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bien plus forte que l'océan ✗ ✗

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MessageSujet: bien plus forte que l'océan ✗ ✗ bien plus forte que l'océan ✗ ✗ EmptyMer 30 Mai - 10:33



Aislynn & Elina

« Un nuage de pensées et je me défile, dans ce volcan noyé de souvenirs libérant la tendresse que je freine toujours, enfin je te retrouve. Dans mes joies, dans mes peines, ce train d'enfer, tu es la seule Balance qui règne sereine. T'es comme un ange sur terre qui me protège, mon amie fidèle. Bien plus forte que l'océan qui suffoque mes problèmes, bien plus forte qu'un vent violent qui déchire les paroles amères. Tu es le remède, de toutes mes faiblesses. » RedSky



Elina n’était pas le genre de fille à s’attacher à quelqu’un. Non, elle préférait et de loin se montrer distante, presque insensible aux autres. Garder un visage neutre et froid, avec une lueur hostile. Ca ne voulait pas dire pour autant qu’elle était incapable de ressentir des sentiments et des émotions, bien que beaucoup le croyait. Juste qu’elle n’avait pas la facilité de sa sœur Juno qui était très expansive. C’était un moyen de se protéger. La peur de s’attacher pour être abandonné une nouvelle fois. Beaucoup de ses connaissances et « amitiés », Elina les devait à sa sœur. Mais, il y a une exception dans sa vie. Une seule. Aislynn. Personne n’aurait pu prévoir un jour qu’Elina s’attacherait à quelqu’un, et encore moins à une fille comme Aislynn beaucoup plus ouverte qu’elle ne l’était. Et pourtant, l’histoire a commencé et une véritable amitié et complicité s’est développé entre les jeunes filles. Elina ne s’attachait pas sans raison et c’est la fragilité et le besoin qu’avait eu intérieurement Aislynn qui avait touché la jeune Gamma. Un accident de voiture, une blessure et un besoin de rééducation. C’était il y a un an. La brune filiforme dans une envie nocturne de folie, s’était rendu jusqu’à la piscine et avait surpris la belle blonde nager dans la piscine. On ne saurait dire comment l’amitié s’est installée, mais pourtant elle est bien présente. Elina tient à Aislynn d’une façon inqualifiable, elle est comme sa petite sœur. Et elle la protégera envers et contre tout. Le problème de la famille Valentyne, c’est qu’on est un peu trop protecteur. Mais qu’importe, le comportement qu’Elina avait envers Aislynn était bien différent de ce qu’elle était en général. Avec elle, la brune était elle-même et ne se cachait pas.

Traversant les couloirs à une tardive, Elina sortit bientôt du bâtiment des Gammas pour se rendre jusqu’à la piscine universitaire. Un besoin de se plonger dans l’eau tiède, de nager pour oublier quelques tracas et surtout, une envie irrépressible de se retrouver dans une ambiance calme et paisible, loin de tout. La piscine était fermée à cette heure-ci donc personne ne viendrait troubler sa solitude. Mais ce qui surprit Elina, fut que la porte arrière soit déjà ouverte. Un autre étudiant qui avait eu une envie nocturne de se baigner ? Ou un couple crapuleux… Curieuse de nature, la brune pénétra à l’intérieur pour se rendre rapidement vers le grand bassin. Personne. Fronçant les sourcils, Elina finit par hausser des épaules. Posant son sac sur un banc, elle retira bien vite ses vêtements. Plongeant dans l’eau directement, elle immergea avec un soupir guttural. Que c’était bon. Se laissant flotter sur le dos, la brune ferma les paupières pour repenser aux derniers évènements qui avaient bercé son quotidien. Avoir revu ses parents troublait au plus haut point son caractère et la rendait fébrile. Elle n’aimait pas être dans une position de faiblesse ainsi, hélas elle ne savait pas quoi faire ni comment réagir face à cette épreuve. Les minutes s’allongèrent lorsqu’une silhouette apparut dans son champ de vision. Elina se redressa pour croiser le regard azur et brillant d’Aislynn. Un sourire s’accrocha à son visage de poupée et elle nagea jusqu’au bord pour s’extirper hors de l’eau avant de s’élancer vers la jeune fille pour la serrer dans ses bras. « Aislynn. Bon sang, ça fait du bien de te revoir… » Elles n’avaient pas l’occasion de se croiser tous les jours mais ça n’empêchait pas à l’amitié de perdurer et d’être aussi forte. S’éloignant, Elina eut un sourire qu’elle n’offrait qu’à son amie. « Tu vas bien ? » Fronçant des sourcils, la brune laissait son côté maternel ressurgir comme toujours avec la petite blonde. « Tu as encore mal à ta jambe où c’est juste une envie nocturne ? »
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: bien plus forte que l'océan ✗ ✗ bien plus forte que l'océan ✗ ✗ EmptyMer 6 Juin - 21:22

what doesn't kill you makes you stronger


Ah ! Ouh Ouh Ouh Ouh ! Toutoutou toutoutoutou toutoutou toutoutoutou ! Wouh ! Waw comment j’tai dosé tranquille, mon ami ! Hahahahaha ! Faut dire j’suis de la gazelle de compet ! Ah comment je t’ai dosé ! Allez tchao mon chaton ! l'âge de glace ; le temps des dinosaures


Malgré le fait que ma rééducation soit complétement terminée, je ne retenais pas mes envies quand elles me menaient jusqu’à la piscine universitaire. J’en avais passé des heures dans le coin. Une fois, le soleil couché et les étudiants rentrés, je venais me perdre dans l’eau paisible de ce bassin. Essayant de repousser mes limites, de retrouver mon physique et ma capacité, j’essayais d’être à la hauteur dans mon rôle de capitaine de l’équipe des cheerleaders. Tout n’avait pas été facile à l’époque où le bilan tomba et je fus rassurée d’avoir une personne comme Constance à mes côtés. Elle ne me mettait pas la pression et en même temps, les vacances arrivaient. J’avais de quoi travailler avant la rentrée, avant de reprendre mon poste en main. Malgré tout, le début ne fut pas ce que j’aurais souhaité. J’ai quand même dû me préserver et me reposer, quoi de plus difficile avec un plâtre sur toute une jambe. J’ai cru vivre les pires semaines de mon existence. Ne pas pouvoir alors que l’envie est présente, c’était ma torture quotidienne. Avoir des idées pour les nouvelles chorégraphies et ne pas pouvoir les mettre en place, j’en ai pleuré. Autant dire que cette époque m’a rendu plus forte, plus solide. Je me suis battue et même si je ne suis pas aussi fiable qu’avant parce que selon les médecins, il faut plus que quelques mois pour se retrouver, je ne laisse pas le temps me voler ma passion. Je m’entraine sans relâche et je termine cette année comme il se doit. Fière de ma personne. Si Joshua pouvait être là pour voir ça, j’espère qu’il serait autant comblé que moi. Sauf, qu’au moment de l’accident, nos chemins se sont en quelque sorte éloignés et je n’ai jamais rien pour le retenir ou lui montrer que j’avais juste besoin de lui. Non, je l’ai laissé faire ses choix, quitter l’université et mettre fin à notre relation. Autant dire que je n’ai pas souris tous les soirs, quand je rentrais et que je réalisais combien je pouvais être faible, c’était les pires moments de mes journées. Le regard vide, la parole envolée, ma colocataire mais aussi meilleure amie pouvait directement le cerner. Elle pouvait en un simple regard savoir si aujourd’hui, mon moral se portait bien ou s’il connaissait ses tranchés les plus sombres. Une période que je décide de garder derrière moi. Aujourd’hui, la journée s’est passée comme j’aime qu’elle se passe. Cours. Oui parce qu’il faut bien y aller si on veut décrocher un beau diplôme, on n’a pas réellement le choix. Sinon, je peux aussi arrêter les études et passer comme caissière dans un grand supermarché. Il y en a pour tous les goûts. Puis il y avait eu le temps de midi que j’avais passé à ennuyer Dominic sur les filles qui pouvaient l’entourer en ce moment. S’en suivit d’un entrainement et de cours, et voilà qu’on arrivait à l’heure qu’affichait ma montre dix-sept heures.

Je pouvais très bien rentrer chez moi, trouver quelques plans et sortir. Cependant, je ne le voulais pas. J’étais plus dans l’âme d’une solitaire ce soir, qu’autre chose. Pour cette raison, je repassais vite à la maison, en coup de vent, attrapant mon maillot et une serviette. Cela faisait quelques semaines que je n’y étais pas retourné et pourtant, j’en avais fait des rentres dans le coin. A croire que se sont dans les endroits les plus inattendus, qu’on rencontre les personnes les plus authentiques. Passant toujours par l’arrière du bâtiment, car en temps normal, nous ne devrions pas être là. J’avais pris un pli dans mes habitudes. Me dirigeant vers le vestiaire, là où j’allais cacher mes affaires. Oui, je connais le coup, on sort de la piscine et le sac de linge a disparu. C’est vraiment le type de situation qui ne me fait pas rire. Pour l’éviter, j’essayais comme je le pouvais de me protéger. Mettant mon portable sur silencieux, je voulais vraiment ne pas avoir à sortir de l’eau parce que la sonnerie de cette machine retentit dans tout le bâtiment. Je ne voulais clairement pas être repérée. Je ne voulais pas qu’on sache que quelqu’un était là. Mais, au moment où j’arrivais à hauteur de la piscine, je remarquais un mouvement. M’avançant jusqu’à cette silhouette, très vite, je reconnais ses traits, cette couleurs de cheveux. Elina. Aussi vite, on se rapprocha, je sentis ses bras et son maillot déjà humide venir à ma rencontre, la serrant dans mes bras, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire. Cette fille avait vraiment été une belle rencontre et depuis une belle amitié. Au-delà, ce que nous sommes à l’extérieur de cet endroit, nous nous étions toute suite comprises. Cela faisait longtemps, que je ne m’étais plus senti aussi complice avec quelqu’un d’étranger. Car pour honnête, cela devait faire deux mois que nous nous côtoyons. Une belle amitié. Comme si tout cela m’était déjà connu, comme si dans une autre vie, nos chemins s’étaient déjà croisés. « On va finir par appeler cet endroit, notre cachette secrète. A force de se retrouver dans le coin. » En effet, à l’extérieur, Elina et moi-même ne partagions pas vraiment les mêmes mondes. Suffit de voir qu’elle est une gamma et que je reste une iota. Directement, les gens qui connaissent, savent que ça ne fait pas bon ménage. Mais, au-delà de cette confrérie, je trouve qu’Elina me ressemble sur certains points et se sont certainement eux, qui nous ont rapproché de cette manière. « Je vais bien, merci. Et toi, comment tu te portes ? Toujours aussi robuste comme un roc. » Avec la jeune femme, nous avions toujours trouvé les bons mots pour parler. On s’est vite lié et c’est pour cette raison, je pense, qu’elle est protectrice envers moi. Elle sait par quoi, je suis passée et le nombre de nuit que j’ai donné dans ces eaux profondes. Elle sait que j’en ai pleuré, que j’ai voulu tout abandonner et jamais, elle ne m’a lâchée. Est-ce que c’est de cette façon, qu’on reconnait nos véritables amis ? « Tu as encore mal à ta jambe où c’est juste une envie nocturne ? » Des paroles qui me faisaient sourire. Car s’il y avait bien une personne qui suivait ma rééducation, c’était elle. Je ne sais par quel miracle m’a santé l’inquiétait autant mais ces questions revenaient souvent. Je recevais ces messages après les entrainements pour savoir si ça n’avait été trop dur, si je n’avais pas chuté ou que sais-je encore. Des attentions qui m’aidaient à garder la tête sur les épaules et à ne pas agir sans réfléchir. Elina est réellement un point fort dans cette passe sensible. Elle m’a aidé à y croire et surtout, elle a cherché à me préserver avant de me tuer sur place. C’est-à-dire qu’elle pense à moi, autant physiquement qu’intérieurement. Car si je devais abandonner le cheerleading, je crois que j’en mourrais. A Berkeley, c’est l’activité qui m’a toujours tenue la tête hors de l’eau, quand le moral n’était pas au beau fixe ou que les peines arrivaient. Je savais dans quoi me battre, me donner à du deux cent pour cent. C’est réellement une passion depuis toujours, étant donné que j’ai commencé avec la danse classique. J’en avais fait du chemin. Néanmoins, ça avait été toujours mon moyen de réfléchir, de lâcher prise quand j’avais envie de tout envoyer en l’air. « Une envie nocturne. On dirait que mieux ça va, plus j’ai envie de revenir ici. Et toi, tu t’es perdue avant de rentrer te coucher ? » Elina est quelqu’un d’à part. Par-là, j’entends qu’elle n’est pas le type de personne à vous raconter sa vie comme un papier à musique et c’est certainement ce qui m’avait plu chez elle. Je ne suis pas non plus ce type de personne qui s’ouvre si facilement. Je dois faire confiance et puis, j’arrive à parler. Mais, chaque chose en son temps, chaque confidence à sa place et notre amitié était toujours aussi forte, de jour en jour.
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MessageSujet: Re: bien plus forte que l'océan ✗ ✗ bien plus forte que l'océan ✗ ✗ EmptyDim 17 Juin - 15:26



Aislynn & Elina

« Un nuage de pensées et je me défile, dans ce volcan noyé de souvenirs libérant la tendresse que je freine toujours, enfin je te retrouve. Dans mes joies, dans mes peines, ce train d'enfer, tu es la seule Balance qui règne sereine. T'es comme un ange sur terre qui me protège, mon amie fidèle. Bien plus forte que l'océan qui suffoque mes problèmes, bien plus forte qu'un vent violent qui déchire les paroles amères. Tu es le remède, de toutes mes faiblesses. » RedSky



Un sourire que seul Aislynn pouvait comprendre illumina durant un instant le visage opalin de la jeune femme. En effet, il était plus courant de voir Aislynn et Elina ensemble dans la piscine universitaire, après la fermeture que bras dessus-dessous dans les couloirs de l’université. Fait troublant, mais Elina n’avait pas besoin d’être constamment auprès de la belle blonde afin que celle-ci comprenne l’étendue de son affection. Et quand bien même elle ne parvenait pas facilement à avouer cette forte amitié qu’elle ressentait pour Ais’, elle se montrait toujours prévenante et attentive pour tenter de lui faire comprendre. La brune filiforme n’était pas avare, juste incapable de faire passer une émotion profonde et sincère qui marque l’attachement sur ses traits de porcelaine. Elina passa une main fine dans ses cheveux rebelles et mouillés tout en répondant d’une voix amusée. « Je vais très bien. » Mensonge. « Comme tu vois, je viens entretenir cette silhouette de sirène, il faut bien ça pour continuer à faire son effet auprès de la gent masculine. » À vrai dire, qu’Elina possède des formes de rondeurs ou non, son physique était important sans l’être. Elle prenait soin d’elle, mais ce n’était pas dans le but unique de posséder une plastique de rêve et faire baver tous les hommes. Non, cela lui permettait également de s’évader lorsque la jeune femme partait courir. Elle pouvait ainsi aisément laisser ses pensées se répercuter au biais de sa respiration saccadée. Et lorsqu’il s’agissait de moments sombres, elle accélérait au point de se provoquer des douleurs pour oublier. Très rapidement cependant, Elina s’inquiéta pour la jeune femme. La voir ici à une heure si tardive pouvait être anodin comme un besoin. La brune filiforme avait soutenu Aislynn durant de longues soirées, l’encourageant, la forçant presque à continuer cette rééducation. Elina elle-même ignorait pourquoi, ce premier soir de rencontre, en voyant Aislynn faire des longueurs dans la piscine, elle avait senti quelque chose dans son cœur se former, une boule de sensibilité et un besoin de materner. Rapidement, elle avait compris qu’Aislynn possédait un problème et qu’elle avait besoin de ses soirées à la piscine pour à nouveau reprendre le contrôle total de ses muscles. Ce qui a poussé Elina à l’encourager, à lui donner des coups de pieds au cul, elle l’ignore encore aujourd’hui. Mais pas à un seul instant, elle n’avait relâché le morceau. Appelons ça un coup de foudre amical.

Un profond soulagement souleva la poitrine d’Elina lorsque son amie lui avoua qu’il s’agissait d’une envie nocturne. Si Aislynn avait de nouveau mal, cela impliquait de nouvelles séances de rééducation, mais aussi un problème. Un passage chez le docteur et peut-être une mauvaise nouvelle. Elina était observatrice et elle avait bien vite compris que son amie ne souhaitait surtout pas perdre son dynamisme, et avoir un point faible musculaire était une porte fermée pour de nombreux sports. Si jamais une telle chose arrivait, la brune serait là pour elle. Elle lui essuierait les larmes, la serrait contre son cœur et trouverait les mots réconfortants, ceux qui font sourire et qui nous font voir une lumière dans un tunnel de ténèbres. Mais tout allait bien, aussi Elina esquissa un sourire sincère et soulagé à son amie. « C’est normal… Tu as vécu des moments forts ici et… c’est comme si la piscine était ta moitié. » Bizarrement, on revient toujours sur les lieux qui ont été témoin de moments forts de notre vie. Elina avait songé à de nombreuses reprises de retourner à Londres revoir la maison de son enfance. Et même si elle était également une bâtisse vide qui l’avait effrayé trois longues journées d’abandons, elle sentait comme un besoin d’y retourner. Étrange sensation. Mais qui la rassurait en constatant qu’Aislynn ressentait cette même envie pour la piscine, même si à cet endroit, c’était surtout physiquement qu’elle avait souffert. « Une envie nocturne également. Un besoin irrépressible d’être au calme. Mais je suis heureuse que tu sois là. Finalement, je ne voulais pas forcément être toute seule et c’est bien que ce soit toi. » À chercher la solitude, Elina se rendait compte qu’elle avait plutôt besoin de compagnie que de laisser son chagrin exploser en solitaire. Certes, elle ne voulait aucun témoin de cette défaillance, mais à bien y réfléchir, c’était avec une présence qu’on se sentait mieux. Déviant son regard chocolat sur la piscine, d’un mouvement de tête, Elina invita Aislynn à retourner dans l’eau tiède. Plongeant, Elina fit quelques brasses sous l’eau avant de remonter à la surface en secouant ses cheveux courts d’un mouvement rotatif de la tête. Puis, elle se retourna vers Aislynn avec un sourire. « Comment ça se passe pour toi ? Amour ? Cours ? Sport ? ... Je veux tout savoir ! » La brune lui offrit un sourire, véritablement curieuse sur son amie et ses occupations.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: bien plus forte que l'océan ✗ ✗ bien plus forte que l'océan ✗ ✗ EmptyMer 20 Juin - 2:33

Il y a des rencontres qui nous marquent plus que d’autres. Des amitiés dont on ne pourrait plus se passer, même si ça peut surprendre, même si on n’est pas identique. Je pense même que nos différences font notre force. Eline et moi n’avons pas vécu les mêmes étapes. Nous n’avions pas connu les mêmes pertes. Hormis, surement quelques décès parce que ça arrive. Même si c’est injuste, c’est la vie. Et c’est dans notre douleur, que notre relation se crée. Dans cette piscine, que je côtoie une jeune femme et qu’elle m’apporte son soutien. On ne se connait pas intérieurement, on n’aurait pu se détester. Mais, non au lieu de ça, on devient inséparable quand il s’agit de se retrouver. Je ne veux pas rentrer car sa compagnie m’aide beaucoup. Elle me pousse dans mes tranchées et essaye de faire ressortir la force, la douleur, la peine, le bonheur que je masque. Si j’avais eu une grande sœur, sans hésitation, j’aurais voulu qu’elle soit comme Elina. Il n’y a pas d’explication à donner sur le pourquoi du comment. La simplicité de notre relation et cette complicité qui nous unit sans avoir réellement besoin d’explication me suffisent. Je lui souris et notre conversation commence. C’était une heureuse surprise de tomber sur elle, ce soir. Ma journée n’avait pas été un enfer. Mes muscles tenaient le rythme des entrainements de cheerleading. Mo physique se portait bien et mon moral au mieux en croisant le regard de mon amie. « Fallait me dire que tu voulais être la pièce principal pour le nouveau projet de la troupe de théâtre, j’aurais pu souffler ton nom et je ne doute pas que tu aurais pu être une parfaite sirène. La meilleure même. » Laissant mes affaires de côtés, je me retrouvais en tenue adéquate, c’est-à-dire en maillot deux pièces. Car on ne change pas une équipe qui gagne. Prenant place sur le bord de la piscine, je laissais d’abord mes pieds tomber dans l’eau tiède du bassin et puis retombais le regard dans celui de la gamma. J’étais si contente de la voir. Je n’avais pas besoin de l’ennuyer au quotidien pour savoir combien elle comptait. Oh non. Je savais qu’elle serait là pour moi. Comme pendant ces nuits, où elle n’a pas cessé de me tenir compagnie. On en a fait des longueurs dans cette eau. Son regard, sa voix me soutenant à chaque instant, elle est une révélation pour moi. Elle est vraiment la personne qu’il me fallait, pour continuer chaque soir à donner tout de moi, pour ne pas baisser les bras après quelques minutes. Seul, je n’y serais jamais arrivé. Chose certaine. Je serais partie, j’aurais certainement pleuré aussi. Je ne me serais pas battu comme j’ai pu le faire quand elle ne me laissait pas lâcher prise. Car malgré mes cris la suppliant de s’en aller, de me laisser, elle n’a jamais retroussé chemin. Elle a cru en moi et c’est certainement cela qui fait notre force encore aujourd’hui. Elina est la rencontre de l’année, pour moi. Je ne pouvais pas imaginer qu’il existait des personnes comme elle. Avoir la chance de pouvoir me reposer sur elle quand ça n’allait pas, j’en ai vraiment eu besoin. Jamais, je ne pourrais assez la remercier. Tout ce que je peux, c’est à mon tour d’être là si elle en ressent le besoin. N’importe quand, n’importe où, je veux être là si elle a des envies de s’isoler. Juste parce que ce n’est pas la solution, de se renfermer dans son coin, de mettre les mains sur son visage et de garder le silence. Il faut parler pour se soulager. Il faut se battre pour s’avouer vaincu. C’est ce que m’a appris ces semaines de souffrance, de combat.

« Cette piscine, c’est un sacré bout de mon combat à Berkeley. Le plus dur, je pense également mais, heureusement que j’ai pu compter sur une certaine personne. » Un sourire esquivé, je n’avais pas besoin de plus pour qu’elle comprenne. Me laissant tomber dans l’eau, je faisais quelques mouvements et notre discussion continuait sa route. Elina était toujours bien vaillante quand à ma rééducation. Elle voulait que ma capacité monte et ne rechute pas. Je peux la comprendre car elle fût là quand les larmes coulaient sur mon visage, alors que la douleur me tuait. Je ne voulais plus continuer, je ne pouvais plus. Mais, elle pensait le contraire, elle a toujours cru en moi et en mes capacités. Je n’avais pas droit de lâcher, pas droit d’aller jusqu’au but. Elle fût mon plus proche soutien dans ces moments-là. « A croire que les mêmes esprits se rencontres. On ne change pas un tête à tête qui gagne. » Notre relation allait prendre de nouveaux tournants. Nous n’allons plus parler de nos muscles, de ma souffrance, de mes entrainements avec les cheerleaders. Sa question ne me dérangeait pas. Loin de là, c’était l’occasion pour se mettre au goût du jour, pour que nous puissions savoir comment le quotidien de chacune se passait. « Amour. Je peux demander le Joker? Sinon les cours, la même histoire, les cours qui me plaisent et ceux que je vais par obligation. D’ailleurs, je dois monter un dossier sur un grand procès et faire une critique. Faut que j’arrive encore à me décider. Pour les iotas, je suis toujours heureuse d’être à mon poste. Tu sais, je fais ces échauffements que tu m’as montrés l’autre jour et les filles ont adoré. Dommage que tu sois une gamma, tu aurais pu faire une très bonne alliée pour que l’on gagne les championnat l’année prochaine. Et toi, raconte-moi tout. » Je souriais assez naturellement car je me rendais compte du peu de temps que j’avais utilisé pour évoquer de gros sujets. Tout moi, ne pas prolonger une situation quand il n’y a pas lieu d’être. Une boule de nerfs, que je suis, ne change pas. Je ne suis pas le genre de personne qui parle beaucoup d’elle et Elina non plus. Donc on faisait une belle paire à nous deux, du coup.
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MessageSujet: Re: bien plus forte que l'océan ✗ ✗ bien plus forte que l'océan ✗ ✗ EmptyLun 25 Juin - 12:46



Aislynn & Elina

« Un nuage de pensées et je me défile, dans ce volcan noyé de souvenirs libérant la tendresse que je freine toujours, enfin je te retrouve. Dans mes joies, dans mes peines, ce train d'enfer, tu es la seule Balance qui règne sereine. T'es comme un ange sur terre qui me protège, mon amie fidèle. Bien plus forte que l'océan qui suffoque mes problèmes, bien plus forte qu'un vent violent qui déchire les paroles amères. Tu es le remède, de toutes mes faiblesses. » RedSky



Un franc rire sortit de la bouche d’Elina à la suite des paroles de son amie. Haussant d’un sourcil, elle répondit avec hilarité. « Tu me vois sur une scène ? Franchement ?! » Elina se mordit la lèvre en passant une main dans ses cheveux mouillés. Déjà qu’Elina avait du mal à exprimer certaines émotions dans la vraie vie, ce n’était pas pour les exploiter sur une scène, face à des gens. Et puis, elle serait une bien piètre comédienne, mais si elle excellait dans la réalité. Cela lui fit d’ailleurs revenir quelques souvenirs en compagnie de sa sœur, notamment cette après-midi dans un cabinet d’avocat où elles avaient encore laissé le jeu s’infiltrer dans leur quotidien pour rendre fou chacun de ces hommes qu’elles avaient croisés et bien sûr, elles avaient joué la comédie avec brio. Son sourire resta ancré sur ses lèvres après les mots d’Aislynn. Compter sur une certaine personne, cela vint directement au cœur d’Elina. Elle ne l’avait jamais laissé tomber, travaillant d’arrache-pied, la forçant, l’engueulant et allant jusqu’à la faire pleurer. Mais finalement, le résultat était concluant puisqu’aujourd’hui, Aislynn avait pu reprendre l’entraînement de Cheerleading. Et la brune ne pensait pas que c’était grâce à elle. Elle avait juste été le soutien et le bras qui avait maintenu la tête de son amie hors de l’eau. Elle ne s’attribuait donc aucun mérite, mais elle était fière d’Aislynn, simplement. Elina étira un sourire. Non, c’est vrai que bizarrement, Elina avait ressenti le besoin d’être à la piscine, lieu fort en souvenir et émotion. Et elle y retrouvait Aislynn. Étrange, mais peut-être était-ce le signe qu’il fallait qu’Elina arrête de se rouler en boule toute seule et qu’elle laisse enfin quelqu’un pénétrer dans son cercle intime afin de l’aider, la soutenir, l’engueuler comme les rôles avaient été entre Aislynn et Elina. D’un hochement de tête significatif, les mots étaient inutiles dans cet instant. Préférant plutôt éviter de répondre quelque chose qui ne ressemblait pas à Elina, elle avait plutôt opté pour un rapprochement de leur vie quotidienne. Et les paroles de son amie la firent sourire. Amour ? Rien à dire. Les cours, la routine bien qu’un dossier à faire. Et sinon, quelques mots sur son sport et sa condition de capitaine. Grimaçant, Elina lui offrit un sourire en coin en passant une main dans ses cheveux. « Tu sais, je suis sportive, mais avec des limites. Des échauffements, ce n’est pas vos grands écarts, vos flips et j’en passe. Je ne suis pas gymnaste… Et pas très souple, enfin… Bref… » Inutile d’évoquer le fait qu’Elina était souple uniquement lorsqu’elle en avait besoin, soit dans un corps à corps endiablé.

L’avantage de côtoyer Aislynn était qu’elle ne s’attardait pas sur des détails qui pouvaient sembler insignifiants en parler d’elle. Elle était directe, rapide et efficace. Comme Elina, elle parlait peu d’elle. Ça promettait des conversations très longues, du moins plutôt des silences. Mais Elina savait être bavarde pour des sujets sans grande importance, ça comblait le vide comme elle aimait dire. Pourtant, elle aurait des choses à dire, sa vie n’était qu’un gros foutoir, mais il fallait pour cela qu’elle puise au plus profond de son âme pour trouver la porte d’ouverture afin de laisser un débit de parole sortir. Et pour l’instant, la porte était fermée à clé. « Moi ? … il n’y a pas grand-chose à dire en fait. Je m’ennuie en cours, on voit des choses que je connais déjà pour l’avoir lu il y a quelques années dans des bouquins. Ça fait révisé, mais bon… Du coup, je m’inscris à tout un tas d’autres cours pour apprendre encore et toujours… Je vais faire un stage chez un éditeur, histoire de trouver quoi faire de ma vie. » Elina avait beau posséder une intelligence hors norme, elle ne savait toujours pas quoi faire de son avenir. L’astronomie, c’était sa passion et une bouée de sauvetage pour ses parents. Elle espérait que si un jour, elle devenait célèbre à la suite d’une découverte ou autre, ses parents la retrouveraient. Et comme ils la croyaient morte, cette option devenait de plus en plus primordiale. Cela ne l’empêchait pas d’essayer d’autres branches, peut-être trouverait-elle corde à son pied au final. « Et sinon… J’utilise également un joker pour les amours. Quoi que, j’ai un tas de conquêtes pour passer le temps, mais si tu veux parler de sentiments, alors c’est le néant depuis 23ans… » Une information sur elle, une. Elina n’était jamais tombée amoureuse, et cela ne risquait pas d’arriver. Enfin… Elle se mentait à elle-même puisqu’il y avait bien un garçon qui occupait ses pensées. Un homme qui prenait de plus en plus de place dans son cœur. Maxwell, caractère aussi impulsif que le sien, il la détestait avec une hargne puissante alors qu’elle ne souhaitait que lui montrer qu’elle n’était pas un robot comme il le pensait. Difficile à prouver, mais le chemin n’était pas encore barré. Effectuant quelques brasses à la suite de ses paroles, Elina se laissa flotter sur le dos en enchaînant. « Pourquoi tu utilises un joker pour tes amours ? Enfin… ça ne me regarde peut-être pas, excuse-moi… »
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MessageSujet: Re: bien plus forte que l'océan ✗ ✗ bien plus forte que l'océan ✗ ✗ EmptyLun 16 Juil - 18:06

Elina avait toujours ce regard qui me réchauffe le cœur. Elle avait su me prouver son attache et l’importance qu’elle m’accordait. Je n’avais pas besoin de douter. Comptant les yeux qu’elle avait pu passer à mon chevet, chercher à pousser mes limites, à me faire croire que je pouvais retrouver ma force physique autant que celle qui tient le moral sur les bons rails. Nos échanges m’avaient prouvé à plusieurs reprises que nous étions souvent sur la même longueur d’onde, même si elle semblait avoir malgré tout, plus de maturité. Je ne sais pas si c’est son côté gamma qui faisait cet effet-là mais, Elina n’avait en rien l’air d’une bagarreuse ou une fille torturée que peuvent être celles de cette confrérie. Bien sûr, les stéréotypes sont toujours les maitres mots de l’université. On se fait tous des images de l’autre, du voisin d’à côté ou du gars au fond de la classe. Combien de fois, je n’ai pas hurlé en entendant quelqu’un dire que les cheerleaders étaient des filles sans cervelles et les garçons de leurs équipes de vrais gays. Je ne cherche pas non plus à blâmer les autres car, il m’arrive également de coller des étiquettes sur ces filles que je pense facile, des mecs trop prétentieux pour réellement s’intéresser à quelqu’un d’autre, qu’eux même. Néanmoins, quand j’ai vu Elina, je n’ai pas cherché à savoir qui elle était avant même d’avoir pris le temps de chercher, de creuser dans sa personnalité. Elle était arrivée dans le bassin universitaire, en pleine nuit et jouant ma compagne de soirée, nous avons partagées plusieurs longueurs avant d’oser engager la conversation. Me rendant assez vite compte que malgré nos différences, nous avions des ressemblances, je m’étais attachée à cette personne, cette fille qui avait débarqué de nulle part et qui a toute suite cherché à m’encourage. Bien sûr, ne changeant pas mes habitudes, quand je voyais du potentiel, je ne pouvais pas m’empêcher de le faire remarquer. Mais, la jeune femme me faisait part de ces difficultés. Enfin, on sait tous que ce n’est pas donné à tout le monde de faire des pirouettes, des fics arrière. Cela ne m’empêchait pas de croire qu’avec un peu de travail, elle serait à la hauteur. « Je suis sûr, qu’avec de l’entrainement, tu pourrais y arriver et pas besoin d’heures intenses et interminables pour ça. Je le sens. Ne doute pas. Si tu as cru en moi, faut que tu saches que je crois également en toi. » Sourire et complicité, je restais fidèle à moi-même, à celle qu’elle connaissait, à la vraie Aislynn Woobleforth. Pas de jeux, pas de carapaces pour chercher à troubler ou à masquer celle que je suis. Elina avait le droit à de la sincérité, de simplicité et de l’authenticité. Trois maitres mots que le monde de Berkeley ne connait pas toujours. Ici, c’est un pays comme une arène. On se joue de tout. On cherche à se protéger avant d’en faire autant pour son prochain. La loi du plus fort, c’est connue dans le coin.

Le chemin des confidences n’était pas dans nos spécialités. Avec Elina, il nous fallait du temps pour tout. Du temps pour se connaitre, du temps pour se confier et surtout pour s’attacher. Sauf que sur ce dernier point, les choses s’étaient enchainées plus vite que l’on aurait imaginé. Sa personnalité, sa complexité et son côté mystérieuse m’avaient touché. Je m’étais laissé le temps d’apprécier chacune de ses parties mais ma préférée était sans aucun doute sa complexité. Nous étions assez bien tordues à notre manière et cela ne nous gênait pas. Bien au contraire, j’aimais ces discussions où on parlait sans vouloir rien dire mais, où on finissait toujours par lâcher un morceau. « Et ce stage consistait en quoi ? Tu avais apprécié toucher ce métier de près sans vraiment y être engagée ? » Je m’intéressais à ce qui l’intéressait et un stage c’est ce dont tout étudiant à besoin pour savoir s’il se trouve sur la bonne voie. Si la réalité du métier lui convient ou s’il avait été bercé dans des illusions construire par le fruit de son imagination. Personnellement, j’appréciais énormément le droit. Je ne savais pas si je ferais une bonne avocate mais, une chose est certaine, je me donnerais tous les moyens pour arriver. Ayant fait un stage avec un grand avocat de renom, j’avais accroché davantage à la profession. Me voyant déjà défendre mon prochain, qu’importent les difficultés qui se mettent sur mon chemin. La seule chose qui m’inquiétait devait sans aucun doute être le temps que je pourrais accorder à mes proches. Il y a des professions bien plus imposantes que d’autres et la vie de famille peut en prendre un sacré coup. La regardant se confier en partie, je souriais. Puis quelques longueurs, un silence et une question. Notre relation était aussi simple que fusionnelle. Nous ne parlions pas beaucoup. Néanmoins quand ça arrivait, j’avais cette impression de la comprendre. J’avais ce sentiment de ne pas avoir besoin d’argument supplémentaire pour sentir ses émotions. Je n’avais aucune explication pour ça. Alors, je la gardais pour moi et je continuais à écouter nos conversations avec attention. « L’amour. A la fois, un grand mot et aussi le plus grand désastre que peut connaitre l’être humain. Quand il se rend compte que son histoire foire, qu’elle sort de la route et qu’il est trop tard pour faire marche arrière. Je ne sais pas si c’est une grande première si je te dis que j’ai déjà côtoyé ce sentiment. Mais, après qu’il m’en ait fait voir de toutes les couleurs, il débarque à nouveau dans mon quotidien, sans rien dire, sans penser que je pourrais encore en souffrir. » Tout le monde ayant été à Berkeley, il y a un an, savait que j’avais été en couple avec Joshua. Les rumeurs avaient tellement volées dans tous les sens, que je me demande encore comment notre relation a pu tenir sur la barque. Deux ans de relation, deux ans d’amour passionnel et destructeur. Une relation que je ne regrette pas mais, une fin que j’aurais voulue différente. Sur ce dernier point, je ne pouvais que m’en prendre à moi-même. Cependant, me promettant de ne plus flancher sous le regard d’un homme, j’avais retrouvé un ami d’enfance. Une attache avait toute suite refait surface. Laissant de côté notre relation fraternelle du passé, sur le côté. Pour laisse la place à une complication, à un mélange de sentiment complice et tendre. Comme si j’avais attendu ces retrouvailles, cette douceur qui me transporte à chaque fois qu’il pose son regard dans le mien. Cupidon ne m’avait pas épargné. Je devais juste m’assurer d’en sortir indemne pour ne pas y laisser une nouvelle fois, ma peau, ma personne, ma fragilité.

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corbeille.
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