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Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan]

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Sujet: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Jeu 9 Aoû - 12:55

Stephen était revenu depuis quelques jours, mes parents étaient repartis l’un reprenant son bout de chemin jusqu’à ce qu’un autre membre de ma famille réapparaissent certes mais ne reprenne contact avec moi depuis quelques temps déjà. Erwan, mon cousin du côté maternel, sa défunte mère ma tante et sœur de ma génitrice, nous avait quitté bien trop tôt. Je peinais à voir mon Erwan ainsi parfois mais il avait malgré tout remonté la pente n’ayant de toute façon pas le choix que de faire ainsi qu’il me téléphona pour que nous déjeunions ainsi tous les deux. On s’entendait bien, on riait ensemble bref une excellente relation si toutefois on n’évoquait pas le sujet de la famille. Sujet de discorde ou le ton montait bien vite chacun campant sur ses positions car il ne voyait pas comment je pouvais renier ma propre mère lui n’ayant plus la sienne, une chance pour moi de pouvoir encore partager des moments avec elle, mais qu’en savait Erwan ? Rien, strictement rien. Bref, m’apprêtant donc à pour ce déjeuner d’une tenue plutôt décontractée et sur le ton de l’été. Ayant laissé Stephen en compagnie de sa sœur Tatiana je lui avais laissé un mot sans le réveiller le laissant faire la grâce matinée avant de me positionner derrière le volant de ma berline noire, quittant la Villa avant de prendre la route du ponton de mer. Et puis c’était une belle journée pour profiter des bienfaits de l’océan non ? J’avais pris mon sac à main, portable, papiers, lunettes de soleil et portefeuille avant de mettre la radio et de chantonner tout en conduisant vers le lieu-dit : Le port Magnifique vue avec tous ses yachts, l’odeur marine, les bons petits restaurants, de bons fruits de mers au choix ! Bref, j’avais hâte de me rendre sur place pour déguster un bon repas et en bonne compagnie. Arrivant à destination je trouvais ou me parker avant de finir le bout de chemin à pied, ayant déjà un monde fou dès les 11H30 du matin. Et bien cela se voyait que le soleil était au rendez-vous, bien que ce genre de climat était fréquent dans ce coin de pays qu’il n’en fallait pas plus pour se trouver au cœur d’un regroupement aimant la mer et tous ses bienfaits. Marchant d’un pas léger j’arrivais donc au restaurant ou Erwan n’était pas encore arrivé n’ayant rendez-vous que vers les 12hOO. Alors j’en profitais un instant ayant une bonne demi-heure devant moi de me promener le long de la digue après avoir réserver une table pour deux au restaurant, regardant les bateaux en tout genre, jetant un œil sur mon portable voir si Stephen avait voulu me joindre ou non , quand soudain je reconnu une voix celle d’Erwan, le saluant avant de l’embrasser tout sourire. -Salut toi ça va! C’est une belle journée le temps est merveilleux et on va pouvoir passer un moment en famille c’est plutôt sympa non ? Alors dis-moi quoi de nouveau dans ta petite vie ? Je ne savais pourquoi il avait voulu que je le rejoigne ici, en dehors du fait de passer du temps entre couin cousine non ? A moins qu’il n’y ait une toute autre raison que je ne connaissais pas.

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Mar 28 Aoû - 13:36

Emy && Erwan Le problème avec notre famille c'est qu'on ne la choisit pas. Jamais. Alors, ont fait des efforts pour s'entendre, pour renforcer nos liens de sangs. Puis, parfois, cela ne fonctionne pas. On se révolte contre nos parents, nos frères, nos soeurs ; sans que malgré tous, qu'importe ce que l'on subit on ne vienne à les détester. C'est ça la famille, ont les aiment malgré tous... Rien ne peut séparer un enfant de ses parents, rien ! sauf la mort... C'est même la pire souffrance qu'il soit...Souvent, je me demande où j'en serais et ce que je ferais de ma vie si maman était encore là, avec nous, avec moi surtout. Je n'étais pas forcement très proche d'elle, mais vivre sans elle est beaucoup plus dur que l'on peut l'imaginer. Tout ce qui s'en est suivi également... La déchéance de mon père, son intolérance envers moi, sa méchanceté, toutes ses nuits blanches à pleurer seul ou dans les bras de Mel' et puis la mort de Mel' : l'apothéose de la douleur. La vie est injuste. Elle fait souffrir les bonnes personnes et préserve les mauvaises. Et j'ai pris une énorme claque là-dessus... Désormais, je me bats afin de profiter de tous mes bons moments. Je me bats, afin que personne d'autre n'est à vivre une douleur similaires, afin de rendre la vie des gens qui le méritent bien meilleure. Refaire ma vie suite à toutes ses morts autour de moi n'est pas simple. Je sais que j'ai encore beaucoup de chemin à parcourir, d'ailleurs je commence seulement à relever la tête. Je commence tous juste à me dire qu'il est temps que je fasse mon deuil et que j'aille de l'avant, avec le soutien de mes amis, mais aussi celui de mon père, même si je ne prends même plu le temps d'aller voir. La seule famille qu'il me reste ici n'est autre qu'Emy, ma cousine. Cousine avec qui, il se trouve, que j'ai rendez-vous dans même pas une heure. Il est important pour moi de garder de bons contact avec elle, malgré que l'on ne soit pas toujours d'accord concernant certaines choses. Sa relation avec sa mère par exemple. Je ne connais pas très bien ma tante, je n'en aie jamais été proche. Mais le comportement d'Emy à son égards me déplaît fortement ; ce que je ne me prive pas de montrer ! Emy a la chance d'avoir encore sa mère à ses coter, mais au lieux d'en profiter ; elle la repousse. Cela dit, c'est un sujet tabou que j'espère nous n'aborderons pas ce midi, je ne l'ai pas appelé pour que le déjeuner tourne en règlements de compte. Nous sommes aussi butée l'un que l'autre -trait de famille sans doute- alors pourquoi en débattre de nouveau ?! Nous avions rendez-vous sur le port. Comme à son habitude, Emy serait à l'heure et moi en retards... J'ai trainer un peu au boulot avant de rentrer chez moi, pour prendre une douche et me changer, c'est une bonne excuse il me semble. J'ai dû travailler de nuit à l'hôpital aujourd'hui et j'ai prolongé ma garde pour assister à un autre accouchement ; le pédiatre voulait me montrer quelque chose concernant un examen sur le nouveau née. toute expérience dans mon cas est bonne à prendre, surtout que je ne suis là quand stage pour le moment. Enfin bref, une fois propre je pris enfin la route du port, avec une demie heure de retard ; espérons que ma chére cousine en a profité pour admirer la vue ! J'arrive donc avec quelques minutes de retard et repère vite la grande brune qui m'attendait. Je m'excuse alors pour mon retard et embrasse Emy, qui comme à son habitude m'assomma avec sa bonne humeur. « Je suis content de te revoir ma belle ! » murmurais-je. « Alors dis-moi quoi de nouveau dans ta petite vie ? » ma alors demandé ma cousine. J'avoue que je ne sais pas vraiment quoi répondre à cela. Pour le moment, rien de spéciale ne se passe dans ma "petite vie" comme elle le dit, sauf peut-être le stage à l'hôpital, le projet de voyage au Canada...Rien que des broutilles en sommes. « Rien de vraiment intéressant pour tout te dire, la vie suis son cours et tout va bien » je lui adressa un sourire puis après avoir regardé la vue splendide du port, je repris « Et toi alors ? »

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Jeu 30 Aoû - 17:49

Attendant donc mon cher cousin espérant qu’il ne serait pas grognon et espérant même que le sujet de la famille n’allait pas revenir une fois de plus sur le tapis par cette belle journée ensoleillée que soudain je le vis arriver après une demi-heure de retard, comme à son habitude, mais ayant une superbe vue, je ne fis pas plus attention que cela à ce contretemps. La mer, le port et ses bateaux, malgré mon compte en banque bien garni c’est une chose à laquelle je n’avais jamais pensé, acquérir un voilier ou un truc du genre ayant la phobie de l’océan ou du moins de ce qu’il pouvait se trouver dans cette immense étendue d’eau ! S’excusant donc de m’avoir fait attendre pour le déjeuner, il m’embrassant tout sourire « Je suis content de te revoir ma belle ! ». Je lui fis un clin d’œil avant de lui demander ce qu’il advenait de sa petite vie, ne se fréquentant pas plus que cela évitant ainsi toute dispute qui plus est. Car notre plus grand souci était « la Famille » ! Mais comment éviter un tel sujet de discussion ? Et puis mon père était revenu en ville par deux fois et le fait de ne pas avoir adressé un traitre mot à ma mère durant son séjour chez moi…contre ma volonté entendons-nous bien ! « Rien de vraiment intéressant pour tout te dire, la vie suit son cours et tout va bien. Et toi alors ? »Faisant une légère moue et regardant au large ce magnifique panorama, je repris pour répondre à sa question ensuite. -Les cours vont bientôt reprendre alors je tente de m’organiser du mieux que je le peux, mon père est reparti et s’est installé à New-York, Je me sens beaucoup mieux physiquement et ma vie de couple se porte bien dans l’ensemble. Il l’a fait la rencontre de mes parents et maintenant mon cher père sait qu’il aura un futur gendre tatoué, tu aurais vu sa tête la première fois qu’il l’a vu. Je retrouvais ma bonne humeur avant de repenser à cette scène, Stephen nu dans la cuisine alors que mon père venait tout juste de débarquer en ville dans ma villa ! Il apprit par la même occasion que j’étais atteinte de la leucémie, était resté à mes côtés jusqu’à ma greffe de moelle osseuse et qu’étant en rémission il avait pu retourner à ses affaires tout en gardant un œil sur ma personne ! Sans oublier le fait d’apprendre que Stephen et moi étions fiancés…Mais les deux hommes s’étaient bien entendus malgré tout s’appréciant grandement ! Je riais doucement avant de me reprendre, je revivais peu à peu. « Et ta vie sentimentale, dis-moi ? »Je n’avais pas de frère ni de sœur donc Erwan étant le plus proche j’aimais à le taquiner ! Il y avait longtemps que je n’avais pas été aussi détendue !! Erwan allait être mon bouquet mystère pur cette journée, l’assassinant de questions en tout genre histoire de renouer nos liens familiaux ! « La prochaine fois ce serait sympa de manger tous les trois non ? « Incluant Mon père Luke, Erwan et moi-même rien que nous trois sans faire part de la présence de ma mère…

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Dim 2 Sep - 21:57

Emy && Erwan J'écoute ma cousine me parler, me sentant soudain coupable. Coupable car même si nous ne somme pas vraiment proche, je n'ai pas pris de nouvelles de la sorte depuis un moment. Concernant sa leucémie, tous comme sa vie sentimentale. Je me suis contenté de venir la voir après sa greffe à l'hôpital , ans même demander par la suite si elle se sentait mieux. J'ai aussi croisé Stephen, furtivement. Je ne me suis jamais mêlé de ses amours, cela dit, j'imagine que c'est un homme très bien étant donné qu'ils sont désormais fiancés et qu'il a rencontré son futur beau-père. Beau-père qui a dû avoir une crise cardiaque en voyantStephen ! C'est un homme qui a beaucoup de principes et qui est assez strict et protecteur avec sa fille. La voir épouser un tatouer style ex tolard ne doit pas vraiment lui convenir. « Ha oui, les cours ! Je commençais à les oublier ceux là.. » Je rigole un peu, essayant de détendre Emy qui tous comme moi semble sur ses gardes concernant the sujet à éviter. C'est vrai que c'est souvent à cause de cela que nous nous voyons rarement ; chaque fois cela tourne aux règlements de comptes. Pas vraiment envie que cela se termine comme cela une fois de plus. « Tu as l'air en pleine forme en tout cas, j'imagine que tu t'es très bien remisse de l'opération ? » Lui ai-je alors demander. C'est vrai qu'elle m'a l'air en pleine forme et donc que ma question semble un peu trop rhétorique, mais je ne veux pas passer pour le goujat de service. Je n'ai pas envie qu'elle pense que je ne m'intéresse pas à sa vie, alors que c'est loin d'être le cas. Je suis simplement un peu trop surcharger en ce moment, mais je suis conscient que cela ne m'excuse absolument pas. « J'imagine oui que ton père a dû faire une drôle de tête, m'enfin bon tu es majeur et vacciné comme ont dit » Je lui accorde un clin d'oeil suivi d'un grand sourire. J'ai envie de la taquiné, pour une fois que je la vois sans que l'on se crie dessus autant en profiter ! Je n'ai pas vraiment la chance de pouvoir parler souvent à mes demi-soeurs et frères, je ne sais rien de leurs vies. Aucun details croustillants, rien que de simple conversations polies. Même si, je leurs écris souvent afin d'avoir quelques nouvelles ce n'est pas vraiment pareil. Ma famille au Canada me manque... Mais je sais qu'y aller ne me fera que du mal, après tous c'est là-bas que j'ai le plus de souvenirs avec Melvina. C'est aussi là-bas que se trouve ses parents, je ne veux pas avoir à les regarder dans les yeux pour leur dire que je n'es pas oublié leur fille, alors que je ne fais que coucher ici et là et que je viens d'apprendre que j'ai probablement mis une fille enceinte. Car oui à force de jouer avec le feu on se brule, c'est normal ! Je connais Brittany que depuis quelques mois et j'ai souvent couché avec elle, trouvant qu'elle n'était pas si mal que cela et que je pourrais peut-être m'attacher à elle si je m'y sens prêt. Sauf qu'entre temps, j'ai profité de ma jeunesse avec d'autre personne et que la nouvelle que la blonde m'a annoncé m'a quelque peu refroidis. Je ne suis pas prêt à ça, mais je ne peux pas la laisser traverser cela seule. Enfin bref, autant pas ennuyer ma cousine avec tout ça, elle qui a une vie sentimentale des plus normal. « Et ta vie sentimentale, dis-moi ? »J'aurai dû me douter que la question aller revenir sur le tapis...Emy est au courant de la mort de Melvina et je ne veux pas passer pour le mec qui a déjà fait son deuil et donc qui tombe de nouveau amoureux, nous n'en somme pas là de toute façon ! Après un petit silence afin de bien choisir mes mots, je lui réponds de la voix la plus neutre possible. « Melvina me manques... Mais cela fais un an maintenant..» Nouveau silence. En parler me chamboule toujours, alors j'essaie de contenir ma voix afin qu'elle ne tremble pas trop. « Il est peut-être temps que je passe à autre chose... » Passer à autre chose certes, être père ; non ! Je voulais des enfants avec Melvina, je ne me vois pas encore en avoir avec d'autres. « Elle ne reviendra jamais de toute façon..» Je baisse les yeux sur mon poignet où se trouve encore la gourmette qu'elle m'avait offerte. Je ne suis pas sur de pourvoir l'oublier, ni même de le vouloir. Mes yeux commencent à me piquer. Puis, la voix de ma cousine retentie de nouveaux ; je n'ai jamais autant aimé l'entendre parler ! Aucune envie qu'elle ne me voit craquer ! « La prochaine fois ce serait sympa de manger tous les trois non ? » Je relève là tête tous en lui souriant, c'est plaisant de pouvoir penser à autre chose et de savoir que la famille est toujours présente à mes coter même si ce n'est pas vraiment pareil qu'avant. Et puis un repas avec ma cousine et son père n'est pas si déplaisant que cela, au contraire cela fais longtemps que je ne me suis pas autorisé une sortie de ce genre. « C'est vrai que ça peut être sympa ! Il te suffit de me dire quand tu veux faire ce repas et je tacherais de me libérer, tu pourrais inviter ton fiancer par la même occasion, non ? Je n'ai pas encore eu l'honneur d'être présenté officiellement » Je lui souris avant de me rendre compte que nous ne sommes même pas encore assis à notre table et donc que nous étions en train de parler ensemble debout le long de la digue. D'un signe de tête je lui indique de me suivre, nous avions rendez-vous pour déjeuner après tout.

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Jeu 6 Sep - 9:36

J’étais toujours heureuse de retrouver mes proches même si parfois je savais qu’il y vit des tensions et avec Erwan c’était le moins que l’on puisse dire, mais on s’aimait quand même, nous étions de la même famille et cousins. Disons que chacun avait son caractère et une manière de voir les choses bien différentes. A part cela que dire d’autre ? Nous nous entendions plutôt bien, rions des mêmes choses, même si je trouvais Erwan peut-être un plus posé que moi parfois…j’aimais vivre et me sentir bien et au vue de ses derniers mois ou j’avais vraiment touché le fond, je reprenais gout à la vie peu à peu telle une claque passant presque de la mort à la résurrection, mais c’était si enivrant ! J’avais pour le moment réussi à enrayer la Leucémie, à attendre et voir désormais ce que cela donnerait au bout de quelques mois de traitement encore, des médicaments à prendre chaque jour mais bien moins contraignant que toutes ses chimiothérapies, et tous ses rendez-vous chez le cancérologue ! Une mauvaise passe. Je ne tenais pas rigueur à mes amis, ou ma famille ne de pas être venus plus souvent me voir à l’hôpital ou encore chez moi, et puis j’aimais autant je ne voulais pas que l’on me voit par pitié ou dans un sale état. Celui ou celle qui me croiserait aujourdh’ui en vile, ne pourrait même pas se douter que j’avais été autant malade et tant mieux ! Cela m’aidait à aller davantage de l’avant. « Ha oui, les cours ! Je commençais à les oublier ceux-là... » -J’ai hâte de les reprendre pour ma part, et puis ce sera la dernière année et après j’entrerais dans le monde des Grands, Dis-je en lui lançant un clin d’œil tout sourire. 'Grands' avait une signification particulière pour moi, grand dans le sens Adulte mais aussi dans celui des Hommes d’Affaire, je voulais faire comme mon père, suivre ses traces sans pour autant accéder à son monde par piston, je voulais y arriver de moi-même sans utiliser le nom des Conway à tout va pour m’ouvrir certaines portes que des débutants ne pourraient jamais franchir. J’étais tenace, rigoureuse et réfléchie et je savais ce que je voulais et ce depuis mon plus jeune âge ! « plus je ferais comme mon Papa » voilà mes propos qui faisait clairement rire mon paternel, trouvant cela des plus amusant s de voir la petite bouille de sa fille chérie sortant de telle paroles, mais j’avais toujours été sérieuse et cette idée, ce rêve était toujours en moi et d’actualité que j’en arrivais à mon but, ayant déjà mis un pied dans ce monde de requins grâce à James O’Malley, vieil ami de mon père Luke avec qui il avait déjà travaillé d’ailleurs. Tous deux riant doucement, même si nous savions qu’il nous fallait éviter ce sujet de la Famille, Erwan, enchaina « Tu as l'air en pleine forme en tout cas, j'imagine que tu t'es très bien remisse de l'opération ? » -Oui tout va pour le mieux, merci, ça entre dans le passé peu à peu, et je veux profiter de présent pour avoir un avenir. La conversation se poursuivit sur Stephen, mon fiancé tatoué !. « J'imagine oui que ton père a dû faire une drôle de tête, m'enfin bon tu es majeur et vacciné comme on dit »-Et bien figure-toi que ça s’est plutôt bien passé, et qu’ils s’entendent à merveille, mon père a beaucoup d’estime pour Stephen, c’est étrange moi qui croyait qu’il aurait voulu un jour marier sa petite fille à un homme tel à un avocat ou encore un truc du genre ! Je plaisante, papa a toujours voulu le meilleur pour moi, il me laisse vivre à manière en gardant toutefois un œil sur moi, et pour cela je l’aime encore plus !Dis-je un sourire en coin repensant à la rencontre Stephen-Luke, le tatoué nu comme un ver préparant le petit déjeune r que c’était retourné ils se retrouvèrent face à face, pensant l’un et l’autre se retrouver face à un étranger ayant forcé la porte de la Villa, bref, toute une histoire drôle au final. Avant de passer à lui, et à sa petite vie amoureuse bien que le voyant soucieux…je connaissais trop bien cet air… « Melvina me manques... Mais cela fais un an maintenant… Il est peut-être temps que je passe à autre chose... La prochaine fois ce serait sympa de manger tous les trois non ? C'est vrai que ça peut être sympa ! Il te suffit de me dire quand tu veux faire ce repas et je tacherais de me libérer, tu pourrais inviter ton fiancer par la même occasion, non ? Je n'ai pas encore eu l'honneur d'être présenté officiellement » Et voilà que je venais de mettre les deux pieds dans le plat, gourde que je suis. Que le regardant sans un mot je le laissais parler, comme se lâcher sans non plus aller jusqu’à voir perler des larmes sur ses joues. Alors que je posais ma main sur la sienne ou se trouvait la gourmette que Mel’ lui avait offerte. J’avais dit ces mots avec conviction puisque ayant failli perdre la vie, avec ce cancer, j’avais vu la tristesse dans les yeux de mes proches à savoir comment ils feront après mon éventuel départ que je pouvais à ma manière les réconforter. Stephen m’avait demandé de ne pas le quitter, de ne pas le laisser seul que je lui avais en échange fait promettre de continuer à vivre, pour lui, pour nous et d’être heureux afin que je puisse l’être moi aussi même de là-haut mais à croire e que mon heure n’était pas encore arrivée… -Oui pourquoi pas c’est une bonne idée ! Et puis on pourra toujours se raconter des blagues idiotes à table ou encore écouter les histoires de papa comme quand nous étions petits, à savoir qu’il ne manquera pas de nous humilier alors que pour lui il trouvera cela mignon. T’es toujours certain de vouloir ça ? Dis-je en riant tout en le suivant quittant la digue et allant prendre Apple à l’une des restaurants-brasserie longeant le port. Ah les histoires de notre jeune époque, vous savez le genre d’évènements que l’on voudrait tant cacher aux yeux du monde d’accord j’exagère peut-être mais s’entendre se faire raconter nos prouesses désolantes que lorsque nous étions petits était parfois gênant non ? Non pas dans la situation mais dans le fait qu’on pouvait se sentir idiot d’avoir fait une telle chose…Au final de bons souvenirs ! Qui devraient rester en famille et puis allez voir la tête de Stephen lorsque mon paternel lui raconterait que petite j’avais mis un bout de fromage sous mon oreiller attendant que la petite souris ne vienne plus vite afin d’échanger ma dent de lait contre une pièce. Mignon n’est-ce pas ? Merci la honte de raconter cela après tant d’année, ne trouvez-vous pas ? Assis désormais en terrasse, nous prenions la carte afin de faire notre choix, pour ma part une bonne salade, au jambon de parme, avec une vinaigrette moutardée et légère, quelques crudités et le tour était joué avec en boisson une eau minérale !

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan]

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Mer 7 Nov - 0:04

Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] 114815esigna3

Si J'AURAI SU JE NE SERAI PAS VENUE
Emy ► ERWAN

It's lonely to go. Il est vrai que je n'ai plus aucune famille ici en Amérique, sauf ma cousine. Il est vrai aussi que l'on en profite pas assez pour se voir. Sans doute à cause de nos emplois du temps si différent et pour ma part surcharger. Mais également et essentiellement, car c'est plus facile d'éviter le sujet fâcheux lorsque l'on se tient à distances. Toutes ses disputes que l'on a subis lorsque nous étions tout deux plus jeunes, nous a sans doute éloigné. Plus jeune mais également tout deux dans des périodes sombres. Elle qui était malade et qui luttait coute que coute pour ne pas abandonner ses proches, moi qui avais décidée de me comporter comme un sale con pour me venger de ce que j'ai subi après la disparition de Mel'. J'espère que l'on ne viendra pas à élever la voix cette fois si, je serai quand même content si l'on pouvait arriver à parler du fait qu'elle repousse sa mère sans pour autant que l'on se braque tout deux. Je ne supporte pas le fait qu'elle refuse de lui parler, alors que c'est tout de même elle qui lui a donné la vie, elle à qui elle doit tout. Moi qui n'ai plus la chance d'avoir la mienne à mes côtés, je trouve ça dommage qu'elle se prive d'avoir ce lien si précieux... Mais, je serai mal placé pour le lui reprocher, moi qui ai carrément fuit le Canada pour ne plus subir tout ce que mon père me faisait endurer. Certes, ce n'était pas une violence physique -du moins pas toujours- mais la violence morale est tout aussi dur à supporter. Mais tout ce que j'ai vécu dans cette sombre période de ma vie -encore une, oui- je ne préfère pas en parler, même si Emy est forcément au courant de ce qui se passé chez moi lorsque maman est décédée. Cela dit, je me suis toujours conduit comme si elle ne l'était pas, elle également, sans aucun doute par respect, ou pour éviter de me brusquer.J'ai néanmoins prévue un petit voyage au Canada en compagnie d'Aleyna (la jolie brunette que j'ai rencontré l'an dernier à l'enterrement de Melvina), jugeant qu'il était temps que je me conduise en homme réellement, jugeant également que je me devais d'essayer de me rapprocher de ce père qui ne me terrorise plus désormais. Ce n'étais même pas vraiment de la peur que je ressentais à cette époque, mais plus de la déception. J'ai été déçue par son manque d'affection, déçue de voir qu'il a sombré dans l'alcool, de voir qu'il n'était , au final, pas aussi fort que ce que j'aurai pu penser. Sa force il la tenait de sa femme, de ma mère. Comme moi je tirais la mienne de Melvina... Et c'est sans doute pour cela que je ne lui en veux plus désormais. Il parait qu'on ne comprend une situation que lorsqu'on la vécue à son tour. Je ne l'ai compris que lorsque j'ai finis par repousser le frère de Melvina, avec qui je m'entendais pourtant si bien. C'était insupportable pour moi de le voir, chaque jour, sortir de l'appartement juste à côté de celui que je partagé avec sa défunte soeur. De voir autour de son coup la chaine qu'elle lui avait achetée. De voir dans ses traits, ceux de Melvina. C'est devenu une torture de supporter tout cela et ça m'a littéralement brisé le coeur de devoir m'éloigner de lui. C'est en partie pour ça que j'ai décidé de prendre une chambre à Berkeley cette année. Mais la réel torture n'a eu réellement lieux que lorsque j'ai dû débarrasser l'appartement. Je n'ai touché à aucune des affaires de ma fiancé jusqu'à six mois après sa mort ; je voulais me sentir vraiment et entièrement près avant de le faire. Je voulais avoir pris le temps d'avoir accepté sa mort avant de tout enlever, mais même là ce fut trop tôt. Les photos, les bijoux, les vêtements, etc. etc. Je n'ai finalement pas pu me résoudre à tout enlever. J'ai donné la moitié à son frère, sans lui dire que l'autre est enfermer au fond du placard de la salle de bain de ma chambre universitaire... Je ne les ai pas touché depuis au moins trois mois bien que j'ai toujours en tête qu'ils s'on là prêts de moi. Il me reste au moins quelques petites choses d'elle.

«J'ai hâte de les reprendre pour ma part et puis ce sera la dernière année et après j'entrerais dans le monde des Grands.» Je souris à ma cousine en l'entendant prononcer cette phrase. Nous avons souvent discuté de nos études, ainsi que de nos projets professionnels - nous ne somme pas des Alphas pour rien- Je ne sais que trop bien que cette année est déterminante pour la jolie brune. C'est l'année qui lui permettra de concrétiser son projet, qui lui permettra également de percer dans le monde des affaires comme elle l'as toujours voulu. Et je ne me fais aucun soucis pour elle à ce sujet, c'est une femme forte, qui s'en sortira mieux que quiconque dans ce monde d'homme. Je crois me souvenir qu'elle cherche à percer par elle-même, sans utiliser le nom de son père si connu dans ce milieu, c'est tout à son honneur d'ailleurs. ça serait tellement plus facile de percer par piston, mais voilà Emy n'aime pas la faciliter et ça serait une preuve de faiblesse, hors tout le monde sait bien qu'elle ne l'est pas. «C'est super ça ! Je suis sûr que tu y arriveras. Je voudrais juste que tu n'oublis pas ton cher petit cousin, lorsque tu seras parti à travers le monde, pour des conférences. Tout le monde sait que les hommes et femmes d'affaires sont énormément pris. Faudrai quand même voir à ne pas me zapper hein ! » Je lui lance alors un grand sourire, cherchant à la faire sourire également. Il est important pour moi de m'être les gens à l'aise, de faire une ou deux blagues pour rendre les rendez-vous que je pourrai avoir avec eux plus joyeux, moins barbant et ennuyeux que d'ordinaire et puis je ne veux pas que l'on pense de moi que je ne suis qu'un petit étudiant en médecine, intello et insociable -comme la majorité des membres de ma confrérie- En réalité, je suis bien différents d'eux, et je suis plutôt fier que l'on ne puisse pas vraiment me mettre dans le même panier que les autres alphas. J'ai toujours étais différents des autres.En marge de la société. J'ai grandi en me forgent ma propre personnalité, en assumant mes propres choix, mes propres envies. Et bien que je sois membre de la confrérie des bleus, bien que je sois en étude de médecine et que je me défonce chaque jour pour suivre en dépit de tout ce qui se passe dans ma vie ; je n'ai rien à voir avec eux, j'ai appris à m'amuser, à me décoincer quelques peu . Et puis, ça m'importe peu de faire partis de tel ou tel confrérie, cela ne définit pas une personne. Je trouve ça même dommage qu'autant d'Alphas reste très -voir même beaucoup trop- coincé et sage. Comment voulez-vous que l'on ne nous accusent pas d'intellos lorsque l'on voit certains de mes camarades plonger H24 dans des livres. Certes, la culture et les études sont primordiales, mais il ne faut pas oublier d'avoir une vie à côté, chose qu'ils ne savent pas faire. C'est peut-être pour cela que je me sens mal quelques dans se "groupe", j'ai quelques fois l'impression d'être dans un tout autre univers qu'eux. «Oui tout va pour le mieux, merci, ça entre dans le passé peu à peu, et je veux profiter de présent pour avoir un avenir..» Je suis heureux d'entendre ça de la bouche de ma cousine, bien que tout le monde serait capable de se rendre compte qu'elle est en pleine forme. Je l'observe alors attentivement. Son grand sourire, son teins clair mais radieux. On voit bien qu'elle est heureuse et en pleine santé. On pourrait presque croire qu'elle est enceinte même, en vue de la teinte de sa peau. Elle semble très épanouis et c'est plutôt une bonne chose. Je suis heureux de voir que tout rentre dans l'ordre petit à petit dans sa vie. Elle le mérite. «Je me sens un peu nul de ne pas te l'avoir demandé avant..» Et c'est vrai que je m'en voulais. J'aurai pu me monter un peu plus intéresser, au lieu de ne penser qu'à ma pauvre existence. Faut dire qu'à l'époque, penser à moi et seulement à moi était une habitude. J'étais un sale con il faut le dire, et les sale con, ils ne font pas attention à leur famille. Je le regrette désormais. Mais qu'aurai-je pu faire de plus ? «Le principal c'est que tu t'en sois sortis. J'ai toujours dit que tu étais forte » Je lui adresse alors un clin d'oeil. Bien sûr, il ne faut pas plaisanter avec ça ; la leucémie est une saleté de maladie et beaucoup trop de gens en meurent, mais comme elle l'a dit elle-même, tout cela fait partie du passer désormais.

La brunette me raconte alors que son père apprécie bien son compagnon, bien qu'il soit tatoué. Je ne peux m'empêcher de sourire alors, je n'ai jamais vraiment eu à avoir peur que mon père n'appréci pas une de mes compagnes. Il connaissait Melvina depuis aussi longtemps que moi et l'a toujours apprécié. Petit il me forcaitmême à sortir jouer dans la rue avec elle. Je surprenais mes parents et les siens quelques fois à discuter de moi et Melvina ; ils voulaient tellement que l'on sorte ensemble. Ils ont étaient servis finalement, bien qu'aujourd'hui je reste persuadé que ses parents me tiennent responsable de sa mort... Sans moi, elle n'aurait jamais quitté le Canada, sans moi elle ne serait sans doute pas morte à l'heure actuelle. Mais rien ne sert de vivre avec des remords. D'ailleurs Melvina, voilà qu'elle envahit mes pensées après avoir parlé d'elle. Emy pose alors sa mien sur la mienne. Je suis persuadé qu'elle a remarqué les larmes coincées dans mes yeux. Ses larmes que je me force de réprimer. Mon deuil n'est pas encore fait et je le sais. Je lui fus d'ailleurs reconnaissant de ne pas creuser un peu plus sur ce sujet, il faut laisser courir dans ce cas...
Emy me fit alors rire en évoquant la possibilité que mon cher oncle essayera de nous humilier en public en racontant toutes sortes d'anecdotes sur notre enfance. Il ne pourra raconter sur moi que ce qu'il a vu à Noël ou lors de certains repas de famille. Comme là fois où j'ai voulu piéger le père Noël en me cachant derrière le canapé pour le prendre en photo. Emy avait soutenu qu'il ne se déplaçait pas lui-même, ça lui faisait trop de travail sinon. Alors, je voulais lui prouver le contraire, malheureusement j'ai eu la bonne-ou mauvaise idée d'ailleurs- de me confier à son cher papa pour mettre mon plan en marche. Sans savoir que cette année c'était lui le préposer au déguisement rouge. Ce fut de bon souvenirs au final et c'est important pour moi de garder tout cela en mémoire, au moins à l'époque tout aller à peut près bien. «Ho que oui j'en suis sûr. Les repas avec lui sont toujours tordant. Et puis il me tarde de voir la tête de ton fiancé lorsqu'on déballera nos vieilles histoires de famille. Tu seras bien plus embarrassé que moi. J'espère que tu te sens prête ?! » Nous, nous posons ensuite sur la terrasse où je commande une assiette de crevettes suivi d'un gratin aux crudités. Ce déjeuner semble bien partie finalement.

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Mer 7 Nov - 14:45

Erwan et moi cousins certes mais on était plus à même de se voir régulièrement loin de notre terre natale ou encore à des milliers de kilomètres de chez nous. Plus petits nous nous voyions lors de grandes fêtes de familles ou encore lors d’évènements noté sur le calendrier, telles que les fêtes de fin d’années en l’occurrence ou encore pendant les grandes vacances ce qui était tout de même plus rares, chacun de nos parents ayant des préoccupations personnelles que même l’organisation de regroupement familiale prenait un temps fou !! Puis grandissant, plus libre nous avions aussi à notre tour des choses plus « importantes » à nos yeux tels que passer du temps entre amis, partie vivre nos première vacances sans nos parents, mais aujourdh’ui avec le recul, on se dit qu’au final sans notre famille, nous ne sommes rien…on rêve toujours d’un cercle social et familial bien plus enrichissant, plus heureux mais la vie est faite de tant de rebondissements que parfois on maudit celle-ci ou encore ou maudit le jour de notre venir au monde. Du moins c’est ce que j’avais pensé durant ma maladie, ne pouvant tenir debout, toujours malade au moindre effort, courbaturée à rester dans cette même position me vidant les tripes mais aujourd’hui ma soif de vivre était décuplée ! Aujourdh’ui j’avais des rêves, des ambitions, de la volonté encore plus que par le passé, une soif intense d’avancer dans la vie en toute chose que Erwan en était ravi pour moi d’ailleurs. «C'est super ça ! Je suis sûr que tu y arriveras. Je voudrais juste que tu n'oublies pas ton cher petit cousin, lorsque tu seras parti à travers le monde, pour des conférences. Tout le monde sait que les hommes et femmes d'affaires sont énormément pris. Faudrait quand même voir à ne pas me zapper hein ! » « Comment pourrais-je t’oublier voyons ?! Et puis qui sais peut-être pourrions-nous même un jour travailler ensemble sur un projet commun ? J’ai beaucoup d’idée et je pense que rien n’est impossible… »Ce fut à cet instant qu’l semblait s’en vouloir de ne pas avoir pris de mes nouvelles avant mais c’était bien là mon attention en ne divulguant rien de mon état de santé au moment des faits, pour ne pas avoir eu à me confronter à leur pitié dans leur regard ; Souriante je le regardais et lui lançais un sourire sincère et détendu. « Il ne faut pas et puis regarde moi je vais bien non ? Je ne tenais pas à ce que tous accourent chez moi ou à l’hôpital pour savoir comment j’allais ou autre, cela ne m’aurait pas aidé, même mon père ne l’a su que la veille de mon entrée à l’hôpital pour subir mon autogreffe et c’était aussi bien ainsi, je t’assure et puis c’était mon choix que les choses se passent ainsi, je voulais préserver les autres et soulager ma conscience en sachant que mes amis et ma famille vivaient pleinement sans se poser des questions à mon égard, à savoir s’inquiéter, cela m’a retiré un énorme poids. » «Le principal c'est que tu t'en sois sortis. J'ai toujours dit que tu étais forte » Un hochement de tête et un sourire radieux, poursuivant sur un diner à trois afin de lui présenter Stephen, mon fiancé tatoué apprécié par mon père d’ailleurs, même si leur première rencontre avait été très …comment dire…gênant ?! Oui tout à fait ! Mais cette image me fit de nouveau rire doucement…Mais à avoir Erwan je sus qu’il pensait toujours à Mel’ elle qu’il avait aimé plus que de raison , alors sans un mot posant ma main sur la sienne en guise d’affection de ma part, avant de repartir sur mon paternel, grand homme impressionnant, vivant dans le monde des affaires et sachant mettre une personne dans l’embarras dans certaines conditions… «Ho que oui j'en suis sûr. Les repas avec lui sont toujours tordants. Et puis il me tarde de voir la tête de ton fiancé lorsqu'on déballera nos vieilles histoires de famille. Tu seras bien plus embarrassé que moi. J'espère que tu te sens prête ?! » « Et bien... vu sous cet angle par sûre que je veuille inviter Stephen à nous rejoindre dans ce cas ! –tandis que je mis à rire-« Le ridicule ne tue pas et puis ne t’en fais pas j’ai des anecdotes sur tout le monde, j’ai une très bonne mémoire parait-il ! Et puis pour mon père j’ai aussi de la réserve, la fois ou chez mamie nous avions fait ce piquenique géant à la ferme, tu te souviens un été ? Que papa était tombé dans le parc à cochon à plat ventre afin de récupérer son portable ? Et qu’il suppliait de lui venir en aide tant il a la phobie de ces petites bêtes ? Je doute qu’il ne se vente de cela ?!...enfin c’était la bonne vieille époque tout ça…Cette période me manque parfois, tout semblait si simple quand nous étions plus jeunes, et puis il n’y avait pas non plus d’histoires de famille comme maintenant, enfin bref, je suis contente que tu sois là, on va pouvoir passer du temps ensemble désormais ! »La commande prise, légère, une simple salade avant de tenter d’éviter les sujets fâcheux. « Alors comment ça va à Berkeley ? Et tes études de médecine ? Tiens tu as entendu parler du voyage en Italie ? Tu comptes venir n’est-ce pas ? »Sur ce le serveur vint nous donner nos plats le remerciant d’un «Merci ». Spoiler:

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan] Mer 16 Jan - 18:18

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Sujet: Re: Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan]

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Si j'aurais su, je ne serais pas venue! [Erwan]

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