Dix minutes déjà que Maisy se faisait attendre, à croire que me faire poireauter de la sorte la comblait de bonheur. Un sourire étira mes lèvres, à dire vrai, nous adorions toutes les deux cela. La Bêta était – dès le début – ma bouffée d’oxygène dans ce pays. A la seconde où nos chemins s’étaient croisés dans cette cellule, on ne s’était pas quitté. Toujours partantes pour faire les folles et faire tourner des têtes, aucun mot n’était nécessaire entre nous, on se comprenait d’un simple regard. Une alchimie comme on en voyait rarement et comme je n’avais pas l’habitude d’avoir, avec qui que ce soit. Mes yeux s’illuminèrent lorsque je vis sa silhouette se profiler à l’horizon. Toujours aussi parfaite, ma brune. Feignant l’agacement, je gardais tout de même mon regard amusé tandis que je la réprimandais gentiment. « J’ai failli attendre ma belle ! » Pour seule réponse, elle me fit l’une de ses grimaces dont seule Maisy avait le secret. J’éclatais de rire comme à chaque fois que je me retrouvais en sa compagnie et c’est encore plus joyeuses que nous partîmes à l’aventure. Certes, on aurait dit que je parlais d’Indianna Jones mais, c’était bien le cas. Dès qu’on se retrouvait dans la même pièce avec ma camarade Bêta, nous avions tendance à nous retrouver dans les situations les plus improbables. Pour notre plus grand bonheur. Ce n’est que plusieurs heures plus tard que nous nous séparâmes, chacune vacant à ses occupations. La journée avait été plus que plaisante et le sourire qui avait élu domicile sur mon visage ne semblait plus vouloir me quitter. Chose rare pour ceux qui me connaissaient. Je n’étais pas du genre à sourire à tout bout de champs, encore moins avec des personnes que je ne connaissais pas. Je préférais de loin ne pas m’entourer de personnes qui n’auraient aucun mal à me poignarder dans le dos dès que l’occasion s’en présenterait. N’étant pas idiote pour un sou, je savais parfaitement que l’amitié et la confiance se gagnaient et ceux qui osaient dire le contraire ignoraient tout de la vie. Retournant chez moi, je décidais de me changer avant de retourner à Berkeley. Dernière ligne droite avant les vacances d’été que j’attendais avec impatience. Je n’avais encore rien prévu mais, ce n’était pas un problème pour moi. Mon père ne me refusait rien et cette fois-ci ne ferait pas exception. J’étais belle et bien la fille de mon père et ça ne me posait aucun problème qu’on puisse me prendre pour une fille à papa. Je le vivais bien. A dire vrai, qui pourrait refuser une vie où ses parents se pliaient en quatre pour que leur enfant soit heureux. Personne. Sans me départir de ma bonne humeur, je devais rejoindre l’une des salles de cours. Pénétrant dans l’ascenseur, mes prunelles se posèrent sur une silhouette qui me semblait familière bien que j’aurais tout donné pour ne pas me retrouver enfermé dans cet espace exigu avec cette personne. Malheureusement, je ne pouvais faire marche arrière, cela m’aurait surement apporté plus de problèmes qu’autre chose et en cet instant, c’était une chose dont je pouvais très bien me passer. Remarquant que toute son attention se portait sur l’écran de son téléphone, j’optais pour de la provocation. Comme on dit, la meilleure défense est l’attaque. Ce n’était peut-être pas vrai mais, le fait est qu’elle était l’unique solution que j’avais trouvée. Pour l’instant, du moins. « Toujours vivant à ce que je vois ! » Lançais-je d’un air innocent. Je ne doutais pas que l’autre occupant de l’ascenseur ait compris le sous-entendu et présentement, j’étais en position de force. Mais, jusqu’à quand ?!

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Tessa S. Yasikov-Bowman & sloan-wade blackburn

Obligé d'aller en cours, Sloan ne pouvait pas se permettre d'être absent, pas encore. Voilà déjà plusieurs jours qu'il séchait les cours pour se shooter ou alors pour faire son épave dans sa chambre. Autant son combat contre la drogue avait été plutôt concluant jusqu'ici, autant il dérapait littéralement ces derniers temps. Les causes étaient multiples, diverses et variés. Il s'en rendait bien compte mais peut-être qu'inconsciemment, il s'octroyait une petite pause dans son combat acharné, il se laissait le temps de se refaire et de repartir d'un nouveau pied. Le jeune homme se livré un combat qui était perdu d'avance. Lutter contre sa bipolarité et son addiction à la drogue, deux choses tellement opposés et si complémentaires à la fois. Il réussissait à diminuer sa schizophrénie avec une dose quotidienne de drogue dans son organisme mais au contraire, il n'arrivait pas à guérir sa dépendance avec sa bipolarité. L'un entraîne l'autre et le seconde favorise le premier, c'est un cercle vicieux dans lequel il s'est embarqué sans moyen d'y échapper. Plus il fume, plus il se sent bien et libre de toute instabilité mais paradoxalement, plus il fume et plus son corps en redemande. Il n'y pas de solution, il n'y arrivera pas tout seul. Son addiction est alimentée par une schizophrénie sans limite, une recherche d'identité qui ne le mène nul part. Sloan tirait sur sa clope comme un besoin, un geste de survie. Aujourd'hui semblait être un bon jour pour tout recommencer, il n'avait pas fumé depuis hier soir et pourtant déjà ses mains tremblaient. Pas étonnant, il s'était mis en tête qu'il n'allait pas fumer avant une semaine, son corps ressentait le manque encore plus vite. Inconsciemment, il s'était déjà privé de tout ce qui lui faisait du bien, tout arrêter du jour au lendemain n'a jamais été la solution la plus adaptée à son problème. Cela étant, il inspirait profondément pour remplir ses poumons de tabac. Dieu seul sait à quel point ces poumons pouvaient être encrassés. Il se rapprochait petit à petit du cancer des poumons et malheureusement, il en avait conscience. Une fois sa clope terminée, il jeta le mégot par terre et pénétra dans le bâtiment principal pour rejoindre l'une de ces salles de cours. Fallait bien qu'il se bouge un peu. Etant clairement incapable de monter les escaliers, Sloan se décida à prendre l'ascenseur, c'était sans compté sur la sulfureuse blonde qui allait monter quelques secondes après lui. Au début, le jeune homme ne remarqua même pas sa présence, il se contenta d'envoyer un message qu'il peinait à écrire tant ses mains tremblaient. Lorsqu'il entendit ces quelques mots, son sang se glaça. Cette voix il la connaissait malheureusement. Le Gamma leva la tête et la tourna en direction de la blonde. Tessa, bien évidemment, qui d'autre pour l'attaquer ainsi. Sloan verrouilla son portable et le laissa glisser dans la poche arrière de son jean. Il avança de quelques pas en direction de la porte et appuya délicatement sur le bouton arrêt d'urgence, il pressa d'autres boutons pour être sur que personne vienne les déranger. L'ascenseur se stoppa net, il avait manipulé cet engin avec une aisance déconcertante. Sloan était anormalement calme pour le moment, il faut se méfier des apparences hein. L'ascenseur s'arrêta entre deux étages et vu l'heure, personne ne remarquera cette panne avant une bonne trentaine de minutes. Cela lui laissait largement le temps d'agir. Sans un bruit, il se retourna et plongea son regard dans celui de la belle blonde. Il avança de quelques pas pour se retrouver juste en fasse de Tessa. Il s'approcha d'elle, un peu trop peur près d'elle. Machinalement, Sloan laissa une certaine distance de sécurité. Il n'aimait pas les contacts physiques improvisés, cela le rendait complètement fou. Le jeune homme ne lâchait pas son regard du sien, il savait pertinemment qu'il lui faisait peur. Leurs deux corps n'étaient qu'à quelques centimètres, il l'avait rien que pour elle, à sa merci. Enfin il allait pouvoir avoir l’explication qu'il a toujours voulu savoir. Il leva son bras doucement pour poser sa main sur le mur, juste à côté de la figure de Tessa, il prit appuie en l'emprisonnant entre lui et le mur. Il jubilait intérieurement mais laissait paraître un visage fermé et dur. Sloan était malsain, dérangé et plus que jamais il paraissait sombre. Ses réactions étaient si imprévisibles et si violentes, de quoi faire flipper n'importe qui. Le beau brun s'humidifia les lèvres et déshabilla la belle Tessa du regard, de la tête aux pieds. Il se voulait déstabilisant, provoquant et menaçant. Passer pour un pervers pour l'intimidé ne lui faisait pas peur, exactement comme le fait de frapper une fille. Il avait déjà levé la main sur quelques filles, chose dont il n'est pas particulièrement fier mais qui était dû à sa bipolarité. Bref, il plongea de nouveau son regard dans le sien, haussant un sourcil à l'occasion. Oh non il n'allait pas la violer. Sloan était déjà schizophrène et drogué, il manquerait plus qu'il soit un violeur. Non, non, aucun risque, il était plutôt satisfait sur ce côté là. Mais ça, Tessa ne le sait pas et il pourrait tirer la situation à son avantage. Il prit donc une voix rogue et extrêmement menaçante.  « Ecoute moi bien ma jolie, je vais te le demander qu'une seule fois. » Il baissa les yeux pour les poser sur sa jolie petite bouche. Il se mordilla la lèvre inférieur. Dommage qu'elle soit une vraie garce, elle aurait pu lui plaire. « Qu'est ce que tu sais sur moi et où as-tu appris tout ça ? » Il parlait calmement même si à l'intérieur de lui, il bouillait littéralement. Quelque chose le retenait, il avait tellement envie de lui démolir son sourire de son si doux visage. Tessa en savait trop sur lui mais techniquement, il avait l'avantage sur elle, la force et le mentale. Sloan était complètement cinglé et pouvait faire de la vie de la belle blonde, un véritable enfer. Il n'hésitera pas à lever la main sur elle, d'ailleurs elle n'avait pas intérêt à jouer trop longtemps avec lui. Pour l'instant il arrivait à se contrôler mais ce n'était qu'une question de temps avant qu'il dérape et qu'il ne devienne cet individu violent qui n'a plus aucune limites.

Le provoquer alors que nous étions seules dans ce petit espace n’était surement pas la meilleure idée que j’avais eu dans toute ma vie mais, je devais avouer que je détestais ne pas avoir le contrôle, le dessus et cette situation avec le Gamma était le parfait exemple de mon non contrôle de la situation. C’était toujours noble d’essayer, non ?! Une petite voix dans mon esprit me sommait le silence, me rappelant que je n’avais certainement pas l’avantage. Enfin, pas du tout. Seulement, je la faisais taire, je n’avais guère besoin que ma conscience me remette les idées en place. Je connaissais le secret des Blackburn, père et fils, et à en croire par ce qui en était, je risquais très certainement de finir sur leur liste. Chose que je ne comptais pas accepter. Je sentis plus que vis les muscles du brun se tendre et ce n’était pas pour être pessimiste, en cet instant, mais, je pouvais dire sans la moindre hésitation que Sloan aurait très bien pu me briser en deux sans même avoir à fournir le moindre effort. Il s’approcha de moi après avoir bloqué l’ascenseur. Très intelligent Tessa, donne-lui des idées sur comment te tuer et faire disparaitre le corps pendant que tu y es. Ok ! Je l’admettais volontiers, je n’ai pas été brillante sur ce coup là. Note à moi-même : ne plus jamais provoquer un supposé psychopathe loin de toute once de vie. Fidèle à moi-même, je gardais mon calme, mon sang froid même si nous savions tous deux que sa présence m’effrayait plus que de raison. Alors, pourquoi avais-je accepté de jouer à ce jeu si dangereux ? Ici, à Berkeley, j’étais la fille d’une riche famille, la fille d’une avocate reconnue et celle d’un réalisateur respecté et idolâtré dans son milieu. Mais, à Saint-Pétersbourg, tout était différent. Il fallait se battre pour survivre et lorsqu’on était témoin de certains actes, le mieux à faire restait encore de se battre corps et âme pour rester en vie. Malheureusement, quasi-personne ne connaissait cette partie de ma vie que je tentais – par tous les moyens – de cacher aux yeux de tous. J’eus le souffle coupé tandis que mon espace vital semblait être envahi. Bloquée entre le corps de Sloan et l’une des parois de l’ascenseur, je ne pouvais m’esquisser ou fuir bien que l’idée ne m’était pas désagréable. Je continuais d’afficher un visage serein, pas la peine de lui donner la satisfaction de me voir dans un état de faiblesse. Plutôt mourir. Ce qui n’allait surement pas tarder à arriver. Ses lèvres finirent par se desceller et ce qui suivit n’avait rien d’amical, bien au contraire. Soit. J’étais à l’origine de ce jeu malsain, autant le jouer comme il se devait. Un pas en avant, je levais l’un de mes bras avant de laisser ma main se poser sur le torse de mon vis-à-vis. Ma main se fit le plus douce tandis que perdurait, sur mes lèvres, mon plus beau sourire. « Je sais certaines choses que tu n’aimerais pas que ça se sache…Sur ton père et toi…. » Fallait dire ce qui était, j’avançais à l’aveuglette mais, c’était mieux que n’avoir aucun plan d’attaque. « Garde ton air suffisant et ton arrogance pour les autres, nous jouons dans la même cours… A des niveaux différents, certes mais, ça n’en reste pas la même chose…. » Reprenant ma place initiale, je prenais appui sur la paroi derrière moi alors que mon regard dévisagé Sloan sans la moindre gêne. Il était un bel homme, nul doute là-dessus mais, ce n’était ni l’endroit, ni le moment d’agrandir mon tableau de chasse concernant la gente masculine. « Vu que tu as décidé de nous enfermer ici pendant un certain laps de temps, je propose qu’on fasse plus ample connaissance. Qu’en dis-tu ?! » Ma voix calme et sereine ne laissait nul place au doute quand au combat intérieur qui était le mien. Je devais garder l’avantage et jusqu’à présent, mon attitude ne trahissait aucuns de mes réels sentiments. Sans doute, devait-il être dans le même état d’esprit. Du moins, je l’espérais. A ce jeu là, le gagnant serait celui qui gardait la tête froide et qui saurait à quel moment propice jouer ses cartes. « Qu’est-ce qui t’amène à Berkeley au juste ? »

Spoiler:

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Tessa S. Yasikov-Bowman & sloan-wade blackburn

Bloqué dans cet ascenseur, une situation peu banale mais qui avait le don de faire avancer les choses. Maintenant et pas après, Sloan voulait des réponses à ses questions. Il voulait savoir ce que Tessa savait exactement sur lui mais surtout, comment avait-elle appris de telles informations à son sujet. La mafia Italienne était quelque chose de clos et aucune fuite n'était permise, ils opéraient dans le plus grand secret. L'effet de surprise était leur mode opératoire. Peut-être que la sulfureuse blonde faisait partie également du cercle très fermé de la mafia ? Non, peu de chance, elle n'avait rien d'une italienne. Déjà, elle était blonde, un point non négligeable. Autant être clair, seul les vrais italiens peuvent faire partis de la mafia, pas d'intrus dans cette organisation, c'est la base. Donc déjà cette hypothèse pouvait être écarté. Quel genre de fille peut bien s'intéresser aux histoires d'un pauvre Gamma drogué ? Le genre de fille qui a également des choses à cacher, Sloan en était certain. Derrière sa chevelure blonde, se cachait une nana pas franche qui était dans la même galère que lui. Ce n'était pas possible autrement. Faire parti de ce monde-là n'est pas donné à tout le monde et il y avait forcé une raison pour laquelle Tessa s'impliquait autant dans les histoires du jeune homme. Une raison que le Gamma était bien décidé à démasquer, peu importe le moyen, il allait la coincer et remettre les compteurs à égalité. Oui parce qu'elle croit avoir l'avantage sur lui alors qu'au final, ils étaient au même niveau. Sloan pouvait se défendre avec sa personnalité hors du commun ... pardon, ses deux personnalités hors du commun. Oui parce qu'il y a le Sloan instable et le Sloan malsain et dangereux. Deux personnes totalement différentes qui habitent le même corps, pour le bien mais surtout pour le pire. Rapidement, Tessa avoua qu'elle savait des choses sur lui-même mais aussi sur son père. En gros, elle savait tout quoi, pas la peine de chercher midi à quatorze heures. Le jeune homme sentit son sang se glacer mais ne laissa rien paraître. C'était la première personne à être au courant de ça, chose qu'il s'était bien gardé de dire et de révélé. Son corps non loin de celui de la belle blonde, en fait ils n'étaient pas si mal que ça dans l'ascenseur. Elle lui proposa même de faire connaissance. Le gamma haussa les sourcils de surprise, faire connaissance ? Sloan approcha son visage un peu plus près de celui de la bêta. « Pourquoi faire connaissance alors que tu sais tout de moi ? » répondit-il avec énormément de réparti. Le jeune homme n'était pas là pour jouer et il comptait bien lui faire comprendre. L'ascenseur toujours en suspend, personne ne semblait avoir remarqué cette anomalie. Chose positive pour lui. Le bipolaire colla son corps contre le sien, il n'allait pas dans la douceur, pas la peine avec elle. Sloan ne la respectait pas du tout et si l'occasion se présentait, il n'hésiterait pas à lui faire comprendre à quel point il pouvait l'énerver. Le beau brun plongea son regard dans celui de sa proie. Autant les traits de son visage ne traduisaient absolument rien, autant son regard en disait long. Tessa n'était pas à l'aise et ça il le ressentait. Depuis toujours il a toujours eu énormément d'empathie pour les autres et là, cela ne pouvait pas en être autrement. Un bon point pour lui. « Jouons carte sur table, beauté. » dit-il sans la lâcher des yeux. Cette situation n'était pas si déplaisante que ça pour lui, bien au contraire même, il pouvait y trouver une quelconque excitation. Une sulfureuse blonde à sa merci dans un si petit espace, sans moyen de s'enfuir. De quoi lui donner quelques idées. « Je ne sais pas où tu appris tout ça mais ne crois pas t'en tirer si facilement. A trop jouer avec le feu, tu risques de brûler. » murmura-t-il pour donner plus d'intensité à ses paroles. Oui bah Sloan n'a jamais été quelqu'un de logique. Il jubilait de cette situation et cela se voyait. « Et puis entre nous, tu n'as pas l'air si innocente que tu en as l'air. Tu l'as si bien dit, nous jouons dans la même cours, tu as autant de choses à te reprocher que moi. » continua-t-il subtilement. Le jeune homme n'en savait rien pour l'instant mais il était prêt à parier cher sur sa culpabilité. Tessa avait également quelque chose à cacher, il en était persuadé.