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« La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. »

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MessageSujet: « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » EmptySam 14 Avr - 20:19

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« Personne ne peut gagner un milliard de dollars honnêtement. »


Samedi – 15H36 – Diamonds Shopping Center – San Francisco

Nous étions samedi après midi, dehors le soleil brillait, ses rayons transperçaient à travers les arbres. Le printemps pointait enfin le bout de son nez après un hiver des plus rigoureux. Les lunettes de soleil étaient devenues le nouvel uniforme remplaçant ainsi les écharpes et autres pulls en cachemire. Loin de Vegas, Eileen avait du trouver de nouvelles bonnes adresses shopping ici, en Californie. Par chance, San Francisco disposait d’un immense centre commercial sur plusieurs étages regroupant toutes les marques les plus luxueuses. Eileen affectionnait particulièrement les marques de coutures françaises, ainsi que les nouveaux créateurs américains, qui faisaient des pièces originales, uniques, et formidables. La demoiselle avait la chance d’avoir un corps parfait, ainsi tout ce qu’elle enfilait lui allait comme un gant, grande, élancée. Elle aurait pu être mannequin dans une autre vie, mais le rythme de vie que devait suivre ces filles l’avait toujours dérangé, et puis elle n’avait pas le temps, entre ses études, le poker et sa vie privée à Vegas.

Haut perchée sur ses escarpins, jupe en soie et débardeur monogrammé, Eileen avait toute la panoplie de la parfaite fashionista, guettant les nouvelles tendances à travers les vitrines ses bras étaient déjà remplis d’une bonne dizaine de sacs des boutiques les plus chères du centre. Elle aimait le shopping, et elle dépensait sans compter, il fallait dire qu’elle avait les moyens. Son père était l’un des hommes les plus fortunés au monde, propriétaire de complexe hôtelier luxueux à Vegas, et disposant d’un patrimoine immobilier considérable. Chalet à Aspen, maison sur la French Riviera, Loft à TriBeCa, Une immense maison à Notting Hill et une autre à Mayfair … La liste était longue, autant dire qu’elle disposait d’un pied à terre sur chaque continents. Le shopping lui permettait de combler un manque, une absence celle de ses parents, qui étaient très peu présents pour elle. Son père sans arret à l’autre bout du monde, ou trop occupé par la gestion de ses hôtels et de sa fortune. Sa mère qui depuis six mois était sur une île du pacifique profitant du soleil, des cocotiers, loin de sa fille qu’elle finirait par oublier un jour ou l’autre.

Malgré tout, San Francisco et plus précisément Berkeley l’avaient aidé à surmonter cette absence omniprésente. Elle avait rencontré des gens formidables, et les personnes de sa confrérie tout aussi riches qu’elle, l’avaient rapidement considérés comme l’une des leurs. De plus, les cours étaient réellement passionnants, oui, elle se sentait bien ailleurs qu’à Vegas pour la première fois depuis longtemps. Elle déambula dans le centre commercial, tout en se passant une main dans les cheveux, lorsqu’elle arriva à proximité de la boutique Chanel. De douloureux souvenirs, refirent alors surface, elle repensait à cette garce, Payson. C’était il y a quelques mois, à l’occasion de l’ouverture d’une nouvelle boutique de la marque dans l’un des hôtels de son père, elle avait était repérée. On lui avait proposé de participer au casting pour être la nouvelle égérie de la marque. Son sens de l’humour, sa folie, sa démarche avait immédiatement plut, elle n’était pas comme les autres filles qui se présentaient au casting, elle était plus vivante, souriante et naturelle. Les filles avaient étaient éliminées les unes après les autres, et elle avait du traverser la moitié du pays, pour assister à la finale. Tout ça pour, rien, ils avaient décidés de choisir une autre fille, Eileen avait la rage, et en faisant quelques recherches sur la gagnante elle était tombé sur un nom « Payson Chanel ». Pistonnage ! Elle n’en revenait pas ! En croisant la fille, elle ne s’était pas gêné pour l’insulter pour lui dire tout haut ce que tout le monde pensaient tout bas, ça aurait du être elle sur les affiches et pas cette fichue garce. Garce qui de plus était tellement peu photogénique d’ailleurs que son visage avait du être trafiqué sur photos hop durant une bonne paire d’heure afin de lui donner un visage humain. Elle méprisait cette fille, elle était sans conteste l’une des personnes de ce monde qu’elle supportait le moins. Elle avait envie de lui faire ravaler sa victoire.

Malgré tout Eileen pénétra dans la boutique, elle aimait cette marque, particulièrement leurs sacs à mains, mais aujourd’hui elle une envie de robe et de quelques bijoux sertis de diamants, et elle savait que les vendeurs allaient être incroyablement serviables avec elle. Ils avaient ce truc qui leurs permettaient de repérer les clientes les plus fortunés à des kilomètres à la ronde. Elle fit rapidement le tour de la boutique, et deux vendeuses accourues vers elle, afin de l’aider à trouver la robe parfaite. Au bout d’une bonne demie heure, Eileen se dirigea vers les cabines d’essayage, elle avait un peu près quinze robes à essayer, peut être allait elle toutes les prendre. L’argent n’était pas un problème, il ne l’avait jamais été.
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MessageSujet: Re: « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » EmptyLun 16 Avr - 2:10


eileen and payson;; La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ? i hate y.o.u.



Depuis qu'Eirik et moi avions rompu il y a quelques jours de cela, j'avais beaucoup moins d'énergie et d'envie d'avancer. Mais qu'est-ce qui m'avait pris de croire qu'il avait couché avec son meilleur ami. Je savais bien que tout cela était faux et étrangement, j'avais presque eu envie que ce soit vrai, pour ne pas regretter mon comportement. Je me mordais les doigts d'avoir réagi ainsi et pourtant. Pourtant au moment où la dispute avait eu lieu, j'étais persuadée que le mettre à la porte de mon appartement était la meilleure des choses à faire. Qu'est-ce que j'avais pu être bête. Maintenant, je devais continuer d'avancer, ne pas regarder derrière moi et prétendre que tout allait bien, surtout depuis que j'avais pris en main la gérance d'une boutique Chanel à San Francisco. Ma grand-mère me mettait des tas d'obligations et impératifs pour me préparer à la succession. Et si je ne voulais pas de cet héritage ? Quelqu'un se fichait donc de mon avis là dessus ou non ? Je commençais sérieusement à me demander s'ils en avaient quelque chose à faire de ce que je voulais, moi du haut de mes vingt trois ans. Sûrement pas, je n'étais pas trois fois sûre que ma famille était au courant qu'en septembre je commencerais une nouvelle licence, que j'allais prendre une branche de spécialité qui se rapprochait de celle de mon père. Je n'étais même pas sûre que je le voulais vraiment mais une chose était sûre, je m'étais inscrite en criminologie et à la rentrée 2012-2013, je serai en première année de criminologie que ça plaise ou non. Il était dans les alentours de quatorze heures lorsque j'entendis mon portable sonner dans le salon. « Y a pas assez de vendeuses cette après-midi, ça va être le rush ? Non mais vous vous fichez de moi ! Je suis la gérante pas la vendeuse ! Ah, c'est ma grand-mère qui vous a dit de m'appeler. Elle est à San Francisco. Je vois que rien ne se perd chez les Chanel, on prévient à la dernière minute. Je serais là dans une demi heure. C'est ça, Cristina, à la revoyure » Un samedi de repos dans cette vie de folie ? Que nenni, le repos c'est pour les faibles comme le disait ma grand-mère. Et elle était à San Francisco, autant dire que cette après-midi, l'ambiance serait plus qu'électrique dans la boutique que je gérais au Diamon heights center de la ville. Enfilant une paire de ballerines paillettes, j'attrapais ma veste noire et était déjà partie. Heureusement, le centre commercial n'était pas loin de mon chez moi et je pouvais donc y aller à pied. Le doux vent de la ville me fouettait agréablement le visage. L'air de la ville me faisait vraiment du bien même si la pollution n'était pas la chose la plus agréable qu'il soit. Après une bonne vingtaine de minutes de marche, les portes automatiques du centre s'ouvrirent et une bouffée d'air chaud vient me réveiller. Je détestais travailler ici, il y avait trop de monde, trop de bruit, trop de clients chiants, trop de tout. Je n'aimais pas franchement ce que je faisais au sein de la maison chanel et en plus d'en être l'égérie, je devais me tortiller à faire les comptes en fin de journée et tout ce qui allait avec. Soufflant quelque peu, je pris le monte escalier automatique et me dirigea vers la boutique qui portait mon nom. Qu'est-ce que je pouvais détester m'appeler Chanel. Je ne comptais même plus le nombre de personnes qui médisaient sur mon dos, comme quoi j'étais privilégiée ou je ne sais quoi. Les gens étaient mauvais, très mauvais et depuis mon plus jeune âge, j'avais appris à avoir ce que je voulais par le travail et l'ambition.

Cela faisait une petite heure que je rangeais des vêtements en rayon lorsque je trouva une robe magnifique : noire, cintrée et sans fanfreluche. L'attrapant, je me dirigea vers les cabines et entra dans la première de libre qu'il y avait devant moi. Et hop, on enlève son jeans, son haut, ses chaussures. J'enfilais ma robe et me regarda dans le miroir. Pas mal, vraiment pas mal, il n'y avait pas à dire. Ce n'était même pas la peine que je demande son avis à quelqu'un puisque, pour ne pas me vexer, ils me diraient tous qu'elle me va à la perfection, comme tout ce que je portais et ce même si je ressemblais à un boudin entortillé dans je ne sais quel bout de tissu Chanel. Pour moi, que ce soit Chanel ou Kiabi, cela n'avait pas de différences notables, une robe était une robe et seul le nombre de zéro faisait la différence. Passant mes mains sur la robe, histoire de la défroisser quelque peu, je sortis de la cabine et mon visage changea de couleur lorsque je vis le regard d'une jeune femme, une cliente, dans le reflet du miroir. Merde, pas elle, pas maintenant. La jeune demoiselle n'était personne d'autre que cette chère Eileen, la jeune femme qui avait perdu contre moi au concours Chanel pour savoir qui serait la représentante de la marque dans le monde. Ma grand-mère voulait renouveler mon contrat et j'étais une valeur sûre : pas de frasque, pas de double vie, pas d'addictions, pas d'ombre au tableau. J'étais un cheval blanc et un cheval qui coûtait cher, très cher. Ils avaient donc décidé de me choisir, laissant la jeune femme sur la touche et je savais qu'elle me haïssait comme pas possible pour lui avoir pris son rôle. Je pouvais lui rendre sans problèmes mais j'étais engagée pour encore quelque longs, très longs mois. Je ne savais pas quoi faire, comment réagir. Se taire et se cacher ou tenter de l'aborder. À ce moment précis j'étais une cliente et pas une employée de ma chère et tendre grand-mère alors qui vivra verra. Souriant, dans le miroir, je regarda la coupe de cette robe et était prête à l'acheter. J'avais envie d'être une cliente normale, moi aussi.
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MessageSujet: Re: « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » EmptyJeu 10 Mai - 17:27

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Eileen avait toujours aimée la mode, les fringues, et ce depuis sa plus tendre enfance. Très jeune elle pouvait passer des heures dans le dressing de sa mère, à essayer des paires d'escarpins trop grands, des hauts et des robes haute couture. Cela lui avait d'ailleurs value quelques disputes avec sa mère. En grandissant elle savait qu'un jour elle aussi disposerait d'un dressing de cette ampleur. Très vite, elle adopta un style bien à elle mi bourgeoise, mi rock n roll, elle avait ses pièces et ses créateurs fétiches. Elle adorait les hauts escarpins vernis tout autant que les bottes en cuir style biker, les jupes très dames et les robes vaporeuses. Les matières nobles, telles la soie, le lin ou le cuir étaient omniprésentes dans sa garde robe. A Vegas, on l'avait toujours admiré pour son style détonnant, ses longues mèches blonde, son allure enfantine de petite fille modèle. Depuis ses 16 ans on l'invitait à des soirées modes ou elle aimait s'amuser et se montrer. L'an dernier elle avait même travaillé en collaboration avec de nouveaux créateurs pour ajouter à leur collection une pointe de sa personnalité. Eileen aimait la mode, mais jamais elle n'avait songé à en faire son métier. Il y avait trop de contrainte, être toujours parfaite, mince, souriante, ça revenait à lui supprimer des libertés. Elle avait envie de boire, fumer, faire la fête jusqu'à pas d'heure comme bon lui semblait sans craindre de prendre un kilo ou d'avoir un visage en lambeaux le lendemain. Du moins c'était son état d'esprit avant qu'on lui propose de se présenter au casting Chanel, pour être la nouvelle égérie de la marque. C'était une chose qu'elle ne pouvait pas refuser et c'était juste le temps d'une saison, l'histoire pour elle de se faire un nom, d'agrandir son réseaux, de découvrir de nouvelles choses. Elle avait passée la plupart des castings avec sucées, elle avait quelque chose de différent, d'atypique, de très Vegas. Elle correspondait parfaitement à l'image que voulait la marque on avait pas cessé de lui répéter. Une femme branché, rock n roll, sans complexes, malicieuse avec une pointe d'innocence. Et son histoire était parfaite pour faire d'elle la nouvelle it girl, la fille à papa, héritière milliardaire, débarquée de Vegas, jouant au poker, de quoi faire parler la presse et les magasines féminins, une vraie personnalité à laquelle les gens s'attache et qui marque les esprits. Le combo parfait pour une pub sans précédent, mais c'était sans compter sur cette garce de Payson. Héritière de la maison Chanel, pistonnée à tout les étages qui lui avait raflé son rêve sans même une once de culpabilité. Elle la haïssait, elle n'avait qu'une envie lui crever les yeux à coups de stilletos et la renvoyait dans l'anonymat. Les photos de la campagne était certes réussies, mais plus grâce aux logiciels de retouches qu'à la beauté du mannequin, cette fille ne dégageait rien, elle était terne, vide, inutile. Payson était une fille sans histoire parfaite sous tout point, une vraie sainte, pas d'histoire de drogues, d'alcool, aucuns dérapages, une vie monotone et sans intérêt, ainsi l'on avait quasiment pas entendu parler d'elle à part dans le milieu, elle n'avait rien à raconter. Ce n'était qu'une pistonnée, oui!Eileen n'avait rien contre le piston mais la c'était trop, insupportable, accablant, désolant. Malgré tout elle continuait de faire son shopping chez l'enseigne, leurs robes noires à tomber, cette classe intemporel, indéfinissable. Aujourd'hui donc, elle entra dans la boutique et essaya un tas de robe qui lui avaient fait de l'oeil en vitrine. Rapidement elle s'engouffra dans l'une des cabines disponibles. Une vendeuse l'attendait devant les miroirs prêtes à la conseiller et à la pousser à la consommation, ce qui était son rôle après tout. Elle passa une première robe, qui lui allait comme un gant, mettant son corps en valeur, elle se hissa sur une paire d'escarpins vertigineux et sortit de la cabine s’avançant vers les miroirs. La vendeuse lui fit mille et un compliments, et lui expliqua oh combien les tissus étaient fins et soyeux, un monologue bien rodée, bien répétée. Eileen acquiesça avec le sourire. Sourire qui s'éteigna presque aussitôt.

Dites moi que je rêve !

Elle se retourna comme une flèche, face à elle dans une robe vraiment belle mais qu'elle ne mettait pas franchement en valeur, Payson, cette garce de Payson, ici à San Francisco. Elle l'observa des pieds à la tête avec un certain mépris, et s’avança vers la jeune femme. Perchée sur ses talons, elle faisait pas loin d'une tête de plus qu'elle, se qui la mettait dans une situation de supériorité qui lui plaisait bien. A cet instant précis, elle n'avait qu'une envie lui pourrir la vie, détruire un de ces rêves, se venger, la remettre à sa place, lui prouver qu'au final même avec ce contrat en or, elle n'était rien. Qu'une fille à la vie parfaite sans histoire, règle comme du papier à musique, elle voulait la faire chuter de son piédestal. Eileen avait toujours était incroyablement rancunière et ce n'était pas près de changer, elle allait lui faire payer, ce n'était qu'une question de temps, la chance finit toujours par tourner et elle était la mieux placée pour le savoir, à Vegas elle en avait vu des gens tout perdre du jour au lendemain aux jeux et ne jamais réussir à remonter la pente. Ce n'était plus qu'une question de temps avant que Payson retombe dans l'oubli et qu'elle brille enfin. D'un ton dédaigneux elle prit la parole.

Payson, Payson, Payson … Alors le piston c'est cool ? T'en profites bien j’espère ? C'est drôle tu parais beaucoup plus jolie sur les photos qu'en vrai. Ca doit être la magie de photoshop sans doute. Oh, ne m'en veux pas si je ne me réjouis pas pour toi et ta « brillante » carrière, tu sais très bien ce que je pense de toi et de ta vie bien rangée !

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MessageSujet: Re: « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » EmptyJeu 10 Mai - 22:55


eileen and payson;; La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ? i hate y.o.u.



La méchanceté, j'avais toujours eu quelque chose contre. Il ne fallait pas se voiler la face, les garces perchées sur leurs talons, là à critiquer n'était pas vraiment quelque chose que j'aimais. Je haïssais ces filles à papa qui prenaient les gens de haut et lorsque j'entendais Eileen me parler de cette façon, j'avais envie de l'attraper, de l'égorger devant tout le monde mais ce n'était pas la chose à faire. Je voulais revenir en terrain neutre mais il semblait que cette barbie de Vegas n'était pas prête à avaler sa défaite. Je savais très bien qu'elle pensait que j'avais été pistonnée mais ce qu'elle ne savait pas c'était que l'on m'avait choisi pour représenter la marque parce que j'avais l'habitude des caméras, des photoshoots et des paparazzis. J'avais été championne olympique de poutre à l'âge de onze ans et ça, ça en mettait dans le crâne. Inspirant profondément, je me connais de l'assassiner sur place et, à la place, je lança un regard à la jeune femme qui venait de la complimenter pendant quelques minutes. Cette robe lui allait si bien que cela ? Franchement, ce n'était pas dur. N'importe quel tas d'os sans forme pouvait rentrer dans une robe de haute couture vu qu'elles étaient faite pour cela. Quand on a pas de forme, on va chercher les robes de marques pour tenter d'attirer le regard. Je n'avais jamais été une peste sans cœur mais il ne fallait pas me chercher et là, Eileen me poussait à bout. Photoshop était passé sur mon visage ? Surement oui mais je ne ressemblais pas à un squelette comme elle ressemblait. Ce que voulait la marque ? Une femme avec des formes et j'étais cette femme. Mon contrat avait été reconduit c'était que je m'en sortais plutôt bien. Cette femme ne me connaissait pas et elle me faisait bien rire en parlant d'une vie bien rangée. J'avais vécu plus de choses que cette barbie perchée sur ses talons qui tentait de me faire mal pour que je me rabaisse et ferme mon clapet. Samantha, la vendeuse qui venait de la complimenter venait de me faire signe de ne rien faire et ça, c'était vraiment pas la chose à faire avec moi. « Samantha, tu peux nous laisser tu sais. Je ne pense pas que madame squeletor a besoin de ton aide. Son égo surdimensionné lui suffit amplement pour se dire que ça lui va bien tu sais. Tu n'es que son larbin et c'est bien dommage Samantha parce que tu mérites tellement mieux » Je n'aimais peut être pas travailler ici mais une chose était claire et nette : je connaissais tous mes employés au maximum, histoire de pouvoir les épauler mais aussi leur dire ce qu'ils voulaient entendre. La jeune brunette quitta l'espace d'essayage et j'en profita pour dire à mon ennemie « Je suis la dirigeante ici et sache qu'en un claquement de doigts ces deux gardes là haut vont te faire remettre tes bouts de tissus sur ce qui te sert de corps, sans forme soit dit en passant, et te faire sortir du magasin alors je serai toi, j'arrêterai de faire la maligne, si tu vois ce que je veux dire » Ces mots sur me 'vie bien rangée' me revenait en tête sans arrêt et j'avais de plus en plus envie de l'étriper sur le champ. On nettoierait après moi, où était le problème de prendre mes escarpins et de lui crever un œil ? Self defense, elle m'avait attaquer en première. Elle me prenait peut être pour une pistonnée mais je n'en étais pas une. Et puis, en la regardant bien, elle n'était pas si belle que cela. Plate, archie plate, sans sentiments et aucune passion dans le regard. On m'avait toujours appris, depuis que j'avais dix huit ans, à avoir un regard qui en disait beaucoup sur nos sentiments et là, pour elle, c'était le néant, le vide, elle n'avait surement pas de cerveau, ceci expliquerait cela. « Et ne t'inquiète pas, perdre une cliente ne fera pas couler l'entreprise de ma grand mère puisqu'il faut l'avouer, les créations ici sont les plus belles et vu les robes que tu comptes essayer, tu dois penser la même chose » Gary et Cooper me regardaient de loin et me firent un signe de tête pour voir si j'avais besoin d'aide. Non pas vraiment, le combat de blonde dans les cabines d'essayage n'était pas pour maintenant. Regardant la jeune Epsilon de haut en bas, je lança « Maintenant, si tu veux bien m'excuser, j'ai d'autre chose à faire qu'entendre les jasements d'une jeune jalouse qui a surement trop fais la fête hier soir vu la tête que tu as. Tu vois ça, ça passe pas quand tu es mannequin et que tu représentes une marque connue mondialement, tu aurais été virée et humiliée au bout de deux jours, je t'ai évité ce désagrément, ne suis-je pas mignonne ? » Magnifique même. Je tourna les talons et entra dans ma cabine d'essayage, sourire aux lèvres. Si elle pensait me faire jaser, c'était mal partie, je savais me contrôler mieux que personne et étais une très bonne actrice, sans compter sur le fait que tous les clients du magasin avait eu l'immense chance de voir que c'était la jeune blonde qui avait commencé les hostilités. Attendre que ses amis attaquent était un conseil que ma grand mère m'avait appris depuis mon plus jeune âge et je comprenais mieux pourquoi. J'entendis des pas derrière moi et la paire d'escarpins de la jeune blonde s'arrêtait à quelques centimètres de ma cabine d'essayage. Elle cherchait définitivement les ennuis, ce n'était pas possible autrement. Enfilant mes talons, j'ouvris une nouvelle fois le rideau et fis face à la blonde qui n'avait plus que deux centimètres de plus que moi. « Je pourrais te faire arrêter pour harcèlement moral tu sais alors si tu pouvais continuer ton chemin et ta vie sans venir tenter de déranger la mienne, ça m'arrangerait. Et au passage, les photographes préfèrent une femme avec une vie bien rangée comme tu dis si bien qu'une écervelée qui vient de Vegas. Les instables, ils n'aiment pas vraiment cela » Je lui souris légèrement avant d'attendre sa réponse. Si elle me giflait, je l'avais bien mérité mais la blonde serait attrapée en moins de temps qu'il en faudra pour dire 'ouf' et elle ne sera plus acceptée dans les boutiques Chanel de l'État mais ça, elle ne le savait pas. J'avais du pouvoir entre les mains et il ne fallait pas merder avec moi. J'étais un ange qui s'avérer être un démon en moins de vingt secondes. Caractère de cochon, tempérament de feu, voilà qui était Payson Chanel-Stinson. Marche et écrase toi avant de souffrir Eileen, simple conseil.
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MessageSujet: Re: « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » EmptyJeu 17 Mai - 16:41

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    Eileen ne supportait pas les grands airs que prenait Payson avec elle, jamais de toute sa vie on avait osée lui manquer à ce point de respect, c’était quand même dingue que ce soit ce genre de gamine qui se le permettait et ça sans raison étant donné qu’elle était en tort dans l’histoire. Qu’essayait t’elle de faire ? D’inverser les rôles ? De rejeter la faute sur Eileen ? S’était ça sa technique, et bien ça ne prendrait pas. Elle l’avait bien cherché maintenant elle ne devait pas s’étonner si Eileen ne l’avait pas saluer avec un grand sourire et quelques compliments. Malgré tout, Eileen avait pensait que Payson aurait eu l’intelligence de s’excuser, ou au moins d’assumer ses actes et ce n’était à première vue pas du tout le cas. Au fond Eileen était convaincue de la déstabiliser, avec sa vie morne Payson ne devait pas être habituée aux conflits, ni même aux répliques sanglantes du genre, sa seule arme de défense était donc de l’exclure du magasin. Eileen n’attendait que ça, qu’elle essaye et tous les magasins de Vegas fermeraient dans la minute. Savait elle seulement à qui elle avait affaire, Eileen n’était pas n’importe qui, ce n’était pas qu’une petite bourgeoise, insolente et superficielle. Elle était très loin de cette image même si c’est ce qu’elle pouvait laisser transparaître lorsqu’elle s’emportait. Eileen avait des valeurs morales, ce qu’a priori Payson n’avait pas, elle avait aussi un minimum de respect pour les gens, et un sens du contact. Seulement lorsqu’elle avait quelqu’un en grippe, elle pouvait à tout instant devenir la pire des garces que l’univers est jamais crée. Les coups bas, la manipulation, le franc parler, tout ça elle maîtrisait, et jamais elle ne laisserait quelqu’un lui marcher sur les pieds comme Payson était entrain de le faire. Régulièrement elle affrontait son père et comparé à lui, Payson n’était rien, strictement rien, alors si elle pensait lui faire peur avec ses menaces elle se plantait sur toute la ligne. Elle se permettait de porter des jugements hâtifs sur elle et s’en était trop ! Eileen n’avait pas traité cette « Samantha » avec mépris, et elle n’avait pas et n’avais d’ailleurs jamais eu un ego surdimensionné. Elle s’approcha de Payson, les sourcils froncés, le ton cinglant.

    - Tu peux me répéter ça ? Mon «égo surdimensionné » mais tu t’entends des fois ? Tu ne me connais même pas ! Jusqu’à preuve du contraire ce n’est pas moi qui ai était pistonné pour arriver au sommet, et écrasé sans la moindre once de culpabilité chaque personne sur mon passage. Mais je vois que tu n’es même pas capable d’assumer ça, c’est bizarre avec ta vie morne et tranquille je t’imaginais plus intelligente que ça. Je me suis plantée !

    Elle planta son regard dans celui de Payson, puis observa la vendeuse s’éloigner, continuant néanmoins d’écouter discrètement le crêpage de chignon des deux jeunes femmes. C’est alors, que Payson se lança dans un long monologue interminable et assommant, Eileen l’écoutait à moitié, se contentant de sourire. Payson se disait donc être la gérante de la boutique, c’était merveilleux, Eileen s’en fichait comme de sa première cigarette. Elle pointa du doigt les deux vigiles de la sécurité qui n’avaient pas l’air commode, mais à Vegas elle en avait une escorte à sa disposition alors elle s’en fichait, puis la menaça de la faire expulser de la boutique. Eileen attendu que Payson est terminé et ne pue s’empêcher de rire.

    - Mais qu’elle courage ! Alors des l’instant ou tu rencontres quelqu’un qui ne t’apprécie pas tu préfères l’envoyer hors de ta vue et te défilé plutôt que de te battre et d’assumer tes actes, tu es si peureuse à ce point ? Tu crois quoi que je vais te frapper ? Sache que ce n’est pas du tout mon genre j’ai bien trop de classe pour ça, je ne m’abaisse pas à ce genre de comportement. Par contre si tu demandes à tes deux gorilles las bas de me mettre dehors sache que tu deviendras « personna non grata » à Vegas, bien que tu n’y mette jamais les pieds ou presque. Malgré tout, ce serait dommage que les prochaines fêtes Chanel de cet été qui vont avoir lieux à Vegas se voient privées de leurs égéries si tu vois ce que je veux dire ?

    Alors qu’Eileen pensait que Payson avait enfin terminé, elle ouvrit de nouveau la bouche et reprit de plus belle. Prétextant qu’elle se moquait de perdre une cliente, ce qu’elle ignorait c’était qu’Eileen faisait une différence entre les vêtements haute couture et les égéries débiles que choisissaient ces marques. Et ce n’était pas parce que elle ne pouvait pas encadrer Payson qu’elle arrêter de dépenser de l’argent chez Chanel, rien à voir. La demoiselle commençait à perdre les pédales, bientôt elle serait à court d’excuses et ce serait le moment d’attaquer. Eileen laissa son regard s’échapper sur les robes qu’elle avait mit de coté dans la cabine d’essayage, de véritables petites merveilles, des robes parfaites pour elle, des textures à tomber, des prix exorbitants.

    - Pourquoi ta grand-mère perdrait elle une cliente ? Ce n’est pas parce que tu m’insupportes que je vais arrêter de venir ici tu sais. D’ailleurs ça nous fait enfin un point commun, les collections sur vraiment très réussies, nous sommes d’accord la dessus. Malgré ta vie terne et tes photos retouchées, tu as quand même tu goût peut être que tout n’est pas perdu pour toi ! Oh, oh, une lueur d’espoir !

    Puis une nouvelle fois, Payson décida de fuir, de ne pas affronter Eileen ce qui en quelques sortes prouvait qu’elle-même au fond, elle savait qu’elle avait tort. Elle prétendu avoir du travail à faire, et pas suffisamment de temps pour gérer ce genre de conflit. C’était tellement plus facile de se défiler ainsi.

    - Mignonne non ce n’est pas le mot ! Oui j’ai fais la fête hier, ce qui prouve que moi au moins j’ai une vie ! Excuses moi tu as fais quoi de ta soirée d’hier ? Tartiner ta gueule si « mignonne » de crème afin de la rendre encore plus parfaite pour coller à la perfection au rôle de mannequin porte manteau parfait sous tous les angles ? Et bien laisses moi te dire que dans ce cas je ne suis pas jalouse ! Je préfères encore m’amuser avec des gens pleins de vie, souriants, que de vouloir chaque jour atteindre un peu plus la perfection esthétique et passer à coté de la vraie vie !

    Sur cette dernière phrase Eileen tourna les talons et retourna dans la cabine d’essayage ou elle passa à la robe suivante, immédiatement la vendeuse revint vers elle, prête à la servir, après tout elle était la cliente la plus fortunée ici, et ce sans l’ombre d’un doute. La fortune des Rosenbach étant estimée à près de 23 milliard de dollar, Payson pouvait aller se rhabiller. Eileen enfila une nouvelle robe, argentée, encore plus fabuleuse que la première, elle se dirigea vers le miroir, passant au passage devant la cabine de Payson, en profitant pour faire claquer ses escarpins sur le carrelage. Au même moment le rideau s’ouvrit en un éclair, furieuse Payson sortit de la cabine, et sur un ton hautain renchérit.

    - Hé ! Arrête de te prendre pour le centre du monde, j’allais vers le miroir ! Quand au harcèlement moral cesse d’inverser les rôles, ça pourrait te coûter cher en procès. Les photographes préfèrent … tu m’excuseras mais la plupart des gens connus on tout sauf une vie bien rangée ! C’est d’ailleurs pour ça que ta carrière fait un tel bide ! Ensuite pour ta gouverne, j’ignorais que Berkeley admettait des écervelées sur les bancs de son université. Et si je suis instable, j’ignore ce que toi tu es mais tu ferais bien de consulter, tu as de la chance je suis psycho, déjà paranoïaque et absolument pas téméraire !

    Eileen termina sa réplique sur un grand sourire et marcha vers le miroir, admirant la robe, sa tenue, et chaque petits détails qui faisaient qu’elle aimait cette marque. Avoue ta défaite Miss Payson !
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MessageSujet: Re: « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » « La plus coûteuse des dépenses, c'est la perte de temps. » EmptyMar 29 Mai - 13:34


eileen and payson;; La vie n’est pas un sport qu’on se contente de regarder. Gagner, perdre, ou faire match nul, la partie est en cours, qu’on le veuille ou non. Alors allez-y, discutez avec l’arbitre, changez les règles, trichez un peu. Faites une pause et soignez vos plaies. Mais jouez. Jouez ! Jouez le jeu. Jouez vite. Jouez librement. Jouez comme si il n’y avait pas de lendemain. D’accord, l’important n’est pas de gagner ou de perdre, l’important c’est la manière de jouer. Vous ne croyez pas ? i hate y.o.u.



Regardant eileen, j'avais envie de lui refaire le portrait, de prendre mon courage à deux moins et du lui faire mal et de l'entendre crier avec sa voix criarde et son visage de cochon. Elle ne ressemblait à rien, elle n'avait rien d'attrayant, elle était comme toutes ces blondes superficielles qui pétaient plus haut que leurs fesses et elle se permettait de me juger. Elle jouait à la petite conne avec son 'mais tu ne me connais pas' alors qu'elle se permettait de ma juger. Savait-elle un tiers de ma vie, même un quart ? Non, rien, elle ne savait pas ce que j'avais vécu pendant les premières années de la vie, elle ne savait pas qui j'étais et encore moins que ce contrat chez Chanel, je n'en voulais pas, jamais. J'avais supplié ma grand-mère de changer de tête pour l'entreprise, de mettre quelqu'un d'autre que moi mais les heures de gloire durant mon enfance faisait vendre encore plus qu'en temps normal. Inspirant, je dis « Parce que tu n'as pas l'impression que tu es entrain de me juger là à parler de ma vie et de mes choix ? Tu te prends pour qui pour critiquer les gens et tenter de les atteindre alors que tu ne les connais pas, absolument pas. C'est bien beau de détester le concept d'être égérie mais après ça, t'as quoi contre moi ? Tu crois franchement que j'ai été pistonnée ? T'as pas l'impression qu'une décision comme cela se prend au sommet de l'entreprise par la moitié des actionnaires ? T'as pas l'impression que s'ils ne t'ont pas pris c'était peut être pour ton passé à Vegas ? Chanel est une marque de prestige et sache que la seule raison pour laquelle j'ai encore ce poste est uniquement parce que ma grand-mère n'aime pas voir sa marque entre les mains d'une inconnue et encore moins d'une femme venant de Las Vegas. Mais tu sais, si tu y tiens, je te donne mon rôle d'égérie. Moi je te l'offre, j'en veux pas mais il y a des tas d'obligations qui vont avec. Plus de sortie comme on le veut, plus de folie, ta vie va être contrôlée et au moindre faux pas, tu seras devant un tribunal pour violation de tes obligations au contrat. Sérieusement, Eileen, continue ton shopping et laisse moi tranquille parce que tu ne sais pas ce que c'est que d'être à cette place et je te rends un service, tu n'imagines même pas combien. Au passage, ma grand-mère n'est franchement pas un amour et tu peux demander à quiconque qui travaille dans ce magasin, mieux vaut ne pas travailler avec elle » Je venais de lui dire tout ce que j'avais sur le cœur. Elle n'imaginait même pas la chance qu'elle avait de ne pas travailler avec ma grand-mère et ô combien j'attendais le mois de juin pour démissionner officiellement et participer à l'élection de la nouvelle égérie. Bien entendu, vu la façon dont eileen me traitait, elle pouvait se brosser pour être choisie et ce, dans toutes les grandes maisons de coutures. S'il y avait bien une chose qui passait entre toutes les maisons c'était les personnes à ne surtout pas engager, les diva en quelque sorte, et je pouvais détruire la carrière de cette pimbèche en un claquement de doigt. Cependant, j'avais la décence de ne jamais rien faire et de la laisser tenter de gravir les échelons un à un, dans un sens comme dans l'autre. J'étais tout ce qu'il y avait de plus pacifique sur terre et la seule qui ne l'avait pas compris c'était elle. L'entendant parler de personne rayée de la liste à Las Vegas, j'éclatais de rire « Tu es au courant quand même que je ne fais aucun défilé de mode rassure moi ? C'est là que je vois que tu ne sais pas du tout à quoi ça sert d'être égérie. À part voir ta vie contrôlée de A à Z et de faire des photo-shoots au quatre coins du monde, tu fais pas grand chose. Renseigne toi avant d'attaquer Eileen, je n'ai même pas le droit de me pointer à Las Vegas parce que sinon, ça ferait une mauvaise image de la marque dans le monde entier. » Et ça c'était vrai. Une des clause de mon contrat indiquait que si je mettais les pieds dans cette ville de fête et d'excès, j'étais irrévocablement foutue à la porte et ce, sans indemnités. Elle me désespérait tellement elle ne connaissait rien à ce monde de fou et à toutes ces clauses que ma grand-mère ajoutait à droite à gauche pour ne plus voir ses ventes chuter. Qu'elle continue à acheter ici ou pas, je m'en fichais pas mal. Ce n'était pas une personne qui allait changer notre chiffre d'affaire et je savais très bien que la grande patronne me donnerait raison de A à Z. pourquoi ? Tout simplement parce qu'elle savait très bien que je ne cherchais jamais à faire du monde à qui que ce soit et qu'on me donnait le bon dieu sans confession. Et puis, j'étais venue en terre neutre avec la jeune Epsilon, c'était elle qui était montée sur ses grands chevaux et qui avait, devant des dizaines d'employés, commencer les hostilités. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que le magasin était plein de caméra plus ou moins caché pour éviter les vols et qu'une caméra était justement entrain de la voir me rabaisser plus bas que terre. Tilalilalou, ma petite Eileen, t'es dans la merde. Soupirant légèrement, je lança « Et c'est pour cela que tu ne seras jamais égérie Eileen. Fête et égérie, ça ne fait pas bon ménage, surtout pas avec ma grand-mère. Ne t'inquiète pas, j'ai une vie assez mouvementée et je n'ai pas besoin de toi et de tes leçons de moral. » Et la crème, ce n'était pas pour moi, je trouvais cela tellement ridicule et j'étais très bien comme j'étais. Bien entendu, mon visage était retouché par photoshop lors des shoot mais le sien le serait aussi. Un petit point, une petite lueur et hop, on passait à photoshop. Qu'il y ait un problème ou non, on passait par le logiciel de retouche, c'était un passage incontournable. Quittant la blonde pour me changer et enfiler une autre robe, je savais qu'elle ne s'arrêterait pas là mais, moi j'allais bientôt déposer les armes parce que je venais de voir une vendeuse me montrer sa montre. Oui, j'ai compris, il faut que je retourne en arrière boutique pour entrer de nouvelles robes, bustier et tout ce qui va avec. « Ecoute Eileen, je vais être claire et nette et aller droit au but. Fais ta vie, je fais la mienne et je préfère encore laisser les écervelées de mannequin faire des frasques et remonter le niveau derrière. Ne t'inquiète pas, mes photos ne font pas la une des journaux et je m'en porte bien. Contrairement à toi, je n'ai pas besoin de ça pour me sentir bien. J'ai passé de nombreuses années sous le feu des projecteurs et franchement, sans façon. Maintenant, je vais te souhaiter un bon séjour dans notre magasin, achète ce que tu veux, ou ce que tu ne veux pas, continue de lancer ton venin sur qui tu veux mais laisse moi de côté. J'ai assez à faire sans toi et si ça ne te gène pas, je vais aller retrouver mon jeans et mes habits de femme normale et je vais retrouver mon job. Sur ce, à la revoyure » M'inclinant pour la saluer comme un révérence parce que madame pétait plus haut que son cul, je passa dans la cabine et quitta ma robe de soirée que je n'aimais pas tant que cela pour mon jeans et mon haut. J'étais bien mieux comme cela, il n'y avait pas à dire. Sourire aux lèvres, je quitta le lieux des cabines d'essayage en lançant, « A bientôt ! » Suivi d'un clin d'oeil. Bye bye barbie, les grandes filles ont bien des choses à faire. Avançant tête haute, je voyais un vigile me faisant signe d'aller chercher Eileen et je fis non de la tête. Qu'elle reste là, qu'elle achète et renfloue mes caisses, ça me va.

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