the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptySam 28 Juil - 13:06

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Tumblr_le4o644EaM1qcw269


Elle savait qu’elle aurait dû aller consulter dès que cela avait commencé mais, elle ne savait que trop bien ce qu’il se passerait si elle le faisait et elle n’y tenait pas vraiment. Le bébé bougeait bien trop souvent pour que cela soit normal mais, elle savait pertinemment que son médecin voudrait la garder à l’hôpital jusqu’à ce qu’elle arrive à terme et elle ne voulait pas se retrouver allongé dans un lit d’hôpital pendant les deux ou trois semaines à venir, il n’en était pas question. La jolie grecque avait passé la nuit assise devant la fenêtre, à regarder les étoiles qui brillaient, le sommeil lui faisant défaut et le bébé n’aidant pas, elle n’avait donc pu se résoudre à dormir. Parfois, elle prenait sa guitare et jouait une musique qui semblait apaiser sa fille quelques instants avant qu’elle ne décide de reprendre ses sauts périlleux dans son ventre. Malgré la fatigue, elle ne pouvait s’empêcher de sourire, bientôt sa fille viendrait au monde et elle pourrait la tenir dans ses bras. Bientôt, toute cette douleur disparaitra pour laisser place à un bonheur sans pareille. Malheureusement, elle était bien trop consciente de son état de santé pour croire ce rêve éphémère, elle ne serait sortie d’affaire qu’une fois tout terminé et encore. Secouant sa tête énergiquement pour chasser ses idées noires, elle quitta son fauteuil dans lequel elle avait passé la nuit avant de rejoindre la cuisine pour y préparer le petit déjeuner. Elle prit ensuite le chemin de sa chambre pour prendre une bonne douche qui apaisa ses muscles endoloris.

Elle avait encore du mal à croire qu’elle avait passé des vacances de rêve dans une île de rêve. Si on lui avait dit quelques semaines plutôt que son mari l’emmènerait à Tahiti pour une semaine de rêve, sans aucun problème, en oubliant totalement les soucis quotidiens, ne gardant que le meilleur de cet éloignement de leur vie. Une semaine pendant laquelle elle avait pu laisser de côté ses tracas, ses peurs et ses craintes. Une semaine pendant laquelle elle avait pu profiter pleinement de sa vie, de sa grossesse et de ses vacances bien méritées. Elle devait avouer que le retour à la réalité avait été quelque peu brutal, lui rappelant amèrement ce qu’elle avait laissé derrière elle. Une sonnerie la sortit de ses rêveries tandis qu’elle s’habillait d’une robe d’été. Se rendant jusqu’à la porte d’entrée, elle en profita pour relever ses cheveux en queue de cheval, cette chaleur ne la laissait pas indifférente. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu’elle reconnu Aleyna devant sa porte. Lui offrant un sourire chaleureux et sincère, elle l’invita à entrer. « Hey Aleyna ! Comment tu vas ?! » Lâcha-t-elle tandis qu’elles prenaient place dans le salon. « J’espère que tu n’as pas encore pris ton petit-déjeuner… » Dit-elle en allant vers la cuisine avant de revenir avec un plateau rempli. Reprenant sa place auprès de son amie, elle se retourna vers elle, attendant la moindre parole de sa part. La dernière fois qu’elles s’étaient vues, les choses avaient été quelque peu tendues, si ce n’est plus. Esme devait avouer qu’elle n’avait rien fait pour apaiser les choses, c’était de plus en plus difficile de faire semblant que tout allait bien ces derniers temps. Heureusement, ces petites vacances lui avaient fais le plus grand bien et elle semblait bien plus disposée à garder son calme ainsi que son sang froid.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyDim 29 Juil - 23:37

Esme éè Leyna langue.


Ce n’était pas simple. Et j’avais passé une nuit de merde. Oui il faut dire la vérité. J’avais passé la nuit à l’hôpital pour ma princesse de 9ans. Ma petite blonde, Maëlysse. Elle avait la leucémie et depuis quelques jours elle avait la grippe et je me devais d’être avec elle pour ne pas la laisser, mais voilà je ne dormais jamais à ces côtés et les infirmières m’ont alors dit d’aller me reposer pendant la journée, et de revenir après…pourquoi ?! Elle devait passer des examens et je me devais de me dépatouiller un peu et surtout de me laver, parce que ce n’est pas que ça sent le phoque par là, mais presque (aa) Je n’aimais pas la tournure de ces choses, je n’arrivais pas encore à me dire que ma princesse pourrait me quitter du jour au lendemain et c’est ce qui me faisais le plus peur, je dois l’avouer. On dit souvent que ce sont les meilleurs qui partent les premiers et je peux l’affirmer, l’homme de ma vie est partit bien trop tôt. Un coup de fil de l’infirmière et un simple coup de téléphone pour me dire de rester chez moi toute la journée…et impossible pour moi de rester chez moi à ne rien faire. Je ne le pouvais pas.

Je ne voulais pas laisser ma journée se passer sans rien faire…j’avais réfléchis durant un court instant avant de me rendre compte que cela faisait quelques mois déjà que je n’avais pas eu de nouvelles de ma petite Esme…en faite nous avions eu un petite dispute toutes les deux lors du camps pour les sigmas car j’avais eu une relation physique avec une personne très cher à son cœur, peut être un peu trop…et je m’en voulais énormément. Je me devais d’aller lui parler, je ne voulais pas que l’on soit en froid alors que je n’étais au courant de rien entre eux deux, je ne voulais pas payer pour quelque chose dont je n’était point au courant…c’était étrange. C’est vrai que je n’aurai pas couché avec Dominic si j’avais été au courant mais je me devais de parler avec Esme…car on ne sait jamais de quoi est fait le lendemain…et je ne voulais pas que l’on reste sur ce moment de doute envers l’une et l’autre. Bref, me voilà maintenant devant sa porte, je n’avais pas eu encore ce courage pour toquer car j’avais peur, oui et puis n’oublions pas que deux femmes avec les hormones qui débordent ce n’est jamais bien facile… ma fois.

C’est elle qui avait ouvert la porte, à croire qu’elle m’avait entendu, qu’elle m’attendait, qu’elle m’avait vu...C’était fort probable oui, mais bon ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Je la vis me sourire et je lui répondis avec ce même sourire, elle avait l’air contente de me voir...c’était peut être bien partit en réalité. « Je vais bien…et toi ? » je ne voulais pas commencer par une phrase négative en me plaignant déjà, je voulais juste passer un bon temps pour m’expliquer et que l’on redevienne ces deux filles amies et non déchiré à cause d’une aventure. J’entrais dans sa maison et je n’étais pas trop à l’aise, il faut le dire. Je la regardais et je ne pouvais cacher cette joie de la voir aussi heureuse et surtout de voir que cette grossesse lui allait à merveille, vraiment à merveille. Elle était énormément jolie. Je m’assis sur une chaise en la regardant et je secouais doucement la tête. « J’espérais que tu m’invite à petit déjeuner…» dis-je en souriant, en faite c’était faux je n’avais juste pas la tête à manger seule chez moi mais je ne voulais pas refuser et surtout je ne pouvais pas. Je la regardais un peu mal à l’aise… « Je suppose que tu te demande pourquoi je suis ici aujourd’hui et pourquoi je suis venue devant ta porte. » et puis je ne lui laissais pas le temps de me répondre avant de reprendre penaude. « Je trouve ça vraiment dommage et con, excuse moi du terme, de se faire la tête et la guerre à cause de ceci, et j’aimerai juste que l’on parle et que l’on arrive à s’expliquer mais je comprendrais que tu ne veuille pas…» puis je regardais son ventre et j’étais heureuse, j’avais hâte d’avoir un ventre comme elle, et de pouvoir vivre ma grossesse avec bonheur et envie. « J’espère ne pas te déranger sinon, je peux revenir un autre jour… »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyDim 5 Aoû - 12:28

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Tumblr_le4o644EaM1qcw269


Tout allait de travers ces derniers temps, elle le savait mieux que personne et même si elle aurait dû régler ses problèmes, elle n’avait pas eu la force de le faire. Et le problème Dominic en était la preuve vivante. Ignorant même où ils en étaient, elle avait préféré laisser tomber, cela ne servait à rien de se battre pour quelqu’un qui ne semblait plus rien avoir à faire avec vous. Pourquoi continuer à espérer une chose qui n’arrivera pas de si tôt. Et Aleyna s’était retrouvée par le plus grand des hasards entre eux, chose qui, elle le savait, n’était pas prémédité. Esme était assez intelligente pour savoir que son amie n’aurait jamais rien fait contre elle ou pour la blesser mais, le fait est qu’elle ne supportait pas qu’une autre femme se retrouve dans les bras de l’Epsilon au lieu d’elle. A l’époque, elle n’avait pu se résoudre à essayer de comprendre ce qui se passait réellement, qui plus est, Dom et elle n’était plus ensemble ce qui le laissait libre de faire ce qu’il voulait. Elle ne pouvait donc en vouloir à la Sigma d’avoir pris du bon temps avec un homme. Seulement, elle n’avait pu se résoudre à faire comme si de rien n’était, comme si cette histoire ne l’atteignait pas. Certes, elle était forte. Certes, elle était douée pour cacher ses émotions. Mais, pas cette fois-ci, pas avec lui. Le beau brun avait eu une place importante dans son cœur, trop importante et la douleur en était encore plus grande. La présidente des Sigma allait devoir s’excuser de son comportement, elle le savait parfaitement. Qui plus, perdre une amie pour un garçon ne faisait pas réellement partie de sa façon d’être. Ces derniers mois avaient été éprouvants émotionnellement ainsi que physiquement et elle savait que son attitude envers la brunette n’était pas correct mais, comment s’en excuser. Elles ne se parlaient plus depuis un certain temps déjà, enfin, Esme ne lui adressait plus la parole. Elle allait devoir y remédier et le plus vite serait le mieux. Un sourire naquit sur ses lèvres lorsqu’elle ouvrit la porte d’entrée. A croire qu’elle avait sentit l’arrivée de son amie. Ce n’était pas plus mal d’ailleurs, il était grand temps qu’elles mettent les choses au clair. Esme n’aimait pas être en froid avec ses amis, encore moins avec Aleyna. « Au vu de mon état, je peux dire que ça va… » Lui répondit-elle en laissant échapper un léger rire. Elle n’allait pas aussi bien qu’elle le laissait croire mais, elle ne pouvait rien dire. Elle ne voulait pas se retrouver à l’hôpital. « Et bien, ça tombe bien. » Elles se retrouvèrent dans la cuisine de la présidente des Sigma et tandis que la brunette prenait place autour de la table, Esme s’affaira à déposer leur petit-déjeuner sur la table. Un sourire illumina son visage alors qu’elle se souvenait que la dernière fois qu’elle avait partagé son petit-déjeuner avec quelqu’un, dans cette même cuisine, c’était avec Lenny. Elle savait qu’elle allait devoir lui téléphoner pour lui parler de son état mais, pour l’instant, elle devait se concentrer sur Aleyna. Son sourire disparu aussi vite lorsqu’une douleur apparu au bas de son ventre, sa main se crispa sur la plan de travail et tout en écoutant son amie parler, elle tenta se faire passer cette douleur. Esme souffla un bon coup avant de se retourner vers la jolie brune, un sourire qu’elle se voulait rassurant sur les lèvres. « Tu ne me déranges jamais, tu le sais bien ma belle ! » Elle ne voulait pas que ce qui les avait liés par le passé ne se brise, elle tenait à leur amitié comme à la prunelle de ses yeux. « Mais, tu as raison, il faut qu’on en parle…Je reconnais m’être emporté injustement contre toi et pour ça, j’aimerais m’excuser… » Aleyna n’était pas la seule à blâmer dans cette histoire, à dire vrai, elle n’était pas du tout à blâmer. Cette histoire ne concernait que son Epsilon d’ex-petit ami et elle-même, c’était à eux de régler ce problème et Aleyna s’était retrouvée au milieu de cette histoire sans même le vouloir. Elle lui offrit à nouveau un sourire réconfortant tandis que l’une de ses mains trouvait tout naturellement sa place sur son ventre arrondi. Aleyna était ici comme chez elle et après tout ce qu’elle avait dû traverser après la mort de son homme, elle méritait d’avoir une épaule sur laquelle se reposait en temps de crise.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyDim 12 Aoû - 0:45

Esme éè Leyna langue.


C’est vrai que des fois la vie n’est pas toujours bien rose, mais on fait avec, on sourit et surtout on avance encore et encore. C’est comme ça. La vie est pleine d’embuche et pourtant il faut avancer, et c’est ce que je mettais promis à la mort de mon petit ami, je devais avancer quoiqu’il arrive. On nous dit de toujours profiter de la vie, et de la croquer à pleine dents. Ça faisait un an que mon petit ami était décédé et j’avais énormément changé, je passais de lit en lit…d’hommes en d’hommes, ce qui m’avait bien ramener sur Terre lorsque j’appris que j’étais enceinte d’un ami avec qui j’avais passé du bon temps. Mais des fois on ne réfléchis pas, et on pense qu’à sois et c’est ce que j’avais fais quelques temps auparavant avec Dominic. Oui c’était tombé sur lui mais ça aurait pu l’être avec n’importe qui d’autre étant donné que je couchais à droite et à gauche sans prendre le temps de savoir s’ils étaient ou non accompagné dans la vie. Et je mettais mordu les doigts puisque Dominic avait un passé avec une amie qui venait des sigmas. Nous avions toujours été proche, elle a été là pour moi quand je suis arrivée à Berkeley, elle a été là quand mon petit ami est décédé mais nous nous sommes un peu séparé après ma descente en enfer…et si j’avais su qu’elle avait eu un lien très particulier avec Dominic jamais je n’aurai fais ça…jamais. Une amie ne doit jamais faire ça à une de ces amies. J’aurai très mal pris aussi, je suppose.

Un sourire aux lèvres quand je vis Esmeralda…c’est fou comme elle m’avait manqué, j’aurai aimé la prendre dans mes bras, poser ma main sur son ventre mais je me retenais car je ne pouvais pas le faire, je ne pouvais pas, je devais garder mes distances…surtout au vu de ce qu’il s’était passé au camps des sigmas, et je m’en voulais mais je ne pouvais plus rien faire pour le passé, je devais maintenant réfléchir pour le futur et tout faire pour arranger les choses. « La grossesse te va à ravir en tout les cas…» c’était la seule chose que je trouvais pas trop déplacé suite à notre froid, mais je ne pouvais pas rester insensible face à ça, et j’étais aussi enceinte mais ça ne se voyait pas encore, j’étais seulement à mon 3ème mois et demi…Je m’assis sur une chaise avant de la voir déposer le petit déjeuner, j’étais juste heureuse de voir qu’elle ne me pousse pas sur le pallier de son logement. Mais je la regardais et mon sourire se perdis tellement j’étais inquiète de ce que je venais de voir, je lui fis un léger sourire quand elle se retourna vers moi et puis je me levais avant de la regarder et de demander simplement. « Je..Qu’est-ce qui se passe ? Tu devrais t’asseoir et surtout te reposer Esmeralda…» c’est vrai que je ne voulais pas l’appeler Esme car je n’avais pas envie de la mettre mal à l’aise… mais il semblait que ça allait mieux que tout à l’heure mais je ne savais pas trop si je pouvais être vraiment à l’aise et être sûr à 100% de tout ça, mais je ne voulais pas paraître chiante alors je ne demandais pas plus. Elle ne voudrait certainement pas que je m’occupe de tout ça, on était en froid et je devais prendre mes marques comme ça mais…c’était dur car même quand on est en froid avec une amie, j’ai le cœur sur la main (comme le dit mes parents) et je veux toujours que le bien de mes amis et de ceux que j’aime mais ce n’est pas simple…

Je prends sur moi, je n’ai pas le choix. Je ne veux pas la braquer ou autre, je devais lui parler à cœur ouvert, je devais lui dire ce qu’il s’était passé, je voulais que l’on retrouve une base d’amitié enfin si c’était encore possible après tout ce que j’allais dire, je ne voulais pas me la mettre à dos…je m’en voulais terriblement. Je ne voulais pas jouer la victime, loin de là mais je voulais lui parler à cœur ouvert. « Je ne sais pas par quoi commencer ou que dire mais je voudrai juste que tu écoute ce que j’ai sur le cœur…vraiment. » je sentis mon cœur battre de plus en plus vite, le stress oui, l’adrénaline je ne sais pas si je pouvais parler de ceci…Je ne voulais pas qu’elle le prenne mal mais avec les hormones ce n’étaient jamais sur, et je sais de quoi je parle (aa). « Je voulais que tu sache que si j’avais su que vous aviez eu une relation tous les deux, je n’aurai jamais pris le risque de faire ce que j’ai fais…Je ne suis pas une fille qui n’a pas de cœur et qui veut briser tout ce qui m’entoure. Je ne t’en veux pas pour ta réaction, loin de là, j’aurai certainement réagis comme ça si mon défunt petit ami avait eu une relation avec une autre fille…j’aurai peut être même réagis plus violemment… » Puis je regardais Esme un peu les yeux qui brillaient, car oui parler de mon défunt petit ami me faisais certes encore mal mais là je le devais…je voulais qu’elle comprenne que je ne lui en voulais pas, que je la comprenais. C’est vrai que je ne pouvais en vouloir qu’à moi et pas à mon amie, si je n’avais pas couché avec cet homme on aurait jamais eu cette discussion et malheureusement j’avais fauté. « Je ne t’en veux pas, si il y a quelqu’un à qui en vouloir c’est moi. Il fallait que je me doute qu’un jour ça me tombe dessus à force d’aller à droite et à gauche…mais je voulais seulement m’excuser de ceci, mais aussi te dire que si je ne suis pas venue te voir quand j’ai appris ceci c’est tout simplement pour ne pas te faire plus de mal, je voulais juste m’éloigner pour me faire pardonner un peu…» pardonner n’était pas réellement le mot mais j’avais perdu tout ceci, car je ne savais pas quoi dire et j’étais perdue, complètement perdue. Je voulais qu’elle me comprenne, je voulais qu’elle sache ce que j’avais sur le cœur et tout sincèrement je dis en la regardant dans les yeux, en espérant la toucher. « Je tiens énormément à toi, et je m’en veux de t’avoir perdu car tu es quelqu’un de géniale et je veux te retrouver…et j’espère que ça sera possible. Et je suis désolé…» je grimaçais légèrement avant de mettre ma main sur la sienne qui était sur la table où le petit déjeuner était servit. C’était peut être la seule chose que je pouvais faire sans la braquer, je ne savais pas quoi faire, je me sentais un peu vide à ce moment même et je n’attendais que sa réponse, une expression…et je commençais à mourir d’impatience…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyJeu 16 Aoû - 1:57

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Tumblr_le4o644EaM1qcw269


Dire que ce qu’il s’était passé entre Aleyna et Dom l’indifférait était un mensonge. Cette histoire l’avait affecté plus qu’elle ne l’aurait souhaité. Refaire confiance à un homme après ce qu’il s’était passé avec son fiancé n’avait pas été une mince affaire mais, lorsqu’elle avait fait la connaissance de Dominic et qu’ils aient passé plus de temps ensemble, elle avait cru bon lui faire confiance. Malheureusement, cet acte fût une terrible erreur. Aujourd’hui encore, elle ne savait pas où leur histoire les mènerait, si histoire y avait. Seulement, elle ne pouvait pas tout résoudre en un seul claquement de doigt, encore moins régler tous ses problèmes à la fois. Et la venue d’Aleyna chez elle était une opportunité à ne pas laisser passer. Elles allaient enfin pouvoir régler leurs différents. Son amitié pour la jolie brune lui tenait beaucoup à cœur et se déchirer de la sorte pour un garçon n’était pas raisonnable. Ce n’était, malheureusement, pas un simple garçon, il était le père de son enfant. Laissant de côté tous ses doutes ainsi que ses craintes, la jolie grecque se concentra sur son amie en face d’elle. Aleyna avait fait le premier pas en venant chez elle, c’était à son tour de faire le reste du chemin. Certes, elles ne retrouveraient pas leur complicité d’antan en un clin d’œil, c’était quasi-impossible mais, elles devaient s’expliquer pour mieux reprendre là où elles en étaient. « Merci…J’espère qu’un jour tu pourras connaître le même bonheur que moi… » Une main sur son ventre comme pour confirmer ce qu’elle disait. Même si toutes ses histoires n’étaient pas réglées et que les choses n’étaient pas simple ces derniers temps, cette grossesse était tout ce qu’elle avait toujours espéré. La dernière fois qu’elle s’était retrouvée dans la même situation, elle avait perdu le bébé avant même d’être arrivé à terme. Elle espérait seulement que cela ne se reproduise pas aujourd’hui. Pas sûre qu’elle puisse le supporter. « Je vais bien… » Réussit-elle à articuler tandis que la douleur qui venait de la faire grimacer disparaissait aussi vite qu’elle était apparue. « Disons que ma fille fait acte de présence, rien de bien grave. » Enfin, théoriquement. La vérité était tout autre. Cette douleur n’était pas normale, elle le savait mais, elle espérait secrètement pouvoir repousser l’inévitable. Grossière erreur. Ecoutant son amie sans la couper, elle lui offrit un sourire réconfortant alors qu’elle se confondait en excuses. Cependant, la grecque n’était pas sans ignorer que la brunette qui lui faisait face n’était pas la seule à blâmer dans toute cette histoire. Dom et elle y étaient pour beaucoup alors, accabler la jeune femme ne servait à rien. « Je ne peux pas te laisser dire ça ma belle…Tu as peut-être fait une erreur mais, tu n’es pas la seule responsable, Dom et moi sommes tout autant responsable, si ce n’est plus… » Elle se tût un instant, le temps pour elle de remettre de l’ordre dans ses idées. « Je n’avais non plus pas le droit de te traiter de la sorte, j’aurais dû essayer de régler ce problème avec toi dès le départ avant que les choses ne s’enveniment et je m’en veux réellement pour ça….En temps normal, je suis plutôt du genre à essayer de calmer les esprits…Les hormones n’aident pas vraiment ! » Lâcha-t-elle en un léger rire. La situation était bien plus drôle qu’elle en avait l’air. Aleyna semblait assez mal à l’aise de se retrouver là et elle la comprenait volontiers mais, elle ne voulait pas qu’elle se sente ainsi, elle avait toujours été la bienvenue chez elle et elle le serait aussi longtemps qu’elle vivrait. Ne restait plus qu’à en convaincre la principale intéressée. « Tu ne m’as pas perdu, disons seulement qu’on s’est un peu perdu de vue pour mieux se retrouver et puis comme dirait mon grand-père, les amis qui ne se disputent jamais ne sont pas de véritables amis…Les disputes renforcent les amitiés… » Un sourire aux lèvres, Esme prit la main de son amie dans la sienne. « D’ailleurs, en parlant de tes histoires de garçons, je dois dire que je ne m’attendais pas à ça…Tu devrais faire plus attention ma belle, je ne voudrais pas que tu te retrouves dans une situation d’où tu ne pourrais pas t’en sortir…Ce genre de choses fait plus de mal que de bien. Et puis… » Une contraction la coupa net dans ses paroles, la poussant par la même occasion à serrer la main d’Aleyna. Serrer était un bien faible mot, broyer semblait être plus correct. La brunette tenta de reprendre son souffle avant de pouvoir placer un mot. « Je pense que mademoiselle à décider d’en faire qu’à sa tête en arrivant plutôt que prévu… » Elle croisa le regard de son amie, essayant d’y lire les émotions qui le traversaient. Bon d’accord ! Elle-même ne s’était pas attendue à cela, comment l’aurait-elle pu ? L’accouchement n’était prévu que dans un peu plus de deux semaines. Seulement, la vie préférait toujours les imprévus aux destinées toutes tracées. « Je crois qu'on va devoir continuer cette discussion pendant que tu nous conduis à l'hôpital! » Lâcha-t-elle avec un sourire qu'elle se voulait rassurant en ces circonstances.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyJeu 16 Aoû - 13:51

Esme éè Leyna langue.


Oui, tout n’est pas facile à gérer à vrai dire. Comment dire à une amie tout ce que l’on a sur le cœur alors qu’elle n’a peut être pas envie d’entendre quoique se soit sortir de ma bouche. Ce n’était pas facile mais en me laissant entrer chez elle, ça me laissais donc penser que j’allais pouvoir lui parler, peut être pas de tout de tout mais faire de mon possible. C’était ce à quoi je pensais, réellement. Ça faisait maintenant quelques temps que je pensais à tout ça, que je voulais venir pour lui parler mais bon je n’ai jamais trouvé le bon moment, mais je ne pense pas qu’il y ait de bons moments pour ce genre de choses, malheureusement. Je regardais mon amie avec un petit sourire. Je ne savais même pas si elle avait remarqué que j’étais moi aussi enceinte, mais je n’allais rien dire. Je ne voulais pas que l’attention soit fixée que sur moi, je voulais juste lui parler de tout ça. Et que l’on arrive à repartir sur des bases, je l’espérais vraiment. Je décidais de ne pas répondre à ce qu’elle espérait pour moi, que je sois aussi comblée au niveau du bonheur mais au fond de moi je ne pensais pas que ça serait le cas pour le moment. C’est vrai que j’étais heureuse d’être enceinte, même si je ne l’avais pas souhaité, et de m’occuper d’une petite fille mais je pensais toujours à lui.

Je n’avais pas encore réussi à faire le deuil et à tourner la page, mais pour ceci il allait falloir que je prenne sur moi et surtout que j’attende encore et encore, après tout ça ne faisait qu’un an et demi qu’il était décédé…Bref, je ne voulais pas penser à ça, pas maintenant, pas face à Esme. Non, je me devais de penser à des choses plus gaies. Mais je voyais bien qu’elle avait quelque chose qu’elle me cachait, qu’elle ne voulait pas tout me dire. Elle avait eu un comportement qui m’avait fait assez peur, et à vrai dire je n’étais pas pressée de vivre tout ça…puis j’hochais la tête doucement. « Oh, je vois, elle est juste pressée de voir sa maman, je suppose. Tu es bientôt à terme non ? » Bien que l’on ne se parlait plus, je savais qu’elle devait être assez proche de l’accouchement, peut être 1mois ou mois, je n’en savais rien. Pas précisément. Même quand je ne parle plus avec mes amies, je ne peux m’empêcher de me faire du souci pour eux, et Esme était toujours dans mon cœur. Quoiqu’il s’était passé. J’aurai certainement dû venir plus tôt pour lui parler de tout ça, et surtout pour redevenir amie mais elle avait déjà le stress qu’on les femmes enceintes, et les hormones en ébullition alors je ne voulais pas trop me jeter dans la gueule du loup. Maintenant je savais pertinemment ce que nous faisais dire ou faire ces foutus hormones.

Je souris légèrement quand elle se mit à me parler. Oui je venais de m’excuser de A à Z, de long en large mais j’avais parlé avec mon cœur, et ce n’est pas ce que l’on est censé faire lorsque l’on amie avec quelqu’un ?! « Tu sais, à force que j’aille à droite et à gauche il fallait qu’un jour ça arrive mais je n’aurai jamais pensé que ça tomberait sur nous deux...si j’avais su. » c’est vrai que de toute façon je m’attirais les foudres à chaque fois que je couchais avec un homme ou une femme, c’est comme ça. Je fais du mal quelque part et je crois que c’est normal. Comment aurais-réagit moi ?! Certainement pire, comme des envies de meurtres…et ce, sans hormones (aa) Je pouvais donc m’estimer heureuse d’être toujours en vie. « Je ne t’en veux pas, je suis sincère. » C’est vrai que je lui avais déjà dit mais peut être qu’en lui redisant elle allait me croire et surtout avoir confiance en elle sur ce sujet là. Je ne voulais pas qu’elle pense qu’elle soit la fautive, car peut être que Dominic a peut être, seulement fauté avec moi, à cause de moi…et cette faute venait de moi, puisque je l’avais aguiché et que j’étais arrivée à lui faire tourner la tête. Comme j’en ai l’habitude. Ah les hommes en couple, ce n’est pas très simple à gérer. Je l’écoutais tout simplement sans rien dire, car je comprenais ce qu’elle me disait mais j’avais du mal encore à ne plus m’en vouloir. Comment faisait elle pour ne plus m’en vouloir ?! Et puis dans un sourire, suivit d’un petit rire je dis à Esme. « J’aime bien ton grand père alors…mais il y a certaines choses qui sont plus difficile, comme le pardon avec ce que j’ai pu faire..» et sentir sa main sur la mienne, ne pu me réconforter, j’étais bien, mieux…et powaa elle n’avait pas changé au fond. Elle était toujours aussi géniale et surtout très vraie. Elle m’avait manqué. Oh ça je pouvais le dire oui. Elle m’avait énormément manqué. Et puis je fis une drôle de grimace quand elle me parlait de mes relations que j’avais avec des hommes….mais je n’eus pas le temps de répliquer puisque mademoiselle venait de me broyer littéralement la main. J’eus un petit souffle de surprise avant de regarder Esmeralda et de dire simplement, oui oui cette nouvelle n’était pas très drôle. « esme…on est pas le 1er Avril ein..» et puis je la regardais en espérant qu’elle allait me dire que c’était une blague, mais en faite, il fallait me rendre à l’évidence. Elle était sur le point d’accoucher.

Je la regardais, et elle me sourit. Oui ben moi je n’étais pas comme ça, je commençais à avoir la trouille, qu’est-ce que j’allais faire ?! Je me voyais déjà entrain de paniquer tellement fort que j’en perdais les pédales. Etait-ce réellement ce que je devais faire ? Prendre une voiture et rouler, à en avoir un accident de voiture ? Non. Je me levais avant de me mettre à paniquer, je cherchais mon portable. Je ne le trouvais point. Ni dans mes mains, ni dans mes poches…mais où était il ?! Je paniquais, et alors pas vous ? Je n’avais jamais eu à faire à un accouchement et je me voyais mal…BREF, il n’est pas temps de penser à ça. « Où est mon portable… » Je ne le trouvais plus pourtant je l’avais bien prit. La panique à bord, certainement la même lors de l’accident du titanic contre l’iceberg. Je ne pouvais pas expliquer tout ce que je ressentais…Esme me regardais mais je ne fis pas attention à ce qu’elle faisait et pourtant, un regard sur la table et PAF mon portable. Je composais le numéro des taxis avant de demander à un taxi de venir au plus rapidement possible. « Bon, dit moi ce que tu veux dans ton sac…Je vais tout préparer et toi met juste tes chaussures, moi je vais tout gérer…Oui je vais tout gérer. » dis-je en tournant sur moi-même. « Un taxi va nous attendre en bas, mais je dois faire ton sac…» peut être qu’elle l’avait déjà fait après tout, et puis je la regardais avant d’aller vers elle. « en faite, assis toi, je vais t’aider à te préparer. » Elle devait certainement rire intérieurement à me voir comme ça mais bon je ne pouvais pas cacher mes sentiments et là j’étais à deux doigts de faire une crise cardiaque. RELAX Aleyna tout va bien se passer…ce n’est pas comme si on te demandait d’accoucher Esme… (aa)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyDim 19 Aoû - 8:04

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Tumblr_le4o644EaM1qcw269


La vie facile n’était définitivement pas faite pour elle, elle en était persuadée aujourd’hui. C’était ironique, elle avait toujours fait en sorte de ne pas dépasser les limites, faire ce qu’on attendait d’elle sans jamais se plaindre ou baisser les bras et en quelques mois, elle se retrouvait propulser au devant de la scène comme fille numéro un à avoir cumulé les conneries. Elle se souvenait encore du regard de Maria lorsqu’elle lui avait annoncé son mariage et sa grossesse. D’ailleurs, elle allait à un moment ou à un autre devoir lui parler de sa maladie mais, pour l’instant, elle devait se concentrer sur le moment présent. C’était sa devise ces derniers temps et elle devait avouer que ça marchait assez bien. Depuis qu’elle n’avait plus cette épée de Damoclès sur la tête, elle se sentait plus légère, plus libre, vivante en somme. Depuis que son père ne faisait plus partie de ce monde, elle avait l’impression que l’impossible était devenu accessible alors, autant en profiter. Certes, elle avait toujours tous ces tas de problèmes à régler mais, pour l’heure, elle avait d’autres chats à fouetter. La venue d’Aleyna réglait déjà un problème et pas des moindres. Elle n’aimait pas être en froid avec des amis, encore moins quand ces amis étaient si précieux à son cœur comme l’était Aleyna. La brunette n’était pas seulement une camarade de confrérie et ce qu’elle avait vécu lui rappelait sa propre descente aux enfers. Esme ne savait que trop bien ce que tout cela signifiait pour l’avoir elle-même vécu, elle avait même profité de son célibat pour coucher avec plusieurs hommes sans jamais s’engager, évitant cela comme d’autres éviteraient la peste. Il fallait du temps pour faire son deuil et encore plus de temps pour se réhabituer à faire confiance et même lorsque cela arrivait, on restait sur ses gardes. Elle ne pouvait donc pas en vouloir à la jolie brune de vivre sa vie en attendant que la douleur et la souffrance se fassent moins présentes dans son cœur. En attendant, Esme se promit de prendre soin d’elle, il n’était pas bon pour elle de rester seule face à son désarroi. Et pour ce qui est de son rôle d’amie, la jolie grecque avait faillit, elle le savait pertinemment. Souriant aux paroles de son amie, elle prit sur elle pour ne pas l’effrayer, ce n’était pas le moment. « Ca doit surement être ça ! Elle devrait pointer le bout de son nez dans deux semaines environ. » C’était une sensation agréable que d’être enceinte et de pouvoir sentir son enfant grandir en soi et bouger pour faire acte de présence mais, quand cela devenait aussi douloureux, on avait tendance à en oublier les bons côtés. « On ne pense jamais que ce genre de choses puissent nous arriver que quand ça arrive…Mais, tu sais, nos problèmes avec Dom ne datent pas d’hier, on a eu une année assez chargée…Les montagnes russes, j’avoue et puis, ce n’est pas comme si tu étais au courant pour nous… » Esmeralda et Dominic avaient étaient en froid bien avant l’arrivée d’Aleyna dans la vie du beau brun et à en croire les dire du jeune homme, il ne s’était pas ennuyé lors de leur break. Encore une fois, elle ignorait si ses paroles avaient pour but de la faire souffrir ou si c’était la vérité et à dire vrai, cela lui importait peu aujourd’hui. Tout ce qui comptait à présent était d’avoir une petite fille en bonne santé, de rester assez forte pour toutes les deux et avant tout retrouver son amitié d’antan avec la jolie Forzwood. « On a tous quelque chose à se faire pardonner à un moment ou à un autre…Ca ne veut pas dire qu’on est horrible pour autant, juste qu’on est humain… » Elle le pensait sincèrement. Ressasser le passé n’était pas une bonne idée, elle n’aimait pas ça. Qui plus est, en temps normal, Aleyna n’aurait jamais fréquenté l’Epsilon si elle avait seulement su que son amie avait de simples vues sur lui alors là. La grecque lui faisait assez confiance pour savoir faire la part des choses. Ses pensées furent coupées net lorsque la douleur lui fit perdre son souffle. Laissant apparaitre un sourire en coin, elle croisa le regard de son amie. « J’aurais préféré mais, non…Elle arrive vraiment… » Regardant la brunette faire les cent pas dans son appartement, tentant de ne pas céder à la panique, un autre sourire vint effleurer ses lèvres. Ce n’était pas évident pour Aleyna, pour Esme non plus mais, contrairement à son amie, elle avait eu assez de mois pour se faire à cette idée. « Ma belle, tu ne voudrais pas te calmer deux minutes et essaye de respirer un bon coup…Ca t’aidera surement… » Bon, ce n’était pas vraiment le moment de plaisanter mais, qu’avait-elle d’autre à faire ? Rien du tout. A part, bien sûr, penser à se préparer avant que l’irréparable ne se produise. « Mon sac est prêt, il est dans ma penderie. Oh et si tu pouvais prendre les médicaments sur la table de nuit, j’en aurais besoin à l’hôpital… » Certes, son dossier se trouvait à l’hôpital avec toutes les informations nécessaires mais, on n’était jamais assez prudent. Pendant qu’Aleyna allait chercher le nécessaire, la brunette pu tant bien que mal mettre ses chaussures et son gilet. Elle attendit sagement le retour de son amie, ce qu’elle avait à lui dire ne la ferait paniquer qu’encore plus mais, elles n’avaient guère le choix. « Aleyna, j’aimerais que tu gardes ton calme…On n’a pas le temps d’attendre un taxi alors, tu vas devoir prendre ma voiture pour nous conduire à l’hôpital…Crois-moi, tu ne veux pas que j’accouche ici, ce serait dangereux pour nous deux… » Dit-elle en posant une main sur son ventre arrondi. « Et ce n’est pas le genre de souvenir que tu veux garder… » Elle ignorait si elle devait lui parler de son insuffisance cardiaque et donc de l’urgence qu’elle se retrouve au plus vite avec des professionnels ou si cette information devait rester secrète pour ne pas la faire paniquer encore plus qu’elle ne l’était déjà.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyDim 19 Aoû - 14:59

Esme éè Leyna langue.


Je ne pensais pas qu’en venant ici j’allais faire déclencher son accouchement, si j’avais su je ne serai certainement pas venu. Non pas que je ne voulais pas la voir accoucher, ou être ici lorsqu’elle aurait ces contractions mais tout simplement parce que je n’avais jamais dû gérer ce genre de chose et encore moins toute seule. Mais je crois que quand nous sommes amies c’est pour le meilleur et pour le rire (aa) J’aurai peut être dû réfléchir à deux fois avant de m’embarquer par ici mais bon j’étais loin de me douter de tout ce que j’allais devoir faire face durant notre après midi. Je n’osais même pas lui parler de ma grossesse pour le moment, je ne voulais pas être le centre du monde, je préférais que l’on parle de tout et de rien mais surtout pas de ma grossesse. Je savais pertinemment que j’allais la dégouter à un moment donné car c’est vrai cette grossesse n’est pas le fruit d’un amour, oh que non loin de là. C’était juste le fruit de nombreuses parties de jambes en l’air. Et je n’avais rien à être fière mais bon. Inutile de dire que je suis contre l’avortement…un bébé, un fœtus ou tout ce que vous voulez, est un être humain à mes yeux donc…je ne voulais pas le tuer. IMPOSSIBLE. Cet enfant je vais l’aimer autant que j’aime ma petite princesse. « J’aurai dû être au courant de tout ça, j’aurai dû savoir ce qu’il se passait dans ta vie, ce n’est pas le rôle d’une amie ça ?! » De toute façon depuis le décès de mon petit ami, je n’ai plus été celle que j’étais…durant un an, j’en ai fais qu’à ma tête. Je broyais du noir et je ne voulais même plus sortir à part pour les boites de nuit. Je ne prenais même plus des nouvelles de mes ami(e)s et encore moins d’Esme, cette fille qui pourtant avait toujours essayé de rendre ma vie sans lui plus paisible et pourtant je ne lui avais jamais dit merci et la preuve, j’avais couché avec Dominic. Alors. Où sont passés les bonnes valeurs d’une amie ?! Certainement pas dans sa poche. « Oui l’erreur est humaine…mais tout dépend de quelles erreurs. » oui bon je suis pessimiste et alors ?! Ça fait mon charme non ?! En tout les cas moi j’étais comme ça, je suis quelqu’un de vrai mais aussi quelqu’un qui peu douter d’elle-même. Eh oui ce n’est pas les apparences que je laisse apparaître devant les autres. Je préfère tout prendre sur moi que de me plaindre. Non ça ne me ressemble pas.

Oula panique à bords ! Comment faire lorsque l’on vous dit que l’enfant que porte votre amie est entrain d’arriver ?! Comment réagir ? Et bien moi je panique et c’est comme ça. Oui les 100 pas je venais de les faire en moins d’une minute. Je ne savais pas comment je devais faire face à cette annonce ? Je ne savais même pas comment je devais réagir. Je la regardais avant de sourire très légèrement avant de lui dire « C’est plus à toi de faire le chien…» oui bon je n’avais pas encore eu de séances pour l’accouchement, à quoi bon ? Je ne connaissais même pas le sexe de mon futur enfant donc…et à trop regarder les films je ne pouvais sortir que des âneries de ce genre face à cette situation. A la faire sourire ou non, d’ailleurs j’évitais de la regarder puisque je paniquais. En réalité ce mot est très faible. Bref je me stoppai assez rapidement avant de regarder autour de moi, et puis de regarder mes pieds. Pourquoi ? Je ne sais pas trop en faite. Je l’écoutais mais beaucoup de choses étaient en tête. Des médicaments pour l’hôpital ? Pour quoi faire ? Bon je n’allais pas jouer par curieuse pour quelques points, déjà de un je n’avais pas le temps de le faire avant qu’elle n’accouche dans cette chambre, de deux on n’était pas aussi proche que tout ceci, n’oublions pas que nous étions en froid…5minutes auparavant, encore. Bref j’allais prendre son sac dans sa penderie, et j’ai même faillit percuter son lit et me mettre un vol plané. Mais bon, heureusement mon pied gauche n’a pas dit ‘merde’ à mon pied droit… (aa) Le sac en main et ces médicaments presque dans ma main…car oui il faut le dire j’ai été assez surpris de ce genre de médicament que je ne connaissais pas…Bref je n’avais plus le temps de paniquer. Je respirais tant bien que mal avant de faire un malaise. Je n’avais pas le temps de lui faire peur, elle devait être assez sur les nerfs que ça. En faite je me rendais compte qu’entre elle et moi, la plus stressée et mal à l’aise n’était autre que moi. Un léger sourire quand je la regardais déjà prête. « Je t’avais dis de ne pas bouger, je t’aurai aidé.. » et puis je l’écoutais attentivement avant de faire les gros yeux. HEIN QUOI ?! Conduire ? Elle ne voulait pas arriver en un morceau à croire. Je secouais la tête avant de reprendre. « Esme, je ne peux pas prendre la voiture…cette situation me panique énormément et je ne peux pas prendre la voiture, ça serais trop risqué, tu ne pense pas ?! » et puis je fronçais les sourcils quand je compris sa fin de phrase. Pourquoi me disait-elle ça. Bref, elle me cachait un truc je crois et je n’avais certainement pas le temps de faire tout ça, de parler. Je secouais la tête avant de prendre les clefs sur son comptoir.

Je devais être zen, je crois. De toute façon je n’avais que ça à faire à ce moment précis et j’allais devoir prendre sur moi pour l’amener à l’hôpital. Je pris le sac dans ma main, et je regardais Esme. « Bon aller, on y va pendant que je me sens prête. » et puis je mis ma main sur son dos avant d’aller vers sa voiture, et puis je la regardais, et je pris mon courage à deux mains pour que tout aille bien. Sur le chemin pour aller à l’hôpital fut assez spéciale puisque j’avais posé des tas de questions débiles, les unes autant des autres. Bref, je mettais énervée contre les autres voitures mais 10minutes après nous voilà enfin arrivées à l’hôpital sur nos deux jambes, et je sortis de la voiture avant de l’aider à aller au secrétariat pour demander un médecin, je l’aidais à marcher car je voyais bine qu’elle avait mal et voilà... J’essayais de ne pas paniquer, de toute façon ça ne lui servirait à rien que je panique, pas vrai ?! « ça va aller maintenant ? » lui demandais-je simplement avant de faire un petit sourire très crispé tout de même.


ps, tu peux prendre tout ton temps je ne pourrai répondre avant mardi 28 Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. 828200 :plop:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. EmptyJeu 30 Aoû - 21:15

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Tumblr_le4o644EaM1qcw269


Lorsqu’elle avait pensé à son accouchement et à tout ce que cela engendrerait, elle avait omis le fait que ça se produirait deux semaines avant la date prévue, dans son appartement avec une amie qu’elle retrouvait à peine. Telle mère, telle fille. Sa fille ne faisait décidément pas les choses à moitié, elle avait décidé de faire son entrée dans le monde d’une manière inoubliable. Bon, le bon côté des choses était qu’elle n’était pas seule dans son appartement et que même si la douleur était plus que présente, elle restait dans le seuil du supportable. « Je ne suis pas irréprochable, non plus…Rares étaient ceux qui savaient pour Dom et moi et même…Je ne pourrais pas te reprocher éternellement cette erreur de parcours.. » Esmeralda était sincère, l’erreur de son amie lui avait fait du mal mais, c’était du passé. Rester assise là à ressasser cette affaire n'était pas une idée. La jolie grecque aurait aimé en savoir plus sur Aleyna et sur ce qu'il se passait dans sa vie dernièrement mais, une douleur la stoppa net dans ses questions qui risquaient de fuser. Esme aurait tellement voulu prendre des nouvelles de son amie, amie qu'elle avait négligée dernièrement mais, sa fille semblait avoir autre chose en tête. Elle souffla un bon coup tout en laissant apparaitre un sourire au coin de ses lèvres, c’était elle qui était en train d’accoucher et c’était Aleyna qui paniquait. Dans d’autres circonstances, elle aurait surement trouvé la situation à mourir de rire mais, malheureusement, elles n’avaient guère le temps de s’étaler. Il y avait plus important pour l’instant. « Je suis encore capable de m’habiller seule, je vais accoucher, je ne suis pas encore impotente… » Dit-elle un sourire indulgent sur les lèvres. Maintenant qu’elles étaient prêtes toutes les deux, elles pouvaient enfin prendre le chemin de l’hôpital. Dominic aurait dû être là, elle savait qu’elle aurait dû le prévenir mais, non. Il était parti encore une fois sans donner de nouvelles, juste au moment où elle avait décidé de lui laisser une seconde chance alors, non. Elle aviserait plus tard si oui ou non, elle voudrait le voir mais, pour l’instant, elle devait se concentrer sur son bébé. « Je te fais confiance, tu ne vas pas nous tuer ! » Lâcha-t-elle tandis qu’elles pénétraient dans l’habitacle de la voiture. De toute manière, elles n'avaient pas le choix, pour leur bien être à toutes les deux. Elle se doutait bien que si elles n'arrivaient pas à temps à l'hôpital, les choses se passeraient mal et Aleyna ne le supporterait jamais. Le chemin jusqu'à l'hôpital n'avait pas été de tout repos, les douleurs se faisant plus présentes et l'arrivée de plus en plus longue. Une fois là-bas, la brunette aida la future maman à s'asseoir, attendant qu'on vienne s'occuper d'elle. « Oui, ne t'en fais pas...Ils ne vont pas tarder à s'occuper de nous! » Lui assura-t-elle toujours souriante. Elle ne la remercierait jamais assez de l'avoir accompagné à l'hôpital. Son sourire disparu aussi vite, elle avait mis son amie dans une situation délicate sans même l'avoir prévenu, elle lui devait la vérité. Elle la lui devait. Posant sa main sur celle de son amie, elle attendit que leurs regards se croisent avant de lui dire quoi que ce soit. « Je souffre d’une insuffisance cardiaque…C’est pour ça qu’on ne pouvait pas attendre un taxi…Mon cœur est fragile, je ne pouvais pas prendre le risque d’accoucher autre part qu’à l’hôpital… » La future mère détacha son regard de celui de son amie pour fixer un point invisible en face d’elle. Elle n’aimait pas parler de sa maladie, ce n’était pas une chose qu’elle évoquait à chaque coin de rue, elle ignorait même si elle le lui aurait dit si elle n’avait pas été à ses côtés lorsque les contractions avaient commencé. Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait en présence d'infirmières et de médecin. Son état n'était pas à prendre à la légère, elle le savait. Elle l'avais su à la seconde où elle avait accepté de garder le bébé. Ce n'est que des heures après que la jeune femme fût ramenée dans sa chambre, souriante mais fatiguée par l'effort qu'elle venait d'accomplir. Son sourire s'élargit encore plus alors qu'elle vit Aleyna déjà là, l'attendant.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty
MessageSujet: Re: Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie. Empty

Revenir en haut Aller en bas

Les imprévus ne sont pas fait pour nous faciliter la vie.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» ANDREAS&MAËLLE • « on dit que le temps change les choses, mais en fait le temps ne fait que passer, et nous devons changer les choses nous-mêmes. »
» Ce n'est pas tant l'intervention de nos amis qui nous aide, mais le fait de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux
» nous tombons pour mieux apprendre à nous relever (pv Lysa)
» Joyeux Noel et maintenant on fait quoi nous ?
» Nous ne savons jamais de quoi demain est fait.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-