the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal
anipassion.com

Partagez

« Fais ressortir tes charmes »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyVen 15 Fév - 21:24


« Fais ressortir tes charmes » Tumblr_md9c3syxYL1rz6stz_zps003ed3f9


Faith et moi nous sommes rencontrés de nombreuses années auparavant. Elle était encore jeune comme nous sommes tombés l’un sur l’autre, leur d’une affaire saugrenue concernant le trafic d’œuvres d’arts servant à investir des activités terroristes. Si mon travail à moi avait été de déceler ce groupe d’individus pour leur faire stopper leur trafic, celui de la demoiselle avait été tout autre, beaucoup plus hors-la-loi, en compagnie d’une femme, sa tutrice en quelque sorte. Lorsque l’histoire a mal tourné, Faith m’a sauvé la mise. Je lui en suis d’ailleurs toujours reconnaissant.

Il nous est arrivé de nous revoir à plusieurs reprises au cours de certaines missions. La jeune femme est connue dans le métier sous le nom de Smile, une voleuse experte, mais également pirate informatique capable de trouver des informations sur tout et n’importe quoi, ainsi que sur n’importe qui. De cette façon, elle m’a souvent aidé lors de nos retrouvailles. Une alliance entre les forces britanniques et une hors-la-loi, afin de traquer les pires individus qui soit. La jeune femme reste un très bon élément sur qui l’on peut compter.

Je l’ai retrouvée à l’université de Berkeley, à laquelle je viens tout juste d’arriver. Présent sur le sol californien depuis seulement deux jours, je ne suis ici que pour une courte durée avant de repartir pour Londres et de revenir le 15 février en compagnie de mes étudiants anglais. En attendant, j’ai plusieurs petites choses à régler, aussi bien concernant mon travail de professeur avec l’échange Berkeley/Oxford, que celui d’agent d’information au sein du MI6. Je suis certainement l’un des seuls à connaître la double-vie de Faith. A mes yeux, elle n’est pas seulement une étudiante, mais également Smile. Des retrouvailles sous le signe de la surprise donc, et déjà, je lui proposais une mission pour la soirée.

Vingt-trois heures, dans l’un des bars les plus huppés de San Francisco. Un établissement réservé à la clientèle haut de gamme, vêtue de leur trente-et-un. J’entrais à l’intérieur en compagnie de Faith. Si j’avais exigé d’elle qu’elle porte la robe noire que je lui avais ramenée plus tôt dans la soirée avant le briefing, je portais également une tenue classe, d’un costume noir accompagné d’une chemise blanche. Ma cible ? Un homme d’une quarantaine d’années qui devait signer un contrat avec un trafiquant d’œuvre d’art. Lui devait le fournir. L’autre devait revendre au marché noir afin de financer un trafic d’armes. Une sorte de retour aux sources pour Faith et moi en quelque sorte. Je devais « l’interroger » mais pour cela, il fallait qu’il vienne jusqu’à moi. C’est à ce moment là que la jeune femme entrait en jeu.

- N’oublie pas, une fois que tu l’as séduit, tu l’emmènes à cet hôtel, chambre 225 sous le nom de mademoiselle Kovitch. Allez ma belle, fais ressortir tous tes charmes.

J’avais prononcé ces mots au creux de son oreille, afin de donner l’illusion que nous formions un couple. De quoi attiser davantage la curiosité d’un homme aussi compétitif que celui que je traque. Il tombe plus facilement sous le charme de femme déjà prise.

- Il est derrière toi, sur la banquette au fond à gauche. L’homme avec qui il a signé le contrat vient de sortir. Il est tout à toi.

Je déposais un baiser au coin de ses lèvres, puis me retournais pour aller me servir un verre de scotch au comptoir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyLun 18 Fév - 8:46


William. De toutes les personnes qu’elle avait pu côtoyer par le passé, William trônait au sommet de celles qu’elle appréciait. Ce secret serait bien gardé ! Néanmoins, il la connaissait probablement beaucoup trop, peut être même mieux que Lady Eleanor, le fameux « S », si réputés parmi les voleurs.

Alors, quand elle avait reçu cette robe enrobée d’une invitation aussi mystérieuse qu’alléchante, Faith aurait pu refermer la boite et la retourner à son expéditeur. La vénalité ne comptait pas parmi ses points faibles. L’argent et le luxe ne la séduisaient en rien. L’adrénaline venait souvent à lui manquer et la curiosité demeurait le moteur de toutes ses folies. Pourtant, ce fut autre chose qui la titilla avec force. Quoiqu’il pouvait arriver à William, Faith accourrait à ses cotés et à contre cœur, elle admit que William lui manquait suffisamment pour la pousser à quitter la quiétude de son appartement, payé par James O’Malley, et mettre en péril sa petite vie tranquille. Son fils méritait probablement bien mieux qu’une mère aussi insouciante. Trois mois que ce petit vivait avec elle et déjà, elle ne pouvait imaginer sa vie sans lui. Alek, l’adorable tête blonde de maintenant quatre ans avait été récupéré par Faith dans les rues de Souraj. Mais le sujet n’était pas là.

La blonde enfila la robe aux mensurations parfaites. William avait l’œil s’amusa t elle à relever dans un sourire en coin. Lissant le tissu contre sa peau, elle inspira profondément. En avant ! Le sourire se maitrisa plus fortement en attrapant le bras de William. Bien sûr qu’elle était heureuse de le voir même dans de telles circonstances. Comment pourrait elle expliquer qu’en lui saisissant le bras, ses inquiétudes s’envolèrent aussitôt, que son sourire devint sincère et qu’elle se sentit soudainement plus légère ? William avait un potentiel rassurant s’expliqua t elle. Mais la jeune femme ne chercha pas à répondre et laissa la quiétude l’envahir. C’était si agréable. Même si la blonde cherchait continuellement à le satisfaire, elle appréciait la pression qui s’exerçait sur elle. Un stress positif qui l’aiderait à donner le meilleur d’elle-même. A chaque mission qu’ils avaient entreprit ensemble, la jeune femme s’acharnait à être le plus performante possible. Par sa performance, elle s’assurait ainsi qu’il ferait de nouveau appel à elle. Elle serait alors certaine de le revoir. Jamais William et la jeune femme ne s’étaient retrouvés pour boire un verre sans prévoir d’infiltrer un lieu ou autre petite folie du même ordre. Logique quel aurait été l’intérêt pour William ?

Mais la situation réclamait toute l’attention de la blonde. La situation expliquée, elle réclama un rapide descriptif de sa cible, une façon de savoir ce que William accepterait de lui dire mais aussi de se former une base pour ses mensonges à venir. Aux paroles de William à son oreille, Faith joua le jeu. Les joues rougissantes, elle détourna le regard en se mordillant la lèvre. L’imitation parfaite d’une femme prude à qui l’on venait de faire une proposition intéressante.

L’oreille attentive aux indications, elle tendit les lèvres vers William. Un pur mensonge pour jouer la femme déçue, celle que l’on vient de délaisser pour rejoindre le bar. Jamais la blonde n’aurait tenté un contact intime avec William. L’agent devait parfaitement savoir que certaines règles régissaient le monde de Smile autant que celui de Faith. La première : on ne porte aucune atteinte à sa chasteté sous peine d’en payer les frais. La deuxième : Personne ne se sert de Faith pour tuer, pas même sa tutrice. La dernière : toutes autres règles peut s’apporter en cours de route si la morale l’exige.

Doucement, Faith laissa son regard courir sur la pièce, comme si elle cherchait de quoi s’occuper. En réalité, elle comptait les individus présents, notait chacun, les portes, les passages… La démarche sûre et féline n’avait rien à envier aux grands prédateurs. Le pas effaçait la distance entre elle et sa nouvelle proie. Sourire carmin et regard brulant pour armes fatales, Faith se stoppa devant l’inconnu.

« Bonsoir. »

Elle laissa volontairement trainer un instant de blanc pour capter l’entière attention de son interlocuteur.

« Je suis Zoey Kovitch. Avez-vous une place de disponible à vos cotés ? » Demanda t elle en s’installant sur la banquette sans attendre sa réponse. Le culot pouvait plaire, particulièrement pour ce genre d’homme. « C’est surprenant de voir un homme comme vous seul ici. Je ne m’en plains pas pour autant.»

Jetant un coup d’œil en biais à William, Faith laissa croire qu’elle cherchait volontairement à le rendre jaloux. Mais puisqu’elle n’obtenait aucune marque d’attention, elle revenait à sa proie. Ce regard lui permit de relayer la conversation presque vide à l’idée qu’elle se sentait délaissée de son fiancé. Rapidement, elle se fit offrir un verre qu’elle ne termina pas, trop impatiente de consommer avec ce brave Monsieur lui-même trop occupé à mater son décolleté. Lui caressant la main d’un air entendu, elle lui fit un signe de tête pour s’éclipser. Faith suivi le chemin de l’hôtel indiqué continuant à entretenir la flamme qu’elle avait allumé. Les clefs de prises, elle s’engouffra dans l’ascenseur…le pire moment à passer pensa t elle. S’ils étaient seuls, il tenterait probablement de l’embrasser ou de passer ses mains sur sous la robe. Et sous la robe que se cachait il ? Le porte feuille qu’elle venait de lui piquer ! Heureusement, l’ascenseur s’accompagnait d’un brave garçon chargé d’appuyer sur les boutons ! La chambre d’atteinte, elle passa son badge sur la borne magnétique et poussa la porte. C’était presque navrant que se soit si facile…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyMar 19 Fév - 23:59



« Fais ressortir tes charmes » Tumblr_md9c3syxYL1rz6stz_zps003ed3f9


J’appréciais beaucoup Faith. Avec le temps, je ne pouvais nier le fait que je m’étais attaché à elle, à contrecœur. Comment cela aurait-il pu se passer autrement après tout ? Je l’avais rencontré quand elle n’était encore qu’une gamine blonde. Puis je l’avais vu grandir au fil de missions. Aujourd’hui, elle était devenue une très belle jeune femme sur qui n’importe quel homme aurait pu fondre. Pourtant, je ne connaissais pas grand-chose d’elle, plus précisément sur sa vie privée. La raison restait simple : je ne souhaitais pas m’attacher davantage à sa personne en sachant qu’à chaque fois que nous nous côtoyions, nous nous trouvions dans des situations parfois dangereuses. Mais les faits restent là, s’il devait un jour lui arriver quelque chose, je n’en serais absolument pas indifférent. C’est pourquoi j’avais beaucoup plus de mal à faire appel à elle. Il m’arrivait de ne pas lui donner un seul signe de vie en plusieurs mois, voir en un an. Puis je réapparaissais dans son existence avant de disparaître à nouveau. Ca a toujours été ainsi entre nous. J’aurais aimé pouvoir sortir avec elle, discuter de tout et de rien autour d’un verre. Mais je m’y refusais, ne souhaitant pas créer une intimité qui pourrait nous faire du tord. S’attacher à quelqu’un reste une possibilité de souffrir, même si dans les circonstances actuelles, la souffrance pourrait déjà être présente en cas de coup dur.

J’abandonnais donc la jeune femme pour aller au bar, jouant à merveille l’homme goujat qui troquerait sans hésitation sa fiancée – aussi sublime soit elle – contre un verre de scotch. Cela ne m’empêcha pourtant pas de laisser mes yeux bleus se déposer sur la gent féminine présente, dans des robes de soirée qui dévoilaient de nombreuses paires de jambes fuselées. Un vrai régal pour un prédateur comme moi. Pourtant, la soirée n’était pas à la séduction, et à contrecœur, je tournais la tête vers la gauche pour voir où Faith en était. Le plan semblait se dérouler à merveille puisque l’homme se montrait aussi captivé par la franchise de Smile que par son décolleté. Je ne pouvais lui en vouloir qu’à moitié, car malgré moi, j’y avais perdu mon regard bleuté aussitôt s’était-elle présentée dans cette robe de grand couturier lui allant à ravir. Je n’ai jamais imaginé faire des avances à Faith, certainement pour garder une relation que je souhaitais professionnelle. Mais elle restait aussi charmante que désirable et bien évidemment, mes envies d’homme pouvaient lui être destinées dans un certain fantasme dû notamment à l’inaccessibilité.

Lorsque je compris que Faith ne tarderait pas à emmener l’homme jusqu’à l’hôtel, je m’éclipsais discrètement après avoir terminé d’une traite mon verre de scotch. Je serrais les dents avant de descendre du tabouret et de me diriger vers l’extérieur. L’hôtel se trouvait à quelques mètres seulement. Me présentant à la réception sous le nom de Monsieur Kovitch, je récupérais mon badge. Une fois dans la suite, je me servais un nouveau verre de scotch dans un verre et allais m’asseoir dans le fauteuil en cuir près de la fenêtre, plongé dans l’obscurité la plus totale.

Je ne comptais que cinq minutes avant d’entendre la voix de Faith parvenir jusqu’à mes oreilles. L’homme la suivait dans le couloir, visiblement pressé d’entrer dans la chambre et de profiter de cette jeune femme, si j’en jugeais par le rythme accéléré de ses pas. La porte finit par s’ouvrir, laissant la lumière du couloir envahir une partie de la chambre. Finalement, Faith appuya sur l’interrupteur. Si mon regard croisa directement le sien, l’homme, lui, ne me vit même pas, trop occupé à fermer la porte et à enfin passer ses mains sur les hanches de la jeune femme pour se coller à elle. S’il tenta de l’embrasser, je le stoppais net dans son élan en toussant de façon théâtrale. Là, ses yeux s’écarquillèrent sous la surprise.

- Et si tu fermais la porte à clé, chérie ?

L’homme se sentit pris au piège. Je pris une gorgée de mon verre avant de le déposer sur un meuble. Je lui fis signe de s’éloigner de Faith afin qu’il cesse de la toucher. Cette vision m’était insupportable.

- Bon travail, Jill.

Inutile de donner sa véritable identité afin d’éviter de quelconques représailles. Je m’approchais de l’homme en question, avec un regard perçant et mauvais. Son premier réflexe fut de porter une main au niveau de sa taille, signe qu’il possédait une arme. Rien de bien étonnant dans la mesure où un criminel ne sort jamais sans protection. Cependant je fus beaucoup plus rapide pour dégainer la mienne et de pointer le canon de mon Walther PPK vers son visage.

- Oublie cette idée. Jill, retire son arme s’il te plaît.

J’attendis qu’il soit désarmé pour ranger mon arme de service. Lui expliquant brièvement pourquoi je l’avais entrainé jusqu’ici, je finis par lui demander les informations qui me seraient utiles. A savoir qui était l’homme ou le groupe d’individu à qui il allait vendre ses toiles, où et quand se passerait l’échange, leur moyen de communication, la façon dont ils sont venus à se rencontré pour sceller leur accord ainsi qu’à quoi pourra servir l’argent récolté. L’homme resta pourtant silencieux alors que je l’avais fait s’asseoir sur le fauteuil.

- Je ne vais pas te le répéter trois fois. Avec qui as-tu signé ce contrat ?

Toujours aucune réponse à part un :

- Vas te faire foutre, je ne dirais rien.
- D’accord, très bien.

Je me retournais afin d’être dos à lui, avant de faire volte-face et de lui envoyer un violent coup de poing en plein visage qui le fit gémir de douleur.

- Donne-moi un nom !
- Ce n’est pas des coups qui me feront changer d’avis.


Tenace. Mes sourcils se haussèrent. La tâche avait été simple pour l’amener jusqu’ici, mais ses lèvres scellées prouvaient qu’il était sur un gros coup qu’il ne souhaitait pas gâcher.

- Une balle dans les mains et les pieds te fera peut-être changer d’avis.
- Tu peux toujours tirer, ça ne fera qu’alerter les gens de l’hôtel.
- Ah oui ? Tu veux tester ?


Je lui montrais un silencieux, un cylindre long que je raccrochais à mon arme de service. Ainsi, je pouvais tirer sans faire un seul bruit.

- T’as un préférence pour la main gauche ou la droite ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyJeu 21 Fév - 18:56


Parmi les dépravés sexuels, les fétichistes des billets verts ou des œuvres d’arts et les divers tarés de la gâchette que Faith avait pu rencontrer, William avait été le premier homme à peu prés censé qu’elle avait pu croiser. Lorsque la voix de William résonna dans la pièce, Faith sourit doucement. Se détachant de sa proie, elle laissa glisser les mains à la taille. Ce geste purement instinctif avait surtout pour but de lui voler son chargeur. Inutile de lui donner l’occasion de tirer.

Alors que l’homme réalisait enfin le piège et portait sa main à la taille, Faith fit lentement tomber les balles du chargeur à terre. A la demande de William, Faith leva les yeux au ciel. Oui, il pouvait rester une balle dans le canon mais quand même ! Il aurait pu le faire lui-même ! Enfilant de longs gants de cuir, Faith réfléchit. Hors de question de laisser ses empruntes sur l’arme d’un criminel ! Passant avec précaution proche de l’homme, elle s’assura de ne pas passer en ligne de le mir pour William. Il ne manquerait plus que le trafiquant la fasse prisonnière.

Lorsque William frappa l’homme, Faith ne sursauta pas, ne cilla pas et ne broncha pas plus. La force de l’habitude… Faith, elle sorti le porte feuille pour commencer à compter les billets. 150 dollars en poche. Radin !

« Et si on regardait dans son agenda ? Son téléphone portable ? Ils font tout maintenant les téléphones. » Marmonna Faith en haussant les épaules.

Quoi ? Elle n’était pas censée jouer la gentille et lui méchant ? Ca ne fonctionnait pas comme ca ? Et alors ? Faith plissa le nez à la vue de l’arme pointée sur l’inconnu. Elle avait toujours détesté les effets d’une arme à feu sur un corps humain ou sur toutes cibles vivantes. Les traces de sang, les os broyés et la chair à vif se gravaient dans un coin de sa tête pour ressortir durant la nuit sous forme de cauchemars répugnants. Avec le temps, les cauchemars devenaient rares. Pourtant, Faith demeurait avant tout une arnaqueuse et non une tueuse ou une guerrière.

« Ne prends pas la main dominante…le sang s’y écoule plus vite. » Conseilla Faith dans une moue ennuyée. La phrase n’avait pour but que de faire monter la pression psychologique sur le brave homme assit dans son siège. « Je suis sûre qu’il va faire dans son froc si tu tires. Ca va être moche en plus. Il va crier. Les os seront broyés et même avec de la chirurgie il ne pourra jamais récupérer l’usage de ses doigts. J’ai vu un type un jour il avait eut une balle dans le pied et on a du lui amputer le pied et tout… Soit gentil avec lui chéri. » Doucement, Faith s’approcha de William. Une lueur inquiète brillait dans son regard. Elle venait de remporter un Oscar pour la plus grande comédienne. Dommage que son professeur de théâtre ne pouvait la noter sur cette prestation. Un joli 20 se serait imposé. Au lieu de ca, elle jouait pitoyablement sur scène, sans cœur et sans conviction ou trop de conviction…

« Et si on lui cassait juste un doigt ?! » Proposa t elle en laissant mourir tout les espoirs d’une compassion pour sa victime.

Avaient ils décidé de refaire la famille Adams en version agent secret et blonds ? Lui serait Gomez et elle Morticia ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyMar 26 Fév - 20:30


« Fais ressortir tes charmes » Tumblr_md9c3syxYL1rz6stz_zps003ed3f9


Tandis que je m’acharnais à tenter de faire parler l’homme, Faith, elle, gardait une attitude décontractée, arrogante et un tantinet blasée qui lui allait parfaitement bien. Rapidement, elle avait récupéré le portefeuille qu’elle lui avait volé plus tôt la soirée. Mes sourcils se froncèrent sous la surprise. Je ne comprendrais jamais comment elle pouvait faire preuve d’autant de discrétion pour dérober des objets. Pour ma part, je restais un bon voleur, mais à côté d’elle, je restais le pire pickpocket de l’histoire du vol. Faith avait un don incroyable. Talent ou simple fruit d’un travail sur plusieurs années ? Un peu des deux certainement. Ce qui intéressait davantage la blonde dans ce genre de mission, c’était l’argent qu’elle pouvait récolter. Je savais que je pouvais compter sur elle, coûte que coûte. Pourtant, avant chaque début de mission, elle me communiquait le prix qu’elle souhaitait être payée. Et si je tardais trop à lui donner un chèque ou bien quelques billets, elle n’hésitait pas à me le rappeler toutes les deux minutes. De cette façon, si elle fouillait ainsi dans le portefeuille du trafiquant, c’était uniquement pour y trouver une certaine somme en espèce. Il y avait plus de cent dollars à l’intérieur et pourtant, elle fit une petite moue de déception. Attitude de sa part qui m’amusa grandement bien que mon visage resta neutre, voir intimidant.

La jeune femme décida enfin de me filer un coup de main afin de faire craquer l’homme et lui faire tout avouer sans pour autant faire preuve de violence. J’avais conscience de son horreur pour les armes à feu. Cependant, je restais un agent secret des forces britanniques. Ne pas avoir d’armes de service ne me rendrait pas vraiment crédible. Quoi qu’il en soit, je l’observais proposer l’hypothèse de fouiller dans son téléphone portable ou bien dans son agenda. Certes, cela restait une bonne idée, mais l’homme resterait peu doué s’il avait écrit mot pour mot les coordonnées de son complice. A voir. Après tout, je ne connaissais pas son talent dans l’art de la dissimulation.

J’aurais pu esquisser un sourire amusé lorsque Faith commença à décrire les effets d’une balle dans la main. Cependant je gardais un air grave, à la limite du sadisme. Je pouvais voir la tête de l’homme se décomposer peu à peu sous la terreur. Et finalement, pour faire taire la blonde et ainsi s’empêcher de se faire des images déplaisantes dans la tête, il ferma les yeux.

- La ferme ! La ferme !

Cette fois-ci, je ne pus retenir un mince sourire en croisant le regard de Faith. Dans mes yeux, elle pouvait lire une certaine fierté. Oui, j’étais fier de sa prestation. Une véritable comédienne. Je n’avais d’ailleurs jamais douté de ce talent chez la belle blonde. J’avais pu la voir à de nombreuses reprises à l’œuvre. Et à chaque fois, elle s’en sortait avec facilité.

- Un doigt ? Ok. Mais ensuite, je tire dans sa main.

Je tendais donc mon arme de service à Faith afin d’avoir les mains libérées. Je ne lui demandais pourtant pas de l’utiliser. Inutile donc d’avoir peur. Je fis un pas vers l’homme avant de saisir ses doigts. Mon regard croisa le sien, plus sadique que jamais, alors que je commençais à y exercer une certaine pression. Ce n’est que lorsque cela commença à lui faire mal qu’il capitula avec hâte.

- D’accord ! Très bien, je vais tout vous dire !

Je lâchais donc prise et reculais d’un pas pour l’observer dans les yeux. C’est à ce moment là qu’il me donna l’identité de son complice.

- Antonio Cartez. On doit se retrouver demain à 17h, à l’entrée du Parc Régional de Chabot, près de l’Aéroport International d’Oakland.

Mes sourcils se froncèrent en entendant le nom de celui a qui il devait donner les œuvres. Antonio Cartez. Celui que j’avais traqué. C’était dans cette mission que j’avais rencontré Faith alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Je croisais le regard de la jeune femme, surpris.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyVen 1 Mar - 15:01

«Quand il s'agit d’offenser un homme, il faut le faire de tel manière qu'on ne puisse redouter sa vengeance » Nicolas Machiavel

Le palpitant s’enorgueillissait des petits billets verts que pouvaient récolter ses diverses missions avec William. N’y voyez aucune trace de vénalité quelconque. Seul l’argent pouvait sauver son âme d’un nouvel esclavage. Lorsque William avait sonné à sa porte pour la première fois, l’adolescente qu’elle était alors demeurait sous la coupe de Lady Eleanor. Impossible de la trahir, de tomber entre les mains d’un autre maitre, de recommencer cette sphère infernale. Son orgueil avait refusé de replonger dans le même schéma. Pourquoi se contenter d’être un objet avait-elle pensé? Pourquoi lui obéirait elle au doigt et à l’œil ? Il ne pouvait venir, l’utiliser et la planter à sa guise. Non, elle avait un prix et les rapports de force s’inversait ainsi. Elle avait le pouvoir de fixer le montant qui lui serait nécessaire. Son rôle de chose docile et à la merci d’un ordre avait commençait à se remettre en cause par l’intermédiaire de William. Il avait probablement éveillé son désir d’émancipation sans même le réaliser.

Son petit manège semblait faire des effets incroyables sur le pauvre homme. Aussi cruel que le jeu puisse paraitre, Faith adorait cet instant, celui ou son mensonge se cristallisait en certitude dans le regard de son interlocuteur, comme si elle pouvait donner la vie à des vérités uniquement en les énonçant, comme si elle était munie d’un pouvoir immense. Tant d’efforts pour parvenir à un nom si simple, si connu. Son regard rencontra celui de l’agent. Aussitôt, Faith se senti obligée de se justifier, vieux réflexe.

« J’ai rien fait ! » Dit elle en relevant les mains en l’air.

Ne pas oublier l’arme à feu que l’agent lui avait collé entre les doigts. William avait eut la bonne idée de lui donner une arme chargée, sans sécurité qu’elle manipulerait, certes avec précaution, mais inquiétude. Il n’y avait rien de mieux pour lui faire perdre son sang froid et son assurance que le froid d’une cross contre sa peau. Utilisant la surprise de William et le dangereux mouvement de mains de Faith, l’homme tenta de se relever pour frapper l’agent. Autant essayer de s’enfuir pensait il probablement, plutôt que de laisser Antonio se laisser prendre et passer pour un traitre. Nul ne doute que William réagirait bien avant elle mais qu’importe la façon dont il replacerait l’homme à l’endroit qui était sien. Elle ne pouvait pas rester immobile à laisser l’agent se débrouiller. Ils formaient une équipe non ? Aussitôt, Faith grogna en pointant l’arme sur le pauvre malheureux.

« Veuillez rependre votre place, Monsieur ou je fais de vous une pucelle. »

Doucement, l’arme se braqua en direction de l’entrejambe de ce brave malheureux. Faith savait que les hommes attachaient une grande importance à leur organe reproducteur.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyMar 5 Mar - 12:41


« Fais ressortir tes charmes » Tumblr_md9c3syxYL1rz6stz_zps003ed3f9


Antonio Cartez. Mon visage s’illumina presque. J’allais enfin pouvoir le traquer à nouveau. Il restait l’homme à la tête de l’un des plus importants réseaux de blanchiment d’argent. Une personne dangereuse qui travaillait sur de nombreuses activités illégales. Trafic de drogues, d’armes, d’œuvres d’art, prostitution, esclavage dans certains pays sous-développés, et j’en passe. Afin de rester introuvable en utilisant de tout cet argent illégal, il réinvestissait dans des constructions immobilières un peu partout dans le monde. De cette façon, il restait introuvable. Et si nous le recherchions activement, ce n’était pas vraiment pour le stopper dans ses activités illégales, mais bel et bien parce qu’il finançait des actions terroristes, spécialisées dans la production de bombes. Cela faisait de nombreuses années que je le traquais, mais il finissait toujours par s’envoler d’une manière ou d’une autre. Il disparaissait avec une facilité déconcertante. Savoir que j’étais si proche d’entrer de nouveau en contact avec lui me boostait. La seule chose qui le motivait restait l’argent. Si de nombreux groupes terroristes se battent pour faire adopter les idéaux, ou bien pour répondre à un désir de vengeance, lui, seul renflouer son compte en banque l’intéressait. Il souhaitait toujours plus.

Rapidement, je fis un bon en arrière, sous la surprise. L’homme assis en face de nous venait de se lever, profitant du malaise entre Faith et son arme, ainsi que de ma réflexion pour surgir et me frapper en plein visage. S’il pensait s’enfuir ainsi, il se mettait le doigt dans l’œil. Ce n’est pas un coup qui allait m’arrêter. Et si je sentis un léger filet de sang couler de ma narine droite, endolorie et brûlante, mes yeux bleus se posèrent sur cet idiot. Bien que la jeune femme ne tarde pas à pointer l’arme vers son entrejambe, je lui découvrais une certaine aisance soudaine.

- Veuillez rependre votre place, Monsieur ou je fais de vous une pucelle.

Pour ma part, je décidais de rendre à l’homme la monnaie de sa pièce en lui envoyant un coup de poing d’une violence extrême en plein visage, ce qui le fit longuement gémir de douleur. Sourcils froncés, je l’observais d’un regard mauvais qui pouvait lui faire aisément comprendre que je pouvais réagir très mal.

- Recommence une seule fois, et je te jure que tu ne te reconnaitras plus devant un miroir.

Finalement, je me tournais vers Faith.

- Attends moi dans le couloir, j’ai encore quelques informations à récolter, plus confidentielles.

Je lui fis signe de quitter la pièce et comme elle sembla hésiter, je lui adressais un regard un peu plus sévère. Je récupérais l’arme, notamment pour éviter qu’une personne de l’hôtel la voie avec. Lorsque je fus seul avec l’homme, j’en vins à lui soutirer d’autres informations primordiales. Mon but était de me rendre à ce rendez-vous, garder son téléphone avec moi afin de me faire passer pour le complice de Cartez. Cependant, je devais m’assurer que ce type n’allait pas l’ouvrir. Et comme Cartez, en apprenant sa trahison, finirait par le descendre, autant que je m’en charge moi-même. Cela évitera qu’il ruine mon plan en entrant en contact d’une quelconque façon que ce soit avec lui. Ainsi, une fois que j’eus toutes les informations dont j’eus besoin, je saisissais mon silencieux pour l’abattre d’une balle dans la tête, d’un sang froid déconcertant. J’allais placer le corps dans l’armoire, endroit dont n’iront pas vérifier les femmes de ménage. Et lorsqu’elles seront attirées par l’odeur nauséabonde du corps en décomposition, mon rendez-vous avec Cortez se sera déjà déroulé. Je nettoyais rapidement les quelques gouttes de sang qui gisaient sur le sol, avant de sortir de la chambre pour retrouver Faith. Je savais qu’elle ne souhaitait pas être mêlée de près comme de loin à un meurtre. C’est pourquoi je lui adressais un sourire afin d’éviter toute question.

- Dis-moi, t’as pas faim ? Mon estomac crie famine.

Et non, l’idée d’avoir abattu quelqu’un juste avant ne semblait absolument pas me gêner.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyMar 5 Mar - 22:40

William collait son poing dans la figure de ce brave homme dans une réponse logique. Faith tenta de ne pas grimacer. Tout était parfait jusqu’à l’annonce de William. Partir ? Sérieusement ? Elle n’allait pas laisser le fou manger le roi ? Mais le regard de William fini par la convaincre. Une moue contrite, elle rendit l’arme à son propriétaire. Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de faire taire les voix en elle.

Tournant et retournant dans le couloir, elle ne parvenait pas à arrêter de penser. Allait-il le tuer ? Allait-il enfreindre cette règle qui était la sienne ? William n’avait pas autant de scrupule qu’elle. Peu importe la façon dont elle l’imaginait, elle savait certains points sur William qui l’empêchait de ne pas avoir de doute. Lorsque la porte s’ouvrit, elle jeta un coup d’œil derrière William. Ou était l’homme ? Pourquoi personne ne venait l’arrêter ? Heureusement, William était bien plus malin qu’elle. L’expérience probablement ! A la question de William concernant la nourriture, Faith oublia aussitôt l’homme dans la chambre d’hotel pour prendre le bras de William. C’était son habitude de se montrer tactile, parfois à l’extrême.

« D’abord, tu me payes et ensuite tu pourras m’inviter à manger ! Et je veux du liquide ! » Précisa Faith avec un air malicieux. « Tu ne vas pas soigner ton visage avant ? »

La demoiselle redressa son regard sur William. Oh, elle l’avait oublié l’autre dans la chambre. Elle était au bras de William, même si c’était pour du faux ! Sa soirée devenait plus légère comme portée sur un nuage. Les doigts se crispèrent doucement sur le bras de William pour s’assurer qu’il ne la planterait pas avec un hot dog dans les doigts après lui avoir ébouriffé les cheveux. Elle ne voulait plus être une gamine à ses yeux, pas plus qu’elle ne désirait rester l’étrange chose.

Les couloirs s’allongeaient luxueux et étincelants mais Faith n’avait qu’une envie celle de parler avec William. Elle s’évertuait à jouer les femmes distantes, uniquement intéressé par l’argent et le repas gratuit. Un sourire aux lèvres, elle reprit simplement.

« Que veux-tu manger ? Je prendrai volontiers des frites ! »

Les frites ! Le luxe pour Faith. Durant toute sa petite vie, elle avait mangé ce qu’elle avait pu trouver. Le pain ou les produits les moins chers lui avaient été accessibles. Durant ses rôles et manigances, elle avait été sévèrement contrôlée par Lady Macbeth qui refusait de voir sa petite protégée devenir trop exigeante. Dans le fond, elle n’avait pas eut tord, on prenait rapidement goût au luxe.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » EmptyMar 12 Mar - 10:03


« Fais ressortir tes charmes » Tumblr_md9c3syxYL1rz6stz_zps003ed3f9



- D’abord, tu me payes et ensuite tu pourras m’inviter à manger ! Et je veux du liquide !

Je levais les yeux au plafond, avec un air à moitié exaspéré. A croire qu’elle ne pensait qu’à l’argent. Cependant je finissais par esquisser un sourire montrant tout mon amusement actuel. J’aimais la façon dont elle me disait qu’en plus, ça sera à moi de l’inviter à dîner. Oui, pourquoi pas. Quoi qu’il en soit, je tournais la tête vers elle, croisant son regard dans une expression faussement exaspérée.

- Rapace. Laisse-moi juste le temps de tirer de l’argent.

De cette façon, je me dirigeais avec elle vers la sortie de l’hôtel. Pour cela, nous continuions de marcher dans le couloir. Finalement, la blonde reprit la parole, afin de me demander si je n’allais pas soigner mon visage avant. Effectivement, je saignais toujours du nez. J’attrapais donc le sac de la jeune femme, sans aucune gêne, et y cherchais un paquet de mouchoirs. J’en trouvais un dans cette poubelle typiquement féminine, avant de nettoyer la blessure. Au final, on aurait presque pu croire que je m’étais fait soigner. Je jetais le mouchoir dans une poubelle puis reprenais ma route.

- Que veux-tu manger ? Je prendrai volontiers des frites !

Faith avait agrippé mon bras et pourtant, je ne me montrais pas plus distant. Le fait est qu’elle était bien l’une des seules à faire ressortir en moi une sorte de côté affectif. J’aimais être en sa présence et me chamailler avec elle comme si nous étions deux gamins complices. A l’extérieur de l’hôtel, je me dirigeais vers une machine afin de retirer de l’argent. Une fois la liasse de billets dans la main, je la tendais à Faith.

- Et ne me demande pas plus, c’est la crise pour tout le monde.

J’esquissais un sourire amusé, avant de m’approcher d’elle pour reprendre notre route. Ce fut un restaurant chinois qui attira mon attention. Voilà ce que nous allions dîner. Nems, nouilles sautées, poulet au curry, riz cantonais, bœuf à l’oignon, toast à la crevette, samoussas, et j’en passe. De quoi éveiller mes papilles gustatives.

- Ce soir, on se fait un chinois. Ils doivent bien faire des frites pour les enfants j’imagine.

Petit sourire moqueur en direction de Faith, et je la traînais jusqu’au restaurant. On nous installa à une table pour deux alors que je prenais deux buffets à volonté. La soirée se déroula dans une ambiance complice et détendue où nous nous chamaillions, piquions dans l’assiette de l’autre, si bien que d’un point de vue extérieur, on aurait pu jurer que nous formions un petit couple parfait.

- Alors, dis-moi, comment se passe ta vie étudiante, crevette ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« Fais ressortir tes charmes » Empty
MessageSujet: Re: « Fais ressortir tes charmes » « Fais ressortir tes charmes » Empty

Revenir en haut Aller en bas

« Fais ressortir tes charmes »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» « Tu fais un boulot formidable pendant que moi, je me fais chier à servir ces têtes de cons qui me demandent des crêpes au sucre toute la journée ! »
» Fais pas ci, fais pas ça, viens ici, mets-toi là...
» Loup? Où es tu? Que fais tu?
» Fais moi faire l'impossible
» Tu me fais pas peur ! | Pv Matthew

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-