EBONY&ZAYN :. Foutu amitié mais bordel qu'est-ce que tu m'as manqué ...

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EBONY&ZAYN

Comme au bon vieux temps. C'était exactement l'expression qui me donnait envie de me lever le matin alors que bien des choses avaient changé depuis mon départ pour Paris. Des confréries avaient fermé, le doyen se montrait plus coriace que prévu et pire encore, j'avais eu la joie de découvrir un petit courrier m'informant qu'il était impératif de loger dans la grande résidence commune mise en place bien sûr, après des sabotages de couleur dont je n'avais même pas pu prendre part ! Tous des animaux ... Mais que leur arrivait-il bon sang ? Je m'absentais le temps de quelques mois et voila le monde qui se retournait. Les gens devenaient dingues j'avais l'impression mais pire encore, Berkeley et ses règles à la con, devenait encore plus sinistre qu'avant. Ou peut-être qu'il était possible que ça créé un vent de rébellion au sein des confréries et peut-être qu'ainsi, les choses deviendraient bien plus divertissantes qu'à présent. J'eus un sourire délictueux et me dirigea vers les dernières affaires que je devais prendre avant d’emménager dans la résidence. Bordel, ma petite maison allait me manquer c'était sûr ! Bordel mais c'était quoi ces histoires encore ?! Néanmoins, il me tardait d'en finir avec cet emménagement. Cela ne faisait que deux jours que j'étais rentrée et je n'avais qu'une hate c'était retrouver Zayn. Ha lala ce cher Zayn. Il m'avait énormément manqué et malgré mes retrouvailles passionnantes et passionnées avec plusieurs personnes qui me tenaient particulièrement à coeur, Zayn restait de loin, l'un des plus importants et bien sûr, l'heure des retrouvailles avaient sonné ! Du moins, l'heure des retrouvailles pour moi ! Je décidais où quand, à quel moment et surtout comment ... J'eus un sourire, je me connaissais parfaitement pour savoir que ça n'allait encore pas être de tout repos pour lui mais que faire, avec lui je me sentais poussée des ailes dans le domaine de la manipulation. Il était comme moi voire pire et je devais avouer que j'adorais ça. Me laisser aller à tous mes fantasmes en compagnie d'une personne qui ne voulait qu'en redemander un peu plus à chaque fois ... Je me mordilla la lèvre inférieur et eus de nouveau un sourire. Je pris mes valises enfin et passa par l'université pour les déposer. Chambres hideuses et minuscules, youpii qu'est-ce que j'attendais avec impatience le jour de la colocation dis donc ! Enfin installée, je sortir dans la rue et marcha. Il me fallait une idée de génie pour retrouver Zayn. Ou etait-il à présent ? Je n'allais sûrement pas le chercher dans tous les recoins de la terre et surtout je n'en avais pas la patience c'est pourquoi, au croisement d'un carrefour alors que je zieutais son numéro depuis vingt bonnes minutes, j’aperçus le commissariat et tout prit forme dans ma tête. Je revêtais encore une fois le visage d'une autre, j'endossais un rôle des plus communs et courrais vers l'entrée. Monsieur je vous en supplie, aidez-moi, un homme m'a volé mon sac dans la rue, il est partit avec en courant, il y avait toutes mes affaires dans ce sac, il faut que vous fassiez quelque chose ! Le visage dubitatif, un officier s'approcha de moi. Une histoire des plus connues, c'était sûrement ce qu'il se disait. On se plaignait d'un vol et puis les gens étaient remboursés et ni vu ni connu, le voleur disparaissait dans la nature sans jamais que justice soit faîtes; J'entendais presque ses soupirs intérieurs de là où j'étais. Mon visage d'innocente et ma voix si charmante reprirent alors que l'officier commençait à me poser des question ... Il s'appelle Zayn Kremer, je le connais pour l'avoir déjà vu travailler en vélo à côté de chez moi ! Le regard de l'officier s'illumina à l'entente d'un prénom. Peut-être enfin un crime qui pourrait être puni ! Ni plus ni moins, je n'eus pas à attendre longtemps avant d'entendre que la cible avait été localisée et était emmenée de gré ou de force, au commissariat. C'est donc au bout de quelques minutes que le beau Zayn fit son apparition, tenu par deux hommes et avançant vers moi. Il avait l'air surpris, ne comprenait pas et il avait ce tic qui m'était si familier lorsqu'il allait tabasser quelqu'un. Son regard s'écarquilla encore plus en me voyant. C'est bien lui, je le reconnais ! J'eus un sourire après que Zayn se faisait coffrer derrière les barreaux. Après quelques minutes, je demanda enfin la possibilité d'aller parler à l'homme et on me laissa accéder à la cellule. Une fois la porte refermer j'eus un regard vers Zayn puis un sourire. Toi aussi tu m'as manqué ... Et ni plus ni moins je le prenais dans mes bras. Je recula enfin reprenant mes distances pour que personne ne nous vois et tout en lui faisant un clin d'oeil, continua sur ma lancée. Encore une fois, ta liberté dépend de moi. La vie ne t'épargne vraiment pas, c'est triste ...

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toi & tes plans foireux m'avaient affreusement manqué

C'était un jour comme un autre pour Zayn, il avait séché les cours de la matinée pour rester au lit avec Nikki puis avait finalement pris la route de son taff l'après-midi. Un taff qui bizarrement lui plaisait bien et auquel il s'était vite fait. Le jeune gamma faisait coursier à vélo pour une boîte privée, le patron était plutôt cool et il avait quelques collègues avec qui il s'entendait bien et qui étaient tout autant déjantés que lui l'était. Le jeune homme toujours à fond sur son vélo pour faire un bon temps et avoir une bonne paye, se rendait à sa première livraison qui se trouvait à l'autre bout de San Francisco. Il évita une portière, grilla plusieurs feux, slaloma entre des voitures alors qu'il y avait embouteillage, et finit avec un bon temps à l'arrivé, le client fut satisfait et lui aussi, il pouvait alors se rendre à sa deuxième livraison, entrant l'adresse dans le gps de son portable il checka le chemin avant de repartir. Vingt minutes plus tard il était sur les lieux et alors qu'après avoir déposé le colis il faisait une pause pour boire et appeler un collègue qui était sur une livraison, deux flics vinrent à sa rencontre l'air plutôt sûr d'eux et d'avoir quelque chose contre lui. Zayn regarda derrière lui pour voir au cas où s'ils ne visaient pas quelqu'un derrière lui, mais non. Il les laissa donc venir à lui mais voila que de suite ils devinrent violent avec lui, lui attachant de force les menottes alors que Zayn gueulait dans tous les sens, clairement hors de lui. Eh mais qu'est-ce que vous faites?! Je taff merde, j'ai rien fait!! Lâchez moi bandes de tarlouzes! Okay là ça ne l'aida pas et il fut directement jeté dans la voiture. Et mon vélo?! Le flic regarda le vélo, il prit l'anti vol, l'attacha et prit la clef, car ça serait tout de même con qu'il se le fasse piquer. Voila que Zayn se retrouvait en route pour le commissariat et il n'avait pas la moindre idée de pourquoi il s'y rendait, et c'était bien une première! Car avant il connaissait toujours la raison, mais pour une fois, aujourd'hui et ce depuis une semaine il avait été réglo donc c'était que de se foutre de sa gueule! Apparemment il aurait piqué le sac d'une fille d'après le flic.. Vol à l'arraché..super! C'est quoi cette fille qui donne son nom? Une fille qui veut surement se venger de lui, c'était des conneries toute cette histoire! Se faire choper alors qu'il était clean, ça lui mettait vraiment les nerfs. Toujours attaché, deux flics derrière lui le maintenant, il avança dans le commissariat, la mâchoire serrée, essayant de ne pas faire un scandale lorsque son regard se stoppa sur une personne.. Qu'est-ce qu'elle faisait là? Là il était plus que choqué, il écarquilla les yeux se demandant depuis quand elle était revenue aux USA, et surtout il commençait à se dire qu'elle ne l'avait même pas prévenu.. Il s'agissait d'Ebony, son ex-femme. Mais là les prochaines secondes l'étonnèrent encore un peu plus. C'était elle qui était à l'origine de son coffrage? Il leva alors les yeux au ciel en secouant légèrement la tête avant de laisser apparaitre un mini sourire sur ses lèvres l'air amusé, oui elle était toujours aussi timbrée et elle lui avait affreusement manqué.. Le jeune gamma se retrouvait alors derrière les barreaux, il était assis sur le banc crade de sa cellule et attendait qu'elle le sorte de là. Qu'elle ne fut pas sa surprise en la voyant débarquer dans sa cellule, c'était qu'avec une fille sexy qu'on pouvait donner ce genre de laisser passer! Il se leva alors en secouant la tête à sa remarque comme quoi elle aussi il lui avait manqué. T'es vraiment folle comme fille! Lui déclara t-il alors que cela se voyait sur tout son visage qu'il était heureux de la revoir. Il répondit alors à son étreinte, l'entourant de ses bras et la serrant contre lui quelques secondes, cela lui faisait réellement du bien. Il n'avait jamais pensé la revoir aujourd'hui aux États-Unis, elle ne lui avait rien dit et elle lui faisait la surprise maintenant. C'était le genre de surprise qu'Ebony pouvait lui faire, c'était tout elle. T'es vache avec moi.. Lui fit-il en s'amusant lui-même de la situation. Tu sais t'aurais pu tout aussi bien m'attendre à la confrérie pour me faire la surprise.. Bon c'est sûr que là tu m'aurais pas fait chié donc ça aurait été moins intéressant pour toi! Lui fit-il alors qu'il venait de se reposer sur ce banc tout en gardant son regard sur elle. Et maintenant combien de temps tu comptes me faire garder ici? Et au fait, si tu me dis que t'es arrivée il y a plusieurs jours, j'te tues, j'suis déjà sur place de toute façon! Il disait cela avec son ton plaisantin habituel même s'il était plutôt sérieux, il le prendrait certainement mal si elle était arrivée il y a plusieurs jours et qu'elle venait le lui apprendre que maintenant.. Il ne pouvait détacher son regard d'elle, ça lui faisait bizarre de la revoir à San Francisco mais c'était tellement bon, comme si il se retrouvait enfin au complet..

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Le visage de Zayn devant moi me faisait oublié les mligraines incessantes que j'avais depuis mon retour. Beaucoup trop de choses avaient changé et malheureusement pour moi, je n'avais pas eu une minute pour diriger toutes les informations qui m'étais parvenue lorsque mes pieds avaient touché le sol de l'aéroport. Un doux sourire s'étira sur mes lèvres. Maintenant, avec lui dans ma vie, les choses allaient reprendre leur cour et mieux encore, tout se remettait en place. Du moins si sa chère petite amie nous laissait tranquille ! Ou encore, si je me tenais tranquille avec son Roméo ... Dur dilemne ... Bon d'accord, j'avouais que jouer avec lui m'étais beaucoup plus facile depuis que Jayan et moi n'étions plus ensemble. Je repensa alors aux derniers moments où j'avais vu Zayn. Je lui avais offert la liberté en lui montrant les papiers du divorce que j'avais signé. Je lui avais aussi annoncé la fin de ma relation avec Jayan qui avait dû quitté l'université. Il y en avait eu de nombreuses confusions entre Zayn, sa copine ou encore moi, Jayan et Camélia. Pourtant, finalement c'était Zayn qu'avait gagné. Il était resté avec la belle de ses rêves alors que moi, l'homme que j'avais aimé, était revenu mais n'avait pas oublié Camélia. Il fallait tourné la page pour moi alors que pour lui il suffisait de continuer à l'écrire. Bien que maussade face au fait que je ne pourrais pas m'amuser avec lui comme je l'aurais voulu, je ne pouvais m'empêcher de cacher le fait que j'étais tout de même contente pour le beau brun. Bon, il me pardonnait pour la maladresse avec laquelle je le retrouvais. Ce n'était pas une situation des plus banales mais je n'aimais pas faire les choses comme tout le monde. Cela m'ennuyais réellement et il fallait le dire qu'à ma façon, la vie semblait bien plus drôle. Après tout, il se rappelera sûrement plus de ce moment que si j'étais venue juste le retrouver comme n'importe qui aurait pu le faire et ... Je n'étais pas n'importe qui, tout le monde pouvait le dire ! Je me laissa aller dans ses bras avec plaisir. Je respira son parfum qui m'avait tant manqué et le relâcha lorsqu'il s'éloigna pour s'assoir enfin sur le banc. Je jeta un coup d'oeil dans le couloir qui menait à la cellule. Voir, la fille qui porte plainte dans les bras du brigants n'est pas forcément très logique ! Et t'appelle ça un gamma ? As-tu perdu ton sens de l'humour ? Depuis quand tu penses que je vais faire les choses comme tout le monde ? C'est pour ça que tu m'aimes, je ne voulais pas descendre dans ton estime et vu que j'y suis à la première place, c'était tout logique de vouloir y rester ! Je savais très bien qu'il était d'accord avec moi. Ou du moins j'en faisais peut-être un peu trop certe mais notre relation avait tellement évolué aujourd'hui par rapport à ses tous débuts que je pouvais me permettre à peu près tout maintenant. Je fis alors les cents pas devant lui comme une torsionnaire devant l'homme qu'il va exécuter. J'aimais tellement jouer avec Zayn parce qu'il jouait le jeu et que bien sûr, il savait que je n'arriverais jamais à lui faire du mal par rapport à mes jouets humains. Je n'avais aucune crédibilité devant lui même si j'essayais de faire mine de pouvoir lui faire tout ce que je voulais. Je ne sais pas trop, le temps que tu me racontes tout ce que j'ai loupé depuis mon absence par exemple ! Je lui fis un sourire. Encore quelque chose de nouveau, vouloir parler des autres et pas seulement de moi-même. S'intérésser à quelqu'un bien plus que s'intérésser à sa propre petite personne. Je m'assis enfin à ses côtés avec un air malicieux dans le regard. Je leva les yeux au ciel comme si le vexer était bien ma dernière des préocupations néanmoins je ne pus m'empêcher de faire la mou. Bon, ok, ça fait deux jours que je suis rentrée mas avec toutes ces conneries de réinscription, supplier le doyen de me réintégrer chez les Gammas, déménager, j'ai pas eu vraiment le temps de faire les retrouvailles comme il se devait ! Je le regarda longuement espérant qu'il allait me pardonner de ne pas l'avoir prévenir par un simple appel. J'y avais longuement réfléchit mais je trouvais si banal et il valait bien mieux qu'un appel à mon goût mais ça, ce n'était sûrement pas moi qui lui dirait ! Mais bon, si tu m'en veux, je peux m'en aller hein ... Je fis alors mine de me redresser et de me diriger lentement vers la porte de cellule qui était pour l'instant close ...

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