Nous étions samedi, l'un de mes jours préférés de la semaine. Je n'avais rien à faire, à part m'amuser comme un dingue avec mes potes et surtout à draguer les petites minettes qui traînaient par ci ou par là. Je n'étais jamais tombé amoureux de qui ce soit - bien sûr, j'étais sorti avec pas mal de filles, mais je savais au fond de moi que je ne les aimais pas autant que les parents de ma meilleure amie pouvait s'aimer. Comment pouvons-nous aimer une personne pendant un quart de notre vie? Je ne serais jamais capable, et d'ailleurs, j'aimais bien trop les corps des femmes pour me contenter d'une seule. Quand j'aurais dans la trentaine, j'aurais certainement une tout autre vision .... ou pas. Je ne sais pas, et malheureusement, je ne pouvais pas voir dans l'avenir. Qu'est-ce que j'aimerais avoir ce don, oui ce don de pouvoir savoir à l'avance ce que la vie me réservera. Est-ce que je deviendrais un chirurgien? Aurais-je des enfants? Des Valentino Dovizioso juniors? Oh oui, des minis moi, qu'est-ce que j'aimerais en avoir des gosses. Et la femme de ma vie, à quoi ressemblerait-elle? J'y avais déjà songé plus d'une fois, malgré que je me disais que je ne pourrais jamais résister à une seule femme, mais disons qu'un jour où l'autre, ma belle vie de jeune prendre fin, et qu'il serait temps pour moi de fonder une famille. Je ne voulais pas que le nom de DOVIZIOSO disparaisse à jamais.

La femme de ma vie, je la voyais plutôt brune, avec des formes où il fallait. Une planche à repasser, ce n'était pas mon style de gonzesse. Pour me taper un tas d'os, alors autant me taper un mort, non? Les blondes étaient aussi mignonne surtout celle qui ont une de ses poitrines d'enfers; comme à la Pamela Anderson. Elle avait une de ses seins cette femme, c'est pour en mourir. J'avais un peu honte à penser à cela, mais les seins de la mère de ma meilleure amie, c'était aussi une belle paire de seins, des beaux melons bien frais et ses fesses? N'en parlons même pas. Je comprenais mieux le pourquoi ce fameux avocat célèbre et bourrer de pognons est avec une femme comme elle. Il était clair que jamais, je pourrais me payer une bombe. Qui voudrait d'un homme comme moi? Qui n'a rien devant lui? Je ne serais jamais comme Primose. Sans rien faire, elle a de l'argent qui lui tombe tout rôti du ciel. Je me faisais beaucoup d'argent, mais illégalement, et le jour où je me ferais prendre, je risquerais la taule. Les parents de Primose me donnaient de l'argent, certes, mais j'étais un gros dépensier. Au bout d'une semaine, je pouvais en claquer de l'argent pour des conneries. Je suis le style de mec qui se fait une fausse image. Quand je sortais avec des amis ou des filles, j'aimais montrer que j'ai de l'argent, alors je payais à chaque fois les tournées de boissons.... Ouais, j'avais honte de jouer au faux riche, mais bon, peut-être qu'un jour, je pourrais réellement jouer au riche, avec une belle Ferrari entre mes mains. Pour le moment, je me contentais de ma belle mustang que les parents de Primose m'avaient offert. Des braves gens.

Soudain, alors que je venais de rencontrer une charmante brunette, je recevais un texte de la part de ma meilleure amie. Elle voulait un ciné? Et moi, je voulais me taper cette brunette? Raaa qu'est-ce que je ne ferais pas pour ma beste? J'abandonnais donc cette charmante demoiselle, et me voilà en route pour aller rejoindre ma belle. Tout en marchant, je lui répondais donc.

• Tu as de la chance que je t'aime, ma blonde hein... Attends moi, j'arrive sur le champ...

Je ne crois pas que j'aurais des nouvelles de la brune, mais bon, tant pis. J'aurais d'autres occasions avec d'autres filles. La famille passe avant tout, c'était ce que mon père m'avait enseigné avant de disparaître à son tour. Bref, au bout d'une vingtaine de minutes, j'étais de retour à la maison pour aller reprendre la blonde et l'emmener voir ce fameux film qu'elle désirait tant voir.

• Hey, princesse, je suis là

ajoutais-je en criant à travers l'immense villa.