the great escape
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When evil meets grumpy ❀ Camélian

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MessageSujet: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptyDim 4 Nov - 13:19


❝Sleep in peace when day's done❞
Week-end signifiait pour la plupart des personnes liberté, bonheur, amusement. En ce qu'il s'agissait de mademoiselle Pelizza Da Volpedo, week-end rimait tantôt avec révisions tantôt avec tutorat. On ne se demandera pas deux fois pourquoi avait-elle choisit la confrérie de l’élite. Travailler était sa seule et unique activité à l'université, aussi étonnant que cela ne paraisse. Elle s'écartait souvent des fêtes organisées, des bals, et autres réjouissances organisées par l'établissement, de peur d'être distraite dans la réalisation de son projet futur ; devenir avocate. Travailler était le clé de la réussite, tout le monde le savait, Camélia encore plus. Dans la vie, on le lui a rabâché ceci, des tonnes et des tonnes de fois, elle l'avait bien intégré depuis. Mais ne vous détrompez pas, malgré ce que l'on pense, la jeune epsilon prenait plaisir dans son travail, aimait s’enivrer de l'odeur de ses bouquins, aimait absorber tous les jours de nouvelles informations. Oui, les week-ends de la petite brune étaient d'ores et déjà planifiés, ils se débutaient toujours de la même façon et s'achevaient de la même. Travailler était réellement une de ses seules occupations en ce moment. Tellement cette activité lui prenait la majeure partie de son temps, Camélia n'avait pas de grandes occasions pour voir ses amies. Amis, travail, travail, amis, elle se devait de choisir au fil du temps, les examens approchant à grands pas. Amis ou travail, c'était un choix cornélien dont la jeune femme refusait catégoriquement de faire. Abandonner Aislynn et Adriel au profit du droit ? Hors de question. Et la réciproque était vraie. Pourtant, en s'enfermant dans sa chambre d'étudiante qu'elle partageait avec deux autre étudiant dans la nouvelle résidente Victor’s Hugo, Camélia courait le risque de perdre ses amies. Presque deux semaines aujourd'hui qu'elles ne s'étaient pas vus, deux semaines que la demoiselle n'avait pas une once de nouvelles de chacune. Seul un petit message de la part de Aislynn datant d'une heure à peine la rassurait quant à leur sujet. Tenant son portable en main, admirant son écran sans fin, elle fixait ce message où mot pour mot il était écrit « Tu me manques ! » et un lieu de rendez-vous. Trois mots, une signification, un manque. Livres de droit ouvert devant ses yeux, en pagaille sur son bureau, la demoiselle se mordit la lèvre inférieure, en se tâtant sur le quoi faire pour l'instant. Répondre ? Évidemment, rien n'était plus logique. Mais positivement ou négativement ? Telle était la question. Refuser de se rendre au rendez-vous donné par sa meilleure amie confirmerait l'idée qu'elle s'éloignait de plus en plus de ses amis pour ses études, ce qui était une idée impensable - bien que réelle pour l'instant. L'accepter reviendrait à remettre à plus tard la révision primordiale de son droit. « Tant pis pour aujourd'hui les révisions ! » conclut-elle d'un trait, après avoir jauger son portable et son cours une dernière fois. Prendre l'air. Depuis combien de temps cet beauté n'avait pas t-elle vu le ciel, bien que gris et non bleu comme beaucoup l'aurait espéré ? On ne compte plus, tellement cela datait. Camélia allait se rendre malade à force de rester nez collé à ses livres, mais qu'importe, le travail était la clé de la réussite, comme elle se le répétait si souvent, comme elle se le persuadait si souvent. Marchant en direction du lieu de rendez-vous adressé à son égard de la part de son amie, la jeune brune redécouvrait avec étonnement, à l'instar d'un nouveau né, les environs de San Francisco. Les arbres, les maisons, les alentours, tout lui paraissait nouveau, on aurait dit qu'elle avait été enfermée durant des mois. Ce n'était pas faute de l'avoir obligé à sortir, Camélia avait toujours une de ses excuses pour étudier pour esquiver l'invitation. Personne ne réussissait à la sortir de son trou, de sa chambre, même ce jeune homme dont elle avait faire récemment la connaissance et avec lequel elle aimait passer du temps n'y avait pas parvenu. C'en devenait presque maladif ce besoin non-stop de vouloir étudier. On devait sans doute la prendre pour une folle, bonne qu'à enfermer dans un hôpital psychiatrique mais qu'importe. Le principal était qu'elle aimait ce qu'elle faisait ! Bizarrement, l'air frais ne lui avait pas tant manqué que cela. Il lui paraissait juste étrange de zigzaguer de nouveau dans la ville, sa dernière balade en date n'était pas des plus récentes. Mais bon, heureusement, elle n'était pas encore perdue dans sa propre ville. Au contraire, elle connaissait tout par cœur, y compris le chemin le plus court pour parvenir au Starbucks du coin. Elle connaissait tellement bien ce chemin qu'elle arriva en avance au café. Après une bonne heure de papotage avec sa meilleure amie, Aislynn pu remarqué que la jeune femme n’était pas tellement dans son assiette. En effet il était plutôt rare de voir une Camélia qui ne sort pas. Elle était en ce moment dans une période de sa vie où elle préférée s’isoler plutôt que de sortir, et c’est grâce à ça qu’en ce moment la jeune femme était sans arrêt en train d’étudier. Mais cela ne lui faisait pas de mal. En tout cas un coup d’œil à sa montre, et il était bientôt quatorze heure, elle s’était inscrite pour faire du tutorat. Oui, la jeune femme devenait un peu plus sociable, mais pas trop. Elle avait obtenu un élève et elle ne pu soupirait quand elle avait appris de qu’il s’agissait « Bien sur, ça c’est mon karma. » Ni une ni deux, la jeune femme arriva dans la salle de tutorat où elle attendit son élève qui ne l’aimait pas particulièrement, mais elle allait faire des efforts pour devenir une femme abordable.
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MessageSujet: Re: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptyDim 4 Nov - 20:40



"A 14h, ok. Et j'peux pas rattraper ça par correspondance...? - Non, Monsieur Salaun. Suivre un cours de tutorat est le seul moyen que l'université met à disposition des étudiants souhaitant rattraper un retard comme le vôtre. Je vous rappelle que vous avez passé au moins deux mois sans... - Je sais. Filez-moi c'papier et foutez-moi la paix avec vos sermons." lâchais-je dans un grognement tout en fixant la secrétaire avec le regard le plus mauvais que j'ai en stock. Et autant dire que même le nain dans Disney qui me ressemblait le plus au niveau du caractère en aurait tremblé. Oui, je sais que ça fait deux mois que je n'ai pas mis les pieds ici, que je suis dans ce fauteuil roulant et que j'ai l'impression d'être une vraie loque à mes heures perdues. Toujours devoir dépendre des autres pour attraper un truc, arriver dans un lieu mal adapté, pour rattraper son retard... J'en arrivais à souhaiter que tous les gens qui prenaient la peine d'avoir la maladresse de me rappeler que j'étais handicapé finissent eux aussi dans un fauteuil. Et à vie, de préférence. Voyez-y la contrariété d'une boule de nerfs chaque jour plus proche de l'implosion jusqu'à ce que folie totale s'ensuive. J'arrachais le formulaire des mains de la secrétaire et quittais son bureau sans même la remercier. Ou la saluer. J'étais pourtant un jeune homme fort bien éduqué et poli... mais ces derniers temps, avec mon insolence à répétition et mon comportement explosif, j'aurais largement eu ma place chez les Gammas. Dans le couloir du bâtiment administratif, j'observais le fameux formulaire que je devais déposer à l'accueil afin qu'ils me sortent un contrat temporaire stipulant que je m'engageais à suivre ces cours avec un tuteur. J'étais une vraie tête, pourtant... le fait de me dire que j'allais avoir besoin d'un tuteur pour rattraper mes cours de cinéma, théâtre et arts appliqués, ça me blessait dans mon ego déjà pas mal entamé. Célibataire ou Marié ? "Sérieusement ?" soupirais-je en voyant ces deux cases dans le formulaire à remplir. J'aurais bien rajouté la case "Frustré", mais je manquais de place. Je cochais célibataire avec un grommellement inaudible. Puis je continuais de remplir le reste des cases avant de déposer le papier, signer mon contrat et me diriger vers la salle où j'allais passer au moins deux heures avec ce fameux tuteur.

J'arrivais pile à l'heure, la porte était ouverte, alors autant s'installer. C'est en roulant à l'intérieur que je vis que la salle était occupée. Par une tutrice. Et... "Non, finalement, j'ai pas encore touché le fond. Je creuse encore." lançais-je d'un ton sarcastique en observant Camélia avec un air prodigieusement blasé. Récapitulatif rapide : cette fille a essayé de me draguer pour que je lui obtienne quelques faveurs auprès de Logan afin d'augmenter ses notes en théâtre. Perso, j'appelle ça de la prostitution... mais appelons ça du "charme", pour l'élégance féminine, voulez-vous. Puisque le destin souhaite s'acharner, que la torture continue. Je rentrais dans la salle puis déballais tous mes cours sur la table en poussant un profond soupir. Vous avez déjà vu deux mois de cours en double cursus sur une table de cours ? Ca vaut le détour. Le premier mois avait été consacré à la tragédie... dans un rire sarcastique, je reconnaissais que finalement, je n'avais pas manqué grand-chose. Largué par sa petite-amie après une petite séance de matraquage par un beau-père possessif, victime de trafiquants d'art, un paternel en taule et une balle perdue coupant la motricité... Même Phèdre, à côté, c'est Casimir au pays des Bisounours. Ce n'est qu'au moment où je relevais enfin la tête pour regarder Camélia que je me mis à froncer les sourcils. J'avais jamais remarqué à quel point elle pouvait lui ressembler... les mêmes cheveux, le même petit nez délicat, les mêmes pommettes... Au lieu de m'adoucir, cette ressemblance avec Vraona me troublait et faisait ressortir encore davantage d'amertume. "C'est quand même assez ironique que la traînée qui a trouvé marrant de vouloir séduire le fils du prof de théâtre en soit réduite à faire illusion comme tutrice. Tu compte m'aider en quoi, au juste ? Savoir comment choisir son rouge à lèvres pour emballer ?" Je penchais la tête sur le côté avec un air mauvais. "Non, t'es pas qualifiée pour ça." disais-je en dénigrant son goût en termes de maquillage avec un dédain profond. Game on, honey. Ca va être les deux heures les plus longues de toute ta vie, a priori.

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MessageSujet: Re: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptyJeu 22 Nov - 16:48


❝Sleep in peace when day's done❞
Trop souvent, ce qu’on désire le plus au monde, est justement ce que l’on ne peut pas avoir. Le désir parfois, peut vous briser le cœur, vous anéantir. Le désir peut faire de votre vie en enfer. C’est dur de vouloir quelque chose qu’on ne peut pas avoir. Mais ceux qui souffrent le plus, sont ceux qui ne savent pas ce qu’ils veulent. Pour ma part je sais exactement ce que je veux, du moins pour le moment. Mes études ce passait parfaitement bien comme toujours, j’étudiais beaucoup, pour avoir la reconnaissance et la fierté de dire que mon travail et excellence et que je pourrais par la suite me permettre d’entreprendre ce que je voulais par dessus tout faire plus tard dans ma vie professionnelle. Bien entendu je voulais devenir actrice, mais cela n’allait pas arriver tout seule et pour le moment cela passait au second plan, comme une activité. Mon projet numéro un été bien entendu de devenir avocate en droit pénal. Je le rêvais depuis petite et j’entreprenais les choses à faire pour que cela puisse se faire sans aucun souci. J’avais déjà décroché depuis toute jeune quelques contrats pour des pubs, mais rien de bien important. Mes cours de théâtre me prenait pas mal de temps et je n’appréciais que guerre mon instituteur de programme, et c’est justement le père de mon futur élève, j’allais pouvoir remettre sur lui toute ma pression subit en cours. J’avais déjà eu à faire à ce jeune homme quelques fois, j’avais même entrepris de le séduire pour gagner au change et avoir les faveurs de son paternel, malheureusement pour moi cela n’avait pas marché du tout. Mais à la final la seule chose que j’avais gagné c’est de passé du temps avec monsieur grincheux … quel chance, comme si je n’avais pas assez de dépressif à mes cotés, il fallait que je me coltine un dépressif, et j’avais appris aussi que celui ci été maintenant en fauteuil roulant. Je ne fais pas la charité, étant une insensible à ce genre de chose, la seul chose qui me traversé l’esprit quand je pensais à lui, s’était savoir comme faisait-il pour accéder à l’étage des pavillons de confrérie, et j’imaginais la scène qui me fit sourire légèrement. Rien d’étonnant je ne suis pas connu pour ma gentillesse incarné. Je ne suis pas méchante, juste égoïste, et c’est pour cela que je ne ressentais aucune peine envers le jeune sigma et qu’il allait être traitée par mes soins sans aucune charité ni de traitement de faveur. Il suffira qu’il m’agace un peu pour que je le fasse rouler loin de moi. Attendant sagement mon interlocuteur, pour une fois, je commençais à m’impatienter et mon calme n’allait pas rester figé encore bien longtemps. D’habitude toujours très ponctuel et même très souvent là avant l’heure, je n’arrivais pas a comprendre ceux qui n’étais pas comme moi, et prenais ça comme un manque de respect. Félicitation Kilian, tu ne vas pas très bien être accueilli comme toujours mais là encore pire. C’est d’humeur palpable que je le vis enfin rouler prés de moi. « Ne va pas trop vite tu pourrais te cogner. » Dis-je sans une once de sourire. Ma petite remarque sur son arrivé faite, je pouvais enfin passer à autre chose. Le jeune homme avait l’air déjà de se plaindre à peine arrivé tel un éternel insatisfait « Tu a raison, creuse encore il va en falloir de la place pour caser tous ça. » dis-je accompagné d’un signe de tête pour monter tous cet attirail qui l’entourer. « Alors Kilian, ça roule ? » sifflai-je avec mon habituelle sourire sarcastique en coin, le jeune sigma prenait des risques à me jeter au visage de tel remarque incluant le mot trainée, il ne valait mieux pas pour lui jouer à ce petit jeu là, car il risquerait de perdre et tomber dans sa déprime habituelle, Caliméro n’avait pas fini de faire parler de lui j’en ai peur. « Trainée je ne pense pas que nous fassions allusion à la même personne, elle n’en reste pas moins une des meilleures élèves de l’université. Je te rappelle que tu n’étais qu’une simple distraction pour m’occuper durant mes cours qui n’étais définitivement pas a mon niveau. » Soufflai-je accompagné d’une mine satisfaite. Allons Kilian ne commence pas à te prendre en sérieux, personne ne fais attention à toi, je t’ai simplement permis d’avoir ton quart de succès agenouille toi pour me remercier mécréant cela te changerai un peu et tu en a bien besoin. « A la vue de tes notes, tous. Rouge à lèvre pour te travestir peut-être, mais pour emballer, je ne pense pas que tu en ai besoin, ça n’arrivera pas même avec ça pour t’aider. » Oh pauvre solitaire Kilian, même en étant un premier prix de beauté personne ne voudrais de toi, tant tu es désespéré et désagréable. Sans perdre de temps, je sorties quelques cahier. D’une organisation à couper le souffle, j’avais déjà préparé un programme ainsi que quelques copies, pour qu’il puisse s’entrainer, quand nous aurons enfin terminé. « Bon nous allons commencer par les matières générales qui sont les plus importante en sois. » Je lui tendais quelques copies, et repris aussi tôt. « Quelque chose à redire la dessus grumpy ? » j’attendais en retour ça petite note désagréable ou autres commentaire désobligeant à mon sujet, cependant il aurait beau me dire tous et n’importe quoi, je ne m’en souciais guère, ces propos ne m’ont jamais atteint et se n’ai pas aujourd’hui que cela aller commencer surtout pas venant du jeune sigma. Il n’avait pas l’air de bien m’aimer, mais comme je n’apprécie personne également je n’allais pas l’en blâmer bien au contraire, chacun garde ses distances et le boulot sera terminé correctement et surtout rapidement. Je n’allais pas m’attarder avec le jeune homme si celui-ci n’été pas décidé a y mettre du siens pour se remettre à niveau, après tout il pourrait rater son examen final, et même redoubler, j’en avais strictement rien à faire.
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MessageSujet: Re: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptySam 24 Nov - 19:58



Je vais commencer par prendre ses cheveux et l'étrangler avec sa coupe de parfaite gosse de riche. Après, lorsque son cadavre sera suffisamment bleui, je vais en faire une nature morte à exposer à tout Berkeley. Elle qui aime qu'on la remarque, elle fera un parfait épouvantail à coller du haut d'un arbre. De toutes manières, à part un moineau, je ne vois pas qui aurait un caractère suffisamment faible pour trembler devant mademoiselle Camélia Pelizza Da Volpedo. Les autres peuvent bien se faire dessus lorsqu'elle pose son auguste regard arrogant sur eux, ça ne prend pas avec moi. La pauvre, j'suis bien de trop mauvais en ce moment pour me laisser impressionner par une jolie aristo engoncée dans une robe qui vaut le PIB du Japon. Les apparences, c'est mignon tout plein... ça remplace le consternant manque de personnalité. C'est fou, ça fait à peine cinq minutes qu'elle est là et j'ai déjà une foule monstrueuse d'idées toutes plus négatives que les autres à son sujet. C'est simple, j'en viendrais presque à demander à Reagan de venir m'embêter car ses tortures semblent déjà moins exaspérantes que la vision de cette inqualifiable bitch montée sur talons aiguilles. Une distraction ?! Ok, j'vais la buter pour de bon. Je lui lance un regard particulièrement mauvais. Un doberman enragé aurait été adorable, en comparaison. "Tellement pas à ton niveau que t'as voulu flirter avec le fils de ton prof pour augmenter ta moyenne. J'appelle ça une traînée... dans un langage poli." lançai-je en la snobant de bas en haut avec un dédain comparable au sien. Comment avait-on pu me coller en tutorat avec elle ? Vite, trouvez-moi n'importe qui d'autre, même le premier boutonneux qui vous tombe sous la main. Si j'avais eu ma pleine motricité, j'aurais surmonté mon blocage en peinture pour redécoré la pièce avec son sang. Cette fille me donne des pulsions de meurtre, c'est presque épidermique. Tiens, un stylo bille... avec un oeil crevé, elle ferait tout autant la maligne ? Camélia Borgne Pelizza Da Volpedo... Ouais, c'est pas mal. J'attrape le stylo et commence à jouer avec entre mes doigts, surtout pour trouver un moyen d'évacuer un peu toute cette hostilité qui m'envahit. Je pris les copies qu'elle me tendait pour les parcourir et voir à peu près l'état des lieux. Effectivement, il y a du boulot. Dieu merci, j'étais très loin d'être un idiot... il n'y avait qu'à voir les notes que j'avais toujours réussi à obtenir, et dans un double cursus. Ce semestre-ci, j'avais simplement dégringolé suite à un trop long absentéisme et des interrogations sur des sujets que, par conséquent, je n'avais pas étudié. Rattraper mon retard ne serait pas un problème. Le faire avec elle, si.
Cependant, au moment où elle m'avait passé ses feuilles, j'avais senti quelque chose d'étrange. Son parfum. C'est une idée où elle met le même que... qu'elle ? Que Vraona ? Je ferme un moment les yeux, sentant une foule de souvenirs refaire surface. Non, Kilian. C'est pas ton ex, c'est juste ta tutrice. Ton insupportable tutrice. Brusquement gêné, je m'enferme dans un mutisme profond et prend soin de ne surtout pas la regarder. J'ai aucune envie de replonger, c'est bien assez difficile comme ça de se désintoxiquer. "Non." me contentai-je de répondre sur un ton sec. Son programme a l'air plutôt clair et il ne reste plus qu'à se mettre au travail. J'ouvre mon bloc notes et regarde les cours qu'elle m'a filé au passage. Le tragicomique. J'arque un sourcil, me demandant un instant si je ne ferais pas mieux de demander directement un peu d'aide à mon père pour le théâtre. Non, il est occupé avec Hutchinson et mon futur petit frère. Ou petite soeur, on n'en sait encore rien. J'ai pas envie d'avoir sa grognasse dans les pattes pour bosser, je préfère encore me coltiner Cruella. Avec la fourrure, mais tellement moins impressionnante. Oui, j'suis hargneux. "T'as prévu des exercices ou bien je me contente d'écouter ton insupportable voix ? A moins que t'aies une version retranscrite de tes cours, parce que pour relire tes pattes de mouche, faudrait s'y mettre à plusieurs." J'arque un sourcil en me redressant très légèrement dans mon fauteuil, puis je secoue la tête. "Bon, j'essaie d'arrêter d'être trop mauvais pour le cours. Plus vite on avancera, plus vite on pourra à nouveau s'ignorer dans les couloirs." Car contrairement aux autres, je n'accordais que très peu d'intérêt à l'auguste regard des Epsilons, là où d'autres ramperaient pour faire partie de leur cercle fermé. Si l'élite doit être un ramassis d'égocentriques, je suis parfaitement à l'aise chez les Sigmas. Sagement - oui, c'est possible - j'attends que Camélia donne les grandes lignes de son programme et ce par quoi je devrais commencer dans ces fameuses matières générales. Si j'y mets pas du mien, elle ne le fera pas non plus. Soyons intelligents, faisons des compromis, même légers.
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MessageSujet: Re: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptyMar 18 Déc - 12:16


❝Sleep in peace when day's done❞
Nous étions réuni depuis seulement quelques minutes, mais pourtant j’avais l’impression d’être à ses cotés depuis déjà de longue heures, tant sa compagnie m’étais insupportable, grincheux, ce surnom lui allait que trop bien, était la blanche neige officielle avec mes cheveux noirs comme l'ébène, de ma peau blanche comme la neige et de ma bouche rouge comme le sang. Nous devrions bien nous entendre normalement, mais pourtant c’était vraiment loin d’être le cas. En règle général peu de personne daigner m’adresser la parole, j’avais ce tempérament, et cet image de moi peu abordable, toujours un air hautain sur mon visage, soit on m’admire, soit on me déteste. On dit souvent que je ne suis méchante, je préfère dire que je suis démuni de gentillesse, je ne suis pas méchante mais juste un peu chiante. Petit Kilian jouant au Bad boy alors qu’il a quelques mois, il été aussi doux, qu’une plume en plein vol. J’ai souvent eu envie de lui dire d’arrêter ses ketchs, parce que sérieusement son cinéma ne prenait vraiment pas avec moi. Jouer au faux méchant n’était pas de son genre, lui le petit sigma si gentil. Il avait beau dire ce qu’il veut je l’avais connu doux comme un agneau, il y a donc peu de chance qu’en quelques mois, monsieur soit devenu le diable en personne. Ce qui est sur, c’est qu’il était bon en sarcasme, tellement, qu’il me fatiguer rien que de l’écouter, j’avais cette constante envie de bailler. Allez Kilian arrête donc de rouler des mécaniques et ne te fais pas passer pour ce que tu n’es pas. Vu l’état actuelle du jeune homme, les termes rouler des mécaniques n’était pas vraiment approprié mais soit cela me passer au dessus. « Remet en toi allons, je sais bien que ça t’a marqué vu le nombre de fois où tu intéresse en tant soit peu quelqu’un mais bon, passe à autre chose. Pour moi cette affaire est classée depuis bien longtemps. » Répliquai-je avec condescendance son arrogance était loin de me faire peur, bien au contraire, j’avais une certaine envie de le pousser à bout, après tout, lui essayer bien de le faire et même s’il n’essayait pas, il y arrivait bien sans le vouloir. Il me tape sur le système, je lui taperai dix fois plus encore. Je lui donnais mes feuilles et je le laissais le soin de scruter chaque ligne et chaque mots de mes copies attendant le moment fatidique ou monsieur me fera ses réflexions, car il allait en faire s’était sur. Cependant après sa lecture, il n’avait sortie, ni sarcasme, ni phrase ironique, non à la place je le sentais rêveur et envouté. Une pensée sordide me vint alors à l’esprit : Qui êtes vous ? Et qu’avez-vous fais de Kilian ? Non sans rire, je l’observai de mes yeux azurs et pour une fois, cela était plaisant, le voir calme et serein, je crois bien même que s’était bel et bien la première fois que je le voyais ainsi. Il releva la tête sans m’adresser un regard et se contenta de me répondre un « non » d’une manière sec et hostile, bien entendu notre grumpy national était bel et bien de retour, j’en avais aucun doute. Mais ce dont j’avais en horreur c’est qu’il ne m’adresse pas un regard en s’adressant à moi. « Tu pourrais avoir un minimum de respect et me regarder quand je te parle. Si ce n’est pas trop demander. » Lui lançai-je d’un ton étonnamment calme et presque adorable. En entendant ça remarque suivant, il me rappela alors que je devais allez chercher les quelques feuille que j’avais sortie de mon mac quelques minutes avant son arrivé. Mes talons signée de mon ami Marc Louboutin tintillé au bruit de ce parquet mal entretenu je me pressai de prendre ce que je devais prendre et retourna vite a bon port en compagnie du grincheux de base. « Evidement, tu ne va pas m’apprendre à faire mon travail de tutrice. Mais je vais aussi t’envoûte avec mon merveilleux chant de sirène, ma voix n’était-elle pas magnifique ? Bien sur que si, mais tu es bien trop hargneux pour le reconnaitre c’est dommage. » Décidément le Kilian était en pleine forme et je ne le retenais plus. « J’écris uniquement sur informatique, à moins que cela soit aussi un problème ? Peut-être préférais-tu ton écriture dénué de charme et charisme ? Même mon médecin est plus compréhensible. » Je levais les yeux au ciel, et mon cour me semblait déjà interminable et je n’avais qu’une envie retourner chez moi, où mon environnement et d’un calme olympiens, et rayonnant à mourir. « Tu a raison, dans deux jours c’est la fin du monde mais j’ai presque envie que ça arrive plus vite que prévu tant tu es insupportable. Je préfère encore la compagnie de gamma plutôt que la tienne, et tout le monde sait à quel point les gammas m’insupporte. Félicitation tu les as détrônés. » C’est avec un sourire que je tapais dans mes mains, ironique à souhait, physique parfait, même Kilian n’arriverai pas à entacher l’opinion parfaite que j’ai de moi-même.

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MessageSujet: Re: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptyJeu 20 Déc - 4:44



"J'savais pas que mon regard t'importait tant." lâchai-je avec un ton mécontent, sans l'observer une seule fois. Non, je ne peux pas la regarder. Elle me rappelle beaucoup trop Vraona. Mon attitude s'est pourtant un peu adoucie car, au fond, elle a raison. Inutile de s'attarder trop longtemps sur ce qui s'est passé entre nous car, même si j'ai la rancune très tenace, on va devoir coexister pendant plusieurs heures dans cette salle. Autant ne pas s'égorger, je n'aimerai pas avoir à répondre de meurtre pour une banale histoire vieille de plusieurs mois. Néanmoins, je n'arrive pas à m'arracher à cette image de mon ex. Camélia, soit je l'ignore, soit je la contemple avec les yeux d'un enfant en face d'une vitrine de Noël : avec fascination et rêverie. Et si je fais ça, elle va se moquer de moi, c'est certain. Les gens ont souvent tendance à voir les artistes comme des marginaux, des gens bizarres. Nous, les Sigma, on passe pour des étudiants "à part" à Berkeley. C'est toujours ce qui m'a plu dans cette confrérie. Mon écriture dénué de charme ? Sérieusement. Ok, j'ai pas l'écriture la plus classieuse qui soit... mais je préfère toujours la mienne aux écritures trop rondes avec des cercles en guise de points pour les i. Pathétique. "Navré, j'ai dépassé le stade "maternelle" où on s'applique pour écrire afin d'éviter d'se faire gronder par la maîtresse." Sarcasme, encore et toujours. Grumpy, bitch. Quand j'y repense, je me dis qu'à soixante-dix balais, je vais être carrément imbuvable. J'ai vingt piges et le caractère d'un vieux con d'avant l'âge. Vivement la maison de retraite, ce sera l'enfer sur Terre pour les autres résidents. Je finis par lever la tête vers le tableau, en silence, alors qu'elle applaudit sans se priver mon insupportable façon d'être. Tiens, elle sait manier l'ironie aussi bien que sa carte bancaire ? Surprenant. Je ne savais pas qu'on l'avait dotée d'un cerveau. A priori, les héritières ont les neurones enfermés dans le coffre-fort d'un compte bancaire en Suisse... comme quoi, tout arrive. Je pousse un soupir ennuyé en secouant la tête. "J'sais pas si j'ai déjà vu une nana aussi narcissique, ça fait peur. Le jour où tu te maries avec ton reflet, penses à oublier de m'envoyer un faire-part." Les gens qui s'adorent, comme ça, je trouve ça ridicule. Voire même effrayant. Je parie ma chemise qu'elle s'est déjà embrassée sur la main juste pour voir ce que ça fait. Elle m'en tirerait presque un sourire moqueur si je ne me retenais pas. En revanche, lorsqu'elle parle des Gammas, mes pensées se tournent automatiquement vers Benedikt. Les Gammas, on touche pas. "Tu as entièrement raison. Heureusement que les Epsilons sont là pour relever le niveau et guider les misérables que nous sommes. Merci infiniment pour ton auguste bienveillance, j'élèverai un monument en ton nom." Mon ton est d'un sérieux à toute épreuve, je continue même à regarder les exercices qu'elle a préparé. Mais au fond de mes paroles et si elle a deux sous de jugeote, elle pourra sentir le profond sarcasme que je viens de lui jeter à la figure, sans parler du mépris profond que j'ai pour les membres de sa confrérie. Il n'y en a qu'un que j'apprécie, et c'est Hunter. Les autres sont des nombrilistes égocentriques ivres de pouvoir parce qu'ils ont un peu de Q.I. et de riches parents pour garnir un dossier scolaire parfois insuffisant. Qu'ils s'en tiennent à leur aristocratie de prétentieux, elle peut bien dire ce qu'elle veut sur les Gammas. Tous ne sont pas à prendre, mais les Epsilons sont loin d'être la confrérie parfaite pour autant.
Tout compte fait, je me décide à la regarder... et comme tout à l'heure, une étrange douceur s'installe au coeur de mes pupilles azur. J'aurais presque le courage de reprendre un pinceau si elle acceptait de poser pour moi. Juste pour me souvenir, quelques instants. Rien qu'un peu. "Tu..." Et voilà, je perds mes mots. Comme avec Vraona, le premier jour. Je m'étais retourné sur elle dans un couloir et à force de la regarder, je m'étais emplâtrer dans un mur comme un crétin. Moment mémorable à la gloire de ma honte, mais je ne l'avais jamais regretté. Je me rends compte que je dois avoir l'air d'un ahuri et, par conséquent, que je prête le flanc à une critique dont seule Camélia a le secret. Je tourne donc à nouveau la tête, sentant des rougeurs gagner mes joues. Traitresses. "J'te regarde pas parce que c'est juste que tu me rappelles..." Non, elle va se payer ta tête. Tu peux pas lui parler, tu peux pas lui dire. C'est rien qu'une garce qui est payée pour assurer ce cours de tutorat, elle ne le fait pas bénévolement et elle se moque complètement de savoir ce que tu peux ressentir. Les paroles de Remy me viennent en tête, elle m'avait conseillé de parler de tout ceci à quelqu'un, quelqu'un de confiance. Mais je crois ne pas pouvoir lui faire confiance, pas à elle. "Rien, laisses tomber. Tu peux m'aider à corriger cette dissertation ? J'me suis ramassé, mais j'arrive pas trop à savoir où précisément." dis-je en lui tendant une copie. La tragédie, je reconnais l'écriture de mon père. Note catastrophique, il ne m'a pas loupé... mais je ne lui en veux pas pour autant. Justement, ça me conforte dans l'idée qu'il ne fait aucun favoritisme.
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MessageSujet: Re: When evil meets grumpy ❀ Camélian When evil meets grumpy ❀ Camélian EmptyJeu 17 Oct - 3:44

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