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Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN

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MessageSujet: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptyLun 4 Juin - 20:56



L’annonce du bal de fin d’année en avait réjouit plus d’un, tout le monde se préparait à participer à cette soirée qui non seulement annonçait bien des plaisirs mais aussi, et le plus important, une année qui s’achevait. Pour sa part, Esme ignorait encore si elle allait s’y rendre ou pas, la dernière fois qu’elle avait assistée à un bal, les choses ne s’étaient pas déroulées comme prévu, malheureusement. Et pourtant. Collaborer avec les autres présidents de confrérie pour tout organiser avait été réjouissant, le résultat avait été excellent mais, la soirée avait très vite tournée en bain de sang. Une soirée qui restait gravée dans les mémoires. Qui plus est, sa vie personnelle restait compliquée et même si Dom s’était excusé de son comportement, leurs problèmes n’en étaient pas pour autant réglés. Malheureusement. Ciel qu’elle aurait adoré s’y rendre avec lui, elle aurait tant aimé qu’il l’y accompagne, reprendre leur histoire là où ils l’avaient laissé. Seulement, tout cela semblait relever du miracle. Lâchant un soupir, elle laissa de côté ses pensées pour se concentrer sur l’immédiat. Marchant le long des couloirs, ses pensées s’étaient tournées vers les Sigma, présidente au côté de Vraona, les deux demoiselles allaient devoir s’occuper de leur confrérie, avec tout ce que cela comprenait. Evan lui manquait, elles avaient été tellement proches par le passé, elles se comprenaient sans avoir à prononcer le moindre mot et cela lui manquait terriblement. Plus les jours passaient et plus elle se renfermait sur elle-même. La jeune femme n’était pas dépressive, loin de là, la vie semblait juste lui jouer un mauvais tour. Encore une fois. La jolie grecque déposa ses bouquins dans son casier avant de prendre le chemin de la cafétéria. Depuis qu’elle était enceinte, elle mangeait deux fois plus, elle ne s’en plaignait pas, sa gourmandise en étant grandement satisfaite. Cependant, son répit fût de courte durée, son regard se posa sur une personne qu’elle aurait préféré ne pas croiser. Surtout pas aujourd’hui, surement pas dans son état. « Toujours là Hastings-Matveïv…Moi qui pensais que les miracles existaient et qu’on pourrait enfin être débarrassé de toi… » Lança-t-elle tandis que l’Epsilon s’arrêtait à son niveau. Tout ce dont elle avait besoin en ce moment, se prendre la tête avec une fille comme Eden. Tentant par tous les moyens de garder son calme, la présidente des Sigma offrit à sa vis-à-vis un sourire sans joie tandis que son esprit visualisait toutes les options qui s’offraient à elle. Le moindre mot de la part de la brune l’horripilait au plus haut point et pour cause. Eden avait découvert ce que la plupart ignorait, à savoir que son nom n’était pas réellement son nom. Et comme si cela ne suffisait pas, elle en profitait pour lui faire faire tout et n’importe quoi. Seulement, la Sigma n’était pas du genre à se laisser marcher sur les pieds sans riposter. Fille d’un Italien et pas n’importe lequel, Esme ressemblait à son père bien plus qu’elle ne le laissait paraitre. Heureusement encore qu’elle n’utilisait pas ses mêmes méthodes pour régler les problèmes. Lorsque leurs regards se croisèrent à nouveau, la jeune femme su que la journée s’annonçait bien plus longue que prévu ce qui n’était pas vraiment pour lui plaire. Elle aurait préféré être n’importe où qu’en face de cette fille. Les choses allaient très vite s’envenimer entre elles comme à chaque fois qu’elles se croisaient et elle aurait voulu l’éviter. Eden ne lui faisait pas peur mais, le fait qu’elle sache certaines choses la mettait mal à l’aise. Enfin, si on pouvait appeler ça ainsi. Qui plus est, les murs avaient des oreilles et elle ne pouvait se permettre qu’on apprenne la vérité sur elle, encore moins lorsqu’elle ignorait la présence ou non de son père à San Francisco. « Si tu pouvais abréger, il y a certaines personnes qui ont des choses plus importantes à faire que de se prélasser sans but réel dans la vie… » Et voilà comment on réussissait à trouver les ennuis au lieu de les éviter mais, la vérité était autre. Même sans cette légère provocation, l’Epsilon n’était pas du genre à la laisser tranquille surtout lorsqu’elle tombait sur elle par les plus grands des hasards. Alors, autant en profiter.
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MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptyMar 3 Juil - 15:18

Esmeralda E. W. De Rossi & eden A. hastings matveïv

L'alarme de mon téléphone portable retentit. Après ma séance piscine, jacuzzi, cocktails et bronzage quotidienne que ma classe sociale et mon porte monnaie bien garni me permettaient, il était temps de reprendre le chemin de l'université histoire de faire acte de présence en cours. Je me rhabillai en vitesse avant de monter dans le taxi qui m'attendait à quelques pas de là. J'arrivai à l'université en un temps record et alors que je regagnai ma salle, je tombai nez à nez sur ma sigma favorite – notée la touche d'ironie – Esmeralda. Enfin, vue sa dégaine, c'était plutot Casimodo si vous voulez mon avis. Elle avait une tête de de six pieds de long. On aurait dit une dépressive qui allait de ce pas se pendre. Qui sait, peut-être avait-elle croisée son premier miroir et horrifiée par l'image que ce dernier lui avait renvoyé, elle avait sans doute jugée judicieux de mettre fin à ses jours. Oui, j'étais mauvaise, cruelle, appelé cela comme vous le souhaitez, ça m'est totalement égal. Et, entre nous, l'avantage d'être belle et pétée de tune, c'est qu'on n'avait pas l'obligation d'être gentille en plus. Alors que je m’apprêtai à entrer pour regagner ma salle de cours, la dépressive m'interpella. Qu'est ce qu'elle me voulait celle-là ? Et de quel droit s'adressait-elle à moi ? Non mais. Je crus d'abord à une hallucination, je revenais de ma petite séance de bronzage quotidienne et j'avais surement du prendre un bon coup de soleil sur la tête, mais non. Non, je ne rêvais pas elle était bel et bien en train de m'adresser la parole. « Toujours là Hastings-Matveïv…Moi qui pensais que les miracles existaient et qu’on pourrait enfin être débarrassé de toi… » Elle était vraiment con-con ou elle le faisait exprès ? "Toujours là", c'est l'université que je fréquente à ce que je sache, c'est normal que je sois là, non? Je descendis légèrement mes lunettes de soleil – de poufiasse – le long de mon nez et la reluquai longuement de haut en bas. Elle avait sacrément pris du poids. D'ailleurs il me semblait bien qu'elle se dirigeait tout droit vers la cafétéria avant de m'interpeller. Grossière erreur. « Excuse moi, on se connait ? » C'est vrai, c'est qui elle d'abord ? « J'aurais bien aimée faire comme si je ne t'avais pas vue mais il aurait été bien difficile de ne pas te voir. » Dédicace à ses trop nombreux kilos en trop. Je marquai une courte pause avant de reprendre de plus belle en adoptant le meilleur ton de biatch que je pus : « Non en effet, les miracles n'existent pas, tu en es la preuve vivante. » Sans m'en rendre compte je levai les yeux au ciel et poussai un léger soupire. Pour une fois que ce n'était pas moi qui cherchait. Maintenant même les pauvres filles dans son genre tendait le bâton pour se faire battre, c'était bien malheureux. Enfin soit, maintenant que j'avais l'opportunité de l'achever en deux secondes, je n'allais surement pas me priver de ce plaisir. Alors que je comptais m'éloigner – oui, elle avait déjà la tête d'une nana qui venait de découvrir qu'elle était moche et grosse et qui, après cette triste découverte comptait aller se pendre – pour ne pas enfoncer le couteau dans la plaie de ma pauvre petite Sigma, cette dernière revient à la charge sur ses grands chevaux. Ou plutôt, ses gros chevaux. Oui, il fallait la porter avec ses kilos en trop la Esme. « Si tu pouvais abréger, il y a certaines personnes qui ont des choses plus importantes à faire que de se prélasser sans but réel dans la vie… » Je ne pus m'empêcher de pouffer de rire. Là, vraiment, on avait touché le fond et malheureusement elle ne semblait pas s'en rendre compte car il me semblait bien qu'elle creuser encore. C'était elle qui m'avait accoster alors qu'Eden la biatch était de congés aujourd'hui, bon d'accord elle n'était jamais vraiment loin mais soit, et maintenant elle voulait que j'abrège car je dérangeais mademoiselle. On nageait en plein délire. En référence à sa confrérie je lançais un glacial : « Exactement, retourne jouer du triangle et laisse les grands s'amuser entre eux. » Un sourire des plus hypocrites se dessina sur mon visage. Je me rappelai alors qu'elle se dirigeait vers la cafétéria avant d'avoir l'impertinence de s'adresser à moi et je ne pus retenir un : « D'ailleurs tu as complètement raison, je pense que tu as des choses plus importantes à faire, du sport serait une bonne alternative si tu veux mon avis. » Après avoir prononcé ces mots je scrutai ma silhouette, puis la sienne, avant de revenir à la mienne, puis de retourner encore vers la sienne. En effet, un peu de sport ne lui ferait pas de mal. Ou de manger un peu plus équilibré également. Tenez : les carottes par exemple, ça rend aimable et ça ne lui ferait pas de mal.
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MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptySam 28 Juil - 12:55



Elle se demandait encore comment faisait les personnes normales, elle arrivait à peine à trouver le temps de souffler qu’elle repartait de plus belle au boulot ou qu’elle s’occupait d’autre chose. Les derniers mois n’avaient pas été des plus faciles, encore moins des plus joyeux. Elle semblait se fatiguer plus vite que d’habitude, elle espérait seulement pouvoir mieux se reposer quand les cours seraient terminés. Mais, elle en doutait fortement. Il y aura une tonne de choses auquel elle devra penser et comme à son habitude, elle s’attaquera aux tâches sans se soucier de sa santé. Le seul problème aujourd’hui était qu’elle était enceinte et qu’elle ne pouvait pas faire comme si de rien n’était ou comme si cette fatigue permanente ne se répercuterait pas sur le bébé. Comme à son habitude, l’Epsilon n’en ratait pas une pour la rabaisser, chose qui semblait tout à fait normale pour une fille comme elle et qui l’était beaucoup moins pour la Sigma. Mais, elle devait avouer que sur ce coup là, c’était elle qui avait cherché les ennuis. Elle ne comptait pas se laisser faire même si la brunette en face d’elle était sans pitié. La jolie grecque avait plus d’une corde à son arc. « Tu dois en connaitre un rayon sur les miracles mais, dis-moi…Les Hastings, se sont ta vraie famille ou ils t’ont recueillis…Parce que je n’ai pas bien compris… » Certes, elles ne faisaient pas partie du même monde, elles n’étaient pas de la même classe sociale et elles ne passaient surement pas leurs temps libre à s’occuper de la même manière mais, cela ne voulait pas dire que la Sigma était une idiote finie ou qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait. Quand elle disait que sa journée allait en s’empirant, elle n’exagérait rien. Malheureusement, cela risquait de continuer à bon bout de temps. En même temps, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, elle n’aurait jamais dû provoquer ouvertement Eden mais, à chaque fois que leurs chemins se croisaient, les étincelles n’étaient pas loin alors pourquoi éviter l’inévitable. Encore aujourd’hui, la jolie brune se demandait comment sa vis-à-vis avait pu découvrir pour son nom de famille. Ce n’était pas comme si cette information courait les rues, ce n’était pas comme si elle avait confié ce secret à quelqu’un, loin de là. Même Perdi’ ignorait cette petite information et pour cause. Si on venait à l’apprendre, tout risquerait d’aller mal et même très mal, un vrai massacre. Le bal de la Saint-Valentin risquait de passer inaperçu à côté des conséquences que cette information provoquerait si on venait à le découvrir. Si elle trouvait celui qui avait fournit ce détail à cette fille, elle le tuerait de ses propres mains. Elle en serait bien capable. « Oh parce que tu sais ce que le mot ‘s’amuser’ signifie et moi qui croyait que ton cerveau de petit pois ne retenait rien d’autre que ton pauvre nom… » Les amabilités étaient de rigueurs entre les deux « amies » qu’elles étaient. Aucune d’entre elles n’était prête à baisser les armes, aucune n’était prête à s’avouer vaincue, plutôt mourir. Elles se battraient jusqu’à ce que mort s’en suivre. Ou presque. « Je préfère encore mes kilos à ton anorexie ma jolie…Parce que je suis sûre que ça ne doit pas être évident pour toi…Tu devrais penser à aller consulter, même les pauvres filles comme toi peuvent être aidé. Qui plus est, l’argent de ta famille pourrait te payer les meilleurs spécialistes alors, tu ne devrais pas désespérer…. » Quoi ? Elle aurait dû calmer le jeu au lieu de jeter de l’huile sur le feu. Et bien, hors de question de s’aplatir devant elle. Mademoiselle pensait être la reine du monde et que personne ne pouvait l’égaler et bien, elle se trompait. Quelqu’un devait la faire descendre de son piédestal et la Sigma se portait volontiers volontaire pour rendre servie au monde entier en entreprenant cette tâche plutôt jouissif. Elle soutint le regard d’Eden, pas encore prête à enterrer la hache de guerre, ce n’était décidément pas son genre.
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MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptyDim 19 Aoû - 22:46

Esmeralda E. W. De Rossi & eden A. hastings matveïv
Il y a quelques jours de ça - par ça, j'entend ma discussion plutôt envenimée avec l'éléphant qui se trouvait en face de moi - alors que je traversais le couloir afin de rejoindre ma chambre - ou l'entre de la grande princesse - j'étais tombée sur une annonce relatant la réouverture d'une nouvelle confrérie. Curieuse et bien décidée à connaître tout de suite la couleur de la concurrence pour savoir quelle nouvelle confrérie serait susceptible de nous faire de l'ombre, à nous, grand Epsilon je m'étais approchée pour déchiffrer les pattes de mouches accrochées au mur. Je fus très vite rassurée et un petit sourire façon biatch s'afficha sur mon visage quand j'appris que les cinglés d'alcoolique qu'était les Omégas allés signer leur grand retour à Berkeley. Il parait pourtant que l'élite du monde entier est réunie ici. La bonne blague. A coté de l'annonce prônaient également un bon paquet de formulaire que nous devions remplir au plus vite si nous souhaitions quitter notre confrérie d'origine afin de rejoindre la bande de déglingués. Je fus aussi outrée que si l'on m'avait directement proposée de les rejoindre et tournai derechef les talons. J'avais, à cette époque, dans l'idée qu'il n'y aurait forcément jamais assez de postulants et que les jaunes ne signeraient jamais leur retour parmi nous et qu'ils pourraient retourner d'où ils venaient avec leur musique de cinglés. Malheureusement pour moi, il est bien évident que certaine personne ne se servent pas assez du petit citron qui leur sert de cervelle et il faut croire que les demandes furent nombreuses car la confrérie ouvrit la semaine qui suivie. Forcément, ma petite Sigma favorite - noté bien l'ironie - décida de laisser tomber son triangle et de le troquer contre une bouteille de vodka. Je vous le dis moi, elle avait enfin croisée un miroir, avait tristement découvert qu'en plus d'être au plus au point laide, elle avait également un cul d'hippopotame et elle avait pris la décision de se souler pour oublier. Écoutez, si ça marche, tant mieux pour elle. Elle avait donc troquée son si laid orange pour un jaune tout aussi moche. De toute façon, ça ne m'étonnait pas beaucoup, j'avais toujours su que cette fille était totalement bizarre et je n'étais pas surprise de la retrouver parmi la bande de débilos en furie. Et comme j'avais de la chance, Manon la morue avait également décidée de rejoindre la team cassos, j'avais donc ma nouvelle confrérie détestée et je m'en faisais une joie. Je commençais à être lassée de m'en prendre aux rouges mais maintenant que la grosse truie qui leur servait de présidente avait abandonnée le navire, je n'avais plus beaucoup de raison de les détester. Bon, si j'en avais quand même un sacré paquet mais je préférais actuellement me concentrais sur mes nouvelles petites têtes de turcs : les abrutis jaunes. Alors que j'aurais aimée mettre enfin fin à cette conversation au plus vite, je n'avais pas de temps à perdre avec une fille comme elle, la folle dingue me relança : « Tu dois en connaitre un rayon sur les miracles mais, dis-moi…Les Hastings, se sont ta vraie famille ou ils t’ont recueillis…Parce que je n’ai pas bien compris… » J'ouvris la bouche et me stoppai net durant quelques courtes secondes. Pour qui se prenait-elle ? Si l'éléphant voulait la guerre, elle allait l'avoir. Calme Eden, reste calme. « En attendant ce n'est pas moi qui utilise un faux nom. » lui répondis-je. Esmeralda savait parfaitement que j'avais connaissance de cette information qu'elle aurait bien gardée pour elle, je m'en servais d'ailleurs depuis quelque mois pour la mener par le bout du nez et lui faire faire tout ce que je désirais, ce qui expliquait surement le fait que la petite était un peu remontée contre moi aujourd'hui - un vrai régal si vous voulez mon avis, j'adore - seulement je ne l'avais jamais sortie devant un bon paquet de monde. Il faut dire que j'avais haussée le ton et que les couloirs était bondé à cette heure-ci. Certains étudiants, intrigués stoppèrent net leur conversation enfin d'essayer d'en apprendre plus. D'autres pointèrent même un doigts dans notre direction. Esmeralda enchaine aussitôt, surement bien décidée à noyer le poisson. « Oh parce que tu sais ce que le mot ‘s’amuser’ signifie et moi qui croyait que ton cerveau de petit pois ne retenait rien d’autre que ton pauvre nom… » Que d'amabilité. En même temps venant d'elle, ça ne m'étonnait guère, elle n'avait surement pas du apprendre les bonnes manières. « En même temps ça te serait drôlement utile de retenir le tiens, ça t'éviterait de te tromper, tu ne crois pas ? » Arrête toi tout de suite ma chère, si tu ne veux pas avoir d'ennui, un conseil, mieux vaut ne pas trop la chercher la Hastings-Matveïv. Je m'approchai d'elle et lui glissai à l'oreille si doucement que personne autour ne pu entendre mes paroles : « Un conseil, ne joue pas à la plus maligne avec moi, car à ce petit jeu là, tu vas très vite perdre ma petite. » lui chuchotais-je sure de moi. La jaune sembla avoir épuisé tout ces arguments en carton car elle se décida à m'attaquer sur mon physique - pourtant parfait surtout à côté du siens et de ses kilos en trop tellement nombreux qu'on ne les comptaient plus - c'était bas, très bas. « Je préfère encore mes kilos à ton anorexie ma jolie…Parce que je suis sûre que ça ne doit pas être évident pour toi…Tu devrais penser à aller consulter, même les pauvres filles comme toi peuvent être aidé. Qui plus est, l’argent de ta famille pourrait te payer les meilleurs spécialistes alors, tu ne devrais pas désespérer…. » Bon certes, je devais admettre que j'avais commencée mais ce n'était pas une raison et si la jaune voulait se la jouer plus maligne que moi, elle prenait le mauvais chemin. Dommage ma petite, ce n'est pas encore aujourd'hui que tu joueras dans la cours des grands, ni demain si tu veux mon avis. Surtout depuis que tu es tombée plus bas que terre en rejoignant la bande d'alcoolique. « Forcément, à côté de toi, toutes les filles doivent te paraître anorexiques ma chérie. Je pense que c'est plutôt toi qui devrait aller consulter si tu veux mon avis, je ne savais pas que les kilos en trop rendaient si nerveux. Du calme, tu vas finir par te faire du mal. » rétorquai-je en la toisant de haut en bas. C'est vrai quoi, qu'est ce qu'elle avait à s'exister comme ça ? Pour une fois que ce n'était pas moi qui cherchait. En même temps je n'allais pas m'en plaindre, notre petite conversation me ravissait au plus au point. On notera bien entendu l'ironie du terme "ma chérie", cette fille n'étant en rien ma chérie. Bon dieu, comment pouvait-on se laisser aller de la sorte, ce n'était pas humain. Elle avait voulue jouer, nous allions jouer. Il faut dire que ce petit jeu commençait à drôlement m'amuser. Je jetai un coup d'oeil à ma montre en lui lançant : « 16h. Ah, je comprend mieux l'agressivité, tu n'as pas eu ton gouté. » lançai-je avec ironie. Oui, c'était petit je suis d'accord. Elle planta son regard dans le miens, dis donc, elle prenait de l'assurance la petite, j'allais devoir garder un oeil sur elle ou bientôt elle pourrait me faire de l'ombre. Je plaisantais bien entendu. La seule ombre qu'elle pourrait me faire viendrait bien entendu de son postérieur surdimensionné, rien de plus. Oui, j'étais mauvaise mais elle avait voulue le guerre, croyez-moi elle allait être servie.
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MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptyMar 4 Sep - 14:16



Rejoindre la confrérie des Omega n’avait pas été aussi simple que ça, après tout elle faisait partie des Sigma depuis quatre ans déjà. Il y avait eu les bons et les mauvais côtés mais, les bons moments avaient primé sur tout le reste. Cependant, la brunette avait dû se rendre à l’évidence, cette confrérie ne lui convenait plus aussi bien que par le passé. Les jaunes étaient bien plus proches de ce qu’elle était devenue que toute autre confrérie. Certes, passer des artistes aux fêtards sans limites n’était pas vu d’un très bon œil, encore moins quand cet œil en question était une sale gosse de riche qui se prenait pour la reine du monde parce qu’elle avait deux dollars de plus que la moyenne. Si Berkeley n’avait pas été une université prestigieuse et qu’elle ne craignait pas d’y perdre sa place, Esme lui aurait bien refait le portrait, histoire de lui montrer comment on réglait nos comptes, chez le peuple. La jolie grecque n’appréciait pas la manière dont la traitait l’Epsilon, malheureusement, elle ne pouvait rien y faire. Eden détenait certaines informations qui n’auraient pas dû être en sa possession. Bien sûr, elle aurait pu en parler à l’agent Andrews, il l’aurait débarrassé du problème « Eden » en moins de temps qu’il fallait pour le dire. Seulement, cela n’aurait pas passé inaperçu, elle le savait bien. « En attendant ce n’est pas moi qui utilises un faux nom. » Esme n’eut pas besoin de regarder autour d’elle pour sentir les regards sur elles. Eden avait haussé sa voix dans le but d’attirer l’attention ce qu’elle avait réussit. La brunette devait garder son sang froid si elle ne voulait pas que cette histoire ne la rattrape. Elle n’avait guère besoin de cela en ce moment. « Si j’étais toi, je ne jouerais pas à ce jeu, tu ignores dans quoi tu t’embarques ! » Elle devrait peut-être ses résolutions sur le fait de ne pas mêler Andrews à cette histoire. Si cette pimbêche venait à révéler la vérité la concernant, elle était fichue. Le plus important était de ne pas la laisser gagner, ne pas lui montrer que cette histoire de nom l’affectait plus que cela ne devait. Si elle ne soupçonnait qu’une seule faiblesse de sa part, l’Epsilon ne se gênerait pas pour s’en servir contre elle, à son plus grand damn. L’ancienne Sigma ne se laissait pas faire, comme depuis le jour où elle avait croisé le chemin de cette bitch, seulement, ce n’était pas aussi simple. Les enjeux n’étaient pas identiques pour les deux. Esmeralda avait bien plus à perdre que cette idiote qui lui menait la vie dure depuis trop longtemps déjà. Sa grossesse n’aidant pas à la calmer, la grecque était bien plus irritable ces derniers temps pour le plus grand bonheur d’Eden qui s’en donnait à cœur joie. « Tu sais de quoi tu parles…C’est pour ça que tu portes tes deux noms…Oh et dis-moi, tu sais au moins pourquoi tes vrais parents n’ont jamais voulu de toi ? » La jeune femme n’était surement pas en mesure de la provoquer surtout pas après ce qu’il venait de se passer mais, quand on la cherchait, on la trouvait. Elle restait, malgré tout, la digne fille de son père, salopard de premier ordre. Alors, autant le rendre fier, non ! La mise en garde qui suivit lui confirma ce qu’elle pensait. Eden n’aimait pas être prise pour le gibier traqué, elle préférait et de loin, être le chasseur. Malheureusement, sa pauvre victime qu’elle pensait avoir en face d’elle n’était pas du genre à se laisser abattre sans riposter, encore moins à tendre le bâton pour se faire battre avec. D’un autre côté, cette mise en garde la poussait à se défendre d’avantage, même si cela signifiait creuser sa tombe soi-même. C’était surement là, l’idée la plus incongrue qu’elle n’avait jamais eu. A croire qu’elle ne connaissait pas cette Hastings-Matveïv et son penchant presque maladif à emmerder son monde et à rabaisser les gens. Seulement, même cette certitude concernant Eden n’arrivait pas à la dissuader de provoquer la petite peste qu’elle était. Ne prêtant pas attention aux provocations de sa vis-à-vis, Esme se tint de lui répondre, elle ne lui ferait pas ce plaisir, pas cette fois-ci. Ou du moins, pas sur ce sujet-là. Lancer la brunette sur ce terrain là risquait de lui faire comprendre que ses kilos en trop n'avaient rien avoir avec un quelconque problème de poids mais, la présence d'un petit être qui prenait de plus en plus de place. « Tu parles en connaissance de cause, ça a dû être difficile pour toi de t’affamer pour espérer un jour avoir un corps de rêve… » Elle scruta, avec dédain, la jeune femme qui lui faisait face avant de reprendre, un sourire sadique sur les lèvres. « Tu devrais penser à donner le numéro de ton chirurgien plastique aux vieilles dames, je suis sûre qu’elles apprécieraient d’avoir le visage tellement étirée qu’on ne ferait pas la différence entre leurs visages des bons et des mauvais jours… » Une personne intelligente aurait stoppé les dégâts avant que l’irréparable ne se produise mais, aujourd’hui et devant cette fille, Esme était tout sauf intelligente. Elle n’aimait pas la manière dont elle se faisait traiter par l’Epsilon et même si elle avait tout intérêt à calmer le jeu pour ne pas voir certains de ses secrets déballait, elle ne pouvait absolument pas monter sur ses grands chevaux.
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MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptyMar 4 Sep - 17:07

Esmeralda E. W. De Rossi & eden A. hastings matveïv
Elle était bien mignonne - notez l'ironie, cette fille-là n'avait absolument rien de mignon, sauf si par mignon vous entendez obèse et impoli bien entendu - la petite Oméga mais elle commençait sérieusement à m'ennuyer. Un peu d'action seigneur. Alors qu'elle poursuivait ses longues et pénibles tirades je me mit à observer les étudiants qui passaient à nos côtés. Tiens, une Iota vêtue d'une fausse robe Chanel marchait en compagnie d'une petite brune un peu boursoufflé qui trainait une ignoble contrefaçon d'un sac Louis Vuiton. Qui se ressemble s'assemblent, les déchets de la société se retrouvent tous réunis d'une façon ou d'une autre. Pitoyable. En parlant de déchets, la petite Oméga s'avisa de me donner un petit conseil, comme si je comptais sur son intelligence supérieur d'alcoolique pour avancer dans la vie : « Si j’étais toi, je ne jouerais pas à ce jeu, tu ignores dans quoi tu t’embarques ! » C'était la meilleure. Voilà que la grecque un peu trop gourmande ce m'était à me donner des conseils. Décidément, avec le sacré numéro qu'elle était je pensais avoir tout vue mais je découvrais que je n'étais pas au bout de mes surprises. Pire encore, j'avais la fâcheuse impression qu'une menace était maquillée derrière son précieux conseil dont je me serais bien passé. Je ne pu retenir un éclat de rire, c'était bien trop tentent. Il faut dire que la Sigma, ou plutôt l'ancienne Sigma semblait adorer tendre le bâton pour se faire battre. « Désolée de briser tes rêves ma chérie, mais non tu n'es pas moi et tu ne seras jamais moi. Et c'est plutôt toi qui devrait arrêter de jouer à ce petit jeu là, car crois moi, celle qui perdra ce n'est pas moi, mais toi. » lançais-je froidement en la regardant droit dans les yeux. Une fois cela dis, je repris mes observations mais me retrouvai très vite bien ennuyée. Ah, si! Un peu d'action du côté des casiers. Un beau brun bâti à la perfection - il était surement nouveau, il faudrait que je pense à aller me présenter, si l'ignorant n'avait jamais entendu parler de la fameuse et adulée Hastings-Matveïv - était en train de discuter avec une petite brune absolument hideuse dans un slim bien trop serré lui donnant l'impression d'avoir deux hippopotames dans les cuisses, et encore deux, j'étais gentille. Les deux jeunes gens semblaient plongés dans une grande discussion quant il sorti son téléphone portable afin de lui donner son numéro de téléphone portable. Non, ce n'était pas possible, il s'agissait forcément d'un stupide pari entre amis. Alors que l'Omega continuait sur sa lancée, je me mis à scruter le couloir avec attention. Bingo! J'aperçus au loin un groupe de garçon qui les montraient du doigts en ricanant. Le beau brun ne tarda pas à les rejoindre. J'avais presque eu peur. Je retournai à mes observations, cherchant désormais une toute nouvelle cible. Rien en vue. Il ne se passait jamais rien d'intéressant par ici, c'était navrant. Je prêtai une oreille plus attentive, et entendis alors l'Oméga lâcher un : « Tu sais de quoi tu parles…C’est pour ça que tu portes tes deux noms…Oh et dis-moi, tu sais au moins pourquoi tes vrais parents n’ont jamais voulu de toi ? » Je n'en crus pas mes oreilles et restai complètement sciée, figée, glacée sur place. Je voulais de l'action, il allait définitivement en avoir. Ses simples mots m'avaient plongé dans une profonde tristesse, doublée d'une immense nostalgie. Mais plus que tout, ce qu'elle venait de dire m'avait tout bonnement fait entrer dans une colère noire. Elle avait voulue la guerre, croyez-moi elle allait l'avoir et elle n'allait surement pas gagner car non, il était évident qu'elle n'avait pas sorti ça innocemment, elle devait très bien savoir, comme beaucoup de gens que mes parents étaient décédés lorsqu'elle n'était qu'une enfant. Aucun son ne sortait de ma bouche tant j'étais blessée. Elle avait appuyer là où ça faisait mal et ravivée une de mes plus profondes blessures. Elle enchaine, voyant que je ne répondais pas : « Tu parles en connaissance de cause, ça a dû être difficile pour toi de t’affamer pour espérer un jour avoir un corps de rêve… Tu devrais penser à donner le numéro de ton chirurgien plastique aux vieilles dames, je suis sûre qu’elles apprécieraient d’avoir le visage tellement étirée qu’on ne ferait pas la différence entre leurs visages des bons et des mauvais jours… »Mes forces revenus et mon esprit éclairci je la coupai nette dans son ennuyeux monologue. Je ne pris même pas la peine de répondre à sa précédente question et enchainai directement d'un ton plein de mépris et de colère : « Il faudrait savoir, tu détestes qu'on ai pitié de toi parait-il, pourtant on aurait plus d'une raison de le faire, il suffit de te regarder pour avoir mal au coeur. Je suis peut-être une des seules personnes à ne t'avoir jamais prise en pitié et tu oses me balancer ça, petite conne. Tu devrais être contente que quelqu'un ose enfant te balancer deux trois vérités, ma pauvre petite veuve. » Oui, elle n'était pas la seule à être bien renseignée sur l'autre. En effet, j'aimais être parfaitement au courant du parcours de mes ennemis pour pouvoir sortir les bonnes informations aux bons moments. Ce que je venais d'ailleurs tout juste de faire. J'avais plongée un regard méprisant et insistant, mon bon petit regard de garce quand j'avais prononcée le mot "veuve", sur lequel j'avais très fortement insisté. Un sourire victorieux et arrogant se dessina sur mon visage. J'attendis quelques instants pour savourer sa mine décomposée. Ce spectacle était délicieux et je savourais pleinement ma petite victoire, car comparée à ce que comptais lui faire subir à l'avenir, ce n'était encore qu'un simple et merveilleux avant-gout. « Tu vois, ça fait mal. Moi aussi je peux être mauvaise, et tu n'as encore rien vue, alors lâche l'affaire avant que ça devienne vraiment dangereux pour toi veux-tu? » lâchais-je d'un ton hautain. Je m'avançai vers elle, la surplombant d'une tête grâce à mes talons hauts. « Ose encore parler une fois, ne serait-ce qu'une fois de mes parents et là ça sera la fin pour toi. » Ce n'était pas un conseil, pour le coup, il s'agissait cette fois-ci d'une réelle menace, que la petite imbécile avait très intérêt de prendre avec le plus grand sérieux si elle ne souhaitait pas s'attirer des ennuies et si elle voulait que ses plus lourds secrets restent bien gardé.
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Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Empty
MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptySam 22 Sep - 21:27



L’arrogance de l’Epsilon commençait réellement à lui peser, elle se croyait tout permis, pouvoir rabaisser ses vis-à-vis jusqu’à les rendre cendres. Il fallait bien que quelqu’un lui tienne tête, ça aurait pu être n’importe qui, ça aurait dû être n’importe qui mais, la brunette ne l’entendait pas de cette oreille là. N’appréciant pas de se faire traiter de la sorte, encore moins par une parfait inconnue qui ne connaissait rien à la vie à part quelques ongles cassés ici et là suite à un pseudo-effort. « Je remercie le ciel de ne pas être toi, je te rassure…Et ne sois pas si sûre de toi, tu ne sais rien de moi, ni ce dont je suis capable… » D’accord, Eden avait découvert son petit secret concernant son faux nom mais, elle ignorait tout de cette histoire et le mieux pour elle était de continuer de l’ignorer. La jolie grecque était prête à tout pour garder ses secrets bien enterrés, absolument tout. Seulement, une petite voix dans sa tête semblait croire que la brunette qui lui faisait face n’était pas du genre à suivre les conseils, même quand ceux-ci se révélaient être pour son bien être. Elle devrait penser à écouter les autres de temps en temps, cela ne pouvait lui faire que du bien. Mais voilà, les Epsilon n’étaient pas connus pour suivre les règles. Esme non plus n’appréciait guère les menaces, ceux-ci sonnaient souvent comme une déclaration de guerre et elle n’était pas connue pour laisser les armes à terre et se plier aux exigences de l’ennemi, encore moins quand cet ennemi là était une peste de brunette qui se prenait pour la reine du monde. Frapper là où ça faisait mal, voilà la solution pour couper court à ce petit jeu minable. Cela portait ces fruits. Eden resta bouche bée un instant, les mots de l’ancienne Sigma résonnant dans sa tête. Et oui, Esme n’était pas spécialement connue pour ce genre de coups bas mais, quand on la cherchait, on la trouvait. Qui plus est, l’Epsilon n’avait que ce qu’elle méritait, si les rôles avaient été inversés, elle ne se serait surement pas gêné pour le lui balancer au visage. Alors pourquoi s’en priver, surtout que lui couper la parole était jouissif. Savourant intérieurement cette petite victoire mais, pas moins réjouissante, la jeune femme ne vit pas le coup que sa vis-à-vis était sur le point de lui porter. Si seulement, elle avait pu le prévoir. A peine les mots de la jeune Hastings-Matveïv eurent franchi ses lèvres que la Oméga eu le souffle coupé. Comment Diable pouvait-elle être au courant de cette histoire ? Comment avait-elle eu ses informations ? Si Esme avait jouit de voir le visage de la brunette se décomposer à l’évocation de ses parents, cette dernière devait jubilait devant la tête qu’elle faisait. Certes, elle était passée à autre chose, certes, Duncan faisait à présent de son passé et elle avait réussi, tant bien que mal, à faire son deuil mais, certaines blessures ne cicatrisaient pas, même avec le temps. Certaines douleurs restaient encrées en nous malgré les années qui passaient. Et le souvenir de Duncan ramenait avec lui d’autres souvenirs bien plus douloureux. Elle laissa échapper un son qui se rapprochait plus d’un rire. C’était nerveux, elle le savait. « Tu as marqué un point, tu sais aussi frapper là où ça fait mal… » Elle se tut un instant. Personne n’osait ramener le souvenir de Duncan sur le tapis sans y avoir été convié, c’était une règle à laquelle elle tenait comme à sa vie. « Faire mal est le seul domaine dans lequel tu excelles, n’est-ce pas ? » Ne pas perdre la face, même dans les pires situations. Surtout dans ce genre de situation. « Tu ne t’es pas gênée pour faire du mal à ta meilleure amie en couchant avec son copain alors, pourquoi tu t’abstiendrais avec moi… » Esme aussi avait ses sources et elle avait appris deux trois trucs sur Eden. Tout garder pour soi jusqu’au moment propice pour abattre ses cartes, c’était là une bonne manière de régler les problèmes dans le genre de l’Epsilon. Elle pouvait la menacer autant qu’elle le voulait, ça ne changerait rien à la situation. Parler de Duncan était une erreur que rares étaient ceux qui osaient le faire. C’était une partie de sa vie qui lui appartenait, un souvenir qui lui était propre et elle ne permettrait jamais qu’une pauvre fille comme Eden continue sur cette voix là même si elle devait en payer le prix fort. Cet homme avait été son seul soutien, sa seule famille durant tant d’années et voir déballer sa vie avec lui ainsi comme si cela ne valait rien ne l’enchantait guère. Elle planta son regard dans celui de la jeune femme, prête plus que jamais à aller jusqu’au bout. « Je ne suis pas le genre de fille à me plier aux envies d’une sale gosse de riche capricieuse, sois-en certaine ! »
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MessageSujet: Re: Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN Le feu qui semble éteint souvent dort sous la cendre ✿ EDEN EmptyMer 9 Jan - 18:48

corbeille
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