the great escape
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❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony

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❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony Empty
MessageSujet: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyVen 9 Mar - 15:45

    ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony 340851tumbl❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony 980867tumblr
    ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞
    If you really want to be my friend. Let me live it up like I used to do. If you really want to understand me. There's some giving up we got to do. I know ev'rybody wants to be your man. I don't want to tie you up, go ahead, you're free. And I never want to scar you with my brand. We could live it up, just a you and me. If you really want to understand a man. Let him off the lead sometimes, set him free. If you really, really want to be my friend. Give me the look of love, not jealousy. ◂ ebony & timéo


« Hey, it's me agaaain. Plain to see again. Please can I see you every daaaaay.. » J’exagérais ma voix grave en chantant les Cheap Trick et me dirigeai vers le salon où se trouvait Elmas. Nous habitions ensembles depuis un peu moins d'un an maintenant ma chère colocataire - et meilleure amie par la même occasion - n'en avait pas encore eut marre de moi. Alors que je lui faisait une bise sur la joue pour lui dire bonjour, je me précipitai dans la cuisine pour vider la dernière bouteille de coca qui s'y trouvait. Il était quatorze heures passé et je venais de me lever. Rien de mieux qu'une bonne grâce matinée pour entamer un bon week-end. Depuis l'âge de mes onze ans, il m'était presque impossible de m'endormir à des heures normales. J'avais beau m'épuiser toute la journée entre mes entrainements de tennis, mes heures de musculation, mes cours et les fêtes étudiantes, je pouvais dormir avant trois heures du matin. Mes heures de dodo étant décalées avec mes heures de cours, je n'arrivait pas toujours à être au mieux de ma forme pour les cours du matin. Mais heureusement, dieu à inventé la caféine pour les insomniaques. « Tu fais quoi aujourd'huiiiiiiii ? » Lui lançais-je de la cuisine alors que je l'entendais ouvrir la porte. « J'vais voir des amis de la gym, passe une bonne journée et sois sage ! » Me dit-elle comme si elle parlait à un enfant avant de refermer la porte. Je souris et bu une gorgée de coca avant de m'étirer au plus possible. Sois sage, sois sage, elle savait très bien que ça n'était pas dans mes habitudes d'obéir à ce genre de règle idiote ! Aujourd'hui était mon seul jour sans entrainement de tennis, et je n'avais rien de prévu avec qui que ce soit. Le soleil illuminait notre salon, je me précipitais vers la fenêtre pour admirer le ciel bleu que nous avions aujourd'hui. Impossible de rester enfermé avec un si beau temps dehors. De toute façon, pas la peine d'aller bien loin pour rencontrer des Iotas ou des étudiants de berkeley. Et puis je pouvais toujours me rendre dans la confrérie des rouges pour trouver quelqu'un à embêter le reste de la journée ! Je fonçai sous la douche tout en marmonnant l'air de We are young qui passait à la radio. Une fois propre j'attrapai un t-shirt dans mon armoire ainsi qu'un jean. J'attrapai mon portable et m'aperçus qu'un des Iotas m'avait envoyé un message. ❝ Hey Tim, on sera sûrement vers l'est de SF en fin d'après-midi, si ça te dis de venir appelle moi ! ❞ Pas la peine de l'appeler, je verrai bien sur place s'ils sont la ou non. Certes San Francisco était une grande ville, mais il n'y avait pas cinquante endroits où se rendaient les étudiants le samedi soir. Ce qui leur plaisaient, c'était du monde, des jolies filles, de l'alcool et de la musique. Vérifiant que j'avais ma carte bleue sur moi, je pris mes clefs et sortis de l'appartement. J'attrapai un taxi et lui dis de m’amener à l'Absinthe bar.

J'entrai dans le bar et ne voyant personne que je connais, je me dirigeai vers le bar pour commander une bière. Je m'installa sur l'un des tabouret en attendant mon verre, et tapotait de mes mains le bar devant moi. J'entendis alors une vois familière non loin de moi. Je tournais la tête et me retrouvai face à une brunette entrain de demander quelque chose au barman. Je l'observai avec des yeux ronds sans pouvoir la quitter du regard. Ça ne pouvait quand même pas être elle, ça faisait bien trop longtemps. Nous ne pouvions quand même pas nous retrouver après toutes ces années, si ? « Ebony ? » Curieux comme à mon habitude, je ne pouvais m'empêcher de vérifier si c'était bien elle. La jeune femme tourna alors la tête et je reconnu alors son visage. Aucun doute que ce soit elle maintenant, elle avait beau avoir grandit, elle n'avait pas changé de frimousse. Un grand sourire aux lèvres je n'en revenais pas de la retrouver ici. Ebony Asher-Grey, comment l'oublier ? « Je n'en reviens pas de te croiser ici, ça fait quoi ? 5 ans qu'on ne s'est pas vus ? » Tout en prononçant ces paroles, j'essayais de me rappeler comment nous nous étions éloigner. Encore une fois, comment l'oublier ? Elle avait comme disparue de la circulation d'un jour à l'autre sans donner de nouvelles. Nous étions inséparables, toujours là l'un pour l'autre, et sans que je comprenne pourquoi, Ebony m'avais sortit de sa vie. Nous nous connaissions depuis notre plus bas âge, je ne me souviens même pas de notre première rencontre, mais je sais que depuis nous ne nous étions jamais séparés. Ebony était une fillette adorable, toujours souriante et enthousiaste, elle profitait de la vie comme tous les enfants inconscients de toutes les emmerdes que leur apportera le futur.
FLASH BACK ON « Timo, tu voudrais devenir quoi plus tard ? » Ses yeux marrons plongés dans les miens, Ebony attendait impatiemment ma réponse. Nous étions allongés dans l'herbe, sous l'arbre qui nous servait de cabane. « J'voudrais être Jack Sparrow ! Naviguer jour et nuit sans être obligé de me coucher quand me le disent mes parents. » Pouvoir faire ce que je voulais, être livré à soit-même, c'était ce que m'inspirait ce pirate. « Et tu m'amèneras avec toi diiiiis ? » Je souriais à la brunette, elle connaissait déjà la réponse à cette question. Je n'envisageais évidemment pas naviguer sur des mers inconnues sans l'aide d'Ebony. « Bah ouiiiiii. » Lui lançant une petite grimace, nous rigolions tout en pensant à l'avenir qui nous attendait. Il était hors de question de devenir quelqu'un de sérieux qui ne sourit et rigole jamais, je voulais rire au éclat jusqu'à mes dernières heures. « Et toi alors qu'est-ce que tu seras plus tard ? » FLASH BACK OFF
J'attendais impatiemment qu'Ebony me réponde. Je voulais savoir ce qu'elle était devenue, et je mourrais d'impatience de retrouver la fillette pleine de joie qu'elle était lorsque j'avais encore la chance de la côtoyer. Je bus une gorgée de ma bière, tout en me demandant si je n'étais pas encore entrain de dormir. Après tout c'était possible, non ? C'était presque impossible de retrouver une vieille amie dans un petit bar du ville aussi grande que San Francisco. Faut croire que nous étions chanceux.
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MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyLun 12 Mar - 14:21

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EBONY&TIMEO

    La fusillade avait eu lieu il y a deux jours et je ne savais comme réagir après toute cette agitation. J'étais perdue, totalement perdue. Pas dévastée par les morts qui y étaient survenues non, mais dévastée par cette tragédie qui avait une fois de plus touchée ma vie. J'avais vécu beaucoup de choses traumatisantes ce qui expliquaient nombre de choses sur moi ! J'étais le genre de filles qui se fichaient de tout le monde, n'avait aucun sentiment. Avoir des sentiments ça voulaient dire devoir réfléchir, pouvoir douter, s'arrêter. Non, moi j'avais juste une envie c'était de parcourir la vie de long en large, de faire tout ce qui me venait par la tête, de jouer avec les gens et avec la vie. Voila pourquoi peu m'approchait. Je manipulais tout le monde à n'importe quel moment, tout cela pour m'amuser, pour pimenter ma vie, pour qu'elle ne ressemble pas à celle de tout le monde. Car il fallait le dire, j'avais peur de l'ordinaire. J'avais peur de devenir comme les autres, piégés par leurs sentiments, piégés par ce qu'ils devaient aux autres, piégés par leurs obligations, leurs bonnes manières et les règles de notre société. Non, moi j'étais intenable, intraitable sur ça et j'étais un ras de marrée sur ma route. Normal après tout que je dirige ma vie de cette manière. D'abord, je n'avais pas eu de famille. A la naissance de mes deux frères jumeaux, mes parents avaient tout bonnement oubliés mon existence pour se consacrer aux deux nouveaux enfants. A l'école je semblais étrange aux yeux des autres et surtout j'avais commencé ce bon jeu de la manipulation pour mon plaisir personnel, pour m'amuser et donc les gens évitaient de m'approcher. De plus, imprévisible, ils savaient qu'être à mes côtés c'était ne pas savoir où l'on tomberait dans l'heure qui suivait. C'était comme ça, je ne réfléchissais pas, j'agissais selon les idées qui crépitaient dans ma tête. Néanmoins, j'avais rencontré quelqu'un comme moi. Quelqu'un d'important dans ma vie, qui aurait dû y rester mais elle avait disparu subitement, descendu par un enfoiré. Et c'était là que j'avais fermé les portes des sentiments. Pour ne plus souffrir, pour ne pas douter, pour avancer sans rendre de compte à personne car si je m'arrêtais j'avais l'impression que je pouvais être perdue. Puis mon ami d'enfance était revenu et tout s'était de nouveau compliqué. Le retour de Jayan dans ma vie avait enfin déclenché le deuil de mon ancien compagnon dans mon coeur. Jayan y avait pris sa place sauf que je n'étais pas sûre d'être prête. De plus, mes conneries et je ne savais pas non-plus si ma manière d'être arriverait à être contrôlé. Beaucoup de choses s'étaient compliquées dans ma tête et la fusillade n'avait fait que semer une nouvelle fois le doute. Je ne savais pas quoi faire, que dire. J'avais faillit de nouveau perdre un être cher, peut-être le seul pour qui je pouvais peut-être rouvrir les portes qui menaient à mes sentiments. Mais j'avais été refroidit. Violemment. Je ne voulais pas revivre ça une nouvelle fois. Alors dans les rues de San Fransisco, je déambulait en espérant savoir quoi faire, avoir une réponse. Je devais aller voir Jayan, beaucoup trop de choses s'étaient passés pendant le bal avec l'histoire de Zayn l'homme avec qui j'étais mariée, encore une connerie qui compliquait encore les choses et entre mes doutes, Camélia qui semblait le désirer ... Voila pourquoi je ne voulais pas ressentir. Parce que ressentir c'était se perdre. J'étais perdue, je détestais ça.C'est pourquoi ce soir j'allais m'amuser. J'allais faire la fête et arrêter de penser à ces merdes. Stop, je voulais redevenir la Ebony insouciante de tout et de tout le monde, celle qui se fichait des principes et des critères et dont tout le monde avait plus ou moins peur ! Ce soir j'allais être celle que j'étais tous les jours pour que demain, je doute peut-être de nouveau. J'arriva en face du bar que je connaissais bien pour y avoir fait valser plus d'un homme. Bien sûr, ils s'attendaient peut-être à autre chose mais moi je m'amusais avec eux. Sa pouvait aller jusqu'au pieu mais le lendemain c'était eux qui étaient les plus déçus. Je les jetais comme de vulgaires choses que j'aurais trouvé dans la rue. Méchant et alors ? J'étais seule pour l'instant et dans le bar, j'eus un sourire en découvrant une belle cible. Une table remplit d'hommes qui me reluquait deja de haut en bas. Mouais, avec tout ce qui se passait en ce moment, je ne savait trop si c'était la bonne solution de jouer encore avec le feu. Je ne savais même pas ce qu'il me prenait de penser ainsi mais je savais néanmoins qu'il allait falloir que je calme pendant un certain temps pour essayer de me retrouver. Mais au moment où je me décidais à me joindre à ces chers messieurs, une voix retentit dans mon dos et je me tourna vers l'homme qui m'examinais d'un regard intrigué. Timéo. Je ne pouvais vraiment croire à la vision que j'avais maintenant. J'eus alors un sourire. Ce sourire que je n'avais pas eu depuis si longtemps. Un sourire vrai et inconscient, comme si ce doux visage me ramenait malgré moi à l'époque où tout était que légèreté, ou tout allait bien ... Beaucoup de choses avaient changé depuis et je savais très bien que tout était de ma faute mais problèmes familiaux et autres n'avaient pas arrangé la situation qui s'était dégradée pour moi. Timéo avait disparu de ma vie pendant que j'essayais de la réparer.. Je m'installa à ses côtés et le gratifia d'une grande accolade. Cela faisait si longtemps que je ne m'étais pas blottis dans ses bras. Comme tu dis ça fait bien trop longtemps ! Mon dieu, je n'arrive pas vraiment à y croire... C'était bien la première fois que j'avais l'impression de revivre, que mon coeur soufflait un peu depuis la tragédie qui avait secoué l'université. Me dis pas que t'es à Berkeley ?! Il fallait l'avouer, Jayan puis maintenant Timéo, le temps s'évertuaient à me faire revivre les plus beaux moments de mon passé comme pour essayer de me réveiller, me montrer que je devais enfin m'ouvrire aux gens. Mais j'avais vécu bien trop de choses pour que l'arrivée de proches amis de mon passé ne changent quoi que ce soit à ce que j'étais devenue. J'eus un sourire envers Timéo. Son regard enfantin me ramenait à l'époque où nous rêvions de longues traversées au fin fond du monde. On était petit, jeune, innocent, si alors j'avais su que rien ne se serait passé comme prévu... "Je serais la plus grande des danseuses !" Un rêve qui avait céssé d'être très vite et la danse n'avait plus été qu'un souvenir.
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❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony Empty
MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyJeu 22 Mar - 17:49

    ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony 340851tumbl❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony 980867tumblr
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Revoir l’une de mes plus vieilles amies d'enfance, c'était comme faire un saut dans le passé. J'avais l'impression d'être revenu des années en arrières, lorsque je passais encore mes journées aux côté d'Ebony à rire et chanter tout et n'importe quoi. Les enfants naïfs que nous étions me donnaient une vision utopique de mon enfance à San Francisco. On était les rois du monde, les bandits du quartier, les plus beaux mariés, et encore plein d'autres rôles auxquels nous avions pu joués lorsqu'on était seulement des gamin. M'enfin j'en étais encore un, sauf que j'avais pris quelques centimètres, qu'à la place de l'école primaire, j'allais dans cet immense campus au doux nom de Berkeley, et que j'étais capable de me faire à manger tout seul, enfin presque. Ebony, j'aurais pu la reconnaitre entre milles. A la minutes où elle avait tourné la tête vers moi, et que je pu découvrir son visage, plus aucun doute n'était possible. C'était bien elle, j'en étais sûr. Ses yeux noisette qui m'observaient n'avaient pas changé, et le sourire qu'elle m'adressa - lorsqu'elle comprit que je n'étais pas un dragueur du coin qui connaissait son nom par hasard - était le même à l'identique que lorsqu'elle avait dix ans. Je ne regrettai pas une seule seconde d'avoir mis les pieds dans l'Absinthe bar aujourd'hui. Autrement je n'aurai jamais pu savoir que mon ancienne amie d'enfance était encore à San Francisco. C'était comme revoir une revenante, elle avait disparu il y a maintenant pas mal d'années, et je m'étais fait à l'idée que je ne la reverrai plus depuis bien longtemps. Et voilà maintenant qu'elle se tenait là, devant moi, un sourire aux lèvres. Nous avions fêtés pas mal d'anniversaires ensembles, passés beaucoup de vacances tous les deux, et je l'avais connu alors que nous commencions à connaitre les joies de l’adolescence. Et pourtant c'était surtout les souvenirs de nous enfants qui me revenaient. Je me souvenais d'elle lorsqu'elle m'avait dit qu'elle voudrait être une grande danseuse plus tard. Je me souvenais d'elle courant partout sans jamais être fatiguée, je me souvenais de l'Ebony insouciante et joyeuse qui n'avait pas changé d'un poil de trois à quatorze ans. Lorsque nous étions adolescents, nous agissions encore comme deux gamins de quatre ans. A jouer à tout et n'importe quoi, à rire de rien, et se réconcilier avant même de se disputer... Je me demandais si la brunette avait autant changé en apparence qu'en caractère. Avec le temps, les gens changent, ils deviennent plus sérieux et responsable. Ça n'était pas le cas pour moi, et j’espérais au plus haut point qu'Ebony avait gardé son âme d'enfant. « Mon dieu, je n'arrive pas vraiment à y croire... » Me dit-elle en me dévisageant. Entendre sa voix me fit chaud au cœur, et ces quelques mots me firent me rendre compte à quel point elle avait pu me manquer. Des milliards de questions me venaient à l'esprit. Où était-elle passée toutes ces années ? Pourquoi ne m'avait-elle donné aucune nouvelle ? Qu'est-ce qu'elle était devenue ? Où vivait-elle ? Elle me devait beaucoup de réponses. « Et moi donc ! » Finis-je par dire en faisant semblant d'être calme. Un sourire aux lèvres, je regardais mon amie comme si elle revenait de l'autre bout du monde. J'imprimai les moindres détails de son visage comme si le temps m'était compté et qu'elle allait partir d'une minute à l'autre. Ah non hors de question qu'elle ne tourne les talons avant que je sache tout à propos de sa vie actuelle. « Me dis pas que t'es à Berkeley ?! » Me demanda-t-elle avant que je n'ai le temps de lui poser l'une des nombreuses questions que j'avais en tête depuis que je l'avais vue. Confus de cette question, je compris qu'elle était dans la même université que moi, à Berkeley, et que ça faisait au moins un an que nous étions au même endroit sans nous en rendre compte. Certes le campus était grand, mais de là à ne pas remarquer Ebony... « Ca va faire trois ans que j’y étudie la biologie. Je n’arrive pas à croire que l’on se croise que maintenant ! » Je me penchai sur le bar, et appelai le serveur avant de me retourner vers Ebony. « Qu’est-ce que tu boiiiiis ? Je te l’offre. » Je lui adressai un grand sourire en attendant sa réponse et commençai alors mon interrogatoire. Ben oui, je lui offrais un verre elle pouvait me donner quelques réponses en retour, non ? « Alors qu’est-ce que tu es devenue ? Tu as totalement disparue du jour au lendemain, et depuis je n’ai jamais eu de nouvelles. » Lui dis-je légèrement confus. Pas la peine de passer par quatre chemins avec elle, et même avec n’importe qui, ça n’était pas dans mes habitudes de le faire. J’étais direct, je disais tout haut ce que je pensais sans vraiment y réfléchir. Je n’avais jamais compris pourquoi les gens s’entêtaient à être hypocrite, à mentir sur leurs impressions, sentiments. Au lycée comme à l’université, il y avait toujours ce genre de personnes, qui te souris et qui finissent par te poignarder dans le dos. Enfin, façon de parler… Mais bref, j’avais toujours dis ce que je pensais, et même si cela pouvait poser quelques problèmes de temps en temps, je restais persuadé que c’était la meilleure technique à avoir. Attendant patiemment la réponse de Ebony, je buvais ma bière silencieusement sans la quitter des yeux, comme si elle allait m'échapper une seconde fois. Non ça c'était hors de question. Quitte à la poursuivre dans toutes les rues de San Francisco. Alors qu'il y avait un léger silence entre nous deux, la musique du bar faisaient vibrer mon corps tout entier. Ne laissant pas le temps à Ebony de finir son verre, j'attrapai sa main et l’entrainai au milieu de la salle. L’absinthe bar n'était pas vraiment un endroit où l'on venait pour danser, mais passé une certaine heure, les étudiants qui fréquentaient les lieux n'avaient qu'une idée en tête: se défouler, se fatiguer, oublier tous leur petits soucis en dansant. Regardant la masse de personnes qui s'était formée, je dis à Ebony. « Tu m'accorderas bien une danse quand même ? » Je la regardai et lui lançai une petite moue la priant d'accepter. « Ce n'est pas ce que tu voulais être ? La plus grande des danseuses ? » Je reprenais mot pour mot ce qu'elle avait pu me dire il y a des années de ça. Je voulais être Jack Sparrow, et elle une danseuse. Nous ne désirions pas vraiment les même choses à l'époque, et pourtant, on avait réussis à se retrouver dans tout ce merdier que pouvait être le futur.

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MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyJeu 29 Mar - 20:16

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    Timéo était devant moi et je n'arrivais pas encore à réaliser alors que des paroles traversaient sa bouche. J'étais souvent décalée par rapport aux autres, n'avaient pas les mêmes réactions que les individus qui m'entourais et pouvait prendre des décisions complètement à côté de tout même pour moi. En marge de la société, envers et contre tout, si il y avait bien une personne qui roulait en contre sens sur la route, c'était bien moi. Alors oui, j'avais dû mal à m'accoutumer à la surprise de voir mon si vieil ami ici, assis en face de moi, me dévorant des yeux comme pour me redécouvrir. Cela était si surprenant mais aussi très plaisant. Je n'avais que très peu d'amis à Berkeley, beaucoup trop se souviendrait toujours de moi comme la fille qui s'était joué d'eux, qui avait voulu joué en les prenant pour cible, des pions. Lorsque j'entrais dans une pièce, si l'envie me venait de m'amuser un peu pour ne pas sombrer dans une petite vie anodine, alors je pouvais devenir le genre de fille sans coeur qui se fichait bien de briser les limites des gens. Je choisissais au hasard une cible dans la salle et m'amusais à ses dépends, la manipulais, la faisais virvolter au son de mon rire. Une marionette entre mes mains... Beaucoup trop étaient passés par là et la rumeur avait dû se répandre que j'étais assez étrange pour que, si on sortait avec moi, on n'en reviendrait sans souvenir pour le mieux, avec séquelle pour le pire. Moi je revenais toujours amusé mais ça ne durait pas longtemps et je me mettait souvent en quête d'un nouveau jeu. Oui, j'étais sadique et non, je ne ressentais rien. J'avais fermé la barrière aux sentiments depuis longtemps. Depuis peu, deux personnes avaient sû trouver une faille et encore. J'étais si peu habitué à ressentir quelque chose que lorsque des questions s'étaient mises à affluer dans ma tête, je les avais toute rejeter une par une. Je ne réfléchissais jamais, j'agissais même si c'était stupide. Réfléchir c'était douter, c'était regretter; Je n'aimais douter avoir peur ou ce genre de choses-là. Et pourtant, malgré cette carapace, il y avait certaines personnes qui montraient bien que je ne pouvais rester insensible envers tout le monde. Timéo faisait partit de ces exception et j'en étais très fière. Je l'aimais comme un frère, je m'étais toujours confiée à lui petite, je m'étais toujours dit que plus tard je me marierais avec lui mais ça, c'était mon secret d'enfant. Cela me fit sourire de me rappeler ce genre de souvenirs au bout de tant de temps où ceux-ci étaient restés enfermés au fin fond de ma mémoire. Je retrouva en lui son sourire d'enfant, ses grands yeux qui me fixaient attendant des réponses à ses questions. C'était étrange de me dire que je ne l'avais jamais croisé dans l'université ! J'étais le genre de fille à disparaître sans arrêt et je savais que souvent et malgré moi, je laissais des gens sur le côté. C'était le plus gros problème avec moi et j'en subissais les conséquences chaque jour depuis que j'avais retrouvé Jayan à Berkeley. Je voulais montrer à Timéo que j'étais désolée pour ma fuite précipitée. Je n'avais pas fait les choses bien. Enfant, on ne réfléchissait pas vraiment et dans mon cas c'était presque jamais alors on faisait souvent plus d'erreur que d'autres personnes à qui, cela ne serait jamais venu à l'esprit. J'eus un soupire. Je vais prendre une vodka tonic... Je ne suis pas trop le genre de filles à trainasser dans les couloirs de l'université à vrai dire ! Tu sais bien que la foule n'a jamais été vraiment mon truc ! Voila une première explication au fait que nous avions pu nous manquer. Il y avait tellement d'étudiants à l'université ! Et puis, il le savait bien, je n'aimais pas la foule. Pas parce que cela était oppressant ou autre. Non, parce que j'aimais être regardé. J'aimais qu'on sache que j'étais là. Un besoin d'attention dont j'avais manqué enfant. Je suis désolée. Je suis partie comme une voleuse mais ma situation familiale à dégénérer du jour au lendemain. Après être partit de chez toi, mes frères se sont alliés contre moi et mes parents ont regardé sans bouger. J'ai pas pu le supporter plus longtemps et je suis partit. Combien de fois je lui avais parlé de ces deux monstres qui étaient mes deux jeunes frères qui étaient aussi jumeaux. Après leur naissance, rien ne fut plus pareille chez moi. Mes parents reportèrent tout l'amour qu'il m'avait donné sur eux et je devins le vilain petit canard. Celle qui était différente, pas dans les normes. Et mes frères aimaient ça, leur complicité était telle qu'ils en venaient à se mettre toujours contre moi quoi qu'il arrive. Une période dur à vivre petite mais heureusement j'avais toujours eu Timéo. Pourtant, j'étais partit pour oublier et je l'avais laissé. Je n'avais pas réfléchissais, j'avais été bien conne. J'ai fait une belle connerie de pas t'avoir prévenu, je ne réfléchis malheureusement pas assez lorsque ce genre de choses m'arrivent... Je souris à sa proposition. C'était tout lui, même en me retrouvant des années plus tard il restait le même, comme si notre complicité n'avait pas changé. Je pris sa main pour me retrouver des années avant. En parfaite confiance, sur la piste je souris et lui murmura quelques mots à l'oreille. Alors monsieur le pirate, maintenant qu'on a grandit et qu'on est pas vraiment devenu ce qu'on voulait, je peux t'avouer sans gène que je voulais qu'on se marie et qu'on s'échappe sur ton bateau ! Je ris à ma remarque et lui fis un clin d'oeil.
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❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony Empty
MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyVen 6 Avr - 20:37

❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony Tumblr_lxutexkhUQ1qbz8aro8_r1_250◂ Une vraie amitié, ça ne s'éteint jamais. On ne peut jamais s'en défaire. Et pourtant aujourd'hui, bien que l'envie était présente, je me refusais à prendre Ebony dans mes bras. La serrer fort contre moi pour être certain qu'elle était vraiment là, de façon à ce qu'elle comprenne que je n'avais aucune intention de la lâcher, et pour tout simplement profiter de ce moment présent. Maaaais bon ça aurait peut-être été un peu trop mélodramatique à mon gout. Je préférai largement lui sourire jusqu'à en paraitre idiot pour lui montrer que j'étais content de la revoir après toutes ces années d'absence. Je n'arrivai toujours pas à croire qu'elle était à Berkeley, qu'elle avait été si près de moi pendant tout ce temps mais que je ne m'en étais même pas rendu compte. On s'était peut-être croisé dans les couloirs sans même y faire attention. Et puis faut dire que l'université comportait quand même par mal d'étudiant alors autant dire qu'on ne pouvait pas vraiment discerner toutes leurs têtes. Mais Ebony n'était pas n'importe quelle étudiante, et je n'arrivais pas à accepté le fait qu'on ai gâché trois longue années, que l'on aurait très bien pu passé ensembles, à profiter l'un de l'autre. « Je vais prendre une vodka tonic... Je ne suis pas trop le genre de filles à trainasser dans les couloirs de l'université à vrai dire ! Tu sais bien que la foule n'a jamais été vraiment mon truc ! » Bon ça faisait au moins une petite excuse pour la brunette. C'est sur qu'elle n'avait jamais été fan des grands rassemblements, et des couloirs remplis d'étudiants. Observant le groupe de personnes avec qui elle était avant que je ne l'interrompe, je remarquai que des gammas que je ne connaissais que de vue. La confrérie des gammas était donc celle qu'elle avait choisit de rejoindre ? Au fond ça ne m'étonnait pas tellement d'elle. S'il y avait bien une confrérie où l'on était sûr qu'on nous fiche la paix, c'était bien chez les gammas. Pas que Ebony soit asociale - bien au contraire - mais je me rappelais d'elle comme d'une fille qui n'aimait pas être poussée à faire quoi que ce soit. Elle aimait agir comme bon lui semblait, sans y être obligée par qui ou quoi que ce soit. Les jugeaient les trois quarts du campus, mais je pense qu'ils épargnent quand même les membres de leur propre confrérie. Tout le monde disait que la confrérie des gammas était la confrérie des rebelles, que toutes les conneries faites dans l'université étaient faites par eux, et patati et patata. Mais j'étais sûr qu'au fond, nous n'étions pas du tout différents. Les confréries c'était juste un système pour essayer d'intégrer les gens avec des personnes de leur catégorie. Les sportifs avec les sportifs, les intellos avec les intellos, les artistes avec les artistes, les babacool avec les babacool, et j'en passe. Les gammas, ils se donnaient des airs de méchants, mais au final avaient choisis cette confrérie car elle était fréquentée par les étudiants les plus normaux, les moins narcissique ou hautains. Mais bon ça n'était que mon avis. Si je n'avait pas pu rentrer chez les Iotas, je serai surement rentré chez les gammas ou chez les sampis. Comme quoi, nous avions beau avoir quelque peu changés, nous n'étions pas si différents Ebony et moi. Alors que j'appelai le serveur pour passer la commande de la brunette, je me retournai vers elle pour lui répondre. « Rooor il faut profiter des joies de l'universitééé ! Des folles soirées organisées aux couloirs bondés ! » Lui dis-je en plaisantant. J'avais toujours aimé cette ambiance dans l'université, il y avait toujours du monde partout. « Je suis désolée. Je suis partie comme une voleuse mais ma situation familiale à dégénérer du jour au lendemain. Après être partit de chez toi, mes frères se sont alliés contre moi et mes parents ont regardé sans bouger. J'ai pas pu le supporter plus longtemps et je suis partit. » Me dit-elle aussitôt que je lui fis remarqué qu'elle était partie du jour au lendemain sans me laisser de nouvelle. Écarquillant les yeux, j'écoutais mon amie me raconter ce qui l'avait poussée à partir sans un mot. Elle m'avait souvent parlé de sa situation familiale, me parlant de certaines disputes avec ses frères ou ses parents, mais je me disais que ça n'avait rien d'anormal, après tout c'était bien moi qui livrait une guerre sans merci à ma cousine chez qui j'habitais. Je l'avais toujours écouté avec une certaine attention, en essayant de la réconforté comme je le pouvais, mais je m'en voulais aujourd'hui de ne m'être pas assez inquiété. J'étais naïf et je n'avais pas pensé une seule seconde que ces disputes pouvaient être sérieuses. Quitter sa famille seule, Ebony n'avait pas du passer de très bons moments tous les jours comme j'avais pu le souhaité pour elle lorsqu'elle était partie. Je m'étais toujours dit qu'elle aurait une bonne raison, sans pensé à quelque chose de dramatique de ce genre là. Je savais ce que c'était de perdre sa famille, et je ne le souhaitais à personne, et encore moins à Ebony. « Mince Ebony je n'savais pas que ta situation familiale était aussi moche que ça. » Je ne mâchai pas mes mots, et lui adressant un regard plein de tendresse et de compation je continuai. « Et puis t'as pas à t'excuser, j'aurai dû être plus présent lorsque c'est arrivé. » Simplement j'ignorais totalement que je le devais. Mes yeux plongés dans les siens, je discernai dans son regard de la tristesse qui me faisait mal au cœur. « J'ai fait une belle connerie de pas t'avoir prévenu, je ne réfléchis malheureusement pas assez lorsque ce genre de choses m'arrivent... » Moooh qu'elle est mignonne. « Au final on est ici tous les deux, c'est ça qui compte non ? Alors autant en profiter. » Lui répondis-je en lui adressant un grand sourire. Je détestais ce genre de scène, j'avais l'impression de me retrouver dans un film où les deux héros ce racontent leurs dernières mésaventures. J'avais beau être spécialement facile en matière de films, ce gens de films dramatiques, c'était très peu pour moi. Pour réconforter les gens, je n'avais pas d'autres solutions que de leur faire penser à autre chose. En parler c'était bien cinq minutes pour qu'ils se sentent plus léger, mais si l'on voulait retrouver le sourire, ça n'était pas en ressassant tous nos problèmes, ou mauvais ou bons souvenirs qu'on allait s'en sortir. Croyez-en mon expérience, se changer les idées était le meilleur remède. Ebony m'adressa un sourire en guise de oui lorsque je lui proposai d'aller danser. Alors qu'elle attrapait ma main, je l'entrainait au milieu de tous les gens qui dansaient. « Alors monsieur le pirate, maintenant qu'on a grandit et qu'on est pas vraiment devenu ce qu'on voulait, je peux t'avouer sans gène que je voulais qu'on se marie et qu'on s'échappe sur ton bateau ! » Me souffla-t-elle à l'oreille alors que je la collait contre moi pour danser. Je souris et passai ma main autour de sa taille. J'avais devant mes yeux l'unique personne capable de me refléter toute mon enfance en un seul regard. Les après-midi à passer à jouer dans l'herbe, les nuits à discuter sous la couverture qui nous servait de cabane, les gouters qui se terminaient bien trop vite, les disputes enfantines qui ne duraient jamais très longtemps, bref tout. « Tu sais que mon rêve était assez semblable au tiens. » Lui dis-je en lui adressant un petit clin d’œil. Naviguer sur les mers avec Ebony, ça avait longtemps été la seule chose que je désirais. « Rien que toi, moi et l'océan. J'avoue que c'est assez tentant. » Marquant une légère pause, j'ajoutai ensuite. « Sans oublier une bouteille de rhum. » Référence à pirates des caraïbes. Ben oui les pirates ne pouvaient rien faire sans leurs précieuses bouteilles de rhum! « Mais nous avons encore pas mal de temps devant nous encore ! De quoi tu rêves maintenant Ebony ? »
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MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyDim 15 Avr - 16:02

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    Sa première remarque fendit mon visage d'un sourire carnassier. Oh oui, j'aimais faire la fête mais d'une toute autre manière que les étudiants qui jonchaients les couloirs de berkeley. Effectivement, j'avais besoin de pimenter ma vie chaque jour un peu plus, de m'amuser, de créer mon propre univers pour ne jamais tomber dans l'ennui. J'étais de suite entrée dans cette bulle. Dans une bulle de jeu. Une que je m'étais créée, où j'imaginais mes propres règles et où donc, je manipulais à ma guise. Des soirées il y en avait eu des tas et à chaque fois se terminaient de la même manière. Je rentrais dans la salle, observait longuement la foule qui s'y trouvait et choisissait une cible. Et je la poussais. Jusqu'à ses derniers retranchements; Des fois je jouais avec la séduction, d'autres fois j'utilisais quelques comprimés que je cachais dans mon sac mais tous tombait dans le piège de mes grands yeux noisettes. Je ne perdais jamais le contrôle de la situation et beaucoup pouvait le dire, cette soirée restait finalement inoubliable. Pas en bien ni en mal puisque finalement certains c'était même vu attachés à un poteau toute une nuit - j'eus une pensée pour Bradley - mais néanmoins, la plupart du temps, lorsqu'ils ouvraient les yeux, ils se rendaient compte qu'au moins une nuit, ils avaient vraiment vécu. Sans réfléchir, sans pensée et même s'ils avaient été manipuler, ils en gardaient tout de même une bonne soirée. Sauf que souvent, les hommes que je mettais dans mon lit pensaient sans aller au petit jour et se retrouvait souvent offusqué de voir que je leur avais fait le coup avant eux. J'étais un vrai mec dans ce sens. Du sexe, pas d'attachement. Sa marchait comme ça et pour l'instant ça m'avait toujours bien réussit. J'étais loin d'être une bimbo, le genre de filles qui faisaient se retourner tout le monde dans le couloir et baver plus d'un. Néanmoins, je connaissais mon pouvoir de séduction, ce quelque chose d'animal, cet air de contrôle et de pouvoir qui faisait que je connaissais suffisamment les hommes pour qu'ils craquent tous. Oh, ne t'inquiètes pas pour moi, je pense qu'il y en a plus d'un qui se rappelle de ce genre de soirées. Ils te citeront tous mon nom. Je commence à être bien connu à Berkeley ! J'eus un sourire, il ne devait pas se douter du pourquoi mais d'un côté tant mieux, je préférais qu'il me voit toujours comme celle qu'il avait toujours aimé plutôt que comme cette peste qui profitait et jouait avec les gens pour pouvoir s'amuser. En même temps, s'il savait tout ce que j'avais traversé depuis que je ne l'avais pas vu, il aurait vite compris mon penchant pour ne jamais penser aux conséquences, foncer quoi qu'il arrive, ne jamais s'arrêter, penser c'était douter et finalement renoncer. Je ne renonçais jamais. Puis il me répondit sur ma situation familiale mais après tout, c'était peut-être ce qui m'avait fait le moins mal. Ou peut-être que c'était justement le déclencheur de tout. Mes frères, deux jumeaux n'avaient jamais accepté un autre enfant qui ne pouvait entrer dans la complicité dans laquelle ils se trouvaient et avaient toujours tout fait pour me rendre la vie infernale. J'en avais baver. Je n'étais pas dans les normes, j'étais différente, pensais déjà d'une manière appart et n'était pas ce qu'on pouvait appeler un modèle de popularité à l'école. Mes parents avaient toujorus accepté ça. Jusqu'à ce qu'ils aient enfin les enfants qu'ils avaient toujours désiré. Dès lors, j'avais été invisible. Mes frères populaires, beaux, faisaient craquer tout le monde y compris tous les membres de la famille. Je ne savais maintenant plus comment ça se passait dans le cocon familial et bien que des fois j'y pensais, je savais pertinement que c'était mieux ainsi et que si personne avait essayé de reprendre contact c'était bien parce que ils m'avaient oublié. J'étais une erreur du passé qui avait été réparé avec deux nouveaux bambins. J'étais un souvenir. Oh non, ne t'inquiètes pas, je leur ai dit hasta la vista dès que j'ai pu et j'ai eu de l'aide donc ne t'inquiètes pas pour ça, c'est du passé ! Je dis ça avec le sourire puisque finalement ce qui avait suivit avait été les plus belles années de ma vie. Bon, qui avait précédé le fameux drame et puis finalement une descente en enfer mais après tout, on ne peut que remonter ensuite non ? Timéo avait l'air heureux. Un sourire lui barrait le visage et je me disais qu'au moins, j'étais heureuse de voir que j'étais la seule entre les deux à être torturé par d'anciens démons. Mais je m'en fichais bien. Aujourd'hui, tout avait changé et je voulais changer d'une certaine manière. Revoir Timéo était un signe. Le rhum reste le plus important mon cher ! Mais cette fois-ci on sera pas obligé de prendre une bouteille de coca pour l'imiter ! je ris. Oui à notre âge jouer avec du rhum n'était pas vraiment bien vu, même pour sa famille ! Pochtrons à nos âges, faudrait le faire ! Puis il me demanda enfin mes rêves en plongeant son regard brun dans le mien et je ne quitta pas ce lien qui nous unissait. J'eus un sourire. Aussi surprise que je l'étais, la réponse m'étais venu de suite, sans que je cherche, c'était naturel, c'était le plus étonnant. Je n'avais pas l'habitude et il allait falloir que je me fasse à l'idée. De reprendre ma vie en main peut-être. Et j'ai peut-être la solution. J'ai rencontré quelqu'un. Quelqu'un qui était là pendant plusieurs périodes de ma vie et, je pense que je suis enfin heureuse maintenant. Mon rêve c'est de pouvoir continuer et peut-être reprendre la danse qui sait ! Un sourire. Une idée qui ne m'avait jamais traversé la tête mais au final pourquoi pas ? Je tourna enfin un regard vers Timéo. C'était si facile de se confier à lui. Et vous monsieur Sparrow, quels sont vos rêves et vos envies à présent ?
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MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyMer 2 Mai - 18:09

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Alors que je dansais avec Ebony, j'essayais de retrouver la petite fille qui n'avait aucune envie de grandir que je connaissais si bien. Mais maintenant qu'Ebony était plus agée, il m'était beaucoup plus difficile de lire en elle comme je pouvais le faire quand nous étions petit. Vous me direz, un enfant ça n'est pas très dur à comprendre certes, entre bonbons et chocolats, il n'y a pas grand chose qui leurs traversent l'esprit. Mais quand même, j'avais l'habitude d'être proche avec Ebony, de ne pas avoir à chercher mes mots, d'être encore plus naturel que je pouvais l'être avec d'autres personnes. Alors que mes yeux étaient plongés dans ses prunelles brunes, j'écoutais mon amie me dire pourquoi elle avait disparue pendant tout ce temps. Alors que j'écoutais ses explications, ou plutôt ses mésaventures, je me disais que j'aurais préféré qu'elle n'ai rien à me raconter, j'aurais préféré qu'elle me dise qu'elle avait tout simplement déménagé, ou qu'elle n'ai même pas d'excuse plutôt que de l'entendre me raconter qu'elle avait perdu presque toute sa famille. Du moins pour le moment, elle avait encore une chance de les revoir, mais je ne sais même pas quel est le pire entre avoir un parent mort, et avoir un parent en vie que l'on ne veut plus voir. Le deuil, on finit par l'accepter, par penser à autre chose et se contenter des souvenirs que nous avions avec la personne. Alors que lorsque l'on cesse de voir quelqu'un, on est rongé par les remords, on se demande ce qu'il fait en ce moment précis, s'il pense à nous, s'il est heureux, s'il attend de nous que l'on vienne le voir, s'il nous en veux, et s'il nous aime tout simplement. Je repensais à mon père que je n'avais pas revu depuis mes douze ans, je n'avais pas osé remettre les pieds dans notre ancien appartement pour voir s'il y habitait toujours, s'il était prêt à refaire partit de ma vie. Et puis je n'osais pas demander à mon oncle de ses nouvelles - s'il en avait - car j'avais tout simplement peur de la réponse, peur de ce qu'il pourrait m'annoncer. Alors lorsque Ebony me dit qu'elle avait perdu contact avec toute ça famille, ça me fendit le coeur. Je savais ce qu'elle ressentait, ou du moins j'en avais une petite idée. Mon visage avait du changer de couleur lorsqu'elle m'avait appris la nouvelle, car Ebony essayait de me rassurer comme elle le pouvait. « Oh, ne t'inquiètes pas pour moi, je pense qu'il y en a plus d'un qui se rappelle de ce genre de soirées. Ils te citeront tous mon nom. Je commence à être bien connu à Berkeley ! » me dit-elle en me lançant son petit sourir que j'aimais tant. Bien sûr que je m'inquiètais, c'est ce que font les amis après tout. Mais savoir qu'elle était connue de la plupart des étudiants du campus me faisait assez rire. L'unforgottable Ebony, je n'étais pas du tout étonné de ce qu'elle me disait là. « roooor l'inoubliable Ebony, pourquoi ça ne m'étonne pas ? » Annonçai-je en la faisant tourner en dansant avant de la ramener contre moi. Elle était toute mignonne avec ses cheveux bruns, et son regard qui devait en faire craquer plus d'un. Et puis son caractère, j'avais toujours connu Ebony comme une fille adorable, marrante et extravertie, mais j'étais sûre qu'elle pouvait être redoutable si un crétin essayait de lui marcher sur les pieds. « Oh non, ne t'inquiètes pas, je leur ai dit hasta la vista dès que j'ai pu et j'ai eu de l'aide donc ne t'inquiètes pas pour ça, c'est du passé ! » Me dit-elle en parlant de sa disputa avec ses parents. Je lui souris mais ça n'était pas l'un des plus beaux sourire que je pouvais faire. Si j'avais su, j'aurais peut-être pu l'aider. Mon oncle aurait pu l’accueillir, il n'était plus à ça prêt de toute façon, et puis vu la taille de leur maison, faire de la place à Ebony n'aurait pas été très difficile. En plus de ça, vu l'immonde monstre qu'avaient mis au monde mon oncle et ma temps - à savoir ma cousine Leila - ils n'auraient pas de mal à s'entendre avec n'importe quel autre adolescent parce qu'il fallait le dire, il n'y avait pas pire que Leila. Mooooh et puis nous nous serions mis à deux pour faire souffrir Leila, elle en aurait bavé la cousine. Un sourire s'afficha sur mon visage à cette idée, on aurait pu laaaargement s'amuser, et puis si je me souviens bien, mon lit - quand j'habitais encore là-bas - était assez grand pour en faire un bateau pirate. « Si tu es heureuse, c'est tout ce qui compte. » Lui dis-je en souriant. « Maaaaais, si t'as besoin d'aide tu sais où me trouver heeeein ? » C'était plus pour me rassurer moi, qu'elle. Si elle avait besoin d'aider, j'aurais été ravis de l'aider. Et puis ça me ferait plus que plaisir de savoir qu'elle a pensé à moi. « Le rhum reste le plus important mon cher ! Mais cette fois-ci on sera pas obligé de prendre une bouteille de coca pour l'imiter ! » annonca-t-elle en riant. Rouuiiii du coca, une jolie copine, un bateau et du rhum, si ça c'était pas le pieds. « bonne idée, ça nous éviterait de couler après la première bouteille. » Lançai-je amusé par cette image de Ebony et Timéo partant tous seuls à l'aventure. « De reprendre ma vie en main peut-être. Et j'ai peut-être la solution. J'ai rencontré quelqu'un. Quelqu'un qui était là pendant plusieurs périodes de ma vie et, je pense que je suis enfin heureuse maintenant. Mon rêve c'est de pouvoir continuer et peut-être reprendre la danse qui sait ! » me confia-t-elle lors que je lui demandais si elle avait des projets pour l'avenir. raaoouuuur la jolie Ebony avait trouvé quelqu'un pour partager sa vie, mes yeux se mirent à faire des étincelles. « Haaaaaan, raconte moi touuuuut ! Qui c'est le petit chanceuuuux ? » Criai-je à travers le bar, plein d'enthousiasme. J'espère que je le connais, pitié que je le connaiiiiiiiiiisse ! Je me reconcentrai alors sur son rêve, reprendre la danse. « Roooor tu étais douée si je me rappelle bien, tu devrais même pas hésiter une seule seconde !! » Lui dis-je redoublant d'enthousiasme. Voui elle était forte déjà petite, alors maintenant si elle reprenait, qu'elle ajoutait un peu de sensualité à quelques mouvements, elle serait une excellente danseuse. Certes je n'y connaissais rien, et mon avis était plutôt subjectif mais même, il fallait l'encourager. « Et vous monsieur Sparrow, quels sont vos rêves et vos envies à présent ? » Demanda-t-elle. Chacun son tour après tout, et puis si elle m'appelait Sparrow, je ne pouvais rien lui refuser. « Je continue le tennis, et il y aura bientôt des agents qui viennent me voir jouer d'après le coach. Alors j'espère faire une bonne impression ! » Lui dis-je avec un grand sourire. Mon coach m'avait annoncé il n'y a pas longtemps que des agents allaient assister à mes prochains matchs. J'avais la pression mais j'étais surtout super excité et motivé pour pouvoir faire une bonne impression. J'étais si prêt du but que je n'avais pas intérêt à me planter cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyLun 7 Mai - 17:59

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    On ne demandais pas grand chose aux enfants, juste d'être heureux. Une belle vie, une famille qui nous donnait tout l'amour possible. Ou très peu, ça dépendait des cas malheureusement. On demandait d'avoir des rêves, des rêves que nous avions tous deux eus. Des envies, des ambitions inavoués, des rires, des joies, des pleurs. D'aller toujours se planter devant la vitrine d'une boulangerie en humant la bonne odeur des patisseries et des pains chauds, d'admirer les belles couleurs des bonbons qu'on aurait voulu acheté par centaines. Mais enfants, c'est toujours difficile d'avoir de l'argent ! Et puis venait l'âge où on commençait à comprendre qu'on pouvait soit-même en acheter. Et là venait les kilos en trop ! Mais plus on grandissait plus nos préocupations changeaient peu à peu. Nos préocupations avaient pris le pas sur notre amitié et ainsi nous nous étions perdus de vue. Mais je connaissais assez bien Timéo pour savoir qu'il ne prenait pas la mouche pour cette histoire et qu'il avait compris que j'avais mes raisons. Quelqu'un de bien différent des autres qui souvent pouvaient nous tourner le dos pour l'avoir fait dans le passé. Enfants nous avions tous ça puis il y avait eu la séparation et l'enfant devenait alors grand. Les préocupations changeaient et devenaient totalement différentes. On avait dès lors des examens, des stress qui aparaissaient, des ennemis comme de merveilleux amis, une indépendance qui ne faisait que s'agrandir malgré que souvent on aurait bien voulu rester dans le monde de l'enfance pour ne pas réfléchir à tout ce qu'on devait faire, assumer ... Il y avait ensuite plusieurs choix à faire. Populaire ou pas, emménager autre part ou rester avec ses parents, le choix des études etc ... Beaucoup de choix qui faisaient prendre conscience que bien que tout le monde avait hate de grandir, finalement, une fois qu'on y était, nous n'avions qu'une envie, redevenir enfant pour vivre totalement innocemment. Mais dans ses bras, dans les bras de Timéo j'avais l'impression tout simplement de retomber en enfance, de retourner sur les traces de mon passé, de repartir des années en arrière et ça faisait du bien, vraiment du bien.Je lui souris à ses remarques. Il avait raison, rien ne devait l'étonné dans ma manière d'être et de faire les choses aujourd'hui. Déjà à l'époque j'étais une forte tête qui était à l'écart des normes de notre société et pourtant qui n'admettait pas de passer inaperçu. C'était comme ça maintenant mais peut-être bien en pire ! Il me promit ensuite de l'aide en cas de besoin et je lui souris. Bien que je savais parfaitement que je pouvais compter sur lui, je n'irais sûrement jamais vers lui pour de l'aide ni vers quiquonque. Une habitude que j'avais prise, une habitude malsaine mais c'était ainsi. Je réglais tout par moi-même, à ma manière mettant une barrière souvent entre les autres et moi mais qu'importe, au moins je savais que j'avais raison sur Timéo. Il était tout simplement aussi gentil qu'à l'époque. Je le remercia d'un regard pétillant et enfin eut un grand sourire mystérieux. Je sais pas trop si je devrais en parler, ça porte malheur mais bon ... Il s'appelle Jayan. Je n'avais parlé à personne de lui, en faîtes je n'avais vraiment beaucoup d'amis à qui justement parlé et souvent je ne parlais pas de mes histoires même en présence des personnes qui m'étaient proches mais là, avec lui, je me sentais en sécurité, rassérénée. Et plus tard tu m'accompagneras dans les grands opéra pour que j'en mette plein les yeux à une foule de riches péteux ! Je lui fis un clin d'oeil. Il me redonnait confiance sur certains de mes rêves en une fraction de seconde. Comment était-ce possible ? Et enfin il me parla du tennis. Une passion qu'il avait depuis toujours. J'eus un regard admiratif. Wouah je suis très heureuse pour toi, c'est tout ce que tu veux depuis toujours si je me rappelle bien. Tu le mérites vraiment ! J'étais heureuse de voir que pour lui tout tournait vraiment bien et pouvait encore tourner mieux...
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MessageSujet: Re: ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony ❝ There is only one you for all time. Fearlessly be yourself. ❞ ◂ ebony EmptyLun 25 Juin - 20:57

Plongé dans son regard, j'écoutais Ebony me raconter ce qu'elle était devenu. Je n'arrivais toujours pas à croire que nous avions pu vivre tous les deux dans la même université pendant autant de temps sans se rendre compte de la présence de l'autre. Mais bon, berkeley avait un énorme campus, et nous n'étions ni dans les même cours, ni dans la même confrérie alors c'était presque un miracle de se retrouver dans un bar après tout ce temps. Si j'avais sur que je verrai Ebony ce soir, j'aurais surement une liste infinie de questions à lui poser. J'étais curieux de savoir ce qu'elle avait fait pendant toutes ces années, si elle avait été heureuse, si elle avait trouvé un ami comme moi pour me remplacer, si elle était ou avait été amoureuse, si elle avait de bonnes notes et qu'elle était contente de ce qu'elle faisait à berkeley, des milliards de questions me venaient à l'esprit et je m'efforçais de les garder pour moi pour ne pas qu'elle s'essouffle dans toutes les explications que je voulais. Deux secondes, après tout elle n'allait pas s'eclipser dans les minutes à venir j'avais quand même un peu de temps. Et puis si l'envie lui prenais de fuir, mes mains autour de sa taille l'empêcheraient radicalement de faire plus d'un pas vers la sortie. On ne m'avait pas comme ça moi naméoh ! « Je sais pas trop si je devrais en parler, ça porte malheur mais bon ... Il s'appelle Jayan. » Finit-elle par avouer lorsque je lui demandai des informations sur ses nouvelles conquêtes. Jayan, Jayan, ça ne me disais rien du tout. J'affichai une petite mine déçu de ne pas le connaitre. Moi qui aimait tout ce qui était rumeurs et nouvelles, ça m'aurait amusé de connaitre le chanceux qui avait réussis à plaire à Ebony. Mais ce Jayan ne me disait rien du tout mis à part que ses parents avaient de sacrés goûts niveau prénom ! Encore un américain pur et dur. « Jayan ? Je connais pas du tout, il est dans quelle confrérie ? » Comme si ça allait plus m'avancer sur la personne. Quoi que les confréries reflétaient pas mal la personnalité des étudiants. Je prenais les paris avec moi-même pour qu'elle me réponde Gamma. Je voyais pas vraiment dans quelle autre confrérie il aurait pu être. Connaissant un peu Ebony, il ne pouvait pas faire partit des Deltas, ou encore des Epsilons ! Enfin bref, Ebony continua en me parlant de ses projets pour l'avenir. Rooor, l'imaginer danseuse dans une grande troupe me faisait tout de suite sourire. Elle serait comme cette fille dans Black Swan. La brunette jouée par Mila Kunis qui sourit tout le temps. Faut dire qu'il y avait comme un petit air entre elles. « Tu les éblouiras j'en suis sûr ! Et puis j'aurais des places gratuites pour voir des belles nanas, tout le monde est gagnant dans cette histoire. » Ajoutai-je pour plaisanter. En même temps, les gars qui accompagnent leur copines ou femmes à l'opéra ne viennent pas spécialement pour admirer la qualité de la danse, mais plutôt pour le peu de déguisement que les danseuses ont. « Et qu'est-ce que tu étudies à Berkeley ? » Demandai-je intrigué. C'est vrai que je ne lui avais pas encore demandé. Elle aurait pu être chez les Sigmas si elle aimait et étudiait la danse. Je ne savais même pas ce que l'on pouvait étudier dans le domaine de l'art, et pourtant j'avais exploré de fond en comble tous les domaines d'études proposés à Berkeley lorsque j'avais demandé mon inscription. Je voulais me faire connaitre pour le tennis, mais je devais tout de même choisir une matière dans laquelle j'avais de bonnes notes au lycée, et qui me plaisait si possible. J'avais mis du temps à choisir la biologie, qui n'avais rien avoir avec ma passion pour le tennis. J'annonçai d'ailleurs à Ebony ce que mon coach m'avait appris cette semaine, et celle-ci paru contente pour moi. « Wouah je suis très heureuse pour toi, c'est tout ce que tu veux depuis toujours si je me rappelle bien. Tu le mérites vraiment ! » Je souris à la jolie brune. Déjà à l'époque où je la connaissais, je passais beaucoup de temps sur les terrains de tennis. Faut dire que j'avais commencé très tôt et que c'était vite devenu mon seul but. Elle savait très bien que c'était ce que j'attendais depuis tout petit. Me trouver un agent et commencer à gravir les échelons pour me faire connaitre dans le monde du tennis était ma seule raison de vivre. Et je comptais bien me rendre partout dans le monde montrer de quoi j'étais capable dans différents tournois de tennis. « Merci c'est gentil. Oui mon rêve commence enfin à devenir réalité. » Lui dis-je avec un grand sourire. Nous étions entrain de danser, et avec le monde et l'agitation qu'il y avait dans le bar, un gars passa à coté trébucha sur Ebony. « Ebonyyyy, attentiiiiiiiiooooooooon ! » Mais trop tard le malheureux avait déjà renversé tout son verre sur le t-shirt d'Ebony et étouffa un petit cri. Je regardai le devant de son t-shirt totalement trempé, et finis par exploser de rire. « Ouuuuuh, tu vas devoir l'enlever je crois ! » Dis-je en riant. Oui oui oui Ebony, on enlève le haut !
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