the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

sorry for party rockin' again ;; allbright-versier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

sorry for party rockin' again ;; allbright-versier Empty
MessageSujet: sorry for party rockin' again ;; allbright-versier sorry for party rockin' again ;; allbright-versier EmptyLun 30 Juil - 0:03

❝ Le contact de la femme est délicieux, et sa présence insupportable. ❞ Albert Guinon




J’avais mis un petit moment avant de bien m’acclimater à la Californie, c’était un autre monde quand on comparait avec la Côte Est. La vie était vraiment différente et au début j’avais vraiment eu du mal à m’y faire, mais finalement tout était rentré dans l’ordre. Plus que ça, j’adorais vraiment cette région, cette mentalité, c’était moins rupin que la Côte Est, du moins, chez les étudiants. Ici, on ne pensait qu’à faire la fête, à aller sur la plage, à profiter des petits plaisirs de la vie, et ça, c’était vraiment ce que je recherchais. Et, depuis quelques temps, je m’étais complètement intégré dans ce système, je m’étais même improvisé organisateur de soirées. Après tout, quoi de plus normal pour quelqu’un qui aime faire la fête. Je n’avais jamais été un grand organisateur de soirées, je préférais y participer, en profiter plutôt que de m’emmerder à devoir tout gérer, tout surveiller, à veiller au grain que tout se passe bien, que tout le monde s’amuse, qu’il n’y ait pas trop de casse. Bref, j’avais toujours vu ce rôle comme merdique, mais depuis mon arrivée à San Francisco, ma vision des choses avait un peu évoluée. Organiser une soirée n’avait pas que des mauvais côtés, et puis il fallait bien que quelqu’un le fasse après tout. Gérer tout ça permettait aussi de se faire un nom, d’accroître sa popularité. Bien que ce ne soit pas mon but premier dans la vie, il est toujours bon pour quelqu’un récemment arrivé de gagner en notoriété. Et puis bon, c’était normal pour un fêtard comme moi de vouloir faire la fête, organiser ou pas, au fond, ceci n’avait que peu d’importance, le tout c’était de s’amuser et passer une putain de soirée. Être l’organisateur m’apportait seulement quelques garanties en plus sur la soirée, si je la faisais, l’ambiance ne pouvait qu’être bonne, la soirée que réussit. Car oui, j’aimais me dire que je réussissais tout ce que je t’entreprenais. J’avais alors décidé de faire une fête ce soir, d’inviter tous les gens qui le méritent et de faire une soirée déjantée comme j’en raffolais. Si les gens s’attendaient à une soirée posée sur un canapé à boire un verre de temps en temps, il ne fallait mieux pas qu’ils viennent. Non, moi je voulais organiser un truc géant, limite un peu débile sur les bords. Seulement, je prévenais les gens le jour même, beaucoup auraient sûrement du mal à se libérer. Tant pis pour eux, ils rateraient une grosse soirée, c’était eux les perdants, pas moi. Ce qui m’emmerdait le plus dans cette soirée de dernière minute, c’était de tout préparer à la va vite. Pas de petits fours ou autre traiteur du genre, on ferait dans le classique, dans l’étudiant. Je devais juste faire le plein d’alcool, c’était le principal, le reste était secondaire. Tant qu’il y avait à boire jusqu’au bout de la nuit, la soirée serait réussi. Le manque d’alcool, la phobie de tous les organisateurs de soirée. Plus d’alcool, la folie qui redescend, les gens qui vont se coucher, la soirée qui se termine. Non clairement, j’allais devoir prévoir très très large pour cette soirée. Seulement, je n’avais pas vraiment le temps d’aller faire les courses dans un magasin en périphérie de San Francisco, ça me prendrait tout l’après-midi, il en était hors de question. Fort heureusement, les nouvelles technologies faisaient des miracles de nos jours. En deux clics, avec internet, on pouvait se faire livrer à domicile tout ce qu’on voulait. J’avais tablé sur une quarantaine de personnes ce soir, j’avais donc prévu à peu près le triple en bouteille, ça devrait le faire. Même s’il y avait des restes, ce n’était pas bien grave, c’était le genre de chose qui ne se perdait jamais. Whisky, Vodka, Rhum, Tequila, Gin, plus quelques autres alcools plus faibles. J’avais à peu près de tout, il ne me restait plus qu’à attendre la livraison. Livraison qui serait probablement longue à décharger.

Plusieurs heures plus tard, la soirée battait son plein. Les gens avaient répondus présent, l’alcool était livré, le DJ que j’avais engagé était bon, et la villa était devenue « the place to be » ce soir. Les murs commençaient à trembler, mais je n’en avais rien à foutre. Jamais les voisins ne se plaindraient de tapage nocturne, ils savaient très bien qui j’étais et préférerais régler tout ça à l’amiable, en échange de quelques billets. On avait beau dire, on avait beau faire, à notre époque l’argent régissait tout. Les gens pouvaient vraiment changer en l’échange d’un simple chèque, oublier toutes leurs convictions, toutes leurs valeurs, retourner leur veste contre quelques zéros. Etant un riche héritier je ne me privais pas de lâcher quelques billets quand il le fallait pour régler certains de mes problèmes, après tout, avec tout l’argent que j’avais, n’aurais-je pas tort de ne pas en profiter ? J’étais fier de ce que j’avais fait, fier de cette soirée, c’était une réussite, à coup sûr, les gens n’arrêtaient pas de me le dire, totalement imbibé d’alcool. Certaines filles avaient même voulu me présenter leur reconnaissance de manière assez osée, mais j’avais gentiment décliné l’invitation. Coucher avec des filles complètement saoules, qui ne seraient rien capables de faire une fois dans mon pieu, ça ne m’intéressait pas. Et puis, certains diraient que je profite de leur état d’ébriété pour les séduire, et je ne voulais pas de cette réputation, celle du mec « qui fait boire les filles pour les niquer », c’était le genre de rumeur qui tournait beaucoup trop vite. Cependant, je ne profitais pas réellement de ma soirée, non pas que je m’ennuyais, mais il manquait quelque chose, je n’étais pas content à 100%, je ne profitais pas de la soirée à fond, sans vraiment savoir pourquoi, il manquait quelque chose. C’était peut-être parce que j’avais peur de trop me lâcher et de ne plus pouvoir gérer la soirée. Une nouvelle fille, qui tenait à peine debout venait m’aguicher, alors que j’étais tranquillement assis au bord de la piscine, un verre à la main, une discussion entamée avec deux potes. « Ta soirée est géniale, et t’es carrément trop beau quoi, elle est où ta chambre ? » Je levais les yeux dans sa direction, blasé. « Oui ma soirée est géniale. Oui je suis trop beau. Mais va trouver quelqu’un d’autre pour te baiser, salope. » Et en guise de ponctuation je la poussais dans la piscine, entièrement habillée. C’était l’une des plus chaudes, mais pourtant c’était une des rares qui était encore habillé, la plupart des filles étaient en bikini et la plupart des mecs étaient eux en short de bain. Avec cette chaleur en pleine nuit, il serait complètement idiot de ne pas profiter de la chaleur. Après s’être démené avec les soi-disant vagues de la piscine – selon ses dires – elle me lâcha quelques injures qui ne m’atteignirent même pas, alors que la plupart des personnes ayant vus la scène étaient occupées à se foutre de sa gueule. Après avoir été dix minutes dans la piscine pour profiter un peu, je partais vers la cuisine où il y avait apparemment eu de la casse. Pas manqué, une fois arrivé dans la pièce je pu me rendre compte de l’étendue des dégâts. De l’alcool coulait tout le long des murs, le lustre avait été cassé, apparemment quelqu’un qui se prenait pour Tarzan en avait fait sa liane. Par terre, un mec gisait sur le sol, nageant dans son vomi. Dégoûté, cela me donna d’abord envie de vomir, mais finalement, plutôt énervé par le manque d’hygiène que pouvait avoir ce genre de personne je lui mis deux droites pour qu’il se réveille. Pas manqué, il se réveilla d’un bond et voulu me rendre la monnaie de ma pièce. Etant complètement torché il me loupa et pris dans son élan il s’étala contre le mur. Aidé d’une de ses amies, je le portais dehors, là-bas il pourrait dormir sans foutre la merde. J’avais nettoyé le vomi et venais juste de jeter les poubelles devant la maison qu’une petite silhouette apparue dans la nuit. Une silhouette qui m’était assez familière. « Tiens, voilà ce qu’il manquait à cette soirée, la jolie mais pas moins insupportable Petrov-Versier. Ravi de te voir ton minois la française. » On avait tous les deux l’habitude de souvent s’embrouiller, de se prendre la tête, mais au moins, ça aurait l’avantage d’être divertissant, ça animerait sûrement ma soirée. Et puis ça ferait au moins une jolie fille qui tenait debout, c’était toujours ça de pris. « T’es malade Petrov-Versier ? Tu te rends compte que t’es sur le point de te mêler à la foule ? Où est passé ton côté antipathique ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

sorry for party rockin' again ;; allbright-versier Empty
MessageSujet: Re: sorry for party rockin' again ;; allbright-versier sorry for party rockin' again ;; allbright-versier EmptyDim 9 Sep - 23:21

:out:
Revenir en haut Aller en bas

sorry for party rockin' again ;; allbright-versier

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Manon Petrov-Versier vue par ...
» Plum E. Petrov-Versier ❀ 415-219-1721
» La P. Party
» Let's Get This Party Started .
» If you ain't dirty, you ain't here to party ! [ J³ & A ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-