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Soirée en famille ¤ Bony

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MessageSujet: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptyMar 25 Déc - 16:34

On pouvait dire que ma relation avec ma soeur avaient pour le moins été chaotique jusqu'à l'été passé. J'avais joué au con toute mon enfance et mon adolescence avec elle jusqu'à tel point qu'elle avait fui la maison. Rétrospéctivement, je me mettais des baffes mentalement dès que je songeais à toutes les conneries que j'avais pu faire durant cette période. Et puis, tout avait changé, Cam était mort, mon père avait brisé l'image que j'avais de lui. Il n'était plus ce type adorable et toujours près à aider ses enfants. Mon premier départ de la maison après notre dispute sur mon entrée à Berkeley avait jeté un premier froid sur l'amour que nous nous portions, mais le décès de mon jumeau avait achevé de briser les liens qui nous unissaient. Jusqu'à présent, je n'avais pas vraiment voulu me rapprocher de lui. J'avais vu la face cachée de sa personnalité, celle-là même qui avait sans doute conduit ma mère à demander le divorce. J'avais même offert le billet d'avions pour aller au Texas à Maëlle plutôt que me rendre au repas de famille annuel organisé dans la demeure des Asher-Grey. Bony irait-elle ? Je n'avais pas eu l'occasion de lui demander. Mais elle s'était plus ou moins réconcilier avec mes parents alors je pouvais tout de même supposer qu'elle était invitée. Après notre visite de l'été au Texas, elle avait fini par accepter d'enterrer la hache de guerre et j'avais appris à avoir une vraie grande soeur. Nous ne nous voyions pas beaucoup mais je me sentais tout de même proche d'elle. D'ailleurs, même si j'allais fuir les fêtes de fin d'année en famille, j'étais prêt à me réconcilier avec mon père pour qu'on forme une famille unie. Après tout, elle avait fait un grand pas vers eux en acceptant qu'ils financent son voyage à Paris dès qu'elle avait su qu'elle était prise en stage là-bas.
Même si je me sentais proche d'elle, je ne savais pas ce qu'elle ressentait pour moi et en y réfléchissant, je me rendais compte que je ne savais rien de sa vie. Elle faisait toujours attention à ne pas mentionner sa vie passée, mais je ne lui en voulais pas : elle ne cherchait pas non plus à tout savoir sur les autres. D'ailleurs, en cette période de Noël, ignorer quasiment tout de la vie de ma soeur s'avérait problématique : comment lui choisir un cadeau ? Je voulais lui offrir quelque chose, ce Noël serait assez symbolique, enfin, je le pensais : c'était le premier Noël où Ebony et Maël ne se détestaient pas. Pourtant, je connaissais assez ma soeur pour savoir qu'elle pouvait avoir ses sautes d'humeur. Elle allait peut-être mal prendre le fait que je lui offre quelque chose... Mais comme j'étais têtu, je décidais de tenter le coup. Je passais donc de nombreuses semaines à chercher une idée de cadeau. J'éliminais d'office les vêtements, les chaussures et le maquillage, pas parce que je ne savais pas quoi choisir -au contraire, j'imaginais tout à fait de splendides robes de créateurs sur ma soeur- mais c'était la solution de facilité. Je refusais également tout ce qui avait trait à l'alimentaire. Bref, après avoir réduit le champ des possibilités, il ne me restait plus qu'à trouver le cadeau parfait. Ce qui s'avéra difficile. N'ayant pas pu discuter plus de cinq minutes de suite avec elle depuis son retour de Paris, je ne savais pas si elle souhaiterais y retourner. Cependant, un voyage serait une bonne idée de cadeau pour elle qui n'avait jamais pu trop partir. Un autre billet pour au Texas ? Je ne pensais pas que ce serait une bonne idée, il y allait avoir toute la famille de mon père qui considérait Bony comme une paria. Je n'allais pas lui imposer ça ! Et puis, je me souvins d'une petite phrase qu'elle avait glissé au détour d'une conversation : elle n'était jamais allée à la capitale. Je me rendis donc à l'aéroport pour lui acheter deux billets ouverts pour New York. Deux billets parce qu'elle n'allait pas partir seule, pour visiter une aussi grande ville il faut être deux et puis c'est plus drôle, et surtout, je lui laissais le choix de son compagnon de voyage. Bien sûr, si elle le voulait et le demandait, je partirais avec elle, mais je ne m'imposerais pas sur ce voyage. Tout fier de mon cadeau, il ne me restait plus qu'à lui offrir. Je lui avais laissé un mot pour lui donner rendez-vous au DNA Lounge. C'était là que je patientais depuis quelques minutes, deux billets entourés d'un ruban doré dans la poche. Je ne savais pas si elle allait venir mais je l'espérais au fond de moi. Il fallait qu'elle vienne. J'avais peur qu'elle me laisse tomber, et cette angoisse m'avait poussé à boire un peu trop. Je n'étais pas ivre, je savais toujours ce que j'étais censé faire dans le bar, mais pourtant, je n'étais pas totalement sobre non plus. comment l'être après tous ces cocktails que j'ingurgitais ? J'avais deux verres vides en face moi et j'en avais certainement bu le triple. J'étais assis en face de l'entrée et je souriais comme un niais. Bony allait me maudire mais je souriais quand même.
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptySam 29 Déc - 14:57


EBONY&MAEL



    Il fallait que je me bouge rapidement. La journée était déjà bien avancée et je venais juste de sortir de la douche. Génial ! Un coup d'oeil dans la glace pour m'apercevoir que les cernes marquant mes yeux n'avaient rien de naturel. J'avais peut-être un peu forcé sur la fumette hier soir m'enfin, ce n'était pas comme si l'habitude devenait désagréable ! Un sourire décontenancé pour m’apercevoir que j'avais une réelle envie de me bouger les fesses. Depuis combien de temps, depuis mon retour de Paris je ne mettais pas amuser à mes plaisirs particuliers ? Jouer avec les gens hum ... Je ne leur avais sûrement pas manqué mais moi ils m'avaient manqué et c'était ce soir que j'allais pouvoir leur prouver toute mon affection en me jetant corps et âme dans mes nouveaux traquenards. J'enfilai une robe noir et descendis l'allée séparant ma vieille bicoque de la rue. Le doyen avait été clair plus que jamais, plus d’habitations appart c'était maintenant un pour tous et tous pour un avec la jolie résidence qu'il avait mis à disposition de tous les étudiants. J'en avais rigolé de rage. Se retrouver avec les étudiants de toutes les confréries réunies ne m'avait guère enchantée. Et de plus, il fallait le dire, j'avais manqué encore plus de chance lorsque j'avais compris que mon retour tardif dans l'université signifiait tout simplement une place merdique dans les dortoirs. Me voila avec six autres élèves dont je n'avais l'envie de faire la connaissance. Eux me connaissaient sûrement de réputation puisqu'ils prenaient un très grand soin à m'éviter mais qu'importe, mon charme opérait toujours si je le voulais et quand je le voulais. Malheureusement, j'avais l'impression d'avoir été destitué de bien pus de choses que ma petite maison en ville. Moi l'ancienne présidente des gammas avec tous les reclus de la société ? J'avais brandit les armes et avaient demandé une autre chambre mais à mon grand dame on m'avait tout simplement expliqué que le fait d'être revenue après la rentrée avait ses inconvénients. Des inconvénients ? Bien plus que ça je devais dire mais j'en avais que faire. On ne voulait pas me satisfaire ? Alors faisons le mur. J'allais partir en direction de la fac récupérer des affaires en ces belles vacances de Noêl lorsque mon téléphone vibra. C'était Maêl qui me proposait de se retrouver dans un café. J'eus un sourire et cela arrêta toutes mes pensées morbides sur les gens. Je retourna à l'appart et pris les chocolats que je lui destinais. Oui ok, c'était sûrement un cadeau bien stupide et impersonnel mais je n'avais jamais été douée pour faire des cadeaux et surtout je n'avais jamais eu qu'à m'occuper de moi-même pendant les fêtes ou juste d'Andrew et de moi. Me voila avec un frère avec qui je devais rattraper des années de vide alors bien sûr, je semblais un peu gauche sur les bords ! Je fila sur les grands boulevards pour me retrouver au DNA lounge. Je poussa la porte de l'établissement avec un sourire lorsque je l'apperçus de dos, un verre à la main. Mon frangin porté sur la boisson, encore un point commun que nous avions eu en grandissant chacun de nos côtés. je m'approcha alors et posa une main dans son dos tout en me glissant sur le tabouret face au bar qui se trouvait à ses côtés. Salut, alors on m'attend pas pour l'apéro ? Fais gaffe, ça vaut dix ans de malheur ça ! J'eus un sourire. Nos relations avaient bien changé depuis notre dernière rencontre. Je lui avais pardonné et c'était notre relation que nous reconstruisions à présent. Il m'avait manqué. C'était étrange comemnt quelqu'un pouvait s'insinuer dans votre vie et tout changer. Nous ne nous étions pas revus depuis mon départ à Paris et cela faisait du bien d'avoir du temps à lui consacrer. J'avais de nouveau une famille et je comptais bien pour une fois ne pas jouer ma tête de mule.
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptySam 29 Déc - 20:00

Ebony et Maël


Quand Bony arriva, radieuse, me posant même une main sur le dos en s'installant, je compris qu'elle allait vraiment s'investir autant que moi dans notre relation fraternelle. Depuis son retour de Paris, je n'avais pas eu l'occasion de la revoir et je ne savais donc pas si son pardon de l'été admettait également la restauration du lien frère/soeur qui nous unissait. Apparemment c'était le cas, pour ma plus grande joie. Je regrettais alors de ne pas l'avoir appelée plus tôt. J'aurais peut-être même pu aller passer un week-end avec elle en France. Mais tout cela était le passé et je ne voulais pas précipiter les choses avec elle, je tenais vraiment beaucoup à ce lien que nous tissions ensemble. J'y tenais tellement que j'avais été angoissé des heures durant pour savoir si elle allait venir au rendez-vous que j'avais fixé. C'étais également la raison pour laquelle j'avais déjà ingurgité plusieurs verres de cocktails. Je ne savais même plus ce que j'avais bien pu commander. J'avais commencé par deux bières puis j'avais ensuite basculé sur des mélanges à base de rhum. La tête ne me tournait pas encore et je savais que je pourrais boire encore beaucoup, de toute façon, j'allais sans doute rentrer à pied. Mais je regrettais finalement d'avoir bu avant que Bony soit là : elle aussi avait développé mon don pour boire énormément sans en subir les effets. Sauf que j'avais de l'avance sur elle et que j'allais basculer dans l'ivresse avant elle. Pas drôle du tout... Mais bon, le mal était fait. "Dix ans de malheur ? Même pas peur d'abord." Je lui fis un sourire. "En plus j'ai compté tous les verres que j'ai bu, enfin, j'ai demandé au brman de le faire, comme ça, tu pourras rattraper ton retard avant que je re-commande un nouveau verre pour moi." J'étais en train de plaisanter avec Bony... Quand je songeais à notre première rencontre, celle où je lui avais annoncé la mort de Cameron, celle où elle m'avait fait savoir qu'elle ne voulait plus jamais me voir, si on m'avait dit que je serais en train de plaisanter avec elle un an plus tard, je ne l'aurais pas cru. Et pourtant, elle avait mis de coté sa colère contre moi. Au vu de son humeur, je su qu'elle apprécierait mon cadeau, ce qui me soulagea un peu. Finalement, c'était facile d'avoir une grande soeur. Il faudrait juste que j'évite de faire un faux pas. C'était simple mais c'était aussi rassurant, je n'étais pas seul. Bien sûr je n'avais jamais souffert de solitue, étant toujours très entouré, mais la présence d'une soeur changeait les choses, autant que l'absence d'un frère. Depuis que je m'étais réconcilié avec elle, c'était une peu comme si le trou que je sentais dans mon coeur depuis la mort de Cameron se refermait, comme si la douleur s'atténuait. Avant, je pouvais rester des nuits entières sans dormir, à pleurer sur mon jumeau, ou alors même, rester allongé sans bouger, les yeux dans le vide, comme en état de choc. Bony n'en avait peut-être pas conscience mais elle avait changé beaucoup de choses en moi après notre voyage au Texas de l'été. Notre conversation au cimetière m'avait fait comprendre qu'il fallait que je sorte de l'état bipolaire dans lequel je vivais depuis la mort de notre frère. Et puis, Bony avait décroché ce stage à Paris. Cela ne m'avait pas étonné, elle avait d'immense capacités. Et elle était partie. J'étais fier et ravi pour elle, elle méritait cette chance de prouver sa valeur. En parlant de ça, je ne savais toujours pas comment ces quelques mois à l'étranger s'étaient déroulés. Après tout, ce voyage était son premier, après avoir quitté la famille elle n'avait plus eu les moyens de partir comme j'avais pu le faire. D'ailleurs j'avais visité quasiment toute l'Europe. "Alors, ce stage ? Tout s'est bien passé ? Tu n'as pas été trop dépaysée par la France ?" Je posais toutes ces questions tout en faisant signe au barman pour qu'il vienne prendre notre commande. "Tu bois quoi ?" Quand à moi, j'allais m'en tenir à la bière pour éviter de ressentir les joies de l'ivresse prématurément. Ce serait en effet vraiment dommage que je sois bourré avant d'avoir pu offrir son cadeau à ma soeur.
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptyMar 1 Jan - 22:05


EBONY&MAEL


    Mon frère avait l'air étrangement perdu ou du moins bien différent de ce qu'il paraissait être lorsque nous nous étions vu pour la dernière fois. A en juger par la couleur de ses joues, son sourire franc et ses yeux pétillants, j'imaginais bien sûr que le verre qu'il tenait à la main n'était sûrement pas le premier. J'eus un sourire. Il n'était pas chez les omégas pour rien celui-là ! Et pourtant, c'était à dix milles lieux des premières pensées que j'aurais eu en pensant à la confrérie dans laquelle il aurait pu être. lui c'était tout simplement le type à être chez les epsilons ou chez les Iotas. Bon peut-être qu'après tout en y réfléchissant, Cam aurait été chez les epsilons et lui chez les Iotas. Quoi qu'il en soit, il aurait été dans l'une des confréries ou être hautain était une manière d'être qui valait tout l'or du monde. C'était dans sa nature étant petit. Toujours être le meilleur, se donner en spectacle en espérant toujours atteindre des prouesses et surtout, être adulé, suivit par une horde de filles et d'hommes qui auraient tué pour être à ses côtés en tant qu'amis. Et pourtant, il avait bien changé. Jamais je l'aurais cru capable de devenir un oméga car devenir un oméga c'était reconnaître qu'après tout, la réussite on s'en fichait bien du moment qu'on pouvait profiter de la vie et se donner à coeur joie à toutes sortes d'activité même pour le moins presque illicites, il fallait le dire. J'imaginais bien la tête de papa lorsqu'il avait su pour la confrérie de Maël mais après tout, comment m'en étonner lorsque je savais à présent que pendant mon absence, beaucoup de choses s'étaient passées comme la rebellion de Maël envers notre père et la famille toute entière ? Dans ce cas, il était bien plus évident de comprendre ses choix quant à l'université et son orientation. J'aurais pu devenir oméga. Après tout, la confrérie me représentait parfaitement étant une fervente adepte des soirées qui n'en finissaient pas et pourtant, malgré ça, il fallait le dire que j'avais ce côté trop sombre et bien trop malsain envers mon entourage pour être accepté pleinement dans cette confrérie. Après tout, bien que ces membres faisaient souvent n'importe quoi comme les gammas, ils n'en restaient pas moins des gens très sociaux avec qui on pouvait s'entendre à merveille quoi qu'il arrive. Aller essayer de venir discuter avec moi de tout et de rien ... Ha. C'est trop aimable de ta part de tout soucier de mon retard ! Je prend le paris, après tout c'est les vacances non ? Un grand sourire s'élargit sur mon visage. Oui les vacances et pourtant les partiels qui approchaient à grands pas. Mais en ce moment j'étais bien dépitée. Mes notes n'étaient pas au niveau que j'aurais souhaité et bizarrement je n'avais aucune motivation pour travailler. Peut-être que j'allais me mettre un bon coup de pression une fois le second semestre arrivé qui sait ! Le barman me servit alors un verre que j'avala cul sec puis finalement, tout en fronçant les sourcils devant mon verre déjà vide et celui de Maël à moitié plein, je toisa le barman d'un regard coupable. Finalement laissez la bouteille. La même boisson que mon frère. On s'entendait bien pour le coup sur nos petites habitudes malsaines. Si je nous avais vu ainsi il y a encore dix ans je ne l'aurais pas cru à croire que les choses changeaient d'une manière qu'on ne s'attendait jamais. Puis mon regard s'illumina aux bruits de mon stage que j'avais effectué en France. France oh belle France. Mon premier voyage hors de mon petit bled et surtout, mes premières impressions dans le grand monde. Je m'en étais régalée et bien plus je m'étais créé nombre de contacts qui me montraient bien que finalement j'avais ma place dans le monde de la presse. Fouinée était ma vocation visiblement ! C'était génial. Il faut dire que les français me ressemblent beaucoup plus. Peut-être parce qu'ils ont quelque chose de plus sournois je ne sais pas. En tout cas là-bas, c'est chacun pour sa pomme donc j'ai dû faire mes preuves et je pense que je me suis pas mal débrouillée puisqu'on m'a proposé qu'après mes études j'y retourne travailler pour une période d'essai ! je ne cachais sûrement pas mes défauts et mon côté manipulatrice, il le connaissait par coeur à mon avis ! Puis je bus un verre de plus pour me tourner vers Maël d'un nouveau regard de confidente. Et puis il faut le dire que j'ai rencontré un certain français qui m'a mangé dans la main pendant tout mon séjour. A ce moment-là je ne pouvais pas rêvé mieux pour comprendre Paris ... Je lui fis un clin d'oeil, je l'avais charmé, m'étais présentée comme une muse et il m'avait tout payé. J'étais partie sans un mot d'explication peut-être aussi le fait qu'il semblait que des sentiments naissaient en lui. Et toi alors ? Tes vacances, la rentrée ? Ce bourreau de Fredericksen ?
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptyJeu 3 Jan - 14:49

Ebony et Maël


Ebony semblait ravie quand elle parlait de son voyage en France. Apparemment elle s'était bien intégré dans l'entreprise. Plus encore elle avait apprécié les gens de là-bas. J'espérais pour elle qu'elle y retournerait et qu'elle se fixerait. J'étais certain qu'elle avait adoré devoir faire ses preuves. Elle était un peu comme ça ma soeur. Elle ne voulait pas que tout lui tombe dessus sans avoir à faire d'effort. Ce genre de trucs, c'était pour les étudiants comme moi, même si je ne voulais plus de ce traitement de faveur. Dans ces moments, je me rendais compte à quel point j'avais changé depuis mon entrée à Berkeley. Au début, je me pavanais tel un monstre d'arrogance, parce que j'essayais encore de chercher l'approbation de mon père et que je pensais l'obtenir comme ça. Mais après quelques rencontres qui avaient boulversées ma vie, j'avais changé de comportement. Je n'étais plus ce type là, qui voulait à tout pris faire parti des Epsilons. Bien sûr, je souhaitais toujours ma réussite professionnelle, mais pas au détriment de ma vie sociale. Et pour ça, les Omegas me correspondaient plus. Je continuais à travailler pour être le meilleur et si je pouvais sortir major de ma promotion cela me réjouirais au plus haut point. Mais avais-je vraiment besoin de ça pour être heureux ? Je m'étais rendu compte que non, alors pourquoi chercher une telle réussite ? Surtout, j'avais d'énormes capacités intellectuelles et des facilités pour étudier. Autant passer mes soirées en boite, à prendre des cuites et avoir des bonnes notes sans rien faire. Mon père mourrait s'il connaissait ma philosophie de vie. Après avoir attendu que ma soeur boive quelques verres, je remplis le mien avec la bouteille que le barman avait laissé. J'inspirais profondément et ingurgitais la totalité du contenu du verre. Je savourais la brûlure de l'alcool dans ma gorge tandis que j'écoutais Bony me parler du jeune homme qui s'était entiché d'elle. Pauvre homme, il ne savait pas à quoi il s'engageait avec elle. S'il avait un peu de bon sens il ne chercherait pas à la revoir quand elle retournerais à Paris. Mais si elle l'avait charmé, il se pouvait bien qu'il attende encore longtemps que Bony éprouve les mêmes sentiments que lui. "Et ben, tu n'as pas chômé durant ces quelques mois, tu as décroché une période d'essai ?! Je suis content pour toi. Et tu as dû bien t'amuser avec ce jeune homme" Je lui fis un sourire. J'étais fier qu'elle ai réussit ce stage. Au moins, elle savait qu'elle avait du talent et qu'elle n'avait pas bossé à l'université pour rien. Et puis elle s'interessa à moi. Au fond de moi, je songeais qu'elle n'aurait même pas pensé à poser cette questions quelques mois plus tôt, alors que nous ne nous étions pas encore réconciliés. Tant de chose pouvaient changer en si peu de temps avec quelques paroles. Je réfléchis à ce qui s'était passé durant son absence à Paris. "Et bien, comme tu le vois, j'ai changé de confrérie. Ce qui n'a pas plus à papa au passage. Les Omegas ont donnés une soirée et quelques uns de mes camarades ont saccagé les autres maisons des confréries, ce qui à conduit ce satané doyen à faire héberger toutes les confréries dans la Victor Hugo's Residence, même nous alors que notre maison est parfaitement habitable..." Bien entendu, les autres étudiants estimaient que c'était une punition tout à fait adaptée pour ce que nous avions fait. Quant à moi j'étais ravi d'être obligé de vivre dans cettie résidence plutôt que dans la maison que mon père avait acheté dès qu'il avait su que j'avais été changé de confrérie. Cette maison était immense pour une personne vivant seul. Mon géniteur payait pour moi, une dizaine de personnes qui étaient supposés s'occuper de la maison. Sur le campus, je vivais dans une petite chambre avec quatre autres personnes et cela me convenait un peu mieux qu'une villa. "J'ai bien commencé cette seconde année, et j'espère bien réussir mes partiels." Bony parlait de Fredriecksen comme un bourreau. Je trouvais que mon bourreau personnel était plutôt mon père actuellement. Je me demandais toujours si ma soeur avait été invitée à la fête que mes parents, bien que divorcés, organisaient tous les ans pour fêter noël avec leur amis et la famille. Je n'aurais ma réponse que si je posais la question, alors autant le faire. "Papa t'as
invité à son repas de noël familial ?"
Pour ma part, je n'avais rien trouvé de mieux que de donner le billet d'avion aller-retour pour le Texas, à Maëlle, ma meilleure amie que je connaissais depuis mon enfance. Elle voulait voir son père, moi non, autant utiliser ce billet...
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptyDim 6 Jan - 23:13


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    Nous nous étions réconciliés et pourtant nous étions toujours aussi différent. Je le lisais dans ses yeux. D'accord il avait changé je ne pouvais nier l'irréfutable. Néanmoins il était gentil, attentionné et paraissait sur la voix de la réussite bien qu'il aimait beaucoup faire la fête à ce que j'avais compris. Il n'avait rien à voir avec moi, c'était bien étrange d'ailleurs ... On aurait pu me qualifier de perfide et quand je faisais la fête c'était d'une manière bien différente. Pour moi fête rimait souvent avec dépasser les limites des autres et ses propres limites quitte à ce que ça en devienne dangereux. Se donner de l'importance, se montrer, fermer les yeux et se laisser flotter au milieu des cadabres qui jouxtaient la pièce. Des cadavres. Des cadavres tous animés d'une toute autre lueur de vie que la notre. C'était ça les drogues. C'était vivre dans un autre monde, être ailleurs le temps d'une soirée, ne plus comprendre que les choses qu'on n'avait jamais compris auparavant et se laisser flotter au milieu d'un rythme entraînant d'une musique qui nous parviendrait que bien trop loin pour deviner d'où elle venait. Et puis le mieux était les lumières qui nous perdaient au milieu d'une pièce remplit de danseurs où chacun finalement était dans le même état. Alors seulement à ce moment-là, on se sentait bien, on se sentait mieux que jamais, on échappait à tout ce qui pouvait nous prendre la tête avant et on se laissait entraîner. On touchait des mains et des corps inconnus, effleuraient des peaux aux parfums bien différents de ceux qu'on connaissait et c'était l'extase pur. Encore mieux qu'une partie de jambe en l'air, encore mieux qu'une road trip sur la route 66 encore mieux qu'un décollage dans l'espace et bien encore mieux que le sentiment amoureux qui pouvait nous traverser lorsque nos lèvres touchaient celles de l'homme qu'on aimait. C'était comme ça que je faisais la fête et c'était sûrement comme ça que j'allais peut-être lâcher mon dernier souffle de vie. J'avais de nombreux projets pour l'avenir et malgré cette vie, j'avais énormément d'envies que d'autres dégénérés dans mon style n'aurait pas eu. Et pourtant je continuais à vivre dangereusement pour le frisson. Le frisson c'était ce que j'avais eu au bras de ce beau français. un sourire s'épanouissait sur mon visage et je vagabondais beaucoup plus loin que je n'aurais dû. J'aurais pu tomber amoureuse de lui. J'en étais persuadée mais j'avais un problème avec ce mot et mon côté sauvage m'avait dit de prendre la fuite. Voila ce que j'avais fait pour me préserver et au cas où mes soupçons se seraient révélés exactes. Je m'enfila encore un verre pendant que Maël racontait sa mauvaise aventure avec les omégas et je ne pus que faire la grimace. Pff à cause de vos conneries lorsque je suis revenue, le doyen m'a clairement annoncé qu'avec mon arrivée tardive il ne restait que des chambres de six et que je devais abandonnée ma maison ! Bon bien sûr, il me sous-estime pas mal mais quand même ! T'imagine si je n'aurais eu aucun courage pour faire le mur ? J'aurais été obligé, moi, ancienne présidente de confrérie de me retrouver avec des premières années qui n'auraient même pas eu peur de moi ? Je crois que je serais redevenue folle ou que je me serais exilée de nouveau en France ! C'était bien vrai, combien de fois j'avais eu peur de me faire prendre et qu'on m'expulse de l'université; Après tout, je faisais le mur pour rentrer chez moi sereinement mais il fallait le dire, il me l'avais bien dit. Le moindre écart de conduite et c'était à la porte ! Il fallait dire que revenir n'avait pas été des plus faciles ! Je t'aurais pardonné si vous aviez au moins invité les gammas à se joindre à la fête ... Un prétexte bien sûr. c'était un jeu, toujours sous-estimer sa confrérie et la comparé à une pâle copie de la mienne mais il savait pertinemment que c'était une plaisanterie. T'as intérêt oui, dans la famille on est peut-être des gens pas très nets mais on réussit toujours ce qu'on entreprend ! Et un verre en plus qui filait dans ma gorge. Amen. Puis il vint à parler de l'invitation des parents que j'avais reçu il y a peu et je tourna vers lui un regard qui semblait de plus en plus ankylosé par l'alcool. Oui mais je n'irais pas. Disons que j'ai eu l'habitude d'être toujours toute seule alors même si j'ai décidé de les voir de temps en temps, il ne faut pas s'attendre à ce que je passe chacune de mes vacances là-bas. J'étais comme ça. Accro à mon indépendance. J'avais vécu sans famille pendant de longues années, il était logique qu'aujourd'hui la réintégrer dans ma vie soit plus difficile que prévu.
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptyMer 9 Jan - 19:27

Ebony et Maël


Ebony avait du retard sur la boisson lorsqu'elle était arrivée au bar, mais elle buvait deux fois plus vite que moi et j'allais bientôt me retrouver à la traine. Cela me fit sourire. Malgré notre réconciliation, nous n'étions pas similaires, même carrément à l'opposé l'un de l'autre. Et pourtant, je n'envisageais plus ma vie sans elle, c'était toujours amusant d'avoir son point de vue, et ellen avait toujours un avis sur tout. Parfois j'étais heureux qu'elle soit parti de la maison, car si elle ne l'avait pas fait, je ne suis pas sûr que nous aurions eu cette complicité que nous avions. Ces quelques mois où elle était parti en France n'avaient été très productifs pour moi, je n'avais pas fait de rencontre fabuleuses, je n'avais en fait rien fait d'autre que ce que je faisais habituellement. A savoir, aller en cours, bosser le stricte minimum et sortir. Surtout sortir... Boire et danser jusqu'au début du jour tous les week-end. Voilà pourquoi j'aimais être chez les Omega. Il n'y avait aucune prise de tête, aucune rivalité avec les autres, enfin, aucune rivalité apparente. Et puis, on était certain de toujours trouver quelqu'un qui était partant pour aller en boite, s'inviter dans une soirée, faire une bêtise... Et des bêtises, j'en avais fait quelques unes... Ce qui m'avait conduit à prendre la résolution de ne plus jamais parier avec une fille. A cause d'elle, je m'étais retrouvé à devoir faire un baby-sitting avec un autre professeur de l'université dont je ne me rappelais même pas le nom... Et qu'avais-je eu la bonne idée de faire ? Boire avant d'aller voir ces chers enfants. Et les emmener à la plage... La plage nudiste... Autant dire que les parents aaient du être ravis lorsque leurs mômes leurs avaient raconté ce qu'ils avaient fait lors de cet apré-midi. D'un autre coté, ils nous avaient confié la garde des gosses alors même que le prof et moi empestions l'alcool à vingt mètre. Ils ne devaient pas vouloir prendre soin de leur progéniture... Enfin, toujours est-il que je n'étais pas prêt à renouveller l'expérience, mais alors pas prêt du tout ! Et mon autre bêtise avait constitué à me retrouver au commissariat... Et oui, une bagarre avait éclaté dans un bar alors que j'avais juste eu le temps de commander une bière et les gendarmes avaient embarqués tout le monde, dont moi... Et, alors que j'étais totalement sobre, je m'étais mis à délirer sévère avec une fille, qui elle avait pris des produits, on avait fini en cellule de dégrisement. Si mon père apprenait ça, j'allais me faire décapiter. Mais, il y avait bien longtemps que je n'avais plus peur de lui et que son avis ne comptait plus pour moi. D'ailleurs, si ce n'était pas le cas, je serais toujours chez les mauves, et je passerais ma vie à bosser pour être le meilleur de ma promo. Je m'amusais beaucoup plus chez les jaunes, ils étaient toujours prêt à faire une connerie, comme dégrader toutes les maisons des confréries. A ce sujet, je ne pu que compatir pour ma soeur qui était arrivé trop tard pour avoir une chambre potable. D'après ce qu'elle me dit, je ne pu que conclure : "Tu veux dire que tu as encore ta maison ? Tu ne dort pas à la résidence ?" En même temps, pourquoi est-ce que ça m'étonnait, Bony étant Bony elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds par les premières années, et ceux-ci ignoraient totalement tout d'elle puisqu'elle n'était pas revennue à la rentrée. Elle n'avait donc pas pu faire regner sa tyranie... J'avalais un verre tandis qu'elle me reprochait de ne pas avoir invité les Gamma à cette joyeuse destruction. Et puis, elle me menaça pour la réussite de mes études. Ce qui me fit rire. "T'inquiète pas pour moi va. Je vais réussir mes études de droit et je serais un éminent juriste plus tard." Quant à elle, elle avait déjà réussi puisqu'elle avait la possibilité de retourner en France après ses études. On ne la verrait plus beaucoup si elle s'installait là-bas. Elle m'appris qu'elle n'irait pas fêter noël au Texas, ce qui ne m'etonna pas outre mesure... Bony n'était pas porté sur la famille. "Papa va être ravi" dis-je ironiquement, " Aucun de ses enfants ne sera présent à sa fête familiale..." Je songeais ensuite à la raison qui nous avait ammené à nous voir ce soir. Je voulais lui offrir le cadeau que j'avais choisi. "En parlant de noël... J'ai un cadeau pour toi. Tu le veux ?" Ben oui, autant poser la question. Au moins je serais sûr qu'il serait bien reçu.
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptySam 12 Jan - 23:33


EBONY&MAEL


    Des conneries on en faisait beaucoup et bien trop souvent. Peut-être un penchant de famille sauf que lui c'était plutôt le style de bêtises que les ados américains riches et stéréotypés pouvaient faire alors que généralement les miennes faisaient plus penser à celles que les gens mal éduqués se permettaient d'accomplir. Sauf que finalement après mettre remémorer mon retour dans l'université, je ne pouvais m'empêcher de me dire que j'y allais plutôt doucement en ce moment sur les choses méchantes ou vraiment mal que je pouvais faire. Bien sûr, c'était toujours avec un côté espiègle que je m'amusais mais du moins, j'avais pris sur moi depuis les derniers mois pour ne pas semer la zizanie à chaque fois que j'avançais le bout de mon nez. Reflexion faite, ficher la trouille de sa vie à une amie qui prenait sa douche n'avait pas été très gentil. Bon pas méchant non-plus disons que faire mine de la poignarder derrière le rideau de douche pouvait provoquer des crises cardiaque mais après tout, on en avait bien rit ensuite même s'il fallait le dire et après réflexion que j'étais sûrement très perturbée. Heureusement qu'elle me connaissait un minimum sinon j'étais sûre qu'elle aurait pu appeler l'hôpital pour me faire interner d'office. Quoi que, si ils me servaient là-bas, un repas chaud matin midi soir et qu'en plus je pouvais m'amuser à faire chier les autres internés tout en les traitant de menteurs s'ils me dénonçaient je sentais que ça pouvait être vraiment très amusant ! Je réfléchis ensuite à ma manière dont j'avais retrouvé tout d'abord une personne qui m'était très cher dans ma vie mais qui, malheureusement avait quitté BCU très peu de temps après. Zayn ... J'étais allée au commissariat, avait dénoncé un vol, le voleur et voila que mon ami s'était retrouvé derrière les barreaux à cause de moi. Une manière de lui souhaiter la bienvenue. Je me souviendrais toujours de la tête qu'il avait eu en me voyant débarquer dans la cellule en pretextant de vouloir parler au coupable. Haha, j'allais le tuer avec mes conneries mais il m'aimait ainsi, je ne pouvais me conformer aux choses normales. Et puis, j'avais recommencé à faire la fête. Les problèmes d'argent semblant définitivement finit avec le retour de la fortune familiale, je ne dealait pas mais dilapidait mes ressources en les ingérant moi-même et hop, vous n'imaginiez même pas dans quel état je ressortais de ces longues nuits blanches où tout semblait comme dans un rêve lointain. Mes pensées furent détourner par les questions de mon frère et j'eus un sourire en lui servant cette fois-ci, un verre. J'allais le rattraper et, aimant les challenge, je préférais qu'il garde son avance. Du moins pour le moment ! Parce que tu pensais vraiment que j'allais accepter le fait de parler chiffons avec des gens inintéressants ? J'eus un sourire et un haussement de sourcil comme si je paraissais désabusé. Bien que je l'avoue, le doyen m'a dans le collimateur je dirais que, pour l'instant tant que je ne me fais pas prendre, tout ira pour le mieux et je ne l'ennuierais pas trop ! C'est vrai, je devais m'y faire, dans la famille nous avions beau ne pas prendre les mêmes chemins, les mêmes décisions, il s'avérait tout simplement que nous avions des envies démesurées pour notre avenir et le pire c'est que nous nous efforcions d'attendre ce que nous voulions malgré être partit de loin comme pour moi par exemple. Au grand juriste ! Je trinqua avec lui en l'obligeant donc à enfiler son verre. Puis je ne pus m'empêcher de faire la grimace. J'imaginais déjà la réaction de papa et maman lorsqu'ils allaient comprendre qu'ils féteraient Noël sans nous. Bon, d'un côté, ils s'en étaient bien fichus que je ne sois pas là pendant tant d'année, cela ne serait pas un grand changement ! Les connaissant ils vont sûrement finir par faire une reception grandiose où finalement, ils ne verront même pas notre absence alors à la rigueur ! Et puis, cette fois-ci je ne pourrais pas me cacher sous les tables, ennuyant ! Effectivement, j'avais toujours eu l'habitude de me mettre sous les tables des receptions de nos parents lorsque je me sentais trop entouré lorsque je trouvais qu'il y avait bien trop monde autour de moi et que je ne voulais pas que les frères me retrouvent. Et c'est alors qu'il parla cadeau et là, mon regard se mit à pétiller. Merde, c'était sûrement mieux que moi c'était sûr. Laisse moi juste te prévenir que, de ce côté là je suis une vraie quiche ... Je ne pus m'empêcher de sortir mes chocolats au nez de mon frère avant qu'il me sorte son cadeau qui serait sûrement bien mieux que mon faible effort ! Euuh ... Nan ne rigole pas s'il te plaît ! Au moins on sait comme ça que comme carrière ce n'est pas envisageable pour moi de faire mère noêl ! Bien que la tenue m'allait à merveille ...
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MessageSujet: Re: Soirée en famille ¤ Bony Soirée en famille ¤ Bony EmptyDim 20 Jan - 21:37

Ebony et Maël


Bony était incorrigible. Faire le mur chaque soir pour dormir dans son appartement. Et pourtant, j'étais quelque peu admiratif de sa volonté de fer. Je n'aurais risqué ma place à Berkeley pour rien au monde. J'arrivais enfin à vivre en étant égal à moi même. Je laissais derrière moi les pires années de ma vie : adieu tristesse constante, adieu larmes intarrissables... Desormais, je sourirais à chaque instant de ma vie et chaque sourire serait vrai et non pas une comédie. Et je devais ça à Bony qui m'avait prouvé qu'on pouvait vivre sans la personne que l'on aimait le plus au monde. Je ne connaissais pas son histoire dans les détails, elle voulait sans doute m'épargner un peu et elle avait des choses à cacher. Cependant, je n'ignorais pas qu'elle avait perdu tellement durant cette période sombre de sa vie. Tout ça pour dire que malgré mon absence d'envie de cohabiter avec les gens pour le moins bizarre ou qui ne m'aimaient pas parce que j'étais un Omega, je n'aurais jamais conservé ma maison à San Francisco : je tenais à ma vie en Californie. J'avais tout ce dont j'avais besoin : une soeur qui m'appréciait enfin, ma meilleure amie, tous pleins de potes en tout genre, des filles à mes pieds... Pourquoi risquer de tout perdre ? Mais Bony ne pensait pas comme moi, et la connaissant, cela ne m'étonnait même plus tant que ça qu'elle ai encore son habitation. Au pire, même si le Doyen l'attrapait, elle avait de nouveau accès à la fortune familiale et au pouvoir de pression que notre père pourrait utiliser sur l'université. En parlant de ce dernier, j'imaginais assez sa réaction alors que les jours des vacances passaient sans qu'il nous voit débarquer à la villa. Il allait commencer par être grincheux, puis il inventerait une exuse pour expliquer notre absence à la famille. N'importe quoi pourvu que personne ne sache que ses propres enfants préferaient rester seuls pour les fêtes de fin d'année plutôt que de venir le voir. Je songeais à sa réunion familiale qui avait eu lieu deux ans auparavant. Vivant sous son toit, j'avais été obligé d'assister à ce repas. Cameron était mort depuis peu de temps, du moins j'en avais l'impression. Je ne voulais pas voir tous ces gens, mais j'avais fait l'effort de m'habiller avec un costume, les chaussures. Bref, j'avais tout fait pour que mon père soit fier de moi. Mais j'avais passé des heures, assit à la table avec les autres, à broyer du noir, à ne répondre à aucune question. Les gens avaient compris à qui je pensais et j'étais passé pour le dépressif, le suicidaire... Ce que j'avais compris l'année suivante alors que les chuchotis dans mon dos avaient été nombreux. J'avais surpris cette phrase : [i]Il semble en meilleur forme que l'année dernière. Je n'aurais pas cru le revoir vivant...[i] Après avoir entendu ça, je n'avais pu m'empecher de remarquer que tous les regards étaient fixés sur moi sauf justement que je regardais les gens. Las de ressentir leur jugement, j'avais quitté la table. Cette année, je ne serais présent, et cela me ferait du bien. Et tant pis si toute la famille jaserait sur cette absence. Je m'en moquais. Je revins à la conversation alors que Bonny m'avouait que le Doyen l'avait dans le collimateur. "Tu es assez douée pour ne pas te faire prendre" Il était vrai que si je devais parier sur la plus dicrète des filles de l'université, je parirais sur ma soeur... Cette dernière d'ailleurs cherchait à me faire boire, elle avait encore quelques verres de retard et pourtant elle remplit le mien pour trinquer à ma future carrière. J'avalais l'alcool cul sec avant de me resservir un verre. La bouteille avait pris une sacré claque depuis que nous étions deux à la boire. Elle parla de la somptueuse reception que notre père allait faire... "Les gens remarquerons mon absence et ils penseront sans doute que je suis au bord du suicide et que mon père ne voulait leur exposer un Maël cadavérique... Mais qu'ils pensent, je m'en moque maintenant." Et puis, je compris le mystère qui entourait les noëls de mon enfance : Bony n'avait pas de super pouvoir le temps des fêtes, elle se cachait, voilà pourquoi nous ne la trouvions jamais... "Ainsi tu étais sous la table ?! J'aurais jamais pensé à te chercher là bas dessous..." Je souris, elle était sacrément astutieuse, même enfant... Et puis, le sujet des cadeaux fut amené sur le tapis par moi-même. Au regard de Bony, je compris que mon cadeau serait forcément bien accepté. Mais avant que j'ai pu sortir l'enveloppe de ma poche, elle m'avoua ne pas être doué pour faire des présents et sortit une boite de chocolat de son sac. Je ne ris pas, mais je souris. "Je ne vais pas rire, n'importe quel cadeau est parfait quand l'intention qui se cache derrière est noble. Et en plus, j'adore les chocolats, sauf que personne ne m'en offre parce que tout le monde pense que je mérite un cadeau à trois cent dollars. Alors merci Bony, C'est vraiment super !" C'était même plus que ça, elle avait pensé à moi pour noël et c'était le plus beau cadeau que j'ai eu. "Bon, ben c'est a mon tour. Tiens." Je sortis l'enveloppe entouré d'un rubeau rouge vif sans lui dire ce qu'était le cadeau, la laissant découvrir les deux billets pour visiter New York.
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