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Je dois lui parler ▬ Britt&Ed

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MessageSujet: Je dois lui parler ▬ Britt&Ed Je dois lui parler ▬ Britt&Ed EmptyLun 27 Aoû - 21:53

!
Brittany & Edward.

Je dois lui parler.


    « Mais si tu crois un jour que tu m'aimes ne crois pas que tes souvenirs me gênent et cours, cours jusqu'à perdre haleine viens me retrouver. »

    Edward arrêta d’un seul coup la radio de sa chambre. Il adorait cette chanson, avant. Avant que Thea le laisse tomber… Le jeune homme se laissa tomber sur son lit et pleura toutes les larmes de son corps. Il était fatigué, malheureux, amoureux… Ca le rongeait depuis bientôt un an. Vivre à côté de celle qu’il aime sans jamais lui adresser la parole. Il sortit une photo de sa poche, une jolie blonde souriait… Thea. Ce qu’elle était belle sur cette photo. Edward ne pouvait s’empêcher de passer sa langue sur ses lèvres espérant retrouver le goût de celles de sa chère et tendre. Des perles salées roulaient sur ses joues pour enfin s’écraser contre ses draps. Le brun avait le cœur lourd, il se sentait vide sans elle. Il caressa la photo du bout de ses doigts. Sa vision se troublait petit à petit. Une nouvelle fois on lui enlevait sa dulcinée, il ne la voyait plus, elle était floue sous ce torrent de larmes.
    Edward n’était pas le genre de garçon qui pleure pour un rien. Cependant, Thea lui manquait horriblement, le monde était vide, creux, la vie elle-même perdait ses couleurs, tout était fade. « Je dois lui parler, je dois lui parler, je peux plus rester comme ça c’est pas possible… » pensa-t-il.

    Prit d’un second souffle il se releva et sécha ses larmes. Il devait lui parler. C’était décidé. Il allait le faire, il allait lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Revigoré de toutes ses forces, Edward sortit de chez lui pour partir en direction de là où Thea se trouvait sans aucun doute : le centre commercial. Le jeune homme était heureux. Il prit ses clefs de voiture et sortit directement, la démarche assuré et le sourire aux lèvres. Sa décision était prise et ça lui faisait un bien fou !
    Une fois dans le centre commercial, il ne mit longtemps avant de repérer la jolie blonde au milieu de tout ce verre. Elle était devant un grand magasin de bijoux. Il la regarda. Ses gestes avaient gardés toutes les grâces, ses fines jambes respiraient la légèreté, son corps aux courbes parfaites semblait danser quand elle se déplaçait. Et son visage d’ange, le plus beau visage au monde selon Edward. Ce dernier s’attarda sur son sourire épanoui. Elle semblait être heureuse… Heureuse. Une réalité frappa le brun en pleine poitrine. Pourquoi voudrait-elle de lui dans sa vie ? Après tout, si elle ne voulait plus lui parler c’est qu’il y avait une bonne raison.
    Edward se retourna, le cœur à nouveau remplit de tristesse et de solitude. Il voulait parler à quelqu’un, mais à qui ? La plupart des gens qu’ils connaissaient été encore en vacances ou alors révisaient leurs cours pour la rentrée. Le jeune homme déambula ainsi à travers les lumineuses allées bordées de magasins en tout genre. Il se mit à penser ce qu’aurait été sa vie s’ils n’avaient pas couchés ensemble. Assis seul sur un banc il regarda son téléphone et composa le numéro de la personne à qui il voulait parler : Brittany. « Allô Britt ?... Non ça va pas, non… Tu peux venir au parc dans 10 minutes ?... Oui… Entrée Sud… Oui merci… Bisous… ».

    Le parc était rempli de monde. Les enfants courraient et jouaient à l’ombre des immenses chênes. Edward les regardait, il aurait tant aimé être à leur place. Des enfants, des êtres si purs et si innocents. Ils ne savent pas ce que c’est que d’être amoureux sans pouvoir le dire. Si seulement ils pouvaient retomber en enfance. Ils donneraient tout pour revivre une seule journée de son passé à New York. Le jeune homme soupira, c’était le bon vieux temps, maintenant on ne peut plus revenir en arrière.
    Il erra un petit moment entre les arbres avant de se décider de s’assoir sur un banc. Un couple était assis sur l’herbe. Ils faisaient un pique-nique. Edward avait ce sourire triste sur le visage. Ce n’était pas son jour… Il s’imaginait à leur place, avec Thea. Thea… A sa seule pensée, le cœur du brun faisait un bond dans sa poitrine. Il ferma les yeux et huma l’air frais qu’offrait le parc. Une perle sortit de ses yeux. Il les rouvrit aussitôt et s’efforça de penser à autre chose. Dieu merci, Brittany arrive à ce moment-là. Il sourit et s’empressa de la rejoindre avant de la serrer contre lui. « Merci d’être venue… » murmura-t-il à son oreille. Ce n’était vraiment pas dans l’habitude du jeune homme de remercier les gens pour leur venue mais là, il en avait vraiment besoin.

    Les deux amis se mirent un peu à marcher et Edward lança aussitôt à son amie « Je dois aller voir Thea, mais je n’y arrive pas.. »

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MessageSujet: Re: Je dois lui parler ▬ Britt&Ed Je dois lui parler ▬ Britt&Ed EmptyMar 28 Aoû - 15:48


Je dois lui parler.
Ft. Brittaniel
Il était tôt le matin, j’étais bien partie pour une bonne grasse matinée à me prélasser dans mon lit. Mais seulement, il n’y a pas plus tête en l’air que moi, sur ce coup je l’avoue. J’avais laissé mon réveil allumer, désolé, mais je ne pense pas à tout. Vous n’imaginez pas la tête que j’ai fiat en l’entendant sonner, j’étais tellement en boule que je l’ai projeté à l’autre bout de la salle d’un brutal et se décomposer sous mes yeux. Ma grasse matinée était complètement gâchée. Toute cette semaine j’avais passé mon temps à réviser pour la rentrée, aucun moment pour moi, mon confort, mon bien être, jour et nuit j’avais la tête plongée dans les livres et cahiers du monde entier. Je voulais me perfectionner, je voulais être la meilleure, pour que jamais personne ne me dise que j’aurais mieux fait de rester en Russie. Parce que si j’avais fuit la Russie, c’était bien pour réussir, pour montrer à toutes ces carpes que ma volonté était de fer et que je pouvais vivre sans eux et leurs commentaires de mauvais goût. Par derrière la fenêtre, une lueur de soleil brillait dans ma chambre, c’était vraiment très, trop même dérangeant. Je n’allais donc jamais pouvoir dormir en paix pendant cette semaine ! Si telle était la volonté du dirigeant de l’univers, j’allais m’y plier je n’avais pas le choix.

« Et m*rde ! Qui est le p*tain d’idiot qui a créer ce @#{[|#@ de réveil ! »

Puis je les refermais dans l’espoir de pouvoir me rendormir rien n’y fit, j’étais belle et bien réveiller. Je me tordais prêt de trois minutes avant de me lever en voyant mon chaton venir ronronner sur mon lit. Je ne prévoyais rien de bon pour cette journée. Direction cuisine, petit déjeuné. Je marchais doucement devant la photo de Matthew, je regardais toujours cette photo du même œil. Si seulement il pouvait être là, si seulement je pouvais lui parler, tout lui expliquer, me faire pardonner même…. Sûrement était-il heureux là où il était. Les bruits bourdonnaient dans mes oreilles, les choses étaient encore flous, réveil difficile. Petite tasse de Miel Pops (c’est le top bzz, bzz) avec du lait, et en pleine forme. Mes cheveux étaient encore un champ de guerre sur ma tête, je rentrais sans réfléchir dans la salle de bain et j’y sortis toute neuve, comme d’habitude. Et puis encore se passage qui me prend généralement des heures, m’habiller… Je traine souvent en sous-vêtements sur mon ordinateur, ou encore quelqu’un… M’appelle ? Je regardais mon téléphone sonner à l’autre bout de la pièce, mais la flemme ! Il avait de la chance le petit Daniel d’avoir sa sonnerie personnalisée… Je me levais de mon lit tant bien que de mal (toujours en sous-vêtements) et décrochais mon portable.

« Hum ? Oui… Tu vas bien ?... Et bien moi non pl… Tout de suite là ?... D’accord tu où ?... Si c’est autant urgent j’arrive tout de suite…Bisous ! »

Chemise à carreaux bleu, écharpe rouge, tout le tralala et c’est partit pour… Il avait dit quoi déjà ? Oui le parc ! Je me doutais bien de ce dont il allait me parler. C’était tout le temps ça, tout le temps ce mot, tout le temps ce nom : Thea. Mais j’en avais vraiment ras la casquette qu’il n’arrête pas de m’en parler. Cette fille ne l’aimait sûrement pas autant qu’il l’aime lui. Pourquoi je dis ça ? Et bien parce que si elle l’aimait, elle lui aurait parler depuis un moment, parce que je sais de quoi je parle, voir la personne qu’on aime et ne pas lui parler c’est impossible. Et puis son prétexte quasiment débile : les souvenirs. Des souvenirs blessants, moi j’en avais et je les ai toujours, ils sont ancrés en moi comme un ancre dans le sable. Je ne cherche pas à les fuir, parce qu’ils font partit de moi, ils forment une partie de ma vie… Mais je ne connaissais pas plus obstiné que Daniel, quand il voulait quelque chose, il le voulait et pas à moitié. Je rentrais dans ma voiture puis portai mes chaussures à l’intérieur, réveil brusque, sortie brusque… Quelle journée ! Je garais devant l’entrée sud du parc, comme il m’était indiqué et l’y attendait, il me remarquerait sûrement, il connaissait ma voiture, fin’ je crois… Je descendais de ma voiture et m’y adossais le venant venir vers moi, même si cela était difficilement perceptible, il avait l’air abattue. Devant moi, les enfants jouaient, les plus grands discutaient, les papillons volaient, la description approximative du paradis, vue de loin… Mais vue de près c’est toute une histoire, ces enfants qui semblent si innocents on déjà des idées derrière la tête pour se faire voir et remarquer de tous. Les plus grands eux, essaient souvent de cacher ce qu’ils ressentent d’un masque, soit d’arrogance, soit de méchanceté, au pire mes des deux. Les vieux, eux, se disent que s’ils savaient, ils auraient profité de leur vie aux lieux de se tracasser avec des choses qui ont si peu d’importance ! C’était la chaine de la vie, vivre pour finir par regretter et ensuite périr à six pieds sous terre, pour atteindre le paradis, il fallait y croire et il était difficile de penser quelque chose de positif vivant dans ce monde si plein de douleur. J’étais perdue dans mes pensées quand il me serra dans ses bras. J’avoue que j’aimais bien quand il murmurait ainsi dans mon oreille… Je m’agrippais à son haut quelques secondes puis le lâchais en souriant.

« Owh mais de rien… J’étais un peu obligée quand même, c’est toi ! »

Je le suivais à la marche, il n’était pas comme d’habitude, c’était évident.

« Si tu n’y arrives pas, c’est que tu ne dois pas… » Soupirais-je.

Etait-ce l’amour ? Ressentait-il la même chose que je ressentais pour Matthew ? Non impossible, ça il fallait le prouver. Peut être l’aimait-il, mais pas aussi fort que j’aimais Matthew, sinon, il aurait passé sa journée à verser des torrents de larmes…


© Belzébuth
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MessageSujet: Re: Je dois lui parler ▬ Britt&Ed Je dois lui parler ▬ Britt&Ed EmptyMer 5 Sep - 13:16

    Elle était là, elle était venue. Edward l’avait prise dans ses bras par réflexe, sans en prendre vraiment confiance. Être tactile n’était pas vraiment dans la nature du brun, sauf avec ses amies et Thea. Il avait pris Brittany dans ses bras dans un geste de soulagement. Il savait que, désormais, il ne serait plus seul face à ce désespoir grandissant. Thea avait laissé en lui un trou béant, un néant que le jeune homme n’arrivait pas à combler. Sans elle, il n’était plus le même Edward.
    La blonde était l’une des seules à savoir pour Thea. Edward savait qu’elle ne l’aimait pas beaucoup et que pour elle, il ne fallait pas qu’il aille lui reparler, seulement, il ne pouvait s’en empêcher. Il ne pensait qu’à ça. Cela devenait une obsession, une envie effrayante, un besoin indispensable. Il devait lui parler. Il le devait, c’était un devoir. Malheureusement dès qu’il arrivait devant la belle, c’était toujours le même scénario, il restait bloqué. Ses jambes ne lui obéissaient plus, elles restaient sur place comme si on lui avait cloué au sol.

    « Si tu n’y arrives pas, c’est que tu ne dois pas… ». Elle avait sans doute raison. Le jeune homme resta un instant à méditer sur cette phrase. Son amie avait sans aucun doute raison. On dit bien : « Quand on veut, on peut ».Cela signifiait qu’il ne le voulait pas vraiment dans ce cas. Alors qu’est-ce qui lui manquait tant ? Qu’est-ce que ce fichu vide demandait pour être comblé ? Edward se posait beaucoup de questions, il cherchait au fond de lui ce qu’il pouvait bien lui manquer. Il avait tout ce dont un jeune homme de son âge pourrait rêver. Tout sauf… Thea.
    Les deux jeunes gens continuaient de marcher sous l’allée de platanes. Les feuilles commençaient à jaunir par endroit. L’automne approchait de plus en plus. Les couples se retrouvaient pour une dernière balade avant la grande rentrée, les enfants profitaient un maximum de leurs derniers jours de libertés, les personnes âgées regardaient tout ça d’un œil bienveillant, regardant le monde d’une autre façon, attendant la mort qui viendra bientôt les bercer. Ils avaient l’air heureux, ils semblaient être heureux. Edward aussi semblait être heureux. On vivait dans un monde d’hypocrites qui faisait semblant d’être heureux. Le jeune homme se retourna vers son amie, le visage sans aucune expression si ce n’est celle du désespoir. « Non Britt’, c’est elle qui me manque, je dois aller lui parler, c’est la peur qui me cloue sur place, la peur d’être rejeté je crois… J’ai tout ce dont je pourrai rêver. La seule chose qui fait de moi un homme malheureux, c’est son absence… C’est l’unique chose qui va mal et pourtant on dirait que je porte le monde sur mes épaules… »
    Edward savait à présent pourquoi il ne pouvait pas parler à Thea. Il avait peur. Elle était son plus grand désir, son plus grand bonheur mais aussi sa plus grande peur et son plus grand malheur. Le brun avait peur de la perdre encore plus, il avait peur qu’elle le déteste, il avait peur de sombrer encore plus dans tout cela. Il enfonça ses mains dans ses poches et traina des pieds. Il n’avait plus envie de rien.

    Le jeune homme fit signe à son amie de venir s’assoir sur un banc libre. A peine fut-il assis que des larmes commencèrent à rouler sur ses joues. Il faisait peine à voir. Il était au bout du rouleau. Il n’avait plus rien à perdre. « Je l’aime de tout mon cœur.. Mais je n’ai pas la force d’aller la voir…»

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MessageSujet: Re: Je dois lui parler ▬ Britt&Ed Je dois lui parler ▬ Britt&Ed EmptyLun 22 Oct - 11:17

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