the great escape
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« what the hell ? » with J.

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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   - Page 3 EmptyDim 4 Mar - 19:12

    « what the hell ? » with J.   - Page 3 Tumblr_m0c145yCZK1rnfrxzo2_500
    JUNO & ACHILLE

    "Je crois que c’est officiel. Je suis amoureux de Juno. J’aime son sourire. J’aime ses cheveux. J’aime ses genoux. J’aime sa façon de s’humecter les lèvres parfois juste avant de parler. J’aime sa façon de rire. J’aime son expression quand elle dort. J’aime entendre cet air dans ma tête à chaque fois que je pense à elle. Et j’aime me sentir bien avec elle. C’est comme si tout était possible. Je ne sais pas comment le dire. Y a un nouveau sens à ma vie.."


    L'homme est plein de surprises, Achille ne démord pas à la règle. Il sait très bien être impulsif et se montrer dur avec les autres. Mais tout comme tous les hommes, il a une faiblesse, et son unique faiblesse : la femme, et l'amour cela dit en passant. Mais les femmes restent son plus grand problème, il ne sait jamais comment s'y prendre réellement avec elle, et se montre plusieurs fois maladroit dans ses paroles ou ses faits et gestes. Il ne contrôle pas très bien cette partie de lui-même, ce qui prouve qu'il reste un homme avec des atouts et des faiblesses. Et cette partie maladroite venant de lui représente bien son charme. Il avait bien pu crier sur Juno, la traiter comme une moins que rien pour la protéger de lui-même, quelque part, il tentait de protéger lui avant d'entamer une quelconque relation, pour laquelle il ne se jugeait pas prêt. Trop dur envers lui-même, il s'était montré distant et froid avec elle, alors qu'il tentait de la protéger. Mais cette partie d'elle, cette façon d'être qu'il aimait et l'agaçait chez elle n'avait fait que lui manquer. Et comme toute personne, il était revenu à sa source d'air, elle représentait l'unique source d'oxygène présente sur terre, si un jour le monde venait à disparaître, et il tenait bien plus à elle qu'il ne voulait se l'admettre. C'était certainement la cause de sa visite et non la saint Valentin, qu'il jugeait trop commerciale à ses yeux, mais qui avait tout de même une histoire et qui était une fête religieuse à la base qui s'était transformée comme toutes les fêtes religieuses en fêtes commerciales. Et il n'y avait qu'avec une seule personne qu'il voulait la partager, elle. C'était son but, profiter d'elle et rester aussi longtemps qu'elle le désirait. « Oui tu es ma Valentine, c'est une tradition très chère, généralement on choisit sa Valentine, et j'ai décidé que ce serait toi. Je n'avais pas envie de fêter cette fête avec une autre femme que toi. ». Chose vaine, il avait beau se montrer désagréable et imbus de lui-même lorsqu'ils se voyaient, ils avaient tout de même une attirance et une histoire qui était marquée par leur enfance. La belle princesse dans sa tour d'ivoire, et le chevalier servant, trop imbus de son pouvoir pour se rendre compte que sa belle l'attend. Au point de la renier, sans ressentir la moindre pitié sur le moment.

    A son agréable surprise, il n'avait pas été le seul à penser à elle. Elle y avait pensé. Elle l'avait elle-aussi choisit comme étant son Valentin, un besoin qu'elle venait d'assouvir. Une étrange joie se matérialisa sur ses lèvres, couvrant la partie de son visage. Les yeux pétillants comme un gamin qui va ouvrir ses cadeaux le soir de Noël en attendant le gros homme rouge, il était là devant elle, hilare devant cette petite boite en forme de coeur, mais curieusement touchée par son attention. Il n'avait pas pensé que cela pouvait se réaliser étant donné sa réaction la fois dernière, il avait perdu le contact depuis des semaines et ne s'étaient pas donnés une seule nouvelle, ce qui avait eu le don de l'agacer et de se demander si elle ne l'avait pas un peu oublié. Une question pour la moins ridicule quand on connait réellement Juno, elle n'était pas du genre à pouvoir l'oublier, même si elle l'avait décidé, ils avaient passé beaucoup de temps ensemble, et même si ils étaient tous les deux témoins d'une rage l'un envers l'autre, il était impossible qu'ils puissent s'oublier en un claquement de doigt, pour la bonne et simple raison qu'ils étaient liés l'un à l'autre, c'était curieux de le présenter sous cette forme, mais ils arrivaient à ressentir la même chose au même moment, c'était une partie de leur complicité qu'ils avaient tous les deux au fond d'eux-mêmes. Quand elle présenta le sujet de la jeune femme blonde présente l'autre soir dans sa chambre, il émit un petit sourire en coin. C'est vrai que la taille de ses jambes élancées donnait une idée de la taille de son cortex cérébral, du vide dans du creux. Un simple courant d'air pouvait tout bouleverser. Il se mit à rire en regardant le petit paquet rouge qu'elle tenait dans ses mains. « Tu as bien raison, j'ai un bon goût pour les femmes avec une petite cervelle, c'est pour cela que les femmes plus intelligentes comme toi, me posent un soucis. Je n'arrive pas à savoir comment agir avec vous. Mais ne t'inquiète pas, cette petite blonde va très bien, elle doit être en train de montrer ses jambes en faisant des pyramides ou des positions gymnastiques avec les pompom-girls ou les joueurs, à cette heure-ci. Cela n'a pas d'importance. »

    Soudain, elle ouvrit la boite qu'elle tenait dans ses bras. Une boite rouge en forme de coeur lisse et immaculée. Elle l'ouvrit devant ses yeux et laissa apparaître un magnifique collier où la première lettre de leurs prénoms étaient entrelacées. Ce collier représentait la valeur sentimentale qu'elle représentait à ses yeux, il était surpris de son cadeau. Il était encore plus précieux que celui qu'il allait lui offrir, il ne voulait en aucun cas l'enlever de son cou. C'était un symbole à ses yeux, un symbole de pardon, elle l'acceptait comme il était, et ne relevait rien. Elle était si précieuse à ses yeux, qu'il ne pouvait s'empêcher de le regarder dans tous les sens, il avait une impression de rêve éveillée. C'était une première pour lui. Et ce fut le plus beau cadeau qu'on puisse lui offrir. «  Sincèrement Juno, je crois que c'est le plus beau cadeau qu'on ait pu me faire. ». Il l'embrassa sur la joue, et elle finit par lui montrer sa blessure, lors de cette fichue fusillade. Il n'avait pas été présent sur ce jour là. Il était avec des amis à une soirée et n'avait pas la moindre idée de ce qu'il s'était passé à Berkeley, jusqu'à ce qu'il reçut un message écrit de la part des professeurs de médecine de l'école pour venir soigner les élèves qui avaient été peu blessés, et pour leur apporter un soutien moral. Il avait du tout annuler pour se rendre sur place et sortir des aiguilles pour faire des points de suture, des lotions pour soigner les plaies et sans parler de la blouse blanche qu'il avait du porter toute cette soirée. Il n'avait pas pu faire les grosses interventions, il n'était pas encore expérimenté pour ouvrir des jeunes gens, sans compter qu'ils étaient tous partis dans les hôpitaux les plus proches. Il ne savait pas qui exactement avait été blessé, il savait juste qu'un petit nombre avait été transféré au plus vite sans qu'on ne puisse les examiner et Juno en avait fait parti. Cela le rendait malade de n'avoir rien pu faire pour elle, et de ne pas avoir été présent sur les lieux. Il décolla la partie qui était collée sur la peau de la jeune femme avant de voir une immense cicatrice imposante qui reposait près de sa poitrine. Il prit un pansement qu'elle lui avait apporté et soigna la plaie avec une lotion adaptée afin de ne pas l'infecter et qu'elle ne rejette pas une sécrétion du corps. Il déposa le pansement sur sa plaie avant de la regarder à nouveau dans les yeux. «  Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été là ce jour là. Je n'ai été au courant de cette soirée, qu'à sa fin quand ils ont regroupé une partie des élèves de médecine pour venir aider les infirmières qui étaient débordées. Si j'avais su ce qu'il s'était passé, je serai venu avant, j'en suis sincèrement désolé Juno. Mais tu as passé le cap, c'est déjà cela ! Tu as tout surmonté, et c'est le principal ! »

    Il fut des plus surpris qu'elle accepte son présent de cette façon. Certaines filles ne l'auraient pas bien pris c'était un bijou de famille donc cela incluait que le garçon avait un penchant pour cette dernière. Il était tout à fait vrai qu'il ressentait cela. Et d'autres filles n'auraient pas apprécié qu'il n'ait pas dépensé le moindre centime pour faire plaisir à Valentine. Mais l'argent ne pouvait pas atteindre la valeur de ce bijou, il était plus important que toutes les babioles présentes sur les marchés. Il avait une valeur sentimentale à ses yeux et avait passé des journées à le garder contre lui. C'était son pendentif, celui de sa véritable mère, celle qu'il n'avait pas connu. Et il avait décidé de l'offrir à une jeune femme qui en valait le coût. Il venait de faire un pas dans ses sentiments, et en avait profité pour en faire le tri. « Je sais très bien que tu en prendras soin, sinon tu ne l'aurais pas eu. Et ce pendentif pourra t'apporter les sentiments que j'ai pour toi, si je l'ai choisi pour toi, ce n'est pas pour rien Juno, tu le mérites et cela je le sais. Tu es celle qui devait en hériter, ce n'était pas une autre. Tu es la seule à avoir des droits dessus, et il est tout à fait naturel qu'il fasse parti de toi, tout comme tu fais parti de moi. » La principal chose qu'elle ne savait pas c'était qu'il était encore plus ému qu'elle se souvienne de l'histoire de ce pendentif, elle en avait entendu parler une ou deux fois, mais elle ne l'avait pas oublié et cela lui envoyait du baume au coeur. Elle était l'héritière de ce pendentif et de son coeur à présent.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   - Page 3 EmptyMer 7 Mar - 17:49

      « what the hell ? » with J.   - Page 3 Flbrdf
      You were my new impossible Dream
      I’ve been workin’ awful hard for you, but you don’t say – you just hold yo’ breath, so I can’t touch what I haven’t yet. She’s a cold one and it hurts me so. It’s a dark path and a heck of a toll. and she could kill me just like she did before. Girl you’re wanted like a wanted man with your smart mouth and your killer hand. Running against the wind, playing the cards you get. Something is bound to give. There’s hope for the hopeless. There’s hope, there’s hope, there’s hope. achille&juno.

◂Pendant qu’il soignait sa plaie, Juno essayait de mettre de l’ordre dans ses pensées. Il faut dire qu’avec tout ce qui lui était récemment arrivé, elle avait cruellement du mal à y parvenir. Son esprit était un gigantesque chaos et le simple fait qu’Achille ne se pointe comme une fleur pour la Saint Valentin, sans sûrement aucune arrière pensée ne l’aidait guère. Il ne fallait pas qu’elle se souvienne de leur altercation de la dernière fois, ni même grincer des dents alors qu’il désinfectait sa cicatrice absolument hideuse. Elle allait sûrement avoir du mal à se dénuder facilement dans les semaines à venir…Quoi que. Il n’était pas dit que sa folie ne l’incite à faire fi de cette trace malheureuse pour se concentrer sur l’essentiel : Le plaisir qu’elle prenait à droite et à gauche sans demander l’avis de quiconque. Après tout, ne plaisait-elle pas avant tout pour ce grain de folie original dont elle faisait preuve et ce sourire ravageur ne cachant rien de son physique hautement avantageux ? Achille avait peut-être du mal avec les demoiselles à cervelle, mais ce n’était pas le cas de tout le monde, heureusement. Juno n’avait pas besoin de lui faire un dessin, s’il n’avait pas voulu d’elle, elle ne s’était pas mise en période de deuil pour autant. La brunette poursuivait son petit bonhomme de chemin à sa façon, avec le sourire, tout en enterrant soigneusement les problèmes auxquels elle s’était confrontée dernièrement. En définitive, elle savait être une parfaite autruche. La preuve, face aux paroles de l’étudiant en médecine, Juno restait de marbre. Souriante, mais de marbre quoi qu’il en soit. Il n’était pas question qu’il ne la ramène plus bas que terre comme trois semaines auparavant, ou même qu’il ne mette en place un nouveau chaos dans son esprit. « Cette blonde te vas très bien, elle serait incapable d’aligner deux mots sans faire des fautes atroces…Impossible que tu te sentes en position de faiblesse ! » Qu’il ne s’y trompe pas, elle ne cherchait pas à être blessante mais plutôt à dédramatiser la situation. Déjà il la remerciait pour son présent et mettait en avant qu’il aurait dû être là au moment de la fusillade…Il l’avait sûrement été, mais ailleurs, à aider d’autres blessés en ayant cruellement besoin. Juno n’avait même pas eu l’opportunité d’appeler son propre père, aussi n’était-elle pas franchement bien placée pour lui jeter la pierre d’une quelconque façon. « Je crois que je n’avais pas besoin que l’on me chouchoute comme si j’étais une pauvre petite chose fragile, alors c’était parfait d’être uniquement entre les mains des chirurgiens. Ne te fais surtout aucune bile, je suis en un seul morceau et tu me connais, cela me convient parfaitement. Tant que je peux marcher droit ! Comme quand je me perds dans un bar, c’est du pareil au même… » Juno avait un faible pour les soirées arrosées, ce n’était pas un scoop, cela dit tant qu’elle ressortait du bar en tenant debout, elle s’en moquait et ne se privait pas pour vide scotch sur scotch. Personne n’avait le luxe de pouvoir la sermonner là-dessus, d’ailleurs, puisque la plupart de ses comparses de soirée avaient une fâcheuse tendance à être tout aussi alcoolisé qu’elle !

« Une petite minute…Sentiments ? » Incrédule, Juno avait brusquement diminué son sourire face à la surprise qu’apportaient ses paroles. Achille n’avait jamais parlé de sentiments face à elle auparavant, il n’avait jamais évoqué ce mot ni laissé entendre qu’il puisse ressentir quoi que ce soit à son égard. C’était presque un choc et pourtant la brunette refusait clairement d’y croire. Elle se disait qu’il ne fallait pas mettre la charrue avant les bœufs et qu’elle se faisait sûrement des idées, ou qu’elle avait mal compris. Il ne parlait probablement pas de la même sorte de sentiment, et qu’il valait mieux partir sur autre chose. Du moins, son esprit le souhaitait mais sa bouche s’exprimait comme d’habitude bien plus vite qu’elle ne le souhaitait de prime abord. Elle reprit donc, aussi franchement qu’elle le pouvait, ce qui n’était pas peu dire : « Pour un peu, je croirais que tu me fais une déclaration d’amour avec ce pendentif ! » s’exclama-t-elle avec toute la stupeur qui était la sienne, avant de laisser échapper un petit rire. Il fallait qu’elle relâche au plus vite la pression qui pesait contre ses épaules. Il ne fallait pas qu’Achille se méprenne, elle ne se moquait pas de lui, c’était plutôt des fausses idées qu’elle était sûrement en train de se faire dont elle se moquait. La brunette ne savait donc plus si elle devait effectivement accepter ce pendentif ou bien le refuser…Tout dépendait de la valeur qu’il donnait à ce fameux bijou. Après tout, ils se connaissaient depuis très longtemps et avaient toujours été proches, mais ce n’était pas nécessairement une raison suffisante pour qu’il lui offre le seul souvenir de sa véritable mère…C’était un présent énorme, et il fallait qu’elle ne s’en rende compte que trois ans après ! Bien joué, Juno…

« Je n’ai pas de droit dessus, qu’est-ce que tu racontes ! Le seul à pouvoir le porter, c’est toi en vérité. Il te vient de ta mère, il a donc une valeur sentimentale énorme…Je ne dis pas que je le refuse, au contraire, je suis vraiment flattée au-delà des mots. Mais je pense que tu devrais peut-être l’offrir à quelqu’un qui compte vraiment pour toi, tu ne crois pas ? Je veux dire sentimentalement. Quelqu’un à qui tu voudrais te déclarer, en somme. » Juno haussa les épaules et esquissa un sourire gêné avant de lui tendre, au cas où il changerait d’avis. Il ne voulait pas qu’il regrette…Ce qui était gentil de sa part, à condition qu’il ne prenne pas son geste d’un mauvais côté. « Tu…Le veux ? »
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   - Page 3 EmptySam 10 Mar - 23:45

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    JUNO & ACHILLE

    "L’amour, sa beauté incendie comme la nuit, des climats limpides et des cieux étoilés. Et tout ce qu’il y a de mieux dans l’obscurité est la lumière. Habite son corps et ses yeux, adouci par la tendre lumière que le ciel refuse au jour vulgaire. Une ombre en plus, un rayon de moins aurait gâché l’indicible grâce qui ondoie dans chaque boucle brune où doucement brille sur son visage où les pensées de douce sérénité s’expriment, pure et chère c’est leur demeure."


    Dans son enfance, Achille n'aurait jamais pensé pouvoir être médecin, cela ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Il avait toujours été un grand casse cou, il n'avait jamais pensé à son avenir, pour lui c'était une lointaine page qui allait lui arriver un jour ou l'autre. Mais ce jour s'était présenté rapidement. Ce fut trop rapide pour qu'il puisse contrôler ses faits et gestes. Il s'était senti piégé dans une spirale infernale. Il n'y avait aucun moyen qu'il soit maître de son destin, il le subissait, cette idée ne lui déplaisait pas. Tout arrivait sans que l'on ne puisse le contrôler, il était donc normal de ne pas se mêler de son futur. Tout arrive à point, à qui sait attendre. Seulement, si il y a bien une chose qu'Achille avait sans cesse contrôlé et dirigé, c'était ses relations, ses relations d'une nuit précisément. Il s'était longtemps persuadé qu'aimer était une chose surhumaine qu'il ne pouvait pas contrôler, il avait vu trop de personnes se détruire pour une rupture, il avait de nombreuses fois été témoin de la fin d'individus. Cela l'avait répugnait. Il était tombé amoureux comme tout être humain, c'était un sentiment incontrôlable, on pouvait contrôler sa vie, mais non ses sentiments. Encore une fois, c'était une chose qu'il ne comprenait pas, il ne savait pas pourquoi les gens tout autour de lui voulaient se lancer dans des relations amoureuses en connaissant les conséquences. Il n'avait pas peur d'avant, mais d'après. Trop s'attacher à une personne était une chose mauvaise, et il faisait tout ce qui était mauvais, il n'avait jamais fait un bon choix. Rien ne lui avait été favorable. Son meilleur ami, lui reprochait souvent de rester de marbre face aux jeunes femmes envers qui il ressentait quelque chose, c'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas avouer ses sentiments, et il perdait bien des choses, il la perdait au fur et à mesure que les jours se présentaient à lui. A l'aurore de cette journée, il avait passé plusieurs minutes à regarder le parc de sa confrérie. Tapissait derrière cette épaisse couche translucide, il avait compris bien des choses, rien n'était à sa portée, il ne gérait rien. Il était esclave de sa propre vie et en demeurait maintenant conscient. Il savait très bien que cette vérité venait de lui effleurait l'esprit. Elle n'était plus à lui. Rien qu'en la regardant dans les yeux, il se sentait bien lointaine d'elle. Elle semblait être un mirage en plein dans le désert de son coeur, elle était si proche à saisir, mais à la fois si lointaine. Le choix était simple : se battre ou la laisser s'envoler. Mais, elle ne pouvait plus ressentir la même chose qu'il y a quelques semaines, cette journée où la soirée avait été pesante pour ces deux jeunes gens, l'ambiance n'avait fait que salir l'intimité qui s'était hissée entre eux. Il finit par tapoter sa blessure avec une compresse en la regardant dans les yeux, il déposa un léger morceau blanc sur la plaie qui commençait tout juste à cicatriser, il se redressa, dépassant cette femme si frêle, en apparence. « Une blonde me conviendra toujours. Il suffit d'aller dans leur sens, de les laisser parler de vernis à ongles et de chaussures, plus tu les écoutes, plus elles se laissent emballer, ce n'est pas vraiment compliqué de les manipuler facilement. » Les préjugés sur les blondes, Achille en avait des tas, il les dévalorisait sans arrêt. C'était des filles vulnérables, des bimbos. Il n'attirait dans son lit que des femmes qui avaient été déçues par les hommes. Elles savaient très bien ce qu'il allait se passer, rien de sérieux, rien d'ennuyant. Elles se laissaient donc plonger dans un jeu sans fin où elles restaient prisonnières de leur propre envie. C'était une faiblesse, qu'elles possédaient toutes, mais Achille l'était lui-même. Ils étaient tous prisonniers de ce cercle vicieux qui ne les laissait jamais filer. C'était une certitude, on ne pouvait sortir de cet enfer en claquant des doigts, au fur et à mesure notre nature et notre instinct animal faisaient à nouveau surface. Ce n'était pas une maladie, mais une malédiction qui se posait sur eux. Êtres si vulnérables. « J'ai tout de même le droit de me sentir un peu coupable. Certes, tu es sur pieds, et tu vas bien, mais je me suis fait du soucis en ne te voyant pas chez les blessés. Je me doutais que tu avais du aller à cette soirée, mais je ne savais pas ce qui s'était passé. Ce genre de soirée m'intéresse si peu, que je ne voyais pas l'intérêt d'y aller. Mais cela a mis de l'ambiance, j'aurais du y aller, j'aurais pu m'amuser en fait. » En réalité, tel un bon menteur, il aimait ce genre de soirées, l'alcool, et les jeunes femmes habillées en tenue classique. Tout était fait pour passer une bonne soirée et captiver l'attention du jeune homme, mais elle était présente lors de la soirée, ce qui l'avait brutalement stoppé dans ses faits et gestes, il s'était mis à la fuir et à la croiser le moins souvent, mais plus il essayait de ne pas y penser et plus elle hantait ses pensées. Il ne pouvait pas se détacher de son souvenir c'était impossible.

    « Pris la main dans le sac ! » Le temps de réaliser qu'il venait de mettre les deux pieds dans le plat ne fut pas d'un tout repos pour son cerveau. Anxieux, mains moites, il était comme un gamin pris sur le fait. Il ne pouvait pas se défendre, il devait argumenter ses paroles, sans réfléchir. Il ne pouvait pas tomber plus bas, la chute avait été effectuée. Son ascension était terminée. « Seigneur, bien que je ne sois pas croyant, j'ai pêché ! J'ai pêché car j'ai laissé partir la fille qui fait tambouriner mon coeur. Elle s'est éloignée de moi et je ne sais pas quoi faire pour qu'elle revienne à mes côtés. Tes conseils me seront précieux. Elle n'est pas comme les autres filles, elle ne se laisse pas avoir, elle est différente de toutes celles que j'ai connu. Elle est extraordinaire, elle a réussi à brisé l'armure de mon coeur, en un clignement de cils et cela depuis des années. Elle est têtue, elle se moque de ce qu'on peut lui dire et c'est ça qui me plait chez elle, elle me tient tête, elle n'a peur de rien, pas même de mes représailles, j'ai déjà vu couler des larmes sur ses joues, elles ont serré mon coeur, son sourire est la clé de mon bonheur et quant à sa voix, elle berce mes songes. Oh s'il te plait aide-moi encore une fois, j'avais perdu mon chemin, elle m'a donné les plans pour le retrouver. Protège-là et aide-moi à la reconquérir avant qu'un autre ne puisse poser ses mains sur sa peau de cristal. Je suis un éternel égoïste à ne pas vouloir partager, mais crois-moi Juno, si tu me dis de m'en aller, je le ferai. » Il ne pouvait pas être plus clair sur ce qu'il pouvait ressentir, ses doigts se posèrent sur la joue de la jeune femme, avant de lui effleurer tout en exprimant un mince sourire qui borda ses lèvres rosées. Son coeur était une industrie à bombardement, il s'était accéléré, sa respiration manquait d'être haletante, il était dans un état pitoyable pour un individu qui ne ressent rien pour les autres, il se mentait à lui-même avant de mentir aux autres. « J'ai tous les droits sur cet objet. C'est le mien, mais il est pour toi, je ne veux pas le reprendre, je considérerais cela comme une porte qui se ferme devant moi et je n'en ai pas envie. Oui il est pour toi, personne d'autre ne sera capable de le porter aussi bien que toi. Il est fait pour toi, alors si tu tiens un peu à moi, alors accepte-le, même si il doit rester dans une boite pendant toute ta vie, il te restera un souvenir de moi. » Il n'avait pas envisagé de donner ce pendentif à une autre jeune femme, il n'avait jamais rien ressenti pour une autre jeune femme que ce qu'il pouvait ressentir pour elle. Et puis, si il commençait à mettre ce bijou, il allait ressembler à un clown, ce collier avait une grande valeur sentimentale, mais cela ne représentait rien à côté de ce qu'il pouvait ressentir, il s'était trop longtemps enfermé dans sa bulle, il devait maintenant en sortir et affronter son destin.

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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   - Page 3 EmptyDim 11 Mar - 23:04

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      I’ve been workin’ awful hard for you, but you don’t say – you just hold yo’ breath, so I can’t touch what I haven’t yet. She’s a cold one and it hurts me so. It’s a dark path and a heck of a toll. and she could kill me just like she did before. Girl you’re wanted like a wanted man with your smart mouth and your killer hand. Running against the wind, playing the cards you get. Something is bound to give. There’s hope for the hopeless. There’s hope, there’s hope, there’s hope. achille&juno.

◂Pour une surprise, il en s’agissait d’une ! Juno avait soudainement ouvert grand ses yeux noisette tandis que sa bouche s’était entrouverte sous le coup de l’étonnement. Achille était en train de jurer, de s’efforcer de faire une tirade à ce Dieu en qui Juno ne croyait pas le moins du monde, comme s’il n’était pas en face d’elle et qu’elle ne pouvait pas l’entendre. L’espace de quelques instants, elle crut presque qu’il ne s’agissait pas d’elle. Il ne pouvait pas l’aimer elle alors qu’il avait tout fait pour la repousser et faire en sorte qu’elle parte d’elle-même, mettant ainsi une véritable muraille de Chine entre eux durant de longues semaines. La situation était clairement improbable et pourtant elle sentait sa peur au fond de ses yeux, à sa respiration qui s’était faite plus rapide et à ses gestes qui transpiraient l’hésitation. Il n’était pas venu par hasard aujourd’hui, et ne lui avait pas plus offert ce pendentif sans raison. Il voulait qu’elle le porte, comme si elle avait un morceau de sa personne et de son âme tout près de son cœur…Comme s’il avait souhaité l’attendrir, la toucher. Puisqu’il était visiblement incapable de s’exprimer clairement, il avait joint le geste à ces mots qui ne sortaient définitivement pas. Et Juno mit un temps considérable avant de dire quoi que ce soit. En premier lieu, elle déglutit avec difficulté, alors que ses traits de porcelaine ne laissaient rien transparaître de l’émotion s’étant emparée de son être. Il l’avait émue par sa maladresse et c’était bien une première…Il n’était pas du genre à se soucier des êtres humains vivant autour de lui sur cette bonne planète. Il prenait et jetait, au même titre que cette ravissante brune lui faisant face, et avec qui il avait été si proche, autrefois, jusqu’à ce qu’elle fasse un pas auquel il ne s’attendait pas. Un pas de trop, sans doute, et Juno s’en mordait les doigts aujourd’hui. La vérité, c’est qu’elle avait peur. Elle ne voulait plus supporter le rejet, les larmes, cette faiblesse insupportable à laquelle il l’avait jetée sans la moindre pitié. Il l’avait réduite à quémander l’attention de son père, sans avoir la force de lui fournir la moindre explication, et ce qu’il méritait à l’heure actuelle, c’était probablement une gifle pour lui remettre les idées en place. Ne jamais oublier que Juno n’était pas n’importe qui…Il s’agissait d’une part d’une femme de caractère, mais également d’un hacker recherché mondialement, aux nerfs d’acier. Aussi, si elle avança violemment sa main jusqu’à la joue d’Achille, elle s’arrêta à quelques millimètres seulement de celle-ci, se retenant de lui mettre cette gifle qu’il méritait pourtant. Juno ne voulait pas devenir comme toutes ces femmes caractérielles qui ne se défendent que comme ça. Elle valait mieux que toutes ces conneries…Aussi se permit-elle un petit rire amusé, seul moyen qu’elle avait trouvé pour échapper la soudaine pression insupportable qu’elle s’était mise toute seule sur les épaules.

« C’est juste, je n’ai pas peur de toi. J’avais peur, quand je t’ai ouvert mon cœur et que tu m’as repoussée. J’étais pétrifiée, perdue, je me sentais laide et faible face à la solitude dans laquelle tu m’avais jetée sans un regard ni une once de pitié. Pourquoi revenir sur ce que tu as dit ? Pourquoi venir ici alors que tu m’as clairement fait comprendre que je n’étais rien de plus qu’une idiote ? Quel discours dois-je croire désormais ? Ouvre-moi cette fameuse voie qui semble si lumineuse à tes yeux, car personnellement, celle-ci m’est fermée ! » Juno n’était pas en colère, elle voulait comprendre. Pourquoi s’être fermé comme une huître pour aujourd’hui jurer ses grands dieux…D’elle ne savait trop quoi d’ailleurs. Il ne jurait rien et appliquait une vérité qui lui paraissait parfaitement abstraite. Pourquoi ne parlait-il pas clairement, comme elle l’avait justement fait, quelques semaines plus tôt ? Achille le lui devait bien. Il l’avait ramenée plus bas que terre sans sourciller ! Il avait de la chance qu’elle ne soit guère rancunière et qu’elle trouve encore le cran d’en rire. Elle ne se moquait pas, pourtant. Elle était encore pétrifiée qu’il ait à nouveau un mot plus haut que les précédents et ne la malmène. Il était tellement doué pour cela ! « Je ne sais pas bien ce que je dois comprendre, je n’en sais rien… » Juno ramena cependant le pendentif contre elle et finit par se l’attacher au cou, fidèle à cette amitié qu’ils avaient toujours partagée jusqu’à ce qu’elle ne merde dans les grandes largeurs. Fallait-il qu’elle soit d’une patience d’ange pour accepter ce présent alors qu’il l’avait poussée à pleurer ses premières larmes depuis ses huit ans ! Fallait-il qu’elle soit folle, et fidèle à sa réputation de cinglée, en vérité. « Tu es venu pour la Saint Valentin, tu m’as offert un cadeau et dans le fond je ne sais toujours pas clairement pourquoi. Je pensais que tu allais m’éviter pour le restant de tes jours, il faut croire que j’avais tort… »

Juno poussa un léger soupir avant de passer une main contre sa nuque, nerveusement, sans perdre son sourire. Son palpitant battait la chamade contre sa poitrine, tant et si bien qu’elle se le serait volontiers arraché pour qu’il cesse de lui faire si mal. Ce n’était plus de la compréhension dont elle avait besoin, mais de gestes, probablement. Pour quelqu’un qui était si démonstratif, serrait toujours tellement de gens contre son cœur, elle avait besoin d’un petit retour, pour une fois. Juste une fois. Une démonstration, une preuve qu’elle ne s’était pas démenée jusqu’à lors pour rien. « Ce que j’ai vu dans ma vie m’a fait douter sur l’existence de Dieu. Tu devrais créer ta propre chance en osant les choses. Tu as des désirs ? Fais un pas en avant et revendique-les. Personne ne le fera à ta place, au contraire, on voudra peut-être sans arrêt de tes voler. Si tu as fais tout ce chemin…Qu’est-ce qu’il est censé y avoir à la fin de la route, vers cette petite pointe de lumière ? Qu’est-ce que tu tenais tant à récupérer ? » Juno avait légèrement cessé de sourire, parfaitement sincère dans ses propos. Elle n’avait jamais été croyante et s’en n’était jamais très mal portée. Restait à savoir si Achille allait rester croyant, à sa position, à ne rien faire tout en continuant de jurer, ou bien avancer ce foutu pas qui le retenait depuis des lustres. « J’ai fais ce pas en avant. J’ai pris ce risque, parce que tu en vaux la peine, je l’ai toujours pensé. Mais tu m’as clairement fait comprendre que toi, tu n’avais pas besoin de moi. » Et soudainement, un éclat de rire cristallin et sincère perça l’atmosphère. Étonnant, mais sincère comme jamais. « Il faut se rendre à l’évidence : Je ne suis pas blonde ! » Formidable façon qu’avait toujours Juno de se rabattre sur l’humour. Même lorsque tout semblait s’écrouler autour d’elle et que son cœur saignait.
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MessageSujet: Re: « what the hell ? » with J. « what the hell ? » with J.   - Page 3 EmptyDim 18 Mar - 0:05

    « what the hell ? » with J.   - Page 3 Tumblr_m0si77bbqI1rragsto1_500
    JUNO & ACHILLE

    C’est pour vous, et uniquement pour vous que je l’ai fait. Vous êtes trop généreuse pour vous jouer de mes sentiments. L’entretien que vous avez eu avec ma tante hier soir m’a donné des raisons d’espérer que j’osais à peine entrevoir. Si vous avez gardé les mêmes sentiments qu’auparavant dites-le moi. Mon affection et mon désir sont intacts. Mais un seul mot de vous suffira à me réduire au silence. Si vos sentiments envers moi ont changés, je dois vous dire que vous avez pris possession de tout mon être, et je vous aime. Et je ne veux plus jamais être séparé de vous."


    L'ambiance était de plus en plus tendue dans la salle. L'atmosphère pesait sur les épaules de nos deux individus. Fragilisé par l'échange qui venait d'arriver, Achille tremblait. Ses membres se crispaient de l'intérieur, se tordant dans tous les sens. Ses mains se tendaient et formaient deux poings qu'il serrait contre son imposante masse corporelle. Son estomac se tordait à son tour, formant des nœuds, qui se serraient de plus en plus. Quant à son cerveau, il fonctionnait sans s'arrêter, il n'arrêtait pas de tourner, de se confronter aux idées farfelues du jeune homme. Il ne comprenait pas sa réaction. Cela ne devait pas se passer comme cela. Il avait regardé des tas de films pour se documenter, du plus romantique, au plus idiot. Il avait tout misé sur ce médaillon qui n'avait fait qu'aggraver la situation. Malheureusement, la vie n'est pas un phénomène audiovisuel, si il en était un, il serait facile de régler ses problèmes et de les affronter. On pouvait trouver sa réponse en regardant un film. Pourtant, chez Achille, l'amour pouvait fonctionner comme cela. Il ne comprenait pas pourquoi rien ne fonctionnait avec lui. Qu'est-ce qu'il avait pu rater dans son apprentissage ? Il n'aurait pas du le lui offrir, c'était peut-être trop rapide pour elle. C'était une faute ? Avait-elle le regret de s'être confrontée elle-même à l'âme du jeune Anglais ? Pourtant, il aurait pu tout apprendre, rien qu'en écoutant les commentaires qu'elle faisait, mais c'était d'une oreille distraite que ses paroles effleurèrent son ouïe. Il était impossible qu'elle puisse le rejeter. Il avait du louper une étape, se montrer maladroit. Son cerveau fonctionnait sans cesse, provoquant une migraine affreuse qui prit le contrôle de la situation. Son front laissa couler quelques gouttelettes qui roulèrent sur les côtés de ses joues. Il les essuya, les fit disparaître d'un revers de main. Il ne pouvait pas rester dans cette pièce sans que la lourdeur de la pièce ne s'abatte sur ses émotions. Pourquoi maintenant ? A cette étape, si proche de la victoire. Il l'avait laissée partir, elle avait galopé le long du chemin et elle le lui avait échappé sans qu'il ne puisse tenter de la rattraper. Son temps de réaction fut limité. Et le temps qu'il puisse arriver, elle s'était évaporée grâce à la chaleur assommante qui régnait dans l'ensemble de la pièce. Un signe secondaire de l'appréhension du jeune brun. « Je n'ai pas pu réussir à voir cette chance qui s'offrait à moi. Je ne suis pas parfait, je reste un homme et ma particularité c'est d'être un fuyard, je le sais, on me l'a souvent reproché. On m'a souvent dit que ça me porterait préjudice un jour, je n'ai pas écouté. J'ai fermé les portes. C'était trop dur à accepter. Tout comme cette nuit là, tout cela fut trop dur à assumer, à croire. Tu sais depuis quel âge je t'ai aimée ? Depuis la première fois que je t'ai vue. Tu portais un jean délavé étroit et un tee-shirt blanc éclairé par une phrase écrite en noire. Tu m'as parue irréelle. Tu avais tes cheveux en bataille et tu étais toute rouge. Tes joues d'enfant étaient couvertes d'une timidité qui fut très vite remplacée ta tchatche et ta façon de rire, ce rire cristallin qui s'évanouit dans la pièce sans que l'on ne puisse savoir si tu te moques de la personne. Tu ne pourras sans doute jamais comprendre mon choix, mais il est réaliste, je ne me sentais toujours pas à ta hauteur et je ne me sens toujours pas de tel, mais pour une fois dans ma vie, je sais ce que je veux, et ce que je veux c'est que tu fasses partie de moi. C'est égoïste, mais je te veux comme jamais je n'ai pu désirer une personne. ». Il se surprit à prendre sa main au creux des siennes pour la serrer, et capter sa chaleur, ses yeux larmoyants étaient en train d'exprimer un sentiment qu'il n'avait jamais connu, jamais avoué à voix haute. Il venait de faire un pas devant elle, il était enfin devenu un homme.

    « Ah non ! Tu me connais mal alors ! Sinon tu serais que je suis une véritable teigne. Je comprends généralement tout le contraire de ce qu'on peut me dire, je serais sans cesse venu te voir, quitte à attendre en bas de chez toi et que ton père m'envoie des coups de balais en pleine figure. » Son rire grave et masculin se propagea dans l'ensemble de la pièce terni par l'ambiance qui pesait encore. Il tentait de rire et d'effacer cette ambiance pour pouvoir se mettre à l'aise, quitte à passer pour un idiot. Il avait le chic pour cela sans doute. Il savait très bien qu'il ne passait pas pour un visiteur qu'on puisse attendre. Soudain, une question lui vient en tête. Pourquoi ce cadeau ? Pourquoi un A et un J entrelacé l'un dans l'autre ? Elle avait voulu lui faire ressentir quoi par ce présent qu'il portait autour du cou ? Tenant la chaîne entre ses doigts, il caressa les deux lettres finement entrelacées. « Ma question va te paraître déplacée, voir totalement idiote. Il y a une chose que je ne comprends pas. Pourquoi tu m'offres un cadeau pour la saint Valentin ? Mais surtout, pourquoi tu m'offres un A et un J entrelacés ? Ne me dis pas qu'il n'y a aucune chance que j'attendrisse ton coeur. Tu ressens encore la même chose, non ? Sinon tu ne t'amuserais pas à m'acheter un médaillon avec une telle signification, sachant que je le porterai. Il montre l'attachement que tu as pour moi, cette influence que tu dégages sur ma personne. » Leur deux corps étaient l'un contre l'autre. Il pouvait ressentir sa chaleur corporelle. Il pouvait sentir son souffle caresser sa joue telle une plume défiant la gravité du vent. Son parfum corporel arrivait à chatouiller ses narines. Ses yeux, si brillants, pouvaient relancer son reflet. A son tour, il se demanda si il était possible qu'elle puisse ressentir les pulsations de son coeur, un vrai tambourin qu'on pouvait entendre à merveille et qui se battait au sein de son organisme. Le diable pouvait bien les séparer, il ne pouvait pas empêcher ce moment d'intimité qui devenait l'un des moments préférés de la vie du jeune garçon. Ce moment était unique en son genre, elle ne serait jamais aussi belle qu'à cet instant, elle ne sera aussi jamais aussi perdue face à son interlocuteur. Tous les deux étaient perdus et embarquaient sur un chemin sans fin, qui risquait de les mener en bateau.

    « Toi, tu es la seule raison de ma visite. » Dans un simple murmure, il communiquait ses sentiments, il ne pouvait pas en dire plus sans se rabâcher. Il ne pouvait pas être plus explicite. Oui il avait des sentiments pour elle, et oui il avait tenté de ne pas la voir, tenté de la mener vers un autre pour qu'elle oublie ses propres sentiments et qu'il puisse la protéger de lui-même. Il ne s'était pas douté que ses sentiments arriveraient à faire apparition encore et toujours, de manière persistante et si brutale. Il ne pouvait pas les oublier, ni les nier. Ils étaient présents et devaient enfin être libérés. Elle n'était pas mieux de son côté, il arrivait à voir qu'elle était perplexe, elle se caressait la nuque, touchant l'extrémité de ses racines capillaires. Elle semblait perdue. « Si tu pars de ce point de vu là, je n'ai jamais eu besoin de personne, je n'ai jamais voulu personne. Mais je tentais de te protéger de moi-même. Le bourreau qui pouvait réduire ton coeur en miette. Je ne voulais pas que tu ais à faire à moi. Je ne voulais pas que tu sois déçue. Pourtant mes sentiments ont pris une grande importance, jusqu'à ce que je puisse te les avouer. Pardonne-moi Juno. » Il n'avait jamais voulu que son coeur ne saigne. Il avait voulu éviter ce paragraphe. Il commençait à regretter d'être venu ici. Il était venu pour lui faire part de ses sentiments et il lui faisait davantage plus de mal que le jour où elle lui avait fait part de ses sentiments. Elle en valait la peine, c'était le pourquoi du comment il restait. Mais à sa moindre demande, il s'en irait et elle le lui demandait, il s'en irait sans se retourner et en l'oubliant, si cela était son souhait. Elle ne voulait que son bonheur. Encore une fois.

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