the great escape
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(micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it

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(micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it Empty
MessageSujet: (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it EmptyMer 15 Aoû - 23:23

(micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it Zsd1d (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it 2937fv9
❝.Staring at his hand like it somehow holds the future.❞
❝. Swears she's okay. Don't need a witness to her feelings, she watches them escape, the good ones get away. It's so cut and paste, and the stitches are revealing unraveling this way makes her feel ashamed. All around her people stare as she slowly falls apart, picking up pieces of her clumsy little heart. It's hard to know where you're going when you don't know where to start, but that's just life and that's the hardest part.❞ - miméo .♥. -

« .And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it. » Je songeais, m'évadais un instant vers quelques paroles douces, en aurait presque siffloté l'air si seulement je ne me trouvais pas dans l'endroit le plus insolite pour débuter cette nouvelle année. Mademoiselle Micah Withmore-Sinclair est attendue dans le bureau du Doyen Fredericksen au plus tôt, avait annoncée la voix gracieuse, presque gravement sensuelle de sa secrétaire. Le premier jour de cours, même pas, la pré-rentrée et je me retrouvais déjà assise sur une chaise inconfortable, à attendre patiemment que ledit Doyen ne daigne m'honorer de sa divine présence. Je n'avais pas traîné pour me rendre ici, dès lors que mon nom avait été annoncé au microphone, je m'étais empressée de redoubler la cadence de mes foulées afin de ne pas faire patienter le Fredericksen trop longtemps. En guise de remerciement, voilà que le bougre me laissait marmonner quelques paroles de chansons en guise de passe temps, alors que mille et un scénarios commençaient à torturer mes méninges en quête de vérité. Mon imagination débordante me tuerait, quitte à ce que ma leucémie ne l'emporte pas dans une guerre sans merci. Reste à savoir si j'allais mourir aujourd'hui sous le joug d'un Fredericksen paré pour la rentrée ou bien si le temps allait me permettre de m'essouffler dans une lente agonie créée par la maladie. Je me demandais ce que je pouvais avoir fait de mal, car évidemment cela ne pouvait présager que du mauvais d'être convoquée chez le Doyen, ce dernier n'étant pas de ceux qui vous convoque afin de féliciter vos brillants résultats. Pourtant rien, élève parfaite et consciencieuse, on pouvait dire que je n'avais rien à me reprocher, même si je ne m'inquiétais pas pour lui, il trouverait moyen de m'accuser de ceci ou cela avant même que je n'ai le temps d’entrouvrir les lèvres. Enfin, la porte se renferma derrière moi et les pas de notre estimé doyen le guidèrent jusqu'à son siège, en face de moi. Aucun regard, aucune salutation d'usage. Les politesses et banalités au niveau zéro, je me contentais de le scruter silencieuse tandis qu'il soupirait d'agacement en se saisissant d'un dossier posé sur le coin de son bureau d'acajou. « .Il m'a été rapporté que dernièrement, Monsieur Hermès-Cador appréciait s'adonner à la revente de produits illicites au sein du campus. » débuta-t-il, et en fanfare qui plus est. Monsieur Hermès-Cador. Voilà pourquoi j'étais ici. Au moins je n'étais pas là pour moi, ce qui était déjà une victoire. Néanmoins le reste de sa phrase me brisa presque les tympans, tellement le ridicule de situation résonnait dans mon esprit comme une cacophonie stridente. Produits illicites ? Ça va pas non. Mon Roméo Hermès-Cador chéri ne touche pas à cela. Il était la dernière personne que j'imaginais toucher à de la drogue, alors en revendre ? Come on little buddy, réveille toi un peu, il y a tout un tas de gamma à accuser de trafic de drogue avant de venir accuser le plus simple et le plus gentil des garçons de la création. Puis, au pire, il pouvait y avoir erreur sur la personne car je savais moi-même que Roméo n'était pas le seul Hermès-Cador du campus et surtout, que ses frères et soeurs étaient loin de lui ressembler caractériellement parlant. Néanmoins, ma logique sans faille me conduisit à penser que si j'étais la convoquée, le rapport avec Roméo était évident. Fronçant un sourcils férocement, je me renfrognais quant à l'idée que le doyen ait lui-même accordé quelconque crédit aux nouveaux quolibets. « .Roméo ? Vous devez vous tromp... » entamais-je de répondre d'une voix calme et assurée, avant qu'il ne me coupe la parole dans un claquement de langue. Ses prunelles lucifériennes auparavant rivées vers sa paperasse me détaillèrent alors. Je retins ma respiration, perturbée voir presque effrayée qu'il ne me toise de cette manière, et relâcha un soupir alors qu'il reprenait ses contemplations et daignait enfin briser le silence qu'il avait lui-même instauré. « .Je ne me trompe jamais, mademoiselle Sinclair. D'autant que vous êtes très bien placée pour savoir que certains de vos camarades peuvent dissimuler de gros secrets. » éluda-t-il d'un ton badin, avant de m'adresser un bref air sarcastique. C'est ça, plaisantons donc sur mon propre cas et accusons Roméo de participer au commerce de plantes et autres poudres blanches fortuites au sein de ce campus. Ne sachant que répondre, ayant déjà pour seule envie de m'enfoncer dans ma chaise jusqu'à ne plus pouvoir me relever, le silence resta de mise. « .Faite que son petit trafic cesse rapidement ou bien c'est simple, dehors. » terminait-il, m'invitant à quitter la pièce d'une vague de la main en direction de la porte. « .Oui, Doyen Fredericksen. » finis-je par répondre, embarrassée, ajoutant un signe de tête positif à ma supplique avant de prendre mon sac à bandoulière et quitter la pièce au galop.

La fin de journée marquée par un entretient bien étrange, voilà que mes songes étaient éprises des dernières révélations plutôt que par mon planning des révisions pour l'année à venir. D'ordinaire, je misais sur mes premiers pas dans cette nouvelle année scolaire pour me mettre sur le plie des cours, néanmoins j'avais l'impression qu'aujourd'hui, je n'allais me concentrer que sur les mots de Fredericksen. La revente de produits illicites avaient-ils dit. Ce qui me sembla ridicule, presque risible sur le coup . Néanmoins, qu'est-ce que je pouvais en savoir au final, depuis mon hospitalisation, j'avais passé le plus clair de mon temps avec ma famille ou bien en compagnie de mon petit ami, en vacances synonymes de repos loin de San Francisco. J'avais eu certes des nouvelles de lui et fort heureusement d'ailleurs, toutefois il était encore simple de dissimuler certaines choses au travers d'un téléphone ou d'un ordinateur, après tout comme l'avait si généreusement soulignée le doyen, le reste du monde pouvait être aussi bon que moi dans l'art de dissimuler la laideur de quelques vérités mal placées. Décidée à en avoir le cœur net, j'avais interrogée mes camarades alpha en rentrant dans le pavillon qui nous était dédié. Après quelques réponses évasives de la part de quelques uns d'entre eux, l'ont m'avait finalement dit qu'il se comportait étrangement. Peut-être pas au point d'en revendre de la drogue comme le prétendait Fredericksen, mais depuis que monsieur avait une nouvelle petite amie gamma, monsieur agissait comme s'il avait constamment quelque chose à cacher. Demandant finalement d'expliciter plus les détails, j'avais finalement eut le droit à un exposé comportemental de la part d'un alpha en psychologie et même cela m'aida mieux à cerner le comportement d'un individu en proie aux secrets, j'en revenais toujours au même point flou, je ne savais toujours pas si Fredericksen essayait de me tendre un piège, ou bien s'il souhaitait vraiment que j'intervienne en la faveur de Roméo. Constatant qu'il faisait nuit noir dehors et que notre conversation animée avait en réalité durée deux voir trois bonnes heures, je remarquais par la même que mon portable indiquait 23h30 et quelques texto, de la part de Sandro qui avait promis sa soirée à sa sœur, mais qui s'énervait de constater que je ne répondais pas au téléphone. Poussant un soupir tandis que je lui donnais signe de vie et m'excusais platement, je hasardais une fois mon exercice terminé, un regard alentour. Les fesses posées sur une chaise, mon ordinateur portable allumé me faisant face, je décidais qu'un petit tour sur internet avant de quitter les lieux et rentrer chez moi serait le bienvenue. Tapotant sur le clavier à la recherche de mon emploi du temps, c'est en relevant un bref instant les pupilles vers la porte d'entrée que je vis le perturbateur de ma journée essayer de se faufiler vers la sortie sans égayer les soupçons. Oh Hermès-Cador, qu'est-ce que c'est que cette attitude. « .Tu vas où ?. » hélais-je à son égard, refermant mon ordinateur d'un geste ample sans même quitter la silhouette de mon protagoniste une seule seconde. Minuit my dear, c'est l'heure où les nouveaux oméga commencent à balancer leurs bouteilles d'alcool par-dessus bord, les gammas sortent pour revendre leurs drogues et les alphas vont se coucher. Lui adressant un regard inquisiteur, presque fâchée qu'il n'ait pas pris la peine de me saluer et pire, qu'il ait essayé de filer à l'anglaise, je repris. « .Non, mais sérieusement Roméo, tu vas où là. T'as vu l'heure qu'il est ? C'est l'heure où le croquemitaine sort pour trouver de quoi se mettre sous la dent. » Bon, j'exagérais peut-être un brin sur les stéréotypes, néanmoins, j'avais très envie de passer la fin de soirée avec lui. Après tout, si je rentrais, j'allais aller me coucher toute seule dans mon lit, comme une pauvrette. Et puis de toute façon, j'avais des choses à éclaircir avec lui, notamment l'histoire de la petite copine qu'il n'avait pas jugé bon de me prévenir qu'il sortait avec quelqu'un, une gamma qui est plus est. Ça et un millier d'autres choses. « .Passe la nuit ici, je reste avec toi si tu veux. » entonnais-je d'une voix candide, lui adressant même un sourire pour le coup. L'ont ne pouvait décemment rien me refuser lorsque j'affichais pareille bouille, à moins d'avoir une véritable excuse en bêton, du style un membre de ma famille est sur son lit de mort et je dois aller lui faire mes adieux, something like that. D'autant que dormir dans la maison Alpha, cela ne m'était pas arrivé depuis des lustres tellement j'appréciais mon petit confort personnel. Non pas que dormir ici était un enfer, mais rien ne valait mon petit cocon personnel, habité par la famille Sinclair représenté par mon cousin. « .A moins que tu ais mieux à faire que de rester avec ta meilleure amie que tu n'as pas vu depuis des semaines, par une heure aussi tardive, un soir de semaine, maintenant que les cours ont repris. » éludais-je brièvement, les bras jusqu'alors tombant le long de mes hanches venant se croiser au dessus de ma poitrine. Sachant que je m'avançais sur un terrain dangereux, je décidais de m'y enfoncer même un peu plus. « .Et puis, une gamma Roméo, sérieusement ?. » demandais-je, presque dédaigneuse. Ah on insulte pas la chérie des autres ! Mais je ne l'avais pas insultée, d'ailleurs, je n'étais pas du tout du genre à juger qui que ce soit sur sa confrérie. Néanmoins même si j'épargnais à tous le monde une panoplie de jugement hâtif, j'avouais volontiers me laisser guider par les préjugés et les ont dit. Après tout, j'étais l'incarnation même du profil Alpha, tout comme l'était Roméo, Meleya et l'avait été Gaël. Sandro était le type même de l'epsilon, ambitieux à parfois même en devenir arrogant ( et encore, il était le moins arrogant de la bande, god forbid ). Asher était l'oméga type, fêtard déluré. Et je pouvais continuer comme cela durant des heures. Nous correspondions tous à nos confrérie et qui que sa petite copine soit, gamma elle était, droguée à la cause perdue elle était à mes yeux pour l'instant. Maintenant je n'étais pas fermée, bien heureusement et j'attendais avec impatiente que mon Roméo ne daigne me décrire ses récentes péripéties.


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(micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it Empty
MessageSujet: Re: (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it EmptySam 18 Aoû - 18:02

J’étais en train de sombrer dans une spirale infernale, une spirale dont je n’arriverais pas à me sortir seul. Et le pire dans tout cela ? C’est que j’en suis pleinement conscient. Je me vois sombrer. Je ne rends plus visite à mes amis, alors certes je les vois encore, mais comparé à avant, il n’y a pas photo. Jusqu’ici j’étais, heureusement, en vacances, mais avec les cours qui recommencent, je ne vois pas comment je vais pouvoir tout cumuler. C’est même impossible et ça me fait peur. Moi qui suis un si bon élève, si sérieux, si travailleur, je risque de devenir le cancre de service si ça continue. Le petit trafic de Skylar me prend, en effet, une bonne partie de ma journée, et de ma nuit pour tout vous dire. Je n’ai plus une minute à moi. En surface, grand sourire à tout le monde, qu’ils ont de la peine à gober, j’en suis certain, et intérieurement je souffre. Par amour, mais je souffre quand même. Vous ne pouvez pas comprendre ce que c’est de tomber amoureux si ça ne vous est jamais arrivé. Je suis conscient que je ne suis pas tombé amoureux de la bonne personne, mais qui contrôle cela ? Personne. Et puis il y a une bonne raison qui me pousse à rester avec elle, j’ai envie de la sortir de là. Et s’il faut me mouiller un peu pour y parvenir, je suis prêt à tout. N’importe quoi. Je pourrais tout faire pour elle, tant qu’au bout du compte elle s’en sort. Je vois bien, dans ses yeux, dans son comportement, qu’elle n’est pas heureuse, que ce n’est pas une vie qui lui convient, et ça me touche. Parfois je me demande si je ne reste pas avec elle par pitié. Mais non, je ne peux pas me résoudre à penser cela. Je l’aime profondément, éperdument, et qu’importe ce qu’il y a autour. La voir rentrer au milieu de la nuit complètement ivre, complètement déchirée, c’est mon quotidien et j’avoue que je commence à en avoir plus que marre. Et je commence à le lui faire savoir. Même si je ne serais jamais capable de la quitter, je préférais la menacer avec cela pour qu’elle se calme un peu. Malheureusement, cela n’avait aucun effet et même si j’étais en couple, je me sentais plus seul que jamais. Des jours, les seules personnes que je croisais étaient les clients de Skylar. Great. Des gens parfaitement équilibrés, parfaitement recommandables en quelques sortes. Que feraient mes parents, ou pire, mon frère si ils apprenaient ce que je faisais derrière leur dos ? Ils me tueraient, à coup sûr. Enfin … façon de parler. Keyllan ne sera jamais capable de lever la main sur moi, il tenait trop à moi. En revanche, je n’étais pas prêt à mettre ma main à couper que Skylar s’en sortirait indemne si mon frangin venait à découvrir notre trafic. Lui le sanguin n’aurait aucun mal à s’en prendre à elle. Faisant les cent pas dans cette immense demeure qui rassemblait tous les Alphas, j’attendais. Impatient à vrai dire. J’avais hâte que cette journée se finisse. J’avais hâte de retourner chez moi, de me frayer un chemin parmi le foutoir qui régnait en maître, pour enfin venir m’avachir dans mon lit vide, très probablement. Skylar devait être en train de trafiquer je ne sais où, sûrement dans un quartier malfamé de San Francisco ou alors elle était en train de se prélasser dans une boîte de nuit, à la vue de tous les célibataires les plus ivres et les moins recommandables de Californie. Cette vision entacha mon moral pour de bon. Je regardais une nouvelle fois ma montre. C’était bientôt l’heure de partir pour aller retrouver un fournisseur. Regardant les alentours, je vérifiai que personne n’ai envie d’aller faire une balade nocturne en même temps que moi, et marchai doucement en direction des escaliers que je descendis doucement. Je fus fier de moi, fier de n’avoir fait aucun bruit jusqu’à ce qu’une voix perce le silence de la maison Alpha.

Inutile de préciser qui venait de prononcer cette phrase, je la connaissais par cœur, cette voix. J’aurais pu la reconnaître parmi mille. Cette situation me rappelait Zachariah et moi, petits, lorsqu’en pleine nuit nous quittions la maison pour aller faire un petit tour dans les alentours. Nous avions redouté cette voix à de nombreuses reprises mais, heureusement pour nos fesses, elle ne s’était jamais fait entendre. Micah était l’une des personnes qui comptaient le plus pour moi et l’une de celles qui se faisaient le plus de soucis pour moi. Et on pouvait tout inverser. Effectivement, je me faisais beaucoup de soucis pour elle, par rapport à sa maladie bien entendu. Depuis que j’étais au courant, c’était comme si je la suivais à la trace. Limite si je ne voulais pas savoir où elle était et ce qu’elle faisait à n’importe quelle heure de la journée. Enfin … ça c’était jusqu’à il y a quelques temps, jusqu’à ce que Skylar m’embarque dans ses petits trafics. L’Alpha devait vraiment se poser des questions à mon sujet, elle devait vraiment me trouver bizarre. Mais jamais ô grand jamais je ne lui révèlerais la vérité. A moins qu’elle ne la sache déjà … Je me sentais honteux. Honteux de l’abandonner, de la laisser seule face à son propre sort, face à la mort. Moi qui prônait il y a encore quelques semaines le fait qu’elle ne m’ai rien raconté et qu’elle pouvait me faire confiance, que je serais-là n’importe où, n’importe quand pour elle, et bien je gâchais tout. Mais ce n’était pas ma préoccupation première ce soir. Il fallait à tout prix que j’aille chercher la livraison et que je la donne au client de Sky. Parce que si ce n’était pas fait, c’était elle qui allait avoir des soucis et je ne voulais pas qu’il arrive quoique ce soit à ma petite amie, jamais je ne pourrais me le pardonner. Je faisais cela pour l’aider à sortir de ce merdier alors il était hors de question que je la mette en danger. Et un drogué qui attend sa dose, ce n’est pas très recommandé de croiser son chemin. Alors tu m’excuseras Micah, mais je n’ai pas le temps de te parler. J’étais resté silencieux à sa première interpellation mais à la seconde, forcément je fus obligé de répondre. « Je rentre chez moi, tu crois quoi ? » Excuse plausible. Je ne dormais presque jamais chez les Alphas, préférant ma grande et confortable maison que m’avaient payée mes parents. Sauf que je sentais que Micah n’allait pas en rester là. Tapie dans un coin, c’était comme si elle m’avait attendue toute la journée. Lorsqu’elle prononça sa phrase suivante, mes lèvres se crispèrent et je m’approchais d’elle, doucement. Je n’avais rien à lui répondre. Je n’arrivais pas à lui dire non, je n’arrivais pas à lui dire oui non plus. Je voyais dans ses yeux qu’elle savait des choses à mon sujet mais je ne voulais rien savoir. En gros, il fallait qu’elle se taise et qu’elle me laisse tranquille, pour le moment. J’hésitais toujours lorsqu’elle répondit à ma place. En somme, j’étais obligé de rester. « Il faut vraiment que j’y aille, j’ai … une course à faire en plus. » A pratiquement minuit, oui mon Roméo, tu es un sacré menteur dis-moi ! Elle n’y croyait pas. Normal me direz-vous. Je n’arrivais pas à trouver d’excuses. Comme si mon cerveau était bloqué. « Ecoute, ça m’a fait très plaisir de te voir mais j’ai des choses à faire. On se prévoit un truc dans la semaine si tu veux ? » Je bafouillais, je tremblais, je n'étais pas bien;Alors que j’allais la laisser seule, là, dans la maison Alpha, elle me glaça le sang lorsqu’elle parla de Skylar. Elle savait. Et je la soupçonnais de savoir plus que pour ma nouvelle petite amie. Micah devenait bien trop curieuse à mon goût et je commençais presque à m’exciter. « Juger par le biais de la confrérie ? Franchement tu me déçois. Et puis de toutes manières je suis assez grand pour choisir avec qui je sors, c’est pas toi qui va me faire un sermon. » J’avais dit cela franchement, sèchement. Je me retournais et je regrettais, directement. Prenant la direction de la sortie, j’étais cependant persuadé que nous n’allions pas en rester là et que Micah allait me suivre jusqu’à ma voiture si il le fallait.

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(micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it Empty
MessageSujet: Re: (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it EmptySam 25 Aoû - 15:49

Qu'il avait l'air impatient de quitter les lieux celui-ci. Un Hermès-Cador fuyant les regards et par la même, les conversations, galopant presque vers la sortie tandis que j'allais m'enquérir de ses plans sans m’embarrasser des banalités. Une question simple débitée sur un ton tout aussi simple, alors que je me levais de ma chaise et abaissait l'écran de mon ordinateur jusqu'au mi clos. Je lui adressais même un sourire sur le coup, parce qu'après tout même si je cachais quelques informations, je n'oubliais pas que cela faisait un moment que nous ne nous étions pas retrouvé en duo et qu'il m'avait drôlement manqué. Néanmoins, la réciprocité ne devait pas exister, puis qu'il prit plaisir à me répondre sur un ton qui m'irrita presque. Toutefois pas résolue à lui grogner dessus de prime abord et surtout, n'étant pas de ce genre-là, le sourire que j'arborais jusqu'alors se contenta de faiblir en un air neutre, presque inquisiteur. Tu crois quoi, dit-il. Je ne crois rien mon chéri, juste que ton comportement est étrange et le timbre que tu m'adresses ne fait que t'engager sur une pente glissante. Décidée à ne pas en rester là, je me contentais de hausser les épaules, optant pour une bonne dose de nonchalance agaçante que j'empruntais à Sandro pour le coup. « .Rien, je te posais seulement la question. » dis-je simplement, d'une voix fluette. J'esquissais un pas dans sa direction, puis un autre, puis un autre, jusqu'à ce que son alibi pour la soirée ne me stop dans ma course. Une course, aussi tard. Mais bien sûr. Je fais un triple cursus, j'ai un quotient intellectuel largement au-dessus de la moyenne et je peux déjouer le calvaire d'un rubix cube en regardant la télévision en même temps. Le coup de la course tardive, pas de chance, cela ne marche pas sur moi. Gentille, mais loin d'être idiote, mes bras se croisèrent au-dessus de ma poitrine alors que mes traits lui adressaient mon scepticisme. « .Une course à minuit, ça doit être très important, en effet. » répondis-je, loin d'être convaincue et loin de m'en cacher. De qui il se foutait, vraiment. A croire qu'il avait oublié à qui il s'adressait. Je n'étais pas l'une de celles qu'il pouvait bazarder à coup d'excuse minable, encore moins de celles qui préféreraient fermer les yeux et le laisser partir sans persister. Nous étions de grands amis, voir les meilleurs. Carrément les meilleurs même. Alors pas question de le laisser filer sans batailler jusqu'à l'épilogue au moins. Et puis, pas la peine de mentir sur un fait marquant, il n'était vraiment pas bon menteur. Presque aussi mauvais que moi, songeais-je alors qu'il me rebranchait sur un plan tout autre. « .Non, ce soir, à prendre ou à laisser. J'ai beaucoup de choses à te dire et énormément besoin de toi. » dis-je, croisant les bras un peu plus, accentuant d'autant plus mes traits sérieux. Je misais sur la carte de l'affect, qui pouvait m'en blâmer. Il ne pouvait d'ordinaire rien me refuser, ou rarement et le genre de proposition que je lui tendais à présent, il avait l'habitude de sauter dessus afin que nous passions du temps ensemble. Il savait que j'avais énormément besoin de lui dans ma vie, maintenant plus que jamais car je savais que mes jours étaient comptés, lui aussi le savait et je souhaitais passer le plus clair de mon temps avec mes proches, dont il faisait évidemment parti. C'est moche de ce servir de ça Micah, m'intimais-je, parfaitement consciente de ma méthode peu orthodoxe. Néanmoins, il ne pouvait pas me le refuser. Ou j'allais vraiment, vraiment mal le prendre. Au final j'étais pardonnable, je voulais seulement me rassurer et qu'il ne reste avec moi, afin de contredire le doyen et ses rumeurs ridicules. Néanmoins si j'avais jusqu'à présent menée ma barque plutôt pas mal, je réalisais à l'instant que ma supplique allait avoir raison de mes plans. Quelle idée de parler Gamma, sur ce ton là en plus, Micah voyons. Puis merde, qui pouvait me blâmer, tous le monde jugeait sur le dos des confréries. Combien de personnes m'avaient qualifiée de ''tête d'ampoule'', combien prétendait que nous les bleu clair n'avions aucune vie sociale, aucun passe temps, alors que j'avais un adorable petite ami, une panoplie d'amis avec qui je sortais dès que je le pouvais. Tous le monde jugeait, lui aussi jugeait. Alors me pointer du doigt car je jugeais sa gonzesse sur le profil drogué des gamma, merci hôpital qui se fou de la charité. D'autant que tous savait, je ne jugeais jamais personne, l'histoire bien pensante du livre qu'on ne juge pas sur sa couverture, tout moi. « .Je ne juge personne, je me base seulement sur ce que l'ont me rapporte d'elle, mais je n'ai jamais dis qu'elle était quelqu'un de mauvais ou quoi que ce soit de condescendant, donc pas la peine de monter sur tes grands chevaux. Je compose avec ce que j'ai, après s'il ne faut que ça pour te décevoir, ma foi j'en suis navrée. » Simple, efficace. Rien de bien complexe dans ce que je venais de dire, j'avais l'impression de donner un exposé complet sur ma façon de percevoir certaines choses, ici sa petite amie. Je concevais parfaitement que personnes n'étaient parfait, je n'étais pas parfaite, Roméo ne l'était pas non plus, sa petite amie non plus. S'il avait du mal à considérer cette vérité pour cette dernière, c'était lui que cela regardait, moi en tout cas je n'allais pas mal dormir ce soir car monsieur était déçu pour si peu. Déçu si j'avais insulté sa gonzesse par tous les noms de coucou possible, sans la connaître, certes, mais pour ça ? Remballe, ma conscience est aussi clean qu'une ardoise neuve. Voyant monsieur détaller aussi rapidement qu'il n'était arrivé, j'entamais de décroiser les bras avant de me lancer à sa poursuite. Ma main claqua sur la porte avant qu'il n'ait le temps de s'enfuir, seulement avec ma force de poulet, il eut vite fait de la rouvrir et de se retrouver sur le perron lorsque je hélais : « .Reste ici. » . Sec, net. Pas de fioriture, mais néanmoins pas de méchanceté. Presque un ordre, qui pourrait-être crédible si seulement il n'était pas sorti de ma bouche d'enfant sage. « .Je ne plaisante pas, Roméo. » renchérissais-je, cherchant à donner de la crédibilité à mes mots sans forcément y arriver. Toutefois, j'arrivais à être très sérieuse, voir trop sérieuse. Aucun sourire ne venait trancher mes commissures, là où j'étais d'ordinaire constamment affublée d'un rictus enjoué. Je recroisais les bras une nouvelle fois, me tenant droite sur le pas de la porte, osant même m'accouder sur l'encadrement de la porte alors qu'il se tenait trois marches plus bas. Et comme pour donner une suite à ma précédente affirmation, je justifiais : « .Pas quand il s'agit de toi en tout cas. Car si encore j'en entendais seulement sur ta copine, je m'en ficherais. Mais lorsque c'est sur toi que l'ont me rapporte certaines petites anecdotes, là par contre, ça m'intéresse. » J'essayais du mieux que je le pouvais, d'être une excellente amie s'entend. Même si je savais qu'accorder autant de crédit à ce que me contais le doyen pouvait me porter préjudice, en somme je ne voyais pas en quoi il pouvait me mentir maintenant. Après tout, il était un professeur, un bon qui plus est. Il n'avait rien à gagner dans cette affaire, plutôt tout à y perdre sachant que Roméo était très bon élève et faisait parti du groupe de personnes faisant remonter les moyennes parfois affligeantes du reste des étudiants. Clair comme de l'eau de roche sur mes intentions, à savoir le préserver, je préférais mettre sa nana de côté plutôt que de perdre du temps à disserter sur une personne que je ne connaissais pas et qui, de par son influence sur mon estimée Roméo, ne me donnait pas envie de faire connaissance plus que cela. « .Le mieux, c'est encore qu'on rentre dans la maison, si tu ne veux pas que tout le voisinage nous entende parler. Mais si tu préfères faire ça dehors devant tous le monde, ma foi, à ta guise. Je ne bougerais pas de là tant qu'on aura pas eu une bonne conversation. » dis-je d'une traite. Je parlais beaucoup, certes, mais au moins je savais que les informations allaient aiguiser sa curiosité et le pousser à parler une bonne fois pour toute. Après tout, il avait l'allure du parfait coupable là maintenant de suite. Fuyard, sec dans son timbre, si jamais il n'était coupable de rien, ma foi il était maître dans l'art de faire croire le contraire. Mais je le connaissais mieux que personne, il ne pouvait le renier et si moi je ne le reconnais pas, personne ne pourrais le reconnaître. « .Et si c'est pas ce soir, ce sera demain. Et tous les autres jours de la semaine. » rajoutais-je, afin de grossir les rangs de toutes les bases posées depuis cinq minutes. Je n'allais pas en démordre et lorsque la Micah est décidée, elle peut s'avérer très tenace. C'est comme les études, on obtient ce que l'ont désire seulement si l'ont s'en donne les moyens et persévère. Je n'allais jamais le lâcher, jamais abandonner. Mon Roméo le plus beau. Tant pis s'il en venait à me détester, du moment qu'il ne commençait pas à se détruire. Poussant un soupir, j'esquissais un pas vers lui, croisant les pieds au sol, me tenant comme une petite fille timide devant une entité supérieur, un parent, un professeur, que sais-je, mais pas un ami. « .Parle-moi, s'il te plaît. Je ne veux pas t'embêter, tu sais que je ne veux que ton bien. » terminais-je d'une petite voix conciliatrice, cherchant le contact visuel. Mes prunelles fixaient les siennes, espérant qu'il ne me regarde et s'il s'y hasardait, il pourrait peut-être même y voir se dessiner un mince sourire maladroit.
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(micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it Empty
MessageSujet: Re: (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it EmptyLun 27 Aoû - 17:12

Micah était ma meilleure amie, celle à qui je pouvais tout confier sans être jugé. C’était là l’une de ses plus grandes qualités. Mais aujourd’hui, on redistribuait les cartes. Dur à dire mais je n’ai pas besoin d’elle, pas ce soir en tout cas. Je sentais déjà qu’elle allait m’être comme un boulet que l’on attache aux chevilles des prisonniers pour ne pas qu’ils s’échappent. Je ne savais pas trop quoi faire pour l’éconduire gentiment. Je ne voulais pas la vexer, je ne voulais pas qu’elle se doute de quelque chose. A moins que ça ne soit déjà fait … Je n’osais imaginer ce qu’elle pouvait penser de moi, son Roméo chéri, son Roméo qu’elle aime tant, son Roméo qui ne ferait jamais de mal à une mouche. Ce Roméo-là traine aujourd’hui dans la drogue. Sans en consommer, il commerce uniquement. A ses yeux je suis sûr que c’est moins grave mais aux yeux de la loi je risquais gros, très gros même. Comble de toute cette histoire, j’étais étudiant en droit. Au moins je connaissais tous les risques que j’encourais et si je venais à me faire prendre, je ne serais pas surpris de prendre plusieurs années fermes. Un Hermès derrière les barreaux, j’allais me faire détester dans ma famille. Moi qui depuis tout petit me bats pour prouver que je vaux quelque chose. Je me bats pour montrer à mes oncles, tantes, cousins, que même si je n’ai pas la moindre goutte de sang Hermès dans mon corps, je peux très bien tenir les rênes de la multinationale. Et là j’étais en train de gâcher tout ce que j’avais construit en dix-neuf d’existence au sein de la famille. J’étais en train de ruiner mon avenir pour une Gamma qui pouvait me rejeter d’une minute à l’autre, d’une seconde à l’autre. J’étais parfaitement conscient des risques que je prenais mais une fois de plus, ma naïveté risque de me jouer des tours. Mais je l’aimais. C’était dur à concevoir ça ? Aimer je vous dis, bon sang. J’espérais au plus profond de mon être que le destin ne viendrait pas me l’arracher, comme il me l’avait fait avec Thaïs et Eden par exemple. Et pourtant, d’un autre côté je voulais que tout se termine, que ce calvaire s’achève. Je voulais que Micah m’aide à m’en sortir mais en même temps non, il ne le fallait pas. Sinon j’allais avoir de graves ennuis. Vous avez déjà croisé le chemin de revendeurs de drogues que vous avez fait attendre vingt-quatre heures vous ? Moi pas, mais en tout cas je ne veux pas m’y risquer. Et puis je l’ai promis à Skylar … Je lui ai promis de prendre la relève ce soir pendant qu’elle … elle file s’éclater dans une boîte malfamée de San Francisco. Oui, la vie est injuste. J’aurais aimé tout faire ce soir, tout sauf ça. Mais il le fallait. Il fallait que je sorte Skylar de tout ça, elle le méritait. Au fond, c’était une fille douce, calme, intelligente, une fille parfaite quoi. Mais ses nombreuses conneries ne faisaient qu’éclipser tout le reste aux yeux des autres et, forcément, cela n’aidait pas Micah à ne pas faire d’amalgames. Alors que j’essayais tant bien que mal de paraître calme, posé, et sur de moi, je foutu tout en l’air lorsque je parlai de ma « course » à ma meilleure amie. Micah n’était pas réputée pour son idiotie et sa bêtise et fut donc surprise de mes activités tardives. « Effectivement, c’est plutôt important et je vais devoir t’abandonner, tu m’excuseras. » Si tu comptais avoir des détails, tu peux les attendre. Déjà que dans la vie normale j’ai du mal à confier tous mes ressentis, ce n’est pas maintenant que je deal – et dire ça me flanquait une peur bleue – que ça va commencer. Mais je savais que mes efforts pour paraître « normal » allaient rester vains. Micah était une fille curieuse et je sentais que quelque chose clochait dans son attitude mais, pour le moment, je refusais de penser au pire. J’essayais de me convaincre qu’elle était simplement au courant que j’avais flashé sur une Gamma et qu’elle essayait de me ramener dans le droit chemin. Un coup d’œil à ma montre, j’étais déjà en retard et je savais que j’allais en prendre plein la figure lorsque j’arriverais sur les lieux de la livraison. Allez Micah, laisse-moi partir, je suis sûr que tu ne veux pas que je fasse un séjour à l’hôpital pour une jambe cassée ou quelque chose dans le genre. « Je t’assure que ce n’est vraiment pas le bon moment, j’ai promis à Skylar de la rejoindre, elle aussi a besoin de moi tu sais. » Ok, y’a cinq minutes je parlais d’une course, et maintenant je devais rejoindre Sky. Niveau crédibilité, on repassera. Micah essayait de me prendre par les sentiments, elle savait que je ne pouvais pas lui résister, que je pouvais tout faire pour elle. Ce soir, comme d’habitude, j’avais également envie de tout faire pour elle mais je n’y arrivais pas, la livraison passait avant tout. Et puis on pouvait se voir tous les jours alors elle n’allait pas m’enquiquiner. Et si c’était vraiment important ce qu’elle avait à me dire ? Elle a énormément besoin de moi qu’elle dit. Peut-être était-ce par rapport à sa maladie. A la perspective de ce qu’elle avait à me dire, je frissonnais. Je ne voulais pas la perdre, elle était trop importante pour moi. Aussi, j’essayais le compromis. « Bon, au pire je reviens dans trois quarts d’heure. Tu m’attends ici et on pourra parler autant de temps que tu le souhaites. » Ca me paraissait bien comme idée et j’étais sûr que Micah allait comprendre, maintenant c’était tout bonnement impossible. Je ne pouvais pas rester à ses côtés pour l’instant. Sauf que je me persuadais qu’elle allait accepter mais en fait je savais, je savais que ça n’allait pas être le cas, je savais qu’elle allait insister pour que je reste à ses côtés. J’avais envie de pleurer, cette situation je la détestais. Choisir entre sa meilleure amie et sa petite copine qui ont toutes les deux besoin de vous, un déchirement. Mais peut être que l’Alpha allait me simplifier la tâche au vu des propos qu’elle tenait sur Skylar. « Une Gamma Roméo, sérieusement. Cette phrase me semble pleine de sous-entendus. Mais si tu m’assures que non, alors je suis idiot. » Cette situation m’exaspérait au plus haut point. J’en avais plus que marre. Alors au lieu d’affronter une personne avec qui je n’avais pas envie de me battre, je préférai fuir. Je pris la direction de la porte, l’ouvris, avant que ma meilleure amie ne s’empresse de venir la refermer. T’es bien gentille Sinclair, mais si je ne pars pas tout de suite, je signe mon arrêt de mort. « Laisse-moi partir Micah s’il te plait ! » Une certaine once de rage pouvait s’entendre dans ma voie. Je crois que jamais je ne lui avais parlé sur ce ton. Je regrettais, une nouvelle fois. Mais cela ne m’empêcha pas de pousser la porte avec violence et de prendre la poudre d’escampette jusqu’à ce que retentisse cette voix, la même que tout à l’heure lorsque j’avais tenté une première fois de sortir de la maison des Alphas. La voix se faisait claire et nette, il fallait que je reste et il n’y avait aucune alternative possible. Je me retournais, l’air las qui signifiait « quoi encore ? » J’avais envie de pleurer, j’avais envie de ne plus exister pour ne pas affronter tous ces problèmes. Mais je ne trouvais rien à proximité qui puisse exhausser mon vœu. Seules les paroles glaciales de Micah parcoururent mon esprit. J’étais tétanisé et je venais de tout comprendre : elle était au courant pour moi. Elle savait ce que je trafiquais derrière son dos, derrière le dos de toutes les personnes qui m’aimaient. Comment l’avait-elle su ? Un mystère. Mais pour le moment je faisais mine de ne pas comprendre. Je n’étais pas capable de lui avouer que tout ce qu’on lui avait raconté était vrai. Pas ce soir en tout cas. « Je suis ravis de voir que tu t’intéresses à moi mais de quoi parles-tu Micah à la fin ? Sérieusement, t’as la tête de quelqu’un qui a appris que j’avais fait une grosse connerie et tu me connais assez bien, je pense, pour savoir que ce n’est pas mon genre. Et encore une fois, je suis désolé mais il faut vraiment que j’y aille. » J’allais la laisser là, sur les marches de l’entrée de notre maison de confrérie et moi j’allais partir vendre de la drogue à des types que je n’aurais jamais osé fréquenter. Le petit Roméo à sa Micah n’était plus celui que l’on avait connu. Oh et puis quoi qu’elle sache, ce n’est qu’une situation temporaire. Il est hors de question que je goute à la drogue, et il est hors de question que dealer devienne mon métier. Moi je veux avoir un poste à hautes responsabilités chez Hermès International, rien de plus, rien de moins qu’on se mette d’accord. Alors il n’y a pas à en faire toute une histoire. Prêt à tourner les talons, cette voix me fit rester, une fois de plus. « J’en ai marre que tu t’inquiètes pour moi, j’en ai marre d’être comme ton petit frère. Bon sang, laisse-moi vivre ma vie ! » Cette fois j’avais pris la voix de quelqu’un qui en avait plus qu’assez, alors que ce n’était pas forcément le cas. Mes paroles avaient eu pour but de la blesser pour qu’elle puisse enfin me laisser filer revendre cette fichue drogue. Il allait falloir que j’aie une petite conversation avec Skylar. Grâce à elle, ma meilleure amie allait me détester. Génial. Ses paroles suivantes ne furent en moi qu’un vague murmure tellement j’avais envie de partir, là de suite. Pas partir rejoindre mes clients, partir ailleurs, arrêter de lui faire du mal à elle, Micah, à qui je comptais tant. Je ne voulais plus la voir comme ça, à me supplier de rester pour que l’on parle. C’était trop pour moi. Et comme elle savait que je ne pouvais lui résister, elle prit cet air que je redoutais tant depuis tout à l’heure, cet air qui m’implorait de rester avec elle. « Si tu voudrais mon bien tu me laisserais partir qu’on se le dise. Je crois que d’ailleurs tu viens déjà de ruiner ma vie, alors si tu veux espérer me revoir un jour, cesse de me prendre par les sentiments à va te coucher, il est tard. » Même lorsque je lui parlais mal, que j’étais en train de la blesser, je n’arrivais pas à m’empêcher de prendre soin d’elle. Malheureusement, peut être que je n’aurais plus jamais l’occasion de prendre soin d’elle vu comment je venais de tout gâcher.
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MessageSujet: Re: (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it (micah.roméo) • And if you're homesick, give me your hand and I'll hold it EmptyMer 5 Sep - 20:03

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