90 macaques qui sautaient sur la couette, le premier qu’est tombé s’est ramassé sur la tête ! [Blaithin & James & Shannon ]

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Aengus avait apprit la sobriété de Blaithin par pur hasard. Ne pas boire d’alcool pour des raisons médicales ou pour une grossesse lui semblait justifié. En revanche, pour le plaisir de se démarquer ou simplement de se montrer supérieur à tous les autres lui paraissait une atteinte à son rythme de vie. C’était comme rabaisser Aengus parce qu’elle sortait faire la fête. Bien sûr, ce n’était pas la seule raison qui avait poussé la demoiselle dans de tels retranchements. Sa cousine brillait trop. Blaithin semblait monté sur un monument. Un passé de militaire, un petit ami, des amis, un super appartement…Bref, une vie trop belle pour qu’Aengus ne soit pas jalouse. Alors ? Alors trop de raisons et d’idées lui parcouraient l’esprit. Ballotée entre la raison et la passion, Aengus passait du chaud au froid.

Enfin, les Aengus qui avaient poussé la jeune étudiante à monter un tel plan revêtait trop de nuances et de complexité pour n’être traité que de manière aussi succincte. Le principal se déroulait maintenant, sous un regard perplexe et enivré. Si l’on résumait à la situation, le corps de sa cousine semblait avoir subit une inondation. La salle de bain dans laquelle, elle s’était repliée avec sa cousine sur l’épaule s’apparentait à un champ de bataille. La blonde avait retourné tous les meubles de la pièce pour trouver quelques malheureuses serviettes. Elle pivota son regard sur Blaithin qui ne semblait absolument pas en forme. Quand avait elle autant bu ? Aengus l’avait surveillée ! Elle avait prêté attention à la moindre de ses consommations pour éviter tout dérapage. Pourquoi la situation lui échappait ? Probablement que le mélange d’alcool ne réussissait pas à Blaithin. Avoir été poussée dans une piscine alors qu’on se gelait ne semblait pas avoir apporté une grande aide. La bagarre qu’avait enclenchée Aengus juste après n’avait fait qu’empirer les choses. Comment en étaient elles arrivées à cette extrémité ? Par une simple invitation.

L’idée d’aller fêter la mise en couple officielle de Blaithin entre cousine lui avait été faite après le repas de famille chez cette dernière. Il était juste question d’un repas entre filles pour papoter de trucs de filles. Vous savez, les femmes ont souvent des choses à se dire. La blondinette, devenue plus rose que blonde d’ailleurs, avait conduit Blaithin à son appartement. Son frère était sorti et Aengus avait préparé un repas épicé. Les plats avaient été concoctés par ses soins. Elle avait prévu assez de piment pour atténuer le sens du goût. A force de manger piquant, la langue s’anesthésiait. En clair, Aengus avait poussé la langue de Blaithin à jouer les langues de bois pour lui proposé dès le début un cocktail de fruits, sans alcool. Le premier l’était effectivement, histoire de la tranquilliser et de lui répondre un joli non en cas d’interrogation sur la présence d’alcool dans le verre. Ne pas avoir à mentir, c’était toujours mieux. Le second venait après le plat le plus épicé et ce verre là était légèrement alcoolisé. Il ne fallait pas précipiter les choses. Aengus ne voulait pas faire monter l’alcool trop vite et rendre malade Blaithin. Le troisième le fut un peu plus etc... Finalement, le tout semblait plutôt bien fonctionner car à la fin du repas, Blaithin et Aengus ne cessaient de rire pour un rien et de raconter des bêtises.

Mais la soirée n’était pas finie. Aengus lui avait prévue une surprise pour la pousser à enterrer sa vie de jeune fille avant l’heure. Maintenant qu’elle avait bu, il convenait de faire la fête. Un taxi les avait conduites à une soirée dans le centre ville. A peine débarqué, les filles avaient entamé une soirée plus animée. C’est durant cette animation qu’un idiot avait poussé Blaithin dans la piscine. Bien sûr, elle avait plongé pour rejoindre Blaithin ! Personne n’avait le droit de faire du mal à sa cousine hormis elle ! Elle s’était donc assurée que Blaithin rejoindrait le bord, prête à l’y aider en cas de besoin. L’homme qui avait poussé la brune ne cessait de rire et menacer de la pousser à nouveau dans l’eau. Agacée, Aengus avait à son tour poussé le type à la flotte en l’insultant. Le ton était monté et l’homme suivit de prés par trois autres de ses potes avaient cogné Aengus. Une droite à l’épaule l’avait presque fait décuver avant qu’elle ne sente d’autres coups pleuvoir. Sans bien réfléchir, elle avait frappé à son tour. Ce ne fut que lorsqu'elle remarqua que Blaithin avait été touchée qu’elle décida d’attraper O’Griffin pour se replier dans la salle de bain qu’elle prit soin de fermer à clef.

Voilà, la boucle était bouclée. Aengus s’inquiétait maintenant pour Blaithin. Elle s’assit en face d’elle pour passer avec douceur sa main sur le visage de sa cousine. Elle s’assurait qu’elle était encore capable de regarder quelque chose.

« Il faut te réchauffer. » Souffla Aengus avec tendresse. « On va enlever un peu de tes vêtements pour te sécher. D’accord ? »

Elle lui laissa le temps d’assimiler ses propos. Elle savait qu’une fille habitait cette maison. Avec un peu de chance, elle pourrait aller lui piquer quelques vêtements de rechanges. Quoiqu’elle était sûre d’avoir vu des vêtements accrochés au porte manteau de la salle de bain. Un jean et un gilet ainsi qu’un peignoir de bain. Ca pouvait toujours servir. Mais Blaithin ne semblait pas en forme et Aengus s’interrogeait sur la bonne démarche à suivre. La conduire à l’hôpital ? Elle ne pouvait pas appeler une ambulance. Les autres membres de la soirée leur diraient que tout allait bien et les secours repartiraient. Elle passa alors la première serviette sur la tête de la jeune femme pour retenir les gouttes d’eau qui ruisselaient de ses cheveux. Ensuite, si Blaithin était d’accord, elle l’aiderait à de mettre en sous vêtement pour lui offrir un peu de chaleur avec les serviettes et la sécher.

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Dans la baignoire…La tête qui tourne….Allongée, trempée, je passe mes mains sur moi, et je sens que les vêtements sont bien humides…Je tentais de voir où est-ce que je me trouvais, mais tout était flou.

* Mais je suis où là……*

Essayant de me remettre debout, je sentais que j’avais des vertiges, voulant me relever, je glissais dans la baignoire. Tandis que je tentais de m’asseoir convenablement, sauf que mes mains glissaient sur la céramique de la baignoire. Me retrouvant sur les fesses dans la baignoire, je tentais donc de ne pas trop bouger. Sauf qu’alors que je ne voyais rien, le côté flou me donnait des vertiges. Tout en essayant de m’en remettre, je disais tout en commençant à avoir froid.

- « Tu m’as fait quoi…… »

Mettant mes mains sur mon visage, je tentais de me reprendre, sauf que me retrouvais donc là dans cette baignoire me disait qu’Aengus y était pour quelque chose. Essayant de me rappeler le tout, je voyais donc le diner avec les cocktails de fruits, puis le repas. Un flash me venait en mémoire comme quoi le repas était plutôt épicé. Je n’en avais pas mangé souvent, il y avait sans doute eu dedans un truc qui m’avait rendu comme ça. Ou alors……Ou alors…..C’était sans doute la boisson….Mais bon, il me semblait bien que j’avais donc fait attention en ne prenant pas un seul alcool….C’était à rien n’y comprendre. Ayant encore la tête qui tournait, j’essayais de me remettre les choses en place.

* Après….Après, j’ai eu quoi…. ? *

Puis sentant un truc couler sur le coin de ma tête pour rejoindre ma joue, je mettais mon doigt pour aller voir de quoi il s’agissait. Alors que je voyais que cela était rouge, je faisais une grimace. J’avais eu un coup sur la tête, mais bon à savoir quand est-ce que je l’avais eu, plus moyen de se souvenir. Me tournant vers Aengus, je lui disais.

- « Pourquoi j’ai eu un coup sur la tête….. ? »

Voyant du sang sur ma main, je disais plus fort à ma cousine. - « Tu m’as fais quoi bon sang ! » J’avais une folle envie de lui envoyer une claque en pleine figure, seulement, je n’avais plus de force dans les mains. Essayant de sortir de la baignoire, j’avais mon interlocutrice devant moi. Je voulais donc sortir d’ici sauf que je ne me sentais pas trop bien. Essayant de sortir, ma cousine me remettait dans la baignoire. Je la poussais en lui disant fermement.

- « Mais laisse-moi sortir….. Veux rentrer chez moi…. Shannon m’attend….»

Puis alors que je voulais mettre mon pied dehors, je sentais que mon pantalon était encore trempé. J’avais froid, et je commençais à greloter. Le truc ou le produit devait être assez fort pour me mettre dans un état pareil. En y repensant, je voyais bien que l’alcool y était pour quelque chose, sauf que ma vision se brouillait une nouvelle fois, et je devais m’asseoir pour ne pas glisser sur le sol et me faire le coup du lapin. Me retrouvant à nouveau allongée, je me rendais compte que le froid était en train de me transformer en glaçon. Bien qu’il fasse froid en Irlande, cela me rappelait mes souvenirs que j’avais avec Ed et James à la plage en pleine hiver alors qu’on buvait, on allait toujours prendre un bain. Bien que cela ne fusse pas trop conseiller, on aimait bien le choc froid et l’alcool qui nous réchauffait. Tandis que je voulais m’en sortir, je me laissais plus aller dans mes souvenirs. Me rappelant que mon adolescence avait était pas mal bouleversée et que surtout je n’en avais pas eu une comme les autres. Ayant une larme me coulait du coin de l’œil, je fermais les yeux pour essayer de me calmer. C’était donc à ce moment-là que je me rendais compte que Shannon me manquait. Je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état là….Mais alors pourquoi est-ce que je me sentais aussi mal ? Je frissonnais, je ne bougeais tant bien que mal pour le réchauffer pourtant, j’avais toujours froid. Cela devait être mes vêtements qui étaient bels et bien trempés. Enlevant le pantalon et le t-shirt, je me retrouvais en sous vêtement, mais bon, j’avais déjà moins froid. Je ne savais pas ce qui se passait, tout d’un coup j’avais un peu plus chaud. Mais bon, mes souvenirs quand a eu se trouvaient être assez mauvais. Sauf un passage ou deux avec Ed qui me rappelait notre lien avant qu’il ne se marie avec Maria. Comme quoi, notre passé avait toujours une incidence sur nous.

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Le froid n’arrangeait rien à l’affaire. Aengus surveillait du coin de l’œil Blaithin. Elle était prête à la tourner sur le coté pour pas qu’elle s’étouffe. Il fallait faire quelque chose. Elle ne pouvait pas attendre passivement que sa cousine se vide de son sang, de sa chaleur et de son énergie.

Mais avant même qu’elle ne réalise que sa cousine reprenait conscience, la jeune femme essaya de se redresser. Aengus la retenait comme elle le pouvait, cherchant à lui éviter de se cogner contre la paroi de la baignoire. Il ne manquerait plus que ca tient. Impossible de la déshabiller dans cette situation. Aengus tourna du pied le robinet du lavabo vers le coté chaud et l’enclencha. Si Blaithin ne voulait pas retirer ces vêtements, elle pouvait toujours lui offrir de l’eau chaude. Pour ca, elle devait faire partir l’eau froide avant d’où l’utilité du lavabo. La baignoire serait pour plus tard, en cas de besoin.

Aengus savait parfaitement que Blaithin lui en voulait autant qu’elle désirerait la frapper. Ca lui était totalement égal. Aengus ne fuyait que rarement les conséquences de ses actes. A vrai dire, elle ne fuyait que lorsqu’elle se sentait particulièrement menacée par un homme ou la proximité d’un homme. Jusqu’à preuve du contraire, Blaithin était bien une femme.

« Je t’ai fais boire et on s’est battue. Arrête de brasser le vide comme ca. Si tu veux pas que tout s’empire laisse moi te sécher et te soigner. Je te ramène chez toi ensuite. » Déclara Aengus d’une voix toujours aussi douce en prenant soin de parler distinctement pour faciliter la compréhension de Blaithin. « Tu pourras me crier dessus, me frapper, m’insulter autant que tu le veux mais tout de suite, laisse moi te soigner d’abord. »

La jeune femme avait toujours été plus prévenante avec les femmes. Si elle hurlait et insultait souvent les hommes, elle se montrait plus patiente et plus délicate avec la gente féminine. Elle était inquiète pour la santé de sa cousine. La faire boire, la jalouser, lui faire des crasses oui. La tuer, la rendre malade non. Doucement, elle plia la serviette pour la poser sur la blessure de Blaithin alors qu’on frappait violemment à la porte. Aengus pinça les lèvres. C’était probablement les hommes qui les avait agressées qui revenaient à la charge. L’égo masculin… Toujours avec mile précautions, elle aida Blaithin à s’assoir, la callant contre l’angle de la baignoire, écartant tout objet pouvant la blesser et prenant soin de ne pas la placer à coté du robinet pour ne pas qu’elle s’y cogne.

Elle n’était pas en état pour un nouveau combat. Elle attrapa avec délicatesse la main de sa cousine pour l’inciter à tenir la serviette sur sa blessure.

« C’est occupé ! » S’écria Aengus vers l’extérieur en espérant gagner du temps.

Le subterfuge sembla fonctionner, pour combien de temps ? Bonne question. Aengus aurait au moins l’occasion de chercher une solution. Elle attrapa la veste de Blaithin, si cette dernière se laissait faire, pour commencer à retirer les vêtements. Il fallait la réchauffer. Aengus avait déshabillé tellement de filles ivres et ce dans toutes les positions que ca ne risquait pas de poser problème de recommencer. Ne vous imaginez pas des cochonneries. Elle l’avait toujours fait pour les aider à se coucher tranquillement ou prendre une douche après s’être vomi dessus. Enfin, elle pourrait ainsi entourer Blaithin dans une serviette sèche et la réchauffer un peu.

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- « Tu m’as fais quoi…. ? Boire…..Mais ça va pas t’es folle….Je suis sobre depuis treize ans….Et tu as tout foutu en l’air en deux heures…. »

Assise sur la baignoire, je sentais donc que ma cousine me déshabillait pour lui permettre de m’essuyer. Sentant un peu plus que ma cousine s’en voulait quand même un peu. Tenant la serviette sur ma tête, je voulais qu’elle s’arrête de saigner, mais bon, je me doutais fortement que j’aurais des soucis avec mon boulot. Ayant mes plaques militaires qui pendaient à mon cou, je sentais la fraicheur du métal sur ma peau. Essayant de l’observer lentement, je voyais bien qu’elle aurait droit à un sal quart d’heure. La regardant alors attentivement, je lui disais.

- « Je peux te confirmer que tu auras droit à ton quart d’heure de gloire une fois sorti d’ici. »

Tenant la serviette, j’avais comme des fourmis dans les mains, baissant mon bras, je sentais donc qu’il fallait que je sois plus présente. Sauf que ma tête tournait encore. Essayant de rester assise, je voyais donc que le flou reprenait sa place encore une fois dans mes yeux. J’avais beau me dire qu’il ne fallait pas qu’elle me touche, je sentais ses mains sur moi, elle était douce mais je lui en voulais terriblement d’être là et surtout de m’avoir fait un coup pareil. Finalement, je pouvais encore me dire que je devais prendre mon mal en patience. Seulement, pour ma part, j’avais vraiment envie de lui remonter les bretelles. Ayant repris un peu mes esprits un court instant, je demandais à Aengus.

- « Gus, pourquoi tu as fais ça ? »

Puis me souvenant donc qu’il devait y avoir encore une question non résolue. Je demandais : - « On s’est battu contre qui ? Tu as fais quoi encore ? » Tout en regardant ma cousine s’affairait à faire je ne sais quoi. Elle me séchait avec une serviette, alors qu’elle me frottait doucement, je me demandais bien qui pouvait bien y avoir derrière la porte. De plus, je ne comprenais pas trop si je pouvais encore une fois rester concentrée sur la chose. Alors que je me demandais bien si je pourrais alors rester calme, je demandais une nouvelle fois. - « C’est qui derrière la porte ? » Tenant fortement la serviette, je remettais le tissu sur ma tête. Cette fois-ci, je pressais un peu plus la douleur pour qu’elle parte. Sauf qu’à force d’appuyer dessus, j’avais encore plus mal. Mais bon, pour une fois, j’avais comme l’idée que je devrais aussi remettre tout le monde à sa place y compris ma cousine. Bien que la situation ne me plaisait guère, je me rendais compte que je n’avais pas tellement laissé de chance à ma cousine.

- « Tu t’en veux, hein… ? »

Depuis le début, je me rendais compte que ma chère interlocutrice avait encore eu une idée dans la tête depuis le début. Sauf qu’au diner bien que j’avais eu une petite impression qui ne me plaisait pas, je remarquais que le gâteau avait été une chance pour moi de ne pas en manger. Donc, il fallait que je continue de me rappeler ce qu’Ed et James m’avait dit. Mais pourquoi est-ce qu’elle faisait tout cela ? Elle était folle ? Jalouse ? Bizarre ? Elle avait toujours été bizarre, mais là c’était le summum ! Je ne me sentais pas trop bien rien qu’en pensant qu’elle était en ma compagnie. J’avais juste envie de me sauver, de partir le plus loin possible d’ici….Cela serait donc un défi que je devais relever sauf que ne voyant pas mon sac, je demandais à mon interlocutrice.

- « Il est où mon sac ? »

Dans mon sac, il était donc possible pour moi d’avoir un peu d’aspirine. Sauf que je ne savais pas s’il en avait ici, mais bon, on était dans la salle de bain. Et me disant qu’Aengus voulait donc pour une fois faire un effort. C’était vraiment n’importe quoi ! Je me trouvais dans une salle de bain en compagnie de ma cousine qui avait eu le culot de me saouler pour voir comment est-ce que j’allais réagir ! NON, mais vraiment, elle ABUSAIT ! J’avais effectivement moins froid, et sentant que la chaleur me faisait du bien, je me rendais compte que je pouvais aussi laisser faire Aengus pour qu’elle répare son erreur. J’avais fais un pacte avec les Alcoolique Anonyme sauf que là je me sentais sale, et trahie. J’avais comme le sentiment que Trevor aurait la bonne idée de m’envoyer encore une fois dans un temple bouddhiste au cœur de l’Himalaya pour que je puisse de nouveau avoir une cure. Et moi qui venais juste d’avoir une promotion, il faudrait que j’en parle à mon chef pour lui dire que j’allais me retrouver à l’hosto. Ensuite, il faudrait que j’en parle avec Sha, et à mon avis, il aura la simple envie d’aller remettre Aengus à sa place….Rien d’y penser, cela me donnait la sensation que j’avais vraiment le prince charmant comme compagnon de vie.

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Heureusement, Blaithin se laissa faire. Ca éviterait quelques ennuis pour plus tard. Aengus ne désirait en rien voir la jeune femme frigorifiée. Délicatement, elle l’aida à se sécher. L’esprit fonctionnait rapidement. Elle avait probablement bien plus bu que sa cousine. L’avantage n’était pas moindre, Aengus tenait bien l’alcool. Elle n’était pas abstinente depuis 13 ans aussi.

A la première réflexion, Aengus pinça les lèvres. Comment aurait elle pu deviner que Blaithin avait eut des problèmes d’alcool ? Jamais la blondinette n’aurait pu l’envisager. Sa cousine trônait bien trop haut des les degrés de perfection pour parvenir à avoir la moindre petite tâche. Bien sûr, pour cette histoire là, elle s’en voulait. C’était réduire néant ses efforts. Néanmoins, Blaithin n’avait pas choisi de boire et ca changeait toute la donne d’après Aengus. Sa volonté n’était en rien ébranlée et au vu de la situation, il était fort probable que la demoiselle n’ait pas envie de retenter l’expérience. Une chance, elle n’était pas malade, sentait encore la douleur et pouvait avoir un peu d’esprit dans ses propos. Elle était loin de l’ivresse profonde pensa Aengus.

« Pour m’amuser. » Soupira Aengus sans prendre le moindre gant.

Pourquoi ? Tout le monde voulait toujours savoir pourquoi comme si la question était primordiale. Aengus veillait sur certaines de ses émotions comme une poule veillait sur ses œufs. Hors de question de se lancer dans cette petite discussion avec elle. Que croyait Blaithin ? Qu’on pouvait s’assoir autour d’une baignoire et entreprendre de mettre tout à plat ? Que les émotions se chassaient uniquement parce qu’on en avait parlé ? C’était inutile.

« On s’est battu contre des gars. »

Pas besoin de plus de précision non ? S’il lui en fallait, la blonde saurait les lui donner. Elle ajouta simplement pour être plus claire.

« C’est comme ca que t’as fini dans la piscine. Et c’est probablement eux derrière la porte.»

Maintenant que Blaithin était sèche, Aengus se relevait pour aller chercher les vêtements qu’elle avait vus sur le porte manteau. Ils risquaient d’être un peu grands mais ils seraient fort utiles à sa cousine. Le gilet ressemblait à un parachute et le jean bien que large tenait quand même sur les fesses de la brunette grâce à la ceinture du peignoir. Miss bonbon rose encouragea ensuite sa cousine à enfiler le peignoir. C’était un vêtement très doux mais aussi extrêmement ridicule. Et alors ? Sa cousine portait parfaitement les petits chats et le jaune poussin. Ca serait peut être plus compliqué à expliquer une fois dans la rue. Si elle s’en voulait ? Oui mais pas pour ce que Blaithin imaginait. Ce n’était pas le faite d’avoir fait boire Blaithin qui la troublait. Non, elle se sentait perturbée par la réaction et la tournure que prenait la soirée. A quoi s’était elle attendu dans le fond ?

« Pas vraiment. » Souffla Aengus en espérant que Blaithin ne l’entende pas.

D’un coté, Aengus se disait que c’était une chose que méritait Blaithin. Elle l’énervait tellement. Le seul problème restait le mal qu’elle subissait et qu’Aengue n’avait pas voulu. Si seulement, elle avait pu juste boire et s’enivrer puis revenir tranquillement à la maison.

« Il est probablement avec le mien à l’entrée. » Expliqua Aengus. « Pourquoi ? »

C’était hors de question. Jamais Aengus ne donnerait de médicaments à la brune alors qu’elle était ivre. Elle ne connaissait absolument rien en médecine mais une chose était sûr, pas d’aspirine quand on perd du sang et pas de médicament quand on a bu. On ne savait jamais quel mélange ca pouvait provoquer. Elle avait déjà bien assez d’ennuis comme ca ! Bon ? Et maintenant ? Blaithin allait se remettre ? On la ramenait ? Arriverait-elle à marcher ? Elle pouvait appeler un taxi. Le mieux serait de l’appeler depuis la sale de bain et descendre le rejoindre ensuite. Elle ne voulait pas risquer d’attendre avec les gars en furies présent à l’extérieur. Mais ce qui inquiétait réellement Aengus s’était la blessure à la tête. Elle ne cessait de saigner et ceci malgré les pressions exercer dessus. Enfin, il suffisait de ramener Blaithin à l’hôpital pour un petit soin. Blaithin ne s’en sortait pas si mal. Une fois décuvée, tout irait bien et tant mieux.

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- « T’amuser ? Je rêve……Je dois rêver…»

Tout en étant assise sur le bord de la baignoire, je voyais donc ma cousine me changer, avoir des vêtements trop grand, je ressemblais à un clown et pour la première fois de ma vie, j’avais comme la sensation que je rendrais la situation encore plus drôle. Me tournant vers ma cousine, je lui demandais.

- « Tu as voulu que je me déguise pour Halloween ou quoi ? »

Le gilet trop grand en mode parachute me donnait la sensation que le jean me donnerait encore l’occasion d’avoir un pantalon parachute. Tout en sentant l’eau chaude coulée, j’avais un peu plus de chaleur. J’avais certes moins froid, mais il avait fallu que je me rende compte que ma cousine avait donc des petites choses à dire. Sauf que les infos aussi décousues me donner la sensation que je devais donc alors avoir la sensation que je devais demander plus d’information.

- « Tu avais quoi pour qu’on se batte ? Et pourquoi je suis atterrit dans la piscine ? Il faut toujours que tu nous attires des emmerdes. »

Tout comme je savais que je ne pouvais pas comment dire….Rester calme ! Ma cousine avait eu le culot de me rendre dingue pour la simple et bonne raison qu’elle voulait s’amuser ! Je devais me calmer, ensuite, pour la simple et bonne raison que je tenais à remettre ma cousine à sa place, je réfléchissais à comment le faire. Sauf que j’avais entendu le « pas vraiment. » il y avait bien un truc qui n’allait pas. Et je devais donc savoir de quoi il s’agissait. Néanmoins, vu ma tête, et le fait que je vois encore flou me disait que j’avais autre chose à penser. Puis, il y avait encore une petite chance que je reste calme si je pouvais de nouveau lui dire ce qui n’allait pas.

- « Je veux prendre leurs têtes en photo et aller voir mon chef pour leurs faire leurs quart d’heure de gloire…. »

Avocate, oui je ne comptais pas en rester là. Je devais alors trouver un moyen pour leurs rendre la monnaie de leurs pièces. Me disant qu’un petit tour en prison leurs feront sans doute du bien. Puis alors que je voyais que la situation allait sans doute de travers. Tout en voyant que j’avais l’air d’un clown, je voulais me lever sauf que ma tête en avait décidé autrement. Bien que l’idée de me lever était encore plus présente, je voyais le lavabo d’en face devenir un peu plus flou. Finalement, je voulais juste m’en aller d’ici. Tout en sachant que la suite donnerait une fois de plus une bonne impression, je devrais alors faire plus attention la prochaine fois. Me tournant vers Aengus, je lui disais.

- « Je veux juste appeler quelqu’un pour me barre d’ici. Je veux rentrer chez moi. »

Ensuite, je savais que je devais encore faire attention. Puis tout en voyant que je devais alors prendre mon mal en patience, sachant que je ne pourrais pas être calme. Je voulais donc voir ce que la serviette avait comme sang dessus. Faisant une grimace, je voyais que la situation avait encore empiré. J’avais sans doute une commotion cérébrale, je devrais donc rester à la maison pour une semaine ou plus. Ayant assez de soucis comme ça, je voyais que l’instant présent était pour moi un répit. Voyant la ceinture rose au jean, je me demandais bien comment est-ce qu’Aengus avait pu nous mettre dans une situation pareille. Est-ce qu’elle avait fumé ou quoi ? Est-ce qu’elle devait alors ne pas faire attention aux gens ? En tous les cas, je voulais voir Shannon, je voulais être à la maison. Sauf que je ne pouvais pas conduire, ni bouger, il devait bien y avoir un truc. Mais bon, avec ma tête qui commençait à me faire mal, j’avais alors l’impression qu’elle se trouvait sous une cloche. Et lorsque la cloche sonnait, j’avais donc comme l’impression que je ne pourrais pas avoir encore plus de soucis. Changeant la serviette de sens, je voyais le sens qui continuait de couler. Grimaçant encore plus, je remettais la serviette sur ma tête, et je demandais à Aengus.

- « Gus, y a pas une autre serviete…Celle-ci est trempée….. »

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Une fois l’avocate, réchauffée puis séchée et enfin changée, Aengus s’assura qu’elle resterait sèche en coupant toute arrivée d’eau. Hors de question de retourner dans la baignoire trop humide et encore mouillée. Elle avait même entouré les cheveux dans une serviette pour éviter que l’ensemble ne goutte dans son dos. Bref, elle avait été aux petits soins avec Blaithin. Néanmoins, la blessure à la tête ne serait pas de cet avis.

« Non, c’était toi avant que je te change qui était prête pour Halloween. Là t’es prête pour jouer les clowns.» Souffla Aengus avec un demi-sourire.

Il fallait admettre que la version précédente était plus flippante que maintenant. Imaginez une Blaithin transit par le froid, sanguinolente... Ouais plus flippant non ? Elle leva les yeux au ciel à toutes les autres questions. Aengus n’avait pas envie d’entrer dans les détails. Dire qu’elle avait déclenché une bagarre pour défendre Blaithin lui aurait écorché la bouche. Jamais elle n’admettrait avoir la moindre envie de la défendre ou même de l’aider. C’était trop lui demander.

« J’aime les emmerdes. Au moins c’est animé. C’est pas de ma faute si tu ne sais pas te battre. » Soupira Aengus.

Elle se redressa pour regarder autour d’elle un moyen de soutenir Blaithin pour sortir de là. Elle devait aller chercher les sacs à l’extérieur et bien sûr, elle ira sans sa cousine qui ne pouvait pas tenir debout. Mais alors qu’elle n’arrivait pas à avoir les idées claires, l’alcool la poussant à des extrêmes, elle ne pu avoir une pensée logique. Elle commença à pouffer de rire devant toutes les idées stupides qui lui passaient par la tête. Elle pivota vers Blaithin pour l’aider à s’assoir par terre, dos contre la baignoire. Si elle sort, elle ne pourrait s’assurer que Blaithin ne tombe pas en arrière en avant ou ailleurs. Au moins, contre le sol, dos à la baignoire, elle ne pourrait que glisser sur le coté et ainsi ne pas s’étouffer en cas de vomissement. Néanmoins, à l’idée de Blaithin de prendre des photos, Aengus sourit à nouveau. C’était franchement l’idée du siècle ca tient…

« Bien sûr et tu diras quoi ? On m’a poussée dans une piscine alors que j’étais bourrée et finalement on s’est battus. C’est vrai ca va plaire à ton supérieur. »

Ce n’était pas ce qui lui permettrait de faire grand-chose devant un tribunal. Enfin, si elle pouvait toujours porter plainte pour coups et blessures mais à la base, c’était Aengus qui avait attaqué la première. Enfin, elle se redressa et attrapa un gant de toilette sec pour le tendre à Blaithin. C’était tout ce qu’il restait d’à peu prés sec ici. Aengus ne pouvait pas en dire autant que ce pauvre gant.

« Je vais chercher les sacs. Je reviens. » Déclara la blondinette en attrapant le balai à chiotte et le désodorisant pour toilette.

Elle était armée, attention ! Elle déverrouilla la porte pour se glisser dans la fente et avancer dans le couloir. Rapidement, elle avança tant bien que mal vers l’entrée ou elle attrapa les biens tant convoités et commença son ascension. Enfin, elle l’aurait bien voulu mais…

« AH T’ES LA !!! » S’écria un des gars à qui elle avait explosé le nez.

Oups… Elle avait cogné si fort ? Pour sa défense, il lui avait explosé le tibia et ca l’avait énervé. Il ne fallait pas sous estimer Aengus qui souffre. Elle pouvait sortir les griffes. Elle braqua le balai à chiotte dans sa direction pour le maintenir éloigner, un peu comme on repousse une bête enragée.

« Attention ! Je te le fais bouffer si t’approche trop ! Et je te parfume les yeux à la senteur fraicheur des îles ! »

Il eut un rire tonitruant qui aurait probablement dû faire peur à Aengus. Elle se contenta de le fusiller du regard.

« Je veux juste récupérer mes affaires, ma cousine et partir. » Négocia t elle.

Le rire sembla parfaitement lui faire comprendre qu’il n’était pas de cet avis là. Finalement, puisqu’il se décida à lui foncer dessus, Aengus braqua le balai contre sa tête avant d’asperger ses yeux au déodorisant. Elle n’attendit pas de voir la réaction de l’homme et pivota en courant. L’alcool n’aidant en rien, elle n’eut pas l’occasion d’aller bien loin. Elle senti une main lui attraper le bras et la pousser contre l’un des murs de la pièce. Sa cage thoracique rencontra le mur dans une expiration forcée. Elle fronça les sourcils en sentant le corps de l’homme tout contre elle. Ne pas vomir…ne pas vomir…

« Tu sais que ca m’excite quand tu résistes comme ca . »

Les yeux d’Aengus s’écarquillèrent. Pardon ? Il avait dit quoi. L’une des mains intrusive attrapa son menton alors qu’il se rapprochait dangereusement de son visage. Paralysée, Aengus ne savait plus réellement quoi faire. Elle allait vomir…sincèrement. Ce type puait la senteur fraicheur des îles et son corps contre le sien n’éveillait qu’un profond dégout. Aengus était devenue livide et ne pu que murmurer.

« Je vais vomir… »

L’effet fut immédiat. Le garçon recula et la demoiselle se ruait vers la salle de bain rejoindre Blaithin. Elle ouvrit la porte à la volée sachant pertinemment que l’homme en question n’en resterait pas là. Le verrou de tourné pour fermé, elle jeta le sac aux pieds de Blaithin avant de se ruer vers la cuvette pour rendre le contenu de son estomac. En même temps, ivre, c’était une chose courante que d’être malade. Voilà, Blaithin pouvait appeler qui elle voulait, Aengus était occupée.

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- « Jouer les clowns, je n’aime pas jouer les clowns lorsque je ne veux pas le faire. Tu es assez étranges de me dire que je suis un clown, pour le moment c’est toi qui l’es avec ta couleur de cheveu. »

Puis la voyant, je lui disais : - « J’aurai su me battre si tu ne m’avais pas mis de l’alcool dans mon verre. » Puis l’entendant me dire que mes supérieurs ne me croiront pas, je lui disais furieuse. - « Pas besoin qu’ils me croient, ils le feront lorsqu’ils verront mes analyses de sang et mon coup sur la tête. » Tandis que je réfléchissais à ce que je lui dirais par la suite, mais connaissant mon supérieur, il me laisserait donc le temps de me remettre sur pied. Ensuite, il était évident que je devais m’éclipser une semaine pour tout remettre en un seul morceau. Ensuite, je réalisais qu’il fallait que je prenne conscience d’une petite chose ou deux. Puis il y avait bien une chose que je ne pouvais pas avouer : mais ma cousine commençait vraiment à me sortir par les trous de nez. La seule raison qui me disait que je ne devais pas alors paniquer : c’était qu’un ami allait venir me chercher, et je comptais bien sur ce point de vue pour avancer dans cette pagaille. De plus, une petite musique en tête me rassurait, il s’agissait d’une chanson anglaise ou américaine qui me disait que tout était possible même dans les pires moments. Voyant ma cousine au-dessus des toilettes, je lui disais en riant.

- « Allez te voilà punie pour ce que tu as fais. »

Bien que je ne puisse pas me rendre compte de la suite, je savais que je devais donc savoir si j’arriverais à attraper mon sac, me bougeant sur le carrelage, je prenais donc la direction de mes affaires. Prenant l’objet, j’avais du mal à l’ouvrir, la fermeture éclair me gênait entre mes doigts. M’énervant gentiment, j’arrivais après avoir essayé pendant cinq minutes à ouvrir le sac. Sortant le téléphone, j’appuyais sur la touche rappel. J’avais appelé James en dernier, et donc si je me souvenais bien, il pourrait venir. Appuyant sur le bouton, je mettais l’amplis.

- « James…..Aengus m’a joué un mauvais tour…..Viens me chercher, je vais mettre le GPS…. Viens vite….. »

Raccrochant, je mettais le GPS du téléphone pour qu’il puisse me trouver. La géolocalisation permettait de trouver une personne facilement. Ensuite, je me rendais compte que je n’avais pas tellement de choses sur les gens. Arrivant à me bouger un peu, je voyais Aengus qui se battait avec les toilettes. Sachant qu’elle serait dans un piteux état, je m’adossais à la baignoire avec mon sac. De plus, pour une fois, je voyais qu’il fallait que je me reprenne sauf que ma tête me faisait toujours des coups de massue. Le gant de toilette avait glissait de mes doigts. Le ramassant, je mettais cette fois-ci la robe de chambre, enfin la manche sur le coin de ma tête. Mais pourquoi est-ce que cela saignait toujours ? Une question qui me gênait à vrai dire. Savoir que je ne pourrais sans doute plus voler dans les aires ne me plaisais pas du tout. Ensuite, pour la simple et bonne raison que je ne devais pas paniquer, je fermais les yeux et j’essayais de ne pas trop me fatiguer. Ne voulant rien dire de plus, je me contentais de ne pas parler. Aengus nous avait mis dans cette pagaille et je comptais bien lui rendre la monnaie de sa pièce. Il me fallait donc prendre patience pour ne pas stresser. Sauf que pour l’instant, j’en avais marre de voir que ma cousine me rendais dingue. Maintenant, je comprenais bien que la situation était encore plus éprouvante qu’avant. Tout en ayant une bonne raison de ne pas trop m’en faire : je savais que James viendrait me chercher et qu’il m’amènerait à un hôpital et qu’il ferait tout pour que j’aille mieux. Ne sachant pas trop comment était ma cousine, j’ouvrais un œil puis deux, elle était toujours là, de toute façon, je pouvais aussi alors réussir à m’en sortir. Maintenant, je savais que je ne pourrais pas rester longtemps sans soin. Je demandais à ma cousine.

- « Cela saigne trop, tu n’as pas des compresse dans les placards ? En plus j’ai mal à la tête….. »

Puis je ne tenais pas non plus à en rester là, je voulais que James vienne qu’il me fasse partir. Je disais à Aengus : - « Gus….Veux sortir d’ici…..Ma tête me rend dingue….Fais quelque chose…. » Me bougeant un peu, je m’allongeais sur le sol ayant un vertige qui faisait que je voyais tout flou. Je ne savais pas si j’allais arriver à me mettre sur le côté à chaque fois que j’essayais je glissais sur le carrelage. Puis mettant la tête sur le côté, je voyais que ma cousine était toujours là. L’observant pour ne pas tomber dans le sommeil, je me demandais bien ce qu’elle me dirait ou ferait.

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Ce qu’elle pouvait haire la sensation d’un homme indésirable tout contre elle. Elle sentait son souffle sur ses lèvres et sa main sur sa hanche comme une emprunte au fer rouge. Ecœurant. La nausée passée, elle se redressa sans bien écouter ce que Blaithin pouvait raconter au téléphone. D’ailleurs, elle n’écoutait plus réellement. Beaucoup trop de choses lui passaient en tête. Comment sortir de là ? Comment conduire sa cousine à l’hôpital ? Pourquoi elle se sentait si étrange ? Que faire pour que Blaithin se sente mieux ? Passant proche de l’évier, l’eau chaude lui brûla les doigts, presque glacés. Elle en but quelques gorgées pour se rincer et pivota vers Blaithin.

Hum ? Elle ne devait pas rester comme ca. D’un pas léger, la distance fut réduite à néant. Maladroitement, elle se positionna vers sa cousine pour la tourner avec toutes les précautions que réclamait cet exercice. Voilà, position latérale de sécurité. Combien de fois avait elle due faire ca ces derniers mois ? Trop ! Elle veilla bien à ce que la blessure soit en haut et non en bas afin de limiter l’épanchement de sang. Doucement, elle plia le fameux gant de toilette et attrapa une petite serviette pour entourer la tête. Le résultat semblait être un pansement compressif effectué avec les moyens du bord. On faisait ce que l’on pouvait. Elle ne savait pas vraiment quoi dire à Blaithin. Si elle avait l’âme d’un clown, elle ne pourrait pas réellement dire que s’était visible à l’instant. Elle avait bien essayé de l’énerver pour la maintenir éveillée mais ca ne semblait absolument pas fonctionner.

« Tu devrais penser à ce que tu me feras subir une fois remise sur pied. Ca va aider. » Déclara Aengus avec lassitude.

Franchement, Blaithin était nulle comme compagne de soirée ! Elle avait connu pire, certes. Mais elle avait aussi connu mieux. Elle se rappelait de la façon dont elle avait due trainer une fille dans sa chambre en expliquant à la police que non, elles n’étaient pas ivres. Elle avait prétendu que son amie avait prit des médicaments pour son traitement psychiatrique. Aengus n’était pas certaine que son histoire ait fonctionné mais au moins, les autorités l’avaient laissées repartir. Tout en continuant à veiller à ce que Blaithin reste éveillée, Aengus attrapa son portable à son tour. Si elle avait bien comprit, sa cousine avait appelé James. Super, pensa Aengus. Il allait réellement passer inaperçu dans la villa. Tous ivres, drogués ou presque morts autour de la piscine ou excité comme des gosses en bas âge dans le salon. Musique à fond, alcool à flot et corps dénudé. Un instant, elle eut presque envie de rire en imaginant James et sa tenue en pleins milieu de la soirée. Pourvu que personne ne lui vomisse sur les pompes ! Ca risquait de le mettre de mauvaise humeur.

Enfin, elle rédigea un petit texto, méfiante des nouvelles technologies et de leur approximation. Il ne manquerait plus que James sonne chez le voisin… Elle lui indiqua donc l’adresse et ajouta un « on est au deuxième, troisième porte à droite. » Elle ne prit pas le temps de signer ou d’ajouter autre chose. Elle était occupée au cas où personne ne l’aurait remarquée.

« Si tu fermes trop les yeux, je te mets une baffe ! » S’exclama Aengus à Blaithin. « Je te jure que ca me dérangera pas ! »

En faite si, ca la dérageait. Mais elle ne souhaitait pas voir Blaithin ne plus se réveiller. Qui pourrait-elle détester sinon ? Enfin bref, comme James devait arriver, elle tourna le verrou de la salle de bain en sentant la clenche tourner et la voix de James. C’était ouvert. Bienvenue dans la salle de bain des horreurs. Une petite description peut être ? Laissez le guide vous diriger ! La porte s’ouvrait donc sur Aengus, qui semblait avoir prit une douche habillée. De nombreuses serviettes mouillées maculaient le sol. L’une tâchée de sang se trouvait derrière Blaithin qui s’était allongée au sol en position latérale de sécurité. Un bandage plus ou moins fait à la va vite entourait sa tête. La demoiselle portait un peignoir jaune poussin avec des petits chats. Pieds nus, pantalon trop grand entouré de la ceinture du peignoir pour tenir parachevaient la décoration. Enfin, un gilet semblable à un parachute lui servait de haut. Ses vêtements, mouillés, se retrouvaient plus loin.

« Elle est là. » Déclara Aengus en pointant du pouce, par-dessus son épaule, Blaithin.

Un bonjour, bonsoir ou autre politesse ne lui semblait pas réellement utile. Autant entrer dans le vif du sujet. Blaithin devait être transportée à l’hôpital, pas le temps de tergiverser.

» Rendez-vous en tête-à-tête...enfin pas certain ...[James/Louna]
» Quand le ciel vous tombe sur la tête ou plutôt un homme
» Dîner en tête a tête...romantique ? Et pourquoi pas ?! ( Caroll )
» Comment te dire ... Je l'aime et j'ai besoin d'elle [PV Louna&James&Blaithin]
» silver&isay .La nuit tombe, et quand la nuit tombe Paris change de couleur et de sens.

90 macaques qui sautaient sur la couette, le premier qu’est tombé s’est ramassé sur la tête ! [Blaithin & James & Shannon ]

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