Soirée en famille ¤ Bony

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C'était marrant comment notre relation pouvait changée. Il semblait admirer la personne que j'étais maintenant, qui n'avait besoin de personne et qui vivait selon ses propres règles et propres lois. Je comprenais sa manière de penser vis à vis de moi. Après tout, il avait toujours été sous la coupe des parents et avaient eu sa vie dicter par la famille. Forcément lorsqu'on voyait sa soeur faire ce qui lui plaisait sans penser à quoi que ce soit ne serait-ce qu'aux conséquences ça pouvait donner envie. Une envie d'indépendance, une envie de toutes ces choses qu'on rêvaient mais qu'on ne pouvait pas vraiment avoir à cause de la famille. Mais bien que cette manière de vivre avait ses bons côtés, il fallait le dire qu'il y en avait aussi des mauvais forcément. Je ne pouvais me permettre de penser que sans argent j'avais dû vite partir dans l'illégalité et bien que déjà mature pour mon âge, cela m'avait fait grandir bien trop vite, brisant mes rêves d'enfant et me ramenant à une réalité bien difficile à accepter. Certe mon indépendance obtenue ainsi, je ne pouvais plus la laisser partir. J'y étais trop habituée, j'aimais la façon dont je vivais à présent mais des fois, il m'amenait à me demander comment ma vie aurait été si seulement j'étais restée chez papa et maman. Comment aurais-je été moi-même, aurais-je été une de ces garces riches qui ne cessaient de se reproduire et qui infestait encore et encore les couloirs de l'université au fur et à mesure que les années passaient. Bien sûr, je n'avais pas un caractère facile et j'étais sûrement un extrème pour beaucoup mais après tout, quand on vivait tant de choses sans aide de personne et rejeté par les personnes qui vous aime le plus, on ne savait vraiment comment chacun pouvait réagir. J'eus un sourire à ses paroles et leva les yeux au ciel encore une foi en pensant au doyen. Et maintenant c'est encore pire du fait de mon poste dans la trinité de la confrérie. Déjà qu'il ne voulait pas que je retourne chez les gammas de peur que j'incite les nouveaux étudiants à tomber dans je ne sais quoi, mais là, il ne va pas être très content de m'avoir laissé y retourner. Il pensait sûrement que j'étais finit. Qu'à force d'avoir un peu trop joué, les gammas se lasseraient de moi et non finalement. Je crois que là, la situation risque d'être très vite électrique, j'espère restée à Berkeley assez longtemps pour finir mes études ... Voila ce que j'avais peur. Peut que l'université me vire totalement car il fallait le dire, après tout, de nouveau dans la trinité j'allais sûrement remettre les choses en place et raviver la réputation de notre confrérie. Bon bien sûr après tout, si on m'accusait ou qu'on se tournait vers moi en me pointant du doigt, je me connaissais assez bien pour savoir que j'étais une très bonne actrice. Niée les faits étaient mon gagne pain quotidien néanmoins ça ne passerait certainement plus. Qu'importe, la solution de secours serait la fin des études à Paris si mon avenir à Berkeley était en proie à être rayé au crayon rouge. Laisse les dire, ils font les beaux, montrent mille et une couronnes mais finalement, ils ne valent rien. Ils ont tous des secrets qu'ils ne voudraient divulguer pour rien au monde mais par contre pour évoquer ceux des autres et faire mine de compatir et de s'y intéresser ils ont tous premiers. Des acteurs. Je les imaginais s'inquiéter de notre absence devant les parents et finalement derrière le dos de rire quand à l'avenir des deux derniers Asher-Grey. La première ayant mal tourné et le deuxième en proie au suicide. Non rien à voir et j'espérais qu'on allait leur faire un pied de nez en débarquant un jour, clinquant, beaux comme des dieux, tout sourire et bien sûr, cette fois-ci j'allais sûrement bien me venger de toutes les paroles de ces gens que 'javais pu entendre sur moi lorsque je me cachais sous les tables. COmbien j'en connaissais qui était cocu, combien d'autres détournaient des fonds ... Encore heureux, tu m'aurais sûrement cherché pour m'enfermer quelque part de bien pire ! Mieux valait éviter de se battre dans ce genre d'endroits ! Cela me faisait plaisir qu'il aime mon cadeau. Après tout je n'avais jamais été vraiment doué donc il fallait le dire que ses paroles me rassurait et je ne pus que lui répondre par un sourire. Puis finalement, il sortit de sa poche des papiers cerclés de rubants rouges et j'écarquilla les yeux. Je reconnaissais des billets. Je les pris lentement un regard en biais surprise vers mon frère puis ouvrit pour voir le voyage qu'il m'offrait. Deux billets pour New York ? Tu te fous de moi ?! Je ris et le prit dans mes bras en sautant de mon tabouret allant presque jusqu'à lui faire perdre l'équilibre.

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Bony avait pris place dans la trinité des gammas depuis son retour. J'imaginais assez bien ma soeur motivant les membres de sa confrérie à faire une plus grosse bêtise que celle que les omegas avaient commis : la destruction des maisons des confréries. D'ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi le doyen l'avait laissé prendre cette place de pouvoir. Après tout, il savait très bien de quoi elle était capable, enfin, je le pensais, puisqu'il l'avait prévenu qu'à la moindre incartade elle serait renvoyée... A moins qu'il soit assez vicieux au point de la laisser prendre un poste de pouvoir et la regarder faire connerie après connerie et puis la virer. Parce qu'il était évident pour tout le monde que Bony ne tenait pas en place. Et elle ne voulait pas partir, j'en étais certain, elle avait une raison de finir ses études, sa place en France l'attendait. Du moins, si j'étais, ce serait mon point de vue. Je l'enviais d'ailleurs d'avoir cette place alors même que je ne savais pas où j'irais une fois mon diplome en poche. En tout cas, j'étais quasiment sûr d'une chose, il était impossible que ma soeur se tienne à carreau jusqu'à la fin de sa scolarité. C'était plus fort qu'elle, dès qu'une règle était fixée c'était un peu comme si elle était faite pour être contournée... Je n'avais donc plus qu'à prier pour elle, pour qu'elle ne se fasse pas attraper par le doyen puis renvoyer. La seule joie que cela me procurerait ce serait que notre père deviendrait alors la risée de la famille, il n'aurait engendré que des ratés... Mais même cette joie serait infiniment au dessous de celle que je ressentirais si ma soeur devenait une grande journaliste. Bony méritait de réussir, et elle pourrait ainse faire un pied de nez à cette famille qui l'avait tant critiqué, allant même jusqu'à la renier alors même qu'elle se battait pour survivre dans un monde horrible. "La seule chose que je te conseille, puisque tu ne sais pas rester tranquille et respecter les règles, c'est : ne te fait pas attraper. Le doyen va profiter de la moindre petite erreur de ta part pour pouvoir te virer. Il n'attend que ça..."
Cette envie que ma soeur réussie me montra, une fois encore, à quel point notre relation avait évoluée. Un an auparavant, je n'aurais jamais exprimé à haute voix mes craintes, de peur de me faire envoyer paitre. Mais maintenant, je savais que je pouvais le faire et cela me réjouissais. "Bony, ne fait pas tout foirer alors que tu peux prouver à tout le monde que tu vaux mieux que cette pauvre fille qu'ils pensent tous que tu es. Je sais que tu en es capable." Et quel serait l'étonnement des membres de la famille Ashe-Grey lorsque ma grande soeur fréquenterait les plus grands noms du journalisme en France. D'après la déscription de Bony, ils cancaneraient sans aucun doute sur sa réussite professionelle. Elle qui avait tant entendu de conversations censées rester secrètes. Elle pourrait sans doute ruiner la vie de tous nos oncles et tantes. Et ce serait tellement drôle à voir... "Ce serait vraiment marrant de pouvoir se planquer lors de ce repas de famille, et d'entendre tout le bien qu'on pense de nous." Cette reception de noël pourrait être divertissante, si seulement nous avions la taille d'un nain et que nous pouvions écouter la famille déblaterer sur les deux rejetons Asher-Grey pas fichus de se présenter à un repas.
Cependant, elle avait raison, heureusement que ni Cameron ni moi savions où notre soeur passait les repas de famille ou alors nous l'aurions délogée et sans doute torturés. Comme je me sentais déjà mal vis à vis de ce que nous avions fait lors de son enfance. Même si elle avait toujours été un peu en marge, nous avons provoqué tout le malheur qui lui est arrivé par la suite. Et je me sentais toujours coupable de ce que j'avais fait à ma grande soeur. Surtout maintenant que j'apprenais à la connaitre. "Oui, tu as sans doute raison, on a vraiment pas été gentils avec toi...."
Elle semblait contente que je sois heureux de mes chocolats. Par contre, il y avait bien une chose que je n'avais pas prévu, c'était sa réaction face aux deux billets pour New York. Je pensais lui faire plaisir, bien évidemment, mais là, elle me sauta carrément dans les bras, je failli d'ailleurs tomber de mon tabouret. J'eus d'ailleurs juste le temps d'anticiper et de poser mon verre sur la bar sinon il aurait terminé par terre. Cette explosion de joie me remplis le coeur d'allégresse. Mon premier cadeau pour ma grande soeur était une vrai réussite. Je la serais dans mes bras. "A l'évidence, je ne me fous pas de toi." Je lui fis un sourire. "Je peux en conclure que ce cadeau te plais ?"

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Il s'en faisait pour moi et c'était bien touchant. Après tout, les gens avaient peur de toutes les choses que je pouvais faire à leur dépends mais s'inquiéter de ma bonne santé et des conséquences de mes actes, peu de gens l'avaient fait; Maël était bien sûr l'un des premiers et j'eus un sourire moqueur. Bien sûr j'allais forcément garder cet air de mademoiselle ne se fera jamais coincée car mademoiselle est bien trop douée mais au fond ce n'était pas vraiment ce que je ressentais. A force de foncer il était bien possible que je me brûle aux tournants et encore une fois je me disais qu'au moins, il serait dans les parages pour atténuer les dégâts que j’amplifierais encore plus malgré que je comprenais mes fautes. Va savoir pourquoi je courrais en contre sens du vent. Fâcheuse manie mais qui ne me déplaisait pas pour autant. Un regard chaleureux envers le jeune homme, je devais dire que notre relation me plaisait plus que je ne l'aurais imaginé. Car après tout, c'était bien moi qui m'étais jurer de ne plus jamais lui adresser la parole ou de lui offrir ne serait-ce qu'un semblant de sourire. Et pourtant, il n'avait pas eu le temps de sortir tous les arguments possibles et inimaginables que je craquais devant cette bouille que je ne reconnaissais plus. Il avait certes les mêmes traits que lorsqu'il était encore un enfant et pourtant il était totalement différent de ce que je me rappelais. Comme si on avait prit mon frère, qu'on l'avait suspendu par les pieds, qu'on l'avait secoué bien fort et qu'en le remettant en place, tout avait changé chez lui. Tout, sauf son air d'enfant ... Je savais aussi que le doyen en avait après ma peau mais bizarrement, le retour de la richesse avait fait qu'il avait été bien plus enclin à accepter mon retour dans la trinité. Etrange non ? Pourtant cela ne me réjouissait qu'à moitié. Faire un pied de nez au doyen était très plaisant mais jouir ainsi de mon nom de famille n'était pas habituel et donc j'en dégageais quand même une certaine rancoeur. Mais bon, il ne fallait pas cracher sur les coups de pouce après tout ! Je me tiendrais tranquille ... J'aurais pu rajouter c'est promis mais je n'en avais aucune envie puisque je savais dès lors que je n'aurais sûrement pas tenu cette promesse et même si cela aurait été le cas, étant vraiment peu sûre de moi sur mes actes futurs, je préférais ne pas lui mentir ouvertement ! Ils diraient sûrement que je suis devenue atrocement canon. Les pauvres veilles, elles amèneraient sûrement ma photo chez un plasticien pour qu'elles me ressemblent plus. Non, je préfère étaler ma beauté ailleurs ! Oui, j'étais loin d'être modeste pour le coup il fallait le dire et le pire c'est que je ne pensais pas un traitre mot de ce que je disais. Je me savais jolie, envoutante mais je n'étais pas un canon. Disons que je dégageais assez de vélocité et de charme mystérieux pour que j'attrape tout ceux que je voulais. Je n'avais rien des canons des magasine mais j'aimais me vanter puisque apparemment j'avais bien tous les défauts de la terre ! Et puis le cadeau s'était retrouvé dans mes mains et en une seconde le ton de la conversation avait changé. C'était lui à présent qui me surprenait. J'avais tout à apprendre du nouveau Maël et je devais dire qu'il était vraiment génial pour le coup. J'espérais que ça allais continuer d'ailleurs car je n'avais pas accès au service après vente mais bref, les yeux écarquillés, j'avais sauté sur lui dans une accolade qui se voulait chaleureuse. Oui, je n'avais en rien l'habitude d'émettre de l'affection envers un membre de la famille et pourtant, c'était à croire que les choses pouvaient vite évoluer ! Un sourire, je me décolla de lui tout en me remettant sur mon siège comme si de rien était. En faîtes non. New York c'est vraiment démodé, je vais l'échanger contre un billet pour le spa le plus proche, tu crois que ça pourrait marcher ? J'eus un haussement de sourcils pratiquement la comédie à merveille. Un air dubitatif sur le visage je ne pus m'empêcher de sourire de nouveau. Mais bien sûr que ça me plaît ! Et je paris qu'on va s'éclater là-bas, on part quand ? Les asher-grey qui vont faire la fête ensemble à New York, je sens qu'on va faire tomber la ville ! Un clin d'oeil en plus et j'imaginais déjà tout ce que nous allions pouvoir faire là-bas car oui, pour une fois je ne faisais pas mon égoïste, il partait avec moi. Je voulais de mon frère de ma vie, je l'avais autorisé à revenir et pour cette occasion je voulais qu'il soit présent à mes côtés lors de ce voyage.

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Bony, autant que je m'en souvienne, n'avait jamais été capable de respecter une règle. Un peu comme si elle pensait qu'elles n'étaient pas pour elle. Ou alors elle devait voir derrière chaque réglement la consigne : Allez y, transgressez moi Alors quand elle me dit qu'elle se tiendrait à carreau, j'eus du mal à la croire, elle disait ça juste pour me faire plaisir... Mais au moins, elle prêtait attention à ce que je lui disais sur son comportement. Et dire que quelques années avant elle m'aurait fait la peau si j'avais osé lui prodiguer ces quelques conseils. C'était l'avantage d'avoir une grande soeur... Mais je savais que je n'étais pas passé loin de la catastrophe, elle aurait très bien pu ne pas envisager de me pardonner. Et alors, j'aurais sans doute subi le même sort que tous ceux qui lui déplaisaient. Je n'étais pas un lâche, mais je ne voulais surtout pas me retrouver dans cette position.
Même si je tenais à elle, et que l'inverse était vrai, les déclarations ce n'était pas vraiment mon genre, je ne lui avais jamais dit que je l'aimais. Mais cet amour, je le lui prouvais dans la naissance de cette complicité qui nous unissait. J'espèrais qu'elle savait ce que je ressentais pour elle, ces sentiments qui étaient totalement à l'inverse de ce que j'avais pu penser d'elle durant mon enfance. Et cette affirmation était sans doute vrai pour elle aussi. C'était comme si nous n'avions jamais été frère et soeur avant mon arrivée à l'université. Elle ne savait rien de moi, ni moi sur elle. Et maintenant, on en était à casser du sucre sur le dos de toute la famille Asher-Grey. D'ailleurs, Bony estima que toutes les femmes de la famille devrait prendre exemple sur son physique soi disant parfait. Je lui souris, la modestie ne faisait apparement pas parti de ses qualités... "Si tu le dis... En tout cas, ils seraient sans doute surpris : la petite fille timide et introvertie devenu une femme accomplie et dont le talent journalisitque sera bientôt reconnu dans le monde entier. De quoi attiser les jalousie de tous nos cousins, oncles et tantes tu ne crois pas ?" Et oui, ce stage en France avait dajà du faire le tour de la famille, notre père avait du faire étalage de sa fierté : sa fille retrouvée qui part en France pour le journalisme. Cela me fit doucement rire, il n'y était absolument pour rien dans le succès d'Ebony mais il allait s'en attribuer le mérite à coups de 'Regardez comme ma fille est douée' ou alors 'J'ai si bien élevé ma fille qu'elle va être mondialement connue' Alors qu'il n'avait rien fait du tout pour empêcher ses deux jumeaux de torturer cette fille. Non, j'étais injuste d'en vouloir à mon père pour ça. Cam et moi avions vraiment été deux terreurs et il n'aurait rien pu y changer, c'était ma faute si Bony avait fini par partir...
Je lui offris mon cadeau. Je n'étais absolument pas sûr de l'effet qu'il allait produire, allait-elle l'aimer ? Le détester ? J'étais dans le noir le plus complet, je n'avais jamais fait de cadeau à ma soeur. D'ailleurs, elle me fit croire qu'elle aurait préferé aller au spa. Le sourire que j'affichais jusqu'à présent s'effaça à ces paroles, mais je vis ensuite son sourire; La traitresse, elle se moquait de moi ! Mais je ne pu pas lui en vouloir longtemps, elle m'emmenait avec elle à New York. "On part quand tu veux, ce sont des billets ouverts, et c'est ton cadeau, c'est ton choix." J'étais vraiment ravi de ce voyage en préparation. Ce serait le meilleur que j'ai jamais fait : nous allions passer des journées entières ensembles, à s'éclater, comme les deux jeunes étudiants qu'on était. "Tu verras, je connais les meilleurs coins pour faire la fête là bas. Et au pire, si tu as des regrets, je peux toujours t'offrir le spa..." Je lui fis un sourire. Je remplis nos deux verres en vidant le fond de la bouteille. Nous avions déjà déscendu sa totalité... Et ben, j'aimerais pas devoir prendre le volant de ma belle sportive dans cet état, ce serait un accident à coup sur. Le spa, cela me rappelait cet après-midi avec Maëlle, nous nous étions retrouvé, mais mes pensées filèrent directement au bal de noël et à tout ce qui s'y était passé. Mon Dieu, ce bazar que ça avait été... Heureusement que Bony n'avait pas assisté au fiasco... "Et maintenant, on fait quoi ?" Question pas dénuée de sens, nous avions évoqués son stage, la rentrée, la fac, la famille, noël... On était bien amochés par l'alcool, même si cela ne se voyait peut-être pas. Je cherchais ce qu'on pourrait faire, mais hormis aller en boite, je ne voyais pas...

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C'est vrai que Maël avait eu énormément de chance que je lui pardonne ainsi. Bien qu'au début les choses n'avaient pas été faciles et que j'avais été des plus agressives, je me revoyais me plonger dans ses bras en guise de soutient lorsque nous étions allés voir ensemble la tombe de notre frère. J'avais pour le coup, compris la douleur qu'il ressentait ayant connu la même quelques années plus tôt. Mais à cette époque, personne n'avait été là pour me soutenir et j'étais restée, là, pendant des jours, devant une tombe qui ne répondait pas à mes accusations et mes supplications. Peut-être que les bras de quelqu'un m'aurait aidé à me relever mais il avait fallut attendre plusieurs années après pour que je fasse enfin mon deuil. Alors quand on voyait à quel point mes avis et sentiments ne changeaient pas de sitôt, on pouvait se demander pourquoi je lui avais pardonné aussi facilement quand bien même je pouvais déclarer la guerre à quelqu'un et me tenir à ces nouvelles résolutions durant de longues années sans jamais changer d'objectifs. Et puis, il fallait le préciser, mes frères avaient été les personnes qui m'avaient faits comprendre que si l'on voulait survivre dans cette vie, mieux valait être méchant ou du moins ne préter attention à personne. C'était eux aussi qui m'avait appris que le plus intimidant qu'on pouvait faire c'était lorsque bien que marginale, on aimait être sous le feux des projecteurs. Et là, c'était un coup assuré, les gens vous régnaient et vous respectaient car ils vous connaissaient. Et pourtant je lui avais pardonné. Il fallait le dire qu'il était bien tombé et était arrivé à un moment opportun pour lui, beaucoup moins pour moi. C'était le jour où j'avais appris que Jayan s'envolait de Berkeley pour retrouver sa soeur qui avait eu de fâcheuses répercussions suite à la fusillade de Berkeley. Les choses s'étaient alors bousculées dans ma tête et je perdais encore une personne qui m'était cher. Une personne que j'avais déjà perdu auparavant et que j'avais retrouvé si peu de temps après notre nouvelle séparation. Je n'avais plus vraiment de repères et Maël qui décidait de rappliquer à ce moment précis. C'est pourquoi même en lui tenant tête, je n'avais pas eu la force de repousser ses longues ardeurs et j'avais céder comme lui demandant expressément de m'entourer, de ne plus me lâcher car j'avais perdu tant d'êtres chers que retrouver même un infime bout de mon passé, pourrait peut-être combler ce vide. Et puis Jayan était revenu, je sortais à présent avec Andrew, j'étais de nouveau présidente de confrérie et il s'avérait que Maêl était un petit frère génial. Finalement les choses allaient pour le mieux dans un monde qui n'était pas forcément le meilleur mais le mien. C'était pour dire que des fois la roue tournait ! Je ne sais pas trop. Après tout, je suis encore reconnue comme celle qui s'est fait la malle à seize ans ! J'aimerais tellement savoir ce qu'ils ont pu s'imaginer sur mon compte ... Quoi que je suis sûre qu'il ne serait pas loin de la vérité ! Ils s'imagineraient sûrement les pires choses et le trafic de drogue en ferait partie intégrante à mon humble avis. Et pourtant ils n'auraient pas faux. Ils m'inventeraient toutes sortes de vices et de faits peu religieux et encore une vois je dirais oui sans buzzer. Ce qui les étonnerait d'avantage sûrement serait de savoir que j'avais vécu pendant des années avec un homme dont j'avais pensé finir mes jours avec et que malheureusement le destin en avait décidé autrement. Tu es fou ! Le spa, non mais tu m'as prise pour l'une de ces filles tartinées de maquillage ou quoi ? Si tu veux vraiment me mettre aux petits soins tu m’emmènes à la mer ! Je préférais barboter dans l'océan pendant des heures plutôt que de barboter au milieu d'un bassin ou on pouvait entendre tous les ragôts possibles et inimaginables qui existaient en ville. Non merci, ce n'était pas moi du tout ! Je veux tout voir et tout faire surtout ! Je fronça ensuite les sourcils à sa question essayant de calmer les battements de mon coeur qui prouvait l'exitation provoquée par son cadeau. Il y avait pas à dire, il avait touché le jackpot en choisissant New York. Un regard malicieux vers lui, je sauta de mon tabouret, vacilla légèrement, me rattrapa contre le comptoir pour ensuite venir déposer de nouveau mon regard sur lui. Tu m'as bien dit quand je voulais non ? Et bien allons-y maintenant ! Je souris, les faits à l'improviste c'était mon truc et il devait le savoir puisqu'il n'avait pas réserver une date précise après tout ! Néanmoins il fallait le dire la tête me tournait et je ne voyais pas trop comment arriver à l'aéroport en vie ! Ou disons qu'on peut aller chercher les valises et qu'on se rejoins un peu plus tard à l'aéroport qu'est-ce que tu en dis ? Mais un hoquet vint couper la fin de ma phrase et je leva les yeux ciel. L'alcool oh oui l'alcool ... New York nous voila !

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» Une soirée en famille {PV}
» ❝ C'est l'histoire d'une famille, une famille unie: les sampis ❞ ☮ arizona, callum, eirik et payson
» La famille doit être un petit nid d'amour et douillet. [ Pv famille O'Malley, et O'Griffin, et Shannon bien entendu ^^ ]
» « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. Elmeya
» « ohana » signifie famille, famille signifie que personne ne doit être abandonné, ni oublié. (gclc&mri)

Soirée en famille ¤ Bony

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