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❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.

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MessageSujet: ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel. ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.  EmptySam 16 Fév - 15:56

Différent, c'était le mot. Sans trop l'être non plus, il ne se sentait pas non plus totalement dépaysé, dépourvu du moindre repère. Cela restait un campus grouillant d'étudiants, semblables à celui sur lequel il avait passé les dernières années de sa vie. Il ne fallait rien exagérer qui plus est. Il ne regrettait en rien d'avoir participé à l'échange. Le contraire aurait été tellement ridicule et horripilant. Pour venir ici, il avait quand même accepté de conclure une sorte de pacte à Oxford avec une personne qui ne lui aspirait pas la moindre confiance et à laquelle il s'adressait avec un respect feint, mais dépourvu de la moindre trace de sincérité. Il n'avait pas le mal du pays et éprouvait même un véritable sentiment de liberté à avoir mis tant de distance entre lui et ses parents. Bien sûr la vie n'était en rien parfaite et Alexie faisait également partie du voyage. Il ne l'avait pas beaucoup vue, il faut dire que le campus était immense et qu'il passait une bonne partie de son temps en compagnie de Constance. Il n'avait jamais été proche de sa soeur aînée par le passé et n'allait pas l'être davantage à aujourd'hui. Peu-être que les triplés auraient dû saisir là une excellente opportunité de se rapprocher : ils se retrouvaient dans un pays qui ne leur était pas familier, entouré de gens qu'ils ne connaissaient pas pour une grande partie, loin de leurs repères. Ils auraient dû se serrer les coudes, s'entraider, mais leur fratrie ne fonctionnait pas ainsi. Il serait toujours là pour Charlie, pour Alexie aussi bien qu'il n'en eut guère une réelle conscience, mais sa benjamine lui apparaissait comme étant la seule personne qui l'avait un jour compris. Quand bien même ils peinaient toujours à avoir une discussion sans qu'elle tourne en dispute, ils n'auraient jamais été capable de faire quoi que ce soit pour la blesser. Il n'aurait jamais pris de risque avec elle. Sans le moindre doute, elle demeurait la personne la plus précieuse qu'il avait sur cette terre. En parlant de personne précieuse, il en attendait une autre. Il avait en effet convenu avec sa ravissante correspondante qu'elle le retrouverait pour une visite du campus. Il n'en avait que faire de cette raison. Cela n'en était pas réellement une, il parvenait amplement à se débrouiller, les plans ne lui étaient pas inconnus et il n'était pas stupide au point de ne pas savoir se repérer. Non, il n'avait définitivement absolument pas besoin de la moindre aide pour se repérer à Berkeley. Mais il ne s'agissait guère d'une perte de temps. Du temps, il en aurait perdu s'il avait dû supporter une personne exaspérante, laide ou grossière. Constance La Tour Dubois lui apparaissait comme un strict opposé de cette définition brève et résumée à trois adjectifs. Elle pouvait sans doute être grossière, tout le monde l'était, mais elle était agréable et particulièrement belle de son point de vue. Il avait l'habitude d'être entouré de jolies jeunes femmes parfaitement conscientes de cette réalité et n'étant de ce fait que plus séduisantes encore à ses yeux.

Vêtu d'un manteau que ses parents lui avaient offerts récemment, sans doute dans un bref élan d'affection immédiatement interrompu par l'arrivée d'Alexie et d'une de ses nouvelles peintures insignifiantes et dépourvues de sens aux yeux de Gabriel, impatient, il alla s'asseoir sur un banc inoccupé. Il faisait plutôt bon, il faut dire que Gabriel ne s'est jamais avéré être particulièrement frileux. Qui plus est, il était enthousiaste. Non pas qu'il soit devenu dépendant de la présence d'une fille qu'il ne connaissait que depuis très peu de temps et qu'il ne connaissait quasiment pas en somme. Disons simplement qu'elle était de très bonne compagnie. Cet avis devait être partagé de tous les mecs de campus. Ce genre de filles n'aimait pas à passer inaperçue. Elles voulaient être regardées et comme la vie s'avérait être particulièrement bien faite pour elles, elles parvenaient à devenir le centre d'attention de leur petit monde en un claquement de doigt. Cette facilité a devenir une sortie de mini célébrité n'ayant jamais rien accompli dans sa vie avait quelque chose de passionnant, d'intéressant. Tout ce qui était plus ou moins opposable à un caractère ennuyeux. Hors, Gabriel détestait s'ennuyer. Constance était donc tombée sur lui à point nommé. Il n'aurait pas pu demander mieux. Elle avait vite pris la forme d'un défi à ses yeux. Une montagne à escalader. La facilité n'était guère attirante, tout ce qui était trop simple n'importait pas vraiment. Il n'y avait aucune fierté a avoir pour être sorti avec une fille qui n'attendait que cela, qu'on la prenne sous son aile. Réussir à amadouer Constance serait une réelle victoire personnelle. Ainsi s'était-il persuadé qu'il la lui fallait. Il avait besoin de cela, tout simplement. Il la voulait tout entière et s'il y parvenait, il aurait officiellement gagné la partie. Le chancelier d'Oxford le lâcherait ainsi en voyant qu'il n'avait guère fait moins que détrôner celle qui s'apparentait le plus à une reine, fière de son statut de leader de Berkeley. Sa fierté personnelle en serait décuplé. Tout le monde y gagnait, lui tout particulièrement évidemment mais là était son but.

Ses intérêts primaient sur ceux des autres et pour gagner, il était prêt à bien des choses. Sa culpabilité était dissipée par le sentiment qu'en ce point, Constance était capable de tout autant que lui. Ils semblaient égaux dans cette histoire. Il n'avait donc pas la moindre d'être envahi par sa mauvaise conscience. Ils étaient à égalité, la question était de savoir qui d'eux deux seraient suffisamment futé pour prendre l'avantage. Quand bien même ses chances lui apparaissaient dans des moments de plus ou grand doute plutôt faibles, il était trop déterminé pour lâcher l'affaire. Encore une fois, il n'était guère venu à Berkeley pour se prendre une claque en pleine figure. Avec ou sans l'argent de son père dont il était désormais privé, il parviendrait à ses fins. Le manque de détermination n'avait jamais été quelque chose ne serait-ce que susceptible de le caractériser. Cela ne commencerait pas aujourd'hui. Il allait atteindre comme toujours son objectif et rien ne l'en détournerait. Il était tout dévoué à ce projet : Constance La Tour Dubois allait lui tomber dans les bras. Il n'en serait pas autrement, Gabriel refusait la perspective même que cela se produise. Il ne pouvait désormais que l'attendre, espérant qu'elle se pointerait et ne marquerait ainsi pas un premier point silencieux. Assit sur un banc, Gabriel observait les gens qui passaient. Un passe-temps commun à bon nombre de gens et auquel il s'abandonnait parfois comme tous les autres. Il n'était pas différent, il aimait à juger les gens, les toisant légèrement du regard, en essayant de décrypter leur personnalité, leur histoire, à la simple expression de leur visage, leur démarche ou leur tenue vestimentaire. Il était difficile de faire plus superficiel mais il avait la conviction qu'une telle part de superficialité, aussi subtile soit elle, sommeillait en tout être vivant. Pour sa part, il n'avait guère l'intention de se mentir à lui-même. Il enfonça une main dans l'une des poches de son manteau et ses doigts effleurèrent un paquet de cigarettes laissé là. Fumer était sans doute interdit sur le campus, ou du moins pas en étant exposé à la vue de tous. Qui plus est, c'était précisément le genre de choses susceptibles de ternir l'image du garçon parfait, ayant grandi avec une petite cuillière en argent dans la bouche, qu'il était sensé véhiculer. Mais il avait besoin de fumer. Il était devenu dépendant, ayant adopté cette sale habitude durant les premières années au cours desquelles il avait commencé à quitter la maison familiale en pleine nuit pour se rendre à des soirées. Il était incapable de s'arrêter. Tirer une taffe dissipait le doute dans sa tête et à l'évidence, il était intelligent d'avoir les idées claires avant de passer un moment en compagnie de la fille qu'il était en train d'attendre. Se remémorant que prendre des risques ne lui avait jamais réellement porter préjudice jusque là, il décida de fumer et ouvrit son paquet. Il eut beau y faire glisser ses doigts, ces dernières ne se refermèrent sur aucunes clopes. Son paquet était vide. Il marmonna une injure et releva la tête pour découvrir que Constance était arrivée.
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Constance La Tour Dubois
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Constance La Tour Dubois
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❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.  Empty
MessageSujet: Re: ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel. ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.  EmptyMar 19 Fév - 17:40

You can call it a deal with the devil if you`ll like. But you know you won't walk away from it
Le diable frémit à l'idée qu'elle ne soit éveillée et prête à discipliner le monde en cette belle journée ensoleillée. D'humeur conquérante, Constance revêt son air le plus impérieux, allouant au peuple de Berkeley son dédain des grands jours. Elle est décidée à conquérir le monde, pièce par pièce, poussière par poussière. Dans sa quête, elle compte bien emporter tout sur son passage. Le voyage commence par la conquête de l'Angleterre qui, bien naïvement, expédie ses supposées pièces maîtresses sur le continent qu'elle habite depuis trois ans maintenant. Berkeley est à ses pieds, son ego flirte avec le septième ciel, chaque chose à sa place et les britanniques ne tarderaient pas à comprendre qu'aucun trône n'était à pouvoir ici, puisqu'elle siège tyranniquement au sommet de la hiérarchie estudiantine en compagnie de son partenaire le plus précieux. Le claquement de ses talons hors de prix griffant les pavés de l'université préviennent de son arrivée imminente. Un air naturellement sévère trace ses traits, alors qu'elle jette un regard dédaigneux au reste de la plèbe en présence. Le bas peuple, selon elle, le reste du monde en somme. Pas de régime spécial, pas d'exception parce que l'un est mieux habillés que l'autre. Tous des paysans qu'elle considère à sa solde et qui n'ont pour seul intérêt dans la vie que de combler ses désirs. Tous, en bon sujets, se poussent sur son passage et laisse sa prestance éclatante les éblouir. Sa majesté Constance sillonne le campus d'une démarche déterminée, sans se préoccuper du monde alentour, laissant l'élégance de ses lourdes boucles brunes flâner au gré de ses pas. Ses songes se concentrent sur la mission qui lui incombe et seulement celle-ci. Joueuse dans l'âme et chargée de faire respecter la chaîne alimentaire qui place les américains loin au-dessus des britanniques. We will rock you, my ass. Ils auront vite fait de comprendre qu'ici personne ne le fait la loi mieux que les résidents de Berkeley et que ce n'est pas une poignée d'entre eux qui réussira à semer le trouble dans cette université qu'elle domine. Constance ne perd jamais. Cette vérité ne serait jamais remise en cause tant son naturel conquérant ne connaît aucune limite. Ses tabous se perdaient dans son éternelle soif de pouvoir, de tout contrôler. Le Doyen lui servait une mission taillée sur mesure, lui offrait une confiance qu'elle ne comptait pas gaspiller. S'il lui fallait briser un cœur afin d'affirmer sa position de maîtresse des lieux, ainsi soit-il. Tous les coups sont permis, tous les moyens sont bons. Subtiliser le cœur de Gabriel Hargrove, le faire sien, prendre le meilleur atout de cette pauvre Oxford, le conserver jalousement et souffler sur ce château de carte britanniques. Offrir la victoire à son université, s'attirer les allégeances de son Doyen des confréries, tenir les meilleurs cartes jamais distribuées dans l'immense jeu de la guerre des confréries entre ses doigts. Beaucoup trop d'enjeux dans cette mission pour qu'elle ne se puisse se permette de perdre. La défaite, cela n'existe pas chez Constance. Qui plus est, elle partageait ce délicieux contrat avec son partenaire de toujours, son colocataire. Quoi qu'une réflexion plus approfondie sur le sujet lui apporta une incertitude agaçante : Elle ne fut sur l'instant pas sûre que cela soit un atout. Après tout, l'hypothèse que cette pimbêche de Charlie, la petite sœur facétieuse et dépourvue de toute honte, puisse même effleurer son italien, irritait prodigieusement Constance à chaque fois qu'elle y prêtait une pensée. Augusto était à la fois sa meilleure qualité et son pire défaut. Son allié de poids, mais aussi celui qui pouvait griffer ses plans d'un geste mal calculé. Il lui suffisait de faire un pas dans la mauvaise direction avec Gabriel, pour que Charlie n'attende en embuscade avec son précieux colocataire. Mais enfin, s'il menait sa barque aussi bien qu'elle, ce dont elle ne doutait pas, l'éternel duo gagnant sortirait vainqueur du choc des cultures entre l’Amérique et l'Angleterre, une victoire de plus au palmarès du duo infernal de Berkeley. En attendant, elle gratifiait Berkeley d'une parade, alors qu'elle se rendait au point de rencontre fixé avec son correspondant. Gabriel Hargrove. Le délicieux, le plaisant Gabriel Hargrove. Son physique avantageux lui était d'un bonus non négligeable. Merci univers de ne pas avoir offert à Constance un correspondant au physique allant de moyen, banal à carrément disgracieux, dégoûtant. Gabriel, son tempérament ardant, mais calme à la fois, son côté mauvais garçon et ses bonnes manières. Il était un parfait paradoxe à lui seul et Constance se délectait de découvrir plus chaque fois de quoi était fait la trempe de l'anglais. Finalement, elle n'avait pas à feindre l'intérêt avec lui, puisqu'elle le trouvait intéressant, encore une fois gros bonus. La facilité serait peut-être de mise, finalement. Et puis, qui sais, peut-être que finalement son correspondant se plairait sous le soleil californien et qu'elle pourrait ajouter une pièce de plus dans son entourage bien restreint. Si elle se doutait qu'il devait de même jouer le jeu du briseur de cœur avec elle, pour les bienfaits de son université ? Parfaitement. Seulement lorsqu'on a pas de cœur, on est a l'abri de tous les assauts. La pièce qu'il manquait à son puzzle résidait au pourquoi du comment. Ce qu'il gagnerait si d'aventure, il arrivait à la faire descendre de son trône. Chaque chose en son temps, Constance, chaque chose en son temps. D'une démarche assurée, elle pénétra dans le parc et aussitôt, ses prunelles captèrent Gabriel, assis et trifouillant dans ses poches. Une contemplation furtive et silencieuse lui permit de constater qu'il cherchait se cherchait des cigarettes en vain. Et un mauvais point pour Gabriel, un. Constance n'aime pas les fumeurs, elle laisse ça aux Gammas et aux âmes trop tourmentées et faiblardes pour affronter la vie sans une dose de nicotine. L'odeur de la cigarette lui est insupportable, ses effets aussi. Issue d'une classe bourgeoise distinguée et ayant reçue une éducation sans faille, Constance sait que fumer est un signe de faiblesse. Parfait, il n'est pas infaillible, ce Gabriel, contrairement à moi, songea-t-elle. Arquant d'un visage d'ange qu'elle avait parfaitement jouer sans le surjouer et refrénant ses airs de diablesse éternelle, Constance s'avança à pas de velours et déposa ses doigts experts dans la base de son cou, jusqu'à sa mâchoire, le forçant alors à la regarder. « .Hello Beautiful. » Sa voix se perd dans un ronronnement harmonieux et ses mots baignent dans un accent français caractéristique. Les traits d'un ange et le diable au corps, Constance laisse ses doigts divaguer sur ses épaules en de brefs frôlement, jusqu'à ce qu'elle ne croise les bras et n'esquisse un pas vers sa droite, peu décidée à prendre place à ses côtés. « .Dépendant, n'est-ce pas. » siffle-t-elle, dos tourné à son correspondant qui, de là où il se trouve, possède tout le loisir de contempler sa majesté Constance dans toute sa splendeur. Toutefois, elle se retourne aussi rapidement qu'elle ne s'est acquittée du contact aérien dont ils jouissaient il y a peu. Dépendant d'elle, il le serait dans peu de temps, si ce n'est pas déjà le cas. Ici surtout, elle parle de son paquet de cigarettes vide, celui qui se trouve dans le fond de sa poche et qui cause tout ses troubles. Dépendant de la cigarette, signe de faiblesse qu'elle ne tarda pas à pointer d'une oeillade. L'assurance de son regard, son charisme légendaire en dit long sur elle, même si finalement sur sa bouche se dessine une moue désappointée. « .Moi qui pour l'instant ne te trouvais si peu de défaut. » ajoute-t-elle, faussement déçue. Elle haussa les épaules, alors que ses commissures lui adressèrent un vague rictus entendu et doublement narquois. Constance ne souligne jamais les qualités, ses compliments sont d'une rareté. Elle façonne les autres et force à changer, à coup de commentaires sarcastiques, de sous-entendus désobligeant, afin qu'il puisse se fondre dans un moule, un standard qu'elle choisit. Du moins, pour ceux qui ont la chance extrême de capter son attention. Gabriel fait parti de l'un de ces chanceux, même si bien malgré lui, correspondant oblige. Toutefois, elle sent qu'il est capable de grandes choses, l'intérêt qu'elle a pour lui dépasse la correspondance. Elle le trouve fascinant et c'est une rareté qu'il faut souligner au feutre épais. Dommage pour lui, il n'est que l'obstacle à surmonter et à emprisonner si elle souhaite atteindre le but qu'elle s'est fixée, réussir la mission qui lui incombe. « .Dommage. » achève-t-elle dans un soupir, feignant d'être désemparée par telle découverte, alors que ce n'était absolument pas le cas. Il fume, c'est la fin du monde, il devra arrêter ou bien elle le considérera comme un moins que rien de plus peuplant ce monde en pleine déchéance humaine. « .Y a-t-il d'autres dépendances dont tu voudrais me faire part ? Avant que nous commencions cette mascarade de visite. » souffla-t-elle. N'hésite pas à souligner que je te suis indispensable, mon cœur, c'est l'évidence, pense-t-elle, toute égocentrique qu'elle est. Elle en avait jusqu'alors oubliée la raison de cette entrevue, la visite de l'Université. Évidemment, elle n'était pas guide touristique et ne comptait pas l'être incessamment sous peu. Une visite des lieux était l'occasion de plus afin d’interagir avec ce valeureux Gabriel, qui devrait redoubler d'efforts et d'imaginations afin d'impression le mur qu'est Constance La Tour Dubois. Elle comptait lui faire une visite des lieux de son cru, un peu particulière, lui apprendre les rudiments de la vie à Berkeley et lui enseigner ce qu'il faut ou ne pas faire, avec qui il faut et ne faut pas être amis. Autrement, il devait être proche d'elle et de personne d'autre, le reste du monde n'est pas à la hauteur. Excepté quelques rares, mais elle douta sur le moment qu'ils puissent être amis un jour. Alors il devrait se contenter d'elle, pour son plus grand plaisir.
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MessageSujet: Re: ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel. ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.  EmptyJeu 21 Fév - 20:53

Il n'aimait ni être pris de haut, ni qu'on lui parle d'un ton dénué de toute trace de gentillesse, ne serais-ce même que d'une politesse feinte. La voix de Constance ne l'agressait pas, mais si sa présence en elle-même ne s'avérait pas être désagréable, la façon qu'elle avait de poser des mots sur ses pensées était particulièrement irritante. Evidemment, il n'était pas résolu à le lui montrer. Cela aurait été particulièrement stupide de sa part. Il ne laissait personne l'ébranler et encore moins cette fille dont il ignorait l'existence seulement quelques semaines auparavant et qu'il ne parvenait désormais plus a se sortir de la tête. Obsessionnel sur les bords, il ne parvenait plus a s'écarter plus de quelques dizaines de minutes de l'objectif qu'il s'était fixé. Gabriel n'avait pas vraiment eu le choix. Il ne s'était pas levé un beau matin, en Angletterre, avec l'envie de détrôner Constance La Tour Dubois de son piédestal doré. Il n'avait pas eu la soudaine intention d'attaquer sournoisement Berkeley. C'était un rôle qui lui avait été confié et il aurait été un euphémisme de dire qu'on l'avait incité à accepter. Il n'avait pas eu le choix. C'était soit ça, soit se faire viré, hors c'était précisément tout ce qu'il ne désirait pas. Son père avait fichu sa vie en l'air. Evidemment, il n'était plus un gamin et devait donc être en mesure de s'assumer mais voilà, cela n'était pas le cas. Il n'avait pas envisagé un seul instant de pouvoir se retrouver ainsi ruiné. Sa naïveté, le confort que lui offrait la situation financière familiale, l'avait abrutit. Il en payait le prix, forcé d'obéir au chancelier et devant jouer la comédie à Alexie. Il était puni insolence et de son besoin compulsif de dépenser sans compter. Pour autant, il n'avait pas véritablement retenu une leçon. Il n'était pas devenu plus sage. Il mentait ouvertement, plus que jamais à vrais dire. Le semblant de relation qu'il entretenait depuis peu avec sa correspondance n'était qu'un vaste terrain de jeu. Rien de tout cela n'était réel. Il n'était question là que de fierté. Elle vint se glisser à côté de lui et il s'immobilisa brusquement, sa main toujours dans sa poche, comme un gamin pris au piège. Dégouté de l'image qu'il devait donner de lui, il afficha un air plus froid. Chacun de ses gestes, la moindre de ses expressions faciales était décortiquée sous le regard de Constance. Plus que jamais, il n'était pas en mesure de laisser quoi que ce soit au hasard. Sa voix était sifflante, il fronça les sourcils, la dévisageant alors qu'elle se déplaçait, lui laissant tout moyen de la contempler. Elle se tenait droite, rayonnante de fierté, irradiant de confiance. Pas tellement non rétorqua-t'il avec arrogance, un sourire s'étendant sur son visage. Il la voulait, mais le formuler à voix haute ne lui semblait guère une idée bien judicieuse. Feindre un sentiment amoureux qui ne l'avait jamais envahi, envers elle comme envers qui que ce soit d'ailleurs, aurait été intelligent, peu-être, mais l'idée lui sembla grotesque sur le coup. Il n'était pas en mesure de feindre l'amour pour cette fille dont la beauté se couplait à un caractère particulièrement venimeux. Cette multitude de défauts la rendait paradoxalement extrêmement séduisante. Sa confiance servait en sa faveur. Si elle s'était ainsi hissée en hauteur, se permettant ainsi de jauger tout le monde du regard, les rabaissant tous, c'était bien grâce à cela. Ces défauts apparaissaient comme des qualités, faisant d'elle une adversaire particulièrement tentante. Désolé de te décevoir dit-il, feignant un air blasé, comme si son avis lui importait réellement. Elle pouvait bien lui trouver tous les défauts du monde et il n'en manquait pas, il ne s'en excuserait jamais avec sincérité. Et elle ne s'attendait sûrement pas à ce qu'il le fasse. Qui l'aurait fait ?

Il feignit de réfléchir, toujours assit. Rien qui me vienne à l'esprit là, immédiatement, mais je ne peux pas t'assurer que tu n'en découvriras pas d'autres. J'espère que tu n'as rien contre les surprises lui répondit-il, ponctuant sa tirade d'un haussement d'épaules désinvolte. Il ne souligna pas les derniers propos de Constance. Evidemment, cette visite n'était excuse. Tous deux le savaient, l'idée même que cela puisse être vrais était même quasiment grotesque à ses yeux. Ils avaient mieux à faire à l'évidence que de découvrir un campus dont Gabriel se fichait éperdument. Il n'était pas là pour apprendre quoi que ce soit, son seul objectif demeurait d'en apprendre davantage, afin d'évaporer le sentiment brumeux qui lui emplissait la tête, lui soulignant en permanence que son éventail de connaissances était bien trop réduit et que de ce fait, il lui suffirait de bien peu pour perdre toute possibilité d'avoir un avantage dans cette histoire et, plus important encore, de le conserver. Constance était tout aussi peu encline à se livrer, à démontrer la moindre trace de sincérité, que lui. Le contraire l'aurait surpris. Cela aurait été si facilité et il n'y avait pas de place pour cette dernière à Berkeley. Il était grossièrement conscient du terrain sur lequel il mettait les pieds, il ne s'attendait pas à aboutir facilement au but qu'il s'était fixé. Il pouvait compter sur sa soeur pour lui rappeler qu'ils allaient devoir ruser. Cette perspective n'était pas des plus inquiétantes, monter des stratagèmes n'était en rien une nouveauté et Gabriel n'aurait pas de scrupule à agir bien qu'animé de mauvaises intentions. Il savait faire taire sa culpabilité, les années passées avaient constituées un bel entrainement. Qui plus est, il était facile de se débarrasser de tous scrupules quand Constance l'observait ainsi, le rabaissant avec plus ou moins de subtilité dès qu'elle ouvrait la bouche. Elle n'était pas animée par de meilleures intentions que lui et cette perspective motivait encore davantage Gabriel qui se leva enfin. On peut y aller ? Enfin, si aucun autres détails insupportables à tes yeux ne doit être soulevé. Je ne voudrais pas t'importuner par ma simple façon d'être dit-il en lui adressant un sourire rayonnant. Ce dernier dévoila ses dents blanches et il resta ainsi quelques instants. Finalement, son sourire s'évanouit et il resta immobile, dans l'attente d'une réponse. Il ne voulait pas s'aplatir, ne serais-ce que feindre de le faire. Si sa majesté n'appréciait pas la cigarette, il n'en était que plus désireux d'en fumer une à ses côtés. Ils étaient déjà ennemis, si aucun d'eux ne le formulerait à voix doute, c'était évident. Tout n'était que mensonge. Mentant comme il respirait depuis quelques années, Gabriel n'était pas déstabilisé par cette absence totale de franchise. Trop fier cependant pour se laisser marcher sur les pieds, il n'avait pu s'empêcher de laisser éclater une pointe de sarcasme. Il était immobile, ne remuant guère, trop occupé à observer Constance. Son air de défi était dissimulé sous un masque de déception feinte et il en vint une énième fois à regretter de devoir se contenter d'une bref analyse. Son ignorance l'insupportait. Il ne savait que d'elle que bien peu de choses. Son arrivée était récente. Evidemment, elle n'en savait pas bien plus de lui elle non plus. Alexie lui portait une admiration non dissimulée depuis qu'elle avait eu le malheur de la croiser. Cela en était tout bonnement triste. Il ne comprenait pas son aîné, mais cela n'était en rien une nouveauté. Gabriel ne pouvait qu'espérer que sa soeur n'allait pas s'avérer être une contrainte dans le plan qu'il façonnait doucement depuis son arrivée. Il pourrait au moins compter sur Charlie, comme toujours. Elle demeurait son avantage le plus précieux. Avoir une telle alliée n'allait pas s'avérer être de trop. Ce petit jeu ne faisait que commencer et d'ors et déjà, il s'avérait être prometteur. Constance n'était pas seule. Le correspondant de Charlie n'était pas en reste dans cette affaire. Une sorte de duel au sommet. Ils n'étaient pas fait pour s'entendre tous les quatre, leurs égos sur-dimensionnés les poussant à se détester. Détester n'était d'ailleurs peu-être pas le mot que Gabriel aurait employé pour définir son propre ressentit. Il ne détestait pas Constance. Ses défauts ne lui apparaissaient pas comme tels et à ses yeux, elle était même susceptible d'avoir de nombreux points communs avec lui. Ils auraient pu s'entendre sans avoir à être aussi faux dans le moindre de leur geste, la moindre parole. Mais cela ne serait jamais le cas.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel. ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.  EmptyMar 26 Fév - 20:40

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MessageSujet: Re: ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel. ❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.  Empty

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❝Got no drink in my hand but I'm wasted. ❞ Constance and Gabriel.

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