the great escape
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« what the hell ? » with J.

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MessageSujet: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptySam 21 Jan - 19:45

    « what the hell ? » with J.   Tumblr_lxvkwgJEj01qgxqjk
    JUNO & ACHILLE

    "Trois tomates se baladent dans l’avenue. Papa tomate, maman tomate. Bébé tomate traîne, regarde les belles nanas. Papa tomate se met en rage, lui balance une claque et lui dit : « Qu’est ce’ t’as t’es tout rouge ? What the fuck ?"


    Vendredi soir, je dois dire que c'est un jour comme les autres, et bien non, si on réfléchit bien, c'est le début du week-end, donc des soirées en folie et bien sûr de la joie et de la bonne humeur. Sans aucune justification, je dirais que c'est mon jour préféré. La journée avait plutôt été longue, non pas à cause des cours de médecine, j'avais l'habitude de rester planter derrière une paillasse à décortiquer la moindre partie du corps humain, mais en cours c'était plutôt des animaux, du porc. Il y en a pour tous les goûts. Mais ce n'était pas pour cela que ma journée avait été longue, personnellement, je n'étais pas un adepte aux cours, je n'émettai pas d'éloge, ni un autel à toutes les heures de cours. C'était plutôt le contraire chez moi. Le petit joueur de service, et le petit voyou c'était moi. Adepte des soirées et des ventes en tout genre, j'étais le genre de garçon non fréquentable, pour lequel on destimait beaucoup trop d'importance. Toujours un message texte ou un appel sur mon cellulaire, c'est fou ce que la célébrité peut apporter au cerveau. Non je ne suis pas le dernier Brad Pitt en vogue à Berkeley, je suis plutôt le vilain petit canard qu'on appelle pour tout type de substance. On ne s'attardera pas sur ce sujet, ce n'est pas le genre d'endroit où l'on peut se confesser, et je ne suis pas catholique ou même d'une autre religion. Je déhambulais dans les rues, à la recherche d'un nouvel endroit où passer le temps, mon choix se porta sur deux bâtiments, un nouvel endroit qui venait d'ouvrir en plein centre, c'était une sorte de grand bar chic si on peut dire, et un autre miteux, un peu plus de mon style. On y passe du vieux rock, les meubles ne sont pas de grandes marques, je crois même qu'ils viennent d'un marché aux puces, tout est dépareillé, sans style. Mais une ambiance malsaine, presque peusante quand on est d'une grande lignée, personnellement, il n'y a que mes prénoms qui sont prestigieux, et encore. Achille est un héros plein d'avarice qui s'est battu à Troie pour une seule raison : sa gloire et qu'on ne cesse de parler de lui durant les générations avenirs, malheureusement c'est un mythe ! Et cet imbécile est mort en ayant une flèche dans le talon, ce n'est pas une mort glorieuse, bien au contraire, c'est plutôt comique ! Quant à Amadeus, à ce pauvre Mozart, il en a mis du temps à présenter ses oeuvres, il avait peut-être du talent, mais il a mis du temps à se faire connaître. Il est tombé amoureux d'une femme qui se servait de son talent -encore là il n'était pas très intelligent de s'attacher à elle-. Pour finir, il est mort jeune ! Entre un qui est mort avec une flèche dans le talon et l'autre mort en étant pauvre et en vivant de rien, je ne suis pas prestigieux, bien au contraire. Allons, nous n'allons pas nous faire du mauvais sang pour deux ou trois réputations sans importance, à vrai dire, je les aime bien. Achille représente mon caractère et Amadeus lui il vivait dans les conditions de précarité tout comme moi.

    C'est ainsi que j'ouvris la porte de ce grand bar, il était très spacieux, et élégant à la fois, j'aimais ce genre d'établissement, moi qui avait vécu dans la rue, ce style ne changeait pas beaucoup et il offrait un toit sur la tête ce que je n'avais pas vraiment eu. Les chaises étaient en bois, elles étaient mal taillées, usées et sentaient le bois à plein nez. Les tables étaient elles aussi en bois et dégageaient une petite ambiance chaleureuse, malgré tout. Les arcades qui étaient dessinées et fassonnées, étaient là depuis des années, autrefois ce bar était une boutique de vêtements branchés, mais la boutique avait décidé de s'installer dans une ruelle un peu plus classe, à la sortie des immeubles branchés et des hôtels ou plutôt des palaces de luxe. Prenant place sur un des hauts tabourets rouges du bar, j'étais en face d'une serveuse blonde, petite et frêle, un style de filles qui venait des pays de l'est et qui était venue aux Etats-Unis pour vivre le rêve Américain. Son petit teint s'éclaircit quand elle vit les traits de mon visage et la profondeur de mes yeux, j'arrivais toujours à faire baver n'importe quelle fille. L'important était de savoir s'y prendre, un sourire, un clin d'oeil = verre gratuit ! Jouant avec l'extrémité de mes doigts, la musique retentit dans mes oreilles et je reconnus directement un air de mon enfance, de l'Angleterre, les Beatles ! Du vrai rock et non pas du petit rock commercial qu'on sort des majors pour séduire les adolescents et les faire dépenser des sommes astronomiques. Un verre de bierre à la main, je jouais avec mon cellulaire, je venais de recevoir un message texte de Juno. Elle venait de m'annoncer qu'elle voulait me voir ce soir, qu'elle m'attendait à ma chambre de confrérie. Je ne l'avais pas vue depuis une semaine, il me semble. Je n'avais pas trop la notion du temps en ce moment. Juno était une fille que j'avais rencontrée quand j'étais à l'école primaire, en Angleterre. Elle était dans mes souvenirs, la plus jolie petite fille que j'avais pu regarder. Elle était aussi la plus convoitée, combien de fois des garçons se battaient pour elle. Pour elle, j'avais toujours été le bon copain. Même à l'école, je commençais déjà à me rebeller quand nous nous étions rencontrés, mais j'étais encore calmes. Au secondaire, tout avait changé pourtant, c'est là que j'étais devenu le petit voyou de service. Certains me tournaient le dos, mais restaient toujours actifs, de peur que je puisse me rebeller contre eux encore une fois. Et d'autres restaient à mes côtés soit par intérêt de se faire remarquer, ou parce qu'il m'appréciait. Et Juno était toujours là, elle était à mes côtés, présente et souriante. Elle me retrouvait souvent devant les portes de l'établissement pour me frotter les cheveux et me déposer un baiser sur la joue. J'étais souvent en proie à des malaises, il faut dire qu'elle m'avait toujours fasciné mais que je n'avais jamais rien tenté vis-à-vis d'elle. Elle restait la proie numéro une, la fille la plus jolie qu'on pouvait rencontrer. Mais je n'étais pas pour elle, j'étais tout son contraire, et en grandissant, mon objectif avait changé, je n'étais plus autant en proie sur elle. Je n'aimais pas les relations et encore moins les contacts humains trop longs, c'était trop contraignant et surtout trop compliqué, je détestais passer mon temps à me triturer le cerveau pour des foutaises. Il y a les échecs pour ça ! La jeune russe regarda l'extrémité de mes lèvres sur lesquelles étaient entreposées le verre du résidu blond mousseux qui coulait le long de mon tube digestif. Encore là une goutte glissa sur mes lèvres. Je n'avais pas envie de faire attendre J. Je pris la monnaie qui était dans ma poche pour la mettre sur la table. La jeune femme acquiessa et parla d'un ton léger pour me souhaiter une bonne soirée. Voilà comment je me suis retrouvé à faire les 400 pas pour débarquer devant la porte de ma confrérie, j'étais même fort étonné de voir qu'elle était entreouverte, un regard plissé, j'avais décidé d'ouvrir la porte pour découvrir le bazard entreposé dans ma chambre.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 22 Jan - 10:38

    « what the hell ? » with J.   Qxw9zc
    ACHILLE & JUNO

    « Carve your name into my arm ; instead of stressed, I lie here charmed 'cause there's nothing else to do, every me and every you. Sucker love, a box I choose, no other box I choose to use. Another love I would abuse, no circumstances could excuse. In the shape of things to come, too much poison come undon 'cause there's nothing else to do, every me and every you. »

    Deux nénettes comme Juno ? Mon dieu, ce serait un travail à temps plein. Non seulement elle se plaisait à surprendre ses acolytes les plus chers avec ses folies les plus extravagantes, mais elle possédait un sourire tellement ravageur que n’importe quelle choserie pouvait passer comme une lettre à la poste. De cette charmante brunette, on acceptait tout. Elle semblait tellement inoffensive, tellement dévouée aux autres sans jamais attendre en retour…Qui diable aurait pu se douter qu’en vérité se cachait l’âme d’un malfrat derrière ce visage pâle et ses yeux noisette ? Juno couvrait trop bien ses arrières et était au demeurant une manipulatrice bien trop douée pour que qui que ce soit ne puisse un jour lui mettre les menottes aux poignets. On ne savait d’elle que ce qu’elle acceptait de laisser transparaître et rien d’autre…En somme, elle n’agissait pour le compte de personne sauf pour son petit tempérament et n’avait de compte à rendre à quiconque. Et là encore, si l’on ne la connaissait pas, le portrait que je viens de dresser pouvait aller à l’encontre de toutes les images que l’on pouvait se faire d’elle. Après tout, un malfrat ne « force » pas la porte d’un étudiant en médecine, membre de la confrérie des Sampi, afin de lui préparer une fête d’anniversaire…Pour leur dix septième année d’amitié. Aux yeux de Juno, c’était toujours aussi important de prendre n’importe quel prétexte pour faire la fête, s’époumoner sur une piste de danse et boire de l’alcool à en avoir les sens parfaitement anesthésiés. Elle avait le sens de l’amusement, plus qu’aucun autre ne l’avait, pas même Achille. Cette fois, elle avait tout de même fait plus fort que toutes les autres années réunies : A l’aide de papier crépon, elle avait complètement envahi l’espace du jeune homme, en décorant avec un goût indéfinissable et pourtant véridique, non sans prendre sous son coude une bouteille de vodka frappée et quelques macarons histoire de marquer le coup. Elle l’entendait déjà crier de frayeur si d’aventure elle s’était amusée à faire un gâteau elle-même…Juno avait énormément de qualités, mais restait une bien piètre cuisinière et n’avait aucune envie de lui provoquer la moindre crise de foie ! Surtout maintenant qu’il venait d’entrouvrir la porte de sa propre chambre de confrérie et de découvrir les efforts titanesques mis en œuvre pour « célébrer » cette nouvelle année d’amitié. Pour sûr, la demoiselle avait mis du cœur à l’ouvrage !

    « Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiise !!!! Joyeux anniversaire ! Te rends-tu compte que cela fait dix-sept ans que l’on se supporte ? Je me suis dit que ça valait toutes les excuses du monde pour lâcher notre raison habituelle et nous ÉCLATER à en avoir mal partout ! »

    Une fois son petit discours débité, Juno s’était évidemment rué sur Achille histoire de le serrer dans ses bras, avec toute la passion et l’élan affectif dont elle faisait preuve dès qu’elle le voyait. La brunette avait toujours été tactile, de tout temps, et cela ne s’arrangeait pas en vieillissant. Elle aimait toucher les gens, leur prouver son affection profonde par autre chose que des mots pouvant masquer une toute autre vérité. Juno était nature peinture, avec tous les avantages et les inconvénients que cela pouvait évidemment engendrer. En l’occurrence, elle était à des lieues d’imaginer que depuis leur enfance Achille avait quelques intentions vis-à-vis d’elle, qu’elles se soient ou non affadies avec le temps. Juno savait simplement qu’il avait toujours eu une place particulière dans son petit cœur solitaire, et qu’elle ne pouvait que se plaire à le lui prouver aussi souvent que possible…En mettant en place une fête complètement bidon, mais avec un cœur grand comme ça. Personne ne peut résister dans ces conditions !

    « Tu ne croyais tout de même pas que j’allais oublier ? Et en prime, je t’ai ramené un petit quelque chose. Je suis sûre que ça te feras plaisir ! Ce n’est pas comme si je ne te connaissais pas par cœur… »

    A ses mots, Juno l’avait délicatement lâché, toujours avec ce même sourire ravageur aux lèvres tandis que son ton indiquait clairement son haut enthousiasme. Mais Achille ne s’attendait sûrement pas au clou du spectacle, à ladite surprise qu’elle avait pris soin de mettre en place peu de temps avant de venir. Sans son aide, le jeune homme serait déjà sous les verrous pour trafic de drogues, et ils n’auraient jamais été en mesure de fêter ce petit anniversaire auquel la demoiselle semblait tant tenir. Sans son aide, il serait d’ors et déjà considéré au sein de toute l’université de Berkeley comme une petite frappe sans envergure, à qui il faut à tout prix tourner le dos et éviter avant que sa réputation ne vienne à vous éclabousser. Sans son aide…Juno se mordrait les doigts de ne pas avoir fait un minuscule effort pour effacer le contenu véritable de ces maudites caméras de parking afin de les remplacer habilement, sans aucune trace, par un enregistrement pris plus tôt dans la soirée du jour dont il était question. Aucune trace d’Achille, c’est comme s’il n’avait pas mis les pieds sur ledit parking et qu’il n’avait jamais touché à la drogue de sa vie, que ce soit en tant que consommateur ou en tant que dealer. Juno veillait au grain de ce côté-là, et ce depuis toujours. Mais comme je l’ai précédemment précisé, il est impossible de connaître ses intentions ou ses actions « d’ange gardien » tant qu’elle ne l’a pas décidé. Elle ne serait pas à la fois le hacker le plus recherché au monde ni la personne la plus discrète qui soit si elle n’était pas capable d’effacer ses traces…Et ce cadeau, c’était quelque chose d’inestimable. Elle venait tout de même de lui épargner un long séjour au frais derrière des barreaux ainsi qu’un casier on ne peut plus rempli ! Pour un peu, elle aurait presque l’impression de passer un temps considérable à effacer les traces de son acolyte de toujours, pour qui son béguin n’avait jamais vraiment cessé d’exister, et qui tenait à l’heure actuelle les photos du parking où il apparaissait, et celles qui remplaçaient son passage effectif lors de ce soir d’échange. Juno était habile, très habile…Inimitable au niveau de son génie en la matière, devrais-je même dire.

    « Tu peux considérer les preuves comme détruites. Les images du drame sont ici, et celles par lesquelles elles ont été remplacées. Mais si je puis me permettre…Les parking ne sont pas vraiment des endroits d’échange particulièrement propices, et je ferais attention à mes fréquentations à l’avenir. Cette blonde et cette brune que l’on voit sur l’image…Mon dieu qu’elles sont tape à l’œil ! »

    Lui avoir sauvé la mise n’empêcha évidemment pas Juno d’éclater volontiers de rire avant de le saisir par l’épaule pour l’inciter à pénétrer davantage dans son antre. Pour elle, l’affaire était d’ors et déjà clause, elle n’était guère du genre à s’appesantir sur ce qui avait été fait…Mais elle s’attendait à tout un interrogatoire et s’y était même préparée. Elle savait qu’Achille risquait d’être surpris qu’elle connaisse autant sa personne, alors qu’il était proprement évident qu’elle était LA personne le connaissant le mieux…Hélas, l’interrogatoire allait devoir attendre, car bientôt, Juno dû décrocher son téléphone cellulaire qui s’était mis à sonner vigoureusement. Une nouvelle conquête qui la « poursuivait » depuis quelques jours, après l’avoir bousculée dans un couloir de Berkeley. C’était bien là tout son génie : Être désirable au point de n’avoir qu’à lever le petit doigt pour obtenir une compagnie masculine temporaire. Adorable, oui. Séductrice…C’est évident. Mais Juno respectait ses priorités : Achille passait avant tout ce soir. Elle raccrocha donc rapidement, concluant l’appel à l’aide d’une voix légèrement plus mystérieuse avant de donner à nouveau à son acolyte un sourire on ne peut plus sincère. Il n’y avait jamais eu de masque entre eux et la brunette tenait à ce qu’il en reste ainsi…Ou peut-être sur leurs sentiments respectifs, mais ça, c’était une autre histoire.

    « Tout va bien ? Au fait ne t’inquiètes pas, tu ne vas pas souffrir d’indigestion, je les ais acheté ces macarons… » conclut-elle à l’aide d’un clin d’œil entendu et malicieux.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 22 Jan - 19:31

    « what the hell ? » with J.   Tumblr_lo9dphiHIz1qm4hrdo1_500
    JUNO & ACHILLE

    "Tu t’rappelles quand t’étais gamine, les livres de coloriages ? Moi j’les aimais pas. C’est vrais quoi, si j’ai envie de dessiner une maison, j’veux pas qu’un abruti décide à ma place à quoi elle doit ressembler !"


    Tous les crépons décoraient les murs de la chambre. Elle n'était pas si immense que cela, elle était même petite. Elle était là parmi les murs en train de me regarder, une grande expression sur son visage de porcelaine, les traits tirés d'une grande sagesse et d'une grande joie. Je n'osais pas rentrer dans cette chambre. Je n'avais pas vraiment fêté quoi que ce soit dans toute ma vie, je n'avais jamais fêté mon anniversaire ou Noël avec mes parents adoptifs, j'avais juste été présent pour les visites de l'assistante sociale. Tout ceci devait me rendre fou de joie, mais j'étais plus surpris qu'autre chose. Je ne savais pas vraiment comment agir, la remercier ou autre ? C'était assez nouveau pour moi, je ressemblais à un être ignorant, ne connaissant aucune fête en mon honneur. Bien sûr j'en avais eu mais seulement avec des amis, c'était la seule chose. Mais je fus soulagé de voir que ma chambre n'avait pas été défoncée par un cambrioleur ou une autre personne. Cela aurait pu être la police qui aurait ouvert la porte sans explication pour dérober tout ce que j'avais de drogues, mais j'étais un peu plus intelligent, tous les stocks n'étaient pas ici. Ils étaient dissimulés dans la ville, un peu partout. Et là il était sûr que je serai arrivé dans le bureau du principal pour déballer toute ma petite affaire, en me confessant. Seulement, la punition ne se serait pas arrêtée là. Bien au contraire, j'aurais fait un long séjour en prison et toutes mes options d'avenir auraient été réduites à néan. Regardant sur la petite table de la petite pièce appartenant à la confrérie des Sampi, je pus voir les bouteilles d'alcool, les unes collées aux autres et deux petites boites ouvertes, renfermant des petits disques aux milles couleurs flashy. Des macarons ! Ma pâtisserie préférée ! Je ne pouvais pas être plus heureux de cette petite fête, elle était petite et entre nous, c'était une sage décision. « Ça fait déjà dix-sept ans ?! Disons que je n'ai pas vu le temps passer, mais tu n'aurais pas du te déranger à faire une petite fête pour fêter l'occasion, ce n'est vraiment rien de très exceptionnel ! Bien que je dois reconnaître que de me supporter est un triomphe et je ne sais pas comment tu peux réussir à la surmonter ! »

    Ce qui était drôle entre elle et moi, c'est que nous étions différents sur certains points, elle se montraient très tactile et assez douce avec les gens, et j'étais tout le contraire. Je n'étais pas capable de saisir aussi facilement les gens dans mes bras. Je ne détestais pas la compagnie des êtres humains, là n'était pas la question, je ne les fuyais pas non plus. J'étais même très amical, mais je pouvais me résoudre à me montrer aussi tactile avec les autres, j'avais peur d'une trahison et bien plus encore. Mais cela ne m'empêcha pas de la saisir dans mes bras et d'avoir un grand sourire sur mes lèvres. J'étais plus heureux que malheureux de voir autant de gentilesse en elle, mais il fallait se méfier des eaux qui dorment. On ne sait jamais ce qui peut sous dissimuler sous les traits d'une femme, elle avait beau être une jeune femme douce, elle paraissait innofenssive, mais en la connaissant davantage, on pouvait se rendre compte qu'elle était bien plus manipulatrice que moi. Pourtant à ce jeu là j'étais le meilleur. La vérité fut justifiée quand j'entendis l'action qu'elle avait exécutée pour me protéger. Au fond de moi, j'étais fou de rage. Pourquoi ? Je suis un homme fier et pour moi ce n'est pas la femme qui doit protéger l'homme, mais bien le contraire. J'étais assez discret pendant ces échanges de procédés, j'étais même secret, la façon dont elle avait de me décrire mes faits cela me ramenait presque à un statut de débutant, et ce n'était pas cela, je n'étais pas un débutant ! J'étais fâché et boudeur sur le fait qu'elle ait pu dissimuler les preuves, mais je lui étais fidèle et reconnaissable. Le destin aurait pu se retourner contre moi si je n'avais pas voulu la remercier. Et ce n'était pas la chose que je désirais le plus. « De quoi tu me parles là ? Attends tu me surveilles maintenant ? Tu fouilles mes faits et gestes et tu essaies de me protéger ! Sache que je sais me protéger moi-même et garantir mes arrières, je suis loin d'être un débutant comme tu peux le penser ! Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, je le fais depuis quatre ans ici, et depuis que j'ai quinze ans ! Je pense savoir m'y connaitre un tout petit peu pour ne pas partir en taule ! Je te suis tout de même redevable dans ces circonstances, et je te dis merci ! Mais à l'avenir, laisse-moi me gérer seul ! Je n'ai besoin de personne pour me développer, je n'ai jamais eu besoin de personne et ce n'est pas maintenant que ça va arriver ! »

    Pendant qu'elle fut au téléphone avec un inconnu, j'en profitai pour rentrer dans ma chambre, je fermai la porte et enlevai mon blouson en cuir pour le mettre sur le lit qui était le long du mur. Mon trajet ne fut pas bien loin, jusqu'à la fenêtre, en regardant les étoiles, j'avais l'impression de revenir il y a quelques années en arrière quand j'étais sans personne, mais je n'avais pas peur. A en réfléchir à la situation, je n'étais pas effrayé de me faire saisir par les autorités, ils étaient bien trop occupés à manger des pâtisseries ou à faire des tours en patrouille. J'entendis ces quelques mots de sa voix cristalline et sur le coup je me retournai, la colère s'était vite dissipée pour laisser place à un grand sourire, elle tentait de me dire qu'elle les avait achetés mais ce n'était pas d'elle dont j'avais le plus peur mais de mon propre comportement, entre nous c'était moi l'arnaqueur, pas elle. Je jouais avec le feu jusqu'en m'en brûler les ailes, oui j'avais déjà volé, ce n'était pas une première pour moi et c'était un jeu d'enfant. « Oh je ne me soucis pas de ça ! Je suis presque sûr que tu serais incapable de voler miss Valentyne-Hale, entre nous, ce n'est pas toi le voyou, il me semble que c'est bien moi le hors la loi non ? Toi tu es plutôt un ange qui dissimule ta véritable facette derrière cette façade angélique qui en trompe plus d'uns ! » Toutes ces paroles atteignirent le creux de son oreille en étant doucement susurrées.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 22 Jan - 19:57

    « what the hell ? » with J.   Qxw9zc
    ACHILLE & JUNO

    « Carve your name into my arm ; instead of stressed, I lie here charmed 'cause there's nothing else to do, every me and every you. Sucker love, a box I choose, no other box I choose to use. Another love I would abuse, no circumstances could excuse. In the shape of things to come, too much poison come undon 'cause there's nothing else to do, every me and every you. »

    Juno, un ange ? A d’autres ! Disons qu’elle était probablement la plus douée des deux pour faire semblant. Aussi ne pouvait-elle s’empêcher d’éclater de rire à chaque fois qu’Achille faisait preuve de cette sorte de naïveté le rendant si séduisant. Si c’était lui le voyou, le hors la loi, alors qu’était-elle ? Une sorte de Robin des Bois de l’informatique, à qui il ne fallait surtout pas mettre les menottes aux poignets ? Là encore, à d’autres. Juno avait tout de même fait planter plusieurs systèmes gouvernementaux, afin de prouver notamment que rien n’est indescriptible, y compris un pare-feu ultra sophistiqué…Surtout pour quelqu’un de la trempe de la brunette. Juno aurait très bien pu se confier à Achille sur ses agissements, lui faire ainsi confiance et mettre un terme à cette solitude qui lui collait si bien à la peau depuis des années…Mais elle ne pouvait pas. Il se rebellait peut-être contre le fait qu’elle ne le protège, mais sans elle, cela ferait belle lurette qu’il serait derrière les barreaux, débutant ou pas. Il n’avait pas idée des mesures renforcées par les autorités en matière de trafic de drogues, ou peut-être faisait-il simplement semblant de ne pas s’y intéresser. Quoi qu’il en soit, aujourd’hui ou toutes les autres fois qu’elle avait dû intervenir sans lui en souffler mot pour le protéger, Juno constatait à quel point il mettait sa vie en danger pour un luxe qui ne serait jamais qu’éphémère. Oh elle ne l’imaginait pas se mettre en couple avec qui que ce soit de sitôt, bien sûr, et il n’allait certes pas se mettre à changer parce qu’elle était inquiète…Mais tout de même. Ils étaient amis depuis suffisamment longtemps pour qu’elle se permette de le mettre en garde, à défaut de pouvoir effectivement être tout le temps derrière son dos. Il avait sa vie, elle avait la sienne, bien qu’à de nombreuses reprises elle ait rêvé qu’ils partagent quelque chose de sensiblement différent, de plus fort également. On n’obtient pas toujours ce que l’on souhaite en la matière, et ce bien qu’il soit extrêmement difficile de résister au charme de cette ravissante brunette aux iris mordorés.

    « Ah, le baroud d’honneur, celui qui prouve par a+b la fierté des individus ! J’aurais presque été capable de te dire à la seconde près quand tu allais répliquer, et ce que tu allais répliquer. Achille, sérieusement…Tu n’as peut-être pas peur de croupir sous les verrous mais ce n’est pas mon cas, alors que tu le veuilles ou non, je garde un œil sur toi. Tu n’es pas un débutant, c’est évident, rien qu’en jetant un œil à ta classe on peut s’en apercevoir ! Mais tout le monde n’est pas aussi discret que toi et tes clients font parler d’eux, tu peux me faire confiance. Ce n’est pas comme si c’était la première fois que je te sauvais la mise ! »

    Diantre, voilà que Juno était soudainement frappée par une diarrhée verbale incontrôlable la poussant à lâcher d’importances informations qui auraient mieux fait de rester secrètes. Achille n’avait pas besoin de savoir qu’il avait un ange gardien derrière son épaule uniquement en cas de besoin. Elle n’entendait pas diriger sa vie ou lui dicter quelque conduite à adopter…Il était bien assez grand pour connaître les risques qu’il prenait, et sans cautionner ses agissements, elle ne pouvait que difficilement lui jeter la pierre : Le plus grand malfrat, c’était elle. Juno était recherchée par toutes les polices du monde, adulée par le monde de l’informatique et faisait s’arracher les cheveux et au FBI, et à la CIA. Ce n’était pas l’ennemi public numéro, mais cela pouvait le devenir : D’un simple clic, Juno avait accès à tout. Non seulement elle avait oublié d’être couillonne, mais elle savait exactement où chercher, quoi chercher et gardait un coup d’avance sur tous ses éventuels concurrents. En la matière, Achille pouvait aller se rhabiller…Si la police devait choisir entre eux deux, ils choisiraient sûrement de poursuivre un hacker mondialement recherché plutôt qu’un trafiquant de drogues n’ayant pas une activité si extrême que cela.

    « De quoi peux-tu bien avoir peur, hum ? Que je te mouche le nez ? Tu sais te gérer seul, tu n’as pas besoin de moi. Les personnes qui ne l’ont pas déjà compris sont de vulgaires crétins…Quant à moi, je ne me laisse dicter ma loi par personne, à commencer par toi ! Que tu le veuilles ou non, je serais une sorte d’ange gardien. Crois-moi, tu n’es pas le pire hors la loi que la terre ait porté. Peut-être devrais-tu réviser ton jugement et me descendre de mon piédestal ? »

    Éclat de rire. Juno semblait prendre tout ceci comme un jeu et non comme une potentielle menace. Tant pis après tout, Achille n’avait aucune donnée la concernant et quand bien même lui aurait-elle mis la puce à l’oreille, il n’avait aucune preuve, ni aucun moyen de vérifier ses dires. Il ne pourrait pas en avoir le cœur net à moins de se mettre à la harceler des semaines durant…Et encore, ce n’était pas dit qu’elle craque. La preuve, il cherchait visiblement à la provoquer, et Juno prenait ceci à son avantage, le tournait en dérision et venait même de déposer un énorme bisou sur sa joue histoire que la conversation ne tourne pas uniquement au tour de cela. Sa seconde arme ? Les macarons, évidemment. Quoi de mieux pour détourner les projecteurs de leur actuelle cible ! Mais en vérité, son portable se mit à vibrer au moment même où cela devenait intéressant. La brunette s’en était saisit, avant qu’un sourire à la fois narquois et amusé ne se dessine sur ses traits de porcelaine. Décidément, la rançon du succès est parfois lourde à supporter.

    « Dis-moi, une petite virée dans un bar te dis, pour notre after de dégustation de macarons ? Visiblement, un membre de la gente masculine m’a dans sa ligne de mire et ne comprendra pas ce que signifie le mot non tant que je ne lui aurais pas balancé dans les gencives. Rien ne nous empêche après d’aller nous défouler sur le dancefloor…Allez, tu me dois bien ça, ça fait un lustre que l’on n’a pas dansé ensemble ! D’ailleurs, tu m’avais refusé une danse au bal de promo et si tu te souviens bien, j’avais juré que tu finirais par me la donner. Ca pourrait être un clou de spectacle passionnant… ! »

    Il y avait toujours eut un petit jeu entre eux, ils passaient le plus clair de leur temps à se chercher sans jamais aller au bout de leurs pensées, et ce depuis dix-sept ans. Quelque part, et bien que ce soit tout à fait inconscient, Juno tendait cette fameuse corde raide restée trop longtemps lâche. Une façon particulière qu’elle avait de se sentir vivante, d’une certaine manière…Finalement, après avoir rangé son téléphone portable dans sa poche de jean noir, Juno lui présenta la boîte avant d’en choisir un, son préféré, avec ce fameux parfum chocolat dont il raffolait depuis sa plus tendre enfance. Là encore, elle aurait pu simplement le lui mettre dans le creux de la main mais cela aurait évidemment brisé les règles de leur jeu habituel, sans limites. Elle le saisit donc pour le placer contre ses lèvres, le tenant avec ses dents, histoire qu’il ne vienne lui réclamer ledit macaron. Ce jeu risquait de mal finir, mais tant pis, au pire ils pourraient toujours parler en présence de leur vodka et se consoler en sa présence enivrante…

    « Allez, viens le chercher si t’es un homme ! »
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 22 Jan - 22:13

    « what the hell ? » with J.   Tumblr_ly221jqhVE1r6z9yoo1_500
    JUNO & ACHILLE

    "Bonjour ! Sacré arrivé, hein ? Ça doit être pour ça qu’on l’appelle « seen city »... Ahah... Vous le savez peut-être pas mais je me considère un peu comme un solitaire. J’ai tendance à me voir comme une meute d’un seul loup..."


    Et là encore je retourne la question. Je ne suis sans doute pas le pire malfrat du monde, je n'ai pas cambriolé une banque ou même tenté de tuer le président de la république -See you my friend-. Mais je restais tout de même une menace, mon réseau de drogues ne s'arrêtait à vendre des plantes aromatiques bonnes pour faire la cuisine, bien au contraire, je tente les choses dures et chères capables d'induire l'esprit d'un homme à se rabaisser à un être foncièrement violent ou au contraire comme les pires des séducteurs. De telles doses rendent immédiatement l'individu accroc à ses substances. Elles sont peu connues par les jeunes, mais très vites décrites par ceux qui en prennent ! Les riches ! Ces derniers paient des sommes astronomiques pour pouvoir goûter à tous ces mélanges, ils en dépendent pendant plusieurs heures et arrivent même à se menacer de mort eux-mêmes. Une substance connue dans toutes les polices du monde entier, recherchée de plus en plus. Mais ceux que ces petits ne savent pas, c'est que je suis en médecine, donc il m'arrive de toucher aux laboratoires de physique et chimie, et je travaille actuellement sur une drogue encore plus dure mélangeant les effets de plusieurs stupéfiants, ceux qui en prendront seront rapidement accrocs, ils ne penseront qu'à cete dose quotidienne, mais pourtant inconnue du grand public. Je ne suis pas une menace pour le monde entier, ni encore une légende pour tout le monde, mais je sais m'attirer des ennuis, je n'ai pas passer plus de dix ans dans la rue sans avoir un casier judiciaire qui est plein, non pas énorme, mais il y existe des petits délits et la seule raison pour laquelle j'ai été reçu ici, c'est que je suis excellent et prestigieux, mais là encore c'est une certitude. Ce n'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire des grimaces, elle doit sans doute être meilleure que moi dans son domaine, pour effacer mes traces et mes pistes, mais je refusai qu'elle le fasse. « Et je crois que tu as oublié que je suis un macho compulsif non ? Oui j'ai une grande fierté et je n'ai pas besoin d'un petit toutou qui puisse me suivre. Mais ne t'inquiète pas je t'offirai un os pour ton anniversaire pour te montrer si docile, mais plus jamais je ne veux te voir sur mon dos ! JAMAIS ! Au lieu de faire ça, d'effacer mes preuves, tu peux pas faire comme les autres filles ? Te vernir les ongles, discuter de mecs et faire du shopping, ce n'est pas très compliqué, non ? »

    Après mûre réflexion, le détail que j'avais oublié c'était comment elle avait pu faire pour avoir accès à ces vidéos. Je n'étais pas un savant en informatique ou en sécurité de système et j'en passe, mais logiquement, si il y a des caméras sur un parking, elle ne pouvait pas y avoir accès. Elle avait eu accès à mes "clientes", bon il fallait reconnaître que ce n'était pas difficile de savoir qui pouvait avoir un réseau de drogues dans une université surtout quand on opère à son compte, ce qui est cruellement risqué je l'avoue. Il était possible qu'on m'arrête pour me demander qui était mon supérieur, surtout que mes combines étaient murement réfléchies pour que je ne laisse aucune trace suspecte. J'avais vécu dans ce monde, j'avais étudié les combines avant de me mettre à mon propre compte. Berkeley n'était pas mon seul lieu pour dealer, c'était trop facile de me reconnaître et surtout de me donner un nom. C'est pour cela que j'opérais en solitaire dans les ruelles malfamées ou chics, cela dépendait du lieu où je devais retrouver mes clients. J'en avais une grande majorité à l'extérieur du territoire de Berkeley, rester dans les murs était trop risqué pour moi. Encore là, je ne comprenais pas comment elle avait pu faire pour me voir agir, encore savoir que j'en vendais, cela ne m'étonnait guère, quelqu'un avait pu me désigner en parlant de moi haut et fort. C'était suspect, elle ne pouvait pas être sur moi, sur ma piste, à moins d'avoir un truc téléguidé qui indiquait ma position exacte sur un GPS, mais là encore, cela ne suffisait pas ! Il en fallait plus, il fallait s'y connaître pour infiltrer un réseau de sécurité. Je me trompais, sur qui était véritablement Juno, je n'avais pas idée de ses activités extrascolaires, j'évitais de trop traîner en public avec elle, pour éviter d'attirer les soupçons, mais maintenant qu'on en est là, autant mettre les deux pieds dans le plat pour se recevoir la vérité en pleine figure, je jubilais de pouvoir l'attaquer sur ce terrain et de connaître la vérité sur le pourquoi du comment qui existait entre elle et moi. « Voyons voir, je ne suis pas très doué pour toutes ces logiques informatiques et de sécurité, mais il me semble qu'il faut pirater un système pour avoir accès à ces vidéos là ! Je pense avoir assez vu de séries judiciaires pour me documenter sur cela. Ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir accès à toutes ces commandes. Tu as eu mon secret, et tu m'as pris sur le fait, et sur cela je te tire ma révérence, maintenant à moi de connaître ton secret. Tu ne serais pas en train de me dire implicitement qu'il t'arrive de pirater des systèmes ? Ce n'est pas la première fois que tu me sauves la mise, alors vas-y je t'écoute puisque tu n'es pas sur un piedestale, tu dois être sans doute, l'une des pires criminelles du monde sans doute ? C'est au moins ce que je peux savoir si je dois te supporter sur mon dos à chaque fois que je dois sortir ! »

    M'appuyant sur le rebord de la fenêtre, elle me regardait, droit dans les yeux sans les baisser. Ses yeux marrons en amandes pénètrèrent les miens, mais je ne baissai pas le regard. Notre jeu était-il aussi petit ? Se tourner autour sans s'arrêter. Prêt ! J'étais partant pour jouer à ce jeu, on pouvait commencer, ce n'était pas cela qui allait me faire reculer. Un grand sourire victorieux sur les lèvres, je me redressai pour m'approcher d'elle, autant affronter le loup en face à face. A moins qu'elle me bondisse dessus pour me tuer ou pour me menacer -ce qui ne risquait pas d'arriver- je ne risquais rien. Et je n'avais pas peur d'elle, elle était certes une grande manipulatrice, je devais le reconnaître en rabaissant ma fierté. Mais je l'étais aussi, tout en étant un fin calculateur et un être rusé, stratagème, je n'étais pas en médecine pour rien. J'étais tout de même dôté d'une grande intelligence, et ce n'était pas à moi qu'elle allait pouvoir jouer à des jeux de labyrinthe sans que je puisse m'amuser à la tourner en bourrique, je n'étais pas la mûle sur laquelle on s'amuse à tourner ! Je ne me laissais en aucun cas faire, et ce n'était pas maintenant que tout allait changer. Game On Girl ! Je fixai les macarons qui étaient posés près de moi, j'appréciais la façon dont été faite un macaron, un goût de délice tout en étant difficile à monter. C'était l'une des recettes les plus complexes qui pouvaient exister, oui j'avais tenté d'en faire avant d'avoir devant moi des pates à crêpe complètement plates, ce qui est assez déprimant quand on voit le résultat prestigieux des pâtissiers ! « Je ne vois pas pourquoi tu ne remets pas cela à demain, après tout ce n'est pas un problème pour moi si un mec te court après, il y a beaucoup de binoclardes qui rêveraient d'avoir un baiser de Justin Bieber, à ta place je courirai le voir. Mais j'accepte de venir après, tout il n'y aura pas que des hommes, mais aussi des femmes, ce qui là m’intéresse davantage. Je pourrai m'amuser tout en regardant la façon dont tu vas lui dire non. En étant méchante et sournoise. I like it ! Une danse ? Ouais pais-moi une voiture de luxe et là je viens danser ! je ne suis pas un nul, tu sais très bien que je ne supporte pas danser, de un j'ai l'impression d'être un manche quand je me déplace, de deux je ne sais pas danser et de trois pour que je danse avec toi il faudra que tu danses d'abord avec ta fabuleuse conquête, et là marché conclu, je danserai avec toi ! »

    Un sourire sournois sur les lèvres, je ne risquais pas de danser. J'avais une horreur de danser, à moins de ressembler à un pingouin je n'étais pas crédible pour séduire en dansant. Mais je savais qu'elle allait relever ce défis pour que je danse avec elle et encore là j'allais devoir me forcer à exécuter des pas improvisés pour savourer ma défaite et le fait d'avoir gagné, je perdrai car j'allais devoir danser, mais je jubilai à la façon dont elle allait le faire espérer pour réduire ses espoirs à néant. Un ange ? Oui oui passe encore un démon était largement plus qualifiable comme nom. Là encore, elle tenta de me chercher en mettant le macaron que je désirais à ses lèvres, un petit sourire en coin, je restai de marbre face à ce nouveau jeu qui s'ouvrait, je partis en direction d'un placard pour sortir deux shooters. Je remplis les deux de vodka pour les placer devant elle. Pleins, ils n'attendaient qu'une chose, atteindre les lèvres de la jeune femme. « Avec plaisir ma jolie ! Mais avant, je tiens à préciser que je viens le chercher, mais tu devras juste après boire ces deux shooters pour me montrer à quel point le girl power existe et que tu es une femme libre et rebelle ! » Riant de tout mon être, j'approchai mes lèvres des siennes pour croquer le macaron qui était coloré d'un marron intense exprimant la couleur du chocolat. Croquant cette extrémité, la moitié se laissa aller aux lèvres de Juno, que j'approchais de nouveau avant de coller mes lèvres sur les siennes pour récupérer la moitié du macaron qui restait. « A toi maintenant ma belle ! »
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 22 Jan - 22:45

    « what the hell ? » with J.   Qxw9zc
    ACHILLE & JUNO

    « Carve your name into my arm ; instead of stressed, I lie here charmed 'cause there's nothing else to do, every me and every you. Sucker love, a box I choose, no other box I choose to use. Another love I would abuse, no circumstances could excuse. In the shape of things to come, too much poison come undon 'cause there's nothing else to do, every me and every you. »

    Pour sûr, ils n’étaient pas de la même trempe lorsqu’il s’agissait d’être hors la loi…Mais dès qu’il fallait faire les conneries les plus improbables, il y avait toujours du monde. C’était un délice que de les voir mutuellement plaquer en direct live une conquête un peu trop collante, ou ayant des allures de futur couple galère. Juno n’avait jamais pensé à se mettre avec quelqu’un de manière durable, en vérité. L’idée ne lui avait tout bonnement pas traversé l’esprit, sûrement à cause de son existence particulièrement instable ou parce qu’elle ne pouvait jamais être sincère avec personne jusqu’à la moelle. Même Achille était loin de la connaître sur le bout des doigts et pourtant, il la connaissait depuis dix-sept ans. Ils avaient tout partagé, s’étaient confié de nombreuses choses à propos de leurs passés respectifs mais cela n’empêchait pas Juno de passer sous silence ses activités illicites. Elle ne dérangeait personne et n’était pas dangereuse pour quelque santé que ce soit…Elle devait simplement être éliminée parce qu’elle se trouvait dans la peau d’un malfrat dérangeant, qui prouve des vérités à haute voix alors qu’il faudrait plutôt les taire. Aux yeux de tous, elle n’est pourtant qu’une étudiante délurée à qui rien ne fait peur, et surtout pas un premier défi consistant à danser avec un boulet ou un deuxième visant à lui faire boire deux shooter de vodka coup sur coup. Juno tenait extrêmement bien à l’alcool, et pour cause, cette boisson enivrante avait souvent des allures de meilleure amie. Elle vous accompagne jusqu’au bout de la nuit, ne parle pas, de pense pas, ne vous demande rien, et lorsqu’elle ne vous colle pas un mal de tête à s’exploser contre les murs, elle peut être réutilisée jusqu’à plus soif. La brunette aimait l’effet que cette substance licite lui procurait, l’impression d’être invincible et de ne jamais avoir de limites. Grâce à l’alcool, il n’y avait aucune timidité, aucune barrière qui ne pouvait être franchie et la preuve était là, sous leurs yeux ébahis : Ils étaient à deux doigts de s’embrasser et aucun des deux ne flanchait. Ils n’avaient pas encore bus, aussi pouvait-on se demander ce qu’il adviendrait si d’aventure ils avaient effectivement un coup dans le nez…

    « Tu te moques de moi ? Je fais partie de la confrérie Gamma je te rappelle, si tu penses que je vais jouer des castagnettes avec mes genoux et prendre la fuite comme une pauvre petite damoiselle en détresse, tu t’es lamentablement trompé de personne ! Je ne suis pas une pauvre petite chose, moi, monsieur ! Tu verras que tu vas encore te mordre les doigts d’avoir parié avec moi…C’est presque à croire que tu aimes perdre ! »

    Plus par principe qu’autre chose, Juno ne comptait pas céder un pouce de terrain et était prête à endurer une danse avec quelqu’un d’insupportable juste pour avoir l’honneur de remporter la partie. Sa fierté dépassait l’entendement mais surtout allègrement celle d’Achille : Jusqu’ici, elle avait toujours gagné ses paris, à croire qu’il ne se permette jamais d’aller suffisamment loin pour la faire flancher…Ou bien qu’il ne la connaisse définitivement pas. Juno passait sous silence ses véritables agissements, son identité de malfrat, et jusqu’ici le jeune homme ne semblait pas être dérangé. Ou alors attendait-il qu’elle flanche la première, autant dire qu’il risquait fort d’attendre encore un sacré paquet de minutes !

    « Donne-moi ces shooter, ils m’appellent, ils me réclament ! Tu ne les entends pas ? »

    Tout était un jeu pour Juno. Leurs lèvres s’étaient frôlées, un long frisson lui avait parcourut l’échine, et pourtant elle n’en n’avait pas soufflé mot. Pire, son visage était resté parfaitement impassible, comme si la sentimentalité ne la frappait décidément pas. Il n’y avait que du second degré, de véritables énigmes qu’il fallait déchiffrer et que personne n’était jamais en mesure de comprendre. La preuve, malgré une intelligence déjà hors norme, Achille n’avait toujours pas compris que Juno ne marchait qu’au défi et à la provocation…Il ne voulait pas qu’elle veille sur lui, comme à chaque fois qu’elle lui rendait service, et elle s’empressait de faire l’exact contraire. Achille n’avait jamais connu la positivité d’une véritable amitié hormis avec elle, et encore, même maintenant il peinait toujours à se lâcher autant qu’elle ne le faisait. Juno ne mettait pas la moindre réserve, que ce soit dans leur jeu ou même le temps qu’elle passait à lui sauver la mise…Elle le connaissait. Dès lors qu’il mettait un pied dehors, il pouvait être choppé. Et quoi qu’elle n’en dise, elle n’avait pas la moindre intention de supporter qu’il ne soit mis sous les verrous. Alors elle transgressait ses fausses promesses tacites qu’elle mimait dès qu’il était à deux doigts de s’énerver en la matière. Cette fois-ci, le discours n’était pas encore revenu sur le tapis, aussi Juno descendit-elle les deux petits shooter avec une habileté presque choquante avant d’afficher un air proprement satisfait et narquois. Là encore, et elle avait gagné…Et c’était sans compter sur la suite, parce qu’elle s’était rapprochée histoire de s’emparer l’espace d’un bref instant des lèvres d’Achille, à l’aide de la passion dont elle faisait habituellement preuve avec n’importe quel autre que lui, afin d’effacer toute trace de chocolat restant déposé contre cette petite parcelle de peau rosée. Juno s’était évidemment empressée de dédramatiser la situation à l’aide de son habituel sourire ravageur, et c’était heureux qu’il n’ait pas accès à ses véritables pensées : Avec de tels agissements, c’était Tchernobyl dans son esprit.

    « Désolée, mais je ne suis pas du genre à gâcher, tu me connais…Et cela aurait été une pitié qu’une autre que moi puisse goûter ce chocolat absolument divin resté sur tes lèvres ! Je m’octroie le privilège, j’ai gagné le pari. Prêt à perdre encore en se donnant rendez-vous sur le dancefloor ? »

    Lorsqu’elle était plus enjouée que d’habitude, son accent écossais transparaissait davantage. Pour stresser Juno et la faire flancher, il fallait vraiment y aller franco…Et là, ce n’était qu’un baiser parmi tant d’autre, d’apparence. Ce fut pourquoi elle s’empressa de reprendre un petit shooter de vodka avant de se mettre à chercher ses clefs de voiture : Il ne couperait pas au privilège de danser avec elle, tandis que la plupart des membres de la gente masculine allaient le jalouser furieusement.

    « Au fait ! Deux choses. Je ne suis pas une blonde peroxydée sans cervelle qui n’a rien d’autre à faire que du shopping dans l’existence…N’insulte pas mon intelligence, tu sais que ça risque de mal finir ! » coupa-t-elle non sans un éclat de rire poursuivant ses dires. « Je veille sur toi si je le veux, je suis majeure et vaccinée et crois-moi, celui qui me fera flancher n’est pas né ! Pour finir…On va simplement dire que le plus grand malfrat des deux, ça a toujours été moi. Pauvre toi…Supporter une brunette comme ça, sincèrement je te plains de tout mon petit cœur alcoolisé ! »

    Impossible pour Juno de prendre cela sérieusement. Achille aurait probablement peur s’il savait toute la vérité…Et quelque part, elle n’avait pas la moindre envie qu’il ne l’abandonne. Pas alors qu’il se trouvait être l’une des rares personnes en qui elle ait confiance.

    « Alors, prêt à perdre, on y va ? Je ne suis pas un ange et je vais te prouver que je sais larguer un boulet avec une classe presque théâtrale. D'autant que je n'ai pas encore assez bu pour rentrer en galante compagnie...On verra en fin de soirée quel sera mon tableau de chasse ! »
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 29 Jan - 16:57

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    JUNO & ACHILLE

    "Tu sais ce que tout le monde aime ? Le clafoutis. T’as déjà rencontré quelqu’un à qui tu dis : « fais péter le clafoutis ! », et qui te dit, « j’aime pas le clafoutis » ? Il n’y a rien de plus clafoutant que le clafoutis !"


    Être hors la loi, cela faisait peur à un nombre de personnes. Certains faisaient tout pour se rendre intéressant pour avoir les fers aux poignets, mais une fois que l'acte était fait. Les prétendus intéressés faisaient les autruches et pleuraient devant les barreaux pour qu'on puisse les plaindre et surtout les relâcher. Mais être hors la loi était un sport à plein temps, il était dur de ne pas se faire attraper et on pouvait toujours être à deux doigts de râter une étape donc de râter sa vie. C'était complexe de jouer avec le feu sans se brûler. Personnellement, je m'étais plusieur fois posé la question : qu'est-ce que j'aurais fait si je m'étais fait prendre ? Pleurer peut-être ? Crier et tout faire pour ne pas me faire attraper. Je pouvais voir disparaître tout ce que j'avais entrepris pendant de longues années, mes amis, ma vie. Tout pouvait se détruire. Quelle serait la réaction de mes amis quand ils risqueraient d'apprendre que leur ami Achille s'est fait pincer par la police avec une dose illégale de substances illicites ? Ce serait pire que l'explosion de Tchernobyl ! Un véritable enfer pour tout le monde. Mon avenir serait déjà tout tracé remarque : Exclus de Berkeley, sans amis, sans famille et surtout sans avenir à part faire la manche au métro en chantant des airs provencals, j'allais surement être barbu, mal vêtu, malade et j'allais crever sur les bancs d'un parc malfréquenté la nuit. Un véritable délice ! Quand on y réfléchit bien, la voie que j'avais entreprise était l'une des plus dangereuses qui pouvaient exister. Je n'étais pas le cambrioleur le plus recherché, ou un meurtrier sanguinère. Mais j'étais tout de même un dealer de drogues qui agissait seul, sans l'aide de personne, et c'était l'un des pires risques que je pouvais entreprendre. « Quand on est une véritable joueuse, on ne le cancanne pas haut et fort ma chère. Tu peux être une GAMMA et être la plus rebelle e Berkeley, quand on est une grande joueuse, on remporte n'importe quel défis sans broncher et surtout sans cancanner. Le jeu est un sport. Mais si tu penses être la meilleure joueuse, je te laisse ce souhait qui t'est si chère, mais tout le monde a des limites ma jolie. Et comme tu aimes le préciser, Oh oui j'adore perdre ! Je me fiche de gagner ou non, j'ai suffisamment d'intelligence pour tout ramener à mon propre jeu. » Le jeu était une chose que je considérais comme quelque chose de primordial, c'était une joie de vivre ! Un plaisir à l'état brut, à l'orgasme compulsif, une vraie bouffée d'air. Le jeu était l'une des meilleures façons d'exprimer qui on était. Je ne remettais pas en contradiction son jeu ou sa façon d'être, pour moi je m'en fichais, je savais comment je jouais et si je perdais ce n'était pas la fin du monde, j'avais ma propre fierté et elle ne s'effleurait pas pour un jeu ridicule.

    La folie et l'emprise de l'alcool étaient divertissantes. Jouissives ! Prenant les deux shooters à mes mains, je les posais délicatement devant elle. La bouteille à mes côtés, je ne pus m'empêcher de la prendre dans mes mains. Sa forme en verre était simple et translucide, on pouvait voir le liquide transparent se balader dans toute la bouteille et surtout épouser les formes de cette dernière avant de ne faire qu'un avec elle. Le haut de la bouteille était ouvert et le liquide transparent laissa une odeur ennivrante envahir l'ensemble de la pièce, chatouillant mes narines en y laissant cette odeur forte et inflamable qui avait bercé mon adolescence avant de se retrouver dans un petit verre pas plus haut que quelques centimètres, touchant l'extrémité du verre, je lâchai la bouteille pour la poser, solitaire sur le sol glacé. Posant mes lèvres chaudes et humides sur le rebord du verre, cette sensation de picottement effleura mes lèvres avant d'en prendre le contrôle une dernière fois. Le liquide passa par mon tube digestif qui s'enflamma au contact du feu qui entrait dans mon corps, provoquant une sensation agréable de fraîcheur en moi, mais surtout une sensation étrange et incontrôlable qui prenait une part de notre âme pour la broyer et brûlait notre estomac de son essence. L'échange qui s'était produit sur mes lèvres n'avait rien provoqué chez moi. Aucune sensibilité, aucun retour. J'étais froid à cette embrassade. J'avais l'habitude des contacts, tout comme elle, ma vie se résummait à un jeu ! Jouer avec les autres, et surtout jouer avec sa vie. Avec le temps, j'avais suffisamment pris sur moi pour me créer une carapace afin de ne pas me blesser, je n'avais pas peur du lendemain, j'avais peur de moi-même et de ce que j'étais capable de faire. Mais adieu les privilièges et les embrassades de quelques minutes, même amicale. Je me levai et me dirigeai vers la chaîne Hifi, dernier cri qui trônait sur mon étagère. Je n'avais pas les moyens de me payer ce petit bijou, mais de le dérober, ça j'en avais les moyens. Allumant cette dernière, un son chaotique en sortit, provoquant un tremblement dans toute la pièce sous l'effet des baffles qui laissaient le son sortir avec impatience, comme si le temps était compté. A cette heure-ci, il y avait plusieurs cas chez les Sampi, soit ils dormaient sous l'emprise des doses illégales qu'ils prenaient à toute heure de la journée, soit ces derniers étaient en train de s'amuser dans les couloirs, il n'y avait pas une heure sans qu'il ne se passe une pause soirée. Même les plus calmes, tout était au programme, et quand je dis tout j'entends bien le nécessaire pour briser la glace. Grand sourire sur les lèvres, je sortis un petit paquet, un paquet de provision que je gardais pour moi-même, un surplus de vente si on peut dire. Herbes séchées, poudres blanches, cachets.. Tout était à consommer. Je saisis un petit comprimé que je pris avec la bouteille de vodka qui traînait sur le sol. Si la soirée devait être sans règles et sous la définition du jeu, je devenais le roi de cette soirée -même si je m'autoproclamais-. « Je ne sais pas danser, mais je n'ai jamais dit que la piste me faisait peur, ma jolie ! »

    Montant le son dans toute la pièce, les mélodies défilèrent sans s'arrêter pendant des temps limités de quelques minutes, flairant une musique dynamique, l'effet de la dose que j'avais prise juste avant m'entraîna dans un air de danse rythmée. Il fallait reconnaître que la musique passée en ce moment même dans tous les endroits branchés de la ville, il n'y avait pas un seul moyen de râter quelques pas de danse là-dessus. Glissant sur mes pieds, ces derniers m'entraînaient dans un jeu de jambes unique que seul moi connaissait le secret. C'était pitoyable, un vrai suicide ! Un chorégraphe professionnel aurait été prêt à se pendre pour rattraper les effets catastrophiques de cet enchainement, mais j'avais un don pour faire rire les gens. Je me rendais ridicule ce qui brisait la glace qui pouvait règner sur l'ambiance torride de la petite chambre. Je me mis à rire, seul au premier abord, mais le ridicule ne tue pas, sinon je serai mort depuis un long moment. La chorégraphie se stoppa quand j'exécutai une petite révérance. « Ton intelligence ? Fais-moi rire, tu es majeure et vaccinée mais je le suis aussi ! Et si je décide que tu ne traînes pas dans mes pattes c'est pour ne pas continuer de le faire derrière mon dos. Cette fois-ci, je ne dis rien, je fais comme si de rien était, mais la prochaine, ce ne sera pas la peine de m'approcher, j'ai horreur qu'on essaie de prendre de moi, je suis grand et je l'ai toujours fait seul donc ce n'est pas maintenant qu'il fallait agir mais avant. Certes c'est un franc parlé très désagréable je le reconnais, mais je préfère être clair avec toi, je ne suis pas du genre à laisser les choses pourires ! » Mais pour ne pas trop me montrer dur, je fis un petit sourire en coin qui s'exprima selon un fin trait glissé par mes lèvres.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 29 Jan - 17:22

    « what the hell ? » with J.   Qxw9zc
    ACHILLE & JUNO

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    Juno n’avait pas bougé d’un millimètre face à toute cette scène affligeante, évidemment. Elle n’était ni vexée, ni en colère, juste stupéfaite face à l’arrogance d’Achille, plus véridique encore que la sienne. Elle ne savait pas exactement s’il s’agissait de la substance prise précédemment qui parlait ou bien le jeune homme qu’elle pensait connaître, mais elle ne reconnaissait rien en ce discours, rien de louable ou qui puisse lui rappeler cette personne qui avait, autrefois, fait naître quelques sentiments dans son cœur désormais de glace. Quelle idiote. Penser à tout cela ne la mènerait nulle part, et surtout pas dans une route où l’on pouvait la suivre. C’était elle le grand malfrat ici, que diable ! Elle ne donnait pas dans la sentimentalité d’ordinaire, alors pourquoi se perdre en chemin ? Achille n’avait pas davantage idée de ce dont elle était capable. Tout ce qu’il venait de lui dire, c’est qu’il était prêt à l’écarter de son chemin si elle s’avisait de l’aider à nouveau…Fort bien. S’il souhaitait détruire sa vie et devenir de la race de ceux qui blâment le système parce qu’ils n’ont plus rien, grand bien lui fasse. Juno n’était pas seule dans sa propre équation, il y avait également son petit frère, et pour lui, elle n’avait pas le droit à l’erreur. C’est pourquoi elle haussa soudainement les épaules, se contentant de s’emparer d’un nouveau shooter de vodka afin de calmer le feu provoqué par les paroles d’Achille, bien que ce traitement n’ait en vérité aucun effet dans ce sens. Juno était simplement anesthésiée, et ce n’était pas plus mal. Là encore, de nombreuses vérités restaient à dire et si Achille découvrait l’une d’entre elles, il risquait fort d’être surpris. Juno le protégeait sans savoir se protéger elle-même, si ce n’était pas du plus haut comique…

    « Comme si j’avais peur de toi, Finnegan…Tu es comme un oisillon ayant peur de tomber de son nid ! Mais soit, si tu ne veux pas de mon aide, alors je te laisserais te débrouiller. Bien que je sais par expérience qu’à un moment donné tu m’évinceras, que je t’ai aidé ou non. »

    Haussant à nouveau les épaules avant de laisser un sourire proprement narquois peupler ses lèvres cette fois, Juno mettait en valeur qu’elle n’était pas née de la dernière pluie et que contrairement à elle, Achille mettait en avant ses petites affaires, son petit confort au détriment de l’amitié qui les unissaient pourtant depuis des lustres. Ce n’était pas de la rancune, bien au contraire, car s’il avait s’agit de cela, Achille serait au courant, évidemment. Mais sa lucidité n’avait d’égale que son intelligence. Bien que sa lucidité ne l’empêcha pas d’esquisser quelques mouvements à la fois gracieux et à rendre fébrile n’importe quel membre de la gente masculine, Juno faisait preuve de davantage de retenue qu’auparavant. Le point de rupture finirait par exploser à la figure de quelqu’un, et en l’occurrence, ce fut à la figure de Juno : Il ne fallut pas davantage de cinq minutes pour que la demoiselle ne se stoppe brutalement, n’éteigne la chaîne d’un geste incontrôlé et ne plaque sa main contre son flanc droit. Jusqu’ici, l’énigme était totale. Le pourquoi du comment était aussi nébuleux qu’un ciel orageux, mais la solution allait bientôt être révélée…Sûrement douloureusement d’ailleurs.
    Cette étrange situation devait avoir une fin, forcément. Non, cela ne se termina pas dans un bain de sang, mais il n’empêche qu’une blondinette trouva le moment opportun pour se pointer à la chambre d’Achille, sûrement pour passer un moment agréable en sa compagnie. C’était sans compter sur la présence de Juno, n’ayant strictement aucune intention de laisser sa place pour l’heure, bien au contraire. Pour le côté « sport » de la chose, la brunette s’apprêtait à mettre le paquet. C’est pourquoi elle n’hésita pas à ôter carrément sa chemise, dévoilant ainsi un large pansement largement teinté de rouge qui devait d’ors et déjà pousser le jeune homme à se questionner sur sa présence. Juno aurait pu lui laisser le temps de s’en inquiéter, mais elle lui ôta son t-shirt sans lui demander son avis, se contentant d’un petit sourire taquin et d’un clin d’œil, afin qu’il ne joue le jeu jusqu’au bout. Ce n’est qu’ensuite, et après lui avait délicatement saisit la main, qu’elle ouvrit la porte en rapprochant d’un même coup leurs deux corps. Toute cette mise en scène pour quoi, exactement ? Faire mine que la place était déjà prise et que la blondinette n’avait qu’à repasser…Ou aller carrément voir ailleurs sans revenir les déranger, ce qui serait encore mieux au goût de Juno, évidemment.

    « On en a pour encore un bon moment, alors tu ferais peut-être mieux de te trouver quelqu’un d’autre…J’ai l’intention de lui faire tout subir ce soir, si tu vois ce que je veux dire, et évidemment je ne partage pas. Bonne soirée ! »

    Mais avant de fermer la porte avec pertes et fracas, Juno porta un coup fatal à la blonde. Elle s’était tournée vers Achille pour cela, avait entouré son cou de ses bras fins et tremblant à cause du froid régnant dans le couloir, mais également à cause de la douleur lancinante provenant de la blessure contre son flanc droit, avant de s’emparer de ses lèvres avec cette passion que beaucoup lui connaissaient. D’ordinaire, Juno faisait preuve de cette même élan passionné, à ceci près que ce baiser fut très, très différent de ce qu’elle avait connu jusqu’à lors. Jamais elle n’aurait osé outrepasser ce qu’elle supposait être ses droits en tant qu’amie si ce n’est pour faire passer un message à ce trouble fête. Achille pouvait très bien la repousser d’une seconde à l’autre, et pourtant, inconsciemment, Juno se délectait de ces quelques secondes lui appartement. Leurs lèvres respectives s’adonnaient à une danse furieuse, teintée de ces sentiments que la brunette cachait en son âme et conscience depuis des lustres, et ce en toute impunité. Ce n’est d’ailleurs que bien après, et sans pour autant mettre un terme au baiser, que Juno usa de l’un de ses pieds histoire de fermer la porte face aux yeux ébahis de la blonde, qui n’avait rebroussé chemin qu’une fois la porte claquée à la figure. Pendant quelques secondes encore, Juno profita de ce moment qui pouvait ne jamais se reproduire à l’avenir. C’est pourquoi sa langue se mit délicatement à chercher celle d’Achille, sans demander ni pardon ni permission, jusqu’à ce qu’un long frisson lui ait parcourut l’échine et qu’elle se soit sentie complètement dépossédée de son habituel contrôle. Qu’importe que le vent ne se mette à hurler par la suite…Pour la première fois de sa vie, Juno avait eut un échange charnel qui voulait dire quelque chose. Restait à savoir quoi…Bien qu’inconsciemment elle sache exactement pourquoi cet élan lui avait soudainement traversé l’esprit. La vengeance n’était pas la seule raison ; la jalousie teintait encore ses yeux lorsqu’elle décida effectivement de lâcher Achille, avec toute la délicatesse dont elle fut capable. Elle n’oubliait pas les paroles précédemment prononcées, et pour un peu, elle se serait surprise à regretter qu’Achille soit si stupide parfois…Quand il ne voulait pas faire d’effort.

    « Il vaut mieux demander pardon que permission, n’est-ce pas ? Je sais que je viens de perturber ton petit business et crois bien que je suis navrée, mais urgence oblige : Quitte à te rembourser ce que cette blonde t’aurais potentiellement acheté, je pense qu’il va falloir que le futur médecin qui sommeille si bien en toi se réveille et m’aide en me faisant des sutures. Si tu ne te sens pas capable, pitié dis-le immédiatement que j’aille me perdre aux premières urgences près d’ici. Ce n’est pas une question de vie ou de mort, mais… »

    Incroyable que Juno soit capable d’en rire alors qu’elle ôtait délicatement le pansement largement imbibé de sang, laissant ainsi clairement entendre qu’elle risquait une hémorragie importante. Elle en demandait beaucoup à Achille, certes. Mais disons que ce serait un fier service rendu pour tous ceux qu’elle avait eu le malheur de lui rendre à son insu…En espérant qu’il ne lui poserait pas la moindre question vis-à-vis de cet impact de balle laissant une plaie qui n’était guère belle à voir.

    « Si tu veux bien me rendre ce petit service après je disparaîtrais de ta vue, n’aie pas d’inquiétude. Je ne serais jamais capable de ne pas te donner un coup de main. Et j’espère qu’un jour tu pourras comprendre. Même si là tout de suite, j’en doute. »

    Sourire faible. Cette fois, la douleur et le sang perdu marquaient sans doute ses traits de porcelaine.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   EmptyDim 5 Fév - 0:44

    « what the hell ? » with J.   Tumblr_lyr3695TVX1r0gwrlo1_500
    JUNO & ACHILLE

    "Les hommes ne sont pas du tout fiables. On croit savoir ce que les hommes vont faire, on croit savoir ce qu’ils veulent faire mais quand arrive enfin le moment où ils devraient s’impliquer, j’en sais rien, prendre position... ils filent en douce ! L’homme fort, brave comme on a toujours vu dans nos bouquins ou dans les films depuis qu’on a l’âge de 12 ans c’est factieux, il n’existe pas. Les hommes ne sont pas forts, les hommes ne sont pas braves, les hommes sont effrayés. Et même s’il peut arriver qu’il y ait un instant magique, romantique et prometteur, les hommes sont incapables d’assumer ça... pourquoi ? Ils sont faibles !"


    Dans la vraie vie, l'homme est confronté à une dureté. Faire des choix. Ils ne cessent de faire des choix sur A ou Z pour que tout cela fasse B. Je n'avais aucune envie de vivre sur le futur, je visais le présent, rien de plus, rien de moins. J'étais fou de cette influence qui pouvait me prendre d'un coup. Ce feu qui m'animait chaque jour. Je n'étais plus un adolescent, mon psy disait que je devais commencer à me concentrer sur ma prochaine vie future, envisager de rencontrer une femme, de faire ma vie avec et bien sûr de réussir mes études de médecine. S'il savait véritablement qui j'étais, il ne serait pas assis dans son fauteuil en cuir vert à m'écouter, il paierait certainement un autre psy pour qu'il puisse à son tour analyser son cas. Tout un monde tournait autour de moi, mon propre monde. Je n'aurais jamais pu imaginer en construire un, moi-même, la Terre ne me suffisait pas. Je n'aimais pas l'atmosphère qui y régnait. Rien que le fait de parler du système capitaliste me donnait la nausée. Les riches s'enrichissent et les pauvres restent pauvres. Je n'étais pas sûr de réussir ma vie plus tard, je ne savais même pas ce que je foutais à Berkeley. Des jeunes auraient tué pour être à ma place, personne n'était venu les chercher, mais moi si. Un professeur de médecine qui m'avait vu un soir au pied de sa zone d'urgences. Il avait été intrigué par ce jeune en train de résoudre un problème compliqué sur le fait de comment et pourquoi on a un cancer, il suffisait de le lire sur des livres, je n'étais pas brillant à l'école, mais je n'étais pas con. Je n'avais jamais décroché des A+ ni même des B pourtant j'en étais capable et cela avait désolé mes professeurs qui ne cessaient pas de rester derrière moi, de me pousser mais rien n'arrivait, pas même une lueur d'espoir. J'étais condamné pour eux. Mais lui, m'avait donné une chance, il était garant de tout si je ne réussissais pas mes études et si je m'engageais à faire trop de conneries. Il était trop naïf, trop stupide. Si il avait su me cerner, il se serait sans doute rendu compte que je n'étais pas du même monde, que je ne ferais pas les mêmes conneries que les autres étudiants, et je n'avais rien, pas un sous en poche pour payer le moindre sous si il m'arrivait quelque chose au sein de l'enceinte du bâtiment. Il était à son tour condamné à me subir une bonne partie de sa vie et de payer de sa poche pour réparer tout ce que j'entreprenais. J'avais beau me gérer, par respect, rien n'arrivait à se produire, je n'étais pas destiné à écouter ou à me plier docilement aux règles. J'avais beau faire de mon mieux je restais cet adolescent envieux du monde extérieur, de ces belles maisons aux intérieurs dorés, de ces métiers prestigieux, de ces fêtes sélects et pourtant si populaires ! Je n'avais pu accéder à rien de ce monde de gloire et de paillettes. A Berkeley, je n'étais personne, j'étais une ombre qui allait de gauche à droite dans les couloirs. On ne connaissait que mon diminutif dès qu'il s'agissait de fournir quelque chose, ou certains me comptaient dans leurs amis, c'était rare. Je n'étais pas digne de confiance. J'étais le chaos social, l'expérience dont tout le monde voulait tirer profit. Dire que j'avais peur ? Non. Ressentais-je la douleur ? Non plus, elle m'effleurait à peine maintenant, je ne pouvais plus souffrir, j'avais tous les jours souffert depuis mon adoption, c'était un quotidien que j'affrontais la tête droite, le regard droit, le sourire narquois sur les lèvres. Le monde ne me faisait pas peur, encore moins les gens qui étaient aux alentours, eux ce n'était qu'une erreur du monde. Une erreur comme moi, des humains, ces créatures trop fébriles qui ne sont que des fils que l'on peut couper en un seul coup de ciseaux. J'étais enfin prêt à tout envoyer en l'air, comme si c'était la dernière fois que je respirais une bouffée d'air frais. « Tu crois également que j'ai peur de toi ? Tu me traites d'oisillon, soit, je n'en ai rien à faire de tes paroles. Tu peux penser ce que tu veux de moi je m'en fiche, ce n'est pas mon but de te plaire. Pour te dire, j'en ai rien à foutre de ce que tu peux redire sur moi !Et tes petits agissements, ces petits sourires narquois, ces regards supérieurs, cette attitude que tu as gagné depuis l'âge primaire, ce n'est rien, rien du tout. Tu es vide Juno, aussi vide qu'un brin d'air ! Tu as beau te donner tous les airs du monde, tu ne me fais pas peur mais doucement rigoler. Okay je suis le moins intelligent de nous, le moins manipulateur, le moins calculateur, le moins fort, c'est bon j'ai compris tu es la meilleure ! Comme tu veux j'en ai rien à foutre, rien à foutre de ce que tu peux penser de moi. Je ne suis pas ta petite marionnette à qui tu peux tout recracher en pleine face en te sentant supérieur et en te permettant de rire par derrière alors que tu n'es pas mieux que moi. Rien ne te permet de me juger, surtout si tu es intelligente ! Alors, cesse de fourrer ton nez dans les histoires des autres, ça m'emmerde ! ». J'osai l'affronter dans les yeux, je commençais à en avoir marre de ses airs de fifille supérieure. Je ne pouvais plus le supporter, et tout sortait de moi sans que je puisse le contrôler, je n'avais envie que d'une seule chose qu'elle change ! Je ne pouvais pas rester à ses côtés, si elle était ainsi pour toujours, je me fichais de ce qu'elle pouvait penser de moi après ces quelques paroles, mais je restais froid et distant vis-à-vis d'elle. Attrapant une cigarette dans la poche arrière de mon jean, j'en tirai une de mon paquet avec les lèvres. Cherchant ce foutu briquet dans l'autre, j'appuyai sur la petite touche et un grand feu jailli laissant sa douce chaleur m'éblouir de ce froid qui faisait rage dans la chambre.

    Une jeune femme blonde était rentrée dans ma chambre, il s'agissait d'une jeune femme que j'avais rencontré dans la salle d'étude, il y a environ une semaine. Elle était tout ce qu'il y a de plus normal, et je ne savais pas exactement la raison de sa venue. Je savais que je ne l'avais pas laissée insensible. Elle avait craqué sur mon charme. Mais elle était tombée sous le charme d'une ombre, de ragots en tout genre que je ne prenais pas le temps de dénouer et de contredire. Je n'avais pas peur de savoir ce qu'elle pensait de moi. J'étais même surpris qu'elle puisse rentrer dans ma chambre à une heure aussi tardive, il était si tard qu'elle n'avait pas du dormir, d'où les poches qui régnaient sous ses yeux gonflés. Elle avait dû pleurer et venait comme toutes les autres pour se consoler d'une rupture amoureuse ou d'un fait qui ait eu le même impact sur son coeur et, cette vue ne m'atteignit pas plus que cela. J'avais d'ors et déjà tourné la tête vers la fenêtre pour regarder à travers les carreaux scintillants qui laissaient entrevoir une lueur de dehors. Je finis ma cigarette en pensant que tout était terminé, que l'histoire était close. Mais en me retournant vers elle, elle avait avancé de quelques centimètres en tentant de m'approcher une fois de plus.Mais Juno fut la plus rapide, quitte à enlever son chemisier tout en laissant apparaître ce pansement bordé de rouge, elle avait fait quoi encore ? Rien que cette phrase me fit soupirer, mais je me retrouvais le torse nu, affrontant la fraîcheur de la pièce qui hérissa mon poil pour le faire bondir. Je réagis au froid en frissonnant de tout mon être, mon corps ne pouvait supporter cette température, elle l'affectait bien plus que tout le reste. Ses lèvres effleurèrent les miennes, avant de déposer un baiser sur ces dernières. Oui j'entendis la porte se claquer, oui mes mains étaient prêtes à la repousser. Mais j'étais incapable de la jeter, c'était comme si ce charme funeste était tombé sur moi, j'avais peur de tout autour de moi. Tout pouvait s'effondre, tout en moi chahuté, tout grillé, je n'étais qu'une loque incapable de réagir, une véritable poupée de chiffon incapable de tenir sur ses jambes. Mes lèvres suivirent le mouvement des siennes dans un mouvement insensé qui fit son petit effet. Je n'étais pas maître de mon destin, je n'étais rien. J'étais simple spectateur de mes faits et gestes, seul sur le point de tout envoyer flancher.J'étais complètement inerte, jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole avec le même sourire, cette même manière de devenir supérieur, cette personnalité que je détestais de mon être. Je détestais quand elle se comportait ainsi, j'avais qu'une seule envie l'envoyer balader. L'envie prit vite le dessus avant de s'exécuter sans que je puisse me contrôler. « Mais merde ! Tu jours à quoi Juno ? J'en ai marre d'être ta petite marionnette ! Tu risques de m'envoyer pètre mais j'en ai rien à faire, je ne suis pas ton jouet. Je ne vois pas pourquoi toi tu peux passer ta soirée tranquille dans les bras d'un autre alors que je suis obligé d'attendre que mademoiselle ait fini ses caprices, t'as quoi à me cacher encore ? Tu veux quoi de moi merde ! Je n'arrive même pas à te reconnaître, je ne connais plus la petite fille qui était à mes côtés, ni l'adolescente, t'es devenue une garce, tu veux jouer avec les gens, on va jouer ! J'en ai ras-le-bol de passer pour le con dans l'histoire et que tu t'amuses de moi, je demeure un être humain ! Et non ta chose ! ».

    La vue de cette blessure me fit interagir, je n'avais rien sur moi. Rien pas le moindre appareil de médecine. Rien ! Il fallait que j'aille tout chercher dans l'enceinte de Berkeley qui était fermée à clé et surveillée comme une prison. Il ne me restait qu'une seule chose à faire, aller chercher dans les chambres voisines, dans tous ces accrocs aux substances illégales, il devait bien y en avoir un qui utilisait des seringues, donc des aiguilles, j'avais le fil, mais rien de plus. « Allonge-toi, je ne veux pas t'entendre ! ». Me dirigeant vers la salle de bain, je fis couler de l'eau brûlante, qui brûla le linge sec qui baignait dans l'évier. Mes pas s'accélèrent dans la chambre juste en face de la mienne, je trouvai après quelques secondes de répits, une petite aiguilles qui pouvait faire l'affaire. Rentrant dans la chambre, je pris le linge mouillé avant de me diriger vers elle, je retirai le pansement juste au-dessus avant de découvrir une plaie saignante qui devait être fermée au plus vite, je pris le linge et j'estompai le surplus en essayant de calmer l'hémorragie. « Bouge pas, ça risque de brûler un tout petit peu. ». Je pris un désinfectant pour l'appliquer sur la plaie ouverte, je stérilisai l'aiguille avec ce que j'avais pu trouver et je mis le fil tout autour avec de commencer les points de suture.
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