the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

Partagez

Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly] Empty
MessageSujet: Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly] Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly] EmptyDim 10 Fév - 1:07


DREW & CALYPSO
I knew the second I met you that I was meant to be with you;] Come up to meet you, tell you I'm sorry, you don't know how lovely you are. I had to find you, tell you I need you, tell you I set you apart. Tell me your secrets and ask me your questions Oh, let's go back to the start.❞ The scientist



Le bruit des talons sur le marbre du palais de justice me rendait nostalgique du calme que j’avais pu connaître lorsque je vivais encore à San Francisco. Aujourd’hui ma vie se résumait à une foule de dossiers empilés soigneusement sur mon bureau, attendant d’être lus, décortiqués et défendu devant un juge probablement corrompu par son manque de caféine dans le sang. Ma vie était aussi insipide que morne, et aucune lumière ne semblait pointer à l’horizon. Evidemment en apparence j’étais toujours le célèbre avocat français, né de bonne famille new yorkaise et affublé du titre pompeux de duc, mais en réalité j’étais cassé de l’intérieur, je n’arrivais plus à ressentir la moindre émotion sans que chacun des pores de ma peau ne me fasse souffrir atrocement. D’ailleurs, ce n’était certainement que le début d’une très longue agonie qui me guettait, se congratulant d’avoir enrôlé une victime de plus dans ce cercle infernal et douloureux. La seule et unique personne qui me gardait à flot était mon fils, Jason était la personne la plus importante pour moi, il me rappelait tellement de bons souvenirs que le voir sourire ne faisait qu’ajouter à mon bonheur et venait panser des plaies qui resteraient sans doute ouvertes à jamais. Je pouvais voir dans ses yeux l’innocence, la gentillesse et la malice qui l’animait et cela me rassurait. Oui je savais qu’il n’avait aucune idée du mal, de la méchanceté, de la bêtise humaine, il était encore un petit être fragile qui avait besoin de toute mon attention et de ma protection. Secrètement, j’espérais qu’il en serait toujours ainsi, j’avais cet instinct de patriarche qui me poussait à l’accompagner sur le chemin de la vie, pour lui éviter les embûches que moi j’avais pu connaître avec mes propres parents.

L’enfance … c’est une chose bénie que l’on ne peut pas se permettre de gâcher, j’en savais quelque chose pour avoir vécu drames sur drames jusqu’à mon adolescence. Tout avait commencé par cette réunion dans Central Park, nous avions tout pour être heureux, un énorme appartement avec vue sur Park Avenue, des domestiques, de l’argent à ne plus savoir quoi en faire et pourtant… oui pourtant nous n’étions que des jouets, les jouets d’un destin qui ne nous voulait que du mal. Ma charmante mère a bien vite émigré en Angleterre pour se débarrasser de ses obligations d’épouse et de « nourrice » comme elle disait. Après cela ce fut mon père qui commenca à vouloir régenter ma vie, il me voulait marchant sur ses traces pour qu’un jour je reprenne l’affaire familiale, la belle affaire. Tout ce que je voulais c’était m’évader, je me sentais comme dans une prison de verre où j’avais beau crier toujours plus fort, personne ne daignait m’entendre ou m’écouter. Tout ce à quoi j’avais le droit était l’apprentissage des bonnes manières et des histoires lues par une des bonnes qui travaillait pour nous. A partir de ce moment-là, je m’étais promis en mon for intérieur de ne jamais faire subir ce genre de traitement à mes enfants, même si moi-même en était un à l’époque. Aujourd’hui je pouvais me féliciter de ne pas avoir suivi la vie qui avait été tracée pour moi. J’avais fait mon droit à Harvard pour faire plaisir à mon père, mais voulant briser les chaînes de l’éducation rigide que j’avais reçue, j’avais préféré jouer les playboy plutôt que d’aller en cours, ce qui m’amena irrémédiablement au redoublement forcé. Forgé de la honte et de l’humiliation que l’on m’infligeait, je décidais alors de partir pour la côte ouest qui me semblait bien plus attractive, et surtout plus loin de mon ancienne vie qui ne me plaisait définitivement plus. C’est là-bas que ma vie commença vraiment…

Berkeley… Un endroit magique où tout peut arriver, le bien comme le mal peut venir frapper à votre porte à n’importe quel moment, et le plus drôle c’est que le plus souvent, vous ne vous y attendez même pas. J’y ai connu l’amour à plusieurs reprises, mais le plus sincère d’entre eux n’avait malheureusement pas duré aussi longtemps que je l’avais espéré. Fleur La Tour Dubois était la femme parfaite pour moi, elle m’avait accepté tel que j’étais, aussi fou que cela puisse paraître, elle avait fait ressortir le meilleur de moi-même. Elle m’avait donné un fils, chose pour laquelle je la chérissais au plus haut point depuis tout ce temps. Son souvenir marquera sans doute ma mémoire à jamais, je la revois parfois en rêve, passant en revue les meilleurs moments que nous avions eu, ma demande en mariage, ma déclaration officielle lors du bal de promo, son ventre rebondi me donnant de temps à autre des coups de pied lorsque par hasard j’y posais la main. Tout cela me semblait tellement loin aujourd’hui, surtout depuis qu’elle m’avait été arraché par ma propre folie. Ce pistolet pointé sur le front de sa sœur et ayant finalement touché une cible à laquelle je tenais, me restait en travers de la gorge depuis si longtemps que parfois, lorsque j’y repense, j’ai envie de me jeter littéralement dans la Seine pour ne plus jamais revoir la lueur du jour en guise de punition. Malgré tout, j’affichais un sourire parfaitement naturel lorsque j’étais en audience ou avec mon fils car au final, tout tourne autour de la capacité à faire bonne figure. Personne n’a envie de voir quelqu’un de triste, ni même de lui parler pour la simple et bonne raison que dans ces cas-là on ne sait jamais vraiment ce qu’on peut dire ou faire pour lui remonter le moral. Moi j’avais appris avec le temps que lorsque je me montrais trop vulnérable, ou du moins assez pour qu’on puisse m’atteindre, je finissais toujours par devenir complètement fou de rage et de désespoir, au point de ne plus pouvoir respirer ni même penser correctement. J’avais eu cette sensation me parcourant le corps de part en part une seule fois dans ma vie, et je ne voulais plus jamais la ressentir à nouveau.

Flashback. Février 2012.

Mes poumons étaient littéralement en train de céder sous le coup de mon souffle qui se faisait de plus en plus haletant. Je n’arrivais plus à comprendre ce que l’on me disait, j’étais là assis dans le sang de Fleur qui venait de se faire tirer dessus par un espèce de malade mental. A vrai dire, lui et sa bande avaient décidé de prendre la fac en otage pour se venger de leurs mauvais traitements, comme si nous avions besoin de cela maintenant. Je n’avais rien pu faire pour l’en empêcher, la balle était partie toute seule, et même s’il m’avait aussi touché à l’épaule, cela n’était rien en comparaison de la douleur que mon cœur ressentait. Même si la jeune alpha était mon ex et qu’aujourd’hui j’avais refait ma vie comme je l’entendais, elle gardait toujours une place des plus importantes dans mon cœur, elle était la mère de mon fils, celle qui avait été la pour moi lorsque je n’avais personne, celle qui m’avait fait mettre de côté mon orgueil de mâle pour lui laisser voir le vrai moi. Bref, elle était morte. « je te promet que Jason saura à quel point sa mère était une battante, une femme forte et courageuse qui méritait bien plus que moi malheureusement à l’époque. » Complètement amorphe, je ne pouvais faire un geste tant les larmes ne cessait de couler, venant m’aveugler presque instantanément. Je suivis malgré moi Calypso qui me sommait de sortir avec elle avant qu’un autre ne se ramène pour terminer le travail. Bien malgré moi, je me retrouvais à courir dans les couloirs, essayant d’atteindre la sortie la plus proche pour mettre calypso à l’abri et retourner chercher le corps de Fleur. Une porte de secours nous fit enfin face, je la poussais bien difficilement, la balle logée dans mon épaule me lançant horriblement. Je parvenais à me hisser dehors grâce à l’aide de la jolie brune qui tant bien que mal essayait d’être la plus forte de nous deux. Mais lorsqu’elle me laissa tomber contre le mur, le temps de vérifier si personne n’arrivait, un des preneurs d’otage arriva à sa hauteur, lui tirant une balle de plein fouet en plein cœur de la poitrine, ne lui laissant aucune chance de survivre ou même de pouvoir être soignée. Je retins ma respiration histoire qu’il ne m’entende pas même si tout ce que je voulais c’était le tuer, je devais prendre soin d’elle, je ne pouvais pas la laisser là, agoniser toute seule, sans personne pour lui dire au revoir. Car oui, il s’agissait bien de dire Adieu, nous n’avions plus aucune chance désormais de vivre la vie que nous nous étions destinés à avoir. Je rampais vers elle, les larmes coulant sur sa peau blanche qui venait encore de s’éclaircir, elle semblait si paisible que je n’osais presque pas la toucher. Je pris son visage entre mes mains avant de la serrer dans mes bras, pleurant à chaudes larmes, comme un enfant l’aurait fait. « Caly, je t’en prie, tiens bon, je sais que tu peux le faire, je te promet que je vais retrouver cet enfoiré et lui mettre une balle entre les deux yeux. Ce n’était pas ton heure, tu ne peux pas me quitter toi aussi, tu es tout ce qu’il me reste avec Jason… »Je me mis à rire nerveusement tandis que je me souvenais de notre première rencontre. « Tu te souviens de la première fois qu’on s’est vu ? Tu étais assise en classe et tu venais de répondre fièrement à une question sur Zola, et moi je n’avais rien trouvé de mieux pour attirer ton attention que de te contredire. Je crois qu’à la minute où tu as enfin bien voulu poser ton regard noir et dédaigneux sur moi, je t’ai aimé. » Je lui donnais un dernier baiser avant de la serrer à nouveau dans mes bras, aspirant son dernier souffle et la laissant rejoindre les anges dont elle faisait partie.

Fin du flashback.

Jamais je n’avais revu le pauvre type qui avait osé tirer sur elle. Pourquoi ? Tout simplement parce que je savais au plus profond de moi-même que Calypso n’aurait pas voulu que je devienne un meurtrier pour elle. Elle aurait voulu que je prenne soin de moi et de Jason, comme nous étions tous les deux censés le faire jusqu’à la fin de nos jours. Elle était devenue en peu de temps ma raison de vivre, elle avait accepté mon passé, chose que Fleur n’avait pas été capable de faire, et en plus de cela elle était ravie de pouvoir s’occuper de Jason. J’avais trouvé la fille parfaite et je l’avais perdu, comme tout ce qui comptait dans ma vie d’ailleurs, mes amis, ma famille… Aujourd’hui j’essayais de m’en remettre même si c’était loin d’être facile, pourtant une partie de moi souhaiterait toujours se trouver en Californie. Jason avait maintenant 5 ans et je le voyais grandir jour après jour, naviguant entre l’anglais et le français que je lui apprenais tant bien que mal. J’avais beaucoup d’obligations en tant qu’avocat mais je m’arrangeais toujours pour ramener mon travail à la maison histoire d’être dans la même pièce que mon fils, oui c’était ce qui m’aidait à me concentrer. Le voir jouer ou même regarder la télévision m’apaisait car je savais au fond de moi qu’il était en sécurité et que personne ne viendrait jamais l’en défaire tant que je serais là pour veiller sur lui. Parfois il lui arrivait malgré tout de me demander où était sa maman. C’était presque une évidence que cette question viendrait le tarauder à un moment ou à un autre. Il n’avait plus de maman et les autres enfants l’avait toujours, ce qui était injuste au possible pour lui, mais malheureusement je n’étais toujours pas prêt à retrouver l’amour, je ne savais même pas si j’en avais envie d’ailleurs. Cela faisait un an que mes collègues de bureau, mes connaissances me tournaient autour et aussi belles étaient-elles, je n’étais en rien attiré par elles. J’étais encore en transition entre mon ancienne vie heureuse et épanouie et ma nouvelle vie qui l’était toute autant mais… différente. Ce sentiment ne s’explique pas vraiment, il faut l’avoir vécu pour le comprendre, cela dit, j’étais certains qu’un jour à nouveau mon cœur serait capable de battre pour quelqu’un d’autre et que le petit Jason aurait à nouveau une maman. Cela me rappelait mon dur retour à la réalité lorsque j’étais rentré en France, seul avec Jason et que nous avions retrouvé notre appartement parisien, aussi vide que possible sans la présence de la rayonnante Caly pour nous accueillir.

Flashback. 16 février 2012

Poussant la porte de mon appartement, je sentis l’odeur de renfermé qui indiquait que cela faisait déjà une semaine que nous avions quitté la France pour les USA. Je posais Jason dans son parc tandis que je me hâtais d’ouvrir les fenêtres ne pouvant plus supporter cette odeur qui me rappelait celle de la mort que j’avais décidément trop senti ces derniers jours. J’avais été obligé d’organiser les funérailles de Calypso alors que j’étais à peine capable de tenir debout tant la douleur me parcourait les veines. Désormais, j’étais devenu complètement imperméable à tout sentiment, tout ce que je voulais faire c’était me débarrasser du moindre souvenir qui pourrait pousser Jason à me poser des questions sur Caly ou sa mère. Je pris donc un carton qui se trouvait dans le placard de ma chambre et commença à mettre tous ses vêtements à l’intérieur, dans la salle de bain je fis disparaître ses parfums et crèmes en tout genre avant de m’attaquer aux photos qui se trouvaient un peu partout dans le salon et dans notre chambre. Enfin je m’arrêtais pour contempler ce qui m’entourait, à nouveau je ne pouvais plus respirer, mon souffle s’accélérait et les larmes me montaient aux yeux. J’entendais Jason m’appeler au loin et je ne pouvais simplement pas bouger tant la douleur était présente. Je m’allongeais sur notre lit, sentant son odeur encore présente sur l’oreiller et continuait de pleurer, là allongé en position fœtale, faisant abstraction du monde et de ma propre vie pendant quelques instants.
Après quelques instants de répit, je me levais enfin, me dirigeant vers la salle de bain afin de sécher mes larmes car il fallait maintenant que j’explique à Jason que sa maman et sa deuxième maman ne reviendraient jamais, ce n’était sans doute pas la chose la plus facile à faire, mais il fallait que je m’en occupe maintenant avant de tomber en ruine. Je revins finalement vers lui pour le prendre dans mes bras, il semblait avoir faim ce qui fut bien vite arrangé par une compote et une tartine de nutella gracieusement méritée ? « Hey, buddy, tu veux bien poser tout ça, papa a quelque chose à te dire. » cela commençait déjà plutôt mal car j’avais toute l’attention du petit garçon sans savoir quoi lui dire. « Tu sais parfois les choses ne tournent pas toujours comme on le voudrait et aujourd’hui c’est un de ces jours-là. Tu te souviens que je t’ai dit que tu pourrais voir ta maman autant de fois que tu le voudrais ? Eh bien… maintenant ça ne va plus être possible parce qu’elle est allée rejoindre papi au paradis tu vois, c’est là que les gens vont lorsqu’ils ont terminé leur vie. Je sais que ce n’est pas juste et que tu ne comprends peut-être pas tout mais maman et… Caly sont ensemble au paradis maintenant et elles veillent sur toi du mieux qu’elles le peuvent parce qu’elles t’aimaient… t’aiment profondément et sincèrement. » je passais ma main affectueusement sur sa tête, ébouriffant ses cheveux et d’un coup d’un seul il vînt me prendre dans ses bras comme s’il avait compris que j’étais celui qu’il fallait consoler, comme s’il savait vraiment que désormais ce ne serait plus que lui et moi.

Fin du flashback.

Éteignant ma 2ème cigarette de la journée, je regardais les gens passer autour de moi tandis que j’étais assis sur les marches du tribunal, attendant que l’heure fatidique de mon procès n’arrive. Je n’en pouvais plus de vivre dans le passé et je savais qu’il fallait que j’avance, malgré tout dès que je me retrouvais seul, livré à moi-même dans cette jungle qu’était Paris, les seuls souvenirs qui remontaient à la surface étaient les plus durs que j’avais. Désemparé face à la réalité, je préférais vivre au travers de mes affaires plus différentes les unes que les autres. Le travail était mon échappatoire, ma porte de sortie vers un monde où les gens avaient des problèmes bien pires que les miens, et cela me rassurait un peu aussi honteux que cela puisse paraître de penser une telle chose pour un avocat. Malgré tout ce que j’avais vécu, il me restait une chose encore. L’espoir. L’espoir d’un avenir meilleur, l’espoir que mon fils puisse vivre enfin une vie normale, sans drame, sans pleurs ni chagrin. L’espoir qu’enfin je puisse aller de l’avant et arrêter de m’en vouloir sans arrêt de ne pas être assez bien. Car après tout, la perfection n’existe pas, et si je pouvais être le plus parfait des imparfaits, je me sentirais déjà comblé.
Revenir en haut Aller en bas
Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 20/02/2011
nombre de messages : 19702
avatar : francisco lachowski.

Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly] Empty
MessageSujet: Re: Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly] Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly] EmptySam 23 Fév - 22:45

:plop:
Revenir en haut Aller en bas

Let's have a look at the pain you feel when you're just lonely [Drew-Caly]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» You really thought you could get rid of me ? [DREW&CALY]
» « everybody's changing and I don't feel right » drew&fleur
» « She's maybe a pain in the ass but it's MY pain in the ass » ★ SWAYSON
» “Va en enfer ! D'accord, tu m'y accompagnes” ★ CAM&CALY
» NEVER LETS ME GO - KALEB&MEL

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-