« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

Le réveil se mit à sonner à huit heures ce matin, Cally dormait quant à Ethan il était déjà partie travailler et puis tant mieux, je supportais de moins en moins de le voir. Il serait peut-être tant que je me pose des questions concernant notre futur mariage, peut-être devrais-je tout annuler et surtout lui dire toute la vérité concernant ma fille, notre fille ? Celle-ci porte son nom car il l’avait tout de même reconnue et je ne pouvais pas dire non puisqu’il est censé être son père. Je ne sais pas comment je parviens à garder tout ses mensonges en moi. Moi qui est l’habitude de ne jamais rien garder longtemps alors qu’à présent cela fait maintenant quatre ans que je cache cette énorme secret. Et Aaron dans tout ça ? Qu’en penserait-il ? lui-même n’est même pas au courant que j’ai une fille, que j’ai un nouveau petit copain depuis des lustres et qu’en plus je suis sur le point de me marier d’ici les mois à venir. J’avais honte de moi, mais il était hors de question de reculer. Je ne peux plus faire marche arrière et dieu seul sait à quel point je serais fraîche lorsque tout sera dévoilé au grand jour. Je ne sais même pas comment je fais pour vivre dans mon appartement avec Ethan sachant que je ne suis pas amoureuse de lui. Certes j’ai des sentiments sinon je ne serais pas rester aussi longtemps avec lui, mais rien n’est pareille qu’avec Aaron. Lui je l’aime vraiment beaucoup et j’ai pas mal souffert de son absence surtout depuis la dernière fois que je l’ai vue. Cela fait maintenant quatre ans que je vis sans lui et que j’arrive à survivre et à me faire à ma nouvelle vie. Cally à quatre ans et demi, elle est heureuse, en bonne santé et c’est tout ce qui compte pour moi dorénavant. Je ne veux en rien lui gâcher son bonheur, j’aime la voir sourire, rigoler comme elle le fait. Lorsqu’elle dort j’ai envie de la croquer. C’est devenue ma raison de vivre et je ne pourrais jamais me passer d’elle.

Aujourd’hui, la journée était plutôt longue et j’avais du mal à me concentrer dans mes cours de tutorat. Je suis en dernière année et il ne me reste plus que qu’un mois avant la fin des cours et pour l’obtention de mon diplôme, que j’espère avoir en fin d’année, mais il n’y a pas de raison pour que ce soit un échec. Il y a eu une période ou j’ai pas mal manquer de cours, notamment lors du décès de ma mère lorsque j’ai manqué presque un mois tout entier. Mais ce fus une raison entièrement valable et le personnel de l’université comprenait tout à fait. Je suis parvenue à remonter la pente et ceci est déjà pas mal. Je me suis levée du bon pied, même si j’avais vraiment eu du mal. J’ai appeler la baby-sitter de Cally qui se chargera de la garder cette après-midi pendant que maman et papa travailleront. J’en profite pour prendre une douche et enfiler des vêtements propres. Je penche plus pour un jean slim noir plutôt moulant et sexy qui m’allait parfaitement bien ainsi qu’un débardeur volage avec un jolie décolleté de couleur blanc. Ainsi qu’une paire de talons blanche. J’étais vraiment belle aujourd’hui et j’étais agréable à regarder. Je déjeune tout en profitant des derniers instant auprès de ma fille qui me manquerait toute la journée sa va de soit. J’ai vraiment du mal à me passer d’elle parfois, je ne sais pas comment j’y arrive. Elle est si attachante et adorable. Après ça, je mis deux trois cahiers dans mon sac Longchamp noir et je me rend à mon université en empruntant ma jolie golf noir que mon père m’avait offert le jour ou j’ai obtenue mon permis. Au bout d’une vingtaine de minutes j’arrive devant l’école et j’en profite pour me garer sur le parking. Il n’est que neuf heures du matin et je n’ai pas cours avant dix heures et demi. J’ai donc tout le temps pour réviser. J’avais les clefs de la salle de tutorat et personne n’y allait aujourd’hui alors je décide de me rendre à l’intérieur pour réviser. J’entre et je m’installe sortant mon cahier de leçons sur la langue espagnole que j’apprenais actuellement. J’entendis la porte s’entrouvir, je fus tellement concentré dans mon cahier que je ne levais même pas les yeux au ciel pour apercevoir mon interlocuteur. Avant même que ce-dernier eu le temps d’ouvrir la bouche je m’exclamais. « Je ne donne pas de cours ce matin, il faudrait repasser plus tard. » Je continue de faire ma vie en lisant la toute première page. Hors, la personne ne répondait pas et n’avait pas l’air de vouloir quitter les lieux. Je décide de lever la tête pour voir à qui j’ai à faire. J’ouvris mes yeux en grands lorsque j’aperçois Aaron planté devant moi. « Aaron … » bégayais-je très clairement avant de me lever de mon siège. Je suis heureuse de le voir, vraiment. Je m’approche tout doucement de lui, sentant mes yeux s’emplir d’eau lorsqu’ensuite une larme vient rouler le long de ma joue. Je me décide à lui sauter au cou tout en le serrant très fort contre moi. A présent, il n’y avait plus rien autour de moi. Il est la seule personne dont j’ai besoin.

« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

En si peu de temps, je parviens à retrouver le moral grâce à la présence d’Aaron, mais jusque là je ne m’étais pas dit encore qu’il allait falloir lui expliquer ma toute nouvelle vie. Comment lui dire que j’ai une fille qui est de lui, mais qui n’est pas censé être de lui ? Comment prendrait-il le fait que je partage ma vie avec un autre homme depuis presque sept ans maintenant ? Sachant qu’en plus de ça je n’en suis pas réellement amoureuse, comment lui expliqua tout cela sans qu’il ne me croit ? Je pense que la situation risque de très vite empiré c’est pour ça que je vais continuer dans cette voie là en lui cachant certaine chose.
Quatre ans se sont écoulés depuis la dernière fois que nous nous sommes vues et avons partagé un agréable moment dans la chambre dont j’avais le privilège d’avoir lorsque j’étais enfant. Une chambre qui me rappellera sans cesse tout mes moments passer avec lui. Celui avec qui j’ai tout fais et quand je dis tout, c’est vraiment tout croyez-moi. Aaron est ma seconde raison de vivre après ma fille. Je ne sais pas comment j’ai résister à son absence durant ces quatre dernière année, je ne sais pas comment j’ai réussi, mais j’y suis parvenu. Comme quoi que même avec la distance on parvient à se reconstruire avec le cœur brisé. Ethan est un homme admirable et avec qui j’adore être parfois, sauf à quelques exceptions près car parfois il a le dont de m’exaspérer. Malgré tout, j’ai une très forte attirance pour lui, même si Aaron est le number one dans mon cœur depuis des années. On ne peut pas remplacer la meilleur chose qui nous soit arrivé pas vrai ? En tout cas, aujourd’hui je vois ça comme ça. Dans tout les cas, Ethan a très bien compris que notre relation n’était que banale. Je n’y mettait pas du mien et il y a vite remarquer mais il n’a pas chercher à en savoir plus car pour lui je suis la femme de sa vie et rien n’y personne ne pourra tout gâcher. Sauf qu’avec le retour d’Aaron je pense que les choses risque d’être bien plus compliqué. Tout d’abord, il fallait que je sois franche avec le géniteur de ma fille, je devais lui dire ce qu’il en est de moi, de notre couple et tout ça. Et pourtant, je n’ai aucune envie de lui faire du mal. Mes paroles le blesseront, je le sais d‘avance et c‘est pour cette raison que je mis le sujet de coter pour le moment préférant profiter de ses retrouvailles. « Bon sang tu sais que tu es difficile à retrouver Céliane ! Tu es magnifique, encore plus belle qu'autrefois ! » Je le reconnais parfaitement. Lui qui me faisait toujours des compliments que ce soit le matin en me levant, le midi, l’après-midi, le soir … il ne s’arrêtait jamais. Je me contente de lui sourire, laissant ma main venir toucher ma joue pour éloigner mes larmes qui commençait a couler un peu trop vite à mon gout. « Tu n'imagines pas une seconde à quel point tu m'as manqué, jamais je n'ai cessé de penser à toi, pas une seule seconde.. » me dit-il tout en me fixant après m’avoir accueillie dans ses bras et humer l’odeur de mon parfum. Le parfum que je portais et d’ailleurs celui qu’il m’avait offert lorsque je suis partis pour la première fois. J’ai su le garder jusqu’ici et je ne met pas plus d’une seule goute afin de le garder bien longtemps. Et moi dont, moi non plus je n’ai pas cesser de penser à lui. Jamais, à chaque fois il y avait un truc qui me ramenait à lui. Une odeur, une manie, une chanson, un objet … tout. « Alors raconte moi tout ! Ca fait si longtemps que je ne t'ai plus vu .. je suis désolé d'arriver ainsi à l'improviste mais j'ai décidé de te rejoindre sur le tas. Je ne veux plus m'éloigner de toi Céliane ! Je reste à Berckley avec toi du moins si tu veux toujours de moi ! Je me suis inscrit pour l'an prochain ! Nom d'un chien, je suis si heureux de te retrouver. Je ne compte plus te quitter ! » continue-t-il par me dire. En moi, je tirais une sacrée grimace. Je n’étais pas mécontente de le voir, bien au contraire et j’étais plutôt heureuse de savoir qu’il m’aimait toujours autant, qu’il n’avait que moi et tout ça. Mais … Ethan est avec moi maintenant et je n’ai pas envie de lui briser le cœur une énième fois. Je fermais les yeux quelques instants avant de les rouvrir lorsque j’aperçois ses lèvres venir se coller contre les miennes. Je referme les yeux en douceur afin d’apprécier cet instant qui m’avait tant manqué depuis bien longtemps. Je prolongeai le baiser avec tendresse avant de rouvrir mes yeux peu à peu que nos lèvres se délaisse. « Je … je suis heureuse Aaron, vraiment heureuse de te retrouver. Toi aussi tu m’as tellement manqué ! » avouais-je avec franchise. Je le regardais avec tendresse, essuyant les nombreuses larmes qui poursuivaient leur chemin sur ma joue qui avait pas mal rougit à présent. Je lui souriais avec délicatesse tout en serrant sa main dans la mienne, nos doigts entrelacés. « Mais … il faut que je te dises quelque chose … et ce ne sera pas facile à avaler … » terminais-je assez clairement. Bien que je savais qu’à présent il voudrait savoir à tout prix ce que je voulais lui dire. Mon cœur se resserra dans ma poitrine, je fermais les yeux. J’avais peur et je n’osais pas tout lui dire … malheureusement il faut bien commencer un jour … car nos erreurs nous rattrape toujours.

« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

Aaron est certainement une des plus belles choses qui me soit arrivé dans la vie, avant ma fille bien évidemment. Car celle-ci à remplacer tout ça depuis maintenant quatre ans, même si c’est toujours la même chose à mes yeux. Aaron est un homme bien et avec qui j’aime passé du temps. Je sais qu’il m’est difficile de me détacher de lui, de sa présence même si j’ai réussi à tenir quatre sans le voir ni même lui adresser la parole. Certes quelques coup de file me permettait de tenir le coup et c’est surement grâce à sa voix, sa douce voix que j’entendais au téléphone que j’arrivais à surmonter toute épreuve. Hors la, tout est si différent. Je le regardais attentivement, je savais pertinemment que ma matinée serait gâché, que les choses allait changer entre lui et moi à partir du moment où il comprendrait parfaitement. Aaron n’est pas bête, de plus, il me connait très bien même beaucoup trop pour savoir que j’avais quelqu’un d’autre dans ma vie. Sera-t-il plus intelligent pour savoir que je n’aime que lui ? Aucune idée, mais là il me déteste et je le ressentis aussitôt qu’il commençait à ouvrir la bouche pour placer quelques mots. « J'ai un peu peur de ce que tu vas m'annoncer .. Mais je t'écoute.. Tu es mariée c'est ça ? Tu vas m'annoncer que tu as 2 enfants et que tu es enceinte ? » me demande-t-il avant de rire bêtement, mais ironiquement. Il avait tout compris bien que je ne l’aurais pas formuler de la même manière. Je lui serra délicatement la main et là … il comprit aussitôt que c’était ça dont je voulais lui parler. Il se leva d’un coup assez furieux, j’ouvris grand mes yeux tout en le fixant, essayant de ne pas le lâcher du regard hors il était tellement nerveux que je n’arrivais même pas à le regarder. Et puis, j’ai honte de moi raison de plus pour baisser la tête. Je m’arrêtais de pleurer, l’erreur était faite et je ne pouvais plus reculer à présent. Je le regarde à nouveau passant une main dans mes cheveux pour éloigner toute mèches qui se mettrait en travers de ma vue. « Tu allais m'annoncer quand que tu avais refais ta vie ? Quand je me serai mis à genoux pour que tu m'accordes une seconde chance ? pourquoi tu ne m'as pas repoussé si tu as un compagnon !? Je rêve pendant des années j'ai attendu ton retour, Je n'ai jamais flirté avec une autre femme en sept ans Céliane et toi juste après notre séparation tu refais ta vie ? J'aurais pas du revenir. J'aurais préféré que tu m'arrêtes de suite et que tu m'avoue tout.. Qu'on ai plus rien a cacher. Maintenant que je sais déjà ca il n' a pas quelque chose d'autre que tu as à me dire, histoire que j'avale tout d'un coup une bonne fois pour toute ?! » Il était furieux après moi et j’avais parfaitement compris que je ne pourrais plus rien faire pour le récupérer. Dans tous les cas, je ne sais même plus si j’en ai la force. Je lui ai fait tant de mal qu’il est impossible de réparer les blessures que je lui ai infligé. Je me contente de baisser les yeux, chose que je ne fais jamais devant un homme en tant normal mais là, la situation était plutôt dérangeante et en plus, tout est de ma faute. Je ne pouvais rien faire d’autre. Ranger ma fierté est certainement la meilleure chose à faire. « Attend, laisse-moi t’expliquer ! » commençais-je à dire en levant un peu le ton afin qu’il me laisse en placer une. Il ne pouvait pas partir sans rien savoir, après tout le malheur est fait je dois tout lui dire, tout lui balancer quitte à ce que ça lui fasse du mal. Mais aurais-je assez de crans pour le faire ? Je le vis se poser sur une chaise un peu plus loin de moi, comme s’il voulait me haïr durant tout le restant de ses jours, comme s’il ne me désirait plus … je me sentis très mal à l’aise. La situation à très vite décampé et j’ai horreur de ça. « Vu ton regard ce n'est pas tout .. Va y continue, je t'écoute.. » termine-t-il par dire. Je soufflais un bon coup avant de jeter un coup d’œil derrière la vitre de la porte. Il n’y avait personne aux alentours mais il faut tout de même baisser le ton. Je n’ai pas envie de me faire coller pour mes erreurs, même si je le mériterais totalement. « Aaron … je suis désolé pour tout le mal que je te fais .. Je m’en veux crois-moi. » dis-je calmement en essayant de détendre l’atmosphère avec ma réalité, mes vraies sentiments. Je décide de me lever doucement de ma chaise en m’approchant de lui les bras légèrement croiser. Ceci dit je restais à quelque pas devant lui tout en le regardant. « J’ai un petit ami depuis six ans et demi … mais… » je n’arrivais pas à continuer. J’ai honte et mal à au cœur à la fois. Je ne voulais pas lui briser le cœur, mais je crois qu’il est trop tard maintenant pour faire machine arrière. « C’est mon fiancée maintenant. » avouais-je en lâchant le gros morceaux. Bien sur, il n’y a pas que ça. Le pire va être lorsqu’il va apprendre que j’ai une fille … le choc. « Je t’aime terriblement Aaron … c’était dur sans toi ! Tu aurais du revenir me retrouver plus tôt ! Tu ne t’imagine pas comment j’ai eu du mal à me remettre de ton absence. C’était si dur. » avouais-je avec souffrance. Il m’avait lui aussi fait du mal … bien que tout était entièrement de ma faute. Sauf que s’il serait venue me revoir plus tôt nous n’en serions pas ici aujourd’hui.

« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

« Tu viens de commettre une erreur Céliane.. Je crois que j'ai assez laissez mon égo de côté en sept ans. Je te rappelle que c'est toi qui a décidé de partir et de me quitter. Et tu crois que c'est à moi de me plier en quatre pour te suivre partout ? J'ai sacrifié mes études à Duke pour toi parce que je pensais que tu ne supporterais pas qu'on soit séparés tout comme moi je ne l'aurais pas supporté. Je me fichais bien de rater la chance de ma vie puisque je pensais que la chance de ma vie c'était d'être avec toi. J'ai encore été assez con pour me taper deux jours de bagnole pour te retrouver ici. Pourtant crois moi j'ai hésité à tirer un trait sur nous depuis que je t'ai envoyé des centaines d'emails qui sont restés sans réponses. Maintenant je sais ce qu'il en est . Mais je ne t'autorise pas à me dire que j'aurais du venir plus tôt. Si vraiment tu m'avais aimé autant que tu le dis, tu serais revenue ou tu aurais appelé en larmes pour que je te retrouve là bas. Hors tu n'as rien fais de tout ca. J'ai raté des mois de cours en pensant que tu allais revenir, j'ai pleuré j'ai fais une dépression je me suis mis à boire mais j'ai quand même remonté la pente parce que je me suis dis que si tu revenais, si tu prennais la peine de m'accorder autant d'importance que tu revêts à mes yeux, tu ne voudrais pas me voir dans un tel état. Si tu as quelque chose à ajouter, une autre chose à m'avouer fais le maintenant. Parce qu'après je reprends ma voiture et je rentre à New York. Je n'ai rien à faire ici. Je t'aime Céliane et je t'aimerai toujours. Mais notre relation s'arrête ici. Je te souhaite une belle et heureuse vie avec ton fiancé. Soyez heureux surtout. Tu seras toujours plus heureuse que tu ne l'as jamais été avec moi. » Je le regardais toujours de la même façon, mon regard si triste, plein de peine prenait le dessus et j’avais vraiment du mal à faire face à ses retrouvailles. J’aime Aaron et je l’aimerais toute ma vie c’est certain je sais qu’un jour ou l’autre nous serions réunis pour le meilleur et pour le pire. Je me rappelle au début de notre relation lorsqu’il venait chez moi en cachette parce que je n’osais pas avouer cette relation avec mes parents parce qu’ils le trouvaient trop arrogant et prétentieux. Bref, quand il venait on s’allongeaient dans mon lit durant des heures en parlant que du futur, notre futur. Combien d’enfants on voulait, comment on les appellerais, notre mariage, les voyages que l’on ferait, nos appartements, nos maisons … enfin tout ce dont un couple parle pour leur projet d’avenir. J’aimais tellement nos discussions, aujourd’hui elles n’ont plus lieu d’être maintenant qu’il me rejette complètement après lui avoir annoncé que je suis fiancé à un homme … mais ce qu’il ne sait pas jusque là c’est que cet homme … je m’en fiche enfaite et ça, depuis quatre ans maintenant depuis que j’ai appris que Cally est la fille entièrement conçue par Aaron. En l’écoutant, je me pris un couteau en pleine poitrine. Je n’aurais pas cru qu’il en serait venue à se stade, boire et tout ça ! Venant de lui j’aurais pensé qu’il serait plus fort pour avaler la chose, mais en faite non. Et c’est débile à dire mais ça me prouve vraiment qu’il m’aime et sa me fait chaud au cœur. Je ne le pensais pas aussi amoureux envers moi et j’en suis ravie … même si cela lui as brisé le cœur le fait que je sois partis. Il n’y a qu’une seule chose que je n’arrive pas à croire, il me dit que je ne répondais pas à ses e-mails pas un signe de vie en gros alors qu’une voir deux fois dans la semaine je lui téléphonais pour prendre des nouvelles en lui répétant que je l’aime et qu’un jour nous serions réunis. Mais ça, il a du oublier. Il était debout face à moi et je ressentis complètement cette peine qu’il ressentais en lui-même. De plus, je vis ses yeux se mettre à briller un peu plus intensément. Il a les larmes aux yeux, comme moi je dois dire. Je me cachais dans mes mains laissant mes larmes s’abattre le long de mes joues. Je décide de relevé les yeux une fois qu’il me parlait à nouveau. « J'avais pris la décision de me déclarer aujourd'hui même. De te demander ta main. Finalement je ne le ferai pas. Tu peux la garder, ce sera mon cadeau pour votre mariage.. Salut. » me dit-il tout en me jetant une boite contenant une bague. Cette fameuse bague qu’il voulait m’offrir pour me demander en mariage. Suite à ça, je fond en larmes le laissant s’éloigner de moi peu à peu. Je ne dois pas le retenir, dans tous les cas ça servait à rien et à cet-heure-si il est déjà certainement dans le parking. Malgré tout je décide de me relever prenant avec moi la boite contenant le bijou puis je me mis à courir sous les regards de certains de mes camarades qui venaient de terminer leur cours. J’arrive près de la voiture, complètement essoufflé et je le vis au loin. « Aaron ! Je t’en supplie ne pars-pas. Reste avec moi maintenant. » essayais-je de dire entre la peine et mes larmes qui m’empêchaient de bien articuler. Il me manquait déjà ! Je ne pouvais plus le laisser partir, plus maintenant qu’il était là ! J’essaie de m’approcher de lui en marchant cette fois-ci, lui continuer toujours sa marche. Je commençais à ne plus sentir mes jambes et mon souffle coupé m’empêchait de respirer. « Aaron c’est avec toi que je veux être tu le sais très bien ! Pourquoi tu t’obstines toujours à dire le contraire ? C’est toi que je veux. Tu sais quoi ? Vas-y pars, fais ce que tu veux. Si tu veux vraiment que notre histoire s’arrête alors qu’elle commence à peine dans ce cas, pars je ne te retiendrais pas. Mais réfléchis bien, car si tu pars on ne se reverra plus du tout et tu n’aura pas l’occasion d’apprendre à connaître quelqu’un qui a besoin de toi actuellement … et moi-même j’ai besoin de toi. » dis-je clairement tout en le fixant dans les yeux. J’étais vraiment sérieuse ! S’il partait alors plus jamais il n’entendrait parler de moi. Nous deux ça serait vraiment terminée.

« Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction. »

Je suis folle amoureuse d’Aaron et je le serais sans doute toute ma vie. Je ne l’ai jamais oublié, jamais je n’ai cesser de penser à lui durant tout ce temps … disons simplement que je me suis faite à l’idée de devoir vivre sans lui. Son absence me hanté chaque soir et me retrouver dans les bras d’Ethan me dégoutait un peu plus chaque jour mais je ne pouvais plus reculer devant tout ce bordel. J’avais vraiment fais n’importe quoi c’est bien le cas de le dire. Mais tant pis, j’allais devoir survivre avec tout ses problèmes. Si Aaron savait que grâce à cet homme, celui qui vit avec moi, je suis encore vivante je pense qu’il lui trouverait légèrement un peu de compassion. J’aurais pu être morte et enterrer actuellement s’il ne m’avait pas sauvée. J’ai tenter de me suicider après le décès de ma mère quelques jours après mon retour de New-York. J’avais mal au cœur, car d’un coter j’avais vraiment tout perdu. Ethan était là ce soir là et il m’a sauvée alors qu’il aurait très bien pu resté assis sans bougé. Il m’aime je le sais car c’est un vrai ange avec moi, il me fait tout un tas d’attention et j’aime beaucoup ça. Aaron n’en faisait pas autant, mais ce qui était bien avec Aaron c’est que lorsqu’il m’en faisait je ne m’y attendais pas et ça me réjouissait vraiment que là, avec Ethan je le sais. A chaque fois que je rentre de l’université il y a quelque chose sur la table, sur mon lit ou dans la baignoire. Vous voyez le genre, mais j’adore tout de même. C’est tellement touchant.

Je décide de le suivre bien qu’en temps normal je ne cours pas après un homme, mais là c’est si différent qu’il le fallait sinon je risquerais de perdre celui que j’aime terriblement. Je le regarde au loin, lorsque je vis qu’il se retourna pour m’accueillir une nouvelle fois dans ses bras après avoir remarqué que j’étais essoufflé. A croire que j’avais courue le marathon. Je suis étonné d’être aussi fatigué après avoir fait deux mètres sachant que je ne fume pas. Devrais-je consulter un médecin ? Non, on s’en fiche. Je regarde Aaron et resta blottit contre lui tout en fermant les yeux. Il m‘emmène près d‘un banc, je m‘y installe tout en serrant sa main très fort dans la mienne au point de le faire saigner, non peut-être pas tout de même. Le pauvre. « Cap de sécher l'après midi pour passer la journée avec moi ? » me demande-t-il. Oh mon dieu ! C’est vraiment horrible ce qu’il me demande, je ne sèche jamais des cours .. Et si Ethan le sait ? Non, je ne peux pas, absolument pas. Ca serait honteux de ma part. En réalité, je crois que je n’ai pas vraiment le choix … sinon il risquerait de me détester au plus haut point et de voir que je ne veux plus de lui. Hors, il ne faut pas oublier que c’est pas la réalité. Je le regardais tristement. Dieu seul sait que je ne veux pas le faire, mais c’est pour la bonne cause. « Cap. Dieu, pardonne-moi. » dis-je avant de lui lâcher un de mes plus beaux sourire. Je ne crois pas en dieu, mais Aaron connait le comment du pourquoi je dis ça. Enfin c’est assez compliqué. Disons que je n’ai pas envie de me faire taper sur les doigts alors il faut que je me fasse pardonner devant dieu. Enfin c’est débile mais bon. Il me tendit ces bras et j’en profite pour venir me blottir à l’intérieur. Il m’embrasse avec tant d’amour que j’avais du mal à rompre le baiser. Après ça, il posais ses mains sur mon visage, caressant délicatement ma joue tout en gardant mon visage dans ses mains. Je l’écoutais. « Tu parviens toujours à ce que tu veux hein.. Je t'aime Céliane. Depuis notre rencontre, je suis fou de toi et je veux rester avec toi. Mais je suis tout à fait contre de te partager. Je suis prêt à passer ma vie ici avec toi .. Mais tu vas te marier.. Alors si tu veux vraiment de moi, tu es contrainte de quitter ton fiancé. Parce que te regarder en aimer un autre même si je sais que je suis le premier dans ton cœur, c'est trop difficile. On peut reprendre notre relation , on peut se marier toi et moi et fonder tout ce dont tu rêves mais je veux vraiment être le seul qui compte à tes yeux. Mais si tu as besoin de temps pour réfléchir, je t'en laisse sans problèmes. En attendant , si tu es d'accord pour m'accorder ton après midi, Je te propose de rattraper le temps ! Et de me parler de cette personne qui a besoin de moi et qui me perturbe tant. » me dit-il en souriant avant de me serrer une nouvelle fois contre lui et en me déposant un baiser sur le front. J’appréciais ses retrouvailles, même si au début ce n’était pas fantastique. Mais là, je retrouvais mon Aaron et ça me rendait vraiment heureuse. Je retrouvais le sourire peu à peu. Je le regarde passionnément. Il me comblait de bonheur et c’est tout ce qui m’importe actuellement. Il est si doux et élégant, comment j’ai fais pour tenir autant de temps sans sa présence… aucune idée, mais je m’en veux. Je pensais qu’il avait oublié le passage de « elle a besoin de toi … comme moi j’ai besoin de toi. » Arff.. Sa risque de repartir au quart de tour. Je le regarde tendrement je passais mes mains autour de son cou et vint lui déposer un baiser dans le creux de son cou avant dans déposer un autre sur ses lèvres. « Je t’aime aussi Aaron … » dis-je tout simplement en guise de réponse. J’étais heureuse et je n’arrivais pas à lui montrer clairement mais je sais qu’a travers ses mots il comprendrait. Je le regarde droit dans les yeux avant de jeter un coup d’œil autour de moi à la recherche d’un endroit tranquille. Bon, on est encore dans l’université et mes affaires son encore dans la salle de tutorat. Il va falloir faire demi-tour. « Hum … on passe chercher mes affaires dans la salle et ensuite, que dis-tu d’aller au parc ? » proposais-je tout calmement à Aaron. C’est un endroit sublime et j’adore y aller.