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  J’avais reçu un sms de la part de James, cet étranger rencontré lors d’une journée de pluie ou l’on s’était retrouvé en pleine forêt et réfugiés dans une grotte où nous nous étions rapprochés sans avoir prémédité quoi que ce soit et cela en avait été que plus intense. Un moment inoubliable ! Régnant sensualité, passion, détachement total de nos vies respectives et ce dans une ambiance des plus intimes. Puis le temps venu nous nous étions quittés en fin de journée sans savoir qui nous étions réellement après des confessions parfois personnelles et qui nous touchaient au plus haut point, ne lui ayant donné que mon numéro de téléphone après avoir échangé nos simples prénoms.
  
  Ce fameux sms était destiné à m’inviter à un Gala de Charité dédié aux enfants pour leur venir en aide, cause charitable et d’un très grand intérêt qui me touchait profondément. J’acceptais donc de le rejoindre passant des heures à me préparer pour être sur mon 31 pour l’occasion. Une somptueuse robe rouge espérant que cela ne ferait pas trop vulgaire pour le coup mais très habillé, tenue que je n’avais pour habitude de porter mais je pensais que cela serait de bon gout pour l’occasion, montée sur des escarpins de strass, un petit sac assortis également ne faisant pas dépareillé. Pour la coiffe, cheveux tirés en arrière avec quelques mèches ressortantes et une parure de boucle d’oreille en diamant, héritage de ma défunte mère.
  
  Fin prête, me voici dans le taxi qui vint me chercher pour m’amener à ce Gala au Palace Hôtel, lieu immense et très chic donc très onéreux également que j’en fus presque mal à l’aise d’arborer un tel endroit, étant d’un milieu modeste mais sachant toutefois me fondre dans la masse. J’eus tout de même un moment de stress, espérant être à l’aise parmi cette brochette de gens huppés sans compter le fait que j’allais revoir James qui avait marqué fortement mon esprit.
  
  Descendant et réglant le chauffeur de taxi, on vint m’accueillir gracieusement, m’ouvrant la porte de ce lieu immense ou de politesse de rétorquais d’un « Merci » accompagné d’un grand sourire avant de pénétrer dans cet immense hall qui était magnifique d’ailleurs, puis d’un pas presque timide j’entrais dans la salle de réception ou toute une foule était là, coupe de champagne en main et petit four, tout cela servi sur des plateaux par des serveurs .
  
  Je tentais de regarder ici et là si je voyais James…

Spoiler:

Sydney était en train d'apporter la touche finale à cette robe jaune créée de sa main. Aiguilles entre ses doigts et entre ses lèvres, elle vérifia une dernière fois le nœud relâché qu'elle avait dessiné avec le tissu au niveau de sa poitrine, afin de ne pas tomber dans le confondant cliché du décolleté que toutes les femmes porteraient d'une façon ou d'une autre ce soir. Car oui, Sydney était de sortie, et elle le devait à un seul homme : Noah Clives. Depuis qu'ils se fréquentaient, un rapprochement bien curieux s'opérait entre eux, poussant l'Égyptienne à revoir à la baisse certains autres hommes dont elle croisait la route. Après ce bal de promo à Berkeley, il lui avait promis de la soutenir et de l'aider dans sa grossesse qui, quoique toujours indésirée, lui semblait un peu plus simple maintenant qu'elle bénéficiait du soutien d'un homme autre que ses "habituels" amis. Enfin un qui ne s'enfuit pas en courant lorsqu'il apprend que cette ravissante prédatrice blonde porte la vie. "Tu rentres à quelle heure ?" Voilà la seule ombre au tableau : Max. Pire qu'un général de l'armée, il veillait étroitement sur les fréquentations masculines de sa tante… et elle voyait cet écrivain un peu trop souvent à son goût. "Tu seras déjà couché, chaton… - Pas sûr. – Max, je rentre à l'heure que je veux. Et tu sais qui va te garder…? Il est grand, baraqué, un peu brut de coffrage et tu l'adores… - Logan ?!" La blondinette sourit puis ébouriffa les cheveux de son neveu avant d'aller enfiler cette robe. Au moins, elle aurait la paix, sachant que l'enfant passerait la soirée entre de bonnes mains. Par ailleurs, Logan n'avait pas hésité une seule seconde en permettant ainsi à la fashionista de sortir un peu d'un quotidien qui lui pesait autant que ses jambes. Une fois en sous-vêtements devant la glace de la salle de bains, un soupir s'échappa de ses lèvres… Dieu merci, cette robe allait faire illusion. Suffisamment relâchée tout en restant dans une coupe large très chic, elle allait cacher les rondeurs désormais très visibles de la jeune femme. Au terme d'une bonne demi-heure de préparation, elle fut fin prête au moment précis où Noah s'arrêta pour la prendre chez elle. Sydney embrassa Max puis sortit d'un pas joyeux en direction de l'écrivain qui l'accueillit avec toujours autant de galanterie et de bonne humeur… pourtant, ils se rendaient à un gala, chose qu'il n'appréciait que très peu, elle le savait. "Mmm... tu devrais mettre un costume plus souvent, ça ne te va pas trop mal." Comprenez que Sydney faisait un compliment à son cavalier pour la soirée.

"Peu importe qui tu emmènes à cette soirée, elle a plutôt intérêt à finir ailleurs que dans son lit à elle cette nuit. A moins que tu ne t'y glisses aussi, cela va de soi, chaton." Tandis que Joe était en train d'ajuster son nœud de cravate avec un soin particulier, il regarda le costume que portait Noah dans le reflet de la glace de sa chambre. Il pensait ressembler à un pingouin, mais s'il avait porté autre chose que ce splendide costume sur mesure, Joe en aurait fait un manchot à coup sûr. Dans un sens, il était plutôt fier que son blondinet préféré se soit lui-même trouvé une femme avec qui paraître… il grandissait enfin ! Même si Joe se réservait le droit d'intervenir si la femme en question ne lui plaisait pas. Une note de parfum boisé et voilà l'élégance anglaise incarnée. L'éditeur s'accorda un sourire discret. "Et ne t'éloignes pas trop, tant que nous y sommes. La charité me donne de l'urticaire, c'est même pire quand c'est pour des enfants… il va me falloir une distraction, même si j'en ai déjà une de réservée."
Il laissa Noah partir tandis qu'il monta dans sa Corvette pour aller récupérer sa fameuse "distraction". Mannequin russe, 24 ans, des cheveux noir de jais et des yeux verts pétillants… mais avant toute chose, elle avait de longues jambes fines, un dos nu plus qu'élégant et une poitrine à faire rompre son vœu de chasteté à tout un couvent de prêtres. Ajoutez-y une chute de reins vertigineuse et vous aurez le cocktail de la femme parfaite aux yeux du séducteur et requin Shark. Les flashs crépitèrent quand ils arrivèrent sur le tapis rouge. Joe se prêta volontiers au jeu des photographes… égocentrique jusqu'à la moelle. Ils firent ensuite une entrée remarquée dans la grande salle, frôlant une jeune femme ravissante en robe rouge. D'un coup d'œil rapide et entraîné, il avisa les personnes qu'il connaissait déjà. Il remarqua même de nombreux enfants… "Est-il indispensable d'inviter ces diablotins en culotte-courtes ?" nota-t-il sur un murmure profondément blasé. Il avait déjà réussi à se débarrasser de son fils Connor en le confiant à sa baby-sitter… il n'était pas là pour s'encombrer d'enfants supplémentaires. "James, vous voilà !" Le gentleman anglais accueillit le puissant milliardaire d'une chaleureuse poignée de mains. Entre businessmen, l'entente est cordiale et le courant passe plutôt bien. "Je vous présente la belle Fara Lemkova, mannequin russe." Bien vite, l'attention de James sembla détournée par la fameuse femme en robe rouge près d'eux… et celle de Joe ne manquerait pas d'être également attirée par le couple qui ferait son entrée d'ici quelques instants.

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  La soirée ne faisait que commencer par l’arrivée de grosses fortunes, c’était indéniable que je ne me sentais pas à l’aise plus que cela, il fallait l’avouer, surtout que ce n’était pas mon monde, même si j’étais une personne qui se mêlait à facilement aux autres, mais là c’était différent et puis je devais rester et garder une mine souriante et radieuse sans montrer mon malaise pour soutenir cette cause venant en aide aux enfants. Une noble cause d’ailleurs et très honorable !
  
  Je vis passer une peuplade de photographes se ruer vers le tapis rouge que j’avais soigneusement évité adorant photographier mais détestant être prise en cliché. Ce fut à cet instant que je vis entrer dans la salle de réception un couple plutôt glamour, enfin à y voir de plus près une jeunette au bras d’un richissime homme d’affaire probablement ou de noble titre, que je ne pus retenir un léger sourire, que de gens superficiels !
  
  Non loin de ma personne cet homme aux allures chic bien sous tout rapport s’exclama de façon joviale en prononçant le nom de celui qui m’avait convié à cette soirée particulière. James !
  
  "James, vous voilà !"
  
  Un vouvoiement avec une poignée de main une bonne entente, alors serait-ce possible que James soit l’un de ses membres participants personnellement à ce genre d’événement, Ce qui signifiait qu’il était lui de cette même fratrie, appartenant à une classe sociale hautaine ?!
  
  Je ne pus m’empêcher de poser les yeux sur la scène avant de croiser le regard de James, celui avec qui j’avais partagé un moment intense et détrônant tout le reste, que je regrettais presque d’avoir accepté son invitation…
  
  Puis un serveur passant, je pris une coupe de champagne histoire de me donner peut-être du courage, sans toutefois baisser le regard comme affrontant celui de James un sourire aux coins des lèvres attendant qu’il ne vienne vers moi ? Peut-être…A savoir qui il était vraiment…
  
  
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  EMY CONWAY
  
  Et bien me voilà revenue dans la course, sortie d’hôpital et donc retour à mes centres d’intérêts ou je ne comptais plus me cacher et cacher mon statut de jeune femme riche. Certes Papa y était pour beaucoup mais je faisais tout pour un jour gagner ma vie très convenablement en entrant dans le monde impitoyable des affaires, où James O’Malley me prit sous son aile tel un protecteur, tuteur ou encore mentor ! Je décidais donc de me rendre à ce Gala sachant que la vie est précieuse, surtout après avoir été atteinte d’une leucémie, certes je n’étais pas encore totalement remise mais l’autogreffe avait été une réussite !
  
  M’armant d’une de mes plus belles tenues issue d’un grand couturier de chez Valentino, cheveux relevés et une simple paire de boucles d’oreille assortie que j’étais fin prête me perchant sur des escarpins de même teinte que je me fis conduire par un chauffeur en compagnie de mon père, Luke Conway, grand homme d’affaire reconnu et réputé, un vieil et fidèle ami de mon paternel, jusqu’à cette soirée ou le tapis rouge était de rigueur, bien sur des photographes étaient présents à immortaliser la moindre présence, les moindres personnalités venues en cette occasion particulière ou je me prêtais au jeu, sans oublier que cela me rappelait toutes les fois où j’avais posé en tant que mannequin dans divers domaines…
  
  Pénétrant ensuite dans les lieux après avoir grimpé les deux trois marches de cet établissement je vis une foule de personnes, ce qui était profitable pour la cause, une bonne soirée de charité en perspective. Tout sourire j’entrais donc passant aux côtés d’une jeune femme vêtue d’une magnifique robe rouge la saluant d’un signe de tête, ayant un certain effet avant de porter mon regard ici et là faisant un tour de salle des yeux sachant que Sydney devait elle aussi être de la partie. Au final ne pas la voir me manquait que je m’étais habituée à l’avoir dans les pattes et dans ma vie !
  
  Je vis quelques personnes connues tels que James O’Malley que j’irais saluer un peu plus tard en attendant je me tentais à faire un tour de piste aux côtés de mon père, me rappelant de bons souvenirs passés à notre arrivée ici ils y aura bientôt 6ans ! Cela m’emplissait de joie !

Spoiler:

"Oooooh, il est splendide ce bouquet !" Sydney, ou l'art et la manière de ne pas savoir gérer ses émotions. Quand elle est contente, cela se voit aussi clairement que lorsqu'elle est triste. Et les hormones n'arrangeaient strictement rien à l'affaire, la rendant encore plus instable et sensible qu'elle ne l'était d'ordinaire. Elle déposa un baiser sur la joue de Noah puis retourna très rapidement à l'intérieur de la villa pour coller le bouquet dans les bras de Max. "Va chercher un vase, chaton, je file ! - Et si ce bouquet disparaissait mystérieusement dans la piscine ?" menaça-t-il sur un ton grognon, n'appréciant que peu ces marques d'affection destinées à sa tante. "Eh bien je connais un petit garçon qui enfilerait son maillot pour aller récupérer jusqu'au dernier lys perdu, compris ?" Sydney avait répondu de façon très directe et amusée, affichant un large sourire sur les lèvres. Max comprit le message et rumina pour aller chercher un vase tandis que l'Egyptienne s'éclipsait pour de bon en compagnie de son galant cavalier qui, une fois de plus, ne manquait pas d'égards envers elle. A chaque fois qu'ils se croisaient, Sydney était sur son petit nuage. La simplicité, le respect et la gentillesse de l'écrivain n'avaient rien d'égalable pour la mettre à l'aise... bien que son assurance naturelle y parvienne déjà très bien.
Quelques minutes plus tard, ils parvinrent enfin à la fameuse soirée au Palace Hotel. Un tapis rouge, des photographes, un gala mondain, du beau monde... C'est Noël deux fois dans l'année, en 2012, pour Sydney. Depuis combien de temps n'avait-elle pas remis les pieds dans ce cercle très fermé des fêtes privées entre riches et célébrités ? Peut-être depuis Barcelone, si sa mémoire était bonne... ce qui remontait donc au mois de décembre, à peu près... Rien qu'à y penser, elle eut une pointe d'amertume redoublée lorsqu'elle posa instinctivement sa main sur son ventre de plus en plus rond. Sydney déposa naturellement son bras sur celui de Noah puis se colla avec lui en plein milieu du tapis rouge. "Alleeeez, juste quelques petites photos... pour me faire plaisir." ajouta-t-elle avec de grands yeux brillants, à la façon d'une petite fille qui veut obtenir quelque chose coûte que coûte. Posant pour le plus grand plaisir des photographes, ils rentrèrent enfin à l'intérieur. "C'est si bon, de revenir à la maison..." nota-t-elle en observant tout le luxe et l'abondance qui semblaient les maîtres mots de ce gala. "Oooooh, Emy, youhoooouuuu !!" lança Sydney avec de grands gestes de sa main libre. Lorsque ses yeux verts se posèrent sur l'Alpha, elle trépigna presque de joie en la voyant. Une vraie boule d'émotions, la miss Khelos, à la joie complètement incontrôlable. "T'es là, ma chérie, géniaaaal ! Viens que je te présente... Emy, je te présente Noah, mon..." Sydney fronça un bref instant les sourcils. Comment le présenter ? Cette hésitation sema une légère confusion chez la Bêta "... un excellent ami qui est aussi écrivain et élève à Berkeley ! Il est pas trop chou, dans ce costume, non ?" Etait-ce bien nécessaire de rajouter cela à voix haute, tout en passant un index sous le menton de Noah...? Non, mais Sydney ne serait pas Sydney sans cette adorable - ou agaçante - extravagance. "Noah, je te présente donc Emy, une copine pas tout à fait copine. En fait, son petit ami est un de mes amis, mais Emy était jalouse au début parce qu'elle croyait que je sortais avec. Du coup, on s'est un peu battues toutes les deux, elle m'a même envoyé un seau d'eau à la figure, non mais tu te rends compte ?! Mais en fait, on a fini par devenir amies, même si son copain croit toujours qu'on ne s'entend pas toutes les deux. Il s'appelle Stephen, tu le connais ? Il faudra qu'on les présente, tous les deux, hein Emy ? Il est peintre, tatoué de partout, tu l'as peut-être déjà vu, remarque..." Une question brûle sans doute les lèvres de l'audience : quand est-ce qu'elle va se taire pour laisser les autres en placer une ?! "Ca va mieux, toi ?" demanda quand même Sydney à Emy, sachant qu'elle avait eu une greffe il y a peu.

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Cela en fait au moins un de ravi d'être ici ce soir. Joe était également enchanté de retrouver James, mais la soirée en lui-même ne l'intéressait que pour la compagnie de ses pairs patrons, célébrités et autres riches, pas pour le thème de la soirée. L'enfance, les gamins maltraités... God, qui diable a décrété que le Téléthon aurait lieu plusieurs fois par an...? Les causes humanitaires lui passaient à des années lumière au-dessus de la tête. Selon lui, se pencher sur les problèmes des autres ne rapporte pas suffisamment, même pas sur les remises d'impôts. Il n'y avait que pour son image publique qu'il faisait l'effort d'être là. Ca et aussi pour que son Bichon blond préféré sorte un peu, et bien accompagné si possible. Fara s'inclina poliment pour saluer à son tour le charmant James, tandis que Joe affichait un sourire sincèrement amusé par cette remarque. "Que voulez-vous, il y a des beautés en ce monde qui méritent plus qu'un podium pour briller." La mannequin esquissa un sourire ravi face à ce compliment... inconsciente que Joe était en train de la séduire pour mieux l'épingler à son tableau de chasse - et à son lit, accessoirement - au sortir de cette soirée. Elle n'était là que pour le distraire, rien de plus. A la différence que lui, il le savait. Pas elle. L'Anglais tourna la tête vers la cavalière que James prit sous son aile, une ravissante jeune femme brune qui n'avait guère à envier à la Russe qui accompagnait Joe. "De toute évidence, vous savez également choisir votre compagnie avec goût, mon cher James. Mademoiselle, enchanté..." L'éditeur s'était furtivement approché du couple pour offrir un baisemain galant à la jeune femme en rouge, laissant ensuite les deux jeunes gens en paix s'ils souhaitaient discuter en privé.
Soudain, quelques haussements de voix, une voix féminine, lui firent froncer les sourcils. D'ordinaire, on ne s'exclame pas avec autant de force dans un gala mondain et, en gentleman respectueux des coutumes aristocratiques, Joe avait un mal fou avec le manque de tenue en public. Il y a des codes à connaître et à appliquer en public, enfin ! Il se tourna vers l'origine de ce tintamarre et... et son sang ne fit qu'un tour. Noah, SON Noah à lui tout seul, accompagné par Sydney. Sa nièce. Enceinte, en plus ?! Sa main serra sa coupe de champagne avec tant de force que le verre éclata dans sa main, provoquant quelques mouvements autour si certains avaient été éclaboussés ou surpris par ce bruit. "Joe, Joe vous saignez ! - Pardon ?" demanda l'intéressé avec calme et politesse, sans quitter Noah ou Sydney des yeux. La mannequin lui montra sa main qui tenait feu la coupe de champagne : du verre brisé s'était planté dans la paume de sa main et du sang s'écoulait lentement de ces coupures. "Allons bon, ne paniquez pas, chère amie. Ce n'est tout au plus qu'un peu de verre et une petite éraflure. Tenez, donnez-moi ces serviettes en papier. Il faut croire que ces coupes ne sont pas très solides !" plaisanta-t-il pour provoquer quelques rires dans l'assistance et détourner l'attention afin que la soirée reprenne tranquillement son cours. Tandis qu'il retirait les morceaux de sa peau pour ensuite essuyer les plaies sanguinolentes, le businessman accorda un dernier regard à Noah. Il allait lui payer cher, très cher. Il lui avait pourtant dit que sa nièce n'était pas celle qu'il voulait voir au bout de son bras.

• Visualisant cette grande salle de réception peuplées de personnalités assurées, je pris une coupe de champagne au moment où vint un serveur, histoire de me mettre dans l’ambiance n’ayant pas pour habitude de fréquenter de tels lieux ou encore de faire partie d’un tel événement gracieux et ce pour une noble cause d’ailleurs, j’étais fière et heureuse d’avoir été conviée même si toutefois e ressentais une certaine réticence peut-être surtout lorsque je vis James vêtu de faon très classe il fallait l’avouer, rien de choquant en soit puisque chacun des invités ici présents s’étaient mis sur leur 31 pour l’occasion.
  
  Je le vis avec un couple se saluant mutuellement quand il vînt donc à ma rencontre ou je me pus de prendre une profonde inspiration cachée tout sourire après avoir bu une gorgée de ce champagne hors prix. Fut –il à mes côtés il entoura ma taille comme pour me rassurer, me faire me sentir à l’aise peut-être, que je lui lançais un regard partagé peut-être…je ne connaissais de lui que ce qu’il avait voulu m’en dire, bien que ce jour dans la forêt je sus qu’il avait été lui-même, un homme vrai et s’étant ouvert à moi comme je l’avais fait également. Un homme à l’âme tourmentée…
  
  « Vous êtes sublime. »
  
  -Merci...J'espère ne pas en avoir trop fait dans cette tenue?…Vous êtes également très élégant ce soir mon cher ami.
  
  Se mettre dans le bain et s’accoutumer aux convenances le temps d’une soirée c’était faisable et puis dans pareilles événements il fallait tout de même posséder une certaine classe non ? Prenant à son tour une coupe de champagne, me regardant avec insistance peut-être il reprit la parole.
  
  « J'espère ne pas vous avoir trop fait attendre. »
  
  -Je viens tout juste d’arriver n’ayez crainte.
  
  Aux côtés de ce couple avec qui il avait changés quelques salutations, un homme brun aux allures séductrices lança à James un compliment sur ma personne
  
  "De toute évidence, vous savez également choisir votre compagnie avec goût, mon cher James. Mademoiselle, enchanté..."
  
  Par politesse, je lui fis un signe de tête avant qu’il ne vienne pour un baisemain.
  
  -Enchantée également …
  
  Je devais être quelque peu maladroite, n’ayant pas pour habitude de parcourir des évènements mondains, que je pouvais paraitre « gauche » peut-être était-ce une mauvaise idée d’être venue au final…J’avais des doutes et puis le fait que James soit « détaché » non pas par la parole, ni les gestes loin de là mais comme s’il n’était pas à l’aise en ma compagnie, réticent que sais-je… ? Il nous fallait attendre quelques peu pour voir la tournure des événements à savoir si ce sentiments de mal à l’aise intérieur allait se dissiper ou non ?
  
  Je ne comptais pas monopoliser James toute la soirée, surtout lorsque je vis tous ses yeux tournés sur ma personne non pas admiratifs mais plutôt comme de la curiosité peut-être, chacun semblait se connaitre plus ou moins ici même et mon cavalier de ce soir semblait avoir une importance de taille également, mais qui était-il réellement ? Pour moi, James était un homme vrai, loin de son Irlande natale, tourmenté, devant comme faire face à quelque chose de crucial avec une sorte de poids sur les épaules, un simple homme qui parait devait lâcher prise pour mieux se retrouver lui-même, en dehors de cela, je ne connaissais pas son nom de famille, je ne savais rien de sa vie personnelle, s’il était marié, s’il avait des enfants, à quel titre il était ici, mais réfléchie je pouvais d’ores et déjà combler certaines de mes interrogations. Il devait être célibataire pour avoir passé cette après-midi intimement dans les bois, ne portait pas d’alliance et là ce soir j’étais cavalière aux yeux de tous, sans oublier le fait qu’il m’avait personnellement invité à cette noble cause venant en aide aux enfants, et toutes classes sociales n’étaient pas confondues ce soir, il fallait avoir un portefeuille assez garni pour pouvoir prétendre faire parties de ses invités privilégiées, ou plutôt de ses membres…je pus en déduire donc que James devait être une personne importante dans un milieu ou un autre, surtout avec cette prestance déconcertante, sa manière d’être et de s’exprimer. Un gosse de la campagne ou encore venant de la rue n’emploierait pas un tel langage soutenu, bien tourné et avec autant de classe. Puis mon attention se reporta sur le jeune homme brun accompagné d’une charmante créature tout sourire qui venait avoir à peu près mon âge.
  
  -Vous vous connaissez depuis longtemps avec James ?
  
  Je tentais simplement de faire la discussion espérant en apprendre un peu plus peut-être, j’étais passée de cette jeune femme naturelle que j’étais à une sorte de poupée de grand standing devant se conformer à certaines règles pour la soirée, enfilant tel un costume pour jouer une scène étant déstabilisée …et sentant James « différent » de notre première rencontre…
  
  Quand soudain cet homme et ami de James brisa d’une main sa coupe de champagne, main qui s’était ensanglantée d’ailleurs…mais l’homme ne paniquait nullement et rassura sa compagne du soir tout en plaisantant …
  
  "Allons bon, ne paniquez pas, chère amie. Ce n'est tout au plus qu'un peu de verre et une petite éraflure. Tenez, donnez-moi ces serviettes en papier. Il faut croire que ces coupes ne sont pas très solides !"
  
  Il semblait attirer par un groupe de personne si l’on suivait son regard qui avait du mal d’ailleurs à se détacher d’eux…un couple discutant avec une jeune brune que je ne connaissais pas…Et bien cette soirée semblait être intéressante en tout point de vue.

• Montant donc les marches pour rejoindre le cœur de cette soirée mondaine il fallait l’avouer, au bras de mon cher père, que nous ne manquâmes pas de nous faire flasher par les photographes venus pour l’occasion. Se prêtant au jeu tout sourire d’ailleurs et puis mon père était une personne exceptionnelle à mes yeux et un grand et riche homme d’affaires reconnu à la vue du monde, comme beaucoup présents ici ce soir. Saluant untel ou untel soudain j’entendis résonner mon prénom avec cette voix que je ne connaissais que trop bien ! Ce qui me fit bien rire d’ailleurs, c’était Sydney, ma pire ennemie devenue au final ma meilleure amie ? Arf…passons…
  "Oooooh, Emy, youhoooouuuu !!"
  
  En plus de se faire entendre donc remarquée, elle agita le bras comme pour ne pas la perdre de vue, que je m’avançais vers elle, m’excusant auprès de mon paternel, toujours amusé par le comportement de la Diva qui m’attira avec elle vers u homme, plutôt bien bâti et fort séduisant, avec une classe indéniable.
  
  "T'es là, ma chérie, géniaaaal ! Viens que je te présente... Emy, je te présente Noah, mon..."
  
  -Hey doucement Sydney, je te suis…
  
  Elle fit les présentations comme il se devait mais je ne pus me retenir de me pincer légèrement les lèvres lorsqu’elle ne sut comment vraiment définir ce cher Noah…
  
  "... un excellent ami qui est aussi écrivain et élève à Berkeley ! Il est pas trop chou, dans ce costume, non ? Noah, je te présente donc Emy, une copine pas tout à fait copine. En fait, son petit ami est un de mes amis, mais Emy était jalouse au début parce qu'elle croyait que je sortais avec. Du coup, on s'est un peu battues toutes les deux, elle m'a même envoyé un seau d'eau à la figure, non mais tu te rends compte ?! Mais en fait, on a fini par devenir amies, même si son copain croit toujours qu'on ne s'entend pas toutes les deux. Il s'appelle Stephen, tu le connais ? Il faudra qu'on les présente, tous les deux, hein Emy ? Il est peintre, tatoué de partout, tu l'as peut-être déjà vu, remarque...Ça va mieux, toi ?"
  
  -T’as terminé, tu as repris ton souffle ?
  
  Puis me tournant vers Noah lui tendant la main, toujours amusée par le fait que Sydney soit une vraie pile électrique ce soir, je pus enfin prendre la parole.
  
  -Enchantée, Emy Conway, amie de Sydney mais je pense qu’elle a bien résumé le tout, non ?Dis-je tout en lançant un regard accompagné d’un clin d’œil à la jolie blonde qui s’arrondissait un peu plus chaque jour. Elle était magnifique d’ailleurs avant de m’adresser à ma chère et tendre amie qu’était Sydney.
  
  -A l’occasion pourquoi pas ? Un petit restaurant en bord de mer un soir bordés par l’air marin, et puis cela te fera le plus grand bien, cela t’apaisera au lieu d’être sur du 2000Volt ma belle. Et oui merci ça va beaucoup mieux Princesse.
  
  Me tournant vers ce fameux Noah, après avoir surnommée Sydney, oui car c’était une sorte d’habitude que de la nommée de ce genre de titre différent due à sa personnalité, qu’ensuite je ne pus résister au fait que Syd’ m’avait dit qu’il était écrivain ?!
  
  -Dans quel domaine d’écriture exercez-vous plus principalement Sir Noah ?
  
  Dans le thème Policier ? Histoire à l’eau de rose ? Suspens ? Tragédie ? Personnellement j’adorais lire, écrire, la littérature aussi j’aimais ce monde de pages écrites en tout genre ce qui m’avait réconforté à une certaine époque de ma vie d’ailleurs tel un refuge, les livres avaient été un moyen d’évasion pour moi…
  Puis un serveur passa un plateau en main avec des coupes de champagnes bien évidemment mais après avoir subi cette greffe et Syd’ étant enceinte.
  
  -Si nous allions prendre de quoi nous rafraîchir tout en poursuivant cette conversation et puis cela te fera sans doute du bien ma Belle.Lançais-je un sourire en coin et un clin d’œil furtif à son intention.
  
  Avec le débit de parole de tout à l’heure elle devait être assoiffée non ? Gentille taquinerie de ma part et alors ? Sur ce nous nous dirigions vers le buffet sachant également que ma jolie blondinette se goinfrait tel un ogre enfin telle une ogresse !

"Ah, du champagne... je pouvais en boire, avant, du champagne..." La lèvre inférieure de Sydney se mit à trembler, sa respiration devint un peu plus saccadée et ses yeux verts brillèrent avec une intensité mélancolique. "Pardon, c'est juste les bulles, ça me... Oooooh, du tarama !" Le serveur qui passa à côté du trio manqua de renverser son plateau devant l'entrain de la jeune femme qui s'empara de deux blinis qui disparurent aussi rapidement entre ses lèvres. Faire attention aux convenances ? Oui, bien sûr... on verra demain, alors ! Un bras autour de celui de Noah et l'autre autour de celui d'Emy, elle fit glisser son regard sur la robe de cette dernière. Les deux jeunes femmes s'étaient haïes au premier jour et, aujourd'hui, l'Alpha était l'une des rares femmes qui faisaient partie de ses amies. Peut-être même la meilleure, qui sait ? Dire que Stephen n'en savait absolument rien. A cette pensée, un nouveau sourire orna son visage tandis que Noah et la miss Conway échangeaient. En écoutant l'écrivain la prier poliment d'oublier un quelconque titre trop pompeux, une lueur amusée et appréciatrice se glissa dans ses iris émeraude : c'était une des qualités qu'elle appréciait le plus chez lui. La simplicité. Même si Sydney adorait évoluer et parader dans un monde de faste et de luxe, elle cherchait de plus en plus la simplicité depuis qu'elle avait la charge de son neveu. Que Noah aille jusqu'à s'excuser d'avoir du succès ne l'aurait guère étonnée. "Enfin, comme je lui ai déjà dit... je trouve que ses livres sont écrits beaucoup trop petit et manquent cruellement d'images. A Vogue, on ne le laisserait même pas servir son café à la rédactrice-en-chef." glissa-t-elle à Emy sans le moindre détour alors qu'elle avisait avec appétit la richesse de ce buffet. Pour peu qu'elle passe les trois quarts de son temps à dévorer ce qui s'y trouvait et le quart restant à culpabiliser d'enfreindre toujours davantage son ancien régime, il n'y avait pas des kilomètres. L'Égyptienne les laissa faire plus ample connaissance, mettant ce moment à profit pour élaborer une tactique afin de subtiliser un maximum de petits fours pas trop salissants à cacher dans sa petite pochette...

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Un regard sensiblement amusé avait percé le mur de répression émotionnelle de Joe, suite à la manière qu'avait eu James de réagir aux présentations galantes qu'il fit à la dénommée Maëlle Silverwood. Serait-ce de la méfiance qui avait si brièvement animé les traits de l'Irlandais ? L'éditeur adorait cette sensation. Il n'y avait que deux hommes à qui il avait promis qu'il n'irait jamais leur voler leurs conquêtes : Noah ici présent, et Logan Salaun, son second meilleur ami. Celui-ci avait d'ailleurs consenti à ce qu'ils se partagent Cheyenne l'espace d'une nuit mémorable, alors inutile de chercher plus loin. Quoiqu'il en soit, tous les autres hommes représentaient des cocus potentiels... et nombre d'entre eux connaissaient suffisamment Shark pour savoir qu'il ne reculait devant rien pour obtenir une femme qu'il désirait mettre dans son lit. Combien de couples avait-il brisé en toute impunité ? Il ne les comptait plus. Cela étant, il ne nourrissait pas l'envie de faucher sa ravissante cavalière au riche O'Malley... à quoi bon ? Il avait une magnifique beauté russe accrochée à son bras qui aurait bientôt une place de choix dans son lit qui avait parfois des allures de péage sur une autoroute dédiée au plaisir charnel. Il n'avait donc pas la moindre raison de lui dérober ce bijou drapé d'une si splendide robe rouge, jugeant que pour cette fois, il saurait se contenter de ce qu'il avait déjà. "A force de nous côtoyer dans des soirées de ce type ainsi qu'à l'université de Berkeley, James et moi avons fini par sympathiser tout naturellement. Votre cavalier est l'un des rares chefs d'entreprise qui, à mes yeux, valent la peine d'être connus. Et lorsqu'il sait avec qui partager ses soirées, il mérite d'autant plus mon respect." ajouta-t-il en penchant très légèrement la tête sur le côté, complimentant indirectement la douce Maëlle. Il n'avait guère échappé à son œil averti qu'elle n'était pas coutumière de ce genre de fêtes... et en ne la présentant "que" comme une "chère amie", James avait jeté le voile sur ce que pouvait bien faire cette jeune femme dans la vie. Intriguant.
L'Anglais lança un regard à la fois distant et complice à James, un fugace échange visuel qu'il comprendrait certainement. A quoi bon se soucier des traces de sang sur la robe de Fara ? D'ici quelques heures, il lui aura de toutes manières arrachée. "Très juste." se contenta-t-il de répondre en interpelant un serveur pour qu'il lui apporte de quoi panser cette plaie pour cesser les saignements qu'il épongeait à force de quelques serviettes en papier. Oh oui, regardes ailleurs, mon chaton... Tu vas entendre parler du pays d'ici peu de temps ! Fallait-il donc qu'il le séquestre chez lui pour qu'il ne fréquente plus sa nièce de cette façon ? Attention, il en était parfaitement capable. "Entre autres choses..." Des amis ? Une nièce et un petit frère de coeur. Mais dans l'immédiat, il s'agissait simplement des deux personnes à abattre.

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Le quatuor formé de Maëlle/James et Fara/Joe se rapprocha donc d'Emy, Noah et Sydney. "Mon dieu, chouuuu, il faut ab-so-lu-ment que tu goûtes à ces... Aaaah !" Sydney s'était retournée en s'adressant à Noah, un toast à la crème de concombre et à l'aneth parsemé de petits oeufs de truite... et elle sursauta de surprise en se retrouvant brutalement face à James, Joe et deux jeunes femmes qu'elle n'avait pas vus arriver. Le toast lui échappa des mains et retomba sur la robe rouge de la cavalière de James. La Bêta resta bouche bée un instant puis pouffa de rire en mettant sa main devant sa bouche. "Pardon, je suis un peu maladroite, désolée... - Quel doux euphémisme, seigneur... - Venant d'un homme qui semble éprouver un mal fou à savoir tenir un verre correctement, je pense pouvoir me passer de certains commentaires." lâcha-t-elle avec un adorable sourire. Vous aussi, vous le sentez ? Ce vent glacial qui vient juste de se mettre à souffler dans la grande salle du Palace Hotel ? Toutes les fenêtres sont pourtant fermées, étrange. Joe fit bonne figure en laissant le serveur de tout à l'heure achever le pansement de sa main, tandis qu'il fixait Noah avec une intensité incroyable. « Fais-la taire ou c'est moi qui m'en charge... », voilà ce qu'on aurait pu lire dans ces yeux bleu lagon. "Je manque à tous mes devoirs. Mademoiselle Silverwood, James, je vous présente Sydney Khelos, ma nièce. Et son cavalier, l'excellent écrivain Noah Clives, mais également mon ami le plus cher." ajouta-t-il en continuant à le fixer. Jusqu'à ce soir, en tout cas, il l'était. "J'en profite pour remarquer que cette robe te va à ravir, Sydney. Quelle surprise de voir à quelle point les formes de la grossesse te sont aussi élégantes..." Ce fut au tour de la blondinette de fusiller son oncle du regard, celui-ci se cachant habilement derrière un sourire à peine esquissé. Il savait qu'elle faisait tout pour cacher sa condition... et la pointer du doigt semblait être une délicieuse vengeance. Elle préféra ne rien relever, continuant à aider Maëlle à retirer les saletés sur sa robe rouge d'une grande élégance. Et glisser au passage un bref, très bref regard en direction de James, qu'elle n'avait pas revu depuis... depuis l'hôpital, quelques jours après cette terrible fusillade. "Emy, tu pourrais me passer un verre d'eau que je puisse enlever la tache sur la robe de... Mademoiselle Silverwood, c'est bien ça ?" demanda-t-elle à la cavalière de James en la regardant avec curiosité.

• Sydney me révélait un tout autre côté de sa personnalité, moins attentionné par son entourage, vivant comme dans une sorte de bulle ou bien sur elle se donnait une certaine importance mais cette fois-ci aux yeux de son cher Noah. Il ne fallait pas être aveugle pour y voir là-dessous quelque chose ressemblant à une relation ? Avec Sydney difficile d’ne apprendre davantage pour le moment mais cette hésitation de tout à l’heure confirmait mes pensées…Cela me ravit pour elle d’ailleurs, et puis elle semblait se faire à son nouvel état de femme enceinte qui la rendait que plus magnifique d’ailleurs, elle resplendissait !
  
  "Ah, du champagne... je pouvais en boire, avant, du champagne...Pardon, c'est juste les bulles, ça me... Oooooh, du tarama !"
  
  Je ne pus me contenir de sourire en la voyant ainsi surtout excitée comme elle était, une vraie pile électrique ! Elle se jeta littéralement sur le serveur tenant un plateau qui failli bien rejoindre le sol dans le geste précipité de la Diva.
  
  Nous crochetant de chaque côté de sa personne, Sydney finissant de se goinfrer disons-le haut et fort, qu’elle jeta un regard sur ma tenue m’attendant à une réflexion de sa part pour laquelle j’étais habituée désormais et prenant ses remarques avec le sourire depuis un moment déjà. Au final j’étais heureuse de l’avoir rencontré, elle était une amie loyale et fidèle et c’était impossible avec elle de s’ennuyer, c’était certain ! Et ceux en toute occasion !
  
  Nous échangeâmes avec Noah sur le plan littéraire, étant un écrivain s’étant comme reconvertis vers un autre style, tel les Polars. Je ne me permis pas de demander pourquoi un tel revirement de style après avoir remercié d’un hochement de ^tête accompagné d’un sourire c compliment du à mon prénom qu’il trouvait agréable. Puis voulant faire dans la simplicité même, il reprit la parole poursuivant notre conversation sur le thème des livres, son domaine.
  
  « Vous aimez les romans, Emy ? Excusez-moi, puis-je vous appeler par votre prénom ? »
  
  -Bien entendu, restons dans la simplicité et oui j’aime les livres en générale, peu importe dans quelle catégorie ils se retrouvent classés, on a toujours à apprendre ou à découvrir des choses en faisant la lecture, tandis que nous nous déplacions vers le buffet pour nous abreuver et nous rassasier surtout Sydney d’ailleurs avec son gros appétit de goinfre ! La jolie blonde aux formes naissantes mais visible si on y regardait de près, enchaina sur le sujet.
  "Enfin, comme je lui ai déjà dit... je trouve que ses livres sont écrits beaucoup trop petit et manquent cruellement d'images. A Vogue, on ne le laisserait même pas servir son café à la rédactrice-en-chef."
  
  Et bien au moins elle n’avait pas perdu son sens de la répartie ce qui me fit rire légèrement les yeux rivés sur Noah qui devait la connaitre fortement pur pouvoir la supporter ainsi, bien qu’elle me semblait être encore plus insupportable qu’à son habitude mais plus épanouie, c’était indéniable ! Elle partit de nouveau à la rencontre du buffet ou se dressait une multitude de petits fours aux saveurs différentes et entremêlées que je me retrouvais un instant en compagnie de Noah.
  
  -Je ne sais pas si vous être un chanceux ou un malheureux…dis-je en désignant Sydney à l’encontre de l’écrivain, elle semble plutôt joyeuse et très…en forme, ça fait plaisir mais j’espère pour vous qu’elle ne vous épuise pas trop avec sa façon d’être…on sait qu’elle peut parfois nous pousser à bout.
  
  C’était bon enfant et puis Sydney avait aussi une place particulière dans ma vie, avec un cœur énorme même si elle se refusait de se l’avouer ou encore de le montrer au grand jour. Chanceux ou Malheureux, concernant son tempérament de feu, devant se faire à sa personnalité, certes ce n’était pas une réelle question sachant qu’ils s’appréciaient fortement l’un l’autre à la façon d’être lui avec elle et vice versa, un joli petit couple d’ailleurs.
  
  Soudain une groupe de personnes s’approcha de nous, n’en connaissant qu’une seule dans le lot, James O’Malley, étant un vieil et grand ami de mon père et avec qui il avait déjà fait affaire, qui était également mon mentor pour entrer dans ce monde des affaires. Mais sitôt à notre hauteur que Sydney dans un élan fit tomber son blini sur la magnifique robe rouge de celle qui était la cavalière de James se coupant dans ses paroles étant comma abasourdi
  
  Un échange entre James et cet autre homme surnommé Shark que je ne pus que sourire à leurs paroles, tandis que cette autre femme, Fara ne semblait voir que son compagnon de soirée, sans toutefois savoir la vraie raison de sa venue, à savoir faire la potiche son prétendant ne lui portant pas un très grand intérêt, la pauvre je la plaignais au final…
  
  « Vous êtes un charmeur né, Shark. C'est là votre faiblesse. Les femmes finiront par vous perdre. » Avait rétorqué James alors que Shark me fit ce compliment indirectement ne s’adressant à ma personne même.
  
  Ce fut à cet instant que mon cavalier me glissa quelques mots à l’oreille, d’une façon plutôt sensuelle il fallait l’avouer qui ne me laissa pas de marbre.
  
  « C'est pour vous que je le suis, très chère. » Un sourire, flatté de ses mots retrouvant peu à peu celui avec qui je m’étais lancé dans une folie pure il y a quelques semaines de cela dans cette grotte au fond des bois. Puis James nous présenta dans les convenances m’indiquant ce qu’était réellement cet homme.
  
  « Monsieur Joe Shark, business man, professeur à l'Université de Berkeley et ami de longue date. Mademoiselle Maëlle Silverwood, une amie qui m'est chère. »
  
  Certes je n’étais habituée par tant de richesse diverses, mais je faisais du mieux pour me sentir à l’aise dans un milieu totalement inconnu pour ma part. Puis un tour de piste aux côtés de mon cavalier qui me narrait les petites manies de chacun des invités me firent sourire avant de revenir vers Joe.
  
  « Vous vous connaissez depuis longtemps avec James ? »
  
  "A force de nous côtoyer dans des soirées de ce type ainsi qu'à l'université de Berkeley, James et moi avons fini par sympathiser tout naturellement. Votre cavalier est l'un des rares chefs d'entreprise qui, à mes yeux, valent la peine d'être connus. Et lorsqu'il sait avec qui partager ses soirées, il mérite d'autant plus mon respect."
  
  Autant en savoir un peu plus sur ces personnes ici présentes et se mêler aux conversations non ? Je ne voulais pas paraitre aussi godiche que cette prénommée Fara, tandis que James alla nous chercher de quoi nous rafraichir écoutant les propos de Joe avec intérêt avant d’assister à cette scène du verre cassé, ou Sir O’Malley fit une remarque à son ami.
  
  « Vous devriez faire bander votre blessure, ce sans quoi, vous risquez de tâcher la robe de votre charmante compagne.Avant de tous regarder dans une seule et même direction.
  
  « Nous devrions peut-être nous joindre à eux, qu'en dîtes-vous ? ».
  
  Sur cette interrogation nous primes tous la direction du trio ou la jeune femme blonde me renversa son petit four sur la robe, une robe à laquelle je tenais énormément…Me contenant surtout en la voyant pouffer de rire après s’être excusé, mais cela me mit vraiment mal à l’aise avant de voir les échanges entre certains membres qui se connaissaient fortement.
  
  
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  . "Pardon, je suis un peu maladroite, désolée... - Quel doux euphémisme, seigneur... - Venant d'un homme qui semble éprouver un mal fou à savoir tenir un verre correctement, je pense pouvoir me passer de certains commentaires."
  
  Puis de nouveaux des présentations encore et toujours auprès de ses convives mais cette fois ci ce fut Joe Shark qui prit la parole.
  
  "Je manque à tous mes devoirs. Mademoiselle Silverwood, James, je vous présente Sydney Khelos, ma nièce. Et son cavalier, l'excellent écrivain Noah Clives, mais également mon ami le plus cher."
  
  Et bien l’ambiance semblait être palpable…que je préférais m’attarder sur l’incident de ma robe
  
  "J'en profite pour remarquer que cette robe te va à ravir, Sydney. Quelle surprise de voir à quelle point les formes de la grossesse te sont aussi élégantes..."
  
  Aussitôt Emy ne pus se contenir et appuya les propos de cet homme inconnu à son répertoire.
  
  -N’est-ce pas qu’elle est sublime ? Et puis la robe s’accorde parfaitement avec la jeune femme qui la porte, toutes deux très élégantes et très remarquées mais c’est ce qui fait toute la différence mon cher…
  
  Voilà au moins c’était dit pour ma part et tout cela avec un ton détaché mais appuyé sans le moindre manque de respect. Je savais également être protectrice.
  
  La jeune ne fit pas cas des paroles de son oncle et s’intéressa également à ce qu’elle venait de faire à savoir faire tomber son blini sur ma sublime robe rouge.
  
  "Emy, tu pourrais me passer un verre d'eau que je puisse enlever la tache sur la robe de... Mademoiselle Silverwood, c'est bien ça ?"
  
  -Bien sûr, tiens…dit Miss Conway lui donnant le verre d'eau.
  
  -C’est bien cela et merci…mais cela devrait aller…repondit Maëlle, confuse de se trouver une telle situation...