the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez

PV ▬ come on, take me home

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptySam 31 Mar - 11:47


Logan Ҩ Sydney
« comfort was allowed to come to them rare
welcome, unsought: a gift like joy »


Il n'y avait aucun moyen de dire pour quoi je me trouvais ici. Occupée à avancer dans ce couloir sombre, les bras croisés et le pas lent... J'avais une tête à faire peur, ça au moins cela devait être une certitude: sortie de chez moi une fois les jumeaux pris en charge, je ne m'étais même pas regardé dans une glace avant de partir. Je ne m'étais contentée que d'un élastique et d'une queue de cheval vite faite mal faite avant de finalement m'engager sur la rue; même le gardien avait remarqué que quelque chose clochait, puisqu'il cru bon utile de me rappeler que la météo n'était pas annoncée comme clémente pour les heures à venir. Mais je m'en moquais. De toute manière, depuis quand se déroulait-il quelque chose de normal dans ma vie, hein ?

Un mois et demi.

Déjà un mois et demi. Le temps passait si vite... ou bien n'était-ce que moi qui maintenait une attitude si détachée depuis si longtemps que les minutes semblaient s'écouler à un train affolant ? Je ne sais pas. Perdre la notion du temps, perdre le sommeil. Ils étaient si nombreux, les symptômes d'un deuil dont je ne me reconnaissais pas le droit; bien sûr, perdre un enfant à naître reste marquant comme expérience, mais je ne m'estimais pas devoir sombrer comme je l'avais fait. Et au final je me retrouvais ici, dans le couloir de l'immeuble à Logan, occupée à lentement arpenter les couloirs sans véritablement réaliser que je trempais la surface en marquant mon passage d'une suite d'eau: mon gardien avait au moins eu raison, la météo n'avait pas été clémente. Mais Logan vivant dans le même quartier, je trouvais inutile de prendre un véhicule, surtout que l'air frais me faisait le plus grand bien. Il me remettait les idées en place, au moins assez pour retourner voir l'un de ceux qui s'était montré là ces 6 dernières semaines. Le seul qui pouvait comprendre ce que je pouvais ressentir, puisqu'il était l'autre moitié du binôme qui avait perdu ce petit être... les autres étaient adorables, et extrêmement présents, mais leur douleur ne pouvait pas être comparable. J'avais la sensation d'être une étrangère à tout, et Logan était encore celui qui parvenait un peu à atténuer mon trouble

Parce qu'il savait, lui, exactement comment je me sentais.

CHEYENNE – « Hey »

J'avais bien tenté de lui offrir un sourire chaleureux lorsqu'il ouvrit la porte, mais tout ce que je me voyais capable de faire était cette pâle imitation. De la fatigue et de la lassitude, un besoin de confort et de je ne sais quoi d'autre, telles étaient les attributs qui marquaient mon visage lorsque soudainement l'entrée s'ouvrit sur sa silhouette. Je ne pris pas vraiment le temps de calculer les émotions qui passèrent sur son visage, mais son inspection força un rougissement bref, conscient, me laissant simplement à déglutir avec gêne alors que je noyais le pas de sa porte des gouttelettes qui glissaient encore le long du trench coat qui n'avait finalement pas servi à grand chose vu le temps. J'ignorais habilement l'expression de Logan lorsqu'il prit en compte mon état et me mis à avancer lorsqu'il dégagea le passage pour me laisser entrer. Ou bien me faisais-je des idées et je venais de forcer l'accès ? Je n'en savais rien, mais je me contentais pour l'instant de scanner l'appartement pour y détecter une quelconque présence, avant d'entendre la porte se refermer derrière moi alors que Logan nous confinait à l'intimité du petit appartement. Satisfaite de nous savoir seuls, je me retournais doucement avant de passer mes bras le long de la taille à Logan et d'aller noyer mon visage dans le creux de son cou. Il était gigantesque, surtout si on considérait que je ne portais pas de talons cette fois-ci; mais la différence de taille n'avait pas la moindre importance, je voulais juste le tenir contre moi. Aucun mot n'était nécessaire, du moins en ce qui me concernait, et s'il me parla ses paroles furent bien vite enfouie dans le coton qu'était mon esprit à cet instant précis. Pourquoi fallait-il que les hommes parlent toujours, hein ? Je voulais juste exprimer quelque chose pour lequel je ne trouvais pas de mots, rien d'autre que le silence n'était nécessaire mais que cela soit par gêne ou alors par absolue nécessité, l'écho de sa voix résonnait encore dans la pièce lorsque je relevais ma tête et posais mon index sur ses lèvres. Peut-être n'avait-il pas parlé et ce n'était que mon imagination me jouant des tours. Ou bien avait-il réellement prononcé quelque chose et je n'étais juste pas capable de réaliser ce qu'il me disait... Peu importe. J'étais bien.

CHEYENNE – « Comment tu vas ? »

Une nouvelle fois, ma voix avait perdu sa force habituelle pour exprimer ma curiosité dans un murmure et si réponse il y avait, c'était alors que je me voyais lentement guidée vers sa salle de bain. Quoi donc, Monsieur Salaun n'aimait-il pas l'idée que je soie trempée au beau milieu de son salon ? Tssk. Il me répondit, en revanche... ou du moins le croyais-je. Et ce n'était pas avant qu'il ne presse malencontreusement sa main contre un pan trempé de ma personne que je réalisais juste à quel point j'avais froid. Une friction commença, doucement, et je réalisais que c'était lui qui était occupé à tenter de me réchauffer, m'ayant enrobée dans un essuie destinée à me tenir chaud. L'idée me traversa l'esprit qu'il serait peut-être préférable que je retire mes vêtements trempés avant d'attraper la crève, mais l'action ne s'engagea pas: je préférais qu'il s'occupe de moi. Nous n'avions pas exactement été de véritables inconnus depuis la St Valentin, mais nous avions énormément perdu du peu de complicité qui nous liait avant l'attentat. Avant la perte. Et cela me manquait... Alors je le laissais faire jusqu'à sentir ses mouvements ralentir, comme s'il était progressivement figé alors que je levais une main pour lui caresser doucement le visage, commençant par dégager une mèche de ses cheveux avant de lisser glisser mes doigts sur sa joue. Il m'avait manqué, dans un sens.. Sans doute était-ce pour cela que je me trouvais ici, même si je n'avais pas rendu la pareille et annoncé comment je me sentais en réciprocité à ma question précédente. Je ne savais pas trop comment je me sentais, ou du moins les mots que je pourrais dire de mettre sur le sentiment. Mais il ne sembla pas s'en inquiéter... ça, ou alors je ne savais définitivement plus lire les expressions de son visage.

CHEYENNE – « Je peux t'emprunter ta douche ? Pour réchauffer un peu ces vieux os... »

Je terminais ma question par un petit ricanement d'amusement, mais je ne savais pas où s'arrêtait la sincérité et où commençait le sentiment forcé. J'évitais autant que possible de parler de moi, ou de comment les choses se déroulaient et à mon sens c'était la meilleure chose à faire. Ils avaient tous passés assez de temps à tenter de me faire parler, les deux seuls à qui j'acceptais éventuellement de partager étaient Logan et Sydney. Parce que nous avions vécu les choses ensemble et donc, si j'exprimais avoir eu peur à tel ou tel moment de la fusillade, ils étaient les deux les plus à même de pouvoir comprendre de quoi je voulais parler... Dix minutes plus tard, je me retrouvais sous un faisceau d'eau chaude, Logan disparu afin de m'accorder l'espace qu'il savait que j'avais besoin. Un autre vingt minutes plus tard et je ressortais de là propre comme un sou neuf, avant d'attraper un t-shirt de Logan bien trop large pour moi, l'enfiler et chercher en vain quelque chose pour le dessous. Je ne trouvais rien d'autre qu'un boxer; dans le fond, ce n'était pas comme si je passais assez de temps dans cet appartement pour avoir des affaires à moi traînant dans les environs: lorsque nous nous occupions de nos affaires, soit c'était chez moi et tout était à portée, soit c'était ici (parfois) et je repartais bien souvent dans le même accoutrement que lorsque j'étais arrivée.

Un t-shirt et un boxer. Tant pis. J'entendais quelque part le séchoir fonctionner, donc je présumais que je récupérerais bien assez tôt mes vêtements à moi. Attrapant une serviette pour terminer de sécher la chevelure goutant encore doucement, je sortais à pas de loup de la salle d'eau... pour me retrouver nez à nez avec Sydney. Mon visage devait clairement indiquer la confusion et l'incompréhension quant à la présence de la jeune femme ici, à moins qu'elle n'ait été présente tout du long et que je ne l'avais tout simplement pas vue. Je n'en savais rien. Mais si c'était un plan de Logan pour tenter de me faire parler de ce dont je gardais sous silence depuis un mois, c'était zappé; Sydney et moi avions peut-être une bonne relation, mais je n'avais jamais été le genre à me confier sans raison. Et jusque là, je n'en voyais aucune... Satisfaite que mes cheveux étaient suffisamment secs à mon goût, je me penchais légèrement vers l'intérieur de la salle de bain pour raccrocher la serviette où il fallait, avant de tout éteindre et avancer précautionneusement dans la chambre. La présence de Sydney m'intriguait, mais je n'étais certainement pas sur le point de le lui faire savoir. Au lieu de quoi, je l'ignorais et décidais de ne pas retourner dans le salon au risque de voir Logan m'observer avec un regard qui en dirait long sur ses espoirs portés sur la présence de l'étudiante. Je m'asseyais au coin du lit opposé à Sydney, avant de doucement m'allonger et lui tourner le dos en gardant un silence pesant entre nous dans l'espoir que cela l'aurait fait fuir. Je n'avais pas envie de parler, hormis le petit "salut" timide que je lui avais adressé en la découvrant. Et j'espérais que Logan et elle allait le comprendre..

L'espoir fait vivre... n'est-ce pas là le dicton ?

En tout cas, c'est le premier qui me vint à l'esprit lorsque je sentis nettement le lit creuser et un poids s'ajouter au mien...


fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptyDim 1 Avr - 14:52



PV ▬ come on, take me home Tumblr_lwpbvc4Rvx1qf6ad5o1_r1_500


Un mois et demi. Un mois et demi s’était déjà déroulé depuis la fusillade. Le moment où tout avait basculé. Tout d’abord, alors que les choses s’étaient peu à peu améliorées entre Kilian et moi, il apprit lors de cette soirée, que Cheyenne portait mon enfant. Enfin, ce n’était pas encore un enfant. Et la raison pour laquelle je n’en avais pas parlé à mon fils, c’était uniquement parce qu’aucune femme n’est à l’abri d’une fausse couche les trois premiers mois. Peu de personnes avaient été mises au courant. Ensuite la fusillade. Depuis ce jour, les souvenirs que je possédais de l’armée s’accentuaient. Je faisais un cauchemar tous les deux jours. Et enfin, la perte de notre bébé, à Hutchinson et moi. Trois évènements qui avaient clairement réussi à nous mettre le cafard. Kilian refusait de me parler. Pourtant, il restait dans l’appartement. Je n’étais à ses yeux que son colocataire, le temps qu’il trouve un autre logement. Mais ce n’est pas comme si nous étions des colocataires qui nous entendions bien. Non, ce serait bien trop facile. Nous nous croisions. Mon fils ne m’adressait pas la moindre parole. Et comme je n’étais pas dans mon assiette, je ne m’aventurais pas vraiment à essayer d’engager la conversation avec lui. En effet, les seules fois où je tentais de le faire, il se braquait bien vite, et le ton montait.

Kilian n’était pas là ce soir. Et, dans la mesure où ni Cheyenne, ni Sydney, ni moi n’étions avec un moral à l’apogée, je décidais de les appeler une par une, afin qu’elles viennent toutes les deux dans mon appartement, sans les prévenir de la présence de l’autre. Ce que je souhaitais ? Une soirée posée juste tous les trois. Car, même si Hutchinson semblait la plus touchée par ce qu’il s’était passé, Khelos éprouvait une véritable culpabilité, ce qui m’inquiétait. Et, sans trop vouloir l’avouer, j’avais envie de me retrouver avec les deux femmes capables de me redonner le sourire. Lorsque je me trouvais à leur côté, je pouvais être moi-même, sans aucune gêne. Elles représentaient comme une famille à mes yeux et présentement, j’en avais besoin d’une. Les images de la guerre, qui apparaissaient dans mon esprit la nuit, commençaient à me rendre fou. Nous devions tous les trois nous changer les idées. Donc, une fois avoir appelé Cheyenne et lui expliquant que j’aimerai bien pouvoir passer la soirée avec elle, je composais le numéro de Sydney. J’usais du même prétexte. Elle aussi viendrait.

Quand j’ouvris la porte à l’arrivée de Cheyenne, je fus surpris de la trouver là, trempée jusqu’aux os. Il me fallu d’ailleurs un petit moment avant de comprendre où elle avait pu traîner pour être dans cet état là. Le silence dans lequel fut plongé l’appartement me laissa entendre l’averse dehors, alors que les cordes frappaient contre les vitres. C’est à cet instant que je compris qu’elle était venue à pied. Je l’aurai volontiers rappelé à l’ordre si elle avait réussi à afficher un véritable sourire. Je m’abstenais donc et refermais la porte derrière elle. Bien rapidement, elle vint chercher refuge dans le creux de mes bras. Et, comme les câlins restaient des choses nouvelles chez moi, il me fallu encore un petit temps d’adaptation, jusqu’à ce que je dépose timidement mes mains dans son dos. Je ressentais une légère gêne. Personne n’était habitué à ce que je me montre aussi tendre. Certes, Cheyenne et Sydney restaient les personnes qui avaient le plus le droit à ces traitements de faveur, mais je restais toujours très maladroit. C’est pour briser le silence de ce moment trop émotionnel à mon goût que je prononçais quelques mots. « Tu es trempée… » J’avais murmuré cela en me rendant compte que mon T-shirt était en train de se mouiller au contact du corps de la jeune femme.

Quand elle me demanda comment j’allais, je lui avais déjà pris la main pour l’emmener jusqu’à la salle de bain qui se trouvait juste entre ma chambre et celle de Kilian. « Mieux que toi, n’est-ce pas ? » Ce fut la seule réponse que je prononçais alors que je retirais son trench coat pour le déposer sur le côté. Mon réflexe fut d’attraper une serviette de bain que je sortais d’un placard pour y envelopper Cheyenne. Cependant, je comprenais que ça la glaçait davantage en vue des tremblements dont elle était secouée. « Je peux t'emprunter ta douche ? Pour réchauffer un peu ces vieux os... » Je retirais la serviette en hochant la tête. « Bien sûr. » je tentais un sourire avant de l’aider à se déshabiller. Il n’y avait aucune fin salace à mes gestes. Je voulais simplement qu’elle se retrouve le plus vite possible sous la douche afin qu’elle puisse enfin se réchauffer. C’est une fois qu’elle se retrouva nue face à moi que je récupérais ses vêtements et déposais un baiser au coin de ses lèvres. Enfin je disparaissais, d’une, pour lui laisser une certaine intimité, et de deux, pour sécher ses vêtements avec le seul moyen que je trouvais : le sèche-cheveux de Kilian.

Au même moment, ce fut Sydney qui arriva à l’appartement. Et, quand elle me vit avec des vêtements de femmes dans la main, elle sembla surprise. « Cheyenne prend une douche. », lui avouais-je alors que je lui apprenais en même temps la présence de ma collègue. Je déposais un baiser sur sa joue en guise de salutation et déjà, Hutchinson sortait de la salle de bain. Quelques minutes plus tard, je retrouvais les deux femmes dans ma chambre. Cheyenne était allongée sur mon lit, dos à Sydney, comme si elle boudait face à mon petit plan. Après tout, n’était-ce pas celui qu’elles avaient toutes les deux fait lors de la soirée de la Saint-Valentin, dans l’espoir de nous voir, Kilian et moi, récupérer une bonne relation père/fils ? Je m’allongeais à mon tour sur le lit, attirant Hutchinson contre moi, jusqu’à ce que je passe au-dessus d’elle. Attrapant Khelos par la main, je l’entrainais sur le matelas, de façon à ce que nous soyons tous les trois de tout notre long, Cheyenne entre nous. Je leur laissais un regard qui en disait long. « Tout d’abord, Sydney, arrête de culpabiliser. Tu n’y es pour rien. Toi, Cheyenne, arrête aussi de culpabiliser pour le bébé. » Je les observais une à une. « J’aimerai que l’on passe une bonne petite soirée tous les trois pour nous changer les idées sur ce qu’il s’est passé. » Je fonçais un instant les sourcils, avant de les supplier du regard. Ce dont j’avais besoin en ce moment ? Entendre Hutchinson et Khelos être elles-mêmes, drôles et complices.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptyDim 1 Avr - 16:09

Assise dans le salon de la villa, Sydney regardait la pluie à travers la grande baie vitrée, un verre de vin blanc à la main. C'était très rare que la jeune femme boive un peu d'alcool dans un moment encore peu tard de la journée, surtout quand on connaît le régime draconien auquel elle s'astreint en temps normal. Cependant, sans pour autant sombrer dans l'alcoolisme pour autant, il lui arrivait un peu plus souvent de se laisser tenter par un verre pour se laisser doucement envahir par l'effet réchauffant du vin. La Bêta avait une bonne descente mais elle ne tenait pas spécialement bien l'alcool, ce qui lui permettait d'arriver assez vite au stade "pompette" où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et qu'elle avait envie d'être câline avec encore plus de monde qu'elle ne l'était habituellement. La preuve en est du coussin qu'elle tenait serré contre sa poitrine comme s'il était son nouveau meilleur ami. Se plonger dans un état approchant l'euphorie lui permettait d'oublier toute cette culpabilité qui la rongeait, toutes ces nuits d'insomnie où elle ne cessait de revoir le meurtre d'Ethan ce fameux soir à New York, et j'en passe. Aux yeux de beaucoup de personne, Sydney allait aussi bien qu'avant la fusillade... mais dès qu'elle se retrouvait tout seule, le traumatisme s'ouvrait comme une plaie qu'aucune médecine ne saurait refermer. Pour l'instant, Sydney ne songeait pas à des choses aussi noires et affreuses que le suicide puisqu'elle concentrait toute son énergie sur son neveu Max et qu'elle ne se pardonnerait jamais de le laisser seul. Elle ne vivait plus que par lui. Cependant, elle avait d'autres pensées assez alarmantes qui pourraient en effrayer plus d'un.

Alors qu'elle descendait son troisième verre cul-sec, son portable vibra et lui indiqua un appel de Logan. Elle posa son verre sur la table basse et soupira avant de décrocher en prenant une voix artificiellement pimpante pour lui répondre. Une soirée avec lui ? Pourquoi pas. Sans se poser de questions, elle répondit par la positive et commença à se préparer. Voilà une autre personne qu'elle se refusait à laisser tomber : Logan. Après la perte de ce foetus et la dégradation de ses relations avec son fils, elle jugeait qu'elle lui avait fait assez de mal pour s'astreindre à dire amen à chacune de ses demandes sans se poser la moindre question. La blondinette s'était comme enfermée dans une logique de dette envers le Breton qu'elle devait honorer par tous les moyens possibles.
Une fois prête, elle rentra dans sa voiture et roula jusqu'à l'appartement de Salaun. D'ordinaire, Sydney était déjà une piètre conductrice... mais sous la pluie, elle relevait plus du danger public en mode escargot plutôt qu'une automobiliste lambda. On ne pouvait pas la rater, c'était la seule qui se traînait à 20km/h sur la voie rapide à cause de la pluie qui tombait sur le pare-brise... rappelons que Sydney mit pas moins de 15 minutes avant de réaliser que si elle actionnait les essuie-glaces, elle y verrait sûrement plus clair. Quand on vous dit que les blagues sur les blondes ont vécu, intéressez-vous au cas particulier de mademoiselle Khelos.

Au bout de trois bons quarts d'heure - trajet qui lui prenait pourtant une vingtaine de minutes en temps normal - elle parvint enfin jusqu'à l'appartement de Logan. Lorsqu'il lui ouvrit, son regard tomba sur la pile de fringues qu'il avait entre les mains... des fringues féminines. Sydney arqua un sourcil en l'écoutant puis caressa le sommet de la tête du chiot Mahikan qui venait lui faire la fête. "Ah, j'ai eu peur que tu veuilles m'offrir quelque chose." ponctua-t-elle en regardant les vêtements avec le fameux regard dédaigneux d'une fashionista exigeante. C'était sa façon à elle d'accueillir la présence de Cheyenne et lui faire comprendre que malgré ce que cela pouvait engendrer, cela restait tout de même une bonne idée.
Lorsque les deux femmes se retrouvèrent toutes seules, Sydney n'osa pas tout de suite rompre la glace car Cheyenne semblait s'enfermer dans un mutisme profond. Chose que la culpabilité de Khelos n'osait pas rompre. Dieu merci, Logan arriva à la rescousse pour essayer de décoincer tout ce beau monde qui se morfondait dans une noirceur sentimentale peu enviable. A croire que la grisaille à l'extérieur s'était invitée dans les murs de la chambre de Mr Salaun. L'Égyptienne se laissa faire puis s'installa à côté de Cheyenne en attrapant une mèche de ses cheveux comme elle en avait l'habitude puis elle écouta Logan leur faire la morale. Oui, il s'agissait de cela. Mais le regard qu'il leur adressa trouva immédiatement un écho favorable dans l'esprit de la blondinette qui sentit un sourire poindre sur ses lèvres. Rapidement, elle releva un peu la tête à la manière d'une féline mécontente d'être traitée en inférieure par un lion. "C'est la demi-portion poilue qui nous parle, là ?" lâcha-t-il sur un ton distant et cassant. Le même ton qu'elle avait lorsqu'elle se mettait à le taquiner avec ce petit air supérieur qui lui va si bien. La jeune femme déposa sa tête sur l'épaule de Cheyenne sans quitter Logan de son regard émeraude. "Tu expliques à l'ours mal léché qu'il ne donne aucun ordre aux créatures supérieures que nous sommes sans s'être prosterné au préalable, chérie ?" Si elle pouvait redonner aussi un peu de sourire à ses deux compagnons, Sydney s'en verrait sûrement un peu plus joyeuse elle-même.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptyMar 1 Mai - 16:34


Logan Ҩ Sydney
« comfort was allowed to come to them rare
welcome, unsought: a gift like joy »


Un coup d'oeil suffit pour faire comprendre que son "tu es trempée" méritait au moins l'award du "Sans blague, Sherlock?!". M'écartant enfin de lui, je remarquais son t-shirt imbibé. En frottant doucement, j'espérais faire filer les gouttes d'eau tout en trouvant un subterfuge physique détournant Logan de mes excuses marmonnées pour l'avoir mouillé. Lorsqu'il répondit à ma question par une autre question, je me suis trouvée à baisser les yeux et à éviter son regard en haussant les épaules. Comme si ce n'était pas important. Mais surtout, surtout, parce que je n'avais pas la moindre idée quant à la réponse que j'étais supposé lui offrir.Il y a quelque chose dans ce "ça va?" qui est terriblement perturbant; bien sûr, les gens ne pensent pas à mal et ne font que suivre l'étiquette de rigueur... Mais il ne peut vraiment y avoir de réponse satisfaisante pour qui que ce soit, ni eux qui doivent quand même se douter que rien n'est rose que pour moi, qui reste éternellement dans une situation inhabituelle. Je demandais accès à sa douche, avec un petit rire secoué par le frisson qui me prit: un petit rire pour l'attention de Logan, et le frisson pour le résultat que sa tentative pour me réchauffer eu au final. Il n'y avait pas d'ambiguité et j'appréciais cela. Mais je n'étais pas étonnée. Logan avait perdu autant que moi, même si le contact et la relation avec l'enfant à naître n'était pas encore pareil. C'est sans m'attendre à une blague salace de sa part que je me dénudais devant lui, mais plutôt dans un silence compagnon et agréable: parfois, juste parfois, nous n'avions pas besoin de mots pour passer du temps ensemble, juste de la compagnie de l'autre. Il se baissa pour récupérer mes vêtements, je murmurais un petit merci en sachant ce qu'il allait en faire, puis mit en route la douche tout en entendant le cliquetis de la porte m'indiquant qu'il avait quitté la pièce.

Je me glissais sous le faisceau d'eau avec un petit rire: quelque part dans l'appartement, le son si particulier d'un sèche-cheveux venait de gronder pour la première fois. Je n'avais pas à me poser de questions de pudeur ou quoi, je savais qu'à l'instant où je quitterais la pièce il ne serait pas là à m'attendre et à espérer quelque chose de moi, que ce fut un mot, une explication, un sourire. Cette liberté me ragaillardit et me détendit légèrement pour le temps que dura ma douche. En sortant de la salle de bain, je ne fus donc pas surprise de ne pas le voir, mais l'étonnement m'épris lorsqu'au lieu de Logan, c'est Sydney qui se tenait dans l'embrasure de la porte. Et au final, ça revenait parfaitement au même: je ne savais pas quoi dire pour satisfaire le sentiment que la jeune étudiante éprouvait en ce moment, et si le silence n'était peut-être pas la meilleure des tactiques à adopter, elle me semblait la plus sûre pour l'instant. Je fis le tour du lit, me couchais, et espérais secrètement que Sydney se décide à quitter les lieux. Je la savais en proie à la culpabilité au moins au même titre que moi, de nature différente mais rongée de même manière à laisser un espace béant dans le coeur, et si elle et Logan avait su passer outre leurs sentiments respectifs pour se montrer bien présents pour moi, j'étais bien moins positive quant à ma faculté de leur rendre la politesse.
LOGAN – « Tout d’abord, Sydney, arrête de culpabiliser. Tu n’y es pour rien. Toi, Cheyenne, arrête aussi de culpabiliser pour le bébé. »
Si je n'étais pas si déterminée à dissimuler mon expression à son regard scrutin, je me serais retournée d'un air qui voulait clairement dire que c'était bien évidemment plus facile à dire qu'à faire. Puis il enchaîna sur le désir de passer une agréable soirée et la réalisation vint que ce n'était pas dans un lit qu'on allait se détendre; j'allais me lever et me diriger vers la salle principale de l'appartement lorsque mes deux comparses me battirent de vitesse, Sydney entrainée par Logan attirée sur le lit de manière à ce que je me retrouve prise en sandwich entre les deux personnes. Logan était dans mon dos, et m'avait attirée à lui, avant d'intimer à Sydney de s'allonger face à moi, face à nous, de manière à ce que nous nous retrouvions bien installé et prompt à la discussion. Je m'interdisais le fait de me demander pourquoi on était là, ici: c'était bien trop confortable pour moi, et je n'étais pas bien certaine d'avoir envie de bouger pour l'instant de toute manière. Le seul mouvement que j'opérais était pour me mettre sur le dos, maintenant que tourner le dos à mes amis était impossible tant d'un côté que de l'autre: si je cherchais à ignorer l'un, je faisais face à l'autre. Sydney en profita pour poser sa tête sur mon épaule et la douceur du geste captura un souffle étranglé quelque part au niveau de ma glotte.
SYDNEY – « C'est la demi-portion poilue qui nous parle, là ? Tu expliques à l'ours mal léché qu'il ne donne aucun ordre aux créatures supérieures que nous sommes sans s'être prosterné au préalable, chérie ? »
Je tournais la tête vers elle, indécise, avant de poser mon regard sur la silhouette de Logan, allongé de tout son long contre moi et nous observant attentivement. Puis mes yeux se posèrent à nouveau sur la jeune femme, et un sourire vint orner mon visage dans un désir évident de me retrouver en compagnie de francs compagnons. Un coup de coude de ma part destiné à Logan plus tard, je me retournais légèrement vers lui, bien destinée à faire valoir notre supériorité. Logan n'allait pas être tendre, taquin au possible, et j'étais personnellement encore à moitié fatiguée par la détente physique provoquée par la douche que j'avais prise. J'étais partagée entre le désir de lui faire payer son insolence (taquine) et l'envie de faire le dos rond comme un chat et m'étirer contre lui, entre mes deux amis, juste pour profiter de sa présence et du fait que pour la première fois en une éternité, je n'étais PAS seule.... Pour l'instant, l'envie de lui faire payer son "insolence" l'emportait et le petit "oomph" surprit qui s'échappa de lui m'amusa au plus au point. Il était solide, ce n'était pas avec un petit coup qu'il allait en mourir.
CHEYENNE – « Yo Winnie! T'as entendu ce que la dame elle a dit ? »
J'avais du mal à le visualiser en ours mal léché, pour l'instant l'image d'un ourson (Winnie, en l'occurence) faisait priorité dans mon esprit. Allez comprendre pourquoi. Mais ça m'amusait, même si Logan ne semblait pas exactement prêt à coopérer.
CHEYENNE – « Un peu dur de la feuille, l'ourson là.... Tu penses qu'on devrait un peu lui expliquer qui est le chef ? Il nous a, après tout, menacé de nous attacher ensemble toutes les deux... »
Les derniers mots furent susurrés à l'oreille de la demoiselle, à l'insu de Logan et lorsque les derniers mots furent prononcé, nous fûmes deux à nous retourner vers lui, un dangereux regard déterminé posé sur lui et destiné à lui faire comprendre que ce soir, nous allions au moins être deux contre un... au début du moins.
CHEYENNE – « Demi-portion. Poilue. Tu ne crois pas si bien dire, trésor... Est-ce qu'avec toi aussi, il... »
Jamais je n'eus la possibilité de terminer ma phrase, puisqu'il était évident que certaines personnes ici ne semblaient pas prête à s'entendre discuter de ses prouesses (ou manque de) entre deux femmes qui auront à un moment ou un autre été une maîtresse. Ces hommes étaient tous pareils, et la position dans laquelle nous nous sommes retrouvés alors que Logan semblait déterminé à nous maintenir au silence était des plus inconfortable. Je mordillais sa main pour l'empêcher de me baillonner ainsi, et avec une étincelle de malice dans les yeux, je poursuivis.
CHEYENNE – « A genou, si tu veux qu'on se taise... parce que tu sais qu'on pourrait continuer toute la nuit à nous souvenir du bon vieux temps »
Deux contre un. Il avait probablement des choses honteuses à avouer sur nous aussi, mais nous étions en supériorité numérique certaine et relativement bien connue pour prendre un malin plaisir à le rendre dingue. Le voir s'énerver sur quelques mots était plaisant, puisque nous ne pouvions pas nécessairement le rendre dingue physiquement. Du moins, c'était ce que je pensais jusqu'à ce que Sydney prenne les choses en main et agisse comme la merveilleuse personne que j'avais appris à connaître: avec verve, répartie, et justesse. Logan voulait passer une bonne soirée pour nous changer les idées? Je pense que nous autre femmes avions une conception bien différente de ce qui nous distrayais, à ses dépends tant qu'il ne s'imposait pas. Susurant quelques autres mots à l'oreille de Sydney (rien de bien important, mais juste pour faire naître des questions dans l'esprit bourru de notre amant commun à l'entente du petit rire qui suivit ma "confession), je vins à plonger les yeux dans le regard de l'homme comme pour le mettre au défi de parvenir à nous faire taire. Une chose était certaine à mes yeux, il allait en avoir pour son argent...


fiche par century sex.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptyLun 21 Mai - 21:27

PV ▬ come on, take me home Tumblr_lwpbvc4Rvx1qf6ad5o1_r1_500


L’une des raisons pour lesquelles j’avais décidé d’inviter les deux jeunes femmes relevait du fait qu’elles étaient chacune envahie par la culpabilité. L’une comme l’autre semblait ne plus trop oser se parler, pensant très certainement que la soirée de la Saint Valentin – et donc la fusillade qui avait suivi – aurait pu être empêchée. Elles ne s’en voulaient pas entre elles, au contraire. Elles s’en voulaient à elles-mêmes. Mon travail ici consistait donc à briser cette glace qui s’était formée entre nous trois, afin que nous redevenions le trio d’amis liés comme les doigts d’une main. Je souhaitais que l’on passe une soirée comme nous avions l’habitude de faire, entre jeux, joies et exaspération de ma part face à leur éternelle complicité de femmes. Sydney comme Cheyenne étaient très importantes pour moi et je refusais donc qu’un évènement comme la fusillade vienne interférer sur notre relation. J’ai passé plus de dix ans seul. Pour la première fois, j’acceptais de m’ouvrir à deux amis qui m’étaient particulièrement chers. Probablement n’étaient-elles pas conscientes de l’importance que je pouvais leur attribuer. Pour ma part, j’avais pris du temps à l’accepter. Désormais, elles faisaient parties de ma vie et des personnes qui me manquait lorsque je passais seulement quelques jours sans les voir.

Si nous avions pris place sur le lit, ce n’était pas dans un but salace de ma part, bien au contraire. Ce que je souhaitais, c’était que l’on ait une discussion, que Cheyenne s’ouvre à nous pour nous expliquer clairement sa façon de penser, qu’elle comprenne que nous étions présents pour elle, mais seulement si elle le désirait. Certes, Sydney avait également besoin de réconfort. Cependant, elle avait moins pris ses distances. Elle était ainsi consciente que j’étais à son écoute à tout moment de la journée comme de la nuit. Elle pouvait compter sur moi. Et je fus heureux de voir que ma petite leçon de morale raviva la fibre espiègle des deux femmes. Et déjà, elles s’alliaient entre elles pour tenter de me mener la vie dure. En tant normal, ça m’exaspérait. Mais là, j’étais davantage heureux de les retrouver. Sydney commença à me surnommer ‘‘demi-portion poilue’’. Un de mes sourcils s’arqua. Poilu oui. Demi-portion ? Absolument pas ! Et je pouvais très bien le lui prouver. Pourtant, déjà, elle s’alliait avec Hutchinson et je lisais dans leurs yeux que j’allais en prendre pour mon grade. Au final, était-ce une bonne idée de les mettre sous le même toit ? Je venais de signer mon arrêt de mort, mais je me battrais jusqu’au bout ! Cheyenne, elle, m’asséna un coup de coude dans les cotes, m’arrachant un petit « Oomph… » auquel elle répondit : « Yo Winnie! T'as entendu ce que la dame elle a dit ? ». Winnie. Maintenant j’avais le droit à ce surnom. A mes yeux, Winnie est un ours obèse qui a une voix de fille et qui serait capable de faire l’amour à un pot de miel. J’ai toujours détesté Winnie mais je ne préférais pas faire de réflexion car j’imaginais déjà Sydney en train de lister les points communs que nous avions, cet ours imaginaire et moi, c'est-à-dire : la carrure, le côté câlin, les poils et la gourmandise. Et je ne comptais pas lui faire ce plaisir !

Quand Cheyenne murmura quelque chose à l’oreille de Sydney et qu’elles se retournèrent toutes les deux vers moi avec cet air sadique sur le visage, je déglutissais. Il était peut-être encore temps pour moi de prendre mes jambes à mon coup et de partir en courant. « Demi-portion. Poilue. Tu ne crois pas si bien dire, trésor... Est-ce qu'avec toi aussi, il... » Mes yeux s’écarquillèrent. Ah non ! On ne joue pas à ce petit jeu ! Certes, je pouvais me vanter d’avoir eu des relations sexuelles avec chacune de ces deux femmes sublimes. Néanmoins, je refusais qu’elles en parlent ensemble, que ce soit dans mon dos ou bien face à moi. Depuis quand ce sont les hommes qui respectent l’intimité des femmes ? Je n’avais pas envie qu’elles discutent de ce que je pouvais leur faire au lit. Ma réaction fut donc à la fois réfléchie et rapide : je passais par-dessus elles, et posais une main sur chacune des bouches que je trouvais sous moi. « Vous voulez vraiment qu’on joue à ça ? », leur demandais-je en faisant la navette entre Cheyenne et Sydney. Pourtant, l’une comme l’autre semblaient assez fières à l’idée d’avoir trouvé une corde sensible. Et déjà, Hutchinson me mordillait la main pour que je la retire de ses lèvres. Elles ne semblaient pas vouloir en rester là. Alors que je bâillonnais toujours la blondinette, l’anglaise, elle, vint lui murmurer de nouveau quelque chose à l’oreille. Et c’est pour les empêcher d’utiliser cette proximité que je me frayais un chemin entre elles, de façon à m’allonger au centre du lit. D’un côté Khelos, de l’autre Hutchinson. Ainsi, je pouvais faire l’arbitre. « Et dire que je vous offre gentiment l’hospitalité. » Je levais les yeux au plafond en soupirant, sur un ton faussement désespéré. « Mais si vous voulez jouer à ça, je peux aussi vous départager. Faudrait que je me souvienne de qui s’occupe le mieux de moi. » Par cela, j’entendais bien sûr les préliminaires buccales. Un sourire arrogant s’afficha sur mes lèvres alors que j’observais Cheyenne puis Khelos.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptyMar 22 Mai - 9:59




"Ah oui, c'est pas mal, ça... Winnie..." murmura-t-elle sur un ton rêveur. Les yeux de Sydney se mirent à pétiller d'une façon qui promettait des idées on ne peut plus tordues en pagaille. Avoir l'imagination très fertile, ce n'est pas ce qui mettrait Logan très à l'aise à l'heure actuelle. Elle était en train de l'imaginer avec un tee-shirt rouge, deux grands oreilles et en train de serrer contre lui un pot de miel gigantesque comme si sa vie dépendait de cette symbiose. Les yeux rivés sur le plafond, elle voyait Logan bondir dans un champ avec ses amis Tigrou et Porcinet... sorry, Chey', mais tu seras Porcinet. Simple question de logique : une Égyptienne de naissance se doit de représenter les félins. Ca y est, on l'a perdue. C'est fou de constater à quel point une simple phrase prononcée par son amie pouvait la transporter dans le monde merveilleux des idées farfelues dont elle seule était la reine. Au prochain carnaval ou Halloween, elles sauront comment le déguiser, leur Ourson préféré. Quoique par moments, il lui arrivait de faire preuve d'un côté câlin qui le rapprochait d'un panda. Bref, une bête à poils. S'en plaignaient-elles ? Non, loin de là. La jeune femme tourna enfin la tête vers Cheyenne en s'arrachant à ses projections enfantines lorsque la jeune femme chuchota à son oreille. "Oh, chérie... s'il voulait nous attacher toutes les deux, c'est juste parce qu'il sait qu'il n'a pas la force de nous contrôler ensemble. Ou que ça l'excite, au choix." Toujours très franche, Sydney, ça pourrait en mettre plus d'un mal à l'aise. Toutefois, quand elle voulut comparer leurs ébats avec Salaun senior, un sourire pervers et machiavélique se dessina sur le visage d'une blondinette emballée à l'idée de jouer à "Notons Logan sur ses performances sexuelles". Devant lui, c'est même encore plus marrant que d'en parler toutes les deux. En sentant la main de Logan se plaquer sur sa bouche, elle protesta autant que possible... Le "Chvmptfvrlph !!" qui sortit de la bouche de l'Égyptienne aurait pu être cohérent si le Breton n'avait pas eut l'idée de vouloir l'empêcher de parler. En quoi était-ce si honteux de compter les points ? Il n'aurait pas dû avoir peur, elles auraient aussi pu le complimenter, non ? Bon... ok, elles auraient plutôt avancé des points qui l'aurait mis mal à l'aise. Complicité féminine oblige. En tout cas, il aurait mieux fait de s'abstenir de réagir : plus on empêche les filles de se prononcer et plus elles mettent un point d'honneur à vouloir aller à l'encontre de ce que Logan leur interdisait. Logique. Séparément, Salaun pouvait parfois espérer avoir le dernier mot... mais face au combo imparable Cheyenne/Sydney, tout espoir de victoire était à proscrire. En sentant Cheyenne se glisser à son oreille, la fashionista joua le jeu en fixant Logan droit dans les yeux sans se défaire de son sourire mesquin au possible.

Leur amant décida de mettre un terme à ce rapprochement en les obligeant à se pousser pour se caler au milieu. Elles pouvaient peut-être lutter contre lui au niveau des paroles et de l'attitude... mais on ne repousse pas quatre-vingt dix kilos de muscles aussi facilement. Sydney protesta sans succès et secoua la tête en voyant le professeur de théâtre prendre place d'une façon aussi confortable et imposante que possible. "Dis plutôt que tu as l'insigne honneur de nous recevoir dans ton taudis." rétorqua-t-elle immédiatement. Quoique désormais, la tante de Max ne pouvait plus trop s'autoriser le moindre commentaire sur la décoration d'intérieur. Depuis que son fils avait emménagé avec lui, Logan vivait dans un appartement remis à neuf et dont la décoration était radicalement plus évoluée et raffinée. En particulier la chambre où ils se trouvaient... dommage, elle aimait bien se moquer du décor spartiate dans lequel il vivait auparavant. Sa façon de les départager lui tira un petit rire purement cynique. Sydney enroula sa jambe autour de celle du propriétaire des lieux et remonta doucement son genou le long de sa cuisse. "Tu n'as rien à départager, de ton côté. Tu te contente de prendre conscience de la chance que tu as d'avoir deux déesses qui s'occupent aussi bien de... toi." acheva-t-elle lorsque son genou arriva au niveau de son entrejambe. Elle ne savait pas comment Cheyenne se comportait avec lui au lit mais elle aurait mis sa main à couper qu'il aurait sans doute du mal à désigner une gagnante dans ce genre de compétition.
Profitant de l'attention qu'avait suscité le mouvement de sa jambe, Sydney utilisa son poids plume et sa souplesse pour rouler et se retrouver allongée sur le torse de Logan, le coude posé près de sa gorge sans pour autant gêner sa respiration. Elle s'en servait tout simplement comme d'une banquette afin de se rapprocher de Cheyenne et ignorer Salaun avec toute la superbe dont la nature l'avait si généreusement dotée. "Voilà, maintenant c'est mieux. C'est même un peu plus moelleux que le matelas quand on cherche bien." ponctua Sydney en testant le confort relatif du torse de Logan avec son coude. Elle se poussa un peu puis fit signe à Cheyenne d'un mouvement de tête. "Viens essayer, tu vas voir comme c'est cool. On pourrait presque rebondir ! T'en fais pas, il y a largement de la place pour deux... pas vrai, mon gros pépère ?" Sur ces bonnes paroles, l'insupportable blondinette tapota le flanc de Logan en lui accordant son sourire le plus taquin le temps que Cheyenne vienne prendre place à son tour sur la banquette nommée Salaun. Ni échangé, ni remboursé, lavable à 80° en machine et supporte le nettoyage à sec. Mais lavable à la main pour les plus coquines.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home EmptyLun 11 Juin - 10:04

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

PV ▬ come on, take me home Empty
MessageSujet: Re: PV ▬ come on, take me home PV ▬ come on, take me home Empty

Revenir en haut Aller en bas

PV ▬ come on, take me home

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» "Home is where the heart is" ▬ Matthis
» ❝ take me home to my heart. ❞ ▬ alaska & rafael ftw.
» Home, sweet home... || Logan & Sydney
» Home, sweet home | Améthyste & Nolann
» {RUSSIE} Home sweet home... [PV Cameron]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-