the great escape
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tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia

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MessageSujet: tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia EmptyMar 14 Aoû - 11:50


So, no I know I should of treated you better
cameron & camélia ;; Et là... ou on fait un pas en avant, ou on tourne le dos et on s’en va ;; grey's anatomy&anna gavalda
- Tu dors ici ?
- Ça te dérange ?
- Nan, nan, c'était juste pour savoir.
Il se retourna.
- Tu dors avec moi ?
- Pardon ?
- Nan, nan, c'était juste pour savoir...
Il se marrait.



Le menton posé négligemment sur le paume de ma main, mon autre main libre tournoyant une petite cuillère dans le café qui n'attendait qu'à être bu, je rêvassai, les songes à mille lieux de ce café, où je petit déjeunais avec mon meilleur ami Avery. Avery, me contant avec frénésie ses extraordinaires vacances, remplies de débauche et de filles. Mon regard s'attarda sur ses mains, faisant de grands gestes, comme pour mettre plus de sensations à son récit. Je n'écoutai que d'une oreille distraites mon ami, trop absorbé par mes propres vacances et mes propres pensées. Je portai ma tasse de café à mes lèvres, appréciant le tiédeur de la substance qui se faufila à travers mon œsophage. Je repensai à ces dernières semaines, ces derniers mois, cette dernière année. Beaucoup de choses avaient changé. Beaucoup de choses s'étaient déroulées, me faisant changé. Pas forcément en bien, mais j'acceptai celui que j'étais devenu. Avais-je un autre choix que d'accepter de toute façon ? Non. En regardant Avery, mon nouveau bras droit chez les gammas, je repensai alors à Nathaniel, Camille et Andréas, mes trois frères, mes trois plus fidèles amis. Un avait trouvé refuge au ciel, un autre s'était fait la malle loin de Berkeley et le dernier..le dernier, je n'en savais trop rien à vrai dire. Le temps avait fait son effet et mon changement de confrérie, un an plus tôt, eu raison de notre amitié. Le nouveau Cameron n'avait pas plu à tout mon entourage, preuve avec Camille. Nous nous évitions désormais, laissant notre ancienne amitié sur le banc des souvenirs. Si je ne montrai rien quant à mes sentiments, je n'en gardais pourtant pas moins une certaine nostalgie sur ces amitiés perdues. J'imaginais souvent Nathaniel là-haut, aux côtés de ma petite sœur Dana. Nathaniel avait toujours fait office de second frère, au même titre que Camille. Et dire que la perte de mes anciens amis ne m'affectaient pas des moindres seraient mentir. J'en souffrais, sans jamais parvenir à pouvoir le montrer ou l'admettre. Ils demeuraient mon passé désormais, dont je ne souhaitais me préoccuper. Un passé des plus sinistres, que je souhaitais effacer de ma mémoire. Mais on ne peut parfois pas tout commander. « Et tu comprends j'ai fini en taule, je me suis fais défoncer la gueule par six hérissons et trois chèvres, c'est Peter Pan qui a du venir payer ma caution, bref la routine quoi » me déblatera Avery. J'hochais la tête, pour acquiescer à ses paroles sans me soucier du moindre de leur sens. D'ordinaire je n'étais pas du genre à en avoir rien à foutre des dires de mes amis, mais ce matin, l'esprit ailleurs, mon étiquette de meilleur ami compréhensif me fatiguait. Je m'en moquais bien qu'Avery ait pu baiser avec une centaine de filles, c'était lui qui risquait de chopper le sida, pas moi, et c'était l'essentiel. « Putain Cameron tu m'écoutes pas, t'es chiant à la fin ». Ma mauvaise foi prête à bondir, elle fut bien vite stoppée par Avery. « Et fais pas genre que c'est pas vrai, je viens de te dire que je m'étais battu avec des hérissons et des chèvres et que c'était Peter Pan qui était venu me chercher en taule, t'as pas ciller une seule fois ». Oups, pris en flagrant délit de jem'enfousdeteshistoires. « Désolé j'ai la tête ailleurs ce matin » rétorquai-je, la tête baissée. Désolé ? Non, je ne l'étais pas vraiment. C'était pas marqué psychologue sur mon front, donc si il avait envie d'une copine pour bavasser, qu'il aille en chercher une, je m'en foutais de ces vacances. Pourtant, Avery était vraiment un de mes meilleurs amis, mais bon, ses histoires de cul me passaient bien à des années lumières au-dessus de ma tête. « Ecoute, je suis pas d'humeur là, je te laisse, on se téléphone plus tard » concluai-je, avant de prendre mes clics et mes clacs et de quitter le café, sous le regard inquisiteur d'Avery. Pieds sur mon skate – oui Cameron a toujours son skateboard et se ballade toujours avec – je m'effrenai à prendre de la vitesse pour rentrer vite chez moi et retrouver la douceur et la sérénité de ma chambre, mon cocon familial à moi. Avec un peu de chance Adriel serait de sortie et je n'aurais besoin de taper la causette à mon frère. Bien que j'adorais parler avec mon frère mais aujourd'hui, mon caractère solitaire reprenait le dessus. Je n'avais envie de voir quelconque personne. Je désirais juste qu'on me foute la paix, n'était-ce pas trop demander ? Je l'espérais. Des éclats de voix me parvinrent lorsque je pénétrai la demeure Eynsford. Visiblement Adriel recevait une visite et les deux se confinaient dans la chambre de mon frère. En allant me chercher un verre d'eau, je tendais l'oreille, piqué par une soudaine curiosité quant à ladite personne qui honorait sa présence aux cotés d'Adriel. Deux gorgées d'eau plus tard et quelques secondes de concentration me permirent de reconnaître Camélia, meilleure amie de mon frère. Camélia, Camélia, Camélia. Si Adriel se doutait ne serait-ce qu'un quart de ce qu'il s'était passé pendant nos vacances passées ensemble. Parce que oui, à défaut de partir en vacances avec mon frère, qui avait eu d'autres plans pour ces vacances, dont un accident de voiture yéhééé, je m'étais envolé vers de nouvelles îles en compagnie de Camélia, qui elle aussi s'était retrouvée seule pour ces vacances. Bien qu'à l'ordinaire nous ne partagions pas grand chose, si ce n'était quelques formules de politesse lorsque je la croisai à l'appartement, partir avec un corps comme le sien ne m'avait pas plus dérangé que cela, il fallait bien l'avouer. Camélia, la douceur de son prénom se reflétait dans l'éclat de ses yeux. Mes mains vinrent frotter mes yeux comme pour mieux chasser ces souvenirs qui remontaient à la surface. Et quels souvenirs. Des flashs m'aveuglaient, que je tentais de faire disparaître. Mais avec la voix de la jeune femme en fond sonore, la choix n'était pas des plus aisée. Il fallait que je lui parle, qu'on parle de tout ce qui s'était passé. Nous n'avions eu l'occasion de se retrouver à nouveau seuls depuis que nous étions rentrés et le sujet « vacances » n'avait jamais ressurgi. Aujourd'hui, il allait ressurgir, foi de Cameron. Je frappai de deux petits coups brefs à la porte d'Adriel et entrai une fois l'invitation lancée. « Désolé de vous déranger mais Camélia, tu peux venir ? J'ai deux, trois petites choses à dire ». Je prenais soin d'éviter le regard de mon frère, se faisant insistant sur ma petite personne. Non Adriel, tu ne sauras rien, du moins, pas pour le moment. « Ca ne sera pas long » concluai-je, avant que la jeune femme ne daigne me suivre. J'entrai dans ma chambre suivi de Camélia, sur qui je refermai la porte tandis que la jeune femme prenait place sur mon lit. Mon dos embrassa l'embrasure de ma porte et je regardai Camélia. Non Cameron, n'écoute pas tes pulsions sexuels et ne lui saute pas dessus. « Il faudrait qu'on parle de tout ce qu'il s'est passé tu ne crois pas ? ». Moi je crois que si, sinon je vais devenir fou à y penser un peu trop souvent. Je fis une pause avant de poursuivre. « Adriel ne cesse de me demander comment se sont passés nos vacances ensemble et à chaque fois, je ne sais même pas quoi lui répondre ». True story et mon frère commençait à se poser de plus en plus de questions, à mon plus grand damn. « Alors, qu'est-ce qu'on fait maintenant ? On fait comme si rien ne s'était passé ou ... ». Ou on recouche ensemble illico presto ? Joke, enfin presque.
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MessageSujet: Re: tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia EmptyMer 5 Sep - 19:33

I'm a cranky bitch and you're an asshole
La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.


❝ You’re so busy trying to be what everyone else wants you to be, you don’t know who you are.❞
Le son du clochet indiqué qu’il était prés de dix heures du matin. Le soleil de Californie était déjà bel et bien de sortie, et j’étais donc confortablement installé sur mon transat, la gouvernante ne tarda pas à arrivé avec un plateau où se trouvait une boisson fraiche avec paille et petit palmier pour embellir mon été. La fin de l’été, j’en suis déjà presque nostalgique. Après avoir été abandonné par ma meilleure amie pour mes vacances je m’étais donc retrouvé seule face à moi même. Deux chambres d’hôtel déjà réservé, je me retrouvais donc avec une chambre dans le néant. Je me souviens encore de la crise que j’avais posée a celle qui était ma promise pour toujours j’ai nommée Aislynn. Dispute continuelle durant plus d’une heure, qui se termina par une réconciliation intense. Et les choses se sont après passé d’une façon que j’avais vraiment pas programmé. J’étais partie rejoindre mon Adriel pour une séance de shopping du moins j’allais tenter de l’obligé à m’accompagner et puis finalement j’étais tomber sur Cameron qui m’annonçais qu’Adriel n’étais pas là, et c’est à ce moment que je me souvins qu’il était déjà partie et je m’en étais absolument plus souvenu. En tout cas pour la première fois depuis toujours Cameron et moi étions parti dans une discutions, la plus longue discutions que nous avions jamais eu. Habituellement nous nous contention d’un « bonjour » ou bien encore « ça va » mais généralement nous partagions vraiment rien d’autre mise à part notre attachement pour Adriel. Echange sur les cours, et quelques critiques envers certain élève. S’en suivit de quelques désaccord bizarrement on se mettaient a plutôt bien rigoler. Pour que à la final, après deux longues heures de rigolade j’en finisse à la conclusion de l’inviter a venir avec moi en vacance. Comment est-ce que j’en suis arrivé là ? Je suis seule, et j’ai absolument besoin de compagnie, et le Cameron accepta cette invitation. Embarquement immédiat sous les tropiques le Cameron et moi même passions nos journées sous ce soleil de plomb à bronzer en attestait notre peau d’une couleur légèrement halé qui nous mettais particulièrement en valeur. Nos soirées se résumaient aussi à boire, manger, et passer du bon temps ensemble ou bien séparément avec d’autre personne aussi classe et majestueuse que nous même. Je n’allais certainement pas rester avec le bas peuple et bien que Cameron avait le profil du gamma parfait, j’avais surpassé ma phobie de rester avec des jeunes hommes à problème. Bien qu’une nouvelle année se profilait bientôt à Berkeley je ne préférai pour le moment ne pas y penser, mon seul but durant s’est vacance est d’oublier l’université et toutes ces personnes qui m’insupporte au plus haut point et de profiter de mes vacances en charmante très charmante compagnie. Ce que je n’avais pas imaginait c’est qu’un soir là relation pote de vacance aller passer à une étape supérieur une étape dont je ne me souciais pas d’avoir franchit pendant mes vacances, mais qui avait remis beaucoup de choses en question à mon retour et avait donc fait naître des sentiments nouveau que je ne soupçonnait pas encore.L’après midi s’annonçait bien, j’avais déjà prévu d’aller voir Adriel, depuis mon retour je passais beaucoup de temps avec lui. Son accident avait provoqué chez moi une douleur intense et une peur que je n’avais jamais connue, peur de le perdre. Je profitais donc de nos derniers jours de vacances pour profiter avec lui. Je n’avais pas encore croisé Cameron. Cameron Cameron, grand personnage, petite histoire qui avait pris de son importance pendant nos vacances ensemble. Nous avons couché ensemble. A plusieurs reprise et parfois même plusieurs fois dans la même journée. Pourtant il est clair que l’a où nous étions il y avait un tas d’autre personnes sur qui ont pouvaient se jeter, mais les choses ne s’était pas passé comme ça, et Adriel ne s’en doutait pas une seule minute. Arrivé dans la demeure des Eynsford, je m’attelais très vite a monter les escalier et retrouver celui qui était donc mon meilleur ami. Un baiser sur la joue, Adriel pris la peine de mettre son jeu en pause deux petites secondes, histoire de m’échanger quelques banalités terriblement ennuyantes se remit très vite à son activité. Les yeux valser vers le sommet de mon crâne je laissais paraître mon mécontentement. Magasine people en mains je m’installai prés d’Adriel sur un fauteuil, les conversations et les fou rire aller de bon train et notre complicité été alors au rendez vous. Mes songes allait parfois tout de même vers le petit Cameron que je n’avais toujours pas vu depuis mon retour, une centaine de questions me traversé l’esprit quand je pensais à lui. Est-ce qu’il avait des regrets ? Ou bien avec qu’elle fille s’amusait-il maintenant ? Une centaine de question sans réponse, et je n’allais certainement pas décrocher mon téléphone pour daignait l’appeler, s’il en avait envie il le ferait bien assez tôt. Sauf que je n’avais pas prévu que ce moment arrive plus vite que je ne l’aie prévu. Un frappement de porte et en un quart de seconde je reconnu ce bel homme passait sa tête dans l’entrebâillement de la porte. Je ne m’y attendais pas le moins du monde mais à mon grand étonnement c’est bel et bien à moi que le jeune homme s’était adressé, j’imagine qu’il avait du voir ma voiture devant la résidence. Un petit coup d’œil vers Adriel qui s’était aussitôt remis à ses occupations et j’avançai d’un pas naturelle et nonchalant vers mon futur interlocuteur. « Oui pas de problème » bafouai-je déjà impatiente de savoir ce qu’il pourrait bien avoir a me dire. « Possible, je ne vois pas trop ce qu’on pourrait ajouter, ce qui s’est passé pendant nos vacances est plutôt clair, l’ambiance, l’envie de s’amuser et voilà où ça nous a rendu. » daignais-je sur de moi. Si Cameron avait envie d’avoir plus d’explication, je pourrais très m’attelais à lui faire un schéma pratique mais je doute que se soit l’endroit ni le moment pour le faire. Ce genre de chose devait lui arriver souvent, je ne vois pas pourquoi il allait se prendre la tête a essayer de comprendre les chose, ce comportement là était plus pour moi que pour lui. Mais je m’efforçai de faire la demoiselle à qui ça lui importait peu. « Pourquoi te prend tu autant la tête Cameron, il n’y a pas grand chose à dire pourtant, on s’est fait planté au dernier moment tout les deux, je t’ai généreusement invité. On s’est amusé comme des fous, fait de nouvelle rencontre, et par dessus le marché on a passé nos journées à prendre le beau temps sous un soleil de plomb. » Concluais-je d’une voix étonnamment calme. Je ne regrettai absolument pas de ce qui s’est passé cet été, mais bien entendu, les choses n’allait surement pas être les mêmes. « Ou alors on recommence sans rien dire à personne ? C’est une idée fort plaisante. Il est évident, que si jamais ça dois se reproduire personne ne devra être au courant. Tu imagine ma réputation si je disais quoi que se soit. Moi qui ai tant de classe et toi qui es tant …. toi. Un homme dénué de bon sens, et avec un caractère totalement détestable. » Je n’avais pas forcément tord, mais il est clair que je n’avais pas les formes pour le dire. « Une chance que tu a un physique d’apollon et que tu tienne la cadence.»
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MessageSujet: Re: tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia EmptyLun 8 Oct - 14:59

À la moindre remarque j’arrondirais les lèvres et je dirais « Ah nan ça je sais pas. ». Tu vois c’est pas si compliqué d’être conne.



Partir en vacances avec ladit Camélia Pelizza Da Vopedo, mais qu'est-ce qui avait bien pu se passer dans ma tête ? Si jusqu'à présent je n'avais eu quelconque remords ou regrets quant à nos quelques jours paradisiaques passés ensemble, plus je l'écoutais parler, plus son côté peste manipulatrice me sautait à la gorge. Alors elle, elle n'y allait pas par quatre chemins et n'avait visiblement pas froid aux yeux. Grand bien lui fasse, elle était loin de me connaître. Moi, le Cameron à la grande gueule, le Cameron qui ne mâche pas ses mots. Jamais et pour personne, que cela plaise ou non. Généralement, ça ne plaisait guère, mais qu'est-ce que j'en avais à cirer. Je n'étais du genre à brosser dans le sens poil. Ni à jouer les faux culs. Je disais tout ce que je pensais, bien haut et fort. J'aimais clamer tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. J'aimais voir la mine déconfite de ceux que je taillais, par simple plaisir ou par pure provocation. Il ne valait mieux pas trop me titiller, au risque de me trouver. Et je n'aimais faire les choses à moitié. Cameron est détestable, Cameron est grande gueule, Cameron fait chier son monde et surtout Cameron vous emmerde. Personne ne m'a jamais dicté ma conduite, ce ne risquait pas d'arriver aujourd'hui. Et surtout, jamais personne n'osait me critiquer sur mon paraître, au risque de le regrette amèrement. Camélia, à bon entendeur. A peine avait-elle prononcé ses premiers mots qu'une vague de colère me submergea. Alors moi, j'essayais à ce qu'on se parle posément, comme deux adultes, de tout ce qui avait bien pu se passer, et l'epsilon préférait prendre ses grands airs. Madame je pète plus haut que mon cul, je vais bien te redescendre sur terre moi, ne t'en fais pas. « Tu m'as généreusement invité ? Tu te fous de ma gueule ? Je devrais peut-être te baiser les pieds en guise de remerciements non ? J'hallucine la meuf elle pleurait et me suppliait de pas la laisser toute seule et elle m'a généreusement invité, la bonne blague ». A moitié, rieur, à moitié jemefousdetagueule, je plantai mon regard dans celui de Camélia. Tu lances les hostilités, ne t'inquiètes pas darling, je sais très bien me défendre. Too bad for you. Je savais au fond de moi qu'accepter de partir avec Camélia en vacances signifiait lui être redevable à vie. Enfin redevable, c'était ce qu'elle voulait bien se faire croire. Personnellement je n'étais redevable pour personne. A part pour mon frère. Celui qui m'avait sauvé lors de la fusillade de février. Celui qui m'avait trouvé dans cette bibliothèque couvert de sang. Je n'étais redevable qu'à lui et à lui seul. Le seul et l'unique. « Moi qui suis tant moi ? Ca veut dire quoi ça ? Ouais je suis moi et fier de l'être. Et au lieu de me dire que je suis détestable, tu ferais mieux de te regarder, madame sainte nitouche qui a pourtant bien aimé se faire chevaucher dans la douche. Sous tes airs de grande sainte, tu vaux pas mieux que toutes ces petites connes qui n'attendent qu'une chose, que je les baise. Alors tes leçons d'élégance, tu peux te les garder ». Prends ça dans tes dents et ferme là, tu sera bien mignonne. La Pelizza Da Volpedo espérait-elle sincèrement qu'après ce qu'elle osait me balancer, j'allais encore vouloir que nos deux corps s'unissent dans un même mouvement. La bonne blague. C'était mal que connaître. Là, maintenant, tout de suite, elle me devait plutôt l'irrémédiable envie de la foutre dehors, ni plus ni moins. Si j'avais voulu être un minimum courtois et sympa au début de la conversation pour éclairer cette situation, elle venait de réveiller le pire en moi. Je n'aurais jamais du faire genre que ce qu'il s'était passé tenait un minimum d'importance pour moi. Puisqu'au fond, coucher avec elle ou non, j'en avais rien à faire. Elle était un bon coup certes, mais pas de quoi polémiquer des heures dessus. « Et moi, à défaut de n'avoir qu'un corps qui tient la cadence, j'ai aussi un cerveau et je sais m'en servir. Alors te la joue pas trop grande dame, où j'aurais une petite conversation avec ton frère, si tu vois ce que je veux dire. Parce que moi, je m'en branle de me battre avec lui, comme je m'en branle qu'il n'est pas beaucoup d'estime pour toi. Par contre, je ne parierai pas la même chose pour toi » persiflais-je, un regard rempli de dedain offert à la plus belle. Ou pas. C'était tout ce que je ressentais à l'instant précis pour elle, du dédain, de la pitié peut-être. Qu'elle demeurait ridicule à faire son numéro de grande princesse. Princesse de mes couilles oui. J'avais toujours détesté les filles dans son genre, pensant que tout leur était du grâce à leur belle gueule, leur compte en banque ou leur patronyme. C'était sans savoir que leur petit jeu n'avait jamais fonctionné et ne fonctionnerait jamais sur moi. Je leur crachais à la gueule moi, à ces pestes. Mais cracher sur Camélia reviendrait à lui donner raison sur mon côté détestable ou qu'en savais-je. Je préférais manier mes mots avec minutie, pour l'atteindre au plus profond d'elle-même. Ca avait bien plus d'impact que n'importe quelle autre injure ou crachat. « La Camélia qui ne sait vivre qu'à travers le grand Augusto. Moi au moins je me suis fait une personnalité tout seul ». True story. Je n'avais besoin ni d'Adriel, ni d'un grand patronyme digne de ce nom pour qu'on me connaisse et qu'on parle de moi. Je ne pouvais pas en dire de même pour tout le monde. N'est-ce pas l'italienne. Et ne nie pas, je cerne très bien les gens, à leur plus grand malheur. Et je sais quoi dire et quoi faire pour les blesser. Allez, cache tes larmes, ton maquillage va couler.
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MessageSujet: Re: tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia tell me that you feel better when I say it scares me too :: cameron&camélia EmptyDim 16 Déc - 13:58

:out:
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