the great escape
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Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder

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MessageSujet: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyMar 21 Fév - 22:35

    ryder && maëlle ♥

    Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Tumblr_lzjnm4smc91qjus0bo1_500

    Plutôt fatigué ces temps, Ryder avait de la peine à dormir, et cela se ressentait sur son travail et surtout sur son efficacité. Il n'avait aucune motivation à se lever, que ce soit pour se rendre à l'hôpital ou tout simplement pour aller se chercher une bière au frigo. D'ailleurs, il venait de prendre quelques jours de vacances et n'avait même pas vu Randy ou Kyarah, ses meilleurs amis. Pourtant, on se rapprochait petit à petit du printemps et les températures se faisaient meilleures, bien qu'il ne fasse jamais vraiment froid à proprement parler à San Francisco. Allez savoir pourquoi, les jours de vacances passent toujours plus vites que les jours de travail, et pourtant, Ryder adore ce qu’il fait et n’échangerait son métier pour rien au monde. Ma foi, il peut y avoir des baisses de régime chez chacun d’entre nous.

    Ryder allait recommencer le travail aujourd’hui, mais il ne devait être à l’hôpital qu’à 13h30 car il y avait une occasion spéciale organisée par l’hôpital. En effet, chaque année, le San Francisco Hospital accueille de nouveaux bénévoles, qui ont chacun des tâches différentes choisies selon leurs goûts et préférences. Ryder, qui n’est pas très bavard, a pourtant toujours apprécié ces journées. Il admirait ces personnes, et aurait adoré en faire partie s’il n’avait pas eu la chance de faire des études de médecine. En bref, il devait se rendre à l’hôpital afin d’accueillir ces charmantes personnes et se devait de répartir les tâches, ainsi que de les leurs expliquer.

    Après avoir mangé un bon plat de pâtes à la bolognaise, Ryder pris sa douche en vitesse ; il ne voulait pas être en retard. Il enfila ses vêtements, pris ses clés et partit pour l’hôpital. Heureusement, il n'y avait pas beaucoup de circulation pour la simple et bonne raison que la plupart des personnes étaient encore en train de manger à l'heure qu'il est. Lorsqu'il arriva à l'hôpital, il commença par se rendre à son casier et se changea. Il portait bien la blouse de médecin, mais porter ces espèces de « patoufles de vieux » le fait encore rire aujourd'hui. Une de ses collègues lui avait déposés ses feuilles de renseignements à côté de son casier. Elles indiquaient qu'il devait rejoindre les autres au rez-de-chaussée, à 13h30, comme prévu.

    Lorsqu'il descendit, la plupart des gens étaient encore là. Il ne lui restait que peu de temps pour prendre connaissance des différentes tâches. Puis, il se rendit compte qu'on ne lui avait pas donné la liste de son groupe de bénévole. Il n'avait plus qu'à espérer qu'ils ne seraient pas trop, sans quoi il allait passer des heures à devoir noter chaque nom, les uns après les autres.

    Tandis que l'heure approchait et qu'il farfouillait toujours dans ses feuilles à la recherche de cette fameuse liste, Ryder entendit une voix qui ne lui était pas étrangère. Il n'arrivait cependant pas à mettre un visage dessus, mais elle lui faisait un effet étrange. Cette voix lui était plus que familière. Perdu dans ses pensées, la voix d'arrêta de parler. Silence. Tendu et nerveux, sans trop savoir pourquoi, il se retourna avec effort. Ses yeux se perdirent quelques instants dans la foule, puis s'arrêtèrent. La voix, c'était elle. Ryder n'en croyait pas ses yeux et resta sans voix.

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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyJeu 23 Fév - 18:18

  • Tout s’enchainait à vitesse grand V, mon arrivée ici, mon emménagement avec olympe au sein de la maison de la Confrérie Sampi, mes premiers cours, tant de choses qui me dépaysaient de ma terre du Texas, ou le rythme n’était pas si ardu ! Au moins chez moi on prenait le temps de vivre tout de même alors qu’ici il me semblait que tout devait aller à 1000 à l’heure ! Bon sang au final que c’était excitant ! Pas le temps de réfléchir, agir en toutes circonstances qu’il me fallait aussi pour me sentir bien loin des miens me sentir utile ! C’est pour cela que j’avais postulé pour devenir bénévole au sein du San Francisco General Hospital dans l’est de San Francisco, un petit détour en soi mais c’était pour une bonne cause, la raison principale pour ce genre d’établissement peut-être la maladie de ma mère qui m’avait poussé à venir m’inscrire ici. Je n’étais pas compétente dans ce milieu médical mais si je pouvais venir en aide à mes prochains alors j’étais première à endosser ce rôle et avec le plaisir d’ailleurs !

    8h30 heure d’arrivée en ces lieux où nous fument reçus pour des explications grosso modo du fonctionnement. cela avait été donc dit que nous serions répartis en différents groupes, avec un membre du corps médical diplômé qui ensuite nous dirigerais pour diverses tâches et apprenant à nous connaitre davantage tel un entretien individuel pour savoir si telle ou telle personne même ayant la volonté de bien faire pourra ne sait-on jamais supporter parfois certaines choses, car dans un hôpital il y avait différents malades et à des stades pour certains plus ou moins avancés ou non, des pathologies différentes bref un mélange en tout genre.

    J’avais côtoyé ma mère malade pendant des semaines, des mois, à s’occuper d’elle, tant en soin infirmiers que corporels. Elle avait voulu finir ses jours à la maison, dans le Ranch familial et no dans un hôpital, j’avais donc eu plusieurs rôle, celui d’une fille de patiente, celui d’une veilleuse de nuit, celui d’une infirmière plus ou moins sans oublier que je pouvais comprendre ce qu’était la perte d’une personne proche atteinte d’une maladie, un tout que certes j’aurai voulu éviter mais la vie ne nous offre pas tout le temps ce que l’on souhaite voir jamais !

    Une réunion et un questionnaire à remplir tout ceci dura pendant 4 longues heures avant de pouvoir aller se rendre au restaurant hospitalier avant de tous rejoindre au rez-de –chausée pour voir quel groupe serait avec quel médecin. On nous avait donné des uniformes de couleur bleu, ainsi qu’une liste de choses à avoir en permanence, tel qu’un petit bloc note, un stylo, un thermomètre bref ce genre de chose basique !

    Il était désormais 13H30, les autres groupes avaient été formé à priori alors que nous étions plus que quatre à rester ici dans ce grand espace. Nous commencions à faire donc connaissance ayant la facilité de créer des contacts, il y avait deux garçons et une fille à mes côtés, nous étions tous du même âge à priori. Voyant un homme en blouse blanche arrivé de loin pensant qu’il était notre chef nous baissâmes d’un ton pour ne plus parler d’ailleurs ne voulant pas faire mauvais effet à la première impression.

    Et bien fausse alerte, cette blouse blanche empruntait l’ascenseur alors on poursuivit d’un ton léger les présentations entre nous, se disant d’où l’on venait et dans quel domaine on étudiait. Quand soudain la femme d’une quarantaine d’année nous dirigea vers l’aile Est pour plus de facilité d’accès aux visiteurs des patients, je perdis mon sourire, sentant que mon cœur allait exploser de mille feu ! Ce regard il ne rappelait tellement LUI, Ryder, ce garçon à l’époque un peu plus âgé que moi et dont j’étais éperdument amoureuse et que j’avais du quitter en mentant pour ne pas lui causer trop de peine, gardant notre histoire comme un bon souvenir, oui qui m’avait pleuré pendant des jours. Mais était-ce lui ? Chacun sait que l’on a 7 Sosies dans le monde et puis il vivait en Australie pas en Amérique, la ressemblance était flagrante que je repris mes esprits, ne pensant même plus que cela pouvait bien être lui, un sosie, avec un air déjà perçu, cela ne signifiait rien du tout surtout après presque 10ans de passé ! Nous attentions donc qu’il vienne à nous, je ne voulais pas paraitre intriguée mais comme détachée de cette rencontre plutôt troublante gardant un léger sourire aux lèvres…bien que mon coeur battait à tout rompre mon souffle semblait s'affoler comme si je venais de courir un marathon
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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyVen 24 Fév - 11:42

    ryder && maëlle ♥

    Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Tumblr_lzjnm4smc91qjus0bo1_500

    Ryder était complètement déboussolé, perdu, sans voix. Il ne remarqua même pas que certaines personnes le regardaient d'un air louche, se demandant pourquoi il tirait une tête pareille. Il ferma les yeux un instant et ne voulait pas se retourner complètement. Cette voix, il en était sûr, c'était elle. Elle, c'est Maëlle Silverwood, le premier amour du jeune homme. Il l'avait aimée à un point inimaginable, surtout pour un garçon d'environ 15 ans. Cela faisait dix ans, alors après tout, il se pouvait que ce ne soit pas elle, car sa voix devait bien avoir changé un petit peu. Ils étaient restés ensemble quelques mois, presque une année d'après ce qu'il se rappelait. Ils avaient beaucoup de point commun ; Ryder la considérait comme sa « petite-copine »m bien évidemment, mais également comme sa meilleure amie et sa confidente. Ils pouvaient tout se dire, s'aidaient, se remontaient le moral, et surtout, rigolait beaucoup. Jamais ils ne se sont ennuyés et avaient toujours quelque chose à se raconter, même si c'était pour dire des conneries. En repensant à tout cela, Ryder sourit, puis se rendant compte de cela, il se rappela également de la fin de cette histoire. Maëlle l'avait quitté, et avait justifié son action par tout un tas de raisons bizarres. Ryder n'avait toujours pas compris ce qui lui avait pris, mais il se souvient que c'est à ce moment que sa mère avait disparue, et il aurait bien eu besoin de Maëlle à ses côtés lorsqu'il avait appris la mort de cette dernière dans d'atroces conditions.

    Il prit son courage à deux mains et se retourna, prêt à annoncer ce que ces bénévoles allaient bien pouvoir faire cet après-midi, voire dans les jours à venir. En se concentrant sur des soins palliatifs, le but de cette journée n'était pas tellement de jouer au docteur, mais surtout de tenir compagnie à des gens seuls et souffrants, en leurs changeant les idées et entre autres en les faisant rigoler. Il ne fallut à Ryder qu'un regard pour savoir qu'il s'agissait bien de Maëlle. Elle, en revanche, semblait se poser des questions. Il bégaya un peu, soupira, et s'excusa pour sa manière peu convaincante de s'exprimer. Il détourna son regard de la jeune femme, qui ne faisait rien d'autre que le distraire, et commença à faire ses annonces. « Bonjour à tous ! Tout d'abord, merci à tous d'être ici aujourd'hui, c'est un geste très touchant pour toutes ses personnes que vous vous apprêtez à cotoyer. Chaque service s'est retrouvé assigné à un responsable. L'un d'entre nous étant absent aujourd'hui, je m'occupe des services neurologie et pédiatrie. Vous aurez donc quelques minutes pour réfléchir au service qui vous intéresse le plus, sachant que vous verrez de grands malades et que cela ne sera pas facile. En neurologie, vous ferez plus de soins, car par mal de patients ne peuvent se débrouiller seul, du fait que leur système nerveux et gravement atteint et a une incidence sur leurs mouvements. Certains d'entres eux ne sont plus eux-mêmes et ne peuvent tenir une conversation. En pédiatrie, vous verrez des enfants, tous différents les uns des autres. Ils ont besoin de vous pour les faire sourire et qui sait, leur faire retrouver la joie de vivre, ne serait-ce que l'espèce de quelques heures. Je vous laisse donc vous consulter entre vous et on verra pour vous attribuer les différentes tâches. ».

    Les gens se dispersèrent vites et les conversations allaient bon train. Ryder était tétanisé, ce qui n'était vraiment, mais alors vraiment pas dans ses habitudes. Il allait, d'une manière ou d'une autre, être confronté à la jeune femme, mais n'oserait jamais faire le premier pas. Après tout, c'était à elle de venir chercher le contact, puisque c'était elle qui l'avait quitté lâchement il y a maintenant 10 longues années. Ryder se retourna, et leurs regards se croisèrent. Pendant plusieurs secondes, ils se fixèrent et ne bougèrent pas d'un poil. Les yeux de Ryder étaient plein d'émotions, mais ça, pas question de le montrer. Puis, le jeune médecin se surprit à penser qu'il aimerait bien que la jeune femme s'approche. Il suffisait de le dire... la voilà qui vient, d'un pas totalement incertain et d'un air peu souriant. Pourtant, elle était belle. Elle n'avait pas changé d'un poil, mais Ryder ne pouvait s'empêcher de repenser à ce qu'elle lui avait fait vivre.

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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyVen 24 Fév - 15:14

  • Et bien tout était surprenant ici depuis mon arrivée, le campus était immense, Berkeley était encore plus impressionnant que sur les brochures sans compter le potentiel réel de cet établissement universitaire, pouvant étudier en diverses domaines, diverses matières qui pour certaines je n’aurais même pas imaginé qu’on puisse encore les apprendre de nos jours. Et puis j’avais aussi cette façon de toujours venir en aide aux autres. C’était inné chez moi comme ma défunte mère d’ailleurs.

    Ce passé douloureux, le souvenir de ma mère, tant de choses qui me faisaient avancer au final, pour mieux consolider ma vie, et puis je savais que c’était ainsi, les gens naissent, les gens vivent, les gens meurent, tous de façons et de durées différentes mais on a tous le même départ et la même arrivée. C’est le cycle de l’existence, ma mère avant sa mort m’avait bien expliqué tout cela bien que je n’avais que 12 ans. Elle me disait de vivre pleinement, d’être soi-même, d’expérimenter chaque chose du moment que cela n’était pas vital, de m’épanouir tout simplement, et venir ici était un épanouissement. Si je pouvais apporter un peu de ma bonne humeur à des gens qui avaient le cœur lourd alors je ferai mon maximum pour les y aider mêmes quelques heures par jour ou par semaine.

    En parlant de surprise je fus étonnée de tomber nez à nez avec ce médecin qui ressemblait fortement à mon premier grand Amour, Ryder, depuis notre histoire je n’avais eu aucune relation sérieuse des flirts, des coups d’un soir mais jamais au-delà. Car si un Amour d’adolescence était si douloureux alors qu’en sera-t-il d’une romance à l’âge adulte ? Etait-ce plus blessant encore, si démoralisant, si anéantissant ? Ryder avait été le seul et l’unique…Et le resterait toujours au fond de mon cœur…Mais la vie avait fait que nous devions nous séparer, ayant été vivre une année entière en Australie chez ma grand-mère ou mon père devait se ressourcer après la perte de ma mère, sa femme adorée.

    Se présentant donc entre nous jeunes bénévoles que nous étions, notre responsable se tourna donc vers nous pour prendre la parole bégayant quelques peu, bien que personnellement je ne pensais pas que cela pouvait être réellement lui. Masi il fallait avouer que cela était frustrant sentant la poitrine se gonfler faisant presque mal par le rythme endiablé que faisant mon cœur en entendant sa voix.

    « Bonjour à tous ! Tout d'abord, merci à tous d'être ici aujourd'hui, c'est un geste très touchant pour toutes ses personnes que vous vous apprêtez à côtoyer. Chaque service s'est retrouvé assigné à un responsable. L'un d'entre nous étant absent aujourd'hui, je m'occupe des services neurologie et pédiatrie. Vous aurez donc quelques minutes pour réfléchir au service qui vous intéresse le plus, sachant que vous verrez de grands malades et que cela ne sera pas facile. En neurologie, vous ferez plus de soins, car par mal de patients ne peuvent se débrouiller seul, du fait que leur système nerveux et gravement atteint et a une incidence sur leurs mouvements. Certains d'entre eux ne sont plus eux-mêmes et ne peuvent tenir une conversation. En pédiatrie, vous verrez des enfants, tous différents les uns des autres. Ils ont besoin de vous pour les faire sourire et qui sait, leur faire retrouver la joie de vivre, ne serait-ce que l'espèce de quelques heures. Je vous laisse donc vous consulter entre vous et on verra pour vous attribuer les différentes tâches. ».

    Je décidais pour ma part d’intégrer le service de neurologie, n’ayant aucune expérience avec les enfants et ne sachant si je pourrais de suite aller vers eux et ne pas montrer ma tristesse face à eux ou de peur de faire des erreurs, de dire des choses qu’ils ne fallait pas, bref, je ne m’étais jamais retrouvée à être avec des enfants. Je savais ce que c’était que de perdre une personne proche jeune, mais de me confronter à ce service de pédiatrie me laissait perplexe et me rendait stressée. Bref, après un moment , décision prise entre les 4 que nous étions nous arrivâmes à faire deux groupes échangeable par la suite si cela était possible dans un avenir proche pour diversifier nos compétences ou encore pour en acquérir de nouvelles ce qui me laisserait le temps mentalement de me préparer à cette idée que je devrais ensuite faire un stage en pédiatrie d’un commun accord entre bénévoles.

    Sans vraiment le vouloir nos regards se croisèrent ce qui parut durer un long moment, des flashs revenant en mémoire, comme l’un contre l’autre sur le sable à regarder le soleil se coucher, se créant une future vie avec nos envies et nos ressentis, nos regards, nos baisers, tant de choses comme notre première fois ensemble. Puis la réalité faisant face de nouveau, toujours ce cœur palpitant je sus, oui je sus que c’était lui que je crus même avoir les yeux me bruler un instant…avant de me diriger vers lui faisant le porte-parole de notre petite équipe désignée d’office m’étant présentée la première ce qui justifiait probablement leur choix, les yeux fixé sur sa blouse portant le badge avec son nom ! Ryder Weaver-Grant, Ryder Luke Weaver-Grant, de son nom entier.

    -Nous nous sommes tous mis d’accord, Jeanet et Andy souhaitent aller en pédiatrie donc Nelson et moi rejoindrons le service de neurologie.

    Je parlais sans vraiment faire attention à mes dires, il m’obsédait de telle façon que je me sentais comme transportée avant de reprendre un air souriant pour ne pas attirer l’attention des autres, autre que professionnellement si je peux le dire ainsi.
    Chacun prit donc ses feuilles en main avec les recommandations mais avant de nous expliquer quoi que ce soit il nous fallait aller nous changer de tenue.
    Chacun prit donc le chemin des vestiaires et y compris moi passant à côté de Ryder, mais ce fut plus fort que moi je ne pus me résoudre à ne rien dire que je me tournais vers lui.

    -Excusez-moi je peux …ce serait possible d’avoir un entretien en privé ? Pas tout de suite… enfin oui maintenant peut-être pourquoi pas ?

    Je souriais nerveusement évitant son regard, gênée par ses retrouvailles après tout ce temps, avant de reprendre.

    -Je dois avouer que je suis très surprise, j’ai même cru avoir à faire à un sosie tant la ressemblance était frappante mais c’est bien ton nom qui est noté là …

    Je sentis tout à coup la gorge se resserrer et une bouffée de chaleur m’envahir, que je fermais un instant les yeux, tout mon passé revenant de plein fouet …C’était inattendu et très émouvant à la fois !
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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyVen 2 Mar - 17:19

    ryder && maëlle ♥

    Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Tumblr_lzjnm4smc91qjus0bo1_500

    Lorsqu’on n’a que quinze ans, voire même seize ou dix-sept, il est rare que l’on prenne une relation amoureuse au sérieux. Et cela d’autant plus lorsque l’on est un homme, enfin, un garçon plutôt. A cet âge là, la gente masculine est dans bien des cas infidèles, irrespectueuses, voire méchante, mais surtout, elle vit au jour le jour et ne prend pas les choses trop au sérieux. Malgré tout ces petits préjugés, qui d’ailleurs collaient parfaitement avec les amis de l’époque de Ryder, ce dernier était bien loin de cela. Lorsqu’il avait rencontré Maëlle, il avait tout de suite su qu’il voulait quelque chose avec elle, et quelque chose de sérieux, pas juste une amourette de jeunesse, comme on dit souvent. Au début, ils n’étaient qu’amis, mais déjà à ce stade, ils partageaient énormément de choses et cela faisait d’eux les meilleurs amis possibles et imaginables. Ainsi, ils ne tardèrent pas à se mettre en couple, et ils étaient absolument adorables. Ryder d’en souvenait comme si c’était hier ; il y avait tant de choses qu’il aimait et admirait chez la jeune et jolie Maëlle Silverwood. Il se rappelait de la façon dont elle le regardait, de la façon dont elle rigolait à ses blagues, qui souvent n’étaient pas si drôles que cela, il se rappelait de la façon dont il parlait des heures durant et sans jamais s’ennuyer. Hélas, il se rappelait également de la manière dont les choses s’étaient terminée, et cela n’avait rien de joyeux. Cette relation resta unique pour Ryder et laissa des traces non négligeables sur lui. Ce qui s’était passé avec Maëlle l’avait rendu méfiant, « je-m’en-foutiste » ainsi que distant avec les femmes. Depuis, il ne s’est jamais réellement préoccupé d’une femme. La plupart de ses relations ont été plutôt des coups d’un soir, des flirts, ou des petites amourettes de quelques mois, mais tout cela n’était que pour le fun. Jamais Ryder n’envisageait un quelconque futur sérieux à la relation et cela était souvent la cause de la « fin », la raison pour laquelle la fille en question le plantait quasiment à chaque fois. D’ailleurs, il s’en fichait et passait à une autre charmante demoiselle. Dix ans après, il semblerait pourtant que Ryder ait passé le cap puisqu’il sort avec une jeune femme superbe, gentille et intelligente – un vrai « fairytale » – depuis quelques mois. Elle est plus jeune que lui et étudie toujours à l’université de Berkeley, là ou Ryder était encore l’an dernier. Au début, il n’avait pas pris cette relation plus au sérieux que d’habitude, mais depuis quelques semaines, il commençait à vraiment s’attacher à cette fille, du nom d’Azaëlle. Une fille simple, respectueuse, rigolote… que demander de plus. Bref, voilà que Ryder semblait enfin passer à autre chose. Mais évidemment, c’est précisément à ce moment là que Maëlle ressurgit dans la vie de Ryder. Après tout, il n’était pas prêt à lui pardonner ce qu’elle avait fait, et il se voyait mal prétendre pouvoir être ami avec elle. Et puis, bien qu’il n’était pas question de blesser Azaëlle d’une quelconque façon, il se rendit très rapidement compte du fait qu’il avait, tout au fond de lui, toujours un semblant de sentiments pour Maëlle. La revoir lui fit un tel choc… pas question d’en parler à Azaëlle. D’ailleurs, il ne lui avait jamais parlé de Maëlle, enfin, très rapidement car Azaëlle lui avait posé un tas de questions, n’ayant pas envie de s’étaler sur le sujet.

    Mais enfin, le voilà ici, à l’hôpital, confrontée à cette fille, enfin plutôt cette femme, qu’il n’avait pas revu et à qui il n’avait pas reparlé depuis une dizaine d’année. Ryder n’était pas sûr que Maëlle sache à propos de l’enlèvement et de l’assassinat de sa mère. Elle s’approcha de lui, la voix un petit peu tremblante ; elle semblait nerveuse. Cela le rassura ; au moins, il n’était pas le seul dans cet état. Puis elle lui lança sur un ton totalement neutre : « Nous nous sommes tous mis d’accord, Jeanet et Andy souhaitent aller en pédiatrie donc Nelson et moi rejoindrons le service de neurologie. ». Il n’en revenait pas qu’elle puisse faire comme si de rien était, mais si c’est ce qu’elle désirait, alors qu’il en soit ainsi. « Aucun problème, mais sachez qu’il sera difficile de changer en cours de route, les gens que vous allez aider vont s’attacher à vous et ne voudront pas vous voir partir », répondit Ryder gentiment. Chacun se vit attribuer une feuille avec un secteur de quelques chambres sont ils allaient devoir s’occuper. Tandis que Ryder s’apprêtait à partir chercher quelque chose dans son casier, il vit Maëlle s’approcher de lui. « Excusez-moi je peux… ce serait possible d’avoir un entretien en privé ? Pas tout de suite… enfin oui maintenant peut-être pourquoi pas ? », lança-t-elle nerveusement mais en souriant. Elle semblait gênée, tout comme Ryder. La situation était en effet relativement embarrassante, car ils ne savaient tous les deux pas quoi dire. « Je dois avouer que je suis très surprise, j’ai même cru avoir à faire à un sosie tant la ressemblance était frappante mais c’est bien ton nom qui est noté là… », renchérissa la demoiselle. Ryder était tendu comme jamais. Plus elle parlait, plus sa voix lui rappelait les mots qu’elle avait utilisés et la façon dont elle les avait dit pour le quitter. « C’est drôle, moi, j’ai tout de suite su que c’était toi, même de dos. Entendre ta voix m’a suffit ». Il s’arrêta un instant, puis continua sur un ton hésitant. « Tu sais, je t’avouerai quand même que ça me fait un sacré choc de te voir ici. Est-ce que tu savais que je travaillais ici quand tu t’es inscrite comme bénévole ? Parce qu’honnêtement, je n’ai pas envie de ressasser le passé, je m’en remets à peine aujourd’hui… tu sais que je n’oublie pas facilement ». Ryder voulait être honnête avec Maëlle, et bien qu’il se la jouait distant, il savait qu’il aurait peut-être enfin la chance d’avoir les réponses à ses questions, car après tout, il n’avait jamais réellement su pourquoi elle l’avait quitté ainsi.



Ryder
Maëlle
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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyVen 2 Mar - 18:41

  • J’avais beau n’être qu’une adolescente lors de ma rencontre avec Ryder, j’en étais tombée éperdument amoureuse, il le savait il était tout pour moi, mon ami, mon confident, mon petit-ami, que jamais le temps était assez long lorsque nous étions ensemble, que chaque fois que l’on devait se quitter le soir, c’était un supplice. Les nuits avant de m’endormir je regardais les étoiles le sachant non loin de là, à lui écrire des petits mots doux sur des morceaux de papiers, peu importe l’apparence de ses feuilles c’était le contenu qui comptait. Cela dura pendant presque une année que je pensais même qu’on ne repartirait jamais de l’Australie après la perte de ma mère mais mon père voulu retourner là où il avait toujours vécu au Texas, dans ce Ranch qu’il affectionnait tant avec ma défunte mère que j’avais dû ensuite dire Adieu à Ryder, ce jour mon cœur se brisa en mille morceaux, qu’aujourd’hui encore j’en avais des séquelles…Jamais de longues relations, jamais de véritables sentiments, jamais d’accroche, simplement le fait de vivre sans me poser de questions, ne pensant pas qu’un jour je retombe amoureuse, Ryder ayant toujours cette place dans mon cœur et ce depuis le premier jour de notre rencontre, ou je m’étais perdu dans ses magnifiques yeux, et me sentant transporter à chacun de ses sourires…

    10 ans et toujours ce même ressenti, mon cœur battant la chamade, me sentant comme perdre pied essayant de rendre la situation légère et sans équivoque que j’avais demandé à ce qu’on ait un petit entretien histoire qu’il n’y ait aucun malentendu, que tout se passe au mieux dans cet hôpital, dans son service ne pouvant travailler aux côtés d’un homme qui aurait un comportement non professionnel ou encore désagréable, je ne savais pas comment Ryder allait prendre nos retrouvailles si soudaines ! Je savais faire la part des choses, j’étais ici en tant que bénévole et je devais m’en tenir à mon rôle sans impliquer le fait que j’avais eu une histoire ma première et seule histoire d’amour avec lui, devenant un grand dans la profession médicale.

    Ryder accepta notre choix à tous concernant le service souhaité disant que changer par la suite nous serait difficile au point de vue des malades, ce qui pouvait se comprendre d’ailleurs. Voici qu’en fin je me lançais à vouloir lui parler à l’abri de tous avouant que sur le moment j’avais été troublé de voir une personne si ressemblante alors qu’au final il s’agissait bien de lui qu’il rétorqua sur la lancée.

    « C’est drôle, moi, j’ai tout de suite su que c’était toi, même de dos. Entendre ta voix m’a suffi ».

    Je me sentis vraiment mal à l’aise ne sachant comment prendre ces mots. Un blanc s’installa avant qu’il ne reprenne sur un ton hésitant

    « Tu sais, je t’avouerai quand même que ça me fait un sacré choc de te voir ici. Est-ce que tu savais que je
    travaillais ici quand tu t’es inscrite comme bénévole ? Parce qu’honnêtement, je n’ai pas envie de ressasser le passé, je m’en remets à peine aujourd’hui… tu sais que je n’oublie pas facilement ».

    Ses paroles ne passèrent au travers de la gorge comme si il regrettait ma venue ici dans cet hôpital et encore plus dans son service. Je détournais les yeux les sentant me picoter, alors ne sachant comment réagir je pris un ton plus explicite toujours fuyant son regard cherchant mes mots tout en repensant aux délicieux moments passés ensemble, à rire, à chahuter, à s’embrasser, à faire l’amour, à être simplement heureux et amoureux.
    C’était loin derrière maintenant…

    -Non je n’en savais rien, je ne savais même pas que tu étais sur le sol Américain, et je ne voulais pas te choquer non plus, mais si ça pose un problème je peux aller ailleurs, dans un autre hôpital, auprès d’autres patients, et …

    Je le regardais fixement le cœur serré sans fléchir le trouvant toujours aussi beau et si désireux avant de reprendre la gorge nouée…

    -Moi non plus je n’oublie pas en fait j’ai jamais rien oublié et à croire que tu as plus de chance que moi, toi t’en remets peu à peu. Je pense qu’il est préférable que je trouve une place ailleurs…Chacun sait que le passé est lourd à porter.

    Je passais à ses côtés avançant dans le grand couloir menant aux bureaux d’inscription pour retirer ma candidature, prétextant n’importe quoi pour ne pas le gêner dans sa vie. Je ne fuyais jamais, affronter toujours les moindres situations mais là c’était l’exception…Il devait me détester de l'avoir quitter de la sorte, que mes souvenirs d'avec lui intacts venaient de changer avec cette rencontre qui ne respirait en rien la joie, ni le contentement...
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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyMar 13 Mar - 18:43

    ryder && maëlle ♥

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    Ah cette Maëlle, qu'est-ce qu'elle lui en avait fait voir par le passé ! Jamais Ryder n'aurait pensé la revoir un jour, et pour être totalement honnête avec lui-même le fait de se retrouver ainsi face à face, confronté à avec la plus grande surprise lui fit un pincement au coeur. Il ne suffit qu'un instant pour qu'il se rende compte de sa réaction. Il avait les mains moites, la gorge sèche, la voix tremblante et était complètement confus, perdu.

    De nature parfois timide et surtout, mystérieuse, Ryder déteste dévoiler ses sentiments, surtout quand ces derniers le mettent dans une position de faiblesse. L’homme, c’était lui. Et pourtant, c’est lui qui s’était fait quitté quelques années auparvant, c’était encore lui qui avait particulièrement souffert de cette perte, c’est lui qui blesse de superbes demoiselles depuis des années, n’arrivant pas à s’attacher et étant super méfiant. D’ailleurs, pourquoi se ramène-t-elle comme par hasard alors que le jeune Weaver-Grant vient tout juste de rencontrer Azaëlle ? Ou du moins, pile quand cela devient sérieux et qu’il commence enfin à réellement apprécié la jeune fille, laissant derrière lui son passé ? La dernière chose qu’il souhaite aujourd’hui est de blesser Azaëlle, qui est une fille super et qui se donne corps et âme dans leur relation. Mais voilà, Maëlle restait Maëlle. Son premier amour, son premier baiser, sa première relation, tout simplement, sa première fois. Elle avait beau avoir été une vraie sal*pe avec lui, il ne parvenait pas à rester énervé alors qu’il l’avait en face d’elle et qu’il se surprit même à penser qu’il l’embrasserait bien, là, tout de suite. Mais pas question d’agir ainsi, surtout qu’il tenait sincèrement à Azaëlle et qu’après tout, même si il était quelque peu sous le charme de la jeune Silverwood, pas question de lui laisser sous entendre qu’il y avait possibilité de la pardonner, de redevenir amis ou dieu sait quoi d’autre. Pas question. « Non je n’en savais rien, je ne savais même pas que tu étais sur le sol Américain, et je ne voulais pas te choquer non plus, mais si ça pose un problème je peux aller ailleurs, dans un autre hôpital, auprès d’autres patients, et … » , répondit Maëlle après que Ryder lui ait demandé la raison de sa présence. Il ne savait que penser, coïncidence ou non ? La jolie brune semblait peu sûre d’elle et très émotive. « Moi non plus je n’oublie pas en fait j’ai jamais rien oublié et à croire que tu as plus de chance que moi, toi t’en remets peu à peu. Je pense qu’il est préférable que je trouve une place ailleurs…Chacun sait que le passé est lourd à porter », continua-t-elle sur un ton triste et hésitant. Puis, elle contourna Ryder et marcha en direction de la réception, visiblement décidée à se désinscrire. Malgré les 10 années où la demoiselle a disparu de sa vie, Ryder pouvait tout de même prétendre la connaître assez bien, et il était certain qu’en partant comme ça, elle n’attendait qu’une chose : qu’il la suive, qu’il la rattrape. Et pourtant, bien qu’il le voulait, il ne pouvait s’empêcher de penser que s’il allait la retenir, elle aurait gagné car il aurait cédé bien trop vite. De plus, il ne pouvait s’empêcher de se sentir coupable de se sentir ainsi alors qu’il était à présent avec Azaëlle.

    Maëlle était déjà presque à la réception, et Ryder ne savait que faire. Dès qu’elle prononça les premiers mots évoquant son retirement du bénévolat, Ryder arrêta de réfléchir et s’avança rapidement jusqu’à elle et s’adressa directement à la secrétaire. « Ce n’est pas la peine de la supprimer de la liste tout de suite, Sarah ! », puis, le jeune homme se tourna vers Maëlle et la regarda, pour la première fois, les yeux dans les yeux. « J’ai toujours su que tu avais du culot, mais je ne savais pas que tu étais une dégonflée », lança-t-il sur un ton moqueur mais plutôt gentil, comme s’il voulait détendre l’atmosphère. Il la prit par l’épaule et lui dire de le suivre, puis, une fois éloignée de la réceptionniste, il lui glisse à l’oreille qu’ils auraient l’occasion de poursuivre leur conversation immédiatement puisque les autres étaient déjà partis effectuer leurs tâches.




Ryder
Maëlle
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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyMer 14 Mar - 13:00

  • Si on m’avait dit un jour que je me retrouverais face à face avec mon premier et grand Amour, ici même à San Francisco jamais je ne l’aurais cru et pourtant ce fut bien le cas. J’avis d’abord cru à une personne lui ressemblant étrangement bien que je fus persuadé qu’il s’agissait de lui, son regard, sa façon de m’avoir regardé, sa voix, plus mûre qu’il y a dix ans mais au final ce fut le même étant passé de l’adolescent à en être devenu un homme et des plus séduisant d’ailleurs…

    Je fus comme déstabilisée de m’être retrouvée au même endroit que lui, devant lui que je ne pus me contenir qu’un court instant devant mes futurs camarades bénévoles. Mais je devais en avoir le cœur net et faire en sorte que tout se passerait bien mais il en fut autrement, Ryder n’avais passé outre notre relation et encore moins le fait de l’avoir abandonné aussi lâchement mais qu’y pouvais-je ? je devais suivre mon père qui était tout juste veuf d’un an, n’arrivant pas à passer le cap de la perte tragique de ma mère, devant retournes au Ranch familial, lieu de vie de mes parents depuis toujours, ou j’avais grandis avec eux, un lieu d’apaisement au milieux de nulle part, entouré de plaines et de chevaux, un lieu mythique pour moi, qu’en arrivant ici dans cette grande ville, je fus comme en pleine jungle, étrange non ?

    Il était perturbé, surpris tout comme je l’étais d’ailleurs, mais je ne voulais pas de malaise entre nous, ne me sentant pas comme bienvenue dans ses lieux, à ses côtés, alors pour soulager tout cela je préférais quitter cet hôpital pour me trouver une place ailleurs, les bénévoles étant toujours bien reçus en manque considérables d’effectifs. Il ne me tarderait pas à trouver ma place dans un autre centre hospitalier, dans un autre coin de la ville.

    Comment avait-on pu être si proche durant une année entière et être devenu comme des étrangers après tout ce que nous avions partagé lui et moi. Je me sentais fautive de l’avoir lâché de la sorte, faisant que cet « au revoir » du passé n’ait pas un gout amer en prenant cela à la légère malgré moi pour tenter de le faire souffrir le moins du monde mais il en fut autrement et il m’en voulait encore grandement. Peut-être était-ce le moment ou jamais de me lancer dans une explication ou alors de me taire à jamais sur cette séparation laborieuse car au final j’en avais souffert peut-être encore plus que lui…

    Puis je lui avais dit que je ne savais pas qu’il était présent sur ce continent, ne voulant pas être un fardeau ou encore devant me dévisager à chaque fois qu’on se croiserait, je ne pourrais le supporter et le fait d’être en sa présence me jouait des tours moi qui d’habitude avait le parfait contrôle de ma personne, j’étais nerveuse et perturbée…surtout après lui avoir avoué que je n’avais rien oublié, ressassant même souvent encore maintenant cette époque qui m’avait rendu tellement heureuse…
    Sur ces paroles voulant quitter cet établissement je le contournais, fuyant son regard pour ne pas succomber à l’envie de pleurer, de le sentir contre moi, à sentir son odeur simplement que je pris la direction de la réception, espérant qu’il ne me laisserait pas partir mais avec le recul pensant que ce serait bien mieux que chacun poursuive son chemin sans se préoccuper de l’autre, accélérant même le pas après une profonde inspiration de désespoir.

    -Excusez-moi en fait je crois que je vais retirer ma candidature, je suis …

    Je ne pus poursuivre quand la voix de Ryder se fit entendre après être venu au comptoir de l’accueil.

    « Ce n’est pas la peine de la supprimer de la liste tout de suite, Sarah ! »

    Je ne compris pas tout sur le moment, pourquoi faisait-il cela ? Il serait bien plus facile de ne pas se retrouver dans le même lieu surtout sachant qu’il m’en voulait encore après tout ce temps ; je sentis ma gorge se serrer, ne sachant ce qu’il attendait de moi, muette et figée telle une statue de pierre sous le regard de la secrétaire se prénommant Sarah.

    Ce fut à cet instant qu’il me regarda avec franchise, droit dans les yeux, que je semblais suffoquer, il ne fallait pas être devin pour voir que quelque chose nous liait surtout lorsque que c’était une femme qui visualisait la scène. Ryder reprit la parole, sentant mon cœur battre à tout rompre m’attendant au pire…

    « J’ai toujours su que tu avais du culot, mais je ne savais pas que tu étais une dégonflée »

    Je ne voulais pas m’exposer sous les yeux de la secrétaire qui semblait s’intéresser à nos échanges, surtout lorsque Ryder fit tout pour détendre l’atmosphère, me tutoyant, mettant en évidence qu’on se connaissait bel et bien avant qu’il ne me prenne par l’épaule m’incitant à le suivre... memurmurant ensuite qu’on reprendrait cette conversation de suite…

    Je le suivis donc dans une salle devant servir aux réunions, ou encore au repos refermant la porte ou je m’avançais vers la vitre, sentant Ryder derrière moi, ce qui me terrifiait avant que je ne réponde à ses paroles précédemment dites.

    -Je ne suis pas une dégonflée loin de là, c’est simplement que…que je ne veux pas avoir cette sensation comme maintenant, celle de me sentir détestée et indésirable, je veux travailler dans de bonnes conditions et je doute que ce soir réellement possible vu la froideur avec laquelle tu t’adresses à moi, mais ça se comprend…

    Je repris avec plus de colère dans la voix non pas contre lui, mais pour ce que je lui avais fait endurer par le passé.

    -Je suis partie te laissant seul te disant que cela avait été de bons moments partagés, se quittant comme de simples amis sans plus mais ce n’était qu’une apparence. Quitter l’Australie et tout ce qui s’y rattachait m’a crevé le cœur, j’ai mis du temps avant de ne plus pleurer, avant de ne plus sentir cette boule au ventre et aujourd’hui encore je …

    Je me stoppais, je ne pouvais dire maintenant ce que cela me faisait après tout que savais-je de sa nouvelle vie, avait-il une femme ? Des enfants ? Une petite amie ? Je ne pouvais pas revenir ainsi même si rien n’avait été prémédité et réapparaitre dans sa vie, avoir une place dans son existence, cela n’aurait pas été correct. Lorsque je parlais de L’Australie et de tout ce qui s’y rattachais c’était premièrement concernant Ryder.

    Puis me retournant vers lui, le regardant avec un trop d’motion que je tentais de cacher avec un léger sourire crispé aux lèvres je repris.

    -Aujourd’hui c’est du passé…

    Mais ce n’était pas ce que je souhaitais dire en réalité, car aujourd’hui encore je l’aimais, et il en sera toujours ainsi jusqu’à la fin des temps, il était ancré en moi…Mais cette phrase sans le vouloir était aussi une interrogation comme si je lui demandais de me répondre, à savoir si tout cela était bel et bien terminé au point de vue sentiment avant tout , m’aimait il encore ? Ou me détestait-il réellement ? J’éprouvais une crainte terrible mes yeux fixés sur ses lèvres, ses lèvres auxquelles j’avais tant gouté par le passé…
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MessageSujet: Re: Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder Forgiveness does not change the past, but it does enlarge the future. — maëlle&&ryder EmptyJeu 17 Mai - 11:03

corbeille.
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