One night.

C’était comme d’habitude … Comme tous les jours, je quittais le bureau très tard. Il n’était pas loin de vingt trois heures, la nuit était bien tombée au dehors. Une heure à laquelle il ne faisait pas bon se trouver dehors, évidemment. Et pourtant c’était là que j’allais me trouver d’ici à quelques minutes. Le temps de plier bagage et de quitter le bâtiment dans lequel se trouvait le siège social de mon entreprise. Heureusement que j’étais un homme. Je courais moins de risques qu’une femme seule. Enfin, en toute logique. Peut-être que je me trompais. Le fait que j’étais un homme riche et que cela se voyait à mon costume fait sur mesure, n’allait pas m’aider à passer inaperçu. Certes il était sombre, c’était déjà ça. Mais ça n’empêchait pas qu’à la lueur d’un réverbère, il était parfaitement visible. Et comme un imbécile, j’avais garé ma voiture un peu plus loin pour une fois, au lieu de l’avoir garée à la place qui m’était réservée, dans le parking sous-terrain de l’entreprise. Tout ça pour pouvoir prendre l’air et marcher un peu, à mon arrivée très tôt ce matin là. Maintenant qu’il était tard, que l’obscurité était arrivée et qu’il était logique de ne pas se sentir très rassuré en ces conditions, je regrettais mon idée stupide du matin même. J’en venais même à me demander ce qui avait bien pu me passer par la tête pour que je fasse un truc pareil. J’avais beau être une personne de très réfléchie et qui prenait le temps de tout mesurer avant d’agir pour ne pas faire d’erreur, ce n’était vrai que dans mon emploi en général. En dehors, j’agissais parfois de manière inconsidérée et faisais des bourdes. Comme c’était le cas ce soir. Bravo à moi, oui. Maintenant, s’il m’arrivait quoi que ce soit, je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même. Je finis donc par me décider à y aller. Je rangeai mes papiers soit dans mon bureau soit dans ma chemise, fermai mon ordinateur portable qui venait de finir de s’éteindre, récupérai ma clé usb que je rangeai avec mes documents, puis enfilai ma veste de costume noire. Je quittai ensuite le bureau après avoir prit soin d’en éteindre la lumière. Comme d’habitude, j’étais le dernier à quitter les lieux. Ce qui me semblait logique dans le fond, au vu du poste que j’y occupais. Je pris bien soin d’éteindre les lumières, de verrouiller toutes les portes et d’enclencher l’alarme. Une fois dehors, je soupirai d’aise en songeant que la légère chute de température, était vraiment une très bonne chose, après les montées impressionnantes, de ces derniers jours. Une main dans une poche avec la chemise placée sous mon bras et l’autre main refermé sur une boite en plastique à la marque de mon entreprise et qui renfermait plusieurs cupcakes, je pris la direction du parking où se trouvait ma voiture. Pour couper et faire au plus vite, je décidai de passer par le parc qui se trouvait là et par lequel j’étais passé le matin même. Avec le ciel noir et les ombres d’arbres du à la lune et aux réverbères, il semblait plus lugubre et effrayant qu’au petit matin. Je plissai le nez et accélérai le pas, avant de m’arrêter dans ma rapide avancée. Mon regard se posa sur une jeune femme assise contre un arbre et je fronçai les sourcils en regardant alentours. Je n’étais pas sûr qu’il soit très prudent pour une jeune femme, de dormir là. En espérant qu’elle soit bien en train de dormir. Finalement, sans trop hésiter, je m’approchai d’elle et m’accroupis pour être à sa hauteur. Je ne voulais pas lui tapoter l’épaule, par peur qu’un mauvais réflexe la fasse me frapper ou hurler. Je ne tenais pas à lui faire peur, le moins du monde. Je voulais simplement la réveiller et lui conseiller de rentrer chez elle au plus vite. « Excusez moi, mademoiselle ? »

« mmmh... Hein ? Quoi ? Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Au secours ! » Après s’être réveillée lentement et paisiblement au son de cette voix grave, chaude et masculine, la blondinette se laissa aller à une panique totale. A croire que son effort pour que la demoiselle garde son calme avait été totalement vain. Elle semblait ne se souvenir de rien. Son cœur battait à trois mille à l’heure. Et que faisait cet inconnu penché au-dessus d’elle, à quelques centimètres de son visage ? Ciel ! Tant de scénarios tous plus effrayants les uns que les autres lui défilaient dans la tête, mais tous étaient bien loin de la vérité. C’était à se demander si la demoiselle s’était rendue compte qu’elle n’était pas dans la cave froide et humide du sous-sol d’un violeur psychopathe prêt à l’assassiner mais bel et bien dans un parc. [...]« Non monsieur je ne l’ai pas encore fini...Si. Si... Je vous l’enverrai avant 10 heures... Oui merci. Au revoir. » Calliope avait passé la nuit sur son devoir et elle ne l’avait toujours pas fini. Elle était restée éveillée pour rédiger une dissertation d’une vingtaine de pages sur les langues. Peu intéressant. Mais elle devait la faire, et qui plus est la rendre avant dix heures du matin. La belle avait travaillé jusqu’à cinq heures, avait dormi une heure, terminé l’heure suivante et suivi un cours de danse où il était bien sûr impossible de dormir. Le même rythme depuis deux jours... La belle était épuisée, après un café, elle alla flâner dans le parc Presidio. Elle marcha, s’assit sur un banc, face au lac. Elle adorait se promener ici, peu importe l’heure et le moment, l’humeur du jour... La belle, du haut de ses sandales à talons hauts, son petit short à fleurs et sa chemise, semblait tout droit sortir d’un catalogue. Ses longs cheveux blonds volaient à la brise et lui redonna envie de se promener dans l’aire naturelle. Elle finit au pied d’un grand arbre, s’assit à l’ombre de son feuillage et, épuisée, s’endormit dès qu’elle fut étendue sur l’herbe. Elle n’avait pas vu le temps passer, elle avait dormi de midi à vingt-deux heures et quelques, dix heures en gros. Et elle aurait surement dormi plus longtemps si cet homme n’était pas venu la réveiller. Angel dût prendre quelques minutes pour réaliser la situation et ce qu’elle faisait là, et que cet homme ne lui voulait en fait aucun mal. Mieux même, elle savait qu’elle le connaissait. Qui était ce grand et séduisant brun qui devait avoir la trentaine ? La mémoire revenait à la belle. Anel l’avait vu à plusieurs reprises dans sa boutique préférée de cupcakes, il devait surement être un client fidèle, un habitué, comme elle. Elle reprit ses esprits et se calma. « Je suis désolée d’avoir crié. Je sais pas, j’ai cru... » s’excusa la blondinette, mais elle fut stoppée net lorsqu’elle vit qu’elle avait perdu des boutons à sa chemise, qui étaient en or. Tentant tant bien que mal de cacher sa poitrine et d’arranger sa coiffure, elle espérait qu’il fasse assez sombre pour que l’inconnu ne remarque pas qu’elle a l’apparence d’une jeune fille violentée. Calliope se leva, elle n’avait plus ses chaussures, et sur le coup, elle ne trouva rien de mieux à faire que de rigoler. « On m’a volé mes chaussures. » fit-elle en riant, autant amusée que dépitée de la situation.

One night.

« mmmh... Hein ? Quoi ? Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Au secours ! » Surpris, je sursautai et me redressai sur le champ. Dans le fond, je pouvais amplement comprendre sa surprise. Etre ainsi réveillée alors qu’elle n’était pas chez elle et en face d’un parfait inconnu, avait de quoi faire peur à plus d’une personne. Mais ça n’empêchait pas qu’elle venait de me foutre une frousse pas possible. Je ne m’étais pas non plus attendu à un réveil aussi violent et soudain. Mon cœur eut d’ailleurs du mal à s’en remettre et j’en oubliai de lui répondre sur le coup. Mon regard surpris et inquisiteur, était toujours posé sur elle. J’attendais surtout qu’elle revienne totalement à elle et soit ainsi dans la capacité, de répondre à ses propres questions. Ce n’était qu’une question de temps, avant que sa mémoire ne lui revienne. J’ignorais totalement pourquoi cette fille était là, assise au pied d’un arbre, à dormir, avant que je ne vienne la réveiller. Un souci ? Ou alors elle était tout simplement tête en l’air. Dans les deux cas, elle risquait gros à être ici, seule, en pleine nuit. Le parc n’était pas à proprement parler, dangereux. Mais en pleine nuit, une femme mignonne ... Ce n’était forcément pas très bon. Je souris de façon aimable, quand la jeune femme sembla me regarder avec attention. Sans doute pour tenter d’éclaircir la situation. « Je suis désolée d’avoir crié. Je sais pas, j’ai cru... » Je souris un peu plus et haussai vaguement les épaules, pour montrer que ça n’avait pas de réelle importance pour moi. Après quoi, je lançai un regard circulaire, au parc. Il faisait toujours aussi sombre et je songeais qu’elle avait tout de même eut de la chance, que je la voie là et la réveille. Il était encore trop tôt, pour que les personnes peu fréquentables, sortent. C’était, du moins, mon avis. « Ne vous excusez pas. Je comprends tout à fait … Disons que la situation est assez … Particulière. » Lui répondis-je sur un ton calme. Je détournai vaguement le regard alors qu’elle semblait remettre de l’ordre dans sa tenue. Il faisait sombre et je ne voyais pas grand-chose. A vrai dire, j’apercevais la jeune femme, plus que je ne la voyais véritablement. Je la regardai à nouveau, quand je la vis se lever, du coin de l’œil. Mes sourcils se haussèrent devant son rire. Qu’y avait-il de drôle ? « On m’a volé mes chaussures. » Surpris par cette annonce, j’eus le réflexe de baisser le regard vers ses pieds puis en direction de l’arbre et alentours. C’était tout de même sacrément étrange, comme vol. Quel intérêt de voler des chaussures ? Les revendre ? Certes. Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher d’être surpris. Et puis contre toute attente, je me laissai aller à un léger rire amusé. Ce n’était pas tous les jours, que l’on rencontrait une personne, qui réalisait qu’elle s’était fait voler ses chaussures. Le moins que l’on pouvait dire, c’était que la situation était atypique. Finalement, je fis quelques parts autour de l’arbre, pour tenter de voir si sa paire de chaussures n’était pas simplement plus loin aux alentours. « Vous êtes sûre de ça ? C’est quand même étrange de voler des chaussures, non ? Elles étaient en or massif, incrustées de diamants ? » Demandai-je sur un ton amusé presque malgré moi. Réaliser que j’étais en train de retarder le moment où j’allais rentrer chez moi, me plaisait terriblement. « Il n’y a que ça que vous n’avez plus ? »

Ça, pour être particulière, la situation était particulière. A cause de la dureté du sol et du tronc de l’arbre, la belle Calliope avait mal partout. Mais malgré son mal de tête, elle se rappelait d’exactement tout. De comment elle avait atterri ici, comment et pourquoi elle s’était endormie. Son café était décaféiné, voilà pourquoi il n’avait pas su la tenir éveillée au moins jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle. La belle s’était ensuite dit que s’assoupir une trentaine de minutes au pied d’un arbre n’avait rien de bien dramatique, mais malheureusement, on ne rattrapait pas trois nuits de sommeil avec une demi-heure de sieste. D’où la blondinette étendue sur la pelouse du parc que personne n’avait remarqué, hormis le grand inconnu brun aux yeux bleus. Calliope sentait qu’elle avait encore un truc de mémoire mais que celui-ci disparaîtrait bientôt, comme les autres. La belle voyait bien le monsieur interloqué par toute la situation : retrouver une jeune fille endormie dans un parc à une heure tardive du parc sans pour autant qu’elle soit sdf, la voir plus sereine, voire heureuse qu’autre chose et aussi comprendre pourquoi ses chaussures avaient été volées. Il tenta de faire de l’esprit mais, comme d’habitude à son réveil, ceci avait un gros impact pour cela. « Haha. Primo, c’est aussi étrange de s’endormir pendant presqu’une dizaine d’heures dans un parc mais ça arrive, secundo, je pense que je suis quand même assez lucide pour savoir qu’elles étaient et que les chaussures ne s’enfuient sauf s’il y a des pieds dedans et tertio, en or non mais incrustées de diamants si. Edition limitée, sur mesure, il n’y en a que sept au monde. » Oui oui, Calliope avait vraiment des chaussures avec des diamants dessus. C’était son cadeau d’anniversaire de l’année dernière, celui que son père lui avait offert pour s’excuser d’avoir omis l’anniversaire de sa propre fille, sa seule et unique enfant, tout ça parce qu’il était bien trop occupé à gérer ses entreprises et à faire de l’argent. Et cela dit, malgré le cadeau faramineux qu’il lui avait offert, elle ne l’avait pas vraiment pardonné pour autant. Elle n’allait pas se laisser acheter, ce n’était pas son genre, bien qu’elle ait été élevée comme ça. Elle avait certaines valeurs, inébranlables chez elle, et rien ni personne n’allait les lui prendre, par quelque moyen que ce soit.[...] Calliope ne se rappelait pas d’avoir pris un sac ou un quelconque autre objet de valeur qu’on aurait pu lui prendre. Elle hocha donc la tête négativement face à la question de l’inconnu, avant de se dire qu’elle en avait marre de l’appeler l’inconnu, enfin, dans sa tête. « Comment vous appelez-vous ? » Bien que sa tête lui dise fort quelque chose, la blondinette n’arrivait à mettre un nom sur le visage. Elle l’avait déjà vu plusieurs fois, mais elle ne connaissait pas son nom. Mais peu importe, il le lui dirait de toute façon. La belle tenta de se lever, mais dès qu’elle s’appuya sur sa jambe droite, elle flancha et la belle se retrouva dans les bras du grand brun. Gênée comme à son habitude du fait qu’elle était peu tactile avec les inconnus, elle le repoussa immédiatement et se rassit. Un autre blanc sur sa journée fut comblé par le rappel de ce qui lui avait causé cette douleur. En venant près de l’arbre, elle avait trébuché sur une grosse racine et avait senti une vive douleur à la cheville, mais elle préférait dormir plutôt que de s’assurer de la gravité de son entorse. Le comble pour une danseuse. Tout semblait de mal en pis, alors la demoiselle essayait de regarder au meilleur. Cet homme qui était venu la secourir. Il était charmant. Et à cause de ma jambe, j’allais surement l’emmerder plus qu’il l’avait prévu. « Pourriez-vous m’aider s’il vous plait ? » fis-je avec la plus grande des politesses, sachant pertinemment bien que j’aurai besoin de son aide pour rentrer chez moi.

One night.

« Haha. Primo, c’est aussi étrange de s’endormir pendant presqu’une dizaine d’heures dans un parc mais ça arrive, secundo, je pense que je suis quand même assez lucide pour savoir qu’elles étaient et que les chaussures ne s’enfuient sauf s’il y a des pieds dedans et tertio, en or non mais incrustées de diamants si. Edition limitée, sur mesure, il n’y en a que sept au monde. » Surpris par son ton et ses paroles, j’haussai les sourcils. Qu’avais-je bien pu faire ou dire, pour provoquer une telle réaction de sa part ? Je n’avais pourtant rien dis de mal, aux dernières nouvelles. A moins qu’elle ne soit pas très portée sur l’humour. Dans ce cas là, en effet, j’étais peut-être coupable. Quoi qu’il en soit, je haussai vaguement les épaules, désireux de ne pas rebondir là-dessus. Je ne la connaissais pas et sans doute ne la reverrais-je jamais. Alors autant dire que je ne voulais pas m’attarder là-dessus. « Je pensais simplement que vous auriez pu les poser un peu plus loin et l’avoir oublié. Et si elles étaient en effet, incrustées de diamants … Vous avez bien peu de chance de les retrouver. Ou bien, pas entières … » Finis-je par rétorquer sur un ton calme et diplomate, après un nouveau vague haussement d’épaules. C’était presque une certitude, selon moi, qu’elle ne retrouverait jamais ces chaussures incrustées de diamants. Quelle idée de s’endormir avec cela à ses pieds, aussi ? Enfin … Ce n’était pas mon problème et je n’allais pas chercher à lui faire la morale. Après tout, c’était son problème. Pas le mien. Désireux d’écarter le sujet de ses chaussures qui valaient, de toute évidence, une sacré petite fortune, je finis par demander à la jeune femme, s’il ne lui manquait pas autre chose. Un sac à main en peau de serpent, incrusté de perles rares ? Un gilet à boutons en or ? Une barrette à cheveux datant de la Renaissance peut être ? Non, apparemment, rien de tout ça, puisqu’elle me répondit par la négative. D’un côté, c’était tant mieux pour elle. Elle avait déjà suffisamment perdu, avec une simple paire de chaussures. Inutile d’en rajouter du coup. « Comment vous appelez-vous ? » Surpris qu’elle me pose cette question de façon aussi franche et soudaine, je relevai le visage vers elle, sourcils arqués. Eh bien, je ne m’étais pas tout à fait attendu à ce qu’elle me demande cela, ainsi. Voir même, je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle s’attarde plus que ça, sur ma petite personne. « Hum … Nolan. Nolan Edgecombe. » Précisai-je en haussant une nouvelle fois les épaules. Oui, c’était presque une manie chez moi, que de hausser les épaules, pour démontrer que tout ce que je pouvais dire sur mon propre compte, n’avait pas de réel intérêt. Je n’étais pas le genre de personne qui méritait que l’on s’attarde sur elle. Et je pensais cela, sans la moindre haine ou animosité, à l’encontre de qui que ce soit. Je le pensais simplement, point. Alors que j’allais détourner le regard, la jeune femme tenta de se relever. Tenta, seulement … Parce qu’elle sembla incapable de tenir en équilibre sur ses deux jambes. Alors qu’elle venait de se redresser, elle tomba et ce fut moi, de façon involontaire, qui la réceptionna. Je n’avais pas bronché. Manque de réflexe sans doute. Je m’étais simplement contenté de sursauter faiblement alors qu’elle me heurtait dans sa chute et reculai d’un pas quand elle me repoussa de façon assez brusque. Ce n’était tout de même pas comme si c’était moi qui avait tenté de la rattraper tout de même. « Pourriez-vous m’aider s’il vous plait ? » Inquiet pour cette jeune femme dont j’ignorais absolument tout, jusqu’à son nom, je posai le regard sur elle et l’étudiai sans comprendre en quoi elle avait besoin de mon aide. Enfin si … A bien y réfléchir je m’en doutais un tant soit peu. Finalement, je m’approchai d’elle et tendis une main pour qu’elle la prenne et ainsi, que je l’aide à se relever et même, tenir debout. J’avais pensé ne lui être de bon secours, que pour la réveiller et lui éviter des soucis, dans ce parc mal éclairé. Mais je pressentais que l’aide que je pouvais lui apporter, n’allait pas s’arrêter à ça. « Ca ne va pas ? » Lui demandai-je alors. Je ne m’inquiétais pas pour elle à proprement parler. Disons simplement que j’étais le genre de personne à m’inquiéter assez facilement, pour autrui. Plus encore, quand j’avais la sensation qu’une personne était trop exposée aux problèmes, par exemple.