Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes du monde. [Pv Emy-chou]

Invité

&

Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes du monde. [Pv Emy-chou] 287869Sanstitre34

En fin de matinée à San Francisco General Hospital.

J’avais appris par Stephen que ma meilleure amie Emy se trouvait donc à l’hôpital pour son opération à venir. Je ne me doutais pas que la suite viendrait donc tout naturellement pour moi. Il fallait que j’aille la voir pour la simple et bonne raison qu’elle avait toujours été là pour moi et qu’il ne fallait pas que j’oublie d’aller la voir. Je ne savais pas comment est-ce qu’il fallait que j’y aille mais bon, pour une fois, je ne tenais pas à la voir pour lui remonter le moral de toute façon, pour une fois, je ne voyais pas comment est-ce que je pourrais donc faire pour changer tout cela. Parfois, la vie était telle qu’il fallait juste la prendre comme ça. Après tout pour une fois, je pouvais aussi l’écouter comme elle l’avait fait pour moi. Alors que je ne voyais pas comment réagir face à tout cela, je réfléchissais deux minutes. Ma meilleure amie était à l’hôpital et je ne prenais pas le temps de lui trouver donc un simple cadeau. Je voulais juste y aller comme ça pour lui faire plaisir. Bien que pour ma part j’avais eu aussi des soucis bien prenant, je ne voulais pas que cela reste bien profondément. Avec toute cette pagaille, j’avais eu du mal à m’en remettre. Et le fait qu’Emy soit en convalescence n’avait pas du tout arrangé le truc. Assise sur mon lit avec une photo de ma meilleure amie et moi, je tenais le cadre doucement. Souriant un peu, je le reposais donc sur la commode alors que je me levais difficilement. Ouvrant donc le tiroir, je prenais donc des vêtements pour me vêtir. C’est bien tout en sortant du lit mais il fallait aussi que je n’y aille pas en pyjamas ! Remarque cela aurait été amusant par cette chaleur mais bon, je tenais tout de même à avoir au moins un peu de dignité. Bien que l’envie de la faire rire ne me dérangeais pas du tout, je prenais donc le chemin pour la salle de bain. En cette simple journée, je ne travaillais pas. J’avais eu une petite journée pour aller voir Emy. Faisant partie de ma famille, j’avais demandé à mon supérieur s’il était possible que j’aille la voir. La réponse ne tarda pas à venir pour un oui ! J’en avais donc profité pour alors faire mes courses, et surtout me reposer un peu. Tentant donc de ne pas m’en vouloir de suite, je me laissais aller par un déjeuner simple mais gourmand. Trouvant qu’il ne fallait pas que je pousse un peu plus tout ça. Je cherchais donc à trouver une voix qui me permettrait donc de reconnaître que j’aurais dû lui parler en temps voulu. Regardant ma montre, je prenais donc la direction de l’hôpital.

C’était la première fois que j’y allais, je ne savais pas comment y aller. Trouvant sur le GPS le chemin le plus adéquat, je cherchais donc à mon arrivée après un petit temps de circulation une place de parking. Pour mon plus grand bonheur, j’en trouvais donc une proche de la porte. Regardant bien entendu qu’elle était ouverte pour le public, je prenais donc mon sac et la boîte de chocolat que j’avais trouvé pour Emy. Arrivant dans le hall, je demandais donc à l’infirmière s’y trouvant le chemin pour aller dans le service ou se trouvait mon amie. Demandant aussi au passage les horaires pour les visites ; je me rendais compte que j’avais donc pour elle, un sacré temps à lui consacrer. Tenant le petit sachet pour les gourmandises, je prenais donc pour une fois le chemin assez heureuse je dois dire d’aller voir une amie. Je tenais à lui donner un peu de bonheur bien que le mien ne soit pas trop au beau fixe. Me perdant à un moment donné, je redemandais à une infirmière de me mener dans a bonne direction. Trouvant cette fois-ci le bon service, je cherchais donc le numéro de la chambre. Il se trouvait être mis à côté de chaque porte contenant aussi le nom de la personne. Je m’arrêtais donc un instant pour voir alors que l’on pouvait voir le jardin de l’hôpital par les fenêtres. Allant juste voir par ce carré de verre, je me chantais dans ma tête un petit air bien de chez nous pour me motiver à aller voir mon amie. Finissant donc de me motiver un peu, je me tournais cette fois-ci pour aller voir mon interlocutrice. Frappant à la porte, je patientais le temps qu’elle me réponde que je pouvais rentrer.

Fermant donc la porte, je voyais mon amie allongée dans un lit avec une perfusion et un sourire sur le coin des lèvres. Elle ne devait pas s’attendre à ce que je sois venu la voir. Me dirigeant vers elle, je lui déposais un baisé sur le front après lui avoir dit.

- « Coucou Emy-chou tu vas bien ? Enfin, hum tu es bien installée ? »

Reculant un peu, je tenais pas à me concentrer un peu plus sur elle. Puis m’asseyant sur le bord du lit, je ramenais vers moi le petit sachet contenant le paquet avec le chocolat. - « Tiens une petite gourmandise pour satisfaire ce petit coin de sourire que je vois là en ce moment. » Lui tendant la boîte, je réfléchissais à comment réussir à lui parler d’autres choses que cela. Remarque il le fallait, je ne tenais pas à rendre les choses encore plus difficiles qu’elles ne l’étaient déjà. La regardant, je lui prenais donc la main tout en lui souriant. Il ne fallait pas que j’oubliais de lui parler de n’importe quels autres sujets. Me tournant vers elle, je lui disais donc alors patiemment.

- « Tiens, j’ai vu James, et on a pas mal bavardé à propos de tout et rien. Il m’avait appelé alors que je revenais de mission. Il a toujours le don de vouloir me voir. Mais ce que je ne t’ai pas dis c’est qu’il connait Shannon et qu’il voulait que l’on parle de lui. Mon grand-frère a peur qu’il m’arrive un truc sauf qu’il ne le dit pas. C’est assez étrange comme la situation m’a rendu assez casse pied je dois bien dire cela. Je l’ai mal pris qu’il ait pu penser que je le laisserais donc faire sans rien dire. De plus dans toute cette pagaille, c’est que le protagoniste en question qui s’est comporté comme un goujat ne se trouvait pas loin de nous. »

Je n’avais pas besoin de tout lui dire, de tout lui dire, elle se doutait bien qu’il y avait eu un petit truc qui ne s’était pas passé comme il faut. Cela m’avait donné une issue qui ne m’avait pas plus du tout. Mon parrain était donc venu dans le but de revider toute la maison de ce qui pourrait me redonner la pente glissante que j’avais quitté. Dans mon salon, il était venu, il avait eu la porte ouverte, et voyant le chat pas loin dans son panier, il avait dans le silence le plus calme prit le temps de tout fouiller. A la longue il connaissait les cachettes les plus improbables. Le verdict était qu’il n’y avait rien, mais bon, il le faisait comme pour me rappeler que j’aurais toujours derrière moi une personne pour me rappeler à l’ordre si tout allait de travers. Une longue discussion était donc arrivée à une demande de jours de congés qui s’était révélé comme utile pour aller voir Emy. Il avait alors appris mon parrain tout sur Shannon et le fait que j’avais été trop gentille. Il me disait tel un père que je n’ai pas tellement eu : « Ah tu es comme tu es, Blaith ne panique pas. Il finira bien par se rendre compte de ce qu’il a perdu. Tu verras » Le connaissant, je me doutais qu’il le questionnerait la prochaine fois qu’il le verrait donc au bar. Qu’il ferait tout pour lui remonter les bretelles. Le fusillant du regard, je lui disais donc fermement de ne pas le faire sinon que je lui ferais la tête pendant une semaine entière. Riant me disant que j’avais beau le prononcé et que je ne le faisais jamais, je lui disais donc en boudant que cette fois-ci n’ayant plus grand-chose à me mettre sous la dent que je le ferais. Alors que je réfléchissais donc à tout cela, je me trouvais donc un peu plus calme bien que mon cœur, quant à lui ne l’était point. C’était donc sur cette note peu glorieuse que je me rendais compte que le chemin que j’avais fait n’avait pas à retombé à néant pour un goujat ! Je savais qu’Emy le verrais que j’avais mes traits tirés, la mine peu joueuse et que surtout, je tenais à mon poignet, un petit bracelet que ma mère adoptive m’avait offert lors du début de ma cure. Je le mettais lorsque cela n’allait pas très bien dans le but de pouvoir alors avancer tout en gardant à l’esprit mon but à atteindre. Je ne me souvenais pas si Emy l’avais déjà vu lorsque nous nous sommes rencontrées, mais bon, je me doutais bien qu’elle agirait comme si de rien n’était. Elle était de nature à ne pas forcer les gens et je l’appréciais beaucoup pour tout cela. Tout en ne disant rien, je me demandais bien ce qu’Emy pensait donc de tout cela. Bien que je ne disais plus rien, je tentais donc de lui parler d’un autre sujet.

- « Ah, au fait pendant que j’y suis. J’ai demandé à aller en Irlande pour mes vacances. Enfin, je vais sans doute y aller pour mon plus grand bonheur. Est-ce que tu voudrais que je te ramène un petit quelque chose ? Tu as envie de quoi ? »

Souriant, je ne savais pas ce qu’elle me dirait en plus, mais bon, je voulais juste que l’on discute histoire de lui changer les idées. Il ne fallait pas qu’elle stresse pour son opération, et donc, je voulais juste lui parler de tout et rien. Quitte à faire le clown, je tenais donc à passer un bon moment en sa compagnie.

Invité

J’avais informé Blaithin ma meilleure amie que j’étais malade, atteinte d’une leucémie quelques temps auparavant sans vraiment avoir être allé de nouveau chez elle, chacune avions des soucis à régler de notre côté que j’en avais également oublié de la prévenir de mon hospitalisation. J’avais le moral enfin je crois mais le fait de rester allongée à ne rien faire était une corvée des plus dures, tout comme le matelas sur lequel reposait mes fesses parfois endolories de rester dans cette même position pendant des heures pendant que je subissais toute une série de perfusions à la chaine des unes des autres ! 2puisant au final mais c’était pour aller mieux non ?

Le temps me semblait long, cet hôpital vide sans âme, et j’étais prise d’un ennui mortel, heureusement que Stephen m’avait apporté mes cours afin de faire passer le temps ne pouvant quitter mon lit, même si la greffe avait eu lieu il y a déjà quelques jours maintenant mais il fallait s’assurer que mon organisme reprenne correctement ses fonctions !

Puis on frappa à ma porte, sur l’heure du midi, que je vis un visage qui me fit grandement plaisir, celui de ma meilleure amie Blaithin, alors tout sourire je l’accueillis me redressant quelques peu afin de la recevoir du mieux que je pouvais. La voir et la savoir près de moi me fit le plus grand bien !

- « Coucou Emy-chou tu vas bien ? Enfin, hum tu es bien installée ? »

-Blaith’ ! Beaucoup mieux depuis ton arrivée, oui ça peut aller même si je suis fatiguée ? J’en peux plus d’être allongée mais je prends sur moi. Mais qu’est-ce que tu fais là ? Tu ne devais pas être en mission ?

Puis prenant t place à mes côtés elle me tendit un petit quelque chose !

. - « Tiens une petite gourmandise pour satisfaire ce petit coin de sourire que je vois là en ce moment. »

-Je ne risque pas de mourir de faim, avec tout ce que chacun m’apporte en gourmandise, je vais exploser le taux de glucose c’est certain ! Lançais-je en riant doucement avant de la remercier.

-Merci il ne fallait pas voyons.

Puis me tendant la boite je l’écoutais chaleureusement enfin une personne au visage ouvert, cela remontait fortement le moral !

- « Tiens, j’ai vu James, et on a pas mal bavardé à propos de tout et rien. Il m’avait appelé alors que je revenais de mission. Il a toujours le don de vouloir me voir. Mais ce que je ne t’ai pas dit c’est qu’il connait Shannon et qu’il voulait que l’on parle de lui. Mon grand-frère a peur qu’il m’arrive un truc sauf qu’il ne le dit pas. C’est assez étrange comme la situation m’a rendu assez casse pied je dois bien dire cela. Je l’ai mal pris qu’il ait pu penser que je le laisserais donc faire sans rien dire. De plus dans toute cette pagaille, c’est que le protagoniste en question qui s’est comporté comme un goujat ne se trouvait pas loin de nous. »

-Mais qu’est-ce que c’est que toute cette histoire, raconte moi je veux toujours et dans les moindres détails ! Et bien si James commence à jouer les entremetteurs on n’a pas fini…ou le grand frère trop protecteur étouffant…

J’imaginais assez James dans ce rôle, voulant protéger à tout va sa sœurette, mais il était ainsi non pour embêter son monde mais par Amour tout simplement. Puis l’observant je vis son air un peu pâle et les traits de son visage tirés.

-C’était quoi la raison pour laquelle tu semblais être casse-pied ce fameux jour ? T’es sure que tout va bien tu me sembles pâlotte…

Puis elle enchaîna sur son voyage en Irlande, sa terre natale ;

- « Ah, au fait pendant que j’y suis. J’ai demandé à aller en Irlande pour mes vacances. Enfin, je vais sans doute y aller pour mon plus grand bonheur. Est-ce que tu voudrais que je te ramène un petit quelque chose ? Tu as envie de quoi ? »

-J’en sais rien, prends-moi quelque chose qui te fasse envie ou qui me ressemble, qui te fasse penser à moi ! Sinon au pire des cas, un bon fût de bière made in Ireland ! Dis-je avec un ton enthousiaste ! Et puis allant mieux par la suite je pourrais enfin revivre normalement et refaire plus ou moins la fête !

J’attendais de voir si elle me reparlera de cette rencontre avec Shannon ou se trouvait également James, celui qui était mon mentor m’aidant à percer dans le monde des affaires internationales voulant un jour marcher sur les traces de mon père !

(Hj : j’ai avancé un peu le déroulement de l’histoire ou Emy a déjà eu sa greffe)

Invité

&

En fin de matinée à San Francisco General Hospital.

- « Non j’en reviens tout juste, donc je me disais que je pourrais donc passer te voir. Je repars vers le mois de Juillet. Pour l’instant là j’aide à la base, après je repartirais je ne sais où. Je verrais bien où cela me mène, après j’irai en Irlande je pense. Je reviens et je pars le lendemain ou en soirée, histoire de dire à la voisine pour mon chat. »

Il fallait bien que je lui dise tout, elle n’était pas ma meilleure amie pour rien. Seulement, je ne pouvais pas lui donner ma destination pour la simple et bonne raison que cela m’était interdit de le faire. Je savais juste que je devais lui dire histoire qu’elle ne s’inquiète pas de trop si elle ne me voyait pas à la maison. Je n’hésiterais pas à lui donner le reste des informations puisque de toute façon, il fallait que je lui donne. Je me trouvais toujours assise sur le bord du lit. L’observant doucement, je reprenais donc mes réponses.

- « Ah ah comme ça tu pourras donc avoir un petit plaisir qui va te donner un petit moment de bonheur. »

Je me demandais bien comment est-ce que je ferais pour que la réponse lui soit alors la plus correcte possible mais il fallait que je réponde à cette fameuse situation qui ne m’avait pas rendu très agréable au café. Finalement, je pouvais donc alors avoir une idée qui me serait bien plus utile pour le reste de la journée. Sauf que je ne voyais pas lui mentir pour me préserver. Il était donc nécessaire que je lui raconte tout pour qu’elle puisse me donner un avis des plus correctes. Prenant donc une inspiration, je lui donnais donc une réponse des plus complètes.

- « On était au mois de Mai, et j’avais reçu un appel de James, il demandait à me voir pour justement que je lui donne des petites nouvelles. Je me suis donc dirigé pour le voir et allant le trouver à son bureau on était allée au café tous les deux. Tout allait bien, j’étais de nouveau de bonne humeur, j’étais rentrée donc à la maison sauf que les soucis avaient commencé avant….. »

Faisant une petite pause, je me demandais bien comment est-ce que ferais pour justement ne pas à avoir à m’expliquer sur ce que la suite m’avait donné. Finalement, soupirant légèrement, je réfléchissais pour avoir une seule petite opportunité pour le moment, je prenais donc mon inspiration pour que je puisse lui expliquer toute l’histoire. Alors qu’elle était allongée là devant moi, je réfléchissais à quoi lui dire…La regardant donc attentivement, je me demandais bien ce que je lui dirais comme réponse. Après tout, il ne fallait pas non plus que j’oublie de prendre mon temps. Sauf qu’à ma tête, elle a dû sans doute deviner que j’avais eu un assez gros problème. Même si la situation m’avait donné assez de recul depuis le temps, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire que je n’aurais pas la chance de me calmer de sitôt. Comme si finalement, il ne m’était pas possible de me contenir, je réalisais que mes yeux pour ma part commençaient à s’humidifier et que je n’aurais donc pas le temps de me calmer. La regardant alors que j’avais besoin de prendre un mouchoir, je réfléchissais à justement trouver une suite convenable. Essayant de me calmer un peu plus, je tentais de lui dire alors que cela devenait de plus en plus compliqué.

- « J’ai le cœur en lambeaux, il est coupé de part en part et il ne reste plus un seul petits morceaux exploitables pour le remettre en entier sur pied. Il n’est juste qu’un petit tas de poussières….. »

Alors que j’avais dis cela, il m’était donc possible de lui dire le reste sauf que je ne savais pas comment le faire. Il y avait un tas de trucs qui m’avait échappé et même si je les connaissais, je ne voyais pas comment lui annoncer tout ça….Seulement, elle ne connaissait pas le début, et bien que je ne veuille pas en oublier, parfois, il est difficile de raconter quelque chose sans que cela ne donne un véritable sens. Je lui donnais donc le début de l’explication.

- « En fait tout a commencé bien avant. Je suis allée le chercher un soir alors qu’il était ivre au bar où se trouve être mon parrain. Il m’a appelé en me disant que mon ami avait besoin des clés de voitures. Puis de fil en aiguille chez moi….On a fait l’amour et il m’a dit que les mots dans son sommeil….Sauf qu’il ne veut pas l’avouer, il m’a même dit qu’il était ivre et qu’il ne savait pas ce qu’il faisait…. »

Essayant de me calmer, je voyais bien que le fait d’en parler m’aide mais, je ne savais pas comment le dire….Il fallait bien que je continue pour que je puisse donc aller un peu mieux. Je ne sais pas si mon mascara coulait ou pas, de toute façon même avec un waterproof j’aurais eu une tête de je ne sais quoi de triste. Alors de toute façon, il était évident pour moi que je continue. La regardant alors qu’elle attendait la réponse, je lui disais donc simplement.

- « James l’a fait venir à notre table lorsqu’on était au café….Sans me le dire….Et tu me connais….Je me suis emportée, je l’ai envoyé balader. Sauf que James s’en ai amusé comme à son habitude et il gentiment dit que je devais l’emmener en Irlande avec moi. Mais pour ma part qu’il aille se faire un œuf. Même si je lui ai laissé un simple baisé sur la joue en partant, il m’a rendu aussi molle qu’une limace. J’ai même eu des soucis au travail à cause de ça….Je suis partie en mission entre ces deux évènements et je me suis comportée comme une imbécile… »

Essayant de ne rien dire, je voulais me calmer sauf que la suite me donnait encore plus le tournis, mais bon parfois, il était nécessaire de se reprendre. - « C’est en partie la raison de mon départ en Irlande, je ne tiens pas à rester plus longtemps ici….Bien que te voir me réjouit beaucoup, je ne suis pas non plus venue pour que tu te fasses des soucis. Hein, tu vas aller mieux et cela sera parfait. »

Je voulais simplement qu’elle ne pense pas à tout ça que je parte mieux pour aller dans un pays qui m’avait certes abandonné mais qui avait réussi à garder une partie de mon cœur là-bas. Sortant mon mouchoir, je m’essuyais les yeux et tentais de me reprendre. Puis alors que je désirais lui dire un truc en plus, je réfléchissais à quoi lui annoncer. Puis je me disais qu’il fallait que je lui réponde pour l’Irlande.

- « Et bien, je te ramènerais…..Un gros pull over avec un livre. Enfin c’est une blague bien entendu…Je finirais bien par trouver. James lors de notre rencontre au café m’a dit que je devais trouver un livre sur les rapports conjugaux en riant. Tu le connais il aime bien me titiller. »

Invité

On parlait de tout et de rien à savoir si elle ne devrait pas être plutôt au travail qu’ici ? Elle ne tarda pas à me répondre ou je l’écoutais attentivement voyant une mine plutôt tendue, elle qui souvent était bien plus souriante et le visage bien plus éclairé aussi d’ailleurs.

- « Non j’en reviens tout juste, donc je me disais que je pourrais donc passer te voir. Je repars vers le mois de Juillet. Pour l’instant là j’aide à la base, après je repartirais je ne sais où. Je verrais bien où cela me mène, après j’irai en Irlande je pense. Je reviens et je pars le lendemain ou en soirée, histoire de dire à la voisine pour mon chat. »

-T’es mimi ma Belle d’être venue, et je pense que retourner en Irlande pour toi te sera bénéfique, tu pourras te reposer un peu et te relaxer tu en as vraiment besoin vu ta petite mine. Rien de tel qu’un retour aux sources. J’espère que tu m’enverras une petite carte postale. Et combien de temps comptes-tu rester là-bas ?

Carte postale, façon de parler, bien que de nos jours cette petite carte ou l’on y inscrit quelques mots avaient été évincés de beaucoup par les sms ou encore les mails, Mms, bref, c’est une manière de lui dire de me donner des nouvelles le temps e son séjour sur sa terre natale.

Toujours assise sur le bord de mon lit et m’observant doucement, elle reprit la parole poursuivant sur le ces gourmandises qu’elle m’avait apporté, un pur délice et avec tout ce que Stephen m’avait déjà apporté sachant maintenant qu’elles étaient mes petites manies.

- « Ah ah comme ça tu pourras donc avoir un petit plaisir qui va te donner un petit moment de bonheur. »

Puis elle me narra un peu ce qui s’était passé ces deniers temps dans sa vie, et cela, son comportement du moment m’étonnait grandement, Blaithin s’énerver de la sorte n’étant pas agréable, cela ne lui ressemblait nullement… Fronçant les sourcils je la regardais attendant le résumé de cette journée qui l’allait fortement déconcertée…

- « On était au mois de Mai, et j’avais reçu un appel de James, il demandait à me voir pour justement que je lui donne des petites nouvelles. Je me suis donc dirigé pour le voir et allant le trouver à son bureau on était allée au café tous les deux. Tout allait bien, j’étais de nouveau de bonne humeur, j’étais rentrée donc à la maison sauf que les soucis avaient commencé avant….. »

C’est vrai, James et Elle étaient proches et très liés, je connais Sir O’Malley pour être son « élève » pour entrer dans le monde des affaires à défaut d’avoir choisi mon propre père étant lui aussi dans ce domaine mais ayant fait ce choix en James pour raisons personnelles, ne voulant pas que mon paternel voye à quel point j’avais été changeante, malade, chose qu’il n'apprit que très récemment par les soins de Stephen qui n’avait pu tenir sa langue !!!

Puis les yeux de ma Belle se mirent à rougir avant de voir une once de larme …alors sans la brusquer j’attendis lui passant une main amicale et tendre sur son épaule avec un léger sourire, pour qu’elle sache que j’étais là !

- « J’ai le cœur en lambeaux, il est coupé de part en part et il ne reste plus un seul petits morceaux exploitables pour le remettre en entier sur pied. Il n’est juste qu’un petit tas de poussières….. En fait tout a commencé bien avant. Je suis allée le chercher un soir alors qu’il était ivre au bar où se trouve être mon parrain. Il m’a appelé en me disant que mon ami avait besoin des clés de voitures. Puis de fil en aiguille chez moi….On a fait l’amour et il m’a dit que les mots dans son sommeil….Sauf qu’il ne veut pas l’avouer, il m’a même dit qu’il était ivre et qu’il ne savait pas ce qu’il faisait…. »

-Shannon ?!!

Puis essayant de la rassurer je repris sur un ton plus doux après un soupir…

-Vous n’avez pas trainés au moins ! Je plaisante…écoute …les hommes sont d’un compliqué tout comme nous, les femmes le sont également en pire peut-être je crois…mais …je pense qu’il est bien trop fier à moins que ce ne soit vraiment un beau salaud…tu devrais peut-être penser à passer à autre chose non ? Tu ne fais que t’accrocher à lui et cela te rend malheureuse…Je ne suis pas à ta place mais quoi que tu décides de poursuivre ou non avec lui, dans la mesure qu’il cesse de se comporter comme un crétin...et bien je suis là, ok ?

Puis elle reprit la suite de l’histoire ne m’attendant as à une telle chose surtout lorsque j’en appris davantage sur cette situation entre Shannon et Blaithin…

- « James l’a fait venir à notre table lorsqu’on était au café….Sans me le dire….Et tu me connais….Je me suis emportée, je l’ai envoyé balader. Sauf que James s’en ai amusé comme à son habitude et il gentiment dit que je devais l’emmener en Irlande avec moi. Mais pour ma part qu’il aille se faire un œuf. Même si je lui ai laissé un simple baisé sur la joue en partant, il m’a rendu aussi molle qu’une limace. J’ai même eu des soucis au travail à cause de ça….Je suis partie en mission entre ces deux évènements et je me suis comportée comme une imbécile… »

-Tu l’as embrassé quand même, personnellement j’aurais joué la carte de l’indifférence…Mais je comprends tu tiens beaucoup à lui, je peux le concevoir et puis on ne peut pas toujours diriger ou contrôler ses sentiments…

- « C’est en partie la raison de mon départ en Irlande, je ne tiens pas à rester plus longtemps ici….Bien que te voir me réjouit beaucoup, je ne suis pas non plus venue pour que tu te fasses des soucis. Hein, tu vas aller mieux et cela sera parfait. »

-Mais quelle idée ?! Allez viens là ma Belle et puis je vais aller mieux pourquoi crois-tu que je sois dans cet endroit et dans ce lit aux draps qui ne cesse de me gratter en permanence, c’est autre chose que mes draps de soie !Dis-je sur un ton hautain pour les derniers mots histoire de détendre l’atmosphère…tandis qu’elle essuyait ses larmes ayant laissé quelques marques de récil couler sur ses joues avant de continuer sur le sujet de mon principal cadeau de souvenir, ba quoi ?!

- « Et bien, je te ramènerais…..Un gros pullover avec un livre. Enfin c’est une blague bien entendu…Je finirais bien par trouver. James lors de notre rencontre au café m’a dit que je devais trouver un livre sur les rapports conjugaux en riant. Tu le connais il aime bien me titiller. »

-Ce serait surtout sur le comportement humain et surtout sur celui des hommes, ils font machos et sur d’eux mais au final ce ne sont que de grands enfants, qui ont peur des choses et de s’exposer à la réalité de leurs sentiments, peut-être ont-ils peur de casser cette image de virilité qu’ils ont ou...pas d’ailleurs !

J’éclatais de rire sur cette dernière réflexion qui me fit vraiment rire et puis cela nous aiderait à penser à autre chose à elle comme à moi et de nos soucis !

Invité

&

En fin de matinée à San Francisco General Hospital.

- « Oui tu as sans doute raison, de toute façon avec ma mère malade, si je n’y vais j’aurais un conflit international dans la famille….Et je n’ai pas envie de supporter cela une nouvelle fois. Je compte au moins rester déjà une semaine après je verrais si j’arrive à supporter toute cette famille désastreuse. Bien entendu que je t’enverrais une carte postale. Je ne veux pas t’oublier et puis je sais comme ça que tu la mettras sur ton frigo en plein milieu entre les aimants. »

Alors que je lui répondais cela, je lui disais donc patiemment tout cela. - « Oui cet idiot. » Puis sentant donc que je pouvais alors l’écouter me dire un peu tout ce qu’elle avait sur le cœur. Ma meilleure amie me donnait ainsi le tournis, elle avait un avis sur tout et même si je ne voulais pas entendre ce qu’elle avait à dire, parfois, il fallait donc se secouer pour accepter les mauvais mots. Emy avait toujours eu un sens assez critique pour les hommes. Et bien que je ne voulais pas l’entendre, elle me disait des petites choses qui avaient eu le don de me faire réfléchir un moment.

- « C’est que…..En le voyant, j’ai comment dire….Le cœur qui s’emballe, j’ai l’impression que je suis femme. J’ai des vibrations dans les jambes, je ne sais pas si tu voies….Mais c’est un truc qui te prend tout en entier et qui te donne l’impression que tu vas t’envoler dans les aires. Je me doute que cela ne me rend pas très heureuse, mais j’y suis pour rien, je suis plus mon cœur que ma raison. Et il va bien falloir qu’à un moment donné je me réveille pour justement ne pas tomber encore plus bas. »

Oui j’avais des sentiments, mais comment dire : « Le cœur a ses raisons, que la raison ignore. » On peut dire qu’être amoureux vous rend aveugle et que vous ne voyez pas forcément plus loin que votre nez. Je savais aussi qu’il me faudrait me reprendre mais parfois, je voulais juste alors avoir la sensation que je pouvais donc réussir ma vie.

- « Passer à autre chose…. ? C’est un truc assez bizarre…Je pense qu’il me faudra du temps à oublier. Une fois que tu aimes une personne, tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tu peux oublier. Sauf….Que tu n’y arrives pas….Accros sans doute oui. Mais comment dire…C’est comme si j’avais la sensation que le fait de ne pas avoir mes réponses me bloque. Il me les faut pour oublier. »

J’avais dis cela sans pourtant être certaine de moi. Alors que je réalisais donc que je pouvais aussi me reprendre, je me contentais de renifler tout en comprenant qu’il fallait que je me mouche. Le faisant et allant le mettre dans la poubelle pour prendre le gel pour les mains. Je ne tenais pas à donner des microbes à Emy alors qu’elle allait beaucoup mieux. Je revenais donc me mettre sur le lit en face d’elle. Je voulais rester de face à mon amie pour discuter. De toute façon, je tenais donc alors à continuer ma conversation pour lui expliquer mon truc. Ensuite, je lui répondais donc patiemment.

- « Ah oui, les draps sont en soie. Tu en veux… ? Je peux t’en ramener si tu veux. Comme ça tu pourras les utiliser à ta guise…. »

Ensuite, je comprenais donc qu’il fallait que je continue de faire comme bon me semblait juste. Néanmoins, je devais qu’il fallait que continuer de dire à Emy tout ce que j’avais sur le cœur. De plus, je voulais donc qu’il y ait un autre sujet de conversation. Essayant de lui sourire, je lui répondais donc patiemment.

- « Oui je te ramènerais un livre ! Promis ! Il suffit que je te trouve un petit truc qui te plairait….De toute façon, je finirais bien par trouver un truc. »

Alors que je désirais continuer de lui parler, je réfléchissais pour trouver un nouveau sujet. Je savais donc qu’il était préférable que je lui discute pour continuer à converser. Alors que je voulais trouver un sujet, je voyais donc la pluie qui venait tel un rideau de douche. Puis disant à Emy en riant.

- « Ah un temps typiquement irlandais. Tu ne trouves pas que la pluie soit un bon sujet, mais bon, il me rappelle tant de souvenirs. » Entendant l’orage, je réalisais donc qu’il fallait que je prenne conscience de tout cela. Ensuite, il était nécessaire pour moi de continuer à parler pour oublier justement les mauvais sujets. Me tournant vers Emy, je lui demandais donc patiemment. - « Alors quand est-ce que tu sors ? » J’avais posé la question sans savoir si elle allait me répondre ou pas. Je me doutais néanmoins que j’aurais une réponse des plus pertinante.

Invité

Le départ de Blaithin pour sa terre natale, l’Irlande ou elle voulait se rendre et je pensais que cela serait une bonne idée, se ressourcer auprès de ses racines quoi de mieux ?!

-Tu verras ta famille sera heureuse de te revoir après tout ce temps et puis l’esprit familial est toujours omniprésent voilà ce qui fait qu’on se sent intégrer également dans un cercle. Je n’ai ni frère, ni sœur et je t’avoue que parfois ne pas me chamailler avec une autre personne proche m’a toujours manqué, enfant unique c’est bien mais parfois bien ennuyant également !

J’étais honnête et franche peut-être que ma maladie y était dans ce changement de comportement parfois trop abrupte pour certaines personnes de mon entourage mais pourquoi gaspiller du temps dans les futilités alors que parfois la vie ne tient qu’à un fil et je le savais plus que quiconque. Cette greffe était une seconde chance que m’offrait la vie alors je voulais vivre sans prise de tête et Sim-ple-ment, croquant bientôt la vie à pleine dent , sachant qu’il y a des choses, des événements bien plus graves qu’une peine de cœur, on s’en remet au final mais d’une maladie, on ne choisit pas on subit et on attend attendant le verdict final. Comparaison certes mais ce n’était pas pour autant que je me fichais de ce que me disais Blaith’ au contraire et j’adore cette fille qui était ma meilleure amie depuis mon arrivée ici ! Je ne voulais pas lui être fausse, ou encore faire ce que j’appelais la tactique de l’autruche !

- « C’est que…..En le voyant, j’ai comment dire….Le cœur qui s’emballe, j’ai l’impression que je suis femme. J’ai des vibrations dans les jambes, je ne sais pas si tu voies….Mais c’est un truc qui te prend tout en entier et qui te donne l’impression que tu vas t’envoler dans les aires. Je me doute que cela ne me rend pas très heureuse, mais j’y suis pour rien, je suis plus mon cœur que ma raison. Et il va bien falloir qu’à un moment donné je me réveille pour justement ne pas tomber encore plus bas. »

-T’es vraiment amoureuse à ce point ?! Et bien si je me doutais…tu devrais laisser faire le temps ma Belle, tu verras on dit qu’il guérit les blessures et parfois même il les embaume agréablement, ne perds pas espoir et vis sans trop te poser de question, prend du recul sur tout ça et tu verras bien ensuite, et puis il a beau être un homme, il n’en reste pas moins un humain avec ses points forts mais aussi ses faiblesses, ils ont aussi un petit cœur qui bat, et s’il n’est pas trop fier il comprendra bien vite que tu es une fille en or et là il reviendra vers toi tout penaud, et tu auras cette sensation d’être regonflée à bloc et d’avoir une bouffé d’oxygène qui te remplit les poumons, une réelle enivrance, c’est ce que j’ai ressenti avec Stephen quand on s’est rencontré…

Mais j’avais évoqué de passer à autre chose mais je compris pendant ses dires qu’elle était réellement attachée à lui…

- « Passer à autre chose…. ? C’est un truc assez bizarre…Je pense qu’il me faudra du temps à oublier. Une fois que tu aimes une personne, tu ne peux pas t’empêcher de te dire que tu peux oublier. Sauf….Que tu n’y arrives pas….Accros sans doute oui. Mais comment dire…C’est comme si j’avais la sensation que le fait de ne pas avoir mes réponses me bloque. Il me les faut pour oublier. »

-Quand tu sauras tu te sentiras mieux c’est sûr mais es-tu vraiment sure de vouloir savoir ce qu’il ressent face à cette situation ?

Je me laissais un temps de réflexion avant de reprendre…

-Tu as raison au final, excuse-moi d’avoir pris ton histoire un peu trop légèrement et espère sincèrement que tout finira bien entre vous.Puis le sujet du confort dans un tel endroit, Oh mon dieu l’horreur je n’étais pas exigeante mais dormir ailleurs, dans un lit autre que le sien et dans des draps communs très peu pour moi ! D’où cette remarque de ma parure en soi !

- « Ah oui, les draps sont en soie. Tu en veux… ? Je peux t’en ramener si tu veux. Comme ça tu pourras les utiliser à ta guise…. »

-Merci mais je vais faire avec et puis je compte bien quitter ce lieu dès que je le pourrais pour retrouver mon chez moi, mes amis et Stephen aussi…Puis revint ce sujet du cadeau de souvenir !

- « Oui je te ramènerais un livre ! Promis ! Il suffit que je te trouve un petit truc qui te plairait….De toute façon, je finirais bien par trouver un truc. »

-Un livre sur les cultures de ton pays, il y a toujours internet pour se renseigner mais Les livres avec les photos sont tellement plus intéressants et puis tu connais ma passion pour la lecture, Lançais-je avec un clin d’œil !

- « Ah un temps typiquement irlandais. Tu ne trouves pas que la pluie soit un bon sujet, mais bon, il me rappelle tant de souvenirs. Alors quand est-ce que tu sors ? »

-Un jour, je viendrais avec toi et tu me feras visiter ma terre natale et moi la mienne à l’occasion, une sorte d’excursion entre nanas ? Qu’en dis-tu ?!
Dis-je toute joyeuse, tant l’idée me plaisait ! Avant de reprendre !

-Cela ne devrait plus trop tarder encore quelques jours …une semaine si tout va bien espérant qu’il n’y ait pas de complications quant à la reproduction de ma moelle et de tout mon système immunitaire, mais je suis confiante, tout se passe à merveille pour le moment ne t’en fais pas et j’apprécie que tu sois venue surtout connaissant ton état d’esprit actuel ma Belle.

Sur ce je lui fis signe de s’approcher en faisant attention à mes perfusions avant de l’enlacer fortement et tendrement.

Invité

&

En fin de matinée à San Francisco General Hospital.

Dans les bras de mon amie, faisant attention à ses fils partout, je soupirais donc légèrement pendant que je me trouvais dans un tendre câlin. Bien que pour une fois, je ne voyais pas trop comment éviter tout ça, je profitais de cette petite attention dans le but de me réconforter un peu plus. Cherchant donc une approche plus douce, je me détachais doucement pour alors lui dire alors qu’elle tenait toujours mes mains. Je lui disais donc assez tristement.

- « L’esprit familial…..C’est bien que tu ne connais pas ma famille. Mais bon, je ne sais pas comment te dire….Après que mes parents aient laissé leurs droits parentaux sur moi, j’ai dû comment dire….Allez les voir toutes les vacances pour soi-disant garder un contact. Alors les voir est plus une coupure que l’on m’inflige….C’est assez frustrant dans l’idée qu’ils ne feront rien pour se bouger et donc être un peu plus « gentils ».

Il était bien vrai qu’elle ne savait pas tout et même si je lui en avais parlé encore un peu plus la dernière fois, je lui en avait dit un peu plus mais je ne savais pas que maintenant, j’en aurais encore le besoin de lui en donner un autre. Alors que je pensais tout simplement que je pouvais aussi trouver une autre option, je réalisais qu’il fallait parfois avoir aussi une personne à qui parler pour tout justement évacuer le tout. Néanmoins, maintenant, je ne me sentais pas très bien vu qu’il y avait toujours un point que je n’avais pas réglé. Tout comme je ne comprenais pas comment est-ce que je pourrais donc aller encore plus loin si pour moi, tout était déjà en suspens. Emy me disait de prendre mon temps, et de me dire que je pouvais aussi essayer de sourire un peu plus. Il ne fallait pas non plus que je me trompe mais pour une fois, je ne pouvais pas trop m’en vouloir. Seulement, actuellement, je ne le voyais pas de cet angle-là. Bien que mon amie, ma meilleure amie me le dise pour que j’aille mieux. Je lui répondais donc en souriant.

- « Ah si tu le dis….Tu penses vraiment qu’on peut arriver à faire un truc pareil ? Bon d’accord tout le monde a un côté humain. Mais comment dire….Est-ce que je vais réussir avec toute cette pagaille ? Il y a tellement de truc à oublier que j’en perds mon latin. Mais oui je veux savoir, j’en ai besoin pour avancer. Si je ne l’ai pas je vais être perdu encore plus…»

Alors que je réfléchissais à une suite qui me permettrait donc de passer sur un autre sujet. Je trouvais donc une solution pour son cadeau, je lui disais donc simplement en souriant.

- « Je sais, je vais prendre des photos de la ville et des paysages et je mettrais des poèmes avec. Comme ça j’en ferais un livre et cela sera ton cadeau. Promis, il n’y aura pas beaucoup de lecture. »

Pensant donc qu’il nous serait possible d’aller prendre l’air dans un autre pays, je réfléchissais à comment arranger le truc sans que cela devienne un défi de plus. Il fallait que cela ressemble plus à des vacances qu’autres choses. Je lui confirmais donc la chose.

- « L’Irlande, la France, a oui, bonne idée. On pourra donc acheter je ne sais pas tout ce que tu veux, ou alors passer encore du bon temps à se prélasser sur les bords de Seine. Bronzer ou alors prendre un café dans le quartier de Montmartre, l’idée me plait beaucoup oui. »

Encore un projet de plus qui me remontait le moral, on pouvait donc dire que tout s’arranger encore un peu plus. Emy sortait bientôt et elle serait donc bien chez elle dans sa petite maison pour profiter de son temps pour avancer encore un peu plus. Me tournant vers elle ; je lui disais donc en souriant un peu plus.

- « Cool si tu rentres tôt, cela est une bonne chose. Et puis si tout s’arrange c’est l’essentiel. Si tu suis l’avis du médecin je pense que tout se passera bien, non ? De toute façon, tu as bien des examens à faire non ? Ils ne vont pas te lâcher comme ça, j’espère. »

Effectivement, je voulais aller la voir rien que pour pouvoir lui parler de toute façon, personne à part elle ne savait pour ma fragilité. Il ne fallait pas que je puisse être encore plus comme ça, un iceberg qui se fendait donc dans tous les sens pour que je ne puisse pas être en un seul morceau. Je fondais donc de tous les côtés et bien que je ne pouvais pas en rester là. Seulement, pour le moment, je préférais donc lui dire.

- « Oui de toute façon, je voulais te voir, je sais bien qu’avec toi rien ne sera répété. Hihihih, et puis comme ça pour une fois, je peux aussi aller de travers. Il fallait bien que je prenne des nouvelles de ma meilleure amie. »

Riant de plus belle, je retrouvais donc mon sourire, je voyais donc en Emy une personne qui tenait pour moi. Elle était ma meilleure amie et bien qu’elle soit dans un lit, je préférais venir pour lui remonter le moral. Puis alors que la pluie continuait de tomber telle une baignoire percée. Je disais donc à Emy tristement.
- « On aurait pu aller faire un tour dans le parc de l’hôpital mais apparemment il pleut trop fort. On pourra faire ça la prochaine fois si tu veux si tu es encore ici. »

J’avais dis cela dans le but de pouvoir aller lui faire prendre un peu l’air. Seulement, pour ma part, je ne savais pas si elle voudrait ou pas. De toute façon, il était quand même préférable qu’elle suive l’avis du docteur.

Invité

Serrant mon amie dans mes bras avec une profonde tendresse, voulant la réconforter avec toute cette histoire concernant Shannon en autre, elle me parla de son esprit de famille inconnu pour elle, du moins il n’y régnait pas ce genre de sentiment fraternel et proche que j’avais pu connaitre personnellement depuis mon plus jeune âge. Elle m’expliqua sa situation de famille rien à voir avec cette enfance heureuse que j’avais pu bénéficier auprès de mon père, de ma mère et des autres membres de la famille Conway, ou de grands rassemblements étaient organisés assez souvent pour garder un contact omniprésent des siens comme le disait si bien ma grand-mère paternelle ! La famille est tout ce que ‘l’on a pour se construire dans les bons et les moins moments, elle doit être solidaire, mais Blaithin n’avait pas eu cette chance au contraire, et je la plaignais intérieurement sans lui en faire part davantage pour ne pas la mettre mal à l’aise…avant de savoir si elle désirait savoir, obtenir des réponses de la part du mécanicien qui faisait battre son cœur, pour avancer tout bonnement.

- « Ah si tu le dis….Tu penses vraiment qu’on peut arriver à faire un truc pareil ? Bon d’accord tout le monde a un côté humain. Mais comment dire….Est-ce que je vais réussir avec toute cette pagaille ? Il y a tellement de truc à oublier que j’en perds mon latin. Mais oui je veux savoir, j’en ai besoin pour avancer. Si je ne l’ai pas je vais être perdu encore plus…»

-Bien sûr que tu vas y arriver, avec de la volonté et beaucoup de patience et puis la vie continue, on n’a pas le choix ma Belle. Prends ton mal en patience et tu auras ce que tu veux. Amis ne force pas trop les choses tu risquerais de t’en mordre les doigts mais ton voyage en Irlande est la meilleure chose que tu puisses faire pour le moment, dommage que je doive rester cloitrer cii sinon je t’aurais accompagnée, mais ce sera pour une prochaine fois !

Elle me parla de son intention de me faire un book de son pays natal, idée fort sympa qui me fit grandement sourire lui proposant que bientôt on irait chacune sur la terre natale de l’autre pour en d découvrir toutes leurs merveilles.

- « L’Irlande, la France, a oui, bonne idée. On pourra donc acheter je ne sais pas tout ce que tu veux, ou alors passer encore du bon temps à se prélasser sur les bords de Seine. Bronzer ou alors prendre un café dans le quartier de Montmartre, l’idée me plait beaucoup oui. »

-J’ai beaucoup mieux que cela, on se fera un itinéraire longeant les côtes françaises, il y a des endroits magnifiques, et Deauville, Cannes, tu verras on va s’éclater comme des petites folles !Lançais-je avec un clin d’œil lui disant que je ne devrais plus tarder à regagner ma villa enfin après une série d’examen afin de vérifier mon état de santé bien sûr.

- « Oui de toute façon, je voulais te voir, je sais bien qu’avec toi rien ne sera répété. Hihihi, et puis comme ça pour une fois, je peux aussi aller de travers. Il fallait bien que je prenne des nouvelles de ma meilleure amie. »

-Muette comme une tombe !

Ok, ce n’était franchement pas très drôle ni même appropriée comme remarque ayant pu passer l’arme à gauche, mais j’allais mieux et c’était le principal, ou je me mis à rire avec elle, avant de répondre à sa réflexion.

- « On aurait pu aller faire un tour dans le parc de l’hôpital mais apparemment il pleut trop fort. On pourra faire ça la prochaine fois si tu veux si tu es encore ici. »

-Oui une prochaine fois et ailleurs surtout je ne compte pas rester là encore une semaine de plus, et puis j’ai hâte de rentrer chez moi, de retrouver mon petit chez moi-même si je dois garder le lit à mon retour, mais au moins je n’aurais pu cette désagréable sensation d’être encore malade.

J’étais fatiguée car cette autogreffe avait pris pas mal de mes réserves afin de reconstruire mes défenses immunitaires alors mieux j’étais reposée et détendue et plus le rétablissement se faisait. Je remettant donc sur le dos, afin d‘être en meilleure position je regardais Blaithin avant de lui caresser la main que je tenais encore dans les miennes.

-Merci d’être passé ça me touche beaucoup et tu devrais peut-être aller faire tes valises et profiter de ce temps de vacances pour t’aérer l’esprit, ok ? Tu verras dans quelques temps ça ira mieux…

HJ : Tu peux y répondre une dernière fois si tu veux et ensuite on commence le Rp téléphonique non ?

Invité

&

En fin de matinée à San Francisco General Hospital.

Toujours en face d’Emy, je la voyais qui se remettait sur le fond de son lit, je voyais bien qu’il était temps pour moi d’y aller. Je réfléchissais donc à ce que je pourrais lui répondre dans le but de lui donner une dernière phrases ou deux. Je lui disais donc patiemment.

- « Oui tu as sans doute raison, de toute façon, il me faudra bien avancer pour alors justement y arriver. Puis je pense que c’est petite vacance me feront le plus grand bien. Et je pense que je vais profiter des longues plages pour me changer les idées. Comme ça je pense que je pourrais aussi avancer. »

Toujours tenant mes affaires je me disais qu’il fallait que je ne la fatigue pas plus. Lui prenant une main, je lui souriais sachant que je n’aurais pas de réponse à lui donner avant un bon moment. Il était donc temps pour moi de me dire que mes petites vacances approchaient à grand pas et qu’il me fallait aussi prendre mon mal en patience. Je considérais qu’il était nécessaire pour moi de continuer de lui parler encore un peu pour la simple et bonne raison que je ne tenais pas à perdre notre amitié.

- « Oui, ah c’est une bonne idée, oui je trouve que cela serait bien comme petit voyage. »

Apprenant qu’elle ne désirait pas rester une semaine de plus dans l’hôpital, je réalisais qu’il était bien normal pour elle de penser tout ça. Alors que je l’entendais me dire pour me remercier d’être passé dans le coin, j’entendais la porte qui s’ouvrait. Une infirmière venait donc de passer la porte. Elle avait alors sa table à roulette. Je me levais et alors que je lui déposais un baisé sur le front, je lui disais.

- « Ne t’inquiètes pas, je t’enverrais des petits messages de temps en temps. »
Reculant légèrement, je me disais qu’il fallait que je trouve encore une petite phrase ou deux. Regardant l’infirmière, je disais à Emy en souriant.

- « Bon je vais aller faire mes bagages pour mes semaines de repos. Pleins de bisous et reposes-toi bien. »

Me levant, je prenais cette fois-ci mes affaires dans le but de partir. Faisant attention à ne pas bousculer Emy, je laissais ma meilleure amie en compagnie de l’infirmière dans le but qu’elle puisse faire son travail afin d’aider la malade.

HJ : oui je l'ai lancé ^^

» Rares sont les balades - Belles sont les rencontres
» Les dossiers d'inscription sont les meilleurs polars universitaires || CHUCK
» " Les diamants sont les meilleurs amis de la femme " 15H32 PV Artémis
» les plans à quatre sont toujours les meilleurs. remy, valentina, lennybadass.
» Libre- Et si on visitait le Monde ? (Tout le monde peut poster)

Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes du monde. [Pv Emy-chou]

Le rire et le sommeil sont les meilleurs remèdes du monde. [Pv Emy-chou]

Sujets similaires

Sujets similaires