the great escape
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« No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. » lily-rose

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MessageSujet: « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. » lily-rose « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose EmptyMer 24 Juil - 16:20

« No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose Tumblr_lymbcusE3I1r3jitso5_250« No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose Tumblr_mcvlg6cKxi1r8rr38o2_250
eden a. hastings-matveïv ;  lily-rose c. reynolds

Pousse toi de mon soleil tu fais eclipse avec ton gros cul

Assise sur un confortable sofa crème, Eden contempla la vue démesurée que lui offrait la baie vitrée de son appartement californien. De là-haut, San Francisco, ses habitants semblables à de toutes petites fourmis et ses paysages grandioses défilaient à une vitesse folle. Il en était de même pour la vie de la jolie russe au cours de ces derniers mois. Elle se revit alors, partant pour Paris et adressant des au revoir déchirant à son Adriel, ponctués de cette belle promesse, puis revenant après avoir découvert avec aberration que son prince, à défaut d'une jolie princesse roucoulait lamentablement avec une paysanne. Il y avait ensuite eu ce bal, cette révélation, le plaisir de gouter au fruit si délicieux qu'étaient les lèvres de l'Epsilon, mais aussi ce meurtre, les suspicions, l'enquête, les agressions à répétition des étudiants de l'université, puis la révélation finale. Pas une seule seconde, elle n'avait pu lâcher prise, souffler ne serait-ce qu'un instant, alors elle avait décidé que cette journée serait la sienne et qu'elle la partagerait avec Adriel. Le souvenir de ces derniers mois hantait toujours ses pensées quand elle se leva enfin de son canapé cotonneux pour se glisser sous la douche. L'eau glacial, contrastant avec cette chaleur estivale si étouffante la fit frissonner. Elle augmenta la température et la pièce se transforma rapidement en un sauna d'où elle du se faire violence pour s'extirper. Elle s'enveloppa dans une serviette moelleuse et chassa d'une main la buée qui s'était formée sur le miroir. Elle se maquilla en un temps record et retourna dans sa chambre afin de s'habiller, brulant d'envie de retrouver son petit-ami. Une fois dans son dressing, elle se débattu quelques instants avec des cintres et opta finalement pour sa dernière petite trouvaille, une adorable - comprendre classe et sexy - petite robe cintrée noire. Après s'être occupée de ses cheveux de charmantes boucles anglaises mettaient désormais en valeur ses traits angéliques et son regard de biche. La jeune femme retourna dans sa penderie et attrapa au passage une petite pochette assortie à  sa dernière merveille. Un dernier coup d'oeil confirma son impression : elle était parfaite. Un léger sourire apparu sur les commissures de ses lèvres et illumina son visage de poupée. Une fois dehors, la jolie brune se dirigea vers l'appartement d'Adriel, situé à moins de trois petites minutes de marche de chez elle. Allure assurée, le menton relevé et démarche de déesse. Perchée sur ses hauts talons elle dominait ainsi une grande partie des passants qu'elle croisa. C'est sans grande surprise que tous se retournèrent sur son passage et la zieutèrent attentivement. En effet l'effervescence que ses apparitions provoquaient était bien loin de déplaire à la jolie brune. Il n'était en effet pas difficile de tomber sous le charme de son irrésistible petit minois à qui l'on céderait le bon dieu sans concession. Des messes basses accompagnèrent son céleste déplacement et un léger sourire se dessina sur son visage quand elle aperçut grand nombre de paires d'yeux braqués sur elle. En chemin, elle fit une brève halte au café. Ses deux milk-shake et elle continuèrent donc le peu de chemin qu'il lui restait pour rejoindre la demeure d'Adriel. Pressée de le retrouver, elle tambourina chaleureusement à la porte, s'attachant à ne pas se renverser son précieux nectar sur sa robe. Finalement, l'idée ne lui paru pas si sotte car une Eden tachée c'est une Eden qui doit se nettoyer, c'est donc une Eden qui doit se dévêtir  et s'offrir aux yeux de son bien aimé dans son plus simple appareil. Un petit sourire équivoque se dessina sur son visage quand elle entendit la serrure de la porte. Elle attendait depuis si longtemps ce moment de calme, loin des autres, loin du monde, loin des ragots et des mauvaises langues. Elle attendait avec une farouche impatience le moment de se retrouver seule, pour s'abandonner pleinement dans les bras protecteurs de son Adriel. Ils n'étaient séparés que depuis quelques heures mais ces quelques heures paraissaient déjà bien trop longues aux yeux de l'impatiente russe. La porte s'ouvrit enfin et alors qu'elle s'imaginait déjà  découvrir son Adriel, dévoilant son corps d'Apollon dans une chemise légèrement déboutonnée, la tornade russe manqua de renverser ses milk-shake en découvrant que l'Apollon en question s'appelait finalement Lily-Rose. Tiens, c'était pour ça la moustache. La brune laissa échapper un soupir. C'est ça le problème avec les nuisibles, on pense s'en être débarrassé pour de bon, et un beau jour, il déboule à nouveau dans votre vie. « Qu'est ce que tu fais là ?  » demanda froidement Eden. Avec une Lily-Rose dans les parages, elle espérait fortement pour lui que cette chemise ne soit finalement pas déboutonnée. « Adriel cherchait une nouvelle domestique pour faire les poussières? » poursuivit-t-elle avec dédain en la reluquant du bout de ses orteils à ses pointes de cheveux fourchus. Eden pénétra donc au sein de l'appartement sans que personne ne l'ai invité à entrer, Adriel laissant visiblement entrer n'importe qui chez lui. Un léger silence s'installa, brisé à l'instant même où Eden s'en rendit compte. « Il est là ?  » ajouta-t-elle, toujours aussi chaleureusement. Bien qu'elle bouillonnait d'impatience de le retrouver enfin, elle espérait finalement que Lily-Rose lui répondrait à la négatif. Elle scruta alors l'appartement, paraissant entièrement vide, la domestique mise à part. « Bon, en même temps, avec toi dedans, on tient difficilement à deux.  » lança-t-elle pour l'informer que, si elle c'était peut-être montrée plus douce lors de leur dernière rencontre, il était désormais de bien remettre les pendules à l'heure. Seulement deux vacheries débitées en presque une minute, son Altesse devenait décidément trop bonne. « Peu importe, puisque nous sommes là toutes les deux, pourquoi ne pas régler notre léger problème de communication en se disant ce que l'on a sur le coeur plutôt que de continuer à se grogner dessus pendant que tu ranges tes vieilleries ?   » Une bonne occasion de régler enfin leurs comptes, seules à seules. La journée s'avérer finalement peut-être aussi alléchante qu'une après-midi à faire des galipettes.
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MessageSujet: Re: « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. » lily-rose « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose EmptyJeu 25 Juil - 15:43

J’étais sortie de l’hôpital depuis quelques jours. Je ne dormais presque plus, terrorisée à l’idée de tomber de nouveau sur celui qui m’avait agressé. Je savais à quoi il le ressemblait. Je me souvenais avoir regardé son visage, je me souviens avoir su qui il était mais je n’arrivais plus à me rappeler qui c’était. Je l’ai su mais aujourd’hui et depuis ma chute je ne me souvenais de rien. C’était pas vague, c’était flou et je restais terriblement choquée, si bien que de toute manière, je ne voulais pas me souvenir. C’était trop dur. J’avais peur, j’étais effrayée. Je ne sortais presque plus de chez ma mère. Je recevais parfois la visite de Jayan, June ou Eileen mais je ne voulais voir personne. Je ne supportais aucune présence. Je préférais rester seule. Je ne sortais pas parce que j’avais peur de tomber sur lui de nouveau et je ne sais ême pas si je serais capable de le reconnaitre de nouveau. A ce jour, son visage était devenu flou, je n’apercevais même pas une silhouette, un vêtement. Rien. Installée dans le salon d’Adriel, je me reposais légèrement après avoir bouclé mes valises, celle que j’allais emmener chez ma mère qui allait venir me chercher. Suite à la chute, je me suis retrouvée inconsciente pendant deux jours et à mon réveil, j’étais entourée. Je n’en étais pas plus rassurée. J’avais le bras gauche complètement cassé, dans le plâtre, jusqu’à l’épaule. Je ne pouvais même pas le bouger. J’avais quelques douleurs dans la hanche aussi, quelques bleus apparut à cause de ma chute mais ce n’était rien de grave par rapport à mon bras qui me faisait terriblement souffrir. Habillée d’un jogging et d’un sweat, je portais ce qu’il avait de moins sexy mais c’était le but recherché. Tout ce que je voulais c’était passer inaperçu. Je ne voulais pas me démarquer, je voulais simplement qu’on ne me remarque pas et que l’on me laisse tranquille. Posée ici, j’étais au moins sûre d’une chose : personne n’allait me trouver. Personne ne s’attendait à me voir ici. J’étais tranquille et en sécurité en plus de ça. Je savais qu’Adriel n’était pas là, je m’en étais assurée avant de venir récupérer mes affaires. Légèrement allongée dans le canapé, je t’entais de dormir un peu mais j’en étais incapable. J’étais devenue un vrai zombie. Dès que je fermais les yeux, je me voyais tomber de nouveau dans le vide et je faisais des crises de panique. J’étais incapable de récupérer ne serait-ce que quelques heures de sommeil. Je ne serais jamais rassurée avant qu’il n’attrape le meurtrier et même après ça, je ne suis pas convaincue d’aller mieux. Je ne me sentais pas à mon aise. Nulle part. Même pas avec les meilleurs. C’était triste, éprouvant et j’étais si mal que j’en pleurais chaque soir. Affaiblie, à bout, je me laissais pourrir dans un coin sans chercher à améliorer ma situation. On m’a plusieurs fois proposé de parler à un psychologue, celui relié à la police mais j’avais refusé. Je n’étais pas du genre à parler de mes problèmes à un inconnu, encore moins à quelqu’un qui allait m’étudier pour savoir si j’étais folle et bonne pour aller dans un asile. Je laissais reposer mon corps sur le canapé quand la sonnette retenti. Je me suis redressé directement, créant une douleur dans mon épaule ainsi que dans ma poitrine. Mon cœur battait si fort que cela accentua le mal. Qui c’était ? Je ne savais pas à qui m’attendre. Terrifiée, je me suis levée, marchant doucement vers la porte. Je ne pouvais pas l’ouvrir sans savoir qui était de l’autre côté. J’avais bien trop peur. J’ai alors regardé dans le Judas pour voir si je connaissais la personne et je vis Eden. Un soupire s’échappa entre mes lèvres. Je ne savais pas si je devais être soulagée ou si je devais m’inquiéter de la voir ici. J’ai attendu quelques secondes en me demandant si je devais laisser la porte close faisant comme si il n’y avait personne ou si je devais lui ouvrir et la faire attendre à l’intérieur car elle venait surement voir Adriel. Mais elle pouvait bien l’attendre toute l’après-midi, il n’était pas là. J’ai finis par ouvrir et son horrible visage me sauta aux yeux. Dégaine de pouf, elle était égal à elle-même, après tout ce qui s’était passé et je ne parle pas que de ce que s’est passé entre nous, elle n’avait pas changé, elle n’avait pas fait d’effort. C’est d’une manière peu aimable qu’elle m’accorda ses premiers mots. « Qu’est-ce que ça peut te faire ? » A peine elle débarquait qu’elle se mettait déjà à me provoquer mais je n’étais pas d’humeur. J’aurais presque pu m’effondrer devant elle, pleurer toutes les larmes de mon corps. Je n’aurais même pas lutté. Je me foutais de ma fierté. Je voulais simplement qu’on me laisse tranquille. « Apparemment et il me semble qu’il l’a trouvé, c’est pour ça que tu es venue non ? » Je lui renvoyais la balle faiblement. Je n’avais même pas envie de me battre. Elle aurait pu me lancer tous les piques du monde que je n’aurais fait aucun effort. Elle allait très vite s’ennuyer en ma compagnie aujourd’hui. Je la laissai rentrer sans rien ajouter. Elle me demanda s’il était là et poursuivit tout de suite avec une sale remarque. Je n’ai même pas relevé, je n’ai pas répondu. J’ai survolé la chose et je l’ai laissé sans réponse. « Non. » Clair, simple, elle avait sa réponse, elle en faisait ce qu’elle voulait, elle pouvait partir que cela ne me dérangerait pas. Elle pouvait aussi rester, j’allais simplement l’ignorer. Me dirigeant vers le salon, je pris un de mes sacs avec mon bras qui marchait encore, l’apportant jusqu’à l’entrée et je fis de même avec le deuxième. Je faisais de terrible grimace car la douleur me déchirait les membres. Puis elle se mit à parler. Elle parlait trop. Je me foutais de ce qu’elle souhaitait. Je voulais me reposer, me poser. Je voulais que l’on me laisse en paix au moins une semaine, un mois ou même la vie mais c’était beaucoup trop demander, surtout à Eden, toujours aussi odieuse. Elle m’avait laissé tranquille à la fin de la réunion, certes, mais cela ne lui donnait pas le droit de l’ouvrir maintenant. Adriel lui demandait et elle se taisait, par contre, une fois qu’il n’était plus là, elle se permettait de proposer que l’on règle nos comptes. « Quels comptes ? Tu as ce que tu voulais non ? Alors s’il te plait, vraiment, reste si tu veux mais tais toi. Tu vois, pour une fois, le monde ne tournera pas autour de toi. » Je n’étais pas agressive. Mon ton était monotone et inspirait la fatigue et le désespoir car oui, j’étais désespérée. Une fois mes sacs à l’entrée, je suis allée m’installer dans le canapé, au fond, je me suis laissée tomber et je me suis frottée le visage. J’avais terriblement mal à l’épaule et la frustration qu’elle venait de provoquer en moi avait tendu tous mes muscles ce qui n’arrangeait pas la situation. « Si tu as quelque chose à dire dis-le et fait vite même si je pense que tu as déjà tout dit, tu as assez craché ton venin comme ça, je ne vois pas ce que tu pourrais rajouter d’autre, je ne vois pas ce que tu pourrais rajouter de plus pour essayer de me blesser. Je pense que tu ne peux pas empirer la situation. » Je regardais mon bras, le désignant clairement.
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MessageSujet: Re: « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. » lily-rose « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose EmptyVen 26 Juil - 15:00

« No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose Tumblr_lymbcusE3I1r3jitso5_250« No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose Tumblr_mcvlg6cKxi1r8rr38o2_250
eden a. hastings-matveïv ;  lily-rose c. reynolds

Le regard vide, la voix éteinte, Lily-Rose n'avait plus rien du bout de femme discrète mais pleine de vie qu'elle était encore six mois auparavant. Sacrément amochée, tant physiquement que probablement intérieurement, aucun être n'aurait pu se trouver insensible devant ses petits yeux meurtris. Mais l'insolence de cette dernière passa très vite à Eden l'envie de prendre de ses nouvelles. « Qu’est-ce que ça peut me faire ? » reprit-t-elle en arquant en sourcil. De plus en plus téméraire la petite Bêta, on allait bientôt lui attribuer la médaille du courage. « Et bien étant donné qu'Adriel est désormais mon petit-ami, j'estime avoir le droit de savoir ce que la fille à qui il a fait l'honneur de la faire passer pour sa petite-amie fait chez lui. » rétorqua-t-elle. « Mais bon, à ce que je sais, je crois n'avoir aucun compte à te rendre, donc je pose les questions que je veux, et tu n'as qu'a te contenter d'y répondre, merci.  » ajouta-t-elle, histoire de commencer dès maintenant à clarifier certains points avec Lily-Rose. Malgré sa petite chute, Eden remarqua très vite que la Reynolds n'avait absolument rien perdu de son humour, c'était bon à savoir. L'epsilon fit mine de rire à sa petite blague tordante. « Ahaha. Très drôle. » lâcha-t-elle en levant cette fois-ci ces deux sourcils au ciel en pensant que finalement, cette petite chute était peut-être plus grave que ce que tout le monde pensait. La tornade Eden se contenta donc simplement d'entrer après lui avoir adresse un petit sourire poli respirant l'hypocrisie. Elle ne pu s'empêcher de battre des cils, chose qu'elle faisait instantanément dès qu'elle arborait ce petit sourire de circonstances. Les réactions d'Eden commençait à devenir prévisibles avec le temps à quiconque avait eu le grand bonheur d'observer sa divine personne. Jamais un mot au-dessus de l'autre, elle parlait toujours calmement, froidement avec tout le dédain qu'on lui connaissait. Cependant, bien qu'elle ne laissa rien paraitre elle ne pu s'empêcher d'éprouver un douloureux pincement au coeur quand elle vit Lily-Rose porter douloureusement ses sacs avec le seul bras qu'il lui restait. Soudain, ce ne fut plus Lily-Rose, le petit insecte à écraser à tout prix, mais Lily-Rose, la fragile Lily, l'innocente Lily étendue sur le sol et luttant pour rester en vie. Eden déglutit, mal à l'aise à l'évocation de ce souvenir. Lily savait-t-elle seulement qu'Eden l'avait vu ce soir là ? Pensait-t-elle qu'elle s'était réjouie de la savoir presque morte ? Les journaux avaient mitraillés Eden et Maisy de photos, prises le soir même au célèbre Lexington Club. Bien que ce ne soit pas franchement le genre de lecture de la Bêta, se pouvait-t-elle qu'elle soit tombée sur les photos et qu'elle ai cru qu'Eden fêtait sordidement sa soit disant victoire ? Au fond, la brune espérait que Lily-Rose ne l'imagine pas aussi mauvaise et pourrie jusqu'a la moelle pour cela. Eden fut tirée de ses pensées par une Lily, toujours plus coriace. Durant un court instant, l'idée de lui casser l'autre bras lui traversa même l'esprit. "Tu n'es pas le centre du monde." Matthias lui avait sorti ces mêmes mots l'après-midi même. Elle leva les yeux au ciel et ne pu retenir un soupir. Mon dieu, ne pouvait-t-ils franchement pas trouver des choses plus intéressantes à dire ? Changer un peu de registre ? Cela devenait clairement ennuyeux de devoir sans cesse répondre aux mêmes accusations. Même les ennemies d'Eden n'étaient largement plus de son niveau, elle devait vite trouver d'autres bouc-émissaire car ces derniers avaient clairement fait leur temps.   « J'ai eu ce que je voulais? » Elle s'étouffa presque en répondant à une telle stupidité.   « Mais mon dieu Lily-Rose, ce n'est absolument pas un jeu. Tu crois quoi ? Que mon rêve le plus fou était de te prendre Adriel, de casser ce petit rêve de princesse dans lequel tu t'étais enfermé ? Tu étais absolument insignifiante à mes yeux avant de sortir avec lui. Ou plutôt de faire semblant de sortir avec lui. » D'un ton froid, elle ne se priva pas de rappeler cette petite mascarade ridicule.   « Tu crois que j'ai fais tout ça pour te faire souffrir ? Qu'Adriel n'est qu'un trophée de plus pour moi? Mon dieu, tu n'y es pas du tout. » poursuivit-t-elle, exaspérée de devoir sans cesse se justifier devant des personnes ne voyant qu'une réalité possible. « Cracher mon venin ? Ma pauvre, là je crois vraiment que tu as du te péter bien des neurones en tombant. Et toi alors ? Sérieusement, je pense qu'il est temps qu'on te remette un peu à ta place car la petite Lily-Rose toute inoffensive à bien grandi. Est-ce que j'y suis pour quelque chose si tu t'es accrochée à Adriel plus que tu n'aurais du ? Si tu t'es fais jeter devant tout le monde ? Arrête de me faire passer pour la voleuse de mec, je n'ai volé le mec de personne, et surement pas le tiens. » lâcha-t-elle avec mépris. Il n'y a que la vérité qui blesse ma petite et il y a des regards qui ne trompent pas, Eden savait reconnaitre celui d'une femme attachée à un homme et elle était d'autant plus attentive quand il s'agissait du siens. « Je tiens vraiment à lui, depuis longtemps. » confessa-t-elle, d'une voix plus douce. Elle n'aimait pas aborder ses sentiments, elle n'aimait pas ouvrir son coeur car elle considérait que cela donnait un avantage bien trop grand à quiconque souhaiterait la faire souffrir. Elle inspira et expira profondément pour tenter de retrouver son calme. Lily-Rose la faisait réellement sortir de ses gonds. Elle planta ses prunelles brunes droit dans les siennes. Une chose était sure, elle ne sortirait pas de cette pièce avant d'avoir eu une sérieuse discussion avec elle. Lily assise, Eden aperçu juste derrière le canapé un sac qui, de toute évidence, n'appartenait pas à Adriel.   « C'est à toi ? » demanda-t-elle dans l'espoir d'apaiser un peu la situation. Elles avaient largement assez haussé le ton pour les mois à venir. N'attendant pas sa réponse,  elle jeta un nouveau coup d'oeil sur le sac de Lily-Roe et s'en empara dans un immense regain de générosité afin de l'emmener près des autres sacs. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable de ce qu'il lui était arrivé et si le simple fait de porter un de ses sacs pouvait lui redorer ne serait-ce qu'un peu l'image désastreuse qu'elle avait d'elle même, elle le ferait.   « Il me gênait. » dit-t-elle simplement en rejoignant la cuisine. Lily-Rose savait très bien que non, Eden ne faisait pas 100 kilos et dix personnes auraient pu passer en même temps à côté de ce sac s'en marcher dessus, mais elle ne voulait en aucun cas être remercié. Elle sortit deux verres des placards et les rempli d'eau fraiche. La climatisation ne devait pas fonctionner aujourd'hui et la température avoisinant facilement les 30°C degré dans la pièce. Aussitôt elle les rapporta dans le salon et bien que tentée de déverser leur contenu sur la Bêta afin de lui remettre les idées en place, elle se contenta d'en déposer un, mine de rien devant elle.   « Je n'ai pas mis de drogue, de somnifère ou une autre connerie dans le genre si tu veux savoir. » Elle prit une gorgée de cette eau si froide, pouvait symboliser leur rapport et s'assit enfin, en face de Lily-Rose, prête à écouter ce qu'elle avait à dire. Au moins, cette fois-ci, elle aurait une arme, à savoir un verre d'eau glacée, si cette dernière recommençait à faire des siennes.
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MessageSujet: Re: « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. » lily-rose « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose EmptyMer 28 Aoû - 1:42

« No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose Tumblr_lvkfayyPpd1r6ws4po3_250 « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose Tumblr_lvkfayyPpd1r6ws4po7_250
A long time ago, we used to be friends
TREASON STARTS THE MOMENT WHEN PEOPLE VIOLATE THEIR OWN RIGHTS

« Ce n’est pas parce que tu sors avec Adriel que tu as un quelquonc pouvoir sur moi quand tu es ici. J’y ai habité figure toi alors ce que je viens y faire ne regarde que moi compris ? Je n’ai pas à répondre à tes questions. » Elle se croyait vraiment tout permis celle-là. Elle était là à faire sa belle mais elle n’était rien d’autre qu’une belle plante. Elle pouvait très bien compter pour Adriel, tout ça ne me concernait plus. Ce n’était plus mes histoires, je n’avais plus à me forcer à aimer les gens pour me faire bien voir. Elle avait clairement lancé les hostilités et il pouvait bien rentrer sur le champ que je me défendrais jusqu’au bout. J’en avais marre de me taire face à elle. Cependant, j’étais à bout de nerfs. J’étais fatiguée, fatiguée de me battre contre tout et tout le monde. Je ne voulais pas la voir, je ne voulais voir personne. La seule chose qui me rassurait dans sa présence, c’est que je n’étais plus seule et elle avait beau être stupide, elle n’était pas folle et je ne la sentais pas capable d’être l’auteur de mon accident chez les epsilons. Je la voyais mal payer quelqu’un pour me faire taire. D’ailleurs je n’ai jamais compris pourquoi c’était sur moi que c’était tombé. Je ne savais rien, il ne serait pas sorti je ne l’aurais même pas vu. Je n’étais même plus capable de souvenir de son visage. Homme, femme, brun, blond, grand, petit, rien ne me revenait. Tout était flou à partir d moment où j’ai quitté la pièce principale où tout le monde se trouvait. J’étais sur le canapé et je priais pour qu’elle ne réponde rien, pour qu’elle se taise et qu’elle me laisse en paix malgré tout. Car sa présence restait avant tout un poids. Elle voulait parler. Encore et encore mais je n’en avais pas envie. Ce que je souhaitais c’était essayé de dormir quelques heures. Je voulais juste me reposer, fermer les yeux et me laisser emporter par le sommeil qui ne semblait pas beaucoup m’apprécier ces temps-ci. Mais non, elle avait décidé de me perturber l’esprit jusqu’au bout. Avec sa voix de crécelle. « Insignifiante ? Tu étais bien contente de me trouver quand personne ne voulait sortir avec toi faire les boutiques car tu as tendance à oublier que l’on s’entendait très bien toi et moi avant ton départ. » Elle se mit alors à sortir toute sorte de mots, de grandes phrases et elle fit même allusions à cette fameuse chute. Elle était sérieuse en plus de ça. Sans honte, elle l’utilisait comme un moyen pour me descendre. Je me suis alors levée et j’ai haussé le ton sans hésiter. J’en avais marre de me taire et de tout prendre. « Tu sais quoi Eden ? T’es aussi mauvaise et conne que tu le montres. Tu ne penses qu’à toi, t’es égoïste, t’es même pas consciente des mots que tu emploies et après tu veux passer pour une gentille derrière ta mascarade de petite garce ? Mais putain Eden, ouvre les yeux. Je n’ai jamais dit que tu m’avais volé quoi que ce soit. » J’étais à bout. Je sanglotais tellement j’étais en colère, ne réaction que je ne pouvais pas contrôler. J’en avais les larmes aux yeux et je m’en voulais de lui faire autant honneur. Je me donnais clairement en spectacle devant elle et j’étais incapable de lutter contre mes propres émotions. « Je commençais vraiment à t’apprécier, je te défendais même face aux gens qui te descendais.. mais t’es partie. Pas un mot, rien. Après tout, nous n’étions pas très proches donc je n’ai pas relevé. Mais à ton retour, la seule chose que t’as vu, c’est que j’étais en couple avec Adriel. Tu ne m’as rien demandé, tu n’as pas cherché à savoir. Tu t’es acharnée, encore et encore. Alors peu importe ce que je ressens ou ce que tu ressens pour Adriel, tu n’avais aucun droit de me traiter de la manière dont tu la fais. Tu ignores tout. TU NE SAIS RIEN. Tu ne sais pas ! Alors ferme-la pour une fois. Ferme-la et accepte que tu as été injuste, que tu n’as pas cherché à comprendre ! » Mon ton descendit peu à peu mais je ne pus m’empêcher de pleurer. J’étais comme prise de colère, une colère que je n’arrivais pas à contrôler. Elle n’a jamais cherché à savoir. Ce qu’elle a fait, c’est voir, et elle a tout simplement décidé de m’humilier encore et encore. Tout ça, c’était un mensonge, partit d’une chose que l’on n’a pas réussi à contrôler moi et Adriel. Nous étions impuissants et nous nous sommes laissé porter par cette mascarade et personne ne l’a su. « Tu tiens à lui. Je veux bien te croire Eden, vraiment. Mais ce n’est pas à moi qu’il faut dire cela. Tu lui as tout pardonné et cela m’étonnerait qu’il t’ai expliqué notre histoire, pourtant, moi, tu n’as jamais accepté que je pouvais avoir une raison. Moi crois-tu vraiment assez hypocrite pour jouer les gentilles et finir par sortir avec un garçon que tu apprécies jute parce qu’il me plait ? Tu serais vraiment stupide. » Je me suis reposée sur le canapé, frottant mon front. Hausser la voix accentua mes maux de tête. J’ai alors fermé les yeux, frottant discrètement mes yeux. Je n’étais pas réellement à mon avantage aujourd’hui et cette scène ne me rendait pas plus radieuse. Je subissais clairement ce qui se passait autour de moi. Puis d’un coup elle se leva et joua les gentilles, déplaçant mon dernier sac. J’ai cru d’abord qu’elle allait le jeté et elle l’emmena finalement avec les autres, ce qui m’étonna. Elle me fait la misère et quelques minutes plus tard se trouve un semblant de gentillesse et décide de m’aider de manière peu discrète. Je ne la comprenais définitivement plus cette fille. L’Epsilon alla même jusqu’à m’apporter un verre. Je l’ai regardé, attendant légèrement pour voir si ce n’était pas ne blague et j’ai finalement prit le verre dans mes mains et je l’ai porté à mes lèvres. Je me suis légèrement redressée de manière douce et clame faisant la grimace tant mon bras et mon épaule me faisait souffrir. Puis après plusieurs secondes de silence, j’ai fini par briser la glace. « Tu sais que ça m’a fait beaucoup de peine de te voir agir de cette manière avec moi. » J’ai marqué une pause, buvant une gorgé et j’ai continué. « Je n’ai jamais voulu te faire souffrir. J’étais bien consciente de ce qu’il y avait entre toi et Adriel avant ton départ mais Eden.. tu es partie.. tu es partie et on a continué de vivre. Je ne me cherche pas d’excuses mais crois moi, si on a fait ça lui et moi, c’est que nous avions de vraies raisons. Tu vois vraiment Adriel jouer au petit ami modèle pour le fun ? On sait toi comme moi que non. » J’ai finalement décidé de la regardé, tournant mon regard vers le sien. J’ai feint un sourire qui n’était pas si vrai que ça mais l’intention y était. C’était mieux que rien après tout. « Et Adriel est mon ami avant tout. Je le connais depuis plusieurs années, je ne l’aurais jamais forcé ou quoi que ce soit, de toute manière il n’aurait pas accepté et cela ne m’aurait rien apporté. J’espère que tu en es consciente de ça. »
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MessageSujet: Re: « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. » lily-rose « No matter how much suffering you went through, you never wanted to let go of those memories. »  lily-rose EmptyJeu 17 Oct - 3:00

corbeille
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