the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Empty
MessageSujet: baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY EmptyMer 7 Nov - 17:20

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Tumblr_lqobdxUc9S1qbcdbao2_500
J’étais une mauvaise personne. J’avais eu du mal à l’accepter, d’être malade, touché par une maladie plus sournoise que nulle autre, qui laissait en vie mais affectait le libre arbitre de son propre corps. J’avais eu du mal, mais désormais, je n’avais aucun autre choix que de l’accepter, et de vivre avec cette maladie, chaque jour durant, en faisant avec et en essayant de blesser le moins de personnes possibles, ce qui était loin d’être aisé, il fallait l’avouer. C’était, en fait, ce qui me faisait le plus mal. J’aurais préféré me faire du mal à moi-même, me détruire, petit à petit, jusqu‘à n’être rien de plus qu’une épave ; mais là, c’était à mes proches, aux gens que j’aimais que je faisais du mal, et cela me tuait, littéralement, de l’intérieur. J’avais énormément de mal à le supporter, d’être devenue cette personne horrible qui pouvait en arriver jusqu’à frapper une femme, pire encore, une femme qu’il aimait profondément. Alaina. Cela me brisait, et malgré la force des sentiments que j’éprouvais pour elle, j’avais pris mes distances, j’avais décidé de la laisser très loin de moi, le temps que la maladie s’estompe, ou que le traitement fasse effet sur moi. J’avais refusé tous ces appels, répondu à aucun de ses messages et fait en sorte qu’elle ne vienne pas me voir. J’en avais besoin. Avec ce qu’il s’était passé avec Valentina, en plus de tout, ce n’était pas du tout le moment pour retrouver un semblant de relation avec la rousse, j’en étais encore sur le choc, que ma fiancée - demi-sœur ait pu me faire ça, je lui faisais confiance et cela semblait être à sens unique, apparemment. Mais, depuis quelques temps, de toute façon, j’avais vraiment l’impression que cela allait mieux. Certes, me battre avec Avery et m’être vraiment disputé avec Valentina m’avait fait du mal, mais depuis, j’avais aussi l’impression que les gens ne pouvaient plus me faire de mal. Etais-je anesthésié à la douleur ? Peut-être bien, je ne savais pas réellement. Mais, maintenant, que mes soucis étaient partis en même temps que mon poing dans la figure du gamma.
Le voyage en Italie semblait être une bonne idée, mais, je fus quelque peu réticent au départ. Même si cela allait clairement mieux, je n’étais pas toujours sûr de pouvoir totalement contrôler toutes les crises qui pouvaient m’arriver, et même si j’emmenais évidemment mon traitement, je n’arrivais jamais à être pleinement confiant par rapport au contrôle de moi-même. Et je n’étais pas sur non plus que j’y arriverais, un jour, à nouveau. Koda m’avait fait du mal, et encore aujourd’hui, je devais en subir les conséquences, jour après jour. Je ne lui en voulais plus, désormais, je ne voyais plus l’intérêt de détester quelqu’un qui n’était pas là, qui se trouvait surement à des milliers de kilomètres de San Fransisco, cela ne m’apportait rien, ce n’était donc qu’une perte de temps. Purement et simplement, une perte de temps. Malgré ma réticence, Marley m’avait dit et assuré que cela me ferait du bien, d’un peu changer d’air, de quitter quelques jours San Fransisco et de profiter du séjour qui était offert par les epsilon. Je m’étais laissé convaincre par la belle sigma, et me voilà, accompagné de tous ces fils à papa ainsi que de toutes ces têtes d’ampoules. Well, disons qu’entre les junkies, les intellos et les riches, on pouvait aisément parler de diversité.
A peine arrivé, j’avais reçu ma clé de chambre, et j’avais donc rapidement déposé toutes mes affaires dans celle-ci, avant de prendre mon traitement puis de me coucher dans le lit king size qui se trouvait dans la -grande- suite qui m’avait été attribué par la direction de l’hôtel. Je n’osais même pas imaginer la taille des chambres des epsilon, dont les moyens étaient certainement des milliers de fois plus importants que les miens. Mais je n’étais pas jaloux, pas du tout, je n’aimais pas l’argent, j’avais toujours été comme ça. Je mettais deux minutes à m’habiller le matin, avec des jeans troués et des baskets, en bref, j’étais loin d’être le stéréotype de l’epsilon bien coiffé et bien sapé, cela ne m’était pas moi. Je préférais être nature, sans me prendre la tête en me demandant ce que les gens pensent de moi ou de ma façon de m’habiller. J’avais la prétention de ne pas être superficiel, et je ne comptais pas changer ce trait de mon caractère, jamais. Mais, je fus sorti de mes pensées par une personne qui frappait à ma porte. Bizarrement, je fus étonné, je n’attendais personne, et à vrai dire, je ne pensais pas réellement voir quelqu’un tout de suite. Mais, lorsque j’ouvris la porte, je fus très heureux, et avant même qu’elle n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, je pris Alaina dans mes bras , tout sourire. Je la fis rentrer, avant de la déposer sur le sol, à nouveau. « Tu m’as manqué, mon ange.» Lâchais-je, avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Oui, elle m’avait sincèrement manqué. « Tu vas bien ? Je savais pas que tu faisais le voyage… Mais ce me fait plaisir, en fait.»
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Empty
MessageSujet: Re: baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY EmptyMar 20 Nov - 3:04


baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Tumblr_lwh4gc3GnR1qhxvfuo3_250
Baby don't hurt me, no more

LENNON & ALAINA ❦ It's like you're screaming, and no one can hear. You almost feel ashamed that someone could be that important; baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Tumblr_m4k9yj7Eb41romthwo1_500that without them, you feel like nothing. No one will ever understand how much it hurts. You feel hopeless; like nothing can save you. And when it's over, and it's gone, you almost wish that you could have all that bad stuff back, So that you could have the good. • Who are you? Are you in touch with all your darkest fantasies? Have you created a life for yourself where you’re free to experience them? I have. I am fucking crazy. But I am free.



Depuis l’annonce du départ en Italie de trois des confréries de l’université, y compris la sienne, Alaina n’avait cessé de douter, indécise quant à sa participation ou non au voyage. Et au final, ce fut sur un coup de tête que la rouquine avait décidé d’être de la partie. Et elle ne regretta pas sa décision, une fois arrivée sur place. Bien qu’elle ne fût pas matérialiste pour un sou et qu’elle éprouvait une vive aversion par rapport à toute forme de snobisme, et ce, malgré sa richesse considérable, Alaina ne pouvait s’empêcher d’être émerveillée en voyant dans quel palace elle allait séjourner pendant les jours à venir. A la seconde où elle entra dans sa chambre, elle se jeta, comme une enfant de cinq ans, sur le lit king-size aux draps blancs et propres, et rebondit à quelques reprises avant de s’étaler comme une étoile de mer.

Alaina ferma les yeux. Un sourire se dessinait sur ses lèvres alors qu’elle faisait le point sur sa vie. Toutes ces choses auxquelles elle s’efforçait de ne pas penser, toutes ces catastrophes qui avaient assombri sa vie au cours des derniers mois et années, elle s’autorisa à les évoquer l’espace d’un instant – juste assez longtemps pour constater qu’elle les avait tous vaincus, et qu’elle était enfin parvenue à passer à la suite. Dans un cliquètement mélodieux, Alaina leva les bras au-dessus de sa tête, tous les bracelets qu’elle portait, comme toujours, scintillant de mille feux à la lumière du soleil italien. Elle contempla sa peau albâtre et sourit en voyant qu’il n’y avait plus la moindre trace d’hématomes. Idem pour ses jambes et toutes les autres parties de son corps qui avaient été abîmées plus ou moins sérieusement au cours des derniers mois. Certes, son corps était encore barré de nombreuses cicatrices et marques des plus vilaines, mais celles-là y étaient depuis longtemps, maintenant, et Alaina parvenait à ne plus y faire attention – elle veillait juste systématiquement à ne pas les laisser visibles au regard des autres. Mais désormais, il n’était plus question d’appliquer d’épaisses couches de fond de teint sur l’une ou l’autre marque afin de ne pas s’attirer des regards suspicieux.

Il n’y avait pas que physiquement qu’Alaina allait mieux. Elle s’était fait de nouveaux amis, était pervenue à s’épanouir plus que jamais. Même Matthias, qui, pendant un petit temps, avait eu le don de l’énerver à tel point qu’elle entrait dans une fureur sans nom rien qu’en pensant à lui, faisait désormais partie de ses amis. Elle réussissait mieux que jamais en cours sans pour autant arrêter de faire la fête comme seule Alaina Selwyn savait s’y prendre – et le résultat de tous ces heureux événements était que désormais, la jeune rouquine était plus souriante que jamais. Et le sourire qu’elle arborait était, une fois n’est pas coutume, sincère et non pas empreint de la moindre fausse note.

Mais il y avait quelque chose qui lui manquait – ou plutôt, quelqu’un. Quelqu’un dont l’absence créait un terrible vide dans ce tableau idyllique. Et cette personne n’était pas sans rapport avec l’état d’Alaina – car depuis qu’elle ne faisait plus partie de sa vie, la jeune femme avait commencé à mieux se porter, et cela se remarquait surtout physiquement, car les hématomes et autres marques avaient peu à peu disparu. Le tourment et l’addiction quasi maladive, eux aussi, avaient fini par se dissiper. Pourtant, Lennon manquait énormément à Alaina. Même aujourd’hui, avec le recul, alors qu’elle réalisait pertinemment qu’elle allait mieux sans lui, elle se sentait vide et terriblement seule à chaque fois qu’elle revoyait le beau visage du jeune homme dans ses pensées. Elle repensait aux moments qu’elle avait passés avec lui – les bons moments, ceux qu’elle se plaisait à évoquer quand il lui manquait. Et ils étaient nombreux, ces souvenirs heureux – car bien entendu, Lennon avait toujours été un ami avant d’être une source de tourments. C’était d’ailleurs le jeune homme qui avait coupé les ponts avec elle, et non pas le contraire – s’il n’avait pas pris cette décision pour le moins déroutante et bouleversante, aujourd’hui, ils ne se quitteraient toujours pas d’un pouce, car ce ne serait sûrement pas Alaina qui aurait pris ses distances. Et si la jeune femme comprenait qu’il pensait agir pour son bien à elle, elle n’avait cessé de tenter d’arranger les choses, de le faire revenir sur sa décision, et de reprendre contact... mais en vain. Pourtant, elle ressentait la tristesse du jeune homme lorsqu’il se refusait de passer du temps avec elle, et elle savait qu’il était tout aussi affecté par cette séparation qu’elle l’était.

Mais maintenant que tout allait mieux... pourquoi ne pouvait-elle pas retenter le coup ? Son ami lui manquait, et elle souhaitait plus que jamais reprendre leur amitié en main. Alaina jeta un coup d’œil par la baie vitrée qui s’étendait sur toute la largeur de la pièce. La vue était époustouflante, même sous le ciel déjà nocturne et tapissé d’étoiles. Alaina fut surprise de voir qu’il était déjà aussi tard – certes, ils étaient arrivés en toute fin d’après-midi et le soleil commençait déjà à se coucher quand elle était arrivée dans la suite, mais qu’est-ce qui avait pu lui prendre autant de temps ? Depuis son arrivée ici, elle n’avait bougé du lit que pour prendre une rapide douche et pour enfiler sa traditionnelle nuisette de soie. Elle était épuisée par le voyage, pourtant, elle ne pouvait se résoudre à aller dormir. Elle avait l’impression qu’il lui restait quelque chose à faire – et elle sut de quoi il s’agit lorsqu’elle se souvint que Lennon, lui aussi, faisait partie du voyage. Elle se leva, enfila une robe de chambre et, pieds nus, quitta sa chambre afin de se rendre chez son ami – maintenant, il n’était plus question qu’il l’envoie bouler. Cela avait suffisamment duré.

Elle frappa à la porte et attendit, sentant son cœur s’emballer aussitôt. Elle n’avait plus parlé à Lennon depuis le début de l’année scolaire, à peu près. Lorsque la porte finit par s’ouvrir, le pouls de Lanie accéléra encore et elle sentit son cœur faire un bond lorsque son regard croisa celui de Lennon. Elle lui sourit, timide mais heureuse de le revoir après tout ce temps. Elle s’apprêta à dire quelque chose, comme pour le convaincre de ne pas lui fermer la porte au nez, mais contre toute attente, l’expression de Lenn ne tarda pas à refléter un bonheur total et elle se sentit serrée contre lui. À la seconde où elle fut prise dans les bras musclés de Lennon, Alaina réalisa combien il lui avait manqué. Elle se sentait étrangement complète, maintenant, comme si elle était rentrée chez elle. L’odeur familière de Lennon, la sensation de son corps musclé qui la protégeait, tout cela lui avait manqué plus qu’elle ne l’avait pensé. Heureuse, elle souriait avant même qu’il l’ait redéposé et plongé à nouveau son regard dans le sien. Lorsqu’elle entendit sa voix familière lui dire qu’elle lui avait manqué, Alaina frissonna – et lorsqu’il déposa un léger baiser au coin de ses lèvres, elle ferma les yeux, juste l’espace d’une seconde. « Et toi, alors… Ça y est, tu as enfin décidé de m’accorder une minute ? » Redoutant une réponse où Lennon se condamnerait, Alaina ajouta précipitamment, posant un doigt sur les lèvres du jeune homme pour l’intimer au silence : « Pas de mélodrame ce soir, okay ? Juste… Du bonheur. » Elle sourit et se blottit à nouveau contre lui. « Bizarrement, je vais mieux depuis que t’as ouvert cette porte. Mais sinon, oui, je vais bien. Sauf que tu me manquais. » Elle lui lança un regard taquin et lui prit la main, peu désireuse de rester debout encore dix plombes. Elle les conduisit vers le lit tout aussi king-size de Lennon et s’assit sur le bord de celui-ci, à côté de son ami. « À vrai dire, moi non plus, je pensais pas venir. Mais je suis contente d’être là. Et toi, qu’est-ce que tu racontes de beau ? » Lennon avait l’air d’avoir changé. Elle ne savait pas exactement en quoi, mais quelque chose n’était plus comme avant, et peut-être n’était-ce pas négatif.

Au bout de quelques instants, Alaina s’empara de la télécommande et alluma l’immense écran plasma qui faisait face au lit. Elle s’installa plus confortablement, s’adossant contre les dizaines d’oreillers moelleux, et tapota la place à côté d’elle pour faire signe à Lenn de la rejoindre. Lorsqu’il fut à côté d’elle, elle se blottit aussitôt contre lui – comme avant. « Alors, on fait quoi ce soir ? Ils passent quoi à la télé, les italiens ? On commande quelque chose ? Ou on reste comme ça ? » Alaina finit par s’interrompre, souriant timidement à cause de son emballement. Elle ne faisait même pas exprès… elle était juste contente de retrouver Lenn, et avait hâte que tout soit à nouveau comme avant.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Empty
MessageSujet: Re: baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY EmptyDim 23 Déc - 14:49

corbeille
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Empty
MessageSujet: Re: baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY Empty

Revenir en haut Aller en bas

baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» baby don't hurt me, no more ♠ ALENNY
» L'argent peut tout acheter sauf ce dont on a le plus envie, ce dont on a le plus besoin.
» Nous tenons de notre famille aussi bien les idées dont nous vivons que la maladie dont nous mourrons. {Elliot
» ✘♠ HOT ✘♠ Love & Autres Drogues ✘♠ DORIAN [-18 ans]
» Baby, baby, it's a wild word » ayleen,hollyandselah.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-