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Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun)

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MessageSujet: Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) EmptyMer 14 Mar - 18:58



  • Jour J, c’était enfin le grand jour. Le jour où nous allions enfin ouvrir les portes de notre association avec Shiloh, sur les diverses dépendances, les addictions tout ce qui pouvait nous faire souffrir. J’étais la co-présidente avec mon amie et était bien placée pour commencer les présentations puisque j’étais moi-même atteinte de leucémie. Nous avions pris possession d’une grande salle en dehors de Berkeley, pour ne pas que certains ou certaines se sentent mal à l’aise de se voir venir ici, certains n’en ont parlé à personne, d’autres se préservent, d’autres vivent parfaitement avec cela, que parfois certains déboires ou chocs de la vie les a fait changer, soit en les rendant plus forts, ou alors en les affaiblissants !

    Une grande pièce, conviviale telle une scène de théâtre avec un pupitre et quelques sièges, au fond se tenait des gâteaux, du café, du thé, bref de quoi se rassasier et se rafraîchir le gosier. L’arrivée des premières personnes n’allait plus tarder et je sentais le stress monter, jusque-là, Shiloh avait fait la plus grande partie de travail ayant eu de nombreux soucis sur le plan personnel tout était relatif à ma maladie et à ce que cela changeait dans ma vie au fur et à mesure. Marchant sur l’estrade que je venais de gravie à l’aide de quelques marches, je pouvais voir la salle de hauteur mais je n’aimais pas cette sensation, comme dans les réunions professionnelles ou encore nous rappelant la convocation du principal ou du directeur pour informer les élèves, je voulais que tout cela soit bien plus convivial !

    Je tenais une fiche en main, comme un aide-mémoire pour savoir quoi dire ou faire, sentant une excitation et une peur cumulée qui me fit me sentir avoir les mains moites, j’avais une sainte horreur de cela mais on ne pouvait, je ne pouvais plus reculer surtout que la porte s’ouvrit ou je pus voir quelques visages connus ou non ici même, leur lançant simplement un regard comme pour les mettre à l’aise. Je les saluais attendant encore un moment ou après une dizaine de minutes chacun prit place ou bon leur semblait.
    Ce fut donc mon tour de prendre la parole faisant abstraction du pupitre, bien trop sérieux pour ma part, que je fis quelques pas sur l’estrade avant de me présenter avant tout.

    -Bonjour à tous, je suis ravie de vous voir aujourd’hui et je cesserais de suite d’être dans le formel, la preuve était que j’avais même préparé un aide-mémoire ou j’y avais écrit des notes mais je pense qu’on s’en passera.

    Je me sentie de suite décontractée et reprit donc avec plus d’aisance, non pas que le contact des gens me gênait mais plutôt le fait de parler de ma maladie chose que je tentais à tout prix de cacher à mes proches, amis, et même famille que très peu ne le savait pas. Je repris donc plus aisément.

    L’atmosphère plus légère donc je poursuivis tout en m’asseyant sur le rebord de cette estrade qui pouvait également servir de scène à l’occasion, pour des événements en tout genre.

    -Venir ici n’est évident pour personne pas même moi c’est pourquoi je vais commencer en tête de liste. Je suis Emy, Emy Conway étudiante en seconde année de langues étrangères à Berkeley et j’ai appris que je souffrais d’une LMC, pour ceux qui ne savent pas c’est une leucémie. Et si nous avons décidé de créer cette association avec mon amie Shiloh c’est pour raison celle de ne pas se sentir seul et de savoir que l’on peut compter sur certaines personnes ayant vécu ou eut la même chose, car croyez-moi il n’est pas si rare de voir ou de côtoyer des personnes telles que vous, dans votre cas de figure ou le mien.

    Je les regardais ne sachant pas si j’étais adroite ou non dans ce rôle et dans le fait de m’adresser à eux, d’habitude je n’avais aucun mal mais là cela me touchait personnellement et je ne pouvais faire abstraction de ce qui ma hantait le plus, de cette chose qui était et faisait partie de moi, de ma vie. Je restais un instant silencieuse avant de relever les yeux et d’afficher un léger sourire.

    -Je pratique la boxe ! Le jogging, le théâtre également, j’aime manger toutes sortes de cochonneries tard le soir dans mon lit, j’adore la cuisine française étant moi-même de ce pays, j’adore l’océan mais j’ai peur de m’y baigner également et j’aime aussi les belles berlines tout comme les anciens modèles de voitures américaines !

    Je ne pus m’empêcher de rire doucement ayant eu un entrain lorsque j’avais dit tout cela pour faire que rien ne soit triste ou maussade, faisant ainsi comprendre et voir que même avec un handicap, une maladie on pouvait continuer à vivre malgré tout, avoir des centres d’intérêts, des hobbies, de véritables passions, tout cela sur un ton enthousiaste !

    -Je vais donner maintenant la parole à ma co-fondatrice de l'association, Shiloh Pearce".dis-je en la désignant du regard.
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MessageSujet: Re: Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) EmptyJeu 15 Mar - 14:47

• Mercredi | 17h32
    Et voilà, le projet d'Emy et Shiloh avait prit forme et se mettait enfin sur pieds. Le moment tant attendu du lancement de leur association était arrivé et pour l'occasion, elles avaient trouvées une salle à l'extérieur du quartier universitaire. Sur l'estrade, les deux fondatrices de l'association étaient sur-excitées à l'idée de commencer, et de pouvoir enfin parvenir à atteindre leur but principal : aider des personnes en difficultés. Tout s'était passé tellement vite. Une rencontre, quelques mots échangés, une complicité qui s'était rapidement installée et le temps des confidences s'était interposé. Emy avait parlé de son cancer, Shiloh de sa dépendance et toutes deux trouvèrent en l'autre le courage d'aller jusqu'au bout de leur idée et décidèrent de s'investir au maximum pour aspirer à, peut-être, un jour permettre à certaines personnes souffrant des mêmes problèmes de santé qu'elles, de pouvoir s'en sortir, ou au moins de trouver refuge. Le but de l'association des malades de Berkeley était simple : partager, échanger, donner de l'espoir. L'idée tirait plus d'une thérapie, et les deux jeunes femmes avaient misé gros. Elles s'étaient jetée à l'entière disposition de l'association et avaient passé les dernières semaines à recruter des membres, à faire campagne. Évidemment, il est toujours difficile de faire venir du monde pour parler de ce que l'on veut justement cacher. Pourtant, quelques uns avaient répondu à l'appel et, qui sait, peut-être qu'ils donneraient le courage à d'autres de venir participer. Pour le moment, tout les inscrits semblaient présents et le discours de bienvenu d'Emy avait fait mouche. C'était désormais au tour de Shiloh de faire ses preuves, de mettre à l'aise. L’exercice le plus difficile lorsque l'on est fondateur et meneur de ce genre d'association, c'est qu'il ne s'agit pas uniquement d'un travail pour aider les autres. Mais d'un travail avec soi-même. Shiloh avait parlé de sa dépendance auparavant et c'était sans-doute ce qui lui avait permit de s'en sortir. Mais pourtant, en parler devant un auditoire de personnes totalement inconnues, relevait d'une autre paire de manche. Malgré tout, elle se confortait en se répétant qu'ils étaient tous là dans un même et unique but : s'en sortir. L'angoisse n'avait donc pas lieux d'être. « Merci Emy, je vous souhaite aussi à tous la bienvenue parmi nous. Je m'appelle Shiloh, j'ai vingt ans et je suis à Berkeley depuis 2 ans bientôt. J'étudie la mode, plus précisément le stylisme, et en ce qui me concerne, j'ai été durant une longue période dépendante aux drogues. Si je parle au passé, c'est par-ce que cette partie de ma vie n'a plus lieu d'être aujourd'hui. Je m'en suis sortie et honnêtement, je me sens libérée. J'ai commencé à prendre de la drogue très tôt, par-ce que j'avais vécu des choses difficiles dans ma famille, je me suis facilement faite entrainée, en croyant sur parole ce que les autres jeunes me disait. Ce qui m'a poussée à en prendre, c'était le fait de voir dans les personnes qui en prenaient un bonheur que je n'avais pas malgré le fait qu'ils partageaient les mêmes problèmes que moi, voir pire. De débauche en débauche, je m'habituais à en prendre plus, jusqu'au jour où je n'ai plus pu m'en passer. À la différence du cancer, la dépendance on la choisit, en quelque sorte. On tombe souvent dedans contre notre gré, mais l'erreur vient de nous, contrairement à la maladie qui nous frappe sans prévenir, sans que l'on s'y attende. Pourtant, je considère qu'une fois dépendante, la personne est un malade comme un autre. Avec Emy, nous nous sommes retrouvées dans le fait que notre "maladie" nous bouffait la majeur partie de notre vie et nous détruisait à petit feu. Dans les deux cas, il faut énormément de volonté pour s'en sortir, être prêt à se battre. Personnellement j'y suis arrivée, et c'est pour cette raison que je suis ici aujourd'hui, pour vous aider à votre tour. Car ce qui m'a le plus permis d'avancer, c'était le soutien de mes proches, de mon entourage. Le fait de parler, de pouvoir me confier. Nous avons crée cette association pour ça et j'espère de tout coeur qu'elle vous aidera. ». C'était fait, la tirade été lancée. Shiloh ne savait pas l'effet qu'elle avait bien pu avoir sur l'assemblée, mais elle avait fait l'effet d'un poid en moins dans son coeur à elle. C'était évident, se confier était une solution vraiment libératrice. « Je tiens à préciser que nous n'avons pas la prétention, Emy et moi, de connaitre mieux que vous ce que nous vivons, ou avons vécu. Nous sommes là pour lancer le débat et vous laissez vous exprimer. Je propose donc que chacun son tour, vous vous présentiez. Libre à vous de nous donner la raison exacte de votre présence ici. ». Shiloh échangea un regard avec son amie et co-fondatrice Emy. Il fallait maintenant céder la parole, car l'importance de cette rencontre demeurait dans le fait d'écouter et pas uniquement de transmettre. Il allait falloir maintenant se montrer suffisamment fort pour soi, mais surtout pour les autres, car aujourd'hui la machine était lancée et elle ne dépendait plus uniquement du cancer d'Emy ou de la dépendance de Shiloh, mais de tous les problèmes que partageaient les êtres humains réunit dans cette pièce.

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MessageSujet: Re: Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) EmptyVen 16 Mar - 20:30

Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Tumblr_lfgh4hYttH1qdbbywo1_500_large
✿ Rp's Commun &' Aleyna-Kaitlynn ●●
J’avais fini ma journée. Une très longue journée. Je n’avais cessé de penser à ce que j’allais faire après les cours. J’avais terminé ma journée de cours assez tôt. 15heures et me voilà alors avec ma petite Maëlysse. J’avais énormément rigolé et nous étions allés au parc afin de jouer, manger et rire. Un éclate total à vrai dire. Cette petite était vraiment mon rayon de soleil. Et je devais tout faire pour elle, à vrai dire. J’avais un rendez vous à 17h30 et je n’avais pas mentit à cette petite fille. Elle savait que j’allais dans un groupe pour essayer de tourner la page de mon petit ami. Cette petite était la seule qui savait presque tout sur mon petit ami et surtout avec la maladie. Elle savait alors que je devais aller parler de ça à quelqu’un pour essayer d’avoir cette joie de vivre que j’avais avant qu’il ne me quitte. Je déposais alors mon rayon de soleil à l’association pour quelques petites heures, je lui avais promis que je venais la chercher après. Je venais de déposer la petite que je me dirigeais vers le lieu où j’avais rendez vous. Une association, oui c’était à peu près ça. Un groupe, plus exactement. Un peu comme les alcooliques anonymes sauf que là on parlait de notre passé, quelconque passé. Ou pas. J’allais devoir parler, mais ça n’allait pas être une chose facile. Je rentre dans la salle avant de m’asseoir et d’écouter les présidentes se présenter. Leucémie. A l’entente de ce mot je ne pus m’empêcher de baisser les yeux, mal à l’aise. Je les écoutais avant qu’elles ne laissent les ‘invités’ parler à leurs tours. Personne ne prit la parole alors je commençai avec un peu de difficulté. Je ne savais pas ce que je devais faire, me lever ou rester assise ? Je restais alors assise pour le moment. « Bonjour…ou bonsoir, je ne sais pas. Je me présente, je suis Aleyna-Kaitlyn Forzwood…plus souvent appelée Aleyna. Certains d’entre vous, ou non, doivent savoir qui je suis de vue. Je suis actuellement à Berkeley pour ma deuxième année d’étude en art corporel. Et comme vous tous je suis venue ici dans l’espoir d’arriver à me faire aider et surtout à en parler. » Oui je savais déjà que j’allais devoir tout raconter même si je mettais quelques temps à le faire. Je ne devais pas me laisser aller et pour ceci je devais faire face en déballant ce que j’avais sur le cœur. Je devais prendre mes jambes à mon cou. Je me levais avant d’aller me mettre devant tout le monde, chose que je n’avais pas l’habitude mais je devais faire avec.

« Je n’ai jamais été malade. Je n’ai jamais rien vécu de glauque directement mais indirectement j’ai été lié avec une maladie qui…La leucémie. Je suis sortie avec un garçon, mon premier grand amour. On a toujours été heureux et j’ai toujours été au courant de sa leucémie et j’ai tout fais pour le rendre heureux. Je pense que j’ai réussis à le faire. Il a suivit plusieurs chimiothérapie. Il a réussi à vivre plus de 3ans avec ceci mais il y a maintenant un an alors que je passais l’après midi à l’hôpital avec lui, il … Son dernier mot a été : Je suis désolé…Je t’aimerai toujours. » je commençais à avoir les larmes aux yeux, je mis ma main sur mon autre main mal à l’aise. « Il s’est éteins le 13 février 2011. Cette journée est la pire de toute ma jeune vie. J’ai toujours su qu’un jour il partirait mais comment peut on vraiment accepter le fait qu’il nous quitte alors qu’il n’avait simplement commencé à vivre sa vie…Je lui avais promis tellement de chose…Je n’ai pas su faire la moitié de mes promesses et depuis qu’il est partit…Plus rien ne vas. Ma vie a changé, j’ai changé et je suis sûre que de là-haut je le déçois. » Je commençais à avoir quelques sanglots mais je fis tout pour arrêter, voyant déjà les questions du genre ‘pourquoi dites vous ceci, c’est faux, vous êtes courageuse ! ‘ Non je ne voulais pas entendre ça, c’est de la pitié, rien que de la pitié. « Depuis ce jour, je me suis retrouvée seule du jour au lendemain. J’ai perdu mon premier amour, celui avec qui je voulais vivre pour toujours. On croit que ça ne peut arriver qu’aux autres mais c’est faux….Je me suis alors isolée de plus en plus en me laissant déprimer face à cette disparition mais j’ai des amis en or qui ont décidés de me sortir de là. J’ai commencé par entrer dans une association contre la leucémie et j’ai même pris la décision de prendre une petite fille à ma charge. Elle aussi a la leucémie et je dois être là pour elle afin de lui faciliter les rendez vous, les tests, et surtout de lui rendre la vie plus simple. Elle n’a que 8ans et j’ai peur qu’elle aussi ne me laisse….A côté je suis devenue différente, je sors en boite de nuit, je m’amuse et je suis complètement différente qu’avant. J’étais seulement moi, la petite amie modèle. » Je baissais alors les yeux, et je venais de me rendre compte que j’avais un peu trop dit sur moi, je mis ma main sur ma joue pour effacer mes larmes. Je ne savais pas quoi faire, à vrai dire j’allais mal surtout après avoir dit ceci devant tout le monde. Je n’en avais jamais parlé, jamais. Et ça me faisais tout drôle. « On a dit de venir parler devant un groupe afin de m’aider encore plus contre cette maladie et surtout pour la combattre avec plus de facilité…même si rien n’est facile avec cette maladie…»

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MessageSujet: Re: Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) EmptyVen 30 Mar - 3:52

    Tout ce qu'on pouvait dire sur Coleen était sans doute vrai. Elle était égoïste, manipulatrice sur les bords, séductrice, infidèle, et trop curieuse pour son bien. Mais elle était aussi loyale, généreuse avec les gens qu'elle aimait, aimante, et responsable quand elle voulait. Sa plus grande peur dans la vie était de perdre ceux qu'elle aimait, c'est pour cette raison qu'elle avait accepté avec une joie non feinte d'assister à la première réunion de l'association que sa meilleure amie Shiloh et une autre élève de Berkeley avait fondé. Coleen n'avait pas de problème de santé, elle n'était que très peu souvent malade, et n'avait aucun problème de drogues. Enfin, pour les drogues, cela restait à démontrer car elle aimait bien en avoir quelques unes avec elle quand elle était en soirée. Shiloh, par contre, c'était une autre paire de manche. La jeune ancienne Gamma, qui était à présent une Sigma comme Coleen, était une ancienne droguée. Elle était tombé dans cette déchéance lors de problèmes avec sa famille, sa soeur surtout. Alors Coleen l'avait aidé du mieux qu'elle pouvait, la soutenant tout les jours. Coleen aimait beaucoup Shiloh, elle était sa soeur, sa meilleure amie, la personne qui comptait le plus dans sa vie avec sa famille et Gabriel. Alors c'était naturel pour la jeune femme de l'aider à passer cette étape de sa vie, qui Coleen en était sur, n'allait pas durer toute sa vie. Et sa meilleure amie avait réussi à s'en sortir. A présent, Shiloh est aussi clean que de l'eau de roche. Coleen était heureuse, voir son amie sombrer avait été assez dure, et elle ne souhaitait à personne de voir une des personnes qu'elle aimait le plus au monde être mal à ce point.

    La première réunion de l'association de son amie se tenait aujourd'hui, et Coleen y était. Shiloh avait parlé, Emy avait parlé, et Aleyna aussi. Emy avait parlé la première. Elle était atteinte d'une leucémie, d'après ce que Shiloh avait confié à Coleen, c'était une leucémie assez grave. Cancer du sang. Un terme qui est très dure pour une personne qui n'a aucun problème de santé. La jeune fille n'avait pas l'air malade, elle avait l'air normale, ais on sentait dans sa voix qu'elle avait eu du mal à accepter son état au début. La suite du discours d'Emy avait fait rire Coleen. Manger tard le soir des cochoneries, la danse et le théatre. Des choses simples de la vie, dont la sigma ne profitait pas assez, préférant passez ses soirées à sortir. Il fallait qu'elle fasse un effort, elle le ferait pour Shiloh.
    Puis ce fut au tour de Shiloh de parler. Sa période de dépendance au drogues avait été très dure. Problème de famille, conflit avec les uns et les autres. Il faut l'avoir vécu pour le croire, mais la jeune femme belle et forte que l'on voit à présent dans l'université, n'a pas toujours été comme cela. Shiloh avait souffert, et comme une soeur, jumelle presque, Coleen avait souffert elle aussi.
    Aleyna-Kaitlyn avait parlé aussi, son petit-ami qui était mort de la leucémie. Ses derniers mots, les larmes qui avaient perlés au coin de ses yeux avait encore plus ému Coleen. Elle avait une petite fille à sa charge, faisait partie d'une association contre la leucémie. En clair, elle faisait tout pour s'en sortir. Mais elle avait aussi changé. Elle même le disait, et cela lui faisait peur apparement.

    Le tour de Coleen arriava alors. Que dire, quand on a aucune maladie, ou qu'on ne veut pas admettre que l'on a tout de même un soucis.

    Coleen : Bonjour. Je m'appelle Coleen et je suis en 4ème année de Design. Je ne suis pas malade, ni dépendante, enfin je crois. Mais j'ai connu des personnes qui était dépendante en drogues. Shiloh. Elle est ma meilleure amie depuis que l'on est enfant. On s'est rencontré alors que j'étais en voyage avec mes parents, et la séparation a été rude, même si on était enfant. On a toujours gardé contact. Et Shiloh est tombé dans la drogues. Dire que cela ne m'a pas attristé et déçue serait un mensonge, mais je suis passé outre, et j'ai compris les vrai raison de l'état de mon amie. Alors je l'ai soutenue du mieux que je pouvais. Mes parents voyageant beaucoup, j'ai eu d'autres occasions d'aller à Acapulco pour la revoir. Chaque voyage était plus dure que les autres, je voyais mon amie sombrer. Quand on a su qu'on serait dans la même université, j'ai tout fait pour la sortir de ce cercle vicieux. Je sais que la plus grosse partie viens d'elle, mais j'aime à croire que j'y est aussi participé dans mon rôle de meilleure amie.

    Coleen reprit son souffle. Cette période était bizarre à évoquer devant d'autres personnes. Mais à présent, elle allait évoquer ce qu'elle vivait maintenant. Et ce qui la rongeait.

    Coleen : J'ai surtout parlé de ce qui s'est passé avec Shiloh jusqu'à présent. Mais maintenant, on va parlé de moi. J'ai toujours aimé faire la fête. Depuis que j'ai l'âge de sortir seule, j'ai toujours trouvé la personne ou le moyen qui me permettrait d'aller dans les plus grosses soirées. J'ai beaucoup voyagé, et je n'ai jamais eu vraiment la typique "maison familiale" où l'on passe notre jeunesse et dans laquelle on peut aller se ressourcer durant les vacances. Moi, j'ai eu une maison sur pratiquement tous les continents. France, Mexique, Espagne, Italie. J'ai énormément voyagé. J'ai lié beaucoup d'amitié aussi. Ça m'a toujours pesé cette instabilité, et du coup, j'ai demandé à mes parents de revenir en France à mes 15 ans afin d'y faire mon lycée et d'y passer mon bac. J'ai toujours aimé la France. C'est un magnifique pays. Et j'ai commencé à avoir ce rythme de soirées/alcool/drogues. Car malgré les effets que je voyais sur Shiloh, je n'avais rien d'autre à faire. Et je me suis toujours dit de ne pas devenir dépendante à ces substances. Et je ne le suis pas, je suis juste tellement habitué à avoir ce mélange que je ne sais pas comment faire pour avoir une soirée réussi sans passé par là. Il y a eu une soirée en France, où je me suis tellement défoncé à l'alcool et la drogue, qu'on a dut me ramené chez moi pour que je puisse décuver.

    Voilà, Coleen l'avait dit. Elle se sentait mal de le sire devant Shiloh car elle-même avait conu cet enfer là, et Coleen n'y était pas encore, mais si on ne faisait rien, ça risquait fort de le devenir.
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MessageSujet: Re: Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) EmptyLun 2 Avr - 19:39

  • J’écoutais attentivement ces jeunes femmes prendre la parole, et à travers tout cela je pouvais comprendre que la présence de ses proches, amis, famille était un réel soutien et que ces derniers voulaient être présents pour eux. Pour ma part j’avais toujours voulu écarter ceux qui m’entouraient pour ne pas leur faire vivre ce calvaire, cette descente aux enfers, car que l’on soit malade d’une manière ou d’une autre, le soutien est une chose primordiale qui nous fait nous sentir moins mal.

    Pour le récit d’Aleyna je me retrouvais dans ses propos mais étant de l’autre côté de la barrière, celle qui vivait avec cette maladie et non avec une personne atteinte de ce mal. Peut-être aurais-je les mots pour la faire se sentir mieux que je décidais ensuite de reprendre la parole attentive aux mots, aux réactions sans aucuns tabous, franchise avant tout sans manque de tact cela va de soin mais parfois il faut que certaines choses soient dites pour être réellement comprises. Me relevant, me dressant biens que les mains dans les poches ou je serrais quelques peu les points après un instant de silence, je dédaignais poursuivre en incluant également les dires de Coleen.

    -Toutes les deux venez de me faire prendre conscience de certaines choses dont je m’efforçais de ne pas comprendre ou encore de ne pas voir car cela m’était peut-être plus facile ou difficile…

    Mes paroles étaient abstraites pour le moment, mais après un autre moment de mutisme, inspirant avant de relever le regard envers tous ceux qui peuplaient cette salle.

    -Je n’ai rien dit à mes proches, ma famille ne sait absolument pas ce qui me ronge, je me confine un peu, j’évite de me créer de nouveaux liens, mais je préserve ceux que j’ai, ceux qui m’entourent car je ne souhaite pas être un fardeau, les entrainer avec moi dans ce périple…mais savoir que l’on peut compter sur certaines personnes est parfois reposant sans pour autant qu’on ait cette pensée, celle d’être vue et pris en pitié. Mais la solitude n’est pas une bonne chose, en parler fait mal mais cela nous libère également. S’enfermer dans une bulle ne fait que se sentir plus mal. Et puis il y aussi cette peur de laisser les êtres qu’on aime, et sache Aleyna que peu importe tes pensées à croire que tu déçois ton ami, il n’en est rien. Si je devais « partir » je sais que j’aurai peur, non pas pour moi mais pour ceux qui resteront, ceux que je laisserais derrière moi à espérer qu’ils arriveront à continuer à vivre le plus normalement possible, car il le faut. Et puis les gens qui quittent ce monde vivent toujours à travers ceux qui restent , à travers les souvenirs, des photos, c’est triste, c’est dur mais jamais il ne faut croire qu’on les déçoit, jamais car vivre intensément et aux côtés d’une personne atteinte d’un mal quel qu’il soit même si cela tourne mal, a été et sera toujours la plus belle chose.

    Cette association, ses expériences que nous partagions en ce moment même ne font comprendre certaines choses que je n’avais jamais voulu songer, on souffre mais notre entourage souffre également. Cette sensation désagréable de faire souffrir l’autre, celui qui partage notre vie, un ami, des membres de la famille, on n’y peut rien… Mais je voulais que certains d’entre nous ici présents, voyent que cette association avait un but, celui de s’exprimer mais aussi de pouvoir avancer, de voir les choses différemment que je laissais de nouveau un blanc, un instant en pleine réflexion sur mon existence.

    -J’ai discuté avec des personnes qui ont vécu à l’opposé de ma place, non en tant que malade mais en tant que partenaire de vie et je sais désormais que mon opinion, ce que je souhaitais garder secret pour préserver mes proches n’était pas la meilleure option... C’est pourquoi j’ai décidé de prendre contact avec mon entourage pour leur annoncer, je ne sais pas trop comment leur dire, ni comment m’y prendre mais l’on m’a clairement expliqué que cacher la vérité peut faire bien plus de dégâts que je ne l’imaginais. Se taire engendrera une colère pour ceux qui l’apprendront par la suite, ils nous en voudront de n’avoir rien dit et seront donc en colère, pensant alléger leur peine, c’est pourquoi il faut savoir parfois avoir le cran de se faire aider. Ce n’est ni facile, ni évident pour personne…On a le droit de craquer, d’en vouloir à la terre entière aussi si cela peut nous permettre de mieux rebondir ensuite. Pour ce qui est des dépendances, cela diffère mais il y a un point commun à tout cela, c’est de ne pas s’isoler, et peut-être que nous tous ici présents pouvons nous entre-aider, que l’on soit dépendant à l’alcool, aux drogues, ou souffrant d’une maladie. C’était mon point de vue personnel ou bien d’entre nous pourrons tout de même se reconnaitre à travers mes paroles, après nous sommes tous différents chacun se voit différemment alors si quelqu’un est tenté de poursuivre sur ce qu’il ressent, sur sa situation …Nous ne sommes pas ici pour juger mais pour trouver un peu de soutien et de réconfort sachant pertinemment que c’est difficile de se mettre à nue…

    Je ne sus si j’avais pu venir en aide mentalement ou moralement à certains mais à fur et à mesure que l’après-midi avançait les langues se délieraient forcément et se laisseraient à raconter pour chacun son histoire, son vécu, ses ressentis…Peut-être me répétais-je ou que mes propos étaient confus mais c'était une grande première pour moi de parler de ma Leucémie ouvertement , chose que je ne faisais jamais ou encore que très rarement, survolant le sujet avec certains de mes amis ou encore avec Stephen qui pourtant était mon petit ami.
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MessageSujet: Re: Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) Il faut parfois avoir le cran de se faire aider... (Shiloh - RP Commun) EmptyLun 9 Avr - 22:59

• Association des malades de Berkeley | Première assemblée

    J'avais écouté attentivement les discours émis par ces jeunes femmes. Évidemment, la prise de parole de ma bien aimée et meilleure amie - Coleen - m'avait énormément touchée. J'avais toujours pu compter sur elle et je le pouvais encore aujourd'hui, alors que j'avais battu ma dépendance. Je savais qu'elle était venue en premier lieu pour me prouver ce lien si fort que nous avons depuis maintenant bien longtemps, mais je savais également qu'elle était là pour une raison plus précise, une raison qu'elle se cachait à elle-même : sa peur de sombrer à son tour dans la dépendance. Elle avait bien fait de venir, même si je me doutais de l'effort que ça lui demandait. Mais il y avait aussi eut le discours de Aleyna-Kaitlyn, qui lui, m'avait touché pour une toute autre raison. Cette raison était aussi dur que les mots qu'elle avait employé, j'en avais presque envie de pleurer. C'était une femme forte, qui avait vécu bien pire que moi et qui avait tout surmonté, même si l'avenir lui paraissait encore insurmontable. Nous étions réuni ici pour cela, pour se soutenir et cela commençait par s'écouter. Pour écouter, ça, j'avais écouté. Maintenant j'avais envie de parler moi-aussi, mais pas pour étaler ma vie - ce que j'avais fait d'une certaine manière un peu plus tôt - mais plutôt pour exprimer ma compassion et l'émotion qui se dégageait de cette assemblée. « Tout d'abord je tiens à dire que je suis entièrement d'accord avec Emy. Les proches sont le soutien, nous n'avançons qu'au travers de leurs regards, voilà ce que je crois. Ensuite, je tiens à dire en toute sincérité que vos discours m'ont touché les filles. Coleen tu sais très bien ce que je pense, je pense que les mots deviennent futiles et inutiles arrivé à un degrés d'amitié aussi élevé. Aleyna, je veux que tu saches que je te trouve très forte, tu as surmonter tellement d'événements et je t'admire énormément. Si cela peut te rassurer, j'ai envie de te dire que le meilleur reste à venir. Ce n'est pas une certitude que j'affirme, loin de là, mais simplement une philosophie que j'ai beaucoup utilisé pour moi-même, et ça m'a aidé. À nous tous réunis, je pense que notre force sera de se conseiller, même si par moment on à l'impression de parler pour ne rien dire, au final, les mots soulagent toujours notre propre conscience, mais soulagent surtout le coeur des autres. Je suis très fière d'avoir ouvert ce groupe avec mon amie Emy, j'espère que d'autres membres se joindront à nous et viendront rapidement prendre parole. ». Par moment, dire ce que l'on pensait, donner nos conseils apportait simplement du réconfort, et c'est ce que je recherchais en faisant cela. Personnellement j'en avais fait l'expérience. Personne ne m'avais soutenu avant mon arrivée à Berkeley, enfin si, j'avais eu ma Coleen, mais elle était physiquement loin et il est toujours très difficile d'avancer lorsque nous n'avons personne à nos côtés, près de nous pour nous guider. Mais la patience avait été de rigueur et elle m'avait plutôt réussie. Je pense que tout le monde est capable de se relever, mais que certains y sont prédestinés. Lorsque je voyais Aleyna, je me confirmais à moi-même cette idée. Je ne dis pas que certains sont forts et d'autres sont faibles, mais qu'il existe une force plus puissante chez certaine personne, qui se développe même au contact de problèmes. Parfois, lorsque j'avais le sentiment d'être au plus bas, j'avais également cette volonté de me relever qui prenait le dessus, et ça, c'était indéniablement ce qui m'avais fait tenir. La rage, la haine de vaincre. Mais pour les personnes qui n'y arrivent pas, qui peine à trouver cette volonté, il fallait créer des aides comme nous le faisions ici. Quelque part, j'avais trouvé une vocation, l'envie de transmettre, de me sentir utile, efficace. Je voulais apporter un peu de ma force, j'avais envie que d'autres aient la chance de s'en sortir, et pour cela, il suffisait de faire preuve de volonté, uniquement de volonté. C'était le message que je voulais faire passer.
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Jake Fitzgerald
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