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"Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea.

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MessageSujet: "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. EmptySam 19 Oct - 14:06

« And so, as I said, a good director doesn’t need great actors to make an excellent movie. »

La sonnerie l’interrompit, et elle sauta du bureau du prof, sur lequel elle s’était installée pour faire son cours. Les élèves commencèrent à ranger leurs cours, et dans un brouhaha grandissant, ils commencèrent à sortir de la classe. Lisbeth pour sa part, s’était assise à son bureau, et ayant réunie quelques affaires, commença à corriger des copies. C’était le gros inconvénient du boulot de prof, il fallait faire des devoirs, et après coup, évidemment, les corriger. Même si elle était en soi privilégiée dans sa matière, parce qu’elle ne faisait pas beaucoup de contrôles et faisait plutôt des cas pratiques – comme des courts métrages ou l’écriture de scénarios –, il lui fallait quand même quelques notes tangibles. Et pour cela, rien de mieux qu’un devoir. Elle les avait interrogés la veille sur l’utilisation de la musique dans les films, et à part quelques bonnes copies, le reste était jusque là plutôt désastreux. Ca ne lui plaisait pas, puisque ça voulait dire qu’ils n’avaient pas compris son cours ; et pour un prof, c’était synonyme d’échec. Elle devrait donc reprendre le cours, car si tout était certes important dans le cinéma, la musique faisait partie des points importants : on pouvait tout faire passer par la musique au cinéma, ou par l’absence de musique.

L’amphi de quatrièmes années vidé, elle regarda sa montre un instant : il lui restait bien vingt minutes avant son prochain cours, avec un peu de chance elle pouvait faire une copie, peut-être même deux. Ouvrant son stylo rouge, elle s’attela alors à lire ce que les élèves lui avaient produit, et elle fit le même constat que pour les copies qu’elle avait lues avant : ça n’était pas clair dans la tête des étudiants. Pourtant, ce n’était pas particulièrement compliqué, mais soit, il fallait qu’elle revienne dessus. Elle fut interrompue dans la deuxième copie par la rentrée d’étudiants, et elle releva alors la tête, et referma son stylo ; elle continuerait plus tard. Quelques minutes après, l’intégralité de l’amphi était rentrée, et la Suédoise alla fermer les portes. Tournée vers les élèves, elle les observa un instant, et remarqua des nouvelles têtes : sûrement des étudiants transférés.

« Hi people. I see some faces I haven’t seen before. I’m Lisbeth Van Milhem, and as I said to many of you before, I’m not here to teach you how to act, I’m here to teach you how to direct. So, if some of you people aren’t here to learn how to be a good director, or screen-writer, or else, get out of here, now. »


Pendant un instant, personne ne bougea, et finalement, une petite tête blonde se leva et ramassa précipitamment ses affaires, puis s’éclipsa de l’amphithéâtre. Lorsque la porte fut refermée, Lisbeth attendit quelques instants, avant de retourner s’asseoir sur son bureau – c’était une place qu’elle affectionnait.

« Alright then. Let’s pick up where we left off last week. As I promessed, I’m gonna show you one of the firsts science fictional movies ever made. But, remember this is not like going the movies. You’ll have a test next week, so you better pay attention, take notes and stuff. »


Elle sourit et sauta de son bureau pour attraper dans son sac deux bobines de films dans leurs protections en acier. Elle remonta en haut de l’amphi après avoir baissé l’écran, et installa le projecteur qu’elle avait amené spécialement de chez elle, et y plaça la première bobine. Avec la télécommande, elle éteint les lumières, et actionna la machine. Elle montra quelques films de George Méliès, premier utilisateur des effets spéciaux. Une bonne demi-heure plus tard, elle ralluma les lumières et rangea les deux bobines, puis revient à son bureau, les posant sur la table. Elle se rassit alors sur le bois, et croisant les jambes, fixa à nouveau l’assemblée d’élèves devant elle. Lisbeth commença alors à expliquer de nombreuses choses sur le réalisateur, raconta un moment sa vie, le pourquoi du comment, à vrai dire, puis le succès de ses films, et sa retombée dans l’oubli. Elle se força à leur faire comprendre que si les films paraissaient normaux pour eux, il y a un siècle, c’était une grande avancée et donc la nouveauté ne plaisait pas à tout le monde. Elle fronça les sourcils en voyant un étudiant avachi sur sa table et à moitié endormi, et sans hésiter, lui lança son crayon, qui lui atterrit au milieu de la figure, ce qui fit rire une bonne partie de l’assemblée.

« Am I boring you, mister ? »


Il eut la présence d’esprit de secouer vivement la tête, et alors qu’elle s’apprêtait à reprendre son cours, elle fut interrompue – à nouveau – par la sonnerie. Soupirant, elle indiqua à ses élèves de partir d’un geste de la main, étudiants qui rangèrent leurs affaires avec une précipitation déconcertante.

« Don’t forget about the test ! »

La moitié des élèves était certes dehors, mais c’était leur problème. La Suédoise gratifia de temps en temps les jeunes d’un « goodbye », alors qu’elle s’était rassise à son bureau, et avait sorti la copie qu’elle avait entamée avant leur cours. Elle finit par relever les yeux en voyant une élève plantée devant son bureau, et haussa les sourcils, lui souriant faiblement.

« Yes ? »
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MessageSujet: Re: "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. EmptyMer 23 Oct - 13:55

La sonnerie retentit. J'entre dans l'amphithéâtre et m'installe vers le milieu, avant de sortir mes affaires et de m'installer confortablement. Depuis que j'avais commencer les études, de nombreuses personnes étaient venu me voir et m'avait demander si j'étais la fille de Meryl Streep, je devais m'y attendre évidemment. Je répondais toujours la même chose 'Oui, je suis bien la fille de Meryl Streep'. Je revins à la réalité lorsque la professeur se leva de son bureau et se présenta. Elle allait nous apprendre à devenir de très bons cinéastes et j'étais vraiment heureuse. J'avais enfin trouvé ma place et je savais que j'aimerais étudier ici. Miss Van Milhem nous annonça qu'elle avait prévu un test la semaine prochaine et que donc il fallait beaucoup réviser. Finalement, elle nous expliqua sur quoi portait le devoir. Moi, je restais là à noter des idées sur mon classeur par ci par là. J'observais les étudiants qui m'entouraient, la plupart s'endormait presque, moi, je restais là, à observer l'enseignante. Elle était jolie et elle avait l'air de vraiment très bien s'y connaître dans le sujet du cinéma. Une bonne demi-heure plus tard, le cours durait... et je me mis à dessiner sur ma feuille, laissant le temps passé puis finalement la professeur de leva de son bureau et sortit deux bobines de films, ils avait l'air ancien... Georges Méliès ? Oui, j'avais déjà vu ses multiples films puisque j'étais la fille de Meryl Streep, je me devais de les connaître quoi ?! Je souris et déposa mon crayon à papier lorsque le film démarra et je le regarda, attentive et inspirée. Puis lorsque le film se termina, Miss Van Milhem commença à nous raconter sa vie, ce qu'il avait fait ... Même si je savais déjà ce qu'il avait fait, qui il était, je faisais la bonne élève et écoutait attentivement. J'avais envie de lui poser de multiples questions mais je la laissa parler, faire son monologue et sursauta lorsque la prof envoya un crayon dans la figure d'un étudiant qui ronflait presque, finalement la sonnerie retentit et tout le monde rangea ses affaires avant de sortir, l'enseignante retourna derrière son bureau et je me dirigea vers ce dernier, mes livres contre moi, les tenant de mes bras, mes cheveux blonds tombant en cascade sur mes épaules.

(Anglais)Escusez moi Professeur. Je voulais vous demandez plus de précisions sur le test de la semaine prochaine. Portera t'il sur Georges Méliès ?
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MessageSujet: Re: "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. EmptyLun 4 Nov - 18:38

Elle mit quelques secondes à se rendre compte de qui était l’élève en face d’elle. Elle plissa les paupières une seconde et observa un instant la blonde qui se tenait plantée devant elle, se demandant d’où elle la connaissait. Elle l’avait peut-être déjà croisée dans l’université, l’avait même sûrement eue en cours – pas qu’elle connaisse ses étudiants par cœur, sauf les meilleurs bien sûr. Non, c’était quelque chose d’autre, comme si elle était connue en elle-même. Et ça la frappa. Bien sûr, c’était la fille de Meryl Streep. Elle en avait entendu parler, ça avait fait le tour du campus. C’était une aubaine, pour les cours de théâtre mais ça n’avait en soi pas grand intérêt pour Lisbeth. Evidemment, c’était utile, grâce à cela elle pourrait avoir accès à un plateau qui ne l’aurait peut-être pas accueillie autrement – quoiqu’elle ait assez de connexions pour s’incruster à peu près partout – mais techniquement ça l’intéressait moins que si elle était la fille de Martin Scorcèse. Mais on ne peut pas tout avoir. Elle était cependant surprise que la fille de Streep ait pris la direction de la réalisation plutôt que celle d’actrice. Mais qu’importait, après tout, elle finirait peut-être par faire tourner sa mère. Enfin si elle était assez bonne pour cela, tout n’est pas dans le sang.

Bref, toujours en était-il que sa question n’avait évidemment aucun rapport avec ses origines, et elle ressortit de ses pensées. Sur quoi portait le test plus précisément. Elle ne savait pas encore si cette blonde était douée mais elle était moins bête que tous les autres. Car quand elle avait donné ses indications, la suédoise avait en effet été bien vague : c’était leur problème, après tout, s’ils ne s’intéressaient pas plus que cela à ce qu’elle disait. Elle avait d’ailleurs en tête de virer de sa classe ceux qui n’avaient pas une note suffisante : ils n’auraient rien à faire là s’ils étaient incapables de mieux s’investir.

« Basically, it’ll be about special effects and how Georges Méliès created them. » Elle posa son stylo, le rebouchant distraitement. « I guess you’re gonna tell your mates about that, so tell them as well the ones who score less than a C- will be kicked off my class. »


Elle sourit simplement, sans sadisme ni moquerie. Elle était dure, certes, mais les élèves qui étaient sortis de ses cours commençaient à creuser un sacré trou à Hollywood, que ce soient les réalisateurs, scénaristes ou autres ; et le programme de Berkeley était reconnu dans le monde entier à présent. Elle était stricte donc, mais cela portait ses fruits. Et puis c’était le début de l’année, il fallait dégrosser les rangs pour se concentrer sur les meilleurs éléments : les travailleurs. Le talent, ça se cultive après tout. Elle se redressa finalement, se relevant en s’appuyant contre le bois du bureau, sur lequel elle finit par s’asseoir à moitié, tournée vers l’élève. Elle avait l’impression que s’asseoir sur son bureau lui conférait une certaine autorité, ce qui n’était pas spécialement faux.

« You’re Meryl Streep daughter’s, right ? I don’t get why you’re here. Don’t get me wrong, but with your name, you probably don’t need a diploma, do you ? »


Elle croisa les bras, regardant son étudiante avec attention : elle était en effet véritablement intriguée. Elle ne cautionnait pas véritablement le piston – car c’était contraire à toute idée d’équité –, mais elle était bien consciente que c’était aujourd’hui le seul moyen de réussir mieux que les autres, et jouer de ses relations était de toute façon vital : Lisbeth elle-même le faisait.

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MessageSujet: Re: "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. EmptySam 9 Nov - 17:35

Comme je m'y attendais, la professeur me répondis que le test porterait sur Georges Méliès et toutes ses créations et patati et patata. Je restais là à la fixer, tenant mes livres contre ma poitrine, ma cascade de cheveux blonds tombant en long sur mes épaules, coiffée d'un simple serre-tête bleu. Je lui souris à sa réponse et griffonna des notes sur une feuille de papier pour ne pas oublier ce que je devais rêviser. J'avais beau être la fille de la plus grande actrice de l'ère moderne, ça ne m'empêchait pas de ne pas tout savoir sur le cinéma. Puis, elle fit cliquer son stylo avant de me dire qu'elle pensais que j'allais parler de ça à mes camarades, je répondis d'un signe de tête.

(Anglais)Merci Professeur. J'espère m'en sortir autant que les autres pour ce test. Vous savez, mis à part le cours, je ne connais pas grand chose sur Georges Méliès mais je suppose que vous savez qui je suis non ?

Je lui souris, remontant une de mes mèches qui était tombée sur mes yeux tandis que l'enseignante lève ses yeux vers moi avant de me demander si je suis bien la fille de Meryl Streep. Je lui réponds d'un signe de tête tandis qu'elle me dis qu'elle est surprise de me voir ici et qu'avec le nom que j'avais, je n'avais pas besoin de diplôme. Il est vrai que je n'étais pas obligée de venir ici à la Fac, j'aurais pu directement commencer à travailler avec ma mère en tant qu'actrice et également en apprenant le métier de réalisatrice directement sur le terrain. Je lui souris, plongeant mon regard azur dans le sien.

(Anglais)Oui, je sais qu'avec la réputation de ma mère et le fait que je porte son nom, je n'ai pas besoin de diplôme. Ma mère m'a d'ailleurs dit que je n'étais pas obligée de venir étudier à la Fac, que je pouvais être actrice et réalisatrice sur le terrain avec comme professeurs les plus grands du milieu, mais je ne sais pas... J'avais envie de vivre une vie comme tous les autres. Alors, je suis ici et j'en suis heureuse. Vous avez déjà rencontrer ma mère ?

Je lui souris et attendis sa réponse, assise sur l'un des bancs devant l'enseignante.
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MessageSujet: Re: "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. EmptyJeu 19 Déc - 21:47

En effet, elle savait qui elle était. Cependant, ça ne la rendait pas plus exceptionnelle à ses yeux. Ok, elle descendait d’une personne clairement reconnue comme la meilleure actrice de l’aire moderne, mais ça ne voulait pas non plus dire qu’elle avait hérité de tous ses talents. Meryl Streep était une actrice fantastique, Lisbeth était bien placée pour le savoir, et c’était de notoriété publique. Mais peut-être que sa fille serait très mauvaise à cela, tout autant qu’elle pouvait être très mauvaise à la réalisation : c’était un travail tout aussi, voire plus compliqué. Sauf pour les réalisateurs de mauvais films, cela étant. Pour la Suédoise, ces réalisateurs n’étaient pas forcément mauvais, mais les films eux l’étaient – et c’était d’un point de vue tout à fait subjectif. Pour elle, le saint Graal du cinéma, c’était le cinéma d’auteur, le cinéma d’art & d’essais. Les films d’action, c’était bien sympa à regarder, mais ça n’avait aucune qualité. Un Kubrick, ça, par contre, c’était toujours merveilleux. Après il y avait les entredeux, qui ne pouvaient pas être considérés comme du cinéma d’auteur mais qui étaient également d’une qualité indéniable : une bonne partie des Woody Allen, par exemple.

Lisbeth serait donc incapable de juger l’élève pour l’instant, car elle n’avait rien vu d’elle. Corriger sa future copie ne lui apporterait pas plus d’informations : ce n’était pas ça l’intérêt de sa classe, l’intérêt de sa classe c’était la réalisation, l’écriture de scénarios, pas les contrôles de connaissance. Mais après tout, Georges Méliès, c’était la base. En tous les cas, elle se ferait bientôt une idée sur elle : son premier véritable exercice n’allait pas tarder, elle le présenterait d’ailleurs la prochaine fois aux élèves. Elle esquissa un faible sourire et hocha distraitement la tête. Oui, bien sûr, du fait de son nom, il y avait fatalement des a priori et des privilèges accordés au ‘fils de fille de’, privilèges qui n’étaient pas forcément mérités. Mais Lisbeth ne risquait pas de la privilégier comparer aux autres, elle travaillait au mérite. Et comme tout le monde, elle avait ses têtes, et il était certes vrai qu’elle partait avec un a priori négatif sur la demoiselle : ce genre d’élèves pouvait toujours faire tout un tas de pression sur les enseignants grâce à leurs parents. Mais elle verrait bien.

« Is your mother the type of person who thinks one can’t teach how to direct ? Anyway, no, I’ve never met her. »


En effet, certaines personnes pensaient que l’on ne pouvait pas enseigner comment réaliser, et c’était tout à fait légitime, mais Lisbeth n’adhérait pas. Le talent ne s’apprenait certes pas, mais le talent ne fait pas tout : sans une bonne technique de réalisation, le talent serait gâché pour faire de mauvaises choses. Et si Meryl était l’une d’entre elle, et bien tant pis : elle ne la rencontrerait probablement jamais. Sauf si elle venait la rencontrer pour parler des talents de sa fille, ce dont elle doutait fortement. Mais sait-on jamais. Il y avait aussi la possibilité de la rencontrer sur un plateau de cinéma, ce qui était déjà plus crédible ; quoique cela faisait longtemps que la Suédoise ne s’était plus baladée sur un plateau.

« Have you shot a movie yet ? And by movie I mean, like a five minutes thing, not necessarily more. »


Elle la regarda, intéressée. Elle était intriguée malgré elle par la jeune femme, et si jamais elle s’était déjà essayée à faire un film, ça l’intéressait de savoir comment elle l’avait fait : histoire de voir si elle avait du talent quoi, quelque chose à exploiter.
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MessageSujet: Re: "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. "Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout" | PV Chelsea. EmptyDim 12 Jan - 22:44

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