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« Le Destin réunit parfois deux amants »

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MessageSujet: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyDim 22 Jan - 2:35


Au début, tu as toujours l’image devant les yeux mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. Puis il y a cette image en plein milieu. Et elle est belle dans le paysage. Ça s’appelle un souvenir...





Vous connaissez les réveilles difficiles ? Ceux qu’on préfère mettre dans un coin de sa mémoire, ne plus jamais y repenser ou même l’évoquer. Et le ressortir un jour, autour d’une table pour en rire. Seulement, bien des années plus tard. Histoire d’avoir bien avalé l’histoire et l’image que ça laisse. Déjà, quand je me suis réveillée, j’ai sentie que ma journée allait être difficile. J’avais un marteau piqueur qui cognait contre mon crâne me donnant l’envie de hurler à quel point j’avais mal. Une souffrance cuisante, qui contractait tous mes muscles. Ensuite, deuxième sensation au niveau de ma bouche. Pâteuse, signe que j’avais probablement ingurgitée plus de liquide que mon corps pouvait en contenir. J’avais probablement bu une bouteille, voir peut-être deux. L’explication à ma tête douloureuse. La dernière est celle qui me plait le moins. Un poids au niveau de ma poitrine. J’ouvre un œil difficilement, vite aveuglée par la luminosité de ma chambre. Sûrement que je n’avais pas pris la peine de fermer les volets en rentrant hier. Je retente l’expérience avec méfiance, m’habituant à la luminosité avant de baisser la tête, trouvant une masse de chevelure brune me chatouiller le menton. Je grimace et tente d’évacuer mon lit. Mais c’est qu’il me tenait en plus l’inconnu qui squattait mon lit. Rapide et brusque, je sors de mon lit. Trop vite car la pièce tourne et je dois me rassoir. Il grogne et émerge de son sommeil. Attention mesdames et messieurs, atterrissage forcé et chute brutale. OMG ! Mais… Ma bouche s’entrouvre légèrement alors que j’observe le spécimen face à moi. C’est humain ? Un homme, disons dans la trentaine si ce n’est plus. Le torse recouvert par un duvet sombre. Je n’avais rien contre les poils mais quand ils commençaient à ressembler à un singe, non merci. L’alcool et ses ravages. Je me rends compte que je suis nue devant lui, alors je saisis la première chose que je trouve, soit sa chemise sur le sol et cache mon corps à ses yeux de porcelet. Comment j’avais pu coucher avec lui ? J’étais vraiment parti loin pour ne pas me rendre compte que j’allais faire une bêtise avec le genre de personne sur lequel je ne me retournerais pas. Il était peut-être très gentil, mais je m’en fou. Je passe une main dans ma crinière sombre, la plaçant sur un côté de mon épaule en grimaçant vers lui. « Hmh… Ecoute euh… » Il me donne son prénom et j’esquisse un sourire. « Chad. C’était sympa hier soir… Mais, tu peux te rhabiller et partir ? Je dois aller en cours maintenant… » Mentir. Ma plus grande facilité. Si c’était bien, j’en savais rien et lucky me, je m’en souvenais pas. Quand à son espérance de nous revoir, chose qu’il me fait comprendre lorsqu’il sort du lit, je me contente de rire avant de lui lancer sa chemise en me dirigeant vers mon armoire pour enfiler une nuisette. « Je ne suis pas ce genre de fille Brad. » Il me corrige sur son prénom et je me mords la lèvre. « Tu vois, je n’arrive même pas à me souvenir de ton prénom. Bon, tu connais le chemin ! » Je lui montre de la tête ma porte de chambre, signe qu’il pouvait partir et je disparais dans ma salle de bain annexe, prenant soin de verrouiller la porte pour éviter qu’il pense à une quelquonque invitation coquine et sensuelle sous l’eau. Déjà qu’il était difficile d’avaler qu’inconsciemment, j’avais couché avec lui alors lucide, non. Jamais. J’ouvre les robinets d’eau chaude et je me glisse sous le jet, évacuant toutes mes pensées, espérant les voir glisser le long de mon corps et s’évader dans le conduit. J’entends une porte claquée et je soupire intérieurement, il était parti.

La journée avait été longue. Mon mal de crâne avait mit longtemps avant de se trouver un autre colocataire. Ma mauvaise humeur ne m’avait pas quitté et j’avais sans cesse l’image de ce torse devant mes yeux. Ah, qu’est-ce que je regrettais de m’être autant retourné la tête à présent. Même le petit cône magique du début d’après-midi ne m’avait pas aidé. Décidé à sécher mes cours de l’après-midi, je me rends jusqu’à la salle de musique pour jouer un peu et m’évader je l’espère, dans mon monde. Je lance mon sac près du piano et m’y installe doucement. Mes doigts fins frôlent les touches monochromes, comme pour apprivoiser mon futur tortionnaire. Mes paupières se ferment et les premières notes raisonnent. C’était instantané. Une douce chaleur m’enveloppe et je me perds dans mes douces illusions. Le temps n’avait plus son importance, plus rien ne comptait que la mélodie qui me faisait vibrer. J’étais comme dans une transe, emportée par tous mes désirs, tout ce que je ressentais étaient retranscris par des notes diverses qui formait un tout, une histoire, la mienne. Alors que je porte la touche finale à mon morceau, j’ouvre les paupières pour reprendre vie et réalité. J’étais partie si loin, que j’avais du mal à revenir à l’instant présent. Je soupire, la pièce encore raisonnant des dernières notes. Je me lève, ramasse mon sac et sort de la pièce. Evasion totale et parfaite. J’ouvre la porte un peu trop brutalement, quelqu’un essayait de l’ouvrir à ce moment et hélas, il reçoit celle-ci en plein visage. Je grimace, me glissant dans l’ouverture alors qu’il avait la main au visage. Mes yeux croisent les siens et j’ai une impression de déjà vu. Il retire sa main et j’en lâche mon sac. Adam. God, ça faisait bien quatre ou cinq ans maintenant. « Je euh… Désolée pour la porte… Pas trop mal?» Ouah. Ou était ma répartie ? J’en avais perdu mes mots. Je ne m’attendais pas à le revoir un jour, et certainement pas ici. Il était de New-York. Mais, je n’étais pas la seule rapatriée de la grande pomme. Passant une main dans mes cheveux, je me baisse pour reprendre mon sac, esquissant un sourire lorsque je me redresse. « Ca fait un bail, Adam. »
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 10:26

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Lou & Adam« les fantômes du passé reviennent toujours ... »

Un rayon de lumière traversa sa chambre, son colocataire ronchonna. Ce n'était pas vraiment la lumière qui avait réveillé Adam, c'était plutôt ce que pestait son voisin de chambre ! Le jeune brun soupira, et s'assit sur le bord de son lien, encore entouré de ses draps. Le réveil était assez dur, hier avait était une bonne soirée pour ses amis et lui : musiques, alcool, cigarettes et autres. L'artiste tenta de se lever et y arriva parfaitement, il se dirigea vers la sono et lança alors la radio, se qui termina de réveiller son locataire qui n'était pas le plus heureux du monde ! « Putain Adam tu fais vraiment chier ! » il lui fit un large sourire et lui déclara « Wouah, tu fais des efforts, deux insultes dans la même phrase, mais c'est que tu t’améliores ! » puis il se dirigea vers la douche, il y resta très peu de temps ce matin, il fallait qu'il peaufine son dernier tableau : son professeur d'art voulait l'exposer au plus vite dans la galerie de l'université pour la mettre en premier plan. Adam était heureux, quand on vous dit que vous êtes doué dans se que vous aimer faire c'est bien plus qu'orgasmique ! Enfin, ni une ni deux, Adam enfila un boxer noir, un jean de couleur bleu foncé, un pull blanc cassé, une paire de chaussette noire avec ses nike noires et blanches. Mettant ses cheveux en arrière, et avant de partir ouvrit la fenêtre de la chambre histoire d'emmerder encore Charles qui alla directement dans la salle de bain lui faisant la leçon sur la cigarette, qu'Adam était en train d'allumer, bien sûr c'était strictement interdit hein, mais la logique d'Adam était qu'il existait des règles seulement pour qu'on les contourne. Après avoir fumer cette cigarette, il l'écrasa dans le cendrier entreposer sur le rebord extérieur de la fenêtre. S'étirant alors qu'il allait vers son tableau, qu'il posa sur son lit, celui-ci représentait un champs de blé en mouvement grâce au vent, et avec une jeune femme dansant au milieu de ce-dernier avec une robe rouge, pour trancher. Adam, fourra dans son sac ses instruments de peinture. Dans ses poches ses clés, ses cigarettes, son briquets et ses papiers. Il se jeta alors dans le couloir bondé de personne, qu'il connaissait ou pas d'ailleurs. Il prit rapidement le chemin de la salle de musique et d'art, en passant par l'extérieur pour fumer une nouvelle cigarette. C'est alors qu'il arriva devant le bâtiment, il écrasa la cigarette et rentra d'un pas décider, cette fois-ci c'était la dernière fois qu'il y touché, et après il serait affiché, son sourire disparu. Oui, il était content qu'il soit afficher, mais il n'y aurait personne avec qui il pourrait partager cette expérience ... Bref, le jeune homme arriva devant la porte de la salle, et s'en même comprendre ce qu'il se passait, il se prit la porte en pleine figure ! « Oh putain mon nez ! » il lâcha son tableau et porta ses mains sur son visage, sur son nez plus particulièrement qui commençait à perdre beaucoup de sang, et dans lequel Adam avait l'impression d'avoir son cœur ! Il entendit la phrase de la personne, et avait envie de l'étriper « Non ça va tu m'a juste explosé le ... le ... » Adam venait de lever les yeux et avait donc devant lui Lou M. Chase. Un frisson le parcourut, c'était comme si un fantôme venait d'apparaitre devant ses yeux ! Il la regarda un moment et lui répondit par la suite « Oui, ça fait un moment ... » il garda une main sur son nez et fouilla avec l'autre -pleine de sang aussi tant qu'à faire !- dans son sac pour trouver un paquet de mouchoir qu'il savait là ! Après une longue minute il y arriva vida un peau d'eau de sa bouteille dessus mis sa tête en arrière et plaqua ce mouchoir sur son nez et continua : « J'aurais préféré qu'on se retrouve dans d'autres circonstances ! » il fit un mince sourire en penchant sa tête vers l'avant.
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 15:32


Au début, tu as toujours l’image devant les yeux mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. Puis il y a cette image en plein milieu. Et elle est belle dans le paysage. Ça s’appelle un souvenir...





Le moindre qu’on puisse dire, c’est que je ne l’avais pas loupé. Mais qu’est-ce qu’il faisait derrière la porte aussi. Je grimace en voyant le sang couler de son nez. Je n’étais pas trop à l’aise avec ça, et je l’observe fouiller dans son sac des mouchoirs. Je recule d’un pas, par peur de recevoir ne serait-ce qu’une goutte du liquide carmin. Il finit enfin par se recouvrir le nez pour arrêter le saignement en penchant la tête en arrière, et je me sentais bête de rester sur place sans rien faire. « J'aurais préféré qu'on se retrouve dans d'autres circonstances ! » Mes lèvres s’étirent également alors que j’hausse des sourcils. En effet, la dernière fois que l’on s‘était vu, j’avais quatorze ans et nous étions dans une position complètement différente. Il était plus vieux que moi, mais lorsque je l’avais vu, j’avais eu une sorte de béguin et l’envie de me rapprocher d’Adam. Alors, j’avais menti sur mon âge, sur mon expérience sexuelle et nous avions couché ensemble. J’étais ignorante, mais il ne l’a jamais su. Comme mon véritable âge. Mon premier amant, celui que je n’oublierais jamais. Celui qui m’avait ouvert au plaisir de la chair. Je me gratte légèrement la nuque, mal à l’aise alors que je me penche légèrement. « Ca va mieux ? Je suis désolée… Je ne sens pas ma force et en général, il faut éviter de se placer derrière les portes avec moi… Tu le sauras. » Je me mords la lèvre, faisant une moue amusée. C’était à la fois étrange de me retrouver en sa présence. J’avais l’impression d’être cette gamine de quatorze avec le cœur palpitant et la maladresse dans mes gestes. Pourtant, j’avais fait du chemin depuis. Ô je n’étais pas une parfaite adolescente. Je m’étais enfuie de ma première cure de désintox lorsque j’ai rencontré Adam. A quatorze, c’est plutôt honteux d’envoyer une adolescente dans un centre, mais il pensait que ça m’éviterait de recommencer. Tu parles, ils m’ont rendu davantage désireuse.

Je sors un mouchoir de mon propre sac et l’humidifie avec sa bouteille d’eau pour enlever le sang sur son autre main. Geste anodin, je ne sais pas pourquoi je le fais. Mais j’étais en partie responsable de son état. Mes yeux se baissent sur le sol et je remarque enfin qu’il avait lâché tout ce qu’il tenait. Je ramasse ce qui ressemblait à une peinture, mes yeux observent ce qu’il représentait et un sourire doux apparait sur mon visage un fugace instant. Je me racle la gorge avant de lever la tête vers Adam, lui tendant son tableau. « C’est beau… Je ne savais pas que tu peignais… Faut dire, je m’intéressais à autre chose que ton talent artistique à cette époque. » Sourire, alors que je fouille dans mon sac à la recherche de mes cigarettes pour pouvoir m’en allumer une. Je redresse le visage vers mon premier amant et propose d’une voix éraillée. « Je peux t’offrir un verre ? Ou une radio du nez ? Je te dois bien ça...» Je souris légèrement, mais c’était la moindre des choses que je pouvais faire. A moins qu’il préfère rester loin de ma maladresse, chose que je pourrais comprendre. C’est bizarre ce que l’on ressent lorsqu’on croise quelqu’un responsable d’une nouveauté. A New-York, je revoyais souvent un de mes amis qui avait été mon premier baiser, et j’avais toujours ce petit picotement au ventre dès que mes yeux croisaient les siens. Et là, toute l’expérience que je possédais semblait ne plus exister face à lui. Je n’aimais pas cette sensation, non, je n’aimais pas ça du tout. Je fais rouler la pierre de mon briquet après avoir coincé le filtre de ma cigarette entre mes lèvres. J’en allume l’extrémité en tirant une bouffée alors que j’attendais qu’Adam réponde à ma proposition que je venais de faire.
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 16:31

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Lou & Adam« les fantômes du passé reviennent toujours ... »

La journée avait plutôt bien commencé et rien ne laisser prévoir ce genre d'accident, il s'était prit de plein fouet la porte qu'il allait ouvrir. Portant ses mains à son visage, un sentiment de haine surgit rapidement, non Adam n'était pas le genre de garçon qui ne dit rien et ne laisse rien voir, c'est alors qu'il allait exploser qu'il releva -fort heureusement- le regard et vit cette jeune femme. Cela faisait quelques années qu'il ne l'avait pas revue. Pour tout vous dire, Adam avait garder un agréable souvenir de cette rencontre, lors d'une soirée mondaine, ils avaient fait connaissance et c'était retrouver dans un lit. Ils ne s'étaient jamais revue depuis, c'était comme si en la voyant, il se trouver en présence d'un fantôme. Bien sûr la jeune femme n'avait pas était sa première expérience au plan sexuel, mais elle avait bouleversé quelque chose en lui. On oublie jamais les êtres avec qui l'on à partager se genre de moment, tout comme on oublie pas ceux qui ont pu nous blesser, où avec qui l'on à vécut une chose des plus tragiques. Toutes personnes nous marquent et changent notre dérive. Adam rigola malgré cette douleur qui se faisait présente, il lui déclara « Je ferais attention la prochaine fois, promis ! » il sentit la main de la jeune femme prendre la sienne, essuyant cette couleur rougeâtre. Adam avait l'habitude des bleus, du sang et des égratignures sur son visage : mais quand il s'agissait d'une bagarre et pas d'un coup reçut par une porte ! Cette idée le fit amplement sourire. Il vit alors la jeune femme se baisser et prendre sa toile, la regardant esquissant un sourire. Adam n'était pas du genre à afficher ses toiles aux yeux de tout le monde, de peur d'être critiqué, même si la critique était quelque chose de constructif. Adam était un artiste qui peignait comme il le sentait, il suffisait qu'il ferme les yeux pour imaginer tout un monde qu'il pouvait retranscrire sur la toile, comme une photographie.

« C’est beau… Je ne savais pas que tu peignais… Faut dire, je m’intéressais à autre chose que ton talent artistique à cette époque. » Adam rigola de plus belle, oui, ils n'en avaient pas vraiment parler, ils avaient préférer agir. Ahhh la jeunesse, tu nous perdras ! Le jeune homme essuya son nez et toute trace de sang. Finalement hémorragie avait été vite réglée. Il y avait une poubelle au loin dans laquelle il jeta son mouchoir ensanglanté. Puis vint de nouveau au coté de la jeune femme qui avait bien changé. Il prit dans ses mains son tableau et reposa celui-ci contre le mur. Lou lui demanda si elle pouvait lui offrir un verre ou une radio du nez, elle avait toujours autant d'humour, c'était en parti ça qui avait plut ! Il lui répondit alors « Je pense que pour la radio ça devrait aller ! J'en ai pris plus d'une : de main hein ! Pas de porte ! Et pour le verre c'est d'accord, comment je pourrais être contre ?! » il rit de nouveau, puis la vit allumer une cigarette. Quand on à quelqu'un qui fume à nos cotés, on est forcément obliger de faire de même, il glissa sa main dans la poche de son jean et trouva son paquet de cigarettes et en allumant une. C'était une drogue à laquelle il s'était accoutumé avec un grand plaisir, non pas que ça lui fait le même effet que les produits illicites, mais cela le détendait. Tout en tirant sur sa cigarette il relâcha la fumé grisâtre d'entre ses lèvres à mesure qu'il lui disait « Qu'est-ce-que tu étudie ici ? »


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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 17:03


Au début, tu as toujours l’image devant les yeux mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. Puis il y a cette image en plein milieu. Et elle est belle dans le paysage. Ça s’appelle un souvenir...





Je n’avais pas l’habitude des démonstrations émotives, et encore moins des sentiments. A dire vrai, j’avais toujours ce masque de froideur bien en place. Certes, je souriais ce qui évitait qu’on me prenne pour une fille qu’on ne peut approcher, mais jamais je ne me montrais touchée véritablement par le reste, même si c’était le cas. Parfois, mes yeux me trahissaient ou ma voix mais c’était rare. Au moins, il semblait ne pas se formaliser de mon acte pour le moins involontaire. Nous n’étions pas partis en mauvais terme puisque nous nous n’étions jamais revu et on n’avait jamais parlé de ce que nous avions fait. Sur un coup de tête je dois dire. Il repose le tableau que je lui avais redonné sur le sol tout en répondant à ma proposition. « Je pense que pour la radio ça devrait aller ! J'en ai pris plus d'une : de main hein ! Pas de porte ! Et pour le verre c'est d'accord, comment je pourrais être contre ?! » Je ris légèrement, passant une main dans ma chevelure tout en répondant rapidement, le sourire aux lèvres. « C’est sur, tu n’es pas le genre de garçon à qui on claque la porte au nez. Enfin normalement hein ? » Je plisse d’un œil alors qu’il s’allume également une cigarette. Au moins, il ne risquait pas de dire que c’était interdit dans l’enceinte des bâtiments. Mais j’avais souvenir d’un garçon légèrement rebelle sur les bords lorsqu’on s’était vu à New-York. Beaucoup d’enfants de riche l’étaient, on ne peut pas tout avoir, même si on pouvait tout se payer. Je redresse le visage vers lui, observant son regard. « Qu'est-ce-que tu étudie ici ? » Je me racle la gorge tout en recrachant la fumée de ma cigarette avant de répondre de ma voix habituellement éraillée. « La musique. Le piano particulièrement… Et toi, je suppose que c’est les arts plastiques, la peinture. Tu as un talent certain, je dois l’avouer. » Entre artiste, nous nous comprenions.

Je n’avais jamais été douée pour le dessin. Incapable de représenter un bonhomme autrement qu’une grande barre, une autre pour former les bras et une pour les jambes. Un rond au dessus, le sourire et le reste. Bref, un dessin digne d’un gamin de maternel et encore, j’étais certaine que je pourrais trouver plus doué que moi. Mais j’étais passionnée par la musique, et le piano me transcendait complètement. J’étais une autre Lou lorsque je jouais. Une jeune fille fragile, timide et complètement vulnérable. J’étais loin de la rebelle, de la violente, de la droguée et fille facile que je suis face aux autres. Nous avons tous une carapace derrière laquelle se cacher. Certains de noirs secrets, d’autres des souffrances et moi, ma véritable personnalité. Chacun porte sa croix comme il l’entend. Alors que j’allais engager la marche pour aller s’installer dans un bar, histoire de discuter de notre vie New-Yorkaise, je baisse mes yeux verts à nouveau sur son tableau. S’il se rendait à la salle, c’est qu’il devait avoir une occupation. « Tu as le temps maintenant, ou on se fixe une heure pour plus tard aujourd’hui, dans la semaine, le mois où… cinq ans plus tard ? » Un sourire en coin, j’avais mangé un clown ce matin certainement. Mais non, j’étais ainsi, prenant tout à la légère. Certaines choses me touchaient plus que d’autres et il m’arrivait alors d’être sérieuse. Comme pour me préparer un joint, ou encore une ligne blanche. J’esquisse un sourire, tout en continuant de tirer sur ma cigarette. Une chose est certaine, il avait peu changé et rien n’avait ébranlé son charme certain.
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 17:37

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Lou & Adam« les fantômes du passé reviennent toujours ... »

Comme un retour en arrière, les deux jeunes gens se retrouvèrent l'un en face de l'autre. Lors de leur première rencontre ils étaient jeunes et étaient inconscients. Ils n'avaient pas vraiment prit le temps de faire ample connaissance, et étaient passés à l'acte quelques temps après quelques paroles. Puis ils avaient comme disparus de la circulation l'un pour l'autre. Ce qu'ils avaient fait, Adam ne le regrettait pas, c'était une expérience comme une autre. Adam rit de plus belle quand la jeune femme lui dit en clair, qu'il n'était pas le genre de garçon à qui on claquait la porte au nez, il fit non de la tête tout en approuvant et soutenant ce geste par ces paroles « Oui, il est vrai que ça ne m'était encore jamais arrivé ! Comme ça au moins je sais ce que ça fait ! » On pouvait dire,que c'était déjà ça de fait ? S'allumant tous les deux une cigarette -oui c'était interdit, ils le savaient- et Adam était loin d'être le gars qui va vous faire une leçon sur tout ce qui entoure la cigarette -ses mauvais cotés- mais aussi sur le fait de contourner la règle de ne pas fumer dans les lieux publics, au pire qu'est-ce-qu'il prendrait ? Une journée de renvoi, et encore ! Lou et lui étaient peur-être de la haute société de New York, mais ils n'avaient pas dans l'esprit d'être des moutons doux et calmes. Au contraire, on avait souvent l'argent mais rien d'autre, et comme on le sait : l'argent n'achète pas l'amour, ni l'attention des gens ! Donc oui, Lou avait connu Adam au début de son déboire et de sa chute. Ses parents avaient essayé de le faire sortir de ces dépendances sans succès, mais étaient toujours là pour lui en cas de besoin ! Lou répondit à sa question, artiste elle aussi dans un sens ! « Ahhh c'est génial ! J'ai toujours voulus apprendre, mais j'ai préféré me consacrer à la peinture. Et merci pour le compliment ! »

Adam avait toujours eu cette sorte de don, à son adolescence il avait été repéré et avait très vite pris la voie de ce genre de vie un peu déplorable -décrite comme cela par ses propres parents- c'était bien vrai, la vie d'artiste est difficile et la plus part d'entre eux ne peuvent pas vivre de ça seulement, il faut toujours prendre un travail à coté pour compléter la fin de mois ! Le jeune homme avait toujours besoin d'un joint ou d'une ligne pour trouver un peu d'inspiration, ce n'était pas se forcer, non, c'était juste pousser son cerveau à se relaxer et à partir ailleurs, bien que même sans Adam avait un talent incomparable. Lou lui demanda alors s'il avait le temps maintenant où s'ils devaient se fixer un rendez-vous, le jeune homme esclaffa un rire, et tout en tirant sur sa cigarette lui répondit en regardant l'heure « Ahhhh, je ne sais pas trop ... J'ai un agenda très chargé tu sais ... Laisses moi juste le temps de poser mon tableau à l’abri et j'arrive ! Ne bouge pas hein ?! » il la garder à l’œil, elle avait tendance à partir une fois que vous avez le dos tourné ! Il lui fit un grand sourire, tira quelques lattes rapides sur son mégot et le jeta au sol, et prit sa toile entre ses mains ainsi que son sac : il y avait un petit local auquel il avait accès, grâce à son professeur, où il entreposait ses travaux. Il l'ouvrit avec sa clé, et posa rapidement son tableau contre d'autres de ces toiles, referma la porte à clé derrière lui et revint vers la jeune femme. Un sourire constant aux lèvres il lui demanda « Aller c'est parti ! On se met en route ? Tu veux qu'on fasse le chemin à pied, ou que l'on prenne ma voiture ? » faire le chemin à pied ne gênait pas Adam, mais c'est vrai qu'il est plus agréable de prendre la voiture plutôt que de se dépensait inutilement à marché sur le goudron de la route ! Le temps avait passé, mais la jeune femme avait très peu changé et avait ce petit coté enfantin qui plaisait toujours autant à l'artiste.
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 18:23


Au début, tu as toujours l’image devant les yeux mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. Puis il y a cette image en plein milieu. Et elle est belle dans le paysage. Ça s’appelle un souvenir...





La situation aurait pu être différente. J’aurai pu ne pas me montrer aussi amical envers le jeune homme, cherché à coucher avec lui à nouveau et disparaître encore quelques années. Seulement, il y avait une différence. Adam n’était pas n’importe quel garçon. C’était mon premier. Et il avait été parfait. Je ne pourrais jamais oublier ça, ni même vouloir lui casser du sucre dans le dos. Parce qu’il était sympa et que, j’étais plus ou moins lié à lui d’une certaine façon. Aussi me montrer douce et gentille était étonnant, mais si on me connaissait vraiment, on pouvait comprendre. Seulement, en apparence je ne serais qu’une fille compliquée avec qui on ne sait jamais sur quel pied danser. Je souris à sa joie visible sur l’annonce de ma formation scolaire. La musique était universelle. On l’avait tous au fond de nous. Je bouge légèrement la tête, alors qu’il regarde sa montre après ma demande pour aller boire un verre maintenant ou plus tard. « Ahhhh, je ne sais pas trop ... J'ai un agenda très chargé tu sais ... Laisses moi juste le temps de poser mon tableau à l’abri et j'arrive ! Ne bouge pas hein ?! » Je souris davantage, montrant ma place tout en me raidissant complètement sur place. « Je ne bouge pas. » Il jette son mégot avant de disparaître pour certainement aller mettre son tableau dans un endroit tranquille afin de ne pas se le faire voler ou pire, déchiré. Restant sur place, gardant la même position, j’attends qu’il revienne. Chose qu’il ne tarde pas à faire, toujours son grand sourire en place. Il revient jusque vers moi. « Aller c'est parti ! On se met en route ? Tu veux qu'on fasse le chemin à pied, ou que l'on prenne ma voiture ? » Je tourne mes yeux vers lui, tout en demandant d’une voix raide. « Je peux bouger, c’est bon ? » Il sourit et je peux me détendre les muscles. Je me relâche complètement, lâchant un soupire comme si j’avais effectué un effort important. « Je ne sais pas, comme tu veux. Voiture ou à pieds ça met égal, tant que tu conduis bien… » Je souris. Et nous quittons le couloir pour se rendre jusqu’au parking de Berkeley.

Là, on pouvait voir tous les styles différents de voiture. Les gens avec de l’argent qui garait leur plus belle voiture, de collection ou non. Ceux qui en possédait un peu et pouvait se permettre de s’offrir un petit bijou, qui ne l’était pas aux yeux des riches. Et puis, les moins aisés, qui avait généralement des vieilles voitures hérités des frères ou sœurs, où simplement acheter dans une casse. Bizarrement, on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes. Et je trouvais ça complètement stupide. Mais, ayant reçu une éducation d’enfant riche et italienne, j’étais forcée d’aimer la beauté et l’argent. Enfin forcée, je l’utilisais avec joie pour m’acheter ma drogue, mon alcool et mes diverses tenues de soirée. Le silence s’était installé entre Adam et moi, pourtant il n’était pas dérangeant. Je me contentais de continuer à fumer ma cigarette plus lentement, avant de jeter le mégot plus loin. Remettant une mèche rebelle derrière mon oreille, je me tourne légèrement vers Adam alors que nous marchions dans les allées de l’université. « Alors, qu’est-ce que tu deviens ? J’ai quitté un « gamin »… Tu vis toujours sur New-York quand tu n’es pas à Berkeley ? » J’avais mimé le geste des astérisques lorsque j’avais évoqué le mot gamin. C’est vrai, j’étais une gamine à côté de lui. Mais c’était une manière de marquer la différence d’année qui s’était allongé depuis notre dernière « rencontre ».
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 20:11


Lou & Adam« les fantômes du passé reviennent toujours ... »

Le temps était passé, et les deux jeunes gens avaient vécu des expériences chacun de leur coté, comme si jamais rien ne c'était passé. Pour tout vous dire, ils n'avaient jamais eu l'occasion d'en parler d'ailleurs, ne s'étant pas revu depuis, et on aurait dit que cela faisait à peine deux mois qu'ils ne s'étaient pas vu. Adam alla dans son local, où il entreposait ses toiles en cours, et il y en avait quelques unes. Adam avait du mal à rester sur la même toile, là même idée. Ce n'était pas un hyper-actif, non ! C'était juste qu'il avait de l'imagination et qu'une fois qu'il avait poser le décor il pouvait y revenir de temps en temps. Enfin, il sortit de cette petite pièce et vit la jeune demoiselle toujours adossée au mur de l'immeuble. « Je peux bouger, c’est bon ? » il fit un sourire ample, et ils partirent en direction du parking alors que la jeune femme lui disait qu'il n'y avait qu'une condition, qu'il conduise bien. Il rit presque à s'en péter la gorge et lui répondit « Je ne conduis pas ... Je pilote ! » il lui fit un sourire alors qu'il arpentaient les places qui étaient occupées pas des voitures de toutes sortes. Hé oui, les personnes qui avaient de l'argent aimaient les belles voitures, enfin comme tout le monde ! Mais eux avaient les moyens, et Adam ne s'en cachait pas, il aimait les belles voitures, et la mécanique. Il poursuivit comme pour la rassurer « Ne t'inquiètes pas, je ne fais pas le con. Enfin, quand il y a quelqu'un à mes cotés, après quand je suis seul c'est différent ! » oui, il faisait parti de ses hommes que l'on dit stupides, amateur de vitesse et de sensations fortes, il s'est fait peur plus d'une fois ! Mais il ne supporterait jamais d'avoir la mort d'une personne sur la conscience ! « Alors, qu’est-ce que tu deviens ? J’ai quitté un « gamin »… Tu vis toujours sur New-York quand tu n’es pas à Berkeley ? » Adam la regarda et ne perdit pas de temps pour lui répondre « Hé bien pas plus, je fais mon petit bout de chemin. Non, j'ai abandonné New York, plus de mauvais souvenirs que de bons ... » il poussa un soupire qui en disait long. Oui bien entendu qu'il y avait sa famille, ses amis. Mais il y avait un tout, du mauvais, bien plus fort que tous les bons souvenirs. « Enfin, et toi ? Tu y vas de temps en temps ? » ils arrivèrent à la hauteur de sa voiture.

Une voiture de sport, qu'il n'hésitait pas à pousser quand tout le permettait ! C'était une Porsche Carrera 911 de type 2 de couleur noir. Ce n'était pas pour flamber, non. C'était juste parce qu'il aimait les belles voitures, et quand on à de l'argent pourquoi ne pas en profiter ? Comme on le dit si bien : la roue tourne. Adam sortit les clés de sa voiture, allant à la portière conducteur, et ouvrit. Oui, ils n'avaient étaient que deux gamins lors de leur rencontre. La jeune femme qui était à l'époque une jeune fille lui avait laissé un tendre souvenir. Et il espérait que Lou gardait le même souvenir, aussi plaisant, de lui. Sans même savoir qu'il avait été son premier. Il n'attendit pas et monta dans sa voiture, ouvrant la portière à la jeune femme. N'ayant pas les vitres électriques à l'époque de la construction de la voiture. Il ouvrit la sienne, et alluma une cigarette, oh, vous allez me dire que c'est un sacrilège mais quand on ouvre bien les fenêtres ça ne sens pas, du moins à force de fumer on ne sens plus l'odeur du tabac ! Adam s'exclama alors « Aller ne te fais pas prier, monte ! » qui était, soit dit en passant, dit dans le ton de la plaisanterie. Il est vrai que d'avoir une belle voiture, surtout de ce type, peu aider à plaire aux jeunes femmes, mais ce n'était pas pour cela qu'il avait craqué pour elle ! Non c'était avant tout pour son propre plaisir, au volant il avait comme cette impression d'être invincible et de ne rien pouvoir craindre. C'était presque meilleur que la drogue, j'ai bien dit presque !
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MessageSujet: Re: « Le Destin réunit parfois deux amants » « Le Destin réunit parfois deux amants » EmptyLun 23 Jan - 20:34


Au début, tu as toujours l’image devant les yeux mais elle s’éloigne petit à petit. Puis un matin, tu te réveilles, tu vois ta vie devant toi. Puis il y a cette image en plein milieu. Et elle est belle dans le paysage. Ça s’appelle un souvenir...





Je ne peux m’empêcher de laisser échapper un rire léger lorsqu’il parle de pilotage et non de conduite. L’un dans l’autre, c’était pareil mais dit de cette manière me présageait le pire. Un fou du volant qui aimait faire grogner le moteur. Mais, dans la logique ou je me drogue, que je me laisse tenter par tout et n’importe quoi, je ne devrais pas avoir peur. Détrompez-vous car voilà mon pire défaut, j’ai peur de tout. Le luxe d’être éduquée avec une cuillère en argent dans la bouche, c’est que je n’ai jamais goûté au plaisir que tous les autres gamins peuvent avoir. Ma mère voulait que je sois prodige du piano, mon père voulait que je sois l’exemple de la famille. J’avais beaucoup de poids sur mes épaules, et puis, après ils ont commencés à ne plus rien attendre de moi, chacun occupés à leur occupation. Ma mère, dans les boutiques et soirée mondaine, mon père enfermé dans son bureau. Dans les tribunaux ou en voyage dans les divers cabinets qu’il possédait. Aussi, monter dans une voiture de course, me faire goûter à la vitesse n’était pas quelque chose que j’avais fais. Comme partir à la campagne, monter à cheval ou tout simplement jouer en communauté avec des enfants. Adam dû remarquer mon visage légèrement inquiet puisqu’il s’empresse d’ajouter. « Ne t'inquiètes pas, je ne fais pas le con. Enfin, quand il y a quelqu'un à mes cotés, après quand je suis seul c'est différent ! » Pour me rassurer, je laisse un sourire éclaircir mon visage sombre et continue de marcher à ses côtés. Elle pose alors une question sur ce qu’il était devenu, chose qui l’intéressait grandement. C’est vrai. « Hé bien pas plus, je fais mon petit bout de chemin. Non, j'ai abandonné New York, plus de mauvais souvenirs que de bons ... » Je grimace légèrement, comprenant car j’étais plus ou moins dans le même cas. Enfin, pour moi NY était ma ville. Là où je pouvais me déchaîner et me perdre. Mais, supporter mes parents n’étaient plus une chose que je souhaitais faire. « Enfin, et toi ? Tu y vas de temps en temps ? » Je tourne le visage vers lui avec un sourire. « Quand j’y suis obligée. »

Aucune explication, je n’étais pas du genre à m’aventurer, à parler de moi. Si j’étais curieuse sur les autres, je restais un mystère difficile à résoudre lorsqu’il s’agissait de ma propre vie, de mon histoire et de mes sentiments. Insondable, inatteignable. J’aimerais me voir ainsi. Alors qu’il s’arrête, je peux voir quelle voiture il possède. Pour moi, c’était une voiture. Je n’y connaissais rien du tout. Je savais juste reconnaître la valeur et celle-ci n’était pas une voiture de casse. Plutôt un petit bijou. Il monte dans sa voiture et m’ouvre la portière. Je l’observe encore un instant, hésitante soudainement. « Aller ne te fais pas prier, monte ! » Je me passe une main dans les cheveux avant de finir par m’assoir sur le fauteuil, rentrant mes jambes fines à l’intérieur de la voiture tout en claquant doucement la portière. J’ouvre également ma fenêtre et j’allume moi aussi une cigarette en la prenant directement dans son paquet. « Je me permets… » Je souris, avant de l’allumer. J’avais juste la flemme de fouiller dans mon sac pour le trouver et comme il était à disposition, il ne m’en voudrait pas pour une simple cigarette. J’en aspire la première bouffée avec délice, fermant légèrement les yeux en appuyant mon coude sur la portière. Adam fait tourner la clé et le moteur grogne. Okay, je sentais que c’était une belle voiture si l’on souhaitait s’amuser sur une ligne droite. M’enfonçant davantage dans mon fauteuil, je croise mes jambes pour éviter de montrer tout signe de peur ou autre. Fière j’étais, et je ne voulais pas qu’on me prenne pour une chose fragile. Je me racle la gorge tout en proposant. « Tu veux aller où ? Je te laisse, c’est toi qui conduis… Donc, tu choisis et moi je t’offre le verre. » Je tourne la tête vers lui, me penchant légèrement pour observer son nez. Il semblait ne pas y avoir d’hématome. « Tu n’as plus mal ? N’empêche que tu saignes rapidement… Ou alors, j’ai vraiment ouvert la porte comme une folle. » Je souris, tirant sur ma cigarette tout en me remettant contre le dossier du fauteuil, mon regard se tournant alors sur la route.
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