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jules&remy ► happy without you

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MessageSujet: jules&remy ► happy without you jules&remy ► happy without you EmptyMer 19 Sep - 20:05

IF I DO NOT BE BRAVE, BEHAVE.
(remy + jules) ► « From the east to the south, I tongue the roof of my mouth to new days of doubt without you. First gear, I face the trouble ahead, final word has been said. Long distance spread between us, I tell myself to hold on, won’t be long till I grow through this struggle, time to wake up, find my soul, happy without you oh. » ∞ ms mr, time of my life. +


« Deli, si tu veux aller au musée c'est maintenant ou jamais... » Je poussai un soupir exaspéré en la voyant allongée, tel un mollusque, en travers de mon lit. Avoir fait tout le voyage depuis San Francisco pour passer à son temps à dormir, c'était vraiment jeter l'argent par les fenêtres. Elle n'en manquait pas, certes, mais enfin, ce n'était pas une raison pour le gaspiller de cette façon. Elle grogna, de toute évidence peu convaincue par ma proposition. New Yorkaise pure souche, le seul musée qui l'inspirait se nommait the Metropolitan Museum of Art et faisait partie des plus nobles bâtiments de la Grosse Pomme. Si je comprenais ce point de vue, j'avais d'autant plus envie de lui prouver qu'elle se trompait et que l'on trouvait des choses dignes d'intérêt à San Francisco. Elle clamait n'être venue que pour mes beaux yeux, mais si je pouvais lui permettre de se cultiver, je n'allais certainement pas me priver. « DELILAH LEANDRA FITZGERALD, si tu n'es pas levée, douchée et prête dans 25 minutes, je te traîne en pyjama jusqu'au mu... » La réception plus que brutale d'un coussin en pleine figure m'empêcha d'achever ma phrase mais à en juger par les protestations, elle semblait avoir parfaitement compris où je voulais en venir et mit enfin à exécution mes ordres. La présidente de confrérie parle, on se doit de lui obéir, même si tu n'es pas étudiante à Berkeley, hein Del'. De mauvaise grâce, elle obtempéra, et se traîna du lit à la salle de bains, de la salle de bains à sa valise et de sa valise à la salle de bains de nouveau, soulignant ses prunelles azures d'un trait de crayon. Un large sourire se dessina sur mon visage, approuvant ce dynamisme qui avait un peu trop tardé. L'essentiel du trajet fut passé à discuter, se remémorer les bons souvenirs – et les moins bons, for that matter – et à me raconter les ragots de Juillard. Contrairement à moi, elle avait toujours la chance d'en faire partie, puisque de toute évidence elle n'était pas assez stupide pour s'amouracher du premier crétin venu. « Et donc Carmela a hurlé tellement fort que j'ai cru que les vitres allaient exploser. Mais quelle conne, cette nana, je te jure » commenta Delilah en observant ses ongles vermeilles. Il était amusant de constater à quel point nous étions dissemblables. Elle était brune aux yeux bleus, j'étais blonde aux yeux verts, elle était ultra délurée et grande gueule, je savais me tempérer, elle couchait avec la terre entière, je restais plus ou moins soft. Et pourtant nous avions noué une amitié indéfectible depuis l'époque de Juillard, où nous étions colocataires. Elle avait tenu à venir me voir sur mon lieu de vie, sous prétexte de venir en soutien moral, après avoir appris le retour d'Avery. Mon intuition me soufflait qu'elle était surtout venue faire du repérage parmi la gente masculine, mais c'était l'intention qui comptait, n'est-ce pas. Elle jeta un regard circonspect au bâtiment qui se dressait devant nous, cherchant n'importe quel prétexte pour critiquer l'endroit. Retenant un sarcasme, elle choisit la meilleure solution, le silence, tandis que je la traînais littéralement par le bras à l'entrée du musée. Elle détestait les visites culturelles, et le seul musée qu'elle avait jamais fréquenté avec assiduité était le musée de l'érotisme. Autant dire que ma mission s'avérait titanesque même si mon optimisme m'empêchait de perdre espoir quant au fait qu'elle puisse apprécier d'observer des peintures toute une matinée. Je lui offris gracieusement sa place avant de commencer la déambulation dans les couloirs relativement déserts pour un samedi. Elle ne put s'empêcher de faire des commentaires, sur l'absence de visiteurs, sur la couleur des murs qui lui rappelait un hôpital, j'en passe et des meilleurs. Ma concentration face à une peinture surréaliste fut mise à rude épreuve. Pire qu'une gosse, incapable de tenir en place, j'en vins à regretter d'avoir eu cette idée saugrenue. J'aurais du la traîner au Starbucks puis au centre commercial, au moins, elle n'aurait pas été dépaysée. Je me perdis dans la contemplation de la toile, délaissant momentanément mon amie. Sigma dans l'âme, même si mon domaine de prédilection restait la musique, je savais apprécier l'art lorsque j'en voyais devant moi – ça et le fait que j'avais eu droit à une visite guidée détaillent le travail de l'artiste quelques mois plus tôt. Des traits si précis, des camaïeux incapables, presque indétectables à l'oeil nu, c'était réellement fascinant. Si fascinant que je n'avais même pas remarqué le silence dans le couloir. Connaissant Delilah, quelque chose n'allait pas. Elle était incapable de tenir en place ou de se taire, c'était là les rares caractéristiques que nous avions en commun. Je me détachais de la contemplation, cherchant du coin de l'oeil mon ancienne colocataire. Je finis par la trouver au bout de couloir, silhouette gracile penchée sans discrétion aucune, observant quelque chose avec attention. Pour sûr, il ne s'agissait pas d'une peinture, j'en aurais mis ma tête à couper. Résignée, je finis par la rejoindre et elle m'intima d'un geste de la main de me taire avant de se pencher à nouveau. Perplexe, je l'imitai, distinguant à quelques mètres une masse de cheveux bouclés. « Il est canon lui, qu'est-ce que t'en dis ? » Je balayai le plafond du regard, agacée par tant d'immaturité. Curieuse néanmoins, j'accordai de nouveau un regard au jeune homme. Même de loin, il était impossible de s'y tromper. Je poussai un soupir. De tous les étudiants de Berkeley, elle trouvait le moyen de tomber sur l'un des rares auxquels je refusais d'adresser la parole. La chance est avec moi, je le sens. « J'en dis qu'il choisit mal ses connaissances » répliquai-je, levant les yeux au ciel. Elle me lança un regard amusé et l'horreur se dessina sur mes traits. Et voilà, gagné, elle allait partir à sa rencontre avec la grâce d'un éléphant en partant du principe que c'était une de mes conquêtes, sans même que je n'ai le temps ou la possibilité de la détromper. Bingo, elle plissa sa robe avant de s'avancer vers Jules, sourire ultra bright aux lèvres. Désespérée, je l'accompagnai, plus pour m'assurer qu'elle saurait se tenir que par envie quelconque. « Si j'avais su que les plus beaux mecs de la ville se trouvaient au musée, j'y serais allée plus souvent ». Oh seigneur. Du Delilah tout craché. J'eus envie de m'enfoncer six pieds sous terre pour m'éviter d'assister au triste spectacle d'une drague flagrante. « Vous vous connaissez je présume ? » questionna-t-elle, malicieuse, en me regardant avec un large sourire. Oh si tu comptes sur moi pour te le présenter, tu te mets le doigt dans l'oeil ma fille. Je finis par acquiescer lentement, avant que mes prunelles ne croisent celles d'une vieille connaissance. « Jules... » lâchai-je, sans y mettre aucune chaleur.
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MessageSujet: Re: jules&remy ► happy without you jules&remy ► happy without you EmptyMar 13 Nov - 19:12

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