the great escape
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.. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie.

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Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
Jake Fitzgerald
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MessageSujet: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyLun 10 Sep - 13:15


La tentation est assise sur mon sofa. La bouche en coeur, le regard plein d'ardeur. Refuser de lui ceder, la blesserai. J'y goute. J'y plonge. Je m'y ensevelie. Au matin je la laisse dans mon demi-sommeil. Encore pleine de fièvre.. Et nous fait la promesse d'y revenir à chaque fois que je la croiserai et qu'elle me tendra à nouveau son corps. jamie et aislynn


Il était temps pour nous, étudiant, de reprendre la direction du campus et des salles de cours. Rien de bien motivant pour certains. Tandis que d’autres attendent cela avec impatience. On peut dire que je me range entre les deux. Une année de plus à Berkeley, une année supplémentaire qui me rapproche de la sortie. Du moment tant attendu, du diplôme en main et de la vie à prendre d’une autre manière. Il y avait tant de choses à vivre à l’université que je n’étais plus de ces jeunes gens qui choisissent cette solution parce qu’ils ne savent pas quoi faire à la place. Le droit était une vocation. Depuis toute petite, on peut dire que cette envie d’en savoir plus sur le sujet coulait dans mes gênes. Mon père avait fait les mêmes études. Et même si nous ne sommes plus aussi complices qu’autrefois, j’ai toujours gardé cette envie prononcée d’être diplômée en tant que futur avocate. L’été, c’était relativement bien passé. Je n’avais rien à remettre en question. Je voulais prendre cette nouvelle année du bon pied. Mais le destin ne voulait pas me laisser en paix, il semblerait même qu’il voudrait s’amuser de moi. Il y a de ça, une semaine, je me retrouvais dans ce bar. A mes côtés, un parfait jeune homme me tenait compagnie et la conversation a facilement débutée, très naturellement même. Je dois dire qu’il dégage quelque chose que peu d’hommes dégagent encore à l’époque actuelle. A la fois beau et débordant de classe, je n’ai pas pu éviter les compliments bien cachés. C’est ma manière à moi de dire : tu me plais. J’utilise des mots sans pour autant aller au bout de mes idées. Le laissant un peu s’aider de son imagination. Je lui souris et directement nous savons que le courant passe avec beaucoup de succès. Il me regarde. Je le regarde. On rigole. On discute de tout et de rien. Pour finalement partager le même lit, quelques heures après, juste lui et moi. Cette nuit, je peux dire qu’elle fût largement agréable. Cela faisait un bout de temps que je ne m’étais pas laissé aller aux histoires d’un soir. Ces relations qui ne durent pas. Le choix facile. L’instant où on se sent bien dans les bras d’un homme et que rien d’autre ne suffit. La situation est facile à gérer, facile à ranger si on veut passer à autre chose. Un point qui tombe bien. Car cette année, j’ai décidé de ne plus m’attacher. De ne plus avoir le rôle de cette fille qui voit les gens partir et qui au final, reste toujours au même endroit, à entendre … que rien n’arrive. Parce que la vie est faite ainsi. Chacun d’entre nous poursuit sa vie, ses envies et je ne suis pas la personne qui se mettrait en travers de leurs chemins. En sachant, qu’il faut éviter de se mettre en travers du mien. Néanmoins, ma tranquillité serait de courte durée. Quant à la rentrée, j’arrivais dans ma classe d’économie et que le prof présent derrière son bureau me rappelait cette nuit de folie, cette rencontre dans un bar et ce sourire charmeur. Je ne savais pas où me placer. Au premier rang, pour lui montrer que j’étais là et voir s’il ne m’avait pas oublié ou clairement au bout de la classe pour éviter de se retrouver. Mais c’est sans avoir encore choisi ma place que nos regards se croisent et qu’on comprend. J’avais couché avec mon nouveau professeur. Une belle façon de reprendre les cours ?

Aujourd’hui, c’était ma sixième heure d’économie. Je n’avais plus envie de me cacher, de jouer à la fille qui éprouve le moindre remord parce que ce n’était pas le cas. J’avais décidé de me laisser aller. J’avais repris ma place de présidente des iotas et en plus de ça, je ne comptais pas encore laisser mon poste de capitaine de cheerleaders dans les mains d’une autre. On pouvait dire que cette année, Aislynn Woobleforth revenait en force. Car c’est réellement ce qui allait se passer. J’allais retrouver celle que j’étais à mes débuts. Finis les sentiments, finis les attaches qui finissent toujours à un moment donné par vous blesser. Il était temps pour moi d’avancer, de regarder devant et d’oublier ce qui se trouve derrière. On ne vit qu’une fois et je ne voudrais jamais éprouver le moindre regret. Arrivée dans cette salle de cours, je pris place au milieu de la classe. De cette manière, nos regards allaient souvent se croiser. Je savais qu’il n’était pas autorisé d’avoir des relations assez complices avec un membre du corps enseignant. Dans ce cas-là, il aurait fallu éviter de mettre un homme aussi canon à la place de mon professeur d’économie et je n’aurais pas l’air d’une coupable. Puis après tout l’étiquette de coupable ne me dérangeait pas tant que ça au final. Je ne sais pas ce qu’il comptait réellement faire. Je faisais comme si je ne le connaissais pas, comme si je ne l’avais jamais vu sans ses vêtements. Tandis que de son côté, il prenait sa place de professeur très au sérieux. Je ne pouvais pas me retenir de lui lancer ces petits regards qui l’ont déjà fait craquer. Je décidais même sur le moment présent que cette année, je ne manquerais aucun cours d’économie. Je pense même qu’il me faudrait des heures de cours particulier parce que j’éprouve quelques difficultés avec la matière. Cette simple pensée me faisait sourire et j’appréciais finalement la situation. On pouvait dire que ça mettait un peu de piment. La tentation était encore plus grande et partager ce secret allait de toute manière nous rapprocher, de n’importe quelle façon.. Les deux heures de cours venait de s’achever. Il était temps pour moi de quitter cette classe pour me retrouver dans une autre. Attrapant mon sac, je lui lançais un dernier regard avant de disparaitre. Marchant dans les couloirs de l’université, j’hésitais à aller suivre le cours suivant. Psychologie. Ce n’est pas non plus dans mon top trois des cours préférés. Avec des pieds de plombs, on ne va jamais loin de toute façon. Les couloirs se faisaient de plus en plus calmes quand soudain, j’aperçus sa silhouette au loin. Sans réfléchir aux conséquences ou au fait que l’on pourrait être vu, je m’avançais vers lui. Dans un élan d’envies, je déposais ma main sur le haut de son torse, me retenant de serrer sa cravate entre mes doigts. Je lui fais ce sourire qui veut tant dire avant de prononcer quelques mots. « Je crois qu’il faut que l’on parle. » Dans la même fraction de seconde, je le pouvais à faire quelques pas en arrière, la porte derrière lui s’ouvrit et nous nous retrouvant dans l’un des placards de l’université. L’un des endroits les plus cachés, où on ne se ferait pas repérer. La porte se ferma derrière nous. Je tombais dans son regard avec le peu de luminosité qu’il y avait dans la pièce. Une grande attraction me tenait à lui. Il me plaisait. J’avais envie de le toucher, de sentir encore sa peau se coller à la mienne. Mais avant tout, nous avions de quoi discuter..

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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyLun 10 Sep - 21:55


Aislynn & Jamie



    Devenir professeur avait changé énormément de choses dans ma vie. Je devais apprendre à faire un tas de trucs différemment, et pas forcément selon mes envies. Mais j'étais persévérant et en tant que nouveau jeune enseignant à BCU, je me devais de faire mes preuves. J'apprenais alors petit à petit à me faire respecter auprès de mes élèves, de ne pas les insulter pour autant, d'être neutre, de ne pas charmer les jolies jeunes étudiantes, de ne pas commettre d'acte de violence, de ne pas me moquer des nuls, ni des laids, d'être patient, d'être organisé, d'être rigoureux et j'en passe. Un tas de trucs que j'faisais pas dans mon ancien boulot tout simplement parce que c'était l'entreprise de mon père, que c'était lui le Big Boss et que tout m'étais plus ou moins permis. J'avais été habitué à fumer des clopes dans mon bureau, à refiler les tâches pourries aux autres, à arriver deux heures en retard voir même à ramener ma conquête de la veille avec moi, pain au chocolat dans la bouche. Je n'avais aucune discipline et je m'en contrefichais, seulement aujourd'hui, tout avait changé…

    Pour commencer, mon père est décédé et puis j'ai décidé de quitter l'entreprise. De faire quelque chose qui me correspond vraiment et j'en ai profité pour traverser le globe. J'étais pas inquiet par rapport à mes compétences, je savais que si on m'avait embauché ce n'était pas à 100% parce qu'on connaissait mes parents, mais parce que j'étais bon. Sans me jeter des fleurs, l'économie et la finance, c'est mon domaine… j'crois que comme Obélix, j'y suis tombé dedans quand j'étais petit. Ce que je devais faire, c'était apprendre à être un bon prof et le destin n'avait pas l'air de tellement me faciliter la tâche… En effet, il y a eu cette fille que j'ai rencontré juste avant de débuter à Berkeley. Je m'en rappelle très bien parce qu'elle avait cette longue chevelure blonde et bouclée, ce visage rond qu'on a envie de croquer, ce sourire délicieux qu'on voudrait embrasser et ce regard clair qui me susurrait de ne plus le lâcher.

    Cette fille, elle se trouvait juste devant moi, dans ma salle de classe. Je tournais le regard, l'ignorant complètement. Si je commençais à la regarder, j'étais foutu. Les autres étudiants risqueraient de comprendre notre manège mais pire encore, elle me tenterait à nouveau. Et je savais pertinemment qu'elle y arriverait… Oh, elle était tellement sexy, avec son petit décolleté en dentelle rouge. Et ses lèvres, pulpeuses et rosées. Sans parler de son regard, attractif, mesquin, charmeur… Je baissais la tête dans mes notes et appela un étudiant paumé pour réaliser un exercice au tableau. Ca me laisserait le temps de souffler et de… me décontracter. Je me répétais incessamment qu'il ne se passerait rien, plus jamais. Parce que j'étais professeur, que j'avais des responsabilité et parce que des filles, il y en a à tous les coins de rues. Au bout de quelques jours à la voir défiler dans mes cours, j'avais réussi à mettre cette histoire à plat et l'ignorance ainsi que l'indifférence régnait au dessus de nos têtes. Du moins, jusqu'à ce qu'elle s'approche furtivement de moi dans les couloirs après que nous ayons quittés la classe. Sa main posée sur mon torse fut rejetée aussitôt par la mienne, pris d'une soudaine panique d'être vu. Néanmoins, je n’eus pas le temps d'ouvrir la bouche pour riposter qu'elle me poussa en arrière pour nous faire atterrir dans un vieux placard dont j'ignorais l'existence. Elle disait qu'il fallait qu'on parle, mais sa voix sentait le désir. Son regard était bourré de sous-entendus et de jeu, comme si ça l'excitait de savoir que j'étais désormais son professeur. Je me raclais la gorge, gardant mes mains le long de mon corps, limite tentant de les cacher derrière mon dos. Je savais que si une partie de mon corps effleurait le sien, j'étais finis ; j'allais craquer. “De quoi est-ce que tu veux parler ? Du fait que tu as failli nous faire prendre tous les deux au beau milieu des couloirs ?” Les sourcils froncés, mon regard était sévère. “J'espère pour toi que personne n'a vu ça” ajoutais-je sur le même ton, gardant mes distances. Me faire prendre en flagrant déli proche d'une étudiante au bout de quelques jours de travail seulement, quelle connerie ! C'était ma carrière qui était en jeu et elle avait beau avoir tous les atouts pour me plaire, je ne céderai plus à ses avances. La nuit que nous avions passé avait été délicieuse mais c'était la seule et l'unique… Si Jamie, c'était la seule et l'unique, rentre toi ça dans le crâne.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyMer 12 Sep - 21:50


La tentation est assise sur mon sofa. La bouche en coeur, le regard plein d'ardeur. Refuser de lui ceder, la blesserai. J'y goute. J'y plonge. Je m'y ensevelie. Au matin je la laisse dans mon demi-sommeil. Encore pleine de fièvre.. Et nous fait la promesse d'y revenir à chaque fois que je la croiserai et qu'elle me tendra à nouveau son corps. jamie et aislynn


Il y a des rencontres qui arrivent sans prévenir. Combien il y avait de chance pour que je tombe sur mon nouveau professeur dans ce bar. Le jeune homme que j’avais eu en face de moi, avait tout pour attirer le regard de la gente féminine. Je n’avais fait que succomber à cette envie de m’en approcher. Je ne suis pas une collectionneuse d’hommes, sinon j’irais directement me joindre aux betas deltas qui sont bien plus expertes que moi dans ce domaine-là. On pourrait plutôt me qualifier de femme difficile. Je n’aime pas finir la nuit avec n’importe qui. Et après deux relations qui tournent mal, je décide enfin de profiter de ma jeunesse. D’ailleurs mon choix dans mon domaine d’étude a toujours été un plus. Les hommes aux premiers abords me croient écervelée et influençable. J’ai déjà vécu certaines situations où le gars se pensait plus fort et intelligent que moi. Après cinq minutes, il a changé de siège et il est allé ennuyer une autre. Le droit est quelque chose que je maitrise. Certes, j’éprouve un peu de difficultés dans certaines matières mais, dans la majorité j’excelle. Alors quand j’ai rencontré Jamie, je me suis dit que ce jeune homme en avait autant dans la tête. Notre conversation ne tournait pas en rond. On parlait de tout et de rien, sans trop de difficultés. On rigolait aux mêmes blagues et surtout on était sur la même longueur d’onde. D’ailleurs, il n’est pas de ces hommes qui vous sortent des paroles tout droit sorties du dernier film qu’ils ont regardé avec leur ex petite amie. On peut dire que Jamie a beaucoup de maturité. C’est en rentrant dans ma classe d’économie que je compris pourquoi. Lorsqu’il écrivit son nom sur le tableau noir, je compris également qu’il ne m’était pas totalement inconnu. Je ne savais plus dire où je l’avais entendu mais, Alexander me rappelait de vagues souvenirs. En même temps quand on lit beaucoup de journaux sur la bourse, l’économie qui chute. On en voit des noms. Peut-être que c’était de là, que je me souvenais du sien. Je n’en avais plus la moindre idée et c’était bien sûr le dernier de mes tracas. Quand, je devais passer deux heures à l’écouter parler. Moi, qui déteste l’économie, pour le coup, je n’en ratais pas une miette. Pas que je voulais être sa meilleure élève. Oh non, après la nuit que nous avions passé, je ne nous voyais pas comme ça. Faire de la lèche botte au prof, ce n’est pas dans mes cordes. Je suis plutôt connue pour être celle qui a toujours le mot qu’il faut, peut-être le mot de trop..

En marchant dans les couloirs, je réfléchissais à mes projets pour la journée. Soit, j’allais en cours ou soit, j’esquivais la chose et je me prenais une après-midi de congé. Quand soudain mon regard croisa le sien. Au bout du couloir, se trouvait le nouveau professeur et le plus sexy aussi. Je pouvais l’éviter. Continuer mon chemin et en aucun cas nous faire prendre. Cependant, je trouvais la tentation trop grande. Il n’y avait pratiquement plus personne quand on se trouvait à peine à quelques mètres l’un de l’autre. Je tendis mon bras instinctivement, le fit faire quelques pas en arrière pour que l’on se retrouve dans ce placard très discret. D’ici, personne ne pouvait nous voir, nous observer et donc il n’y avait aucun risque. Voir le jeune homme dans cet état me plaisait, il était à la fois distant et il n’essayait en rien de me fuir. Comme à mon habitude, je n’y allais pas par quatre chemins. A quoi bon tourner autour du pot, quand il se trouve devant vous. Tombant mon regard dans le sien, je garde ce petit sourire sur le visage et tout juste quelques centimètres nous tiennent éloigner l’un de l’autre. Si vous savez le nombre d’idées qui me sont passées par la tête à ce moment-là. Juste lui et moi dans une petite pièce. Il faisait sombre. Il y avait juste dans le coin supérieur gauche ou petite fenêtre. Personne n’aurait pu nous voir de là et nous ne pouvions voir personne de l’extérieur. « De quoi est-ce que tu veux parler ? Du fait que tu as failli nous faire prendre tous les deux au beau milieu des couloirs ? » L’entendre dire que j’avais pris un risque, le tracassait et je pouvais le concevoir. Mais étrangement, la situation avait aussi le don de m’exciter un peu. Mettre un peu de tension dans notre relation, il n’y a jamais de mal à ça quand il n’y a rien de nocif. Je souris et ne lui laisse pas le temps d’attendre une explication. « Il n’y avait personne. On n’a pas été vu et puis, tu croyais quoi … que je pouvais me retenir, je ne sais pas jusque quand, pour saluer mon nouveau professeur qui est à la fois le dernier gars avec qui j’ai passé une nuit torride. » Intérieurement, je savais qu’il jouait en gros si même cette histoire sans lendemain venait à s’ébruiter. Personnellement, je ne voulais pas lui faire perdre son emploi et devoir par la même occasion, retrouver un vieux professeur d’économie. Parce qu’ils sont toujours sénile. Jamie faisait exception à la règle. Face à face, je le sentais tendu et je pouvais le comprendre. Néanmoins, pour le coup, il n’y avait rien à craindre. On était dans un placard. Pas très élégant j’avoue. Une chose était pourtant certaine, personne ne pouvait entendre notre conversation ou voir notre tête à tête. On était juste tous les deux et pourquoi pas en profiter.. « J'espère pour toi que personne n'a vu ça. » Son regard était sévère et je ne voulais en aucun cas l’énerver. Alors dans un murmure, je décidais de rajouter : « Personne. » Nous restions un instant silencieux. Jamie avait besoin de souffler et je faisais semblant de me remettre en question. Je n’aurais pas dû faire ça. Je le sais mais, je l’ai fait. Alors, je ne vais pas retourner la situation dans tous les sens pour me torturer gratuitement. Je détourne le regard pour venir m’y replonger plus profondément. Ses yeux ont un couleur tellement captivante qu’on ne peut trop s’en éloigner. Un silence pèse et je me décide à l’interrompre, parce que je ne suis pas dans ce placard pour passer mon temps et éviter deux heures de cours. Autant discuter, voir comment la vie suit son cours. Je souris. « Alors, comment se plaît le nouveau professeur d’économie dans les couloirs de l’université ? » Tout en discutant, je pose ma main sur la poignée et me rends compte qu’il n’y a pas de verrou. Ce n’est pas la seule chose qui manque. Il n’y a pas de clinche. Je ne sais pas encore comment on va s’en sortir et surtout comment lui en parler. Je me retourne vite fait et jette un coup d’œil derrière. Il faut la clé pour ouvrir la porte de l’intérieur.. Est-ce que j’attends un peu pour lui confier ceci ou j’attends un peu ? Murement réfléchi. J’attends un peu. Je ne veux pas toute suite l’énervée. Il n’était déjà pas fort content que je prenne ce risque dans les couloirs de Berkeley. Je vais le laisser se calmer avant d’en rajouter une belle couche..

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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyJeu 13 Sep - 20:51


Aislynn & Jamie



    J'étais actuellement plus concentré sur le fait que quelqu'un aurait pu nous surprendre, que sur Aislynn en elle-même. Et, depuis que j'étais professeur à Berkeley, je n'avais pas été un saint. Oh non, je ne l'avais pas été… Cette jolie blonde qui venait de me pousser à l'intérieur de ce placard au sein même de l'Université, n'était pas la seule à me faire des avances. Car oui, toucher le torse de son professeur et l'enfermer dans une pièce sombre de deux mètres carré, j'appelle ça aguicher. Le fait était que j'étais débordé par mes responsabilités… Je désirais honorer mon métier, mais il était encore très difficile pour moi de coincer dans une boîte tous les mauvais côtés de ma personnalité. C'est ainsi, qu'en restant distant avec Aislynn qui était désormais mon élève, une partie de moi n'avait qu'une seule envie : reproduire ce que nous avions vécus là nuit de notre rencontre. Il était véritablement impossible pour moi de la voir comme une petite étudiante en soif de connaissances, car je l'avais connue en tant que femme ; je l'avais découverte en tant qu'amante.

    J'essayais pourtant de me détendre, même si ma chemise blanche et ma cravate bien ajustée m'empêchaient de me décontracter totalement. Ses paroles furent les bienvenues et, lorsqu'elle confirma qu'aucun curieux ne nous avait aperçu, j'inspirais discrètement, empli de soulagement. J'étais à présent à moitié apaisé mais également, à moitié attisé… J'avais l'oreille fine et si je n'étais pas connu pour être quelqu'un d'attentif, je pouvais l'être dans ce genre de situation. “Une nuit torride”… il n'en fallait pas plus pour gonfler mon égo et j'étais certain qu'elle savait pertinemment quels mots me glisser à l'oreille. Cela me rappelait cette fameuse soirée où elle avait été capable de m'attirer tel un aimant sans pour autant jouer à la vulgarité. Laissant s'échapper un sourire en coin, mêlé à la noirceur de la pièce, je n'étais pourtant pas encore sur le point de lui sauter au coup car non, je n'étais pas encore calmé, ni véritablement rassuré. “Personne” répétais-je après mon élève, inspirant profondément. La tempête était passée et le stress commençait à se dissiper. Je pouvais d'ailleurs sentir mes muscles se détendre, petit à petit, et les traits de mon visage se déraidir. Nous nous regardions un instant, sans ciller, et je laissais mes bras, crispés et camouflés derrière mon dos, venir se reposer le long de mon corps.

    Voilà qu'elle me demandait comment je me sentais, alors que je la dévorais toujours autant du regard, sans pour autant faire un geste. Je riais intérieurement, parce que je savais qu'elle ne m'avais pas attiré dans un lieu aussi sordide pour parler de la pluie et du beau temps. Il m'était formellement interdit d'entretenir des relations intimes avec mes élèves, mais j'avais encore le droit de discuter, et pour cela, nous n'avions pas besoin de nous cacher dans une pièce qui sentait la vieille cave abandonnée. Je haussais un sourcil, amusé. “Et bien, j'me plaît beaucoup mieux dans les placards que dans les couloirs de l'Université, pour être franc” Esquissant un sourire, je fis un pas en avant. Nous étions déjà très proches, étant donné la petitesse de la pièce, mais disons que j'aimais le contact physique, et c'était pas une nouveauté. J'étais tout à coup, beaucoup plus rassuré que lorsqu'elle m'avais surpris dans les couloirs, parce que nous étions enfermés, cachés de tous. Je devais dire que ça faisait monter l'adrénaline et je ne me privais pas de lui transmettre mon ressentis. J'acceptais pas de rester planqué ici pour tenir une conversation ennuyeuse et je n'étais pas non plus ici, pour apprendre à la connaître davantage. Je ne m'intéressais pas aux gens. Je l'avais fais, lors de cette soirée, parce que je pensais tout bonnement ne jamais la recroiser à nouveau et donc, ne rien lui devoir. En revanche, si nous devions être amenés à se croiser tous les jours, je voulais être très clair : j'me fichais de sa vie privée et j'me fichais de ses petits soucis ; j'étais prof d'économie, pas encore psychologue. Je décidais alors de tourner la situation dans un angle beaucoup plus intéressant à mon goût. “Et vous, mademoiselle Woobleforth, avez-vous trouvé un certain intérêt pour ma matière depuis que j'enseigne ? J'vous ai remarquée très concentrée, très impliquée…” Je fis une pause, me mordant la lèvre inférieure, discrètement. C'était drôle, de la vouvoyer. Comme si je prenais un malin plaisir à jouer ce rôle de professeur, même jusque dans un lieu écartant toute idée d'enseignement tel un vieux placard comme celui-ci. J'y pouvais rien si j'pouvais pas tenir en place, mais fallait avouer qu'elle m'avait cherché… Et j'étais pas le genre de mec à refouler ses envies, au contraire, je fonçais dedans comme un bélier affamé, laissant les conséquences n'être qu'une illusion remise à plus tard. “Juste comme vous l'étiez la nuit dernière” ajoutais-je enfin, sans émettre un geste de plus. Je jouais, sans pour autant devenir une bête sauvage. J'aimais la tentation, le mystère et j'aimais par-dessus tout, tester la réaction des autres… et qu'elle soit positive ou négative, après tout, j'en avais rien à faire.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyDim 16 Sep - 17:21


La tentation est assise sur mon sofa. La bouche en coeur, le regard plein d'ardeur. Refuser de lui ceder, la blesserai. J'y goute. J'y plonge. Je m'y ensevelie. Au matin je la laisse dans mon demi-sommeil. Encore pleine de fièvre.. Et nous fait la promesse d'y revenir à chaque fois que je la croiserai et qu'elle me tendra à nouveau son corps. jamie et aislynn


Cette pièce n’était pas très grande et à deux, elle me semblait encore petite. Bien sûr, c’était la première fois que j’agissais de la sorte. Déjà, c’était une grande première cette relation avec un professeur de l’université ou n’importe quel autre professeur même. D’habitude, je fréquentais les étudiants, les personnes de mon âge ou un plus âgée. Néanmoins, jamais je ne m’étais retrouvée dans une telle situation. Aller au cours d’économie et être bonne élève, ça me changeait complétement. Est-ce que Jamie y était pour quelque chose ? Il y a beaucoup de chance. Cette nuit que nous avions partagée n’était qu’un vague souvenir. Mais, je vous assure que c’était un joli souvenir, là où les draps volaient dans les quatre coins de la pièce et que nos corps se touchaient. Un souvenir que je ne pouvais plus oublié à chaque fois que mon regard croisait le sien, à chaque fois que je m’asseyais dans sa salle de classe. Est-ce que je le ferais une nouvelle fois, si j’avais su qui il était et surtout que ça pouvait nous faire prendre chacun à certain risque ? Oui. C’est peut-être inconscient, d’autres diront idiot. Cependant, faut le vivre pour le comprendre. La maturité de Jamie se faisait sentir dans ses paroles mais, également dans ses actes, dans ses baisers et ses caresses. Pendant qu’il répétait mes paroles, je le regardais délicatement. Il ne semblait pas à l’aise et je ne voulais pas gâcher ce qu’il y avait entre nous.. Même s’il n’y avait pas grand-chose. Néanmoins, je ne voulais pas retrouver les poids accrochés à mes pieds à chaque fois que je franchirais la porte de sa salle de cours. C’est carrément l’horreur, ce genre de sentiment. Au final, j’éviterais à nouveau le cours d’économie, ne respecterais pas mes nouvelles bonnes résolutions et finirais encore limite avec les notes de cette branche. Chose que je ne pouvais pas me permettre. C’était ma dernière année avec le barreau, je devais avoir les meilleurs notes, mettre toutes les chances de mon côté pour avoir le meilleur stage qui soit. Si quelque part dans mon dossier, on noterait ce secret, cette relation avec une personne du corps enseignant, j’étais très clairement mal barrée. Il ne fallait pas longtemps pour comprendre. Qui voudrait prendre comme stagiaire une étudiante qui a couché avec son professeur ? On dira directement de moi, que si j’en suis arrivée là, c’est certainement grâce à mon charme et non pas à mon intelligence ou encore mon travail. Alors même si à l’instant j’avais pris ce risque, je n’avais pas considéré le fait que l’on puisse se faire repérer. Le stresse de Jamie se communiquait. J’essayais de ne pas y penser mais ces traits tirés et durs ne pouvaient pas m’éloigner de cette idée. Sauf, que si on panique tous les deux, c’est la catastrophe. On se dit bye bye et on s’attire deux fois plus la poisse. Je nous imagine déjà quitter le placard et être découvert. Alors, que nous étions entrés là-dedans sans que personne ne puisse nous apercevoir. Se serait quand même un coup de malchance, de se faire repérer à la fin de notre entretien secret.

J’engageais la conversation. Je voulais aller plus loin que de l’instant où on se chamaille parce que j’ai mal agis, que je n’ai pas réfléchi et que l’on va se faire griller. Très vite, je sens Jamie interpeler par la conversation. J’en oublie même que nous sommes dans un placard, dans l’un des couloirs de Berkeley et que Jamie est réellement mon professeur. Un peu, comme un rêve, comme un instant irréel. J’apprécie beaucoup d’ailleurs. « Et bien, j'me plais beaucoup mieux dans les placards que dans les couloirs de l'Université, pour être franc » « Tu as plus de succès que tu ne l’aurais imaginé ? C’est agaçant d’avoir été gâté par la nature, je comprends. » Je souriais innocemment. Après tout, je n’étais peut-être pas la première de ses groupies. En réalité, je n’étais pas sa groupie. Juste une amante qui avait pris goût à la douceur de ses lèvres. Est-ce un péché ? Si ça l’est, jugé-moi coupable. Ça m’est complétement égal. Si vous saviez les frissons que j’ai ressenti à l’instant où on s’est perdu l’un près de l’autre, là où nos corps n’ont formé qu’un. Je ne savais rien de lui et il ne savait rien de moi. C’était plutôt plaisant, plutôt réglo car je ne voulais rien lui raconter, rien lui confier. Ce n’était pas comme ça que nos premiers échanges ont débuté et je ne la vois pas prendre ce tournant. Je n’ai pas besoin d’un confident, de quelqu’un à qui déplorer mes malheurs. « Et vous, mademoiselle Woobleforth, avez-vous trouvé un certain intérêt pour ma matière depuis que j'enseigne ? J'vous ai remarquée très concentrée, très impliquée… » Je restais un instant mystérieuse. Tandis qu’il continuait à s’expliquer, à me rappeler la nuit que nous avions passés. Il croyait peut-être que j’étais amnésique. Je m’avançais. Je le regardais. Je souriais et déposais ma main sur sa cravate, que je dénouais légèrement. Je ne voulais pas non plus qu’il ait le souffle coupé et qu’il fasse une crise d’angoisse. Comment je pourrais expliquer la situation en restant crédible et en gardant notre nuit de l’autre soir, secrète.. « On va dire que l’économie ne m’a jamais autant intéressé que cette année. Je ne sais pas, tout me semble plus clair. » Je laissais glisser ma main sur son torse. Tout en restant captivé par son regard. On ne peut pas nier le charme d’un homme quand il se trouve à trente centimètres de nous. A cet instant même, j’aurais pu très bien oublier qui j’étais que ça ne m’intéressait pas. Avec Jamie, tout était simple jusqu’à ce que j’apprenne qu’il serait mon professeur pour une année. Je m’étais dit qu’on aurait pu se recroiser pour prendre du plaisir, pour prendre du bon temps. Le hasard souhaitait pourtant compliqué mes plans. « Puis, je suis toujours impliquée. Qu’est-ce que tu crois ? Que je suis une de ces étudiantes qui ont choisi le droit pour faire plaisir à leurs papas. J’en ai dans la tête et tu as découverts l'autre soir, également un autre domaine dans lequel je suis tout aussi douée. » Je m’approchais près de son oreille et finis par déposer un simple baiser dans le haut de son cou, peut-être que c’était lui l’amnésique, finalement. Peut-être avait-il oublié comment j’étais douée. Si c’était le cas, je pouvais l’aider à s'en rappeler. Et comme cet autre soir, je le verrais s’éloigner de moi avec le sourire et cet air satisfait.


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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyLun 17 Sep - 23:19

Aislynn & Jamie


“I can resist everything except temptation”


    Mon regard, rivé depuis de longues secondes sur celui de mon élève, commençait à sérieusement se dessécher. Elle m'intriguait tellement, que j'en avais oublié de cligner des yeux en la regardant. C'était comme si, le temps s'était arrêté quelques instants. Je ne l'entendais même plus me parler d'économie, car la seule chose à laquelle je pensais, était la nuit que nous avions passés ensemble. J'étais quelqu'un de très réceptif et il avait fallu qu'elle me coince dans cette minuscule pièce et qu'elle captive mon regard pour que je succombe à nouveau. Je ne me cachais pas de le lui faire remarquer. Ce n'était peut-être pas convenable, entre un professeur et une étudiante, mais depuis quand me souciais-je des règles ? Je n'avais plus aucun sens des responsabilités du moment que j'étais troublé par mes désirs. Et il m'en fallait peu, pour réveiller mes envies. Oh, il m'en fallait peu, surtout lorsqu'il s'agit d'une jolie blonde à la bouche en forme de cœur.

    Même délicieusement perdu dans mes pensées, j'avais néanmoins sentis sa main s'agripper à ma cravate. Si je n'avais pas physiquement réagit, mon regard en disait long. Ce geste pourtant simple avait réussit à faire s’évaporer tout le stress et le malaise qui flottait encore en moi. J'avais la faculté de changer d'humeur en quelques secondes et Aislynn venait de littéralement mettre le professeur que j'étais au placard (sans mauvais jeu de mots), laissant place à l'Homme, celui qu'elle avait connu quelques jours plus tôt. Au moment où elle se tue, elle laissa glisser sa main sur mon torse et je suivis du regard cette action, avant de remonter, lentement, mon visage à sa hauteur. Je la trouvais très entreprenante et je devais avouer que cela me changeait un peu. J'avais l'habitude de tout contrôler, d'avoir les cartes en mains, d'être le maître du jeu. Même dans ma salle de classe, c'était moi qui avait le dernier mot, qui parlait le plus fort, qui décidais quelle punition j'allais donner. J'aimais par-dessus tout, être celui qui prenait les décisions. Or, je laissais Aislynn agir, sans, pour le moment, faire quoi que ce soit en retour. Peut-être attendais-je le moment propice pour me lancer. Peut-être attendais-je l'instant où elle s'y attendra le moins, pour lever le petit doigts.

    “Mmh, je suis content pour toi que tu en ai dans la tête” répondis-je à moitié ennuyé, comme obligé, de me couper de mes pensées exquises. Je ne pouvais pas être le professeur attentionné et rigoureux, qui parle de choses sérieuses et l'Homme en soif de passion, joueur et séducteur. Je ne savais pas jouer sur deux tableaux et, à cet instant précis, j'avais terriblement du mal à me concentrer. J'arrivais tout juste à mettre en ordre dans mon esprit les mots qui sortaient de sa bouche. Néanmoins, j'essayais de ne montrer aucun signe de faiblesse. Rappelez-vous, c'est moi qui tire les rennes. “Ah oui ? Quel domaine ? J'ai bien peur d'avoir un trou de mémoire” ajoutais-je en répondant à sa dernière réplique, haussant les sourcils. Je ne comptais pas lui rendre la tâche aussi facile, lui donner cette satisfaction de me faire plier aussi aisément. Ma journée avait été assez éprouvante pour que je demande un peu de divertissement. C'est ainsi qu'en réponse à son baiser dans le cou, j'attrapai sa mâchoire brusquement, enfonçant mes doigts dans sa peau de manière à la forcer à me regarder. Un petit sourire, mesquin, fit apparition au coin de mes lèvres. Et, sans plus attendre, j'agrippai ma main libre sur son entrejambe, y faisant pression. Je n'avais peur de rien ; ce geste était pour moi, comme sortir mon téléphone de ma poche ou encore me servir des céréales au petit déjeuner. Je le faisais naturellement, confiant et, mon regard toujours intensément rivé sur le sien, j'ajoutai: “Celui d'être en retard en cours, peut-être ?” Je ne cherchais absolument pas à dire quelque chose de pertinent, je voulais juste la déconcerter pour faire en sorte… qu'elle assume ses paroles ? J'allais bien voir, de toute manière, si elle allait me dévoiler ce fameux domaine que je connaissais très bien, en réalité. Je suis sur que je pourrais arriver à la laisser diriger la situation durant quelques instants.. Quoique, pour le moment, mes doigts toujours plongés dans la peau de sa mâchoire, je n'étais pas encore prêt à lâcher prise.

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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyLun 24 Sep - 15:31


La tentation est assise sur mon sofa. La bouche en coeur, le regard plein d'ardeur. Refuser de lui ceder, la blesserai. J'y goute. J'y plonge. Je m'y ensevelie. Au matin je la laisse dans mon demi-sommeil. Encore pleine de fièvre.. Et nous fait la promesse d'y revenir à chaque fois que je la croiserai et qu'elle me tendra à nouveau son corps. jamie et aislynn


Il y avait chez cet homme quelque chose qui m’attirait dangereusement. Je ne savais pas mettre le doigt exactement sur ce qui me faisait chavirer autant. Mais, une chose était certaine, à chaque fois que je me trouvais en sa présence, le désir était à sa puissance maximum. Il y a des personnes qui nous chamboulent, qui foutent un peu leur désordre. Jamie avait beaucoup de choses pour plaire. Intelligent. Charmeur. Très beau et j’en passe. Je ne suis pas là pour faire son éloge. Néanmoins, en plus de ses qualités que j’avais côtoyées sur l’oreiller, il était un professeur très étonnant. Un homme à marié ? On se calme. On y va doucement. Pour le moment, je suis loin d’avoir des idées pareilles dans la tête. Déjà, la seule idée de m’engager ne me traverse même pas l’esprit. On est jeune. Alors, autant en profiter. Non ? Bien sûr, je ne m’étais jamais imaginée une relation professeur élève. Mais, après tout, le destin avait joué pour quelque chose là-dedans. Est-ce que je devais le remercier ? En repensant à notre nuit avec Jamie, j’avoue que cela peut être considéré comme un vrai don du ciel. Il sait ce qu’il vous fera plaisir sans même avoir besoin de lui dire. Il vous regarde et en un seul regard, vous vous trouvez transporter à des kilomètres d’ici, de votre quotidien. Pour une nuit, mon corps et le sien n’avait fait qu’un et c’était tout ce dont j’avais besoin de me souvenir. Dans ce placard, j’en oubliais littéralement le reste. Cela ne m’intéressait pas de parler de la pluie ou du beau temps ou encore des cours que nous avions partagé. Moi, assise derrière un banc. Tandis qu’il était la personne devant le tableau, devant tous les élèves, en train de nous apprendre de nouvelles filières de l’économie. Le hasard se joue parfois de nous. Même si pour le coup, se retrouver renfermer dans un placard n’avait rien du hasard, ça me plaisait malgré tout. Nous étions là et j’avais beaucoup de mal à lâcher mes yeux de son regard. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie dans cette position. L’excitation était grande et je ne pouvais plus la nier. Il me plaisait. Il était totalement à mon goût. Alors, qu’est-ce qui m’empêcherait d’en profiter un peu ? A l’abri des regards et au fil de notre conversation, je le sentais davantage à l’aise. C’était un point positif, parce que je ne nous imaginais pas en train de se prendre le chou ou encore discuter de nous. Les paroles sont faites pour les gens qui n’ont rien à faire, qui n’ont pas d’imagination. « Mmh, je suis content pour toi que tu en ai dans la tête » Je souriais donc à cette réplique. Préférant ne rien y ajouter. Elle se suffisait à elle-même.

A cet instant où je m’y attendais le moins. Il supprima le peu d’espace qui nous tenait encore éloigné. Je sentais ses mains se poser sur mon visage, le rapprochant du sien. Je ne quittais plus ces yeux. Oubliant même de respirer. Je restais captivé. Tout en sentant sa seconde main venir se poser sur mon entrejambe. Il me mettait la pression et j’avais compris son petit manège. Lequel de nous deux finirait par céder en premier. Je ne comptais pas lui sauter dessus aussi rapidement. C’est vrai que je me contenais parce que sinon, je crois que ça ferait longtemps que je me serais accroché à ses lèvres. Cependant, il gagnerait et je ne suis pas une fille qui aime perdre. Je me doute que l’un de nous finira par lâcher prise, par arracher la tenue de l’autre.. Néanmoins, je veux juste le faire un peu languir, savoir qu’il me désire encore plus que la dernière fois. Ce tête à tête dans le placard allait être nos deuxième rendez-vous. C’était étrange et plaisant à la fois, de voir comment notre « relation » fonctionnait. Diriger par nos envies. Diriger par le charme de l’autre. On se plaît et on le sait. Maintenant, c’est à nous de gérer cela. A nous, de savoir qui flanchera en premier. « Premièrement, tu es trop jeune pour avoir des trous de mémoire. » Ajoutais-je avec conviction. Je ne sors pas avec des hommes séniles. J’aime les hommes matures, avec de l’expérience et beaucoup de classe. Alors, les papis ne sont pas dans mes rangs. Avec cette façon de me regarder, j’étais certaine qu’il s’en souvenait et je comptais bien lui faire remarquer. Je suis blonde mais je ne suis pas débile. « Secondo’, on ne peut jamais oublier ce genre de nuit, passée à mes côtés. C’est genre impossible ou à moi que tu te révèles être gay. » Je souriais de satisfaction. Je souriais parce que je savais qu’il se souvenait. Sinon dans cette classe, quand il est entré pour la première fois, il ne m’aurait pas regardé de la sorte. Je le savais. Il ne pouvait pas jouer la carte de l’ignorance. Je lui avais donné un baiser d’abord dans le cou. Je ne savais pas si ce dernier allait longtemps me satisfaire. Je tombais alors dans ses yeux et d’une main, j’attirais son visage vers le mien. Déposant alors quelques baisers dans son cou, pour remonter jusqu’à son oreille. Lui murmurant quelques mots, je savais que je ne tiendrai plus longtemps. « Je ne suis jamais en retard au cours. Tu aurais dû le constater depuis la rentrée. » Déviant de ma trajectoire, je déposais un dernier baiser au coin de ses lèvres. Transportée loin de Berkeley et de ses couloirs, je me retrouvais simplement avec lui. Il n’y avait pas d’explication. On ne cherchait pas à donner un nom à nos aventures. On se suffisait de les vivre, simplement et tendrement. Je passais ma main dans ses cheveux, ne lâchant plus ses yeux. Entre nous, il y avait cette dangereuse attraction qui pouvait réduire à néant notre quotidien. Si quelqu’un l’apprenait, si quelqu’un nous voyait, on ne ferait pas long feu dans la grande université américaine. Il y a des règles à suivre mais, il semblerait qu’aucun de nous deux soit doué pour les suivre. Quoi qu’il arrive, je ferais tout pour garder cela secret. Je ne voudrais pas perdre mes cinq années faites dans l’université. J’ai plein de projets en tête et ce n’est pas maintenant que le ciel doit me punir pour je ne sais quelle bêtise, j’ai pu faire.. Alors, je compte bien continuer. Attirée par cet homme, je vais m’assurer que tout cela reste simplement entre lui et moi. D’un geste vif et direct, je déposais mes lèvres sur les siennes. Le silence demeurait dans cette pièce et c’était plaisant. Je sentais à nouveau la douceur de ces lèvres contre les miennes, de sa peau ancrée à la mienne. Je sentais à nouveau ce frisson me parcourir, ce frisson qui voulait dire que je n’étais pas de marbre à sa personne, à ces gestes et à son charme. Une fois, le baiser terminé, je gardais mon sang froid pour ne pas envoyer tout valser dans cette pièce. Je souriais comme satisfaite d’avoir eu cet échange. « Tu embrasses toujours aussi bien. Je n’avais donc pas rêvé de cette nuit. Elle était bien réelle. »



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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyLun 1 Oct - 0:34

Aislynn & Jamie


“I can resist everything except temptation”


    J'appréciais tout particulièrement la répartie d'Aislynn. Elle agissait d'une manière plutôt différente de ce que j'avais l'habitude de recevoir, et c'est certainement ce qui me tenait en haleine. Bien que je ne puisse m'empêcher de vouloir tenir les Rennes, je me laissais surprendre par sa vivacité, la laissant prendre le contrôle à son tour. “A moins que tu ne te révèles être gay” fut la réplique qui me fit sourire malicieusement. Mais, toujours intensément plongé dans son regard, je ne daignais pourtant pas répondre. Je n'avais absolument pas besoin de me justifier par rapport à ses propos. Elle-même, savait ô combien ils étaient faux. J'aurais voulu, à l'opposé, lui faire remarquer qu'elle était bien trop sur d'elle. J'aurais voulu, la déstabiliser. Mais j'étais bien trop concentré à recevoir ses baisers dans le cou, pour avoir la faculté de prononcer ne serait-ce que quelques mots. Je me raidissais de l'intérieur, comme si je cherchais par tous les moyens à freiner mes émotions. Si je me laissais aller par ses gestes, j'allais définitivement arriver au point de non retour. Au point où tout devient incontrôlable, tel que mes actes se produisent avant même de consulter ma pensée. Or, je désirai garder le contrôle de moi-même pour pouvoir mieux la manier. Elle me paraissait difficile, certes, à se transformer en pantin, et c'était ce qui rendait ce petit jeu encore plus alléchant.

    “Tu es une élève modèle en ce qui concerne mes cours, mais lequel es-tu en train de rater en ce moment même ?” Je fis remonter ma main de son entrejambe jusqu'à son bas ventre. Puis, je lâchais la deuxième de sa mâchoire et pris possession de sa taille avec mes deux mains, la serrant fermement entre mes doigts. A vrai dire, je me fichais bien d'entendre une quelconque réponse et apparemment, elle aussi. Ses lèvres dérivèrent au coin des miennes et j'eus tout à coup cette sensation, de vouloir me jeter sur les siennes comme un lion qui sauterais sur sa proie. Mais je n'en fis rien, crispant pourtant, mes doigts un peu plus autour de sa taille, révélant ainsi à quel point je luttais.

    Sa main passée dans mes cheveux, et j'avalais ma salive discrètement. Mon regard se fit de plus en plus intense, ferme et brûlant de désir. Elle savait ce que j'éprouvais et lui transmettre mon ressentis était sans doute l'une des meilleures manières de la pousser à agir. Mes yeux clairs, grisés par la noirceur de la pièce, lui ordonnait de poser ses lèvres sur les miennes. Et elle s'exécuta, à mon plus grand plaisir. Je retrouvais le délice de ses lèvres pressées contre les miennes. Il y avait une telle intensité entre nos deux corps, une telle électricité qui m'étais assez rare. Elle était une gourmandise bien plus précieuse que toutes les autres, l'une d'entre elles qui me poussait à en redemander, me fichant des règles, oubliant absolument tout, même les interdits les plus dangereux. Je la voulais pour moi, et pour moi seul et à cet instant, j'avais certainement oublié que nous étions dans l'enceinte de l'Université. L'idée que quelqu'un pourrait entrer, ne m'effleura même plus l'esprit. Tout ce qui pouvait être du domaine de l'interdit, de l'adrénaline et de l'aventure me poussait à sauter les deux pieds dedans. Je ne saurais dire si c'était Aislynn en tant que personne ou la situation en elle-même qui m'enchantais le plus. Néanmoins, pas le temps d'y réfléchir. “Et maintenant aussi, c'est bien réel” répliquais-je au creux de son oreille, laissant mon souffle chaud venir effleurer son cou. Non, nous ne rêvions pas, c'était bien réel... et je comptais bien en profiter chaque seconde. J'embrassais son cou, puis je retournais à ses lèvres, dans un élan de vigueur. J'aurais aussi pu lui dire à quel point elle embrassait bien, mais je ne faisais jamais de compliment. J'étais doué pour tout ce qui était reproches et menaces, mais l'inverse m'étais un domaine particulièrement inexploré. Je m'entrepris donc à ce à quoi j'étais doué –sans me jeter des fleurs- et passa agilement mes mains sous son haut, pressant sa peau contre mes doigts à mesure que je remontais, avant de détacher son soutient-gorge. Je laissais mes mains parcourir son corps à leur guise, la pressant, sans tellement m'en rendre compte, contre le mur de la petite pièce qui nous entourait. J'embrassais à nouveau son cou, puis sa poitrine après avoir évincé tout vêtement gênant. Le premier baiser qu'elle m'avait offert avait été l'élément qui avait déclenché mon implication et je craignais que rien ne soit en mesure de stopper cet entrain que j'avais pour mon élève à cet instant précis. Néanmoins, je relevais mon visage, lentement, attrapant son regard. Je ne pouvais pas perdre le contrôle aussi rapidement. “Il semblerait que tout me revienne finalement en tête, mademoiselle Woobleforth” Je déposais mes mains sur le mur de chaque côté de son visage, mon regard l'observant avec une telle intensité qu'elle pourrait en déstabiliser certains. Calmement, je reprenais mon souffle, sans ciller.Si les délices auxquels nous avions goutés devaient se reproduire, je voulais prendre le temps de les déguster.

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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. .. Le meilleur moyen de faire cesser la tentation, c'est d'y succomber • jamie. EmptyMer 10 Oct - 17:59


La tentation est assise sur mon sofa. La bouche en coeur, le regard plein d'ardeur. Refuser de lui ceder, la blesserai. J'y goute. J'y plonge. Je m'y ensevelie. Au matin je la laisse dans mon demi-sommeil. Encore pleine de fièvre.. Et nous fait la promesse d'y revenir à chaque fois que je la croiserai et qu'elle me tendra à nouveau son corps. jamie et aislynn


« Tu es une élève modèle en ce qui concerne mes cours, mais lequel es-tu en train de rater en ce moment même ? » Et ça fait juste quelques semaines que l’on se côtoie. Ecoutez, il a tout compris. Je dois avouer que ça me change. Cette maturité et cette confiance en lui qu’on ne peut pas nier. Jamie serait le gendre idéal pour n’importe quelle belle-mère. D’ailleurs, ça m’étonnait de le savoir toujours sur le marché du célibat. Même si j’avoue ne pas l’avoir questionné à ce sujet. Je me dis que c’est mieux de ne pas savoir. Imaginez s’il avait une femme et deux enfants. Je serais le diable en personne. Je serais la plus grande tentation et aussi une briseuse de ménage. Ce n’est pas un rôle que je souhaite obtenir. Ma petite vie sans trop de problèmes me suffit. En prenant conscience que nous jouons malgré tout avec le feu. Avoir une relation secrète avec un professeur, c’est mal. Je risque de perdre tout ce que j’ai à Berkeley. Ma place de capitaine, mon poste de présidente et j’en passe. Mais, il avait tout autant à perdre que moi. Alors, pour le coup. S’il prenait le risque. Je pouvais le prendre aussi. Surtout pour ces beaux yeux. Dans cette pièce, nous étions au bord du gouffre. Il suffit qu’un abruti vienne ouvrir la porte et nous serons découverts. Après tout, c’était loin de me traverser l’esprit. La chaleur de la pièce était insupportable, autant que cette tentation juste devant moi. Ce bel homme. Ces mains se posant sur moi, voyageant sur ma silhouette et venant se poser autour de ma taille. Ce n’était pas le moment de discuter, pas le moment de savoir comment il allait. Je m’en foutais. J’avais cette chaleur sur mon corps, son souffle caressait ma peau et mes yeux se perdaient en lui. La tentation est ce qu’il y a de pire. Jouer l’un avec l’autre, c’est ce qu’on semblait faire de mieux. Savoir lequel de nous deux craquerait en premier ? Savoir qui se lancerait, qui prendrait les devants ? Et aussi, savoir qui voudrait mettre fin à tout ça ? A cet instant, à cette relation sans attache si facile à entretenir ? Des questions auxquelles je ne voulais pas répondre. Avec Jamie, rien de tout cela ne m’intéressait. Je voulais simplement passer un bon moment, comme notre première nuit. Il avait cette douceur sans faille, ce côté mystérieux qui ne demande qu’à être découvert. Jamie aimait plaire aux femmes et je n’étais surement pas la première victime de son charme. Je ne pouvais plus tenir. Je ne pouvais plus me retenir. Et c’est ainsi que je m’avançais vers lui, les lèvres proches des siennes, si proches que plus rien ne pouvait m’empêcher d’agir. Tant pis, si j’étais la première à flancher, la première à faiblir face aux désirs. J’avais en moi un paquet de frissons qui me traversaient de la tête aux pieds. Nos corps l’un contre l’autre, mes lèvres accrochées aux siennes, c’est tout ce que je voulais. Un doux instant. Un moment qu’on savoure. Une complicité qu’on déguste. Entre nous, il n’y avait pas besoin d’explication, car on n’en cherchait pas. « Et maintenant aussi, c'est bien réel. » Un souffle léger, quelques mots qui se posent au creux de mon oreille. Un instant pour reprendre mes esprits. Pour reprendre un peu de respirations et de calmer comme je le pouvais toutes ces tensions présentes dans la pièce. « Très réel. » Ajoutais-je, en me plongeant dans son regard.

Tout devenait électrique entre nous, nos baisers, nos échanges, nos regards. Jamie était le compagnon parfait pour passer de bons et tendres moments. Puis tout arriva si vite.. Ses mains sous mon haut, mes sous-vêtements sur le sol, Jamie avait terriblement envie et ça se faisait ressentir dans ces gestes, dans son regard. Il me serait contre lui et je savourais chacun de ses baisers. Sur mon cou, sur mes lèvres, sur mon corps. J’étais envouté. J’étais sous son charme et je ne voulais rien changer. S’il voulait un peu dominer, s’il voulait prendre le dessus, je pouvais lui laisser ce plaisir quelques instants. Je pouvais lui laisser. Il faisait ça tellement bien. Mes gestes répondaient aux siens. Pendant qu’il m’avait couvert de ses lèvres, j’avais osée déboutonner sa chemise. J’avais détaché sa cravate et je l’avais tenu près de moi. A la fois, doux et passionné dans ces gestes, il était difficile de garder la tête froide, de ne pas s’attacher un minimum. Mais, je ne pouvais pas prendre ce risque. Cette relation me plaisait plutôt bien. Elle me faisait sourire et je l’appréciais. Pas t’attache. Pas de problème. C’était assez pour me remettre les idées au clair. « Il semblerait que tout me revienne finalement en tête, mademoiselle Woobleforth. » Ces mais contre le mur, nos corps détaché un moment, on se fixait mutuellement. Je souriais dans ce petit moment de discussion, dans ces petits échanges qui faisait de notre relation, quelque chose de particulier. « Appelle-moi, Aislynn. » Je baissais les armes ? Ce n’est pas vraiment l’idée que j’avais. C’était plutôt une façon de ne pas se mettre certaines barrières. Mademoiselle Woobleforth, une fois, c’est plaisant. A la longue, je me connais, ça va devenir vexant. Aislynn, ça me plait. It’s me. Je continuais sur ma lancé, tout en laissant ma main caresser son torse. « On ne peut pas oublier des instants comme celui-ci. » Je souriais. Et je comprenais pourquoi les hommes disent souvent que le diable doit être une femme. On peut vraiment se donner le rôle, à toute. Démoniaque, tentatrice et dangereuse. Il était temps de reprendre là où on s’en était arrêté. Je m’avançais vers lui et posais mes lèvres sur les siennes. Le poussant à faire quelques pas en arrière, il fût arrêté par un banc. Je faisais quelques pas pour venir y prendre place. Assise sur le banc, je l’attirais toujours vers moi, tirant légèrement sa chemise que je faisais tomber sur le sol. Mes mains caressant son corps, ses muscles et son torse. Mes jambes l’encerclant, je couvrais son cou de baiser. Personne ne pouvait nous déranger, personne ne pourrait mettre fin à ce moment. Sauf si l’un de nous deux voulait en rester là. Néanmoins, je ne pense pas que cette idée nous ait traversé l’esprit, bien trop occupés, bien trop tentés de revivre les souvenirs de cette nuit où l’on s’est croisé pour la première fois. Où j’ai senti pour la première fois, cette douceur dans un baiser, dans un toucher, dans un regard. Jamie est un sacré gentlemen.

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