Je regardais à travers de la vitre la cours, en pleins cours ou pour une fois je m'ennuyais. C'est rare mais des fois quand je ne veux pas je ne veux pas, je ne peux pas écouter; Moi qui suis plutôt du genre à bosser comme un taré et à être le meilleur. Je sais pas si c'était le temps, le jour ou alors le fait que hier soir je m'étais éclaté, aucune idée. Tout ce que je savais c'est que dés que je posais mes yeux sur le professeur je combattais pour ne pas m'endormir. Alors quand c'est perdu comme ça, autant ne rien faire et attendre la fin du cours pour aller se vider la tête. A côté de moi j'avais un âne qui ne me faisait qu'anguir la fin de ce cours. Bref en ce qui me concernait je guettais à travers les fenêtres si je pouvais trouver une fille à rencontrer ou alors quelqu'un que je connaissais pour aller boire un coup à la sortie. Ici j'étais bien servi, il y avait beaucoup de belles filles, énormément même. J'avais vraiment le choix, moi qui aime être bien entouré. Je suis du genre à faire le mec qui prend des résolutions, oui j'arrête de faire le con avec les filles mais finalement il suffit de faire une soirée et j'oublie tout ça. C'est vrai que je suis pas trop fiable concernant ça, mais bon tout mec qui se respecte si il a la possibilité de passer une soirée cool avec une fille, il le fait. Me concernant je pense que l'argent faisait beaucoup de chose, je dépense énormément tous les soirs et ça se voit. Je pense que le 3/4 des filles que j'ai fréquenté jusqu'à là était avec moi pour mon fric et passer une bonne soirée. Je m'en fou un peu moi de l'argent, franchement à une époque je connaissais sa valeur. Maintenant je sais pas vraiment quoi correspond à quoi, j'en suis presque naïf. C'est un comble pour un mec qui étudie l'économie. J'étais justement en cours d'économie le truc le plus important dans ma vie actuellement et je trouvais le moyen de faire le mec pas intéressé. Je guettais ma montre en attendant la fin du cours, une fois l'heure j'étais l'homme le plus heureux du monde de me lever.

Il est difficile pour quelqu'un de m'enfermer, même si j'adore l'université il faut quand même que je sois souvent dehors. Personne n'a jamais réussi à m'enfermer un soir ou je voulais bouger, je profite de chaque moment libre pour sortir et profiter. Je rejoignais des potes devant la salle pour parler avec eux, on avait décidé de sortir de l'autre côté du bâtiment pour rejoindre la maison de la confrérie. Je fréquentais beaucoup plus les gars de ma confrérie que les autres, avec eux je me sens bien genre on parle tous du même truc, on apprécie tous les mêmes choses c'est vraiment cool. Je marchais doucement avec eux, j'avais qu'une envie c'était de courir mais bon courir comme un con seul jusqu'à la sortie ça le faisait pas trop. On parlait de tout et de rien, j'étais apparemment pas le seul à dormir je voyais même le titre du livre d'économie sur la tête à un collègue. Assez comique pour nous, qui passons comme les plus gros travailleurs. On était vers les salles de musique, arts et tout et tout. C'est un bâtiment intéressant, moi je suis pas trop dans leur trip mais faut dire qu'ils savent reconnaître les belles choses. Bon moi je suis pas du genre à rester des heures en face d'une peinture ou à écouter du classique mais bon. Attention je respecte beaucoup les goûts des autres hein, Mozart c'était un bon type à ce que j'ai entendu, il était un peu déglingué du cerveau, il était un virtuose finalement pas si différent de moi. Je regardais à travers les vitres quand je vis un visage qui m'arrêta net. C'était une fille que je connaissais, bon j'en connaissais pas mal alors il me fit quelques secondes pour comprendre qui elle était. Elle était en train de ranger pour sortir de la salle, je fis un signe à mes collègues pour leur dire que je les rejoignais. Ils partirent aussitôt se moquant carrément de ce que j'allais faire.

Je l'avais rencontré lors d'une soirée, je ne sais plus vraiment laquelle mais dans une soirée ça c'était sûr et certains. Kayleigh c'était son prénom, une belle fille, vraiment jolie. Tout me revenait rapidement car elle avait défoncé un tee-shirt avec son verre je me souviens bien. Rien de grave, mais ça m'avait marqué c'est pas souvent que c'est à la suite d'un verre renversé qu'on rencontre une fille. Sur le coup je me souviens, je m'étais demandé "Wow qu'est-ce qu'il se passe" j'étais taché et il y avait une fille pas loin qui avait dit : "C'était mon dernier verre". Je mis quelques secondes avant de rire. Franchement j'avais adoré cette réaction, même pas un désolé mais une phrase maladroite. Je me demande comment en voyant cette si belle bouille je m'en étais pas directement rappelé. Bah alors j'allais attendre qu'elle sorte, pourquoi pas lui parler elle doit sûrement se souvenir de moi. Je lui avais payé un autre verre après avoir reçu le sien sur mon tee-shirt. Je me foutais du tee-shirt, je l'ai jeté en rentrant mais si un tee-shirt équivaut à une rencontre avec une si belle fille alors je veux bien en niquer pleins des tee-shirts. Elle était sortie et je me dirigeai vers elle pour lui parler, j’espérais juste à ce moment qu'elle se souviendrait de moi. Bon elle doit pas en tâcher tous les soirs des tee-shirt mais quand même. Elle était de dos et j'étais derrière elle, je fis le tour en marchant plus rapidement pour arriver devant elle comme un mec qui s’incrustait. Ça devait être assez comique à voir. Je lui fis un de mes plus beaux sourire en me grattant la tête.

Hey la fille du verre, Kayleigh, tu te souviens de moi?

Posé devant la salle comme un con, je regardais les gens passer jusqu'à qu'arrive Kayleigh. J'hésitais pas à regarder ce qui passait devant moi, les mecs qui sont dans les arts, la littérature et tout c'est un peu bizarre ils sont pas comme nous. Ils vivent dans un monde bien à eux, déjà rien qu'à leur style que je respecte, mais faut avouer que certains sont très étranges. Ensuite quand on engage une discussion avec eux on ne sait jamais comment ils vont réfléchir, ils vont nous parler de philosophie ou d'autre chose. Un à un je les regardais passer, je voyais aussi de belles filles faut pas se mentir elles sont canons dans ces sections. J'avais détourné mon regard puisque je n'avais pas vu directement la belle Kayleigh, je l'avais alors rattrapé en la stoppant délicatement. Je sais pas moi je suis comme ça, il suffit que je vois une fille qui m'intéresse et je fonce dessus même si c'est pour quelques minutes. Elle, je m'en étais souvenu et quand je me souviens d'une fille en principe c'est que c'est bon signe. Et évidemment elle c'était un bon signe, je ne la connaissais pas tant que ça mais ses yeux et sa belle bouille me suffisait à vouloir lui parler tranquillement. J'avais fait exprès de me libérer de mes potes sinon eux ils auraient tout mal tourner comme à leur habitude, on est peut-être les rois de demain, les intelligents mais on est aussi assez bordélique et cons sur les bords. Suite à ma petite phrase je lui fis un de mes plus grands sourires pour lui montrer que j'étais content de la voir et que j'étais cool. Ce genre de sourire je pense en avoir la recette secrète, ça marche super bien avec les filles.

Sa première réaction a été un petit "Hein", sur le coup je me sentis assez con. Je suis le genre à me mettre bien toutes les soirées et à me souvenir de pas grands choses alors quand je me souviens d'une fille c'est rare mais si elle se souvenait pas de moi, alors la j'étais le roi du monde. Je mis ma main droite sur ma tête pour me gratter les cheveux l'air un peu con mais comme je pensais on ne peut pas oublier un mec comme moi hehe. Personne ne peut m'oublier que ça soit ma manière de faire la fête ou alors celle de danser, je pense être le roi de la piste et biens des personnes le savent! Quoiqu'il en soit elle se souvenait de moi, j'étais un petit peu content au fond de moi. En plus elle se souvenait de mon nom de famille, alors ça c'est le top. A chaque fois que je sens de la fierté, la fierté d'être le fils de mon père celui que j'admire plus que tout. C'est comme une hymne nationale mon nom de famille, quand tu l'entends tu fermes les yeux et tu fais comme les grands sportifs; Bon c'est vrai que j'abuse un peu mais pour être honnête porter ce nom de famille est une grande chose pour moi et j'y tiens vraiment, personne mis à part nous mêmes peut salir ce nom. Enfin bref elle s'excusa à nouveau pour le verre, ou mon tee-shirt peut-être mais bon c'était pas vraiment un problème moi. J'en avais rien à faire de ce tee-shirt et en plus ça m'avait permis de rencontrer cette belle fille alors je fis un signe de ma main droite pour dire genre "Oh c'est pas grave". Elle me demanda si je pouvais faire quelque chose pour elle, sur le coup j'étais un peu con mais comme toujours, j'y vais au feeling.

Bah, je t'ai vu à travers la vitre alors j'ai eu envie de te parler, je n'ai pas pu résister. Et si t'es désolé pour le verre, ça te dirait de te faire pardonner en m'accompagnant jusqu'à la sortie et même pour manger un truc si tu veux?

Je lui fis un petit sourire avant de remettre mes mains dans mes poches, l'air décontracté. Si j'avais bien appris un truc avec les filles c'est qu'il faut toujours leur demander leur avis et toujours leur faire plaisir de n'importe quelle manière. Alors moi je m'y fais, c'est vrai que je suis pas non plus si gentil que ça et tout de base. Beaucoup croient que je suis qu'un fils de riche qui ne sert à rien mis à part dépenser des sous. Non je pense être bien plus que ça, c'est vrai que j'aime l'argent et je le dis à tout le monde. Je ne sais pas comment je ferais un instant sans argent, j'aime avoir des belles caisses, j'aime être toujours classe et ou est le mal dans ça? Moi je n'y vois aucun mais peut-être que c'est l'argent qui m'a aidé à devenir comme je suis aujourd'hui. Je suis devenu le genre de mec qui veut faire quelque chose de sa vie, qui veut malgré tout percer dans le milieu des affaires. J'ai déjà pas mal d'argent mais en avoir encore plus, représenter un gros nom c'est plus qu'un rêve tout ça. Comme le disent certains, on m'aime ou on me déteste c'est bien ça. Pour en revenir à la belle femme qui était devant moi, directement après mes paroles je lui fis signe avec mes mains en direction de la sortie et je me décalai légèrement pour qu'elle puisse passer. C'était pour genre dire "Tu ne peux pas refuser", bien sûre d'une manière gentille et cool.