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Passion can make friend - Lesly G. Colder

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MessageSujet: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyVen 8 Mar - 15:32

Ce matin-là fut particulièrement difficile. Ne serais-ce que parce que tu n’avais pas cours aujourd’hui, que tu ne travaillais pas avant le début de la soirée et que tu étais réveillé à sept heures trente. Autant dire que ta journée serait longue, si l’on considérait que tu avais étudié jusqu’aux petites heures. Alors que tu t’assoyais dans ton lit, tu pestais contre ton horloge biologique qui s’était habitué au peu d’heure de sommeil que tu lui donnais. Un soupire franchit tes lèvres. Normalement, tu serais plutôt content d’avoir quelques heures de plus à consacrer à tes études – tu n’avais pas encore fini de retranscrire tes notes de cours -, seulement, tu étais passablement épuisé. Ton frère aurait tôt fait de se moquer de toi, s’il te voyait en ce moment, assis sur ton lit, fixant le vide d’un air encore à moitié endormi. Suite à un peu de motivation mentale, tu quittas ton lit avec regret pour aller à la salle de bain. Ton colocataire dormait encore, tu allais donc faire attention de ne pas le réveiller. Au moins, une bonne douche te remettrait les idées en place et te permettrait de te réveiller un tant soit peu. Histoire de ne pas débuter la journée du mauvais pied.

Huit heures. Toujours trop tôt. Même si bon, tu le savais très bien, la bibliothèque était déjà ouverte. Tu pourras certes y aller avec ton sac de cours et y passer la journée comme tu en avais l’habitude. Seulement, ton frère t’aurait arraché la tête s’il savait que tu étais parti t’assommer dans tes bouquins sans avoir pris un déjeuner conséquent. Vous êtes réellement différents, en tout point. Si toi tu portes une grande attention à tes études, au niveau alimentation, c’est la catastrophe. Tu t’alimentes mal, enchaînes les fast-foods et ce, si tu daignes de manger. Tu dois avoir qu’un ou deux repas dans ta journée, sans plus. Tu manques de temps et oublies très régulièrement de manger. Et dire que, dans quelques années, c’est toi qui vas faire la morale aux autres concernant l’importance de bien manger. La vie pouvait être ironique par moment. Enfilant un sous-vêtement puis un jeans, tu saisis un t-shirt blanc et une chemise verte pâle dans ton armoire. Une paire de basket aux pieds, tu attrapas ton éternel sac de cours qui te suivait partout depuis trois bonnes années avant de quitter ta chambre et du même coup, la maison des Alphas, ta confrérie.

Un petit arrête à l’Albatross s’imposait. Quelques groupes de personnes s’entassaient sur les tables. Certains parlaient forts – trop fort de ton point de vue -, ce qui avait tendance à te donner des maux de têtes. C’était pour cela que tu affectionnais ta chambre ou encore la bibliothèque. Il n’y avait pas de ces cas qui pensent que la vie est un éternel terrain de jeu où il faut être le plus fort et faire les meilleurs scores. Tu t’achetas un croissant et un café noir bien corsé – rien de mieux pour te sortir de ton sommeil -, tu quittas le café universitaire avant que les autres présents te donnent un mal de tête. Il faut dire que, si tu étais une personne particulièrement agréable, qui préfère éviter les ennuis et qui aimes bien venir en aide lorsqu’il le peu, tu es quelqu’un de très irritable et susceptible le matin. Te réveiller aussi tôt, après trois heures de sommeil alors que tu aurais pu en dormir plus, te rendait légèrement morose et un peu plus grincheux. Tu bus une gorgée de ton café avant de passer les portes de la bibliothèque. Lieu que tu côtoyais souvent depuis ton arrivé à Berkeley. Il faut dire que tu en avais rarement vue des aussi grandes et aussi imposantes. Et même s’il y avait quelques discussions animées dans quelques coins de la bibliothèque, tu arrivais à y trouver le calme nécessaire pour tes études.

Posant ton sac sur une table un peu plus isolée, tu sortis ton croissant de son sac pour en prendre une bouchée. Oh, c’était très léger comme repas, mais tu détestais prendre un repas trop lourd le matin, même s’il était recommandé que le plus gros repas soit justement le déjeuner. En sortant tes cahiers de note, tu soupiras. Tu avais fini le dernier chapitre vers quatre heures du matin. Au fond, tu n’avais que très peu envie de t’y mettre. Tu les remis donc dans ton sac. Tu savais que tu allais peut-être le regretter, demain ou au cours de la semaine prochaine, mais tu connaissais passablement bien ton cours – ce qui n’était pas assez, évidemment – et tu avais envie de lire un bon roman, chose que tu n’avais pas fait depuis quelques temps. Tes études, ton boulot et les quelques sorties improvisées par tes amis te prenaient beaucoup de temps. Sans compter que tu essayais de dormir et de manger convenablement – ce qui était un échec total cela dit -.

Parcourant les allés, tu aperçus une demoiselle qui semblait avoir la même mission que toi : trouvé un roman qui pourrait te plaire. Il te semblait la connaître. Ou enfin, tu l’avais déjà vu à quelques reprises, sûrement lors de tes heures d’études, heures que tu passais évidemment ici. Tu observas le livre qu’elle tenait dans les mains. Un sourire apparut sur tes lèvres. Malgré ton air de rat de bibliothèque – on ne se le cachera pas, la bibliothèque était l’un de tes lieux préférés -, tu étais quelqu’un de particulièrement social qui aimait bien discuter ou rencontrer de nouvelles personnes. Et bah oui, les intellos qui passent la majorité de leur temps la tête dans un bouquin peuvent aussi avoir une vie sociale. Surprenant hein ? Regardant vite fait les romans près de toi, tu en saisis un et allas à la rencontre de la demoiselle. « Si vous voulez un bon roman dans le même genre », tu désignas celui qu’elle tenait dans les mains « je peux sûrement vous conseiller celui-ci. » Tu lui tendis celui que tu avais pris, affichant avec cela un sourire Colgate. Pourquoi ne pas aborder une inconnue et entamer une discussion sur un roman ? Ne dit-on pas que les passions font des amis ? Et tu adorais lire, cela dit. « Au fait, moi c’est Aidan. » Il ne faut pas faire son impoli non plus.
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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyVen 15 Mar - 17:29

Ses doigts glissent sur les reliures des livres qu'elle ne regarde que d'un œil distrait. Elle traverse les rayons d'un pas nonchalant, sans réel but. Il est encore tôt et la bibliothèque est pratiquement vide. Le silence qui y règne l'apaise et la rend presque joyeuse. La bibliothèque. Même à des kilomètres de sa très chère Angleterre, elle reste sans doute le lieu qu’elle préfère. Même à des kilomètres d’Oxford, l’odeur des bouquins est toujours la même. Ca a son côté réconfortant, elle qui a encore du mal à s’habituer à ce nouveau paysage. Les Etats-Unis ne lui ont jamais vraiment fait rêver. Les américains qui boivent, fument et fêtent tout et n’importe quoi lui donnent l’impression de ne pas faire partie du même monde. Elle n’est pas comme toutes ses étudiantes qui cherchent à coucher avec le bel Apollon qu’elles croisent tous les jours dans le couloir, ni comme tous ses étudiants qui veulent sécher le prochain cours pour rejoindre la fête de la plage. Elle se plait dans son existence calme et sans problèmes. Les États-Unis, c’était le rêve de Graham. Il suffisait de voir ses yeux briller et son sourire s’étirer sur ses lèvres pour le comprendre. Il pouvait en parler pendant des heures et des heures sans qu’elle puisse l’arrêter. Elle était presque jalouse de voir combien il tenait à y aller. Et lui, ne voyait pas que la débauche. Il voyait les si beaux paysages, le climat idyllique, le rêve américain de toute une vie. Lesly n’a jamais été convaincu, mais au fond, elle était prête à faire un effort pour lui. Elle l’aurait accompagné au bout du monde. L’échange, elle l’aurait fait avec lui et elle aurait sans doute vécu un début d’expérience inoubliable. Mais il n’est plus là, et ne verrait jamais ce qu’elle voit en ce moment. Sans même s’en rendre compte, elle se retrouve dans une allée concernant les livres de fictions en tout genre. Elle décide d’y faire un tour, et recommence son manège en caressant d’un geste distrait les reliures des nombreux livres qui lui font face. Elle les regarde sans vraiment les voir, lit quelques titres, en passe, et recommence. Et finalement, elle s’arrête en en remarquant un. Elle en a déjà entendu parler, après tout, c'est un classique. L’histoire parfaite pour découvrir l’Amérique dans sa période la plus folle. Graham aurait adoré, si seulement il avait lu plus souvent. Non, lui, sortait et vivait la vie comme il l’entendait. A quoi bon passer une heure sur un bouquin si l’on pouvait la passer au soleil, à rire ? Elle hésite un instant et finalement, l’attrape et commence à le feuilleter. C’est peut-être le bon moment pour le lire. Les Etats-Unis, et tous ses recoins, tous, sont répertoriés dans le petit roman qu’elle tient entre ses mains. Et ça l’aiderait peut-être à l’apprécier un peu plus. Première étape pour tourner la page. Ou pas.

« Si vous voulez un bon roman dans le même genre, je peux sûrement vous conseiller celui-ci.» Perdue dans ses pensées, elle n’a pas remarqué l’homme qui lui fait face et qui lui tend un roman. Surprise, elle n’a pu retenir un sursaut, qui la rend d’abord méfiante. Et finalement, elle se risque un regard vers le bouquin, qu’elle attrape.
On The Road. « Merci. » Le film l'a remis au gout du jour. Il faisait partie des livres qu'elle devait lire avant de partir, mais elle n'en a jamais vraiment eu le temps, ni l'envie. Le souvenir de Graham et son rêve qui la hantent toujours, comprenez. « Au fait, moi c’est Aidan. » En tout cas, Aidan ne ressemble pas à un psychopathe et c’est plutôt rassurant. Et qu’est ce que foutrait un psychopathe dans une bibliothèque universitaire, à cette heure-ci ? « Je ne pensais pas rencontrer quelqu'un à cette heure-ci à la bibliothèque. » Répond-t-elle, expliquant indirectement son sursaut qui a sans doute étonné le jeune homme. Elle feuillette un instant le bouquin qu'il lui a proposé et réalise finalement qu'elle ne s'est toujours pas présentée. « Pardon... Je suis Lesly. » Et elle hésite entre lui tendre la main, lui faire la bise, ou autre politesse qui doit sans doute différer des traditions de son Angleterre. Lesly ne parle que très peu. A ce moment-là, elle est mal à l'aise, mais tente de garder son sang froid, et tend maladroitement sa main, en se demandant s'il se rendra compte qu'elle n'est pas d'ici. Parler aux inconnus, qui apparaissent comme par magie, ce n'est pas vraiment son truc, mais elle fait un effort. « Il parait que l'Amérique n'a jamais été aussi belle dans ce livre. C'est vrai ? »
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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyLun 18 Mar - 20:50

De nature plutôt sociale, tu ne manquais pas une occasion d’aborder une demoiselle qui pouvait te sembler sympathique aux premiers abords. Seulement, tu n’étais pas amené à aller l’aborder par les mêmes intentions que pouvaient avoir ton frère ou ton cousin. Eux, ils l’auraient approché en vu de l’inviter quelque part et de finir la nuit dans un lit. Or, c’était bien loin d’être ton cas, qui était beaucoup trop respectueux envers autrui et vis-à-vis toi-même pour agir de la sorte. Ta seule intention était de partager un peu et d’avoir une discussion plaisante et, surtout, intéressante et intelligente. Parce que bon, tu n’aimais pas trop discuter avec des cancres qui parlaient de leur muscle et de la dernière fille qu’ils ont, dit si élégamment, baisé. Ce genre de chose te dépassait complètement. Saisissant un livre dans tes mains, On The Road, tu te décidas à l’aborder, lui proposant le roman que tu tenais dans tes mains.

Certains auraient dit que tu manquais de technique en ce qui concernait la drague, mais quant à toi, ce n’était pas en vu de la draguer ou quoique ce soit d’autres, simplement d’avoir un échange sympathique qui suffirait à te sortir la tête de tes bouquins qui paressaient sur la table où tu les avais abandonné. Tu avais adoré ce roman, alors, pourquoi ne pas le proposer à une demoiselle qui semblait chercher un bon livre concernant l’Amérique. Cependant, tu t’en voulus de l’avoir fait sursauté de la sorte. Disons que tu lui avais parlé sans t’annoncer, sans même apparaître dans son champs de vision qui s’était résumé au livre qu’elle avait tenu plus tôt dans ses mains. Tu te demandas vaguement si elle venait d’ici, or, tu aurais sûrement tout le temps de le découvrir. Polie. Premier point que tu remarquas chez la demoiselle. Certaines auraient sûrement pu te rembarrer ou te dire de te mêler de ce qui te regardais. Ou alors prendre le livre sans rien dire. C’était un point de plus pour celle qui t’était encore inconnue, elle était polie.

À ton tour d’être poli. Après tout, beaucoup disaient qu’il ne fallait pas se fier à la première impression, seulement, c’était souvent la plus importante et celle que beaucoup retenaient. Tu te présentas donc, sous le doux nom d’Aidan. Tu aurais aussi pu préciser ton second nom, Luca, seulement, il ne disait en rien concernant ton origine, comme ton premier prénom. Autant dire que ton nom était franchement américanisé. Ton nom de famille ? Hors de question de te présenter sous ce nom, dont tu avais plus honte qu’autre chose. Il criait haut et fort que tu venais des Morellos, une famille mafieuse bien reconnue à New-York. Reconnue mais très bien protégée et organisée. Ce dont pourquoi elle prospérait encore aujourd’hui. Et toi, malgré tes engagements de sang, tu tentais de la fuir le plus possible. Même si tu savais que, si quelque chose venait à arriver à ton grand-père ou ton père, tu y retournerais sans rien dire, même de ton plein gré, parce que la famille reste la famille, que tu le veuilles ou non.

Oh, il était bien vrai qu’il était tôt. Seulement, tu étais de ceux qui se réveillaient en même temps que le soleil commençait à se hisser dans le ciel. Tu hochas donc de la tête. Autant l’avouer, tu avais été tout aussi surpris de voir quelqu’un parcourir les étagères de livre, compte tenu qu’il était encore particulièrement tôt. Seulement, même s’il était encore tôt, le café étudiant pullulait déjà de quelques groupes étudiants qui créaient la cacophonie dans le café en essayant de parler les uns par-dessus les autres pour mieux se faire comprendre. La bibliothèque était beaucoup plus appréciable, si l’on considérait que la bibliothécaire aurait tôt fait de les remettre à leur place, ceux qui parlaient trop fort pour le confort des étudiants. « Enchanté Lesly. » Un léger sourire étira tes lèvres, alors que tu lisais le doute dans son regard, comme si elle hésitait à quels gestes posés. L’idée qu’elle soit étrangère t’effleura encore une fois l’esprit, chose qui ne te surprendrais pas, vu le temps qu’elle avait mis avant de lever la main devant elle. Tu serras sa main, un doux sourire sur les lèvres, comme si tu cherchais à la rassurer, parce que franchement, elle semblait bien incertaine et maladroite.

D’un hochement de tête, tu approuves ses dires. Ce livre était sans doute l’un de tes préférés et décrivaient l’Amérique à son époque d’une façon saisissante. « De mon point de vu, oui. Il faut dire qu’il dépeint assez bien l’époque. Ensuite, belle époque, tout cela dépend du point de vue je crois bien. » Bon, c’était surtout basé sur l’époque de la Beat Generation, Or, le livre étant beaucoup moins prude que le film, il était souvent question de drogue, alcool et sexe – à deux ou plusieurs, à bon entendeur –. Chose peu attirante pour une personne comme toi. Mais il n’en restait pas moins que le roman de Jack Kerouac était un chef d’œuvre saisissant et réellement intéressant. Son commentaire ne fit que renforcer encore plus l’idée qu’elle était étrangère. Comme plusieurs étudiants venus d’Oxford partageait désormais l’université avec vous, cela ne te surprendrait guère. « Tu viens d’Oxford ou je me trompe ? » Pourquoi ne pas engager la conversation ? Vous auriez pu parler de roman – tu en connaissais beaucoup –, seulement, cette question passait en boucle dans ta tête depuis qu’elle avait hésité quant à la conduite à avoir. « Et puis, pour tout dire, je suis aussi assez surpris de retrouver quelqu’un ici, si tôt le matin. Généralement, il n’y a pas personne avant une heure encore. » Dit comme ça, cela paraissait que tu avais l’habitude de te retrouver ici, pour ne pas dire tous les jours. Certes, il y avait aussi la bibliothèque des Alphas, or, tu préférais de loin celle-ci, qui était beaucoup plus grande. Parfois moins tranquille, mais tu pouvais y faire d’agréable rencontre.
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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyDim 24 Mar - 22:16

Elle a toujours eu l'habitude de passer du temps, seule, à la bibliothèque. En temps normal, elle choisissait un bouquin, s'installait tranquillement au fond de la salle, et lisait une, deux, voire trois heures et disparaissait ensuite dans les couloirs de l'université, en ayant passé un moment seule, mais qui était presque vitale pour elle. Elle a besoin de la solitude et ne s'en cache absolument pas. La dernière fois qu'elle avait été abordée, elle s'était attachée à la personne, et malheureusement, elle avait disparu. Depuis, on ne peut pas dire que rencontrer des personnes, surtout dans une bibliothèque puisse vraiment intéresser Lesly. Elle est de nature solitaire, et traverse les allées comme un fantôme qui erre dans les lieux de sa mort. D'ailleurs, la bibliothécaire d'Oxford la connait parfaitement et voit rien qu'à son visage qu'elle est très bien ainsi. Certains trouvent cela triste, son père tente par tous les moyens de la sortir de cette bulle qu'elle s'est elle-même crée, mais c'est devenu tellement naturelle que finalement, d'autres pensent que la changer n'est pas la meilleure idée. Et lorsque le jeune homme vient lui proposer un livre, elle est incertaine. Elle pense immédiatement à la fois où Graham est venue s'asseoir près d'elle pour lui dire qu'elle était bien plus jolie les cheveux détachés. Et finalement, elle finit par abandonner cette idée. Elle a déjà croisé Aidan, à plusieurs reprises, mais c'est différent. Il n'a sans doute pas les mêmes intentions, ou alors, il les cache très bien et c'est un merveilleux acteur. Et en plus, il est à la bibliothèque pour la même raison qu'elle. Passer du temps auprès des livres, dans un silence absolu, et pas parce qu'il y a été trainé de force. Non, Aidan lui propose ce livre sans aucune arrière pensée. Et Lesly n'a donc aucune raison d'être méfiante. Pourtant, elle ne peut pas s'empêcher de garder une certaine réserve, d'abord parce qu'elle ne le connait pas assez et qu'elle n'est pas le genre à s'ouvrir au premier venu, mais aussi parce que c'est étrange. Pourquoi décider de venir discuter avec elle maintenant, alors qu'il aurait très bien pu le faire la première fois qu'ils se sont croisés. Oui, Lesly se pose trop de questions. Beaucoup trop.

« Enchanté Lesly. » Lui répond-il dans un sourire après qu'elle se soit présentée à son tour. Il lui serre ensuite la main, toujours ce même sourire aux lèvres, rassurant et prévenant, comme s'il avait immédiatement compris qu'elle n'était définitivement pas douée pour les rencontres. Cette bienveillance pousse Lesly à sourire à son tour, politesse oblige, elle a été bien élevée et répondre aux sourires des autres, c'est quelque chose de normal et sans doute pas assez utilisée par les autres. Avoir grandi avec un père qui a toujours essayé de voir la vie en rose, ça influence sans doute beaucoup son comportement. Et même si elle parait froide et distante au premier abord, elle reconnait qu'Aidan n'a rien d'un horrible psychopathe prêt à lui décapiter la tête et elle fait donc un effort pour se montrer ouverte. Oh et puis, il est encore tôt, trop tôt pour se prendre la tête avec le premier venu. Elle n'a rien contre lui, après tout. Elle se re-concentre finalement sur le livre. « De mon point de vu, oui. Il faut dire qu’il dépeint assez bien l’époque. Ensuite, belle époque, tout cela dépend du point de vue je crois bien. » Elle acquiesce doucement et retourne le bouquin pour lire les quelques mots sur la quatrième de couverture. Bon, peut-être que ce sera son premier livre sur l'Amérique. On ne sait jamais. Quoique... au vu des extraits du film, cela ne semble pas faire partie de l'univers dans lequel elle aimerait évoluer. « Tu viens d’Oxford ou je me trompe ? » Ouch, on dirait que l'étiquette est déjà collé sur son front. Elle a pourtant essayé d'effacer son accent, histoire de se mêler à la foule, mais même ça, cela n'a servira à rien. Elle remet une mèche derrière son oreille, lève les yeux vers lui et lui lance un regard mi-gêné, mi-désolé. « Repérée. Ca se voit tant que ça ? » Il faut avouer que son hésitation et sa manière presque douteuse de tendre sa main l'ont sans doute aidé à le voir. Elle se demande si à sa place, lui aurait réussi à se faire passer pour un anglais à Oxford. Sans doute pas. Finalement, on réussit toujours à reconnaitre les étrangers. Il suffit d'une expression pour le voir. « Et puis, pour tout dire, je suis aussi assez surpris de retrouver quelqu’un ici, si tôt le matin. Généralement, il n’y a personne avant une heure encore. » Ah, un habitué des lieux. Un grand habitué. Elle qui passe facilement une matinée dans cet endroit, elle ne sera pas la seule à y errer comme une âme en peine. C'est plutôt plaisant de le savoir. « Eh bien, va falloir t'habituer à ma présence maintenant. J'aime bien la bibliothèque. C'est pratiquement chez moi. » Et plus encore. C'est comme un cocon qui l'apaise. Elle connait les allées par coeur, la disposition de chaque livre, les moindres recoins de celle d'Oxford. Cela ne tardera pas pour celle de San Francisco. Elle vient d'arriver et elle semble déjà avoir adopté ce nouveau lieu. « Qu'est ce que tu fais toi, à cette heure-ci ? » Il n'est pas venu pour lire des bouquins sur l'Amérique, si ?

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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyVen 29 Mar - 3:29

Ce n’était la mettre mal à l’aise que tu lui avais posé cette question. Tu voulais simplement savoir si elle était étrangère pour savoir à qui tu avais affaire, si tôt le matin à la bibliothèque. Tu l’avais déjà croisé à quelques reprises, que ce soit dans les couloirs de l’école ou ici même, hors, tu ne lui avais jamais réellement porté attention. Ce n’était pas tant par égoïsme, mais disons plutôt qu’elle se fondait dans la masse. Et tu la croisais souvent alors qu’il y avait bon nombres de personne autour. Et, personnellement, faire connaissance avec quelqu’un dans une cacophonie constante, ce n’était pas ce qui te plaisait le plus. Et puis, bien qu’elle t’intéressait un peu, tu avais remarqué qu’elle était plus du genre introvertie. Et donc, plutôt mal à l’aise avec les contacts avec les autres. Seulement, tu avais trouvé que c’était un bon moyen de l’aborder et peut-être discuter un peu. Tu avais toujours été ouvert aux nouvelles rencontres, même si elle semblait un peu sur la défensive. Seulement, elle te rendit ton sourire, comme quoi tu ne lui faisais peut-être pas peur. Et puis, avec ton large sourire rassurant et naturel, tu savais que tu ne faisais pas bien bien peur. Tu n’étais pas de ceux à chercher le conflit.

Un léger rire s’échappa de tes lèvres. « Pas tant en fait, mais un peu. Et puis, c’est mignon. » Le tout dit avec un naturel légèrement déconcertant. Ce n’était pas un plan drague ni rien, mais il était vrai que tu avais trouvé mignon la mine incertaine qu’elle avait affiché avant de te tendre la main. Et puis, tu savais qu’il pouvait être dur de changer ainsi de pays. Tu doutais pouvoir te faire passer pour un anglais si jamais tu allais étudier à Oxford. Quoique, pour ta part, tu étais très bien ici, à Berkeley. Tu avais pris tes repères et puis, depuis le temps que tu étais ici, tu avais sut te faire une place avec ton prénom, soit Aidan. Et non pas comme le fils Morello. Après tout, ce nom, tu n’en avais rien à faire. Tu le portais parce que tu n’avais pas le choix mais ne le mentionnait que très peu. Ce nom, ton frère en était fier. Toi, tu le voyais plus comme un handicap quant à ta carrière à venir. Futur grand neurologue – tu l’espérais -, tu ne pouvais pas tant te permettre d’avoir des contacts dans la mafia, chose qui salirait ton nom et ton image. Or, dommage, mais ton frère aîné avait déjà commencé à travailler pour votre père et tu étais, toi aussi, directement lier à cette société peu recommandable. Après tout, on ne choisit pas ses parents et tu avais eu le malheur de tomber sur une famille qui différait complètement de tes valeurs et de ta conscience morale. Et seul Casey semblait t’épauler dans ce que tu souhaitais entreprendre et le diplôme que tu voulais décrocher. Montrer que tu peux être quelqu’un sans l’argent de papa. Et montrer à ton père que tu peux être parfaitement indépendant de lui.

Finalement, tu lui expliquas ta surprise de retrouver quelqu’un ici si tôt le matin. Ce n’était pas pour te déplaire, après tout, un peu de discussion ne pouvait pas tuer personne. Autre peut-être tes livres qui agonisaient dans leur solitude, comme tu venais de les délaisser au profit de Lesly, la jolie anglaise qui se tenait devant toi. Tu affichas un sourire légèrement moqueur. « Han. Je vais donc devoir partager mon lieu favori désormais ? » Bon, ce n’était pas comme si la bibliothèque était tienne, après tout, tu pouvais aussi aller à celle réserver exclusivement aux Alphas, or, celle-ci était souvent déserte. Ou enfin, il n’y avait pas grand monde. Et puis, la bibliothécaire te connaissait bien, maintenant. Tu venais ici au minimum cinq à six jours par semaine, et ce, depuis trois ans. La question venait de t’être retournée. Elle semblait déjà plus à l’aise qu’au moment où tu l’avais abordé. Tu étais quelqu’un qui mettait facilement à l’aise. Après tout, tu avais un joli sourire, un air qui n’inspirait pas la méfiance, compte tenu que tu avais ces yeux où se reflétaient une intelligence vive et ce visage doux qui ne semblait pas bien effrayant. Tu désignas d’un signe de tête la table où tu t’étais retrouvé quelques instants plus tôt, avant de venir à la rencontre de l’étudiante. « Je venais réviser un peu. Comme le cerveau est plus réveiller le matin, c’est à ce moment-là qu’on retient le plus, alors bon. »

Tu étais un bourreau du travail, nul ne pourrait le nier. Tu pouvais y passer des heures, le nez plongé dans un bouquin. Mais bon, tu adorais ce que tu étudiais, la médecine te passionnait. Tu n’étais donc pas à plaindre. « Tu étudies en quoi, au fait ? » Autant s’informer, peut-être vous trouveriez-vous des points communs. Tu en doutais, tu l’aurais sûrement déjà vu dans l’un de tes cours sinon. Mais au moins, remplir la conversation serait une bonne idée.
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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyVen 12 Avr - 0:02

Le regard bienveillant, la posture assurée, le sourire aux coin de ses lèvres, Aidan semble confiant et ouvert à la discussion. On l'avait prévenu, elle serait très bien accueillie à San Francisco. Son père connaissait assez bien les Etats-Unis pour y être passé plusieurs fois, et lui avait fait tout un monologue sur les endroits à visiter au moins une fois dans sa vie. Il lui avait dit qu'ils étaient souriants, chaleureux, le cœur sur la main, prêt à jouer les guides avec les petites étrangères. Cette remarque avait d'ailleurs agacé Lesly, qui avait roulé des yeux d'une manière dès plus dramatique. Son paternel avait beau tenté de lui prouver qu'elle s'amuserait, mais pour l'instant, il avait eu tout faux. Quel ennui que de passer du temps avec ces hystériques, qui ne cherchaient qu'à se saouler, gâchant un temps précieux pour leur avenir. Mais peut-être qu'elle en faisait trop une généralité. Rencontrer quelqu'un dans une bibliothèque en si bon matin, les États-Unis remontent dans son estime. « Pas tant en fait, mais un peu. Et puis, c’est mignon. » Ou peut-être pas. C'est mignon ?! En quoi est-ce mignon d'être aussi incertaine sur la manière de saluer une personne ? Elle lève un sourcil, intriguée par sa réponse. Mignon. Immédiatement, l'image de Graham lui traverse l'esprit. Premier rendez-vous, Lesly est stressée, renverse son verre sur la chemise du jeune homme, trébuche au moindre obstacle et tâche sa robe blanche avec de la sauce - le genre de tâche qui ne se rate pas. Elle est sur la défensive, rougit, hésite même à se cacher dans les toilettes, mais il l'arrête immédiatement dans ses paroles, et dans sourire, réplique qu'elle est cruelle de jouer de sa maladresse pour paraitre plus mignonne qu'elle ne l'est déjà. Forcément, c'est la première fois qu'il passe un moment ensemble, rien que tous les deux, et la situation se répétant avec Aidan, elle fait aussitôt le rapprochement. Et évidemment, elle réagit de la même façon et détourne aussitôt ses yeux pour se concentrer sur le bouquin. Le réflexe de répondre les mêmes mots est plus fort et elle lâche dans un ton qui se veut détaché : « Ah, la petite remarque bien placée pour séduire la fille. Bien joué. » Si c'était le but recherché, tu ne m'auras pas aussi facilement, sache-le. Mais déjà, elle semble plus détendue et presque amusée. Faut croire qu'Aidan est facile à vivre.

Face à la question du jeune homme, Lesly lui explique les raisons de sa venue en une heure si matinale. Même sans le sens de l'orientation, la bibliothèque, c'est un peu l'endroit qu'elle réussira toujours à retrouver, même les yeux fermés. Le chemin est toujours le même, elle l'a mémorisé dès la première promenade. Un sourire moqueur se dessine sur les lèvres de l'homme face à elle. « Han. Je vais donc devoir partager mon lieu favori désormais ? » Il est sans doute mieux d'être seul à deux que d'être seul, tout seul, n'est ce pas ? Peut-être que de cette manière, elle finira par s'ouvrir définitivement aux autres. La dernière fois que c'était arrivé, ça c'était mal terminé. Cela dit, il parait qu'il faut remonter à cheval après une chute pour pouvoir tourner la page. « Ou... tu peux me laisser la bibliothèque et te trouver un autre lieu ? » Bien évidemment, elle n'a aucun droit là-dessus. La bibliothèque étant un lieu public, il ne peut pas lui appartenir, même si elle aurait aimé. Elle n'est pas non plus totalement sérieuse. Au contraire, la présence d'Aidan ne lui est pas désagréable. Il semble intelligent, calme et studieux, un peu comme elle. Il ne sera sans doute pas un homme intrusif et lui-même ressemble à un homme assez solitaire. Elle l'imagine très bien assise à une table, les yeux rivés sur son bouquin, sans faire attention au monde qui l'entoure. Alors bon, s'il n'y a que lui, elle chipotera pas. Un peu, mais ce sera pour le principe. Son visage trahit sa proposition, ses traits étant tirés par un sourire qu'elle cherche à cacher. Ce n'est pas très convaincant, elle ne sait pas vraiment jouer la comédie, ce n'est pas vraiment innée chez elle. « Je venais réviser un peu. Comme le cerveau est plus réveiller le matin, c’est à ce moment-là qu’on retient le plus, alors bon. » Il lui désigne d'un signe de tête sa table. Ah, elle n'avait pas tort, c'est bien quelqu'un de studieux. Si elle se souvient bien des confréries, lui, doit appartenir aux alphas. Ou en tout cas, il en a l'air. C'est toujours un peu plus rassurant. Elle n'est pas tout à fait d'accord avec lui, elle qui a beaucoup plus de facilités à apprendre ses cours la nuit tombée, mais elle ne fait aucun commentaire.

« Tu étudies en quoi, au fait ? » Ah, grande question ! « Le droit. C'est de famille. » Et c'est un peu pour cette raison-là qu'elle s'est décidée à étudier cette matière. Son père, si passionné, lui a transmis la même passion. Elle l'aide parfois, connait certaines histoires sordides, d'autres amusantes, d'autres beaucoup plus sérieuses, et a même déjà eu l'occasion de s'occuper de quelques affaires. Elles étaient, pour la plupart, futiles, mais c'était déjà ça. « Et toi ? » Étrangement, elle le voit très bien dans son cursus. Lui, a bien la tête de l'avocat sûr de lui et qui sait y faire.

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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyVen 19 Avr - 17:35

Une expression surprise vint se peindre sur ton visage. Séduire la jeune fille ? Bon, il faut bien le dire, ta remarque pouvait être mal interprétée. Seulement, ce n’était pas pour la séduire mais bien que ce fut la première chose à laquelle tu pensas alors qu’elle semblait hésitante et incertaine quant à la façon de te saluer. Tu rigolas donc doucement. « C’est assez mauvais comme technique de séduction, non ? Si j’avais réellement tenté de te séduire, tu ne crois pas que j’aurais dit quelque chose comme… Tu sais que tu as un magnifique sourire ? » Tu lui fis un clin d’œil puis un sourire. Tu aimais bien embêter les autres, toujours gentiment. Tu prenais les perches qu’on te lançait, tout simplement. Et celle-là était impossible à manquer. Tu n’étais pas de ces mecs à draguer tout ce qui bouge. À vrai dire, tu n’as jamais réellement eu de copine et encore plus rarement fait les premiers pas. En général, elles étaient toutes de bonnes amies avant que la relation passe un autre cap. Tu n’étais pas de ceux débutant une relation avec une fille rencontré la veille. C’était nécessairement vouer à l’échec. Du moins, de ce que tu pensais. Tu aimais les relations sérieuses. Pas de ces relations longues d’une ou deux semaines. C’était très peu pour toi. Tu détestais t’investir dans une relation si celle-ci était nécessairement amener à l’échec. C’était quelque chose qui ne t’intéressait pas. Alors tu restais célibataire en relation libre avec tes bouquins. C’était beaucoup plus facile à gérer ainsi.

Finalement, un sourire amusé apparut sur tes lèvres. Partager ton lieu favori ? Ce n’était pas si mal, surtout que Lesly semblait être une personne plutôt intéressante. Du moins, elle te plaisait bien et semblait être tout de même assez ouverte. Toi qui aimais bien discuter – même si la bibliothèque n’était pas tellement le genre de lieu pour s’adonner à une telle activité – tu aimais bien ceux capable de faire de même. Semblerait-il que tu n’allais pas t’ennuyer compte tenue que la demoiselle venait souvent ici. Tu l’avais aperçu quelques fois lorsque tu levais finalement ton nez de tes bouquins mais tu n’avais jamais cherché à l’aborder. Pourquoi ce matin ? Parce qu’elle t’intriguait, à être aussi souvent ici que toi tu étais. Tu étais un Alpha, il était normal que ton lieu de prédilection soit la bibliothèque. Tu étais reconnu pour aimer étudier et être assidu dans tes cours. Mais elle ? Elle était nouvelle, en échange, c’était bien évident. Et ce matin, alors qu’il n’y avait personne autre que vous deux et la bibliothécaire, tu t’étais décider à aller à sa rencontre. Et ce n’était pas pour te déplaire. « Pourquoi chercher un autre lieu si je peux être en si charmante compagnie ? » Séduire. C’était elle-même qui avait fait le commentaire. Tu lui fis mon plus beau sourire, toujours en la regardant. Ce n’était pas tant ton but, tu n’étais pas non plus maître dans la séduction. Ton frère était pas mal plus calé dans le sujet. Or, ce pouvait aussi être plutôt amusant. T’appuyant contre l’étagère, croisant tes bras sur mon torse, tu rigolas doucement. « Si j’avais voulu te séduire, c’est comme ça que je m’y serais pris. » Tu étais d’humeur joyeuse finalement. Quitter tes bouquins quelques instants et faire une rencontre agréable, cela avait tendance à te rendre de meilleur humeur. Et puis, tu n’avais pas mal dormi – peu mais bien – ce qui avait tendance à jouer sur ton humeur. Aujourd’hui, tu allais bien. Et lorsque tu allais bien, tu étais un peu plus enclin à embêter gentiment les autres. Comme ce matin.

Toujours souriant, tu lui demandas finalement dans quel cursus est-ce qu’elle étudiait. Après tout, cela t’intéressait. Tu essayais de deviner alors que tu posais la question. En tout cas, ce n’était sûrement pas la médecine, tu ne l’avais jamais croisé. Ou alors elle était peut-être dans une autre idée. Le droit. Tiens, cela ne lui allait pas si mal. Histoire de famille ? Son père était sûrement avocat ou quelque chose dans le genre. Tu aurais bien aimé dire que la médecine était une histoire de famille, or, cela t’avait plus attiré le mauvais regard de ton père lorsque tu lui avais dit dans quelle branche tu comptais étudier. Et comme il s’était refusé de payer tes études – qu’il trouvait bien inutile – tu avais passé deux ans à travailler pour pouvoir ensuite entrer à l’université – et puis, autant être franc, tu avais surtout attendu ton frère aîné parti deux ans en Sicile -. Chez toi, c’était les finances, l’économie, la gestion… Après tout, tu appartenais à une famille mafieuse. L’une des plus grandes à New-York à vrai dire. Et celle-ci s’étendait même jusqu’ici, à San Francisco. C’était même ton frère qui supervisait le secteur. Tu n’appréciais pas tant ta famille. Enfin, tu adorais ton frère aîné. Sûrement parce qu’il était le seul à avoir accepté ton choix sans te faire sentir coupable à chaque instant. « La médecine. J’ai toujours voulu faire quelque chose de bien, me sentir important. Tu vois ? Le seul truc c’est que, chez moi, c’est loin d’être de famille. » À défaut d’être important dans ta famille – on s’entend que l’enfant favori, c’est bien Casey –, tu allais l’être pour les autres. Et puis, la médecine. Tu savais que tu serais quelqu’un d’utile. Tu savais que tu ferais quelque chose de bien pour les autres. Et c’était ce qui te motivait à réussir dans le domaine. Faire quelque chose de bien. C’était te détacher encore plus de ta famille.

Un jour, il faudrait que tu fasses un choix. Parce que ton ascendance allait un jour se répercuter sur ta réputation et t’amener sûrement plusieurs problèmes. Le seul hic était que même si tu n’avais pas la meilleure relation avec ton père et les autres membres de ta famille, la famille avait toujours été quelque chose d’important pour toi. Si jamais il y avait des problèmes, tu savais que tu accourais pour aider. Et c’est ce qui pourrait te porter préjudice. Mais pour le moment, tu avais encore le temps. « Tu as dit que le droit était une affaire de famille ? Ton père est avocat ? » Bon, il y avait d’autres boulots lorsqu’on étudiait en droit mais c’était le premier qui te vint en tête. Tu souriais toujours doucement, négligemment appuyer contre l’étagère. La matinée risquait d’être fort intéressante.
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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyLun 29 Avr - 23:54

« C’est assez mauvais comme technique de séduction, non ? Si j’avais réellement tenté de te séduire, tu ne crois pas que j’aurais dit quelque chose comme… Tu sais que tu as un magnifique sourire ? » Surprise, il faut un temps pour Lesly d'assimiler ce qu'il lui dit. Elle ne s'était donc pas trompée, il lui fait bien du rentre-dedans. Et il joue d'ailleurs très bien les séducteurs, puisque le rouge qui monte aux joues de la petite blonde est bien réel. Shame on her, elle ne se fera jamais à l'idée de pouvoir se faire draguer par des jeunes étudiants comme lui. Dans sa tête, elle est encore avec Graham et elle s'interdit donc toute activité de ce genre. Pas la peine pour lui donc d'essayer de l'avoir, elle se considérera encore un bon bout de temps comme une jeune femme en couple. Certes, elle ne voit plus trop son petit-ami (plus du tout même) mais ça, les gens ne sont pas obligés de le savoir. Le clin d’œil qu'il lui lance, accompagné du sourire de la même trempe lui donnent cette impression de l'homme qui a définitivement l'habitude d'avoir les jolies filles. Un petit coup de dragouille, une phrase bien placée, en gardant cette idée de l'étudiant cultivé et studieux (pour ne pas attirer que des idiotes) et c'est parti, tout est dans la poche. En tout cas, il peut bien essayer toutes les phrases du même genre, il pourra toujours aller se coucher pour qu'elle tombe dans ses bras. « Définitivement, cette phrase est encore plus mauvaise que la précédente. Vu et revu, je crois qu'il va falloir que tu trouves autres chose. » Et c'est pas faux, on ne voit que ces phrases-là dans les films romantiques. Les films qu'elle admire avec une grosse glace à la vanille pour pleurer toutes les larmes de son corps lorsqu'à la fin, le héros meurt avant même d'avoir pu vivre sa belle histoire d'amour. Des films qu'elle aime autant qu'elle déteste. On n'est pas dans un film. Et si l'héroïne trouve le moyen de tourner la page, Lesly ne sait pas si elle, en sera un jour capable.

« Pourquoi chercher un autre lieu si je peux être en si charmante compagnie ? » Il s'appuie sur l'étagère, ce même sourire amusé sur les lèvres et Lesly ne sait pas si elle doit être flattée par tant de soudaine considérations ou s'il se fiche complètement d'elle. En tout cas, toute sa posture et l'aura qu'il dégage montrent qu'il a pris la position du dragueur. Vous savez, comme dans ces documentaires animaliers, lorsque le mâle réalise qu'il a en face de lui une potentielle proie pour sa future descendance et qu'il déploie toute son énergie pour la séduire. Certes, Aidan n'a rien du mâle en ruth pour son comportement tellement cliché lui y fait penser et face à cette pensée, la blonde ne peut s'empêcher de sourire. Okay, elle aurait sans doute pu penser à autre chose parce que maintenant, c'est cette même image qui passe en boucle et en boucle dans son esprit. « Si j’avais voulu te séduire, c’est comme ça que je m’y serais pris. » On fait difficilement pire dans la séduction. Elle croise les bras, fait mine d'y réfléchir un instant. C'était tellement banal comme technique. Il ne manquait plus qu'il s'approche d'elle, lui fasse la danse de l'amour, plonge ses yeux dans les siens, lui avoue qu'il est fasciné par tant de mystères et lui vole un baiser dans la volée. Pour le coup, il se serait sans aucun doute pris une belle gifle mais ça, ça aurait été drôle. « Heureusement alors que tu ne me draguais pas, parce que cela n'aurait absolument pas marché. » Dit-elle d'un ton qui se veut sarcastique. Comme si ce n'était pas le cas. Il lui était déjà arrivé de se faire approcher par des beaux hommes, qui lui lançaient tout un tas de fleurs et en y réfléchissant, elle avait vraiment apprécié ça. Comme toute jeune fille qui se respecte, elle aime se faire désirer et même si elle avait déjà pensé à commencer une nouvelle relation, elle se l'était toujours refusée. Impossible, elle avait cette impression de trahir Graham. L'ultime trahison de trop.« En tout cas, c'était bien essayé. » En supposant que c'était vraiment le cas.

Aidan s'intéresse de plus près aux études de Lesly, qui s'avère être le droit. Elle lui avoue vaguement que c'est surtout une histoire de famille. Son père a toujours été fasciné par son boulot. Plus jeune, il voulait être un justicier et plus précisément, Batman. Il lui avait raconté qu'il répétait à qui voulait l'entendre qu'il remplacerait Batman lorsque celui-ci partirait à la retraite. Il reprendrait son flambeau pour aider le peuple. En grandissant, il a gardé cette même idée d'aider les autres. Idée qui avait été transmis par son père. Il faut croire que le droit était vraiment de famille. Lesly ne se voit pas faire autre chose que ça. Et finalement, elle retourne la question. « La médecine. J’ai toujours voulu faire quelque chose de bien, me sentir important. Tu vois ? Le seul truc c’est que, chez moi, c’est loin d’être de famille. » Oh. Elle esquisse un léger sourire face à l'explication de son interlocuteur. Oui, c'est bien ça. Se sentir important. Cela faisait aussi partie des raisons qui l'avaient poussé à faire du droit. Dans les deux cas, ils aidaient les gens. Pas de la même manière, mais c'était pareil. « Je vois tout à fait... et j'aime cette idée. Et même si ce n'est pas de famille, je suis sûr qu'elle est fière que tu ais une raison aussi honorable. » Elle ne sait pas réellement pourquoi elle avait dit cela, alors qu'elle ne connaissait même pas la famille du jeune homme, mais elle avait eu l'impression de le voir assez dubitatif, comme si c'était un véritable problème que ses proches ne soient pas tous dans le domaine de la médecine. Mais c'est stupide, parce qu'elle est certaine que cela n'avait rien à voir et qu'elle se plantait totalement en lui disant ce genre de choses. Ils se connaissaient à peine et ça y est, elle entrait dans l'intimité, comme s'il avait perdu toute sa famille dans un incendie et qu'il fallait le consoler. Une manière sans doute bien maladroite mais le mal était fait. « Tu as dit que le droit était une affaire de famille ? Ton père est avocat ? » Demande soudainement le jeune homme. Même rengaine, même réaction de la part des étudiants lorsqu'on parlait du droit. « Tu sais, on ne devient pas tous avocat quand on a fait du droit. » Elle se met à rire, heureusement d'ailleurs, parce que beaucoup se retrouveraient sans emploi. « Mon grand-père était déjà dans le droit, il était avocat lui. Mon père, c'est plus le genre à jouer les justiciers sur le terrain, il est détective privé. Pourquoi cette question ? Tu as besoin d'un avocat ? » C'est plutôt possible, parce que s'intéresser au boulot de son père alors qu'ils venaient de se rencontrer, c'est pas commun. Elle a l'air soudainement intéressée par cette possibilité.

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MessageSujet: Re: Passion can make friend - Lesly G. Colder Passion can make friend - Lesly G. Colder EmptyLun 20 Mai - 21:43

Ton sourire s’élargit encore plus lorsque tu vois le rouge coloré les joues de l’anglaise. En même temps, tu ne cherchais pas tellement à la draguer. Ce n’était pas ton genre, de toute façon. Disons simplement que, vu la tournure de la conversation, tu en avais profité pour t’amuser un peu au dépend de la demoiselle en face de toi. C’était plutôt divertissant, que tu te l’avoues. Tu avais toujours été un tantinet taquin. Ce n’était rien de bien méchant, tu ne te moquais pas d’elle. Du moins, pas de façon mesquine. Il s’agissait plutôt d’un petit jeu, tout ce qu’il y avait de plus sympathique. Comme tu n’es pas quelqu’un de mauvais, ni même de méchant, tu faisais cela sans but précis, peut-être aussi pour la mettre un peu plus à l’aise. Le rire était toujours une bonne technique. Et, au vu de sa réponse, cela ne devait pas tant l’ennuyée. Sans compter qu’une fille aime bien avoir des compliments. « Alors là, mademoiselle fait sa difficile niveau compliment ? » Une étincelle amusée alluma ton regard, sans compter le sourire qui trônait sur tes lèvres. Les bras toujours croisé sur ton torse, tu faisais mine de l’évaluer. Tu te demandais surtout pourquoi tu n’étais pas aller l’aborder plus tôt. Elle semblait avoir une tête sur ses épaules et la situation présente était plus qu’intéressante. « Si tu préfères que je compare tes yeux aux étoiles et que je dise que ton sourire vient d’illuminer ma journée comme l’aurait fait le soleil, ça peut aussi le faire. » Cette fois-ci, tu ne retiens pas le rire qui s’échappe de tes lèvres, signe bien évident qu’il n’y avait rien de très sérieux dans ce que tu venais de dire. Ah non, il ne faudrait tout de même pas qu’elle croit que tu étais réellement en train de la draguer lourdement.

Finalement, tu soupires en levant les yeux au ciel, lui demandant si tu devrais désormais partager ton lieu favori. La bibliothèque. Oh, il y en avait une privée pour les Alphas, seulement, celle-ci était bien plus complète. Puis, tu t’appuies contre une étagère, prenant l’air du mec nonchalant, celui qui semble avoir trop de confiance en lui-même. Et pourtant, ce n’est pas tellement toi. Tu es du genre confiant, certes, mais loin d’être un gros dragueur. Tu ne te souviens même pas avoir fait des avances à une fille. Tes dernières copines, c’était arrivé simplement, comme ça, sans que tu n’ais tellement à faire quelque chose. Pas que tu n’étais pas prêt à avoir une relation, seulement, c’était bien loin de ce que tu cherchais. Il fallait bien quelqu’un d’un peu plus posé dans la famille et semblerait-il que le rôle te revenait. Tes études te prenaient presque tout ton temps, le reste étant difficilement partager entre ton travail à l’hôpital et tes amis. Tu n’avais pas de temps à perdre avec une copine et tu refusais qu’une fille vienne baisser ta moyenne scolaire. En d’autres termes, les relations, ce n’était pas pour toi. Du moins, pour le moment. Tu auras tout le temps d’y penser une fois tes études finies et ta place bien acquise dans un hôpital. Sa remarque te fait rire. Un rire léger, amusé. « Bien évidemment que je ne te draguais pas. Sinon, j’y aurais été de façon plus subtile. » Le pire dans cette histoire était que c’était vrai. Certes, Lesly était plutôt mignonne, était bien intéressante et ne te déplaisait pas. Or, ce n’était pas dans cette optique là que tu étais venu l’aborder et loin de toi l’idée d’aller draguer la première venue. Tu fais encore parti de ces hommes vieux jeu, qui attendent la bonne et ne croient pas que l’amour peut apparaître comme ça, du jour au lendemain. Oui, tu fais parti de ceux qui attendent d’aimer avant de se lancer dans une relation. Chose rare ces jours-ci.

Tu finis par faire bifurquer la conversation sur les études de la demoiselle. Parce que oui, c’est quelque chose qui t’intéresse. En quoi étudie-t-elle ici ? Sûrement pas la médecine, tu l’aurais sûrement croisé dans l’aile prévu pour les cours dits plus pratique. Elle n’étudie sûrement pas en mode non plus. Bien qu’elle ne soit pas mal habillée, elle n’a pas le style de ceux qui étudient en mode. Politique ? Droit ? Tu fais le tri dans ta tête en attendant qu’elle réponde. Le droit. En la regardant, tu l’imagines bien en tailleur, devant un juge, défendant un accusé. Tu savais qu’elle avait une tête sur les deux épaules et elle ne semble pas être ici que parce que ton richissime père paie gentiment le doyen. Cela aurait pu être ton cas, si tu n’avais pas refusé que ton père paie tes études. Tu étais assez grand pour te démerder tout seul. Tu n’avais certes, pas de voiture, ni même de vêtements aussi classe que ton frère. Toutefois, ce mode de vie te convenait parfaitement. Tu devais travailler pour subvenir à tes besoins, faire du temps supplémentaire l’été lorsque cela t’était permis. Étudier la médecine dans une école réputée n’était pas ce qu’il y avait de moins cher. Au moins, au vu de tes résultats scolaires, tu avais tout de même le droit à quelques bourses. Puis elle te retourne la question. Tu devais t’en douter. Un sourire ironique apparait sur tes lèvres, l’instant de quelques secondes, alors qu’elle te dit que tes parents seraient sûrement fiers lorsqu’ils te verraient devenir médecin. Malheureusement, c’était loin d’être le cas. Ton père était presque à deux doigts de te déshériter, pour tout dire. Seulement, ton habituel sourire reprit place sur tes lèvres. « Sûrement » fut le seul mot qui franchit tes lèvres. Comme tu aimerais que ce soit le cas.

Faisant dévier la conversation vers elle, pour éviter de parler de ta famille que tu supportes de moins en moins, tu cherches à savoir ce que fait ton père. Pour toi, le droit signifie très souvent être avocat ou juge. Du moins, c’est ce qu’il t’apparait en premier lieu. Tu fais une légère moue alors qu’elle se moque très clairement de toi. Et en plus, elle ose rire ! Cependant, son rire est contagieux et tu ris aussi de ta propre stupidité. Détective privé. Tu déglutis, subtilement cependant. Une chance que la demoiselle vient d’Angleterre. Ta famille avait eu quelques fois des problèmes avec certains détectives privés venant fouiller de trop près dans leurs affaires. Le seul truc qui les permettait de s’en sortir était que les Morello étaient présents à New-York et ses environs depuis un bon moment. Très bon moment même. Et donc, les contacts étaient bien présents et beaucoup ne disaient pas non à une grosse somme d’argents et acceptaient donc d’aider la famille. Ce qui permettait donc à la famille de s’en sortir. Ta famille. C’était dans ce genre de moment que tu détestais encore plus le nom que tu portais. Morello. Et puis, tu supportais peu les détectives. Parce qu’eux, malgré que tu cherches à le cacher, peuvent savoir à quelle famille tu appartiens. Parce qu’eux savent que tu n’es pas si blanc que tu voudrais l’être, bien que tu n’ais pas plonger dans les affaires, ton nom te salit. Ce qui pourrait, à long terme, te causer des ennuis. Surtout au vu de l’emploi que tu veux faire. Un médecin ayant comme famille une famille de mafieux. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus glorieux.

Malheureusement, on ne choisi pas sa famille. Même si ton lien avec celle-ci peut menacer ta future carrière, tu ne te résous pas à couper complètement les ponts. Car elle reste ta famille. Et tu sais qu’en faisant ça, ce serait aussi couper les ponts avec Casey. Dieu seul sait combien tu peux apprécier ton frère et que le perdre te ferait du mal. Affichant un sourire moqueur, tu la regardes toujours. Son père est détective privé, et alors ? Même si tu ne peux pas les saquer, même si Lesly semble vouloir aller dans la même voie, tu n’as pas à t’en faire pour le moment. Pas pour quelques années du moins. Tu as le temps d’y penser, de ce que tu vas faire vis-à-vis ta famille. « Et bien, tu sais… Les erreurs médicales arrivent si rapidement et accidentellement… C’est toujours bien d’avoir un bon avocat » lui souffles-tu avec un regard énigmatique, l’air beaucoup trop sérieux. Du moins, jusqu’à ce que tu éclates de nouveau de rire. Toi qui venais de dire que, si tu voulais être médecin, c’était dans le but d’aider les autres, d’avoir la réelle impression de faire quelque chose de bien, c’était presque raté. « C’est bon, je plaisante hein. Mieux vaut préciser avant que tu me prennes réellement pour un psychopathe ou encore pour un dérangé. » Tu adorais plaisanter, simplement. Surtout lorsque la situation s’y prêtait. Avec l’étrangère, c’était d’autant plus facile, comme elle était bien réceptive. « Ne t’inquiète pas, je suis encore tout à fait sain d’esprit. » Soudainement, ton sourire s’étire, encore plus amusé. « Il n’y a que toi qui me fait perdre la tête. » Et tu ne retiens pas ton rire. Tu ris, sincèrement, amusé de la situation. Tu as toujours été un bon vivant, de ceux qui aiment bien rire et plaisanter. « Désolé, encore une fois. Elle était vraiment trop facile. » Rire de bon coeur te détend. Il faut dire qu’avec l’année scolaire, les examens et les études, tu es plutôt tendu, ces derniers temps. Elle doit réellement te trouver lourd, bien que tu ne fasses que t’amuser. Si jamais elle refuse de te parler après cette discussion, tu aurais au moins la satisfaction de t’être détendu pendant quelques instants.
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