu 27 Mar - 15:29


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The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. ⊹ Ah je l’aimais bien cette infirmière, qui venait tout juste de foutre à la porte le mec qui m’avait emmené de force ici. Surement pour « bien faire », et se comporter en héros. Seulement un héros, ça ne vient en aide qu’aux gens qui en ont besoin, et moi, je n’en avais pas eu besoin. J’étais juste tombé des escaliers, et je pouvais encore marcher, parler et bouger tout mon corps. J’avais tous mes esprits, quoique… pas vraiment, mais ce n’était pas dû à la chute. Moi j’avais essayé de me débarrasser de super zéro, en vain. Mais l’infirmière, elle, en une phrase, elle réussit. Et nah ! Dans tes dents, pauvre naze. C’est moi qui vais être tout seul avec cette belle infirmière. Aaah ouais. Ok. En fait je n’ai été qu’une excuse pour lui, pour pouvoir venir jusqu’ici et voir la jolie infirmière. Ca y est, tout se résolvait maintenant. Il s’en fichait pas mal de moi. La seule personne dont il s’était préoccupé c’était l’infirmière. Pauvre con va. « Ne vous étonnez pas si les étudiants viennent pour tout et rien vous voir. De un, ils veulent sécher les cours, de deux : vous êtes infirmières, et de trois : vous êtes mignonnes. Les mecs, en particulier, feraient tout pour se retrouver seul avec vous. » Je voulais la prévenir, car je pouvais me douter que c’était sa première journée ici. Le regardant, je rajoutais tout de suite. « Mais moi je suis vraiment tombé hein ! Et ce n’était pas prémédité. » Je n’étais pas encore assez en forme pour tout faire pour rencontrer des jeunes femmes et leur faire de la drague. Je n’étais pas encore remis du départ d’Aleyna pour faire comme si rien ne s’était rien passé durant cette dernière année. Oui, je comptais bien en profiter par la suite, et ne plus retomber dans les griffes des filles (y en a assez de souffrir), mais pas encore. Pour le moment, j’essayais tant bien que mal de me remettre de mes émotions. Et c’était peut-être en tombant des escaliers que ça me donnerait un coup de speed pour passer à quelque chose d’autres. Enfin, je ne sais pas du tout. On verra bien. On verra bien ce que mademoiselle la non-docteur me dira sur mon cœur. Ah ce n’est pas une thérapeute des cœurs ? Ah mince. Bah qu’est ce que je fous ici, alors ? « Oui le cœur, vous savez le muscle là… » Et je lui montrais l’endroit de ma main, je connaissais bien mon anatomie, voyez-vous ça. « … qui nous sert à vivre, c’est lui qui pompe le sang et tout ça. Sans cœur, on meurt. Et si on le brise, bah… euh… on est un peu dérouillé quoi. Le sang il a du mal à monter jusqu’au cerveau donc on devient fou. Comme moi, maintenant. » Et je blablatais, pour ne rien dire. Je soupirais, avant de rajouter, sur le ton de l’humour. « On se demande qui est l’infirmier ici, hein ! » Comme si je doutais une seule seconde des compétences de la jeune femme. Non du tout, mais il fallait bien qu’un de nous parle, pour ne pas laisser le silence s’imposer. Je n’aime pas le silence, ça me stress. Et encore une fois, le stress ce n’est pas bon pour le cœur. Et qui plus est, avec de l’alcool dans le sang, je suis encore plus bavard que d’habitude. Vous comprendrez alors pourquoi je parle autant pour ne rien dire. Du moins des choses intéressantes. Car est-ce vraiment intéressant, et intelligent de lui demander une piqure sur les fesses ? Je ne savais pas ce qui m’avait prit de lui dire une telle chose, mais c’était dit. Et malheureusement, je n’eus pas l’honneur de cette piqure. Heureusement d’ailleurs, parce qu’en fait, j’avais horreur des piqures. « Ah je vois, c’est comme les baisers : jamais au premier rendez-vous. Je comprends. Bon et bien je reviendrais vous voir un jour. » Ah décidément je l’aimais bien cette fille, elle entrait dans mon petit jeu, dans mes blagues, et ça faisait du bien. Elle me proposa ensuite un verre d’eau. Je la regardais, l’air désintéressé. « Juste un verre d’eau ? J’ai plutôt l’habitude qu’on me fasse prendre une douche quand je suis dans cet état. » Et puis, à ce moment, je me couchai sur l’endroit où j’étais, tout en regardant le plafond, mais aussi les murs. Pour enfin lui demander. « Comment est ce que vous vous appelez ? Moi c’est Lucas LaDouceur. Comme ça, vous pourrez mettre dans vos dossiers que vous avez soignés un alcoolique, ça fait bien dans le CV. » Elle pouvait vraiment voir que je n’étais pas aussi bourré que ça, étant donné ce que je lui disais. J’avais encore assez d’esprit pour lui faire part de mon réel état.


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MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyMer 2 Avr - 10:15


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Lucas LaDouceur



Le fait de voir défiler des personnes de sa tranche d’âge en non-stop durant toute la journée à venir n’était pas pour déplaire à la petite brune. Même si son cercle de connaissances voire même d’amis pour certains commençait à s’élargir, Leanne n’était pas contre la possibilité de faire de nouvelles connaissances. La vie lui souriait tellement depuis qu’elle était arrivée dans cette ville.. S’en était fou. Et puis même, elle se disait ainsi que sa journée allait peut-être bien défiler à une vitesse folle et que rapidement elle retrouverait la tranquillité de son petit chez-elle. D’ailleurs, elle avait quelques courses à faire lorsque sa journée toucherait à sa fin, que ce soit pour un peu plus de décoration ou même pour refaire le stock de gourmandises, ses réserves commençant à diminuer dangereusement. Bon, il devait bien lui rester quelques fameux cookies qu’ « Il » lui avait fait, rien que pour elle.. Qu'est-ce qu'ils étaient délicieux ! D’ailleurs l’appel de son petit estomac qui lui criait famine imposait à la jeune infirmière une prochaine pause café-gateau. Disons même dès que ce jeune homme serait parti de la salle.. Mais, quelque chose lui disait qu’il n’était pas encore prêt de déserter les lieux..

Ok.. Elle avait méchamment rembarré cet énergumène qui ne faisait que de trainer dans ses pieds l’énervant plus qu’autre chose mais cela avait été un mal plus que nécessaire même si elle pouvait l’entendre pester derrière la porte. Cela la fit soupirer alors que ses yeux se levaient une fois de plus au ciel. En fait, travailler à l’infirmerie du campus n’allait certainement pas être de tout repos. Un sentiment d’ailleurs fortement confirmer par le jeune homme..

« Ne vous étonnez pas si les étudiants viennent pour tout et rien vous voir. De un, ils veulent sécher les cours, de deux : vous êtes infirmières, et de trois : vous êtes mignonnes. Les mecs, en particulier, feraient tout pour se retrouver seul avec vous.. »

Bien entendu, elle s’en doutait fortement même si elle avait osée songer un très court instant que ça n’allait être qu’un mythe et que rien de tout cela ne se passerait vraiment. Un soupçon de naïveté ? Peut-être bien. elle avait connu cette douce tentation de l’école buissonnière et y avait même cédée une ou deux fois ayant préférée se dorer au soleil.. C’est surtout qu’elle ne voulait pas s’attirer un autre surnom du même type que celui qu’on semblait lui avoir collé à la peau à l’hôpital. Mais bon, il fallait faire avec ces petits détails et leur lot de rumeurs qui l’accompagnait. Cet endroit n’y dérogerait certainement pas. Clairement, ce n’était pas le même environnement de travail que ce que la brunette connaissait déjà. Un peu de changement n’allait pas la tuer après tout.. Ses collègues, ici, semblaient se plaire tout ça et s’étaient montrés bien accueillants à son arrivée. La réplique qu’il avait lancée étira le sourire de la brunette. Se montrait-il prévenant en lui expliquant mot à mot ce qu’elle pensait déjà ? S’était ainsi confirmé. Les étudiants dans cette université ne failleraient pas sous la menace du retour des beaux jours ! Et encore moins ceux qui osaient espérer des choses qu’ils n’auraient jamais. Oui, oui. Jamais.. Bref. Haussant légèrement les épaules, elle répondit tout en se décalant vers la petite fenêtre comme elle le faisait toujours s’adossant contre le petit rebord.

- Et bien.. Moi qui m’attendais à autre chose venant des étudiants de Berkeley. Le séchage de cours est un sport vraiment universel. A voir si vous êtes meilleurs par ici.. Sous-entendait-elle qu’elle venait d’ailleurs ? Si s’était le cas, ce n’était vraiment pas consciemment que ça lui était échappé. Son petit sourire marqué au coin de ses lèvres se figea un très bref instant.. Je doute que vouloir se retrouver seul face à moi soit une très bonne idée. J’ai la piqure facile si besoin.. ajouta-t-elle avec un trait d’humour illustrant simplement sa pseudo-capacité à la défense.

Sans doute que cette petite précision s’imposait et que ce jeune homme allait ainsi calmer certains de ses homologues masculins ? L’anglaise se retenait de laisser s’échapper un petit rire, amusée par cette précision des plus importantes que ce jeune homme lui apportait. Elle se doutait très bien que de se vautrer dans les escaliers pour se faire secourir par un vrai boulet ne devait pas être dans ses plans de la journée. Et pourtant, sa conscience professionnelle lui imposait de le retenir encore un peu dans cette pièce pour qu’il puisse retrouver toute sa tête avant de le laisser vaquer à ses réelles occupations.

- Comment ça ? Vous ne vouliez pas que votre charmant sauveur vous ramène jusqu’ici ? lança-t-elle, un poil ironique. D’ailleurs, elle ne l’entendait plus grommeler derrière la porte. Sans doute était-il enfin parti ! Ce n’était pas une grosse perte..

Cette précision intriguait tout de même la petite infirmière. Ne venait-il pas de dire peu avant que n’importe qui ferait n’importe quoi pour se retrouver dans cette pièce ? Ainsi, cette « douleur » au cœur semblait plus coriace que ce que la demoiselle s’imaginait pour le moment. Elle devait sans doute lire entre les lignes, comme à son habitude. Mais si tel était véritablement le cas, Leanne ne pourrait malheureusement rien faire pour lui, si ce n’est de lui parler suffisamment pour qu’il extériorise ce mal intérieur qui semblait le ronger. Le fait que tout cela soit l’œuvre d’une jeune femme ne faisait aucun doute.. Mais, rangeant sa curiosité déplacée, Leanne se garda de tout commentaire à ce sujet, le regardant tout de même alors qu’il lui déballait un cours d’anatomie.

- Vous en savez suffisamment sur le cœur pour espérer carrément rédiger une thèse dessus.. répondit-elle simplement sans méchanceté aucune puisque son sourire était toujours marqué sur son visage. Elle avait utilisé son humour pour rebondir dessus et disons juste qu’elle essayait de le dérider un peu, histoire de pouvoir contourner et effleurer de plus près son vrai « mal ».

« Ah je vois, c’est comme les baisers : jamais au premier rendez-vous. Je comprends. Bon et bien je reviendrais vous voir un jour. »

Ainsi, il avait remarqué l’origine de ce petit « pic ».. Cette personne avait parfaitement raison dans sa façon de déchiffrer cette phrase qu’elle avait prononcée au sujet des piqures ce qui l’amusa davantage. Cependant, elle ne prit pas la fin de sa remarque très au sérieux, se contentant d’hausser légèrement les épaules. Pour Leanne, cela ressemblait plus à une gentille petite boutade qu’à une réelle future envie de ce jeune homme. Surtout qu’en pensant à tout ça, « Lui » recommençait à hanter ses pensées, chose qu’elle tentait d’éviter lorsqu’elle travaillait... Histoire de continuer sur son humour des plus anglais qu’il soit, elle ajouta..

- Je ne suis malheureusement là qu’en remplacement. Vous devrez, sans aucun doute, retrouver rapidement votre infirmière préférée.

La brunette ne connaissait que de nom la personne qu’elle était censée remplacer. Elle ne l’avait jamais vu, que ce soit dans cette bâtisse ou encore à l’hôpital. Peut-être bien n’était-elle pas des plus appréciées par ici ? Leanne n’en avait aucune idée. Son regard ne quittait pas ce jeune homme qui ne semblait vraiment pas emballé par l’idée de se voir servir un petit verre d’eau fraîche.  

« Juste un verre d’eau ? J’ai plutôt l’habitude qu’on me fasse prendre une douche quand je suis dans cet état. »

Leanne ne pouvait s’empêcher de rire doucement à cette nouvelle réplique. Décidément, elle avait trouvé quelqu’un qui ne lésinait pas sur ses mots. Certes, prendre une bonne douche bien froide était aussi un remède contre la gueule de bois aussi subtile pouvait-elle être, mais bon. Cela n’était pas vraiment au programme du jour et puis même, à mesure d’échanger avec lui, la brunette pouvait constater qu’il n’était pas si imprégné  d’alcool que cela. Il paraissait sûr de lui mais ça ne devait pas être une conséquence directe avec sa consommation passée. L’anglaise se doutait qu’en temps normal, ce jeune homme ne devait pas avoir sa langue dans sa poche. Croisant ses bras tout en restant contre cette fenêtre, elle le regardait s’installer. C’est qu’il prenait ses aises pour une personne qui ne souhaitait pas être ici !

« Comment est ce que vous vous appelez ? Moi c’est Lucas LaDouceur. Comme ça, vous pourrez mettre dans vos dossiers que vous avez soignés un alcoolique, ça fait bien dans le CV. »

La brunette pouvait alors mettre un nom sur ce jeune homme. L’entendre parler de « dossiers » la ramena un très bref instant à sa journée de travail dans cette infirmerie où chaque passage d’étudiant devait être consciencieusement noté.. Bien entendu, histoire de ne pas le mettre dans une sale situation, elle pouvait parfaitement contournée certains détails. Après tout, elle n’était pas là pour attirer des ennuis aux étudiants..

- Oui, juste un verre d’eau. Ca fait son petit effet, soyez en certain. Ravie de pouvoir mettre un nom sur cette victime sauvée par le Boulet en chef. Encore une occasion enfoncer cet autre étudiant. Non, Leanne ne se gênait que très rarement de dire ce qu’elle pensait. Enfin, tout dépendait du contexte et là, ce Lucas devait très certainement partagé son opinion sur la chose. Moi, c’est Leanne.. Michaels. Regardant quelques secondes à l’extérieur, elle s’attaqua finalement au « cœur du problème ». Ce n’est pas une chute dans l’escalier qui provoque un tel mal au cœur … dit-elle en reportant son regard vers lui. Libre à lui d’en parler à une parfaite inconnue qui ne porterait aucun jugement sur sa personne ou de se taire en continuant de se faire ronger intérieurement..


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MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyVen 11 Avr - 11:07


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The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. ⊹ On pourrait penser que je suis un genre d’intellos à dire de telles choses sur mes camarades étudiants. Du tout. Seulement, moi je ne le fais pas, ou très peu. Encore moins pour les beaux yeux d’une fille. Je pense que tous ceux qui sont ici grâce à une bourse (quelle qu’elle soit) auraient le même discours que moi. Et puis pourquoi sécher les cours à l’université ? On n’a jamais forcé quiconque à y aller, à des exceptions près dans certaines familles. Mais dans la majorité des cas, on a choisi d’y aller, et d’étudier ce qui nous plait. Ce qui devrait déjà pas mal nous motiver pour se rendre en cours : étudier pour faire quelque chose qui nous plait plus tard. Enfin tout cela n’est que mon propre opinion, il ne vaut rien. Même si je suis bon en psychologie, j’excelle même. Bien qu’en ce moment tout ne va pas au mieux pour moi. Je l’avais donc prévenue oui. Elle m’avait semblé gentille, et trop jeune peut-être pour réellement faire face à des étudiants de son âge. Quelle idée a eu l’administration de la prendre elle ? « Parce que vous venez d’autres parts ? D’où ? » Oui je suis curieux, mais la curiosité n’est pas un défaut tant qu’elle ne s’immisce pas trop dans la vie privée des autres. Je ne pense pas que cela soit trop privé de me dire où elle avait été avant de venir ici. Ca ne doit pas être un secret d’état. Quoique… sait-on jamais. En tout les cas, si elle me montrait qu’elle ne souhaitait pas me le dire, je n’insisterais pas. Je souris à sa remarque suivante, suivit d’une petite moue vexée. « Piqure facile… mouais mouais. Ca ne semble pas trop être le cas avec moi, qui vous en ait demandé directement une et que vous avez refusé, très poliment ceci-dit. » Je plaisantais bien sur. Ca m’allait très bien qu’elle ne m’offre pas cette piqûre, peu importe l’endroit. Les piqures je fais tout pour en avoir le moins possible. Je n’aime pas ça, point. Charmant sauveur. C’est qu’elle est vraiment drôle cette infirmière. Je la regardais, et répondis tout de suite. « Pourquoi ? J’allais très bien. Vous n’allez pas me soigner par magie, j’aurais très bien pu le faire moi-même. » Surtout si c’est pour enfin de compte prendre un simple petit verre d’eau. Dans ce cas là, je serais allé aux toilettes, ou encore à la cafétéria pour en avoir un. Pas besoin de montrer tout mon mal-être à la nouvelle infirmière. Je suis pathétique, et j’en aurais presque honte si je n’étais pas dans l’état que je suis. Tellement pathétique que je lui avais presque fait tout un cours sur le cœur, son rôle et fonctions. Je ne savais même pas d’où me venait tout ce savoir. Mais il faut croire que j’en sais beaucoup plus que ce que je pense sur le cœur, mais aussi la santé en général. Il me suffit juste de boire un peu pour extérioriser tout ce savoir. Intéressant. « Malheureusement je ne pense pas qu’écrire sur le Cœur m’aiderait pour mes études en psychologie. » Moi ça serait beaucoup plus le cerveau, et les sentiments. Enfin bref, une science pas du tout concrète. On n’en sait plus qu’avec l’expérience, et l’observation. Oui, il faut observer les autres, et en décortiquer tout. Assez complexes tout cela, mais tellement intéressant. On pourrait passer des heures à débattre sur une seule action d’une personne, tellement il y a des choses sur lesquelles on peut parler. C’est ce que j’aime. Me casser la tête, et aller toujours au plus loin. Devoir avant tout, en savoir plus sur la personne, pour enfin en conclure les raisons de cette action. Etre psychologue, ou plutôt profiler, c’est vraiment ce que je souhaite faire. J’en suis certain. « Je ne connais pas l’infirmière. Bon, j’y suis peut-être allé la voir une fois, et encore. Je ne fais pas partie de ces étudiants qui demandent un certificat médical pour sécher. De un parce que j’évite de sécher, et de deux si je le veux : j’assume, et je ne me cache pas derrière la santé. C’est bien trop important pour jouer avec. » Il faut vraiment croire que je suis intelligent lorsque je dessaoule. Encore une fois j’aurais pu lui faire toute une dissertation sur mon raisonnement. Mais en la regardant, je m’en étais arrêté là. Je ne voulais pas l’importuner. De plus, il fallait apparemment que je prenne ce verre d’eau qui me soignerait. Ferait-elle du vaudou ? Un peu con, je regardais son verre, je sentis même l’eau. Pensant alors qu’il pouvait s’agir d’une potion quelconque. Mais n’importe quoi Lucas. « Certes…Mais un mal de cœur peut provoquer une chute dans les escaliers. Je ne le savais pas non plus mais il faut croire que ça arrive. Alors faites attention si un jour vous avez une peine de cœur : ne prenez pas d’escaliers. » J’avais enfin bu son verre d’eau, et je ne voyais aucune amélioration. Peut-être bien qu’il faut attendre. Comme toujours. Tout s’améliore avec le temps. A croire que le meilleure remède est enfin de compte le temps, et rien d’autre.




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MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyMar 15 Avr - 9:55


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Sans même réellement le savoir, Leanne partageait un point de vue avec ce jeune homme. Les études étaient quelque chose d’important pour elle, une sorte de « banalité » que bon nombre d’étudiants bâclaient ne se rendant certainement pas compte de la chance qu’ils pouvaient avoir.. Malgré la perte de ses parents alors que la brunette était toute jeune, elle n’avait jamais manqué de rien. Elle s’était ainsi donnée comme mission de réussir quelque chose dans sa vie et cela passait par une réussite scolaire  et, plus tard, professionnelle. Et ça, elle y était arrivée. Peu de temps après avoir son diplôme en poche, la voilà déjà avec un poste. Même si elle n’était pas prête de regagner les bancs d’une fac, bien heureuse dans son travail, elle ne pouvait s’empêcher de regarder en arrière et de se souvenir de bons moments entre amis qu’elle avait vécu à cette époque là. Nostalgique la demoiselle ? Certainement. Et pourtant, ce n’était pas comme si elle était dans le « circuit » depuis de nombreuses et incalculables années. Tout au contraire. Bref, tout cela pour dire que celui qui oserait se confronter à elle sans bonne raison pour avoir le précieux sésame avait de fortes chances de repartir bredouille. Ce rôle là, elle le laissait volontiers aux infirmiers « résidents » des lieux, à eux de prendre leurs responsabilités face à des cas pareils s’ils leurs venaient à l’idée d’acceder à leur requête. Surtout que cette mission « certifs bidons » n’allait pas figurer sur les détails de sa paie. Raison de plus pour s’y tenir.

« Parce que vous venez d’autres parts ? D’où ? »

Tiens, l’information qu’elle avait subtilement glissé dans la conversation grâce à un simple mot « international » ne semblait pas être tombée dans l’oreille d’un sourd. Cette simple question étira le sourire de la demoiselle qui restait bien à sa place contre cette fenêtre, les mains toujours croisées devant elle. D’où venait-elle.. Ah, s’il savait tout. Leanne n’étant pas du genre à garder toute l’attention focalisée sur elle décida d’y répondre de la manière la plus simple qu’il soit en omettant ses origines suédoises.

- De Londres. Jettant un coup d’œil dehors par cette fenêtre, elle ajouta. Oui, j’en ai fais du chemin pour venir vous soigner ici, à Berkeley.

Sans doute sous-entendait-elle qu’elle n’était pas vraiment venue dans l’idée de s’occuper de simple certificat médical pour sécheur invétéré. Non, elle aspirait à mieux, quand même. Cette petite « pause » dans son travail à l’hopital en venant travailler sur ce campus ne lui ferait pas de mal, tout de même. Leanne ne comprenait toujours pas pourquoi cela avait été elle qui avait été missionnée pour ce remplacement. Sans doute ne le saura-t-elle jamais. Même si cela ne lui ressemblait absolument pas, elle pourrait ainsi marquer des points face à cette autre infirmière qu’elle ne supportait pas et qui, elle, rêvait d’attérir dans cette bâtisse. Manque de chance, c’était pour la nouvelle ! La brunette avait déjà hâte de l’entendre râler. Toujours était-il que Londres et tous ses amis restés sur place lui manquaient énormément … Ce n’est jamais facile de quitter son petit confort pour une aventure à l’autre bout. Mais de ce qu’elle pouvait vivre jusqu’à présent, la brunette ne regrettait en rien ce choix de vie.

Dehors, le beau temps perçait à travers les quelques nuages. Il faisait beau, un temps idéal pour une petite promenade avec son petit chiot à travers le parc près de chez elle ! Reportant son regard vers ce fameux Lucas, son léger sourire ne quittait pas son visage. Pour quelqu’un qui avait été amené de force en ces lieux, il semblait s’y plaire et pas décidé à partir de si vite ! Une bonne chose. Pas qu’il parte d’ici et aille se casser une jambe en sortant de l’infirmerie sous cet état. là, ce serait direct pour Leanne.. Et valait mieux éviter d’attirer l’attention des autres personnes dans cette bâtisse, non ?

« Piqure facile… mouais mouais. Ca ne semble pas trop être le cas avec moi, qui vous en ait demandé directement une et que vous avez refusé, très poliment ceci-dit. » ajouta-t-il avec cette petite moue qui ne semblait pas vraiment crédible à la vue de son sourire qu’il aborait la seconde d’avant.

Décroisant ses bras pour les poser de part et d’autre du rebord de cette même fenêtre, la petite infirmière ne pouvait qu’apprécier l’humour qu’avait ce jeune homme. Etait-il toujours aussi taquin ou était-ce simplement les suites de ce traitement alcoolisé qu’il s’était administré toute la nuit passée ? Même si elle était curieuse de le savoir, Leanne se contentait une nouvelle fois du silence. Un petit sourire en coin se marqua sur son visage en sentant son téléphone sensiblement vibrer sachant pertinement qui cela pouvait être.. Mais, elle allait devoir attendre un peu avant de pouvoir le sortir. Gardant ses mains tranquillement sur ce rebord, Leanne pencha un peu la tête en regardant cette personne affalée dans cette pièce. En espérant que cette trêve qu’elle lui imposait allait servir à quelque chose … C’était à en douter si cette peine de cœur était aussi forte qu’elle était supposée. Mais qu’importe, rester tranquil n’allait pas le tuer, bien au contraire.

- C’est différent. Vous avez été direct.. L’effet de surprise de cette aiguille qui s’enfonce dans votre peau n’aurait pas été exactement le même. Marquant une petite pause, elle ajouta finalement, son sourire toujours présent. Ne soyez pas déçu.

Bon, il est vrai que ce petit verre d’eau qu’elle avait suggéré avait plus le mérite de faire passer le temps plus qu’autre chose. Non, Leanne ne possédait pas de dons particuliers et elle ne s’amusait pas à ensorceler le moindre breuvage qu’elle proposait. Disons juste que son but était de le garder dans cette salle jusqu’à ce que les effets de sa nuit en compagnie de bouteilles soit mise aux oubliettes. Elle semblait bien se débrouiller pour le moment.

Le laissant parler tranquillement, Leanne apprenait alors qu’il faisait des études en psychologie. Un domaine intéressant et aussi vaste qu’il existait d’individu sur cette planète.. Même si elle n’était pas calée sur le sujet, la brunette était consciente de la compléxité qui pouvait être rencontrée dans ce milieu là. En comparaison, un patient de l’hopital pouvait très bien lui dire « j’ai mal ici » alors qu’un autre pouvait caché une double personnalité qu’il ne se connaissait même pas. Les connaissances du jeune homme sur le cœur n’allaient peut-être pas l’aider directement dans ses études mais, un changement brusque à ce niveau se traduisait forcément par des signes physiques qu’il serait libre d’interpréter. Une sorte de croisement, sans doute.. Leanne l’écoutait, apprenant dans la foulée qu’il n’était pas du genre à se dorer la pilule au soleil plutôt que de subir un cours magistral en amphi. Bon point.

- Vous avez parfaitement raison. Tant que la santé va, il faut en profiter … C’est bien pour cette raison que vos amis qui tenteraient de venir à la pêche aux certificats se trompent de jour..

Autant poser les cartes sur la table de suite, non ? Si cet avertissement pouvait faire son petit chemin et raisonner quelques personnes, tant mieux.

« Certes…Mais un mal de cœur peut provoquer une chute dans les escaliers. Je ne le savais pas non plus mais il faut croire que ça arrive. Alors faites attention si un jour vous avez une peine de cœur : ne prenez pas d’escaliers. »

Etrangement, ces mots là arrivaient à toucher la demoiselle d’une certaine façon. Disons qu’elle se doutait très bien des effets pervers que pouvaient amenés un coup de sabre dans le cœur. Recroisant ses bras devant elle, Leanne prenait bien appuis contre ce rebord. Que pouvait-elle donc bien répondre à ça ? Acquiesant d’un petit signe de tête, elle répondit alors, simplement..

- Pas qu’une chute dans les escaliers.. A vous de faire bien attention.

Pouvait-elle se permettre de lui demander enfin ce qui le tourmentait de la sorte ? Leanne s’y risqua. A lui d’y répondre ou de garder le silence ..

- C’est déplacé si je vous demande ce qui s’est vraiment passé ?

Leanne et sa curiosité. Ah.. Bon, après tout, elle ne le connaissait pas, ni même cette autre personne mêlée à cette histoire. Quand bien même, la demoiselle savait très bien garder certaines choses pour elle et puis, peut-être que d’en parler pourrait l’éloigner des bouteilles du jour ?

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MessageSujet: Re: LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. LUCANNE  ▬  The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. EmptyVen 18 Avr - 10:55


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The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get. ⊹ Plutôt heureux de pouvoir lui poser une telle question, je n’hésitais pas une seule seconde. Ainsi, la conversation ne tournerait pas qu’autour de moi, qui suis le patient. Je n’aime pas forcément parler de moi, encore moins à des inconnus ; et ce n’est pas pour rien que je voulais devenir psychologue. Car au contraire, j’aime écouter les autres, même si je ne les connais pas. Même si mon rêve ultime reste tout de même de devenir profiler, au FBI ou autres grandes organisations du gouvernement. J’avais un peu merdé dans mon stage au FBI. Foutu alcool. Et voilà que je devenais gardien au zoo le soir. Là, au moins, je peux boire autant que je veux, vu que je suis seul. Et du moment qu’aucun animal ne se fasse enlever, comme nous même les Etudiants nous avons pu le faire durant les Olympiades. Pour le moment tout se passe bien. L’alcool et les animaux sont mes nouveaux amis. Il m’arrive d’entrer dans leurs cages, et leur parler tout en les prenant sur moi. Enfin, je choisi quand même bien les animaux. Je ne vais pas voir les lions, ou éléphants. Je ne suis pas aussi fou que cela. Quoique l’alcool pourrait me faire faire un truc stupide un de ces jours. « Oh, j’aurais du reconnaitre votre accent anglais… Mais je suis nul avec les accents, n’étant même pas moi-même américain. Nous sommes tous les deux européens. » C’est vrai qu’elle en avait fait du chemin, mais moi aussi pour mes études. « Ca fait longtemps que vous êtes arrivées ? Vous vous sentez bien ici ? » Si je posais toutes ces questions c’était parce que je me souvenais de mon arrivée ici. Après quelques mois j’avais ressenti un petit mal du pays. J’avais presque hésité à revenir en France, mais j’avais été bien épaulé par mes confrères Iotas à l’époque. Ces amis qui m’avaient montré pourquoi j’étais venu ici, et pourquoi je n’étais pas resté en France. Je ne les remercierais jamais assez. Ma famille me manque beaucoup, surtout ma mère. Mais je suis très bien ici depuis. Je vis la vie que je veux. J’entendis son téléphone vibrer, et en tant que bonne professionnelle qu’elle est, elle ne répondit pas. « Vous pouvez répondre si vous voulez. Je vais me coucher un peu, et admirer le plafond. » Enfin de compte, on était plutôt bien ici. Avec cette Leanne, adorable comme tout. Bien, du moment que personne d’autres n’est dans la pièce avec vous autre que l’infirmière. Bien tant qu’il n’y a pas une file d’attente à l’extérieur pour rater les cours. Croisant les bras je les mis derrière ma tête, et j’observais le plafond. Mais la belle anglaise ne semblait pas vouloir utiliser son portable durant ses heures de travail. Bien bien. « Je ne suis pas déçu…vu que j’ai en horreur les aiguilles en fait. » J’aimerais faire don de mon sang de temps à autres, parce que ça peut sauver des vies. Mais je n’en ai pas le courage. J’ai peur de m’évanouir devant toutes ces personnes et de me prendre la honte de ma vie. Je compte donc sur les autres pour donner leur sang. « Ils ont du déjà apprendre la nouvelle, parce qu’à part moi, il n’y a personne ici. » A savoir maintenant s’ils sont en cours, ou s’ils ont prit le risque de sécher les cours sans avoir d’excuses. Moi-même je manquais des cours là. Mademoiselle l’infirmière devra me faire un petit mot d’excuses. Un mot d’excuse qui dirait quoi ? Que je suis tombé dans les escaliers, que j’ai pris un verre d’eau et que nous avons un peu discuté par la suite ? Est-ce que les professeurs marcheraient ? Pourquoi pas ? Après tout, c’est bien ce qui est arrivé ! Elle me demanda enfin ce qui m’était arrivé, concernant ma peine de cœur. Je laissais sortir un gros soupir. Hésitant à en parler. Oh, et puis pourquoi pas après tout. Ce n’est pas elle qui allait le raconter à toute l’université. Comme quoi Aleyna m’a laissé ici comme une pauvre merde. « Ma copine est partie d’ici, avec notre fille. Elle m’a laissée seul. Enfin est-ce que je devrais dire mon ex-copine maintenant ? » C’est ce qui est le plus approprié non ? Et pourtant je n’y arrive pas. « Oh et puis certes, ce n’était pas vraiment ma fille, mais je la considérais telle qu’elle. On formait une belle petite famille, et puis elle stoppe tout. Juste pour quoi ? Un boulot ! » Ok ! Ce n’est pas rien un boulot. Mais elle ne m’en avait pas parlé avant. Elle avait prit sa décision toute seule, et me l’avait annoncé qu’après. Je crois que c’est surtout cela que je n’ai pas accepté.




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