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❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo

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MessageSujet: ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo  EmptyMar 17 Jan - 17:49

❝ Personne ne bouge ! J’ai perdu ma cervelle ! ❞


« Le souci, c’est que Nattéo continu de se sentir coupable vis-à-vis de l’accident de sa sœur. Il s’est créé un univers parallèle où il reste éternellement jeune, et où les souffrances n’existent pas. Ce qui explique pourquoi il réagi aussi violemment à certains moments lorsqu’un étranger vient perturber cette sérénité […] » Je déteste les psychologues. Plus que tout, je les hais. Parce qu’ils ont hérité d’un diplôme certifiant qu’ils sont doués pour ce métier, alors ils se permettent de juger autrui. Ils posent des hypothèses, et analyse les personnalités comme s’il s’agissait de symptômes ou de maladies. Si on a le malheur de sortir, ne serait-ce que légèrement, du lot de gens qu’on appelle ‘’normaux’’, alors on est considéré comme malade mental. Olé, je suis fou. Je suis immature et lunatique, j’en ai bien conscience, et alors ? Est-ce que cela va m’empêcher de vivre ‘’normalement’’ pour autant ? Je ne pense pas non. Ma personnalité en avait pris un sacré coup lors de l’accident de Thaïs, mais également lors du décès de Thybalt. J’ose supposer que n’importe qui dans cette situation aurait réagi de la même manière que moi. Comment ne pas se sentir coupable du handicape de ma sœur alors que c’est moi qui conduisais ? Comment ne pas la surprotéger alors que je l’aperçois tous les jours, entrain d’essayer d’attraper un objet situé en hauteur, mais qu’elle est incapable de se lever pour y parvenir. Matthias s’était enfui en Irak, papa était resté en France, il n’y avait guère que maman qui s’inquiétait pour nous. Un tantinet de trop d’ailleurs… Puisqu’elle avait tenu à ce que je rencontre ce cher docteur Bidulchouette du fait de mes précédents actes de violence à Berkeley. Est-ce que c’était mal d’essayer d’enseigner le respect à des idiots écervelés ? Je ne pouvais rester de marbre face à un regard dégouté en direction de ma sœur, ou face à une moquerie à l’adresse d’un de mes camarades. Tu me cherches pas, t’es tranquille et je t’aime bien. T’insultes un de mes proches, j’te course dans les couloirs pour te foutre une patate en pleine mâchoire. Bon après bien entendu, tout ce petit jeu-là avait ses limites. J’étais violent, incontrôlable et instable oui ; mais je pouvais tout aussi bien me montrer gamin, joueur et doux à mes heures perdues. Il n’y avait que lorsque j’étais entouré d’une bonne compagnie que je m’accordais à dévoiler cette facette plus vulnérable de ma personnalité. Et je n’avais pas encore besoin d’un psychologue pour me le dire. La suite de son discours à mon sujet, je ne l’ai écouté que d’une oreille. Mes yeux rivés sur la fenêtre à ma droite, je guettais d’un œil envieux l’extérieur, et l’horloge de mon Université qui sonnait midi. Punaise, qu’est-ce que j’avais faim. Mon ventre acquiesça d’ailleurs à ma pensée en grognant légèrement. Ma mère me fusilla du regard, moi je riais silencieusement sur mon fauteuil. Hé j’y pouvais rien si j’étais affamé ! Le pire c’est que ce satané bonhomme barbu possédait tout un panel de bonbons dans une coupelle sur son bureau… Mais je m’étais juré de ne jamais l’approcher à moins de deux mètres. Et puis finalement –heureusement devrais-je dire-, la sonnerie de mon portable retenti dans la pièce. Ah, nouveau message ! J’étouffais un fou-rire dans mon écharpe alors que le psy’ m’accordait un regard digne des plus grands thriller. Ma main glissa dans ma poche, en ressortant mon Iphone. Bim bam. Zéphyr ! Qui d’ailleurs me proposait de venir le rejoindre à la cafétéria pour manger ensembles. Lulu serait là en plus. Mon précieux Luca, petit neveu chéri. Oh yeah. La voici ma sortie de secours. Je t’aime Princeton. Rien que pour ça, je pouvais aisément le qualifier du terme ‘’meilleur ami’’. Il avait le don de toujours savoir tomber au moment où j’avais le plus besoin de lui. Je pianotais quelques instants sur mon cellulaire en répondant bien entendu que j’allais arriver incessamment sous peu. A mes côtés, j’avais à peine remarqué que les deux adultes s’étaient littéralement stoppés dans leur dialogue, et me guettaient désormais d’un œil suspect. Désolé doc’, désolé maman. Je me suis levé d’un bond de ma chaise, m’emparant furtivement d’une poignée de sucreries (bonus pour m’avoir fait enduré ça), et je me dirigeais ensuite précipitamment vers la porte de sortie : « Désoléééééé, j’dois m’éclipser, entraînement de foot imposé de dernière minute ! Bonne journée doc’. Maman, tu fileras le compte-rendu à Thaïs. Je t’aime ! » lâchais-je à voix-haute avant de mettre les voiles en ouvrant la porte. Liberté ! Périclès a dit : « Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. ». Me voilà heureux et comblé donc. Je ne pouvais pas en dire de même pour les deux autres que je venais de laisser en plan… Mais bon. J’étais un élève particulièrement studieux après-tout… Je pouvais remercier Dieu de m’avoir confié un certain talent au niveau du dessin et de la sculpture. L’avantage d’étudier l’art : rien ne sert de réviser, faut toujours y aller les mains dans les poches, et au talent ! Roule ma poule. Là où Thaïs passait le plus clair de son temps à étudier, répéter, apprendre, moi je me posais pépère devant la télé, tout en faisait de-ci de-là quelques croquis à main levée. Des brouillons qui rapportaient au final d’excellentes notes. Je n’avais strictement aucun mérite, et je le savais pertinemment. Mais pour autant, j’étais malgré tout fier de voir ma mère me féliciter chaque fois que je lui rapportais mes résultats. Je me souviens encore qu’à nos premiers examens, j’avais eu de meilleures notes que Thaïs, et durant une semaine, j’avais passé mes après-midi à la narguer avec ça. Nananananèreuh. Et pim, qui c’est le plus ? C’est bibi !

D’un geste nonchalant du bras, je poussais un grand coup la porte menant vers le campus. Ah qu’il était bon d’être enfin sorti de ce cauchemar. Mâchouillant un des bonbons que j’avais gagné, j’arpentais les allées de la cour d’une démarche énergique. Direction la cafet’, histoire d’apaiser mon ogre d’estomac. Une agréable odeur de frites se dégageait déjà dans les environs, de quoi appâter mes petites narines. Rowai, ils ont fait des pôtates ! Géniaaal. Ca promettait encore une bonne grosse bataille de Ketchup avec Luca ça. La dernière fois le morveux m’avait battu à plat de couture, mais je m’étais juré de me venger. Revanche ce midi. Restait plus maintenant qu’à espérer qu’il reste encore de la place. Puisque mine de rien, vu le nombre de morfales qui comprenait l’Université, il n’était pas rare de devoir se fighter à moitié pour obtenir une place assise. La loi du plus fort l’emportait sur ce coup. C’était pire que la jungle. Pour cette raison Thaïs s’amusait souvent à me taquiner à ce sujet en me narguant : « Moi j’arrive toujours à trouver une place assise héhé. » Niah niah niah très drôle ! Le pire, c’est qu’elle me faisait rire cette idiote. D’ailleurs en parlant du loup… il serait peut-être bon que je sache si elle mangeait à Berkeley ou pas ce midi. Nous avions pour habitude de partager nos repas ensembles. Le seul moment de la journée où nous pouvions nous croiser, en dehors de quoi Thaïs passait son temps à travailler ou s’adonner à ses passe-temps. Ressortant mon téléphone, je me suis remis à tapoter dessus tout en continuant ma route. Au loin on pouvait apercevoir la foule d’étudiants se précipiter à vive allure vers le coin bouffe. Bah voyons. Premiers arrivés, premiers servis forcément. Fallait peut-être que je me magne un peu les fesses aussi tant qu’à faire. La cloche n’avait pas encore sonnée, et pourtant y avait déjà foule de monde qui attendait après leurs plateaux repas. Youpipi. Portable qui vibre. Réponse de Thaïs : « J’ai déjà mangé l’heure d’avant. Au fait, il parait que t’as fugué de chez le psy’ ? Pas biiiien ! » Je levais les yeux au ciel en maugréant. Les nouvelles se rependaient plutôt vite apparemment. J’imaginais sans trop de mal qu’à ma prochaine rencontre avec maman, j’allais passer un sale quart d’heure, mais qu’importe. Hoff, et puis au pire, je m’en fichais pas mal. M’enfonçant dans la foule de monde, j’essayais tant bien que mal de repérer mon copain d’Alpha parmi le monde. Erf. C’était pas gagné. Surtout avec tous ces crétins qui s’éclataient à doubler. Ouh, ça allait très vite m’agacer tout ça. Le manque de patience de certains m’insupportait au plus haut point. Déjà que j’étais affamé et mon ventre hurlait en guise de manifestation, mais si en plus je devais m’éclater à faire le pion qui restait debout sans avancer.. non, ça allait pas être possible. J’avais un caractère de merde et je pouvais m’emporter plutôt facilement, alors valait mieux ne pas m’embrouiller. Et surtout pas à l’heure du repas. A vos risques et périls. Mais bon, apparemment y avait un qui voulait se la jouer rebelle. Ca allait pas passer. Attrapant le guignol par l’épaule, je l’ai rejeté vers l’arrière en gueulant un bon coup. « Wohoho bourricot ! On se calme, et on va gentiment aller se mettre à la queue-leu-leu comme tout le monde. » Connard vah. Je l’ai entendu m’insulter, je n’ai pas réagi mais me suis contenté de lever les yeux au ciel. Bouffon. J’avais certainement pas de temps à perdre avec des types de cette gamme-là. Quoiqu’il en soit, au bout d’un bon quart d’heure d’attente infinie, j’ai fini par avoir mon plateau entre les mains. Au menu : frites, hamburger, et canette de soda en supplément. Ô comme j’aimais notre université et ses repas équilibrés. C’est clair qu’on était loin des cinq fruits et légumes journaliers. Mais bon. Heureusement l’Amérique n’était pas la France. Être gros, gras et moche, c’était à la mode. Et pour des flemmards comme moi qui passait le plus clair de son temps à s’empiffrer de chips, pop corn, et autre sucrerie, on pouvait dire que l’American Life me réussissait à ravi. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’étant Iota, j’étais censé gardé une forme olympique. Bouaha, la blague. Après quelques minutes à patauger entre les allées pour me dénicher une table, je suis finalement parvenu à poser mes fesses près de la baie vitrée. Nikel. Bon, en temps normal c’était une table réservée pour les Beta-Delta, mais qui va à la chasse perd sa place non ? Une frite en bouche, j’ai rapidement composé le numéro de mon camarade de papa d’Alpha. « Zéphyyyyyyyr. T’es où ? J’me suis posé à table, j’t’attends avec ton choubidou. Magne tes fesses avant que j’ai terminé d’avaler mes frites. » Avec le bouquant qui résonnait aux alentours, je n’aurai même pas eu l’occasion s’entendre sa réponse. Hoplà, j’ai raccroché. Bon. Je faisais quoi moi maintenant ? J’attendais sagement que môsieur arrive, ou je commençais à manger sans lui ? Dilemme. Hoff aller, il ne m’en voudrait pas. Une frite, deux frites. Punaise qu’elles sont bonnes. Trois frites avec suppléments de Ketchup. Et… Ho, ne serait-ce pas Autumn que j’apercevais au loin dans la cour ? Bigleux, je me suis frotté les yeux machinalement sans dévié le regard. Mince alors. J’savais même pas qu’elle était à Berkeley. Mais je n’eu pas réellement l’occasion de m’attarder dans ma contemplation : un plateau venait de se poser sous mon nez, et la silhouette de mon cher compagnon se dessina devant de moi. En guise de salutation : une frite dans la figure, une. Ca t’apprendra à être en retard, niark. « Ah bah enfin, c’est pas trop tôt ! » entonnais-je tout fier de ma bêtise.
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❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo  Empty
MessageSujet: Re: ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo  EmptySam 21 Jan - 18:51

« Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi.» A dit Frank Herbert. La peur est une chose qui n’est pas explicable, la peur n’est point quelque chose de rationnel. On peut très bien ne pas être effrayé par quelque chose d’on ne peut plus réel, certaines personnes ne sont pas effrayées à l’idée qu’on leur pose une pistolet sur la tempe, mais ont la peur de leur vie au moment où il voit quelque chose de totalement irrationnel, impossible dans la vraie vie mais cela n’empêche que l’esprit humain ne s’autorise d’autres choix que de s’imaginer des choses irréalisables mais c’est ainsi, nous n’avons qu’à faire notre possible pour passer outre, pour laisser cette peur derrière nous, ne plus y penser. Fermer les yeux, respirer lentement, doucement ; les rouvrir, se dire que l’on était bêtes d’avoir peur et cela passe, tout simplement. C’est cela d’être adulte, d’avoir cette maturité à tout méditer, à prendre les choses mêmes les plus effrayantes au second degré et ainsi, ne plus avoir peur de rien. Ou si, avoir peur du vide, avoir peur de la mort. Quoi qu’on en dise, riche ou pauvres, petit ou grand, beau ou moche ; chacun a peur de mourir. Et plus encore de mourir, tout le monde a peur de ne pas avoir assez vécu, c’était cela le vrai fléau. Se dire que l’on perd chaque minute que l’on vient de voir s’écouler dans notre vie, de se dire que plus jamais on ne la reverra, qu’elle s’était évaporé dans l’air, comme notre espérance de vie, s’amenuisant à chaque seconde, chaque instant qui passe. La chose la plus dure, c’était de réussir à vaincre ses peurs. Certaines personnes ont peur d’une certaine sorte d’insectes ou d’animaux, d’autres d’être dans un ascenseur ou que sais-je encore. Avoir peur, c’est se dire que l’on obéit à sa peur, qu’elle nous domine et qu’on ne peut rien faire d’autre que de subir celle-ci, pour toujours. Vaincre sa peur, c’était prendre le dessus, se donner les moyens d’être le puissant, de ne pas se laisser dominer par une chose aussi immatérielle qu’une peur. Le Princeton avait toujours fonctionné ainsi, si il avait peur de quelque chose, il ne pouvait s’empêcher de vaincre sa peur, de se montrer toujours plus fort, comme son père aurait aimé qu’il le soit. Mais à ne plus avoir redouter quoi que ce soit, le jeune homme avait perdu des sensations, la peine, la rancœur, le dégoût de quelqu’un ou le manque. Il en avait perdu ses sentiments, car même si il maniait le verbe comme les jedis maniaient le sabre laser, il n’était déjà pas homme à faire de longues déclarations, mais ayant perdu ses sentiments enfouis quelques part à force de refouler les peurs qu’il pouvait avoir, il ne pouvait plus exprimer de sentiment. Il n’en ressentait pas. Si enfant, il avait toujours voulu se débrouiller seul, n’ayant pas vraiment d’autres solutions, il ne voulait pas cela pour son fils. Luca, son petit ange qui cachait un vrai démon, comme papa. L’orage battait son plein cette nuit là, où le bout de chou avait pu venir chez son père qu’il réclamait depuis des semaines, et le milanais avait fait l’aller-retour de la capitale française à sa nouvelle ville d’adoption californienne juste pour pouvoir passer un peu de temps avec son fils, sa progéniture. Plongé dans un livre d’économie par rapport au cours du lendemain, l’alpha fut étonné en voyant une petite tête blonde pousser la porte de sa chambre, grelottant et regardant son père, avec les yeux de biche que peut faire un enfant lorsqu’il désire quelque chose. Il n’avait que deux ans et demi, ce n’était point honteux d’avoir envie de dormir avec son père. Ouvrant le lit à Luca, le jeune père lui fit signe de s’approcher. Bordant le bambin, sourire aux lèvres, il porta celles-ci au front de son fils, avant d’éteindre la lumière. «Ze t’aime pôpa.» Jamais personne ne lui avait dit qu’il l’aimait si ce n’était ce petit bout de chou dépassant à peine les quatre vingt centimètres, et cela lui faisait toujours aussi plaisir depuis qu’il disait ces quelques mots. Être père, c’est avant tout des responsabilités et il l’avait bien compris, mais c’était aussi certains plaisirs bien particuliers. Celui de voir les premiers pas du bambin, celui de le voir dire ses premiers mots et pour finir, celui de voir cet enfant que l’on apprend jour après jour, à aimer ; nous montrer et nous dire que la réciproque était tout aussi vrai. D’abord fort sceptique à l’idée de devenir père, Zéphyr savait maintenant qu’il ne pourrait se passer du petit Luca plus de quatre jours, sans entendre la voix du premier de la nouvelle génération Princeton, ou sans voir la tête blonde sur skype. C’était juste impensable pour l’alpha. La tête blonde du jeune enfant se posa sur le haut de son torse, alors que Zéphyr caressait les cheveux de son fils. Il n’existait de lien plus fort que celui entre Luca et son père, et l’alpha le comprenait chaque jour. Fermant les yeux, paisiblement, le diable s'endormit, sa progéniture blotti contre lui.

La nuit porte conseil, les réflexions étaient plus intenses encore lorsque rien d'autre que notre cerveau ne marchait, dans le noir le plus total, dans la pénombre du monde, plongé dans l'obscurité, nos pensées les plus obscures comme les plus agréables remontaient à la surface, comme ayant rendez-vous pour une consultation interne du milanais. Pensant à Cadence, Nattéo, Alaska ou Thaïs, pensant à sa famille et à ce petit bout de chou qu'était Luca, pensant aux études, à son futur, à lui. Tout simplement. Tout y passait, revue générale des sentiments qu'il n'exprimait pas en public, mais exprimait dans sa tête. Colère, frustration, bonheur, amusement. Tout était décuplé et mis à la suite des autres, dans un torrent de sentiments, passant du noir au blanc, passant des rires au pleurs, passant du paradis à l'enfer, tout cela en quelques millièmes de seconde. Terrific. Sorti de ses rêveries, de ses états d'âme par les premiers rayons de soleil de la journée, qui avait pris la relève de l'orage ; le milanais ouvrit les yeux au monde, en ce jour de janvier, où le soleil se faisait bien trop rare à son goût. Se levant tout en faisant bien attention de ne pas réveiller Luca, qui était parti pour faire une grasse matinée, avant de rejoindre la cuisine, où se trouvait déja la charmante colocataire de l'alpha, bien peu habillé, ce qu'il lui fit remarquer. Même si cela ne le gênait pas, bien au contraire, c'était peut-être pas la meilleure des choses que son fils raconte à sa mère que 'papa Zéphyr il vit avec une madame qui se balade presque toute nue', il imaginait que directement, cela faisait pas très bien auprès de son ex petite-amie. Toujours est il que l'alpha, profitant du sommeil lourd de son fils, vint poser ses lèvres sur celles de la bëta. Ils étaient bien plus que colocataires, et cela n'était pas inhabituel, loin de là, qu'il s'embrassent, se touchent et aillent même jusqu'à se tripoter, et plus si affinités bien évidemment. Irrémédiablement attiré par sa colocataire, le milanais eut un de ces pulsions incontrôlables, et leva la demoiselle jusqu'à la poser sur le plan de travail de leur cuisine. Si ils avaient une maison immense qui leur appartenait, il y avait une raison, cela semblait clair. Embrassant à pleine bouche la demoiselle, il ne fut stoppé que par une chose. Un petit bruit, qui ressemblait étrangement au mot papa. Se retournant, il fut aussi étonné que gêné de voir Luca, debout, en train de regarder son père chauffer sa colocataire dès le réveil. Damn it, il devrait remettre cela à plus tard, ce qu'il dit rien qu'avec un clin d'oeil. Asseyant le bambin sur une chaise, tandis que la blonde s'éclipsa vers sa chambre, Zéphyr le regarda, avec la plus grande tendresse qu'il puisse avoir, avant de lui dire que garder un secret était pas quelque chose de mal. «Dis, Luca, Leïla et papa sont juste amis, donc faut pas dire que on s'est fait un bisou, d'accord ? Parce que, parce que c'est comme ça.» Dit il en se grattant la tête, gêné de dire ça à son fils, qui semblait ne pas être très intéressé par ce qu'il avait vu, hochant la tête en signe de réponse. Servant des céréales à son fils avant de partir vers la salle de bains, il demande gentiment à sa colocataire de le surveiller le temps qu'il se lave, chose qu'elle accepta, surement aidé par le très peu de vêtements que portait Zéphyr. Irrésistible à poil ? Pas impossible. Un sms au parrain du petit pour donner rendez-vous pour le midi, et c'était parti pour la douche.

S'essuyant nonchalamment, à peine sorti de la douche, l'italien retourna dans la cuisine et indiqua à Luca d'aller se laver, étant donné qu'ils mangeraient avec son parrain. Ni une, ni deux ; le bambin courut vers la salle de bains. A sa naissance, Zéphyr n'avait pas vraiment tergiversé au moment de choisir un parrain pour son fils, évidemment cela devait être le Dupont de Calendre. Ils étaient amis depuis de très très longues années, passaient le plus clair de leur temps ensemble et cela coulait de source, il n'y avait aucune hésitation à avoir. dieu sait à quel point il est difficile d'être considéré comme un ami par le Princeton, et on pouvait dire que le iota était un de ses seuls amis. Ce qui est rare est cher, dit-on. Une fois le jeune homme prêt à sortir, il aida le bambin à se préparer pour ne pas être en retard, sachant que depuis le départ des Dupont de Calendre et de Zéphyr à San Fransisco, Luca n'avait pas assez à son goût l'occasion de voir son parrain. Emmenant son fils vers la voiture, après un clin d'oeil plein de sens à Leïla, il entreprit de se rendre à l'université, ce qui n'était pas une tâche facile à cette heure-ci, tonton Natt' allait devoir attendre. Arrivé tant bien que mal à l'université, après avoir cherché quelques minutes une place pour garer sa Porsche ; il fit attention de ne pas perdre le bambin avant de filer vers le restaurant universitaire. Si il avait pu choisir, il aurait préféré inviter Nattéo à manger au restaurant, ils auraient mieux mangé et ils auraient moins attendu mais soit. Frites hamburger, et après ils se demandent pourquoi le taux d'obésité est haut aux Etats-Unis, joke. Arrivé à la table de son meilleur ami, il n'eut pour bonjour que la réception d'une frite dans la figure, ce qui fit rire Luca mais pas tellement son père, mais soit, il avait appris à supporter le iota lorsqu'il faisait l'enfant, il fallait dire que le jeune homme ne faisait pas vraiment avec son âge, si il affichait plus de vingt années au compteur, il n'en avait pas plus de dix dans la tête. «La circulation est im-po-ssi-ble, ici alors c'est pas de ma faute, puis on aurait surement mieux fait d'aller manger en ville. Tiens, ton filleul est tout impatient de te voir.» Dit il, ton sobre, sourire en coin alors que le bambin courait dans les bras de son parrain. «Ca va toi ? J'ai vu Thaïs hum, last week. L'air californien lui fait du bien, je trouve, non ? Et la rend encore plus belle, dieu sait qu'il ne faut pas oublier de le mentionner, mais devant son frère, c'était pas une chose super facile à dire. Ils s'étaient embrassés, la soeur handicapée et le meilleur ami, on se croirait dans un film ; mais lui n'était pas au courant, c'aurait été faire beaucoup de bruit pour pas grand chose. «Ca va, t'es à peine un crève la dalle, t'attends même pas ton filleul.»
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MessageSujet: Re: ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo ❝ my friends say I should act my age ❞ zéphyr . nolann . nattéo  EmptySam 28 Jan - 20:09

« “Ohana” means “family.” “Family” means “no one gets left behind”. » Annonçait Lilo à Stitch avant qu’il ne quitte la demeure. Bien souvent, on ignore à quel point notre famille nous est importante. Tous les jours nous fréquentons nos parents, nos frères et nos sœurs. On les aime, parfois sans trop vraiment leur montrer ; on se dispute avec, et puis quelques heures plus tard on rigole à nouveau ensembles ; on les sert dans nos bras, ils sont notre bouffée d’oxygène. Alors bien entendu, dans cet univers utopien dans lequel nous grandissons, jamais nous n’allons suspecter le moindre drame. Et pourtant.. cela n’arrive pas qu’aux autres. J’aimais mon petit frère. Je l’aimais, j’aimais ses minuscules mains qui s’agrippaient à moi, j’aimais ses petits bouts de phrases qu’il me murmurait à l’oreille comme un secret, et j’aimais par-dessus tout entendre son rire de chérubin ensoleiller notre quotidien. Thybalt, tout comme Thaïs aujourd’hui, avait toujours eu ce don de rire face au danger, et ce dans n’importe quelle situation. Il était rare qu’il verse des larmes. Un jour, alors qu’il marchait à peine, je me souviens avoir fermé les yeux et bouché mes oreilles suite à une petite chute qu’il venait de faire. Mais cet idiot ne pleura pas pour un sous, bien au contraire : il avait littéralement explosé de rire. Sacré bonhomme.. Pourquoi a-t’il fallu que nous quitte aussi tôt ? Ce n’est pas aux aînés d’enterrer leur benjamin. Jamais je ne pourrai me pardonner de cet accident. Jamais je ne pourrai vivre avec. Petit ange qui nous a quitté, et qui continue malgré tout à vivre à travers nos actes. Ajouter à cela le handicape de Thaïs qui était entièrement de ma faute… Monsieur le psychologue n’avait peut-être pas si tord que cela finalement. Les yeux clos, je revoyais les images de cette soirée. Ma propre voiture, devenue une véritable épave. Des débris recouvrant le sol enneigé et glacé. Et puis son corps allongé par terre, et rouge… si rouge. Une vision d’horreur. Un frisson longea ma nuque. Nous avions vu Thybalt nous quitter alors qu’il était allongé, beau et magnifique, sur un matelas de poudreuse blanche. Il était hors de question que ma jumelle me quitte de la même manière. Je l’ai serré contre moi, elle bougeait à peine et frissonnait. Je lui ai parlé, elle ne répondait qu’à mi-voix. Ce soir-là, j’ignore ce dont j’aurais pu être capable si elle s’était éteinte dans mes bras. J’aurais sans doute perdu la raison… Déjà que je n’en avais pas beaucoup. « La circulation est im-po-ssi-ble, ici alors c'est pas de ma faute, puis on aurait surement mieux fait d'aller manger en ville. Tiens, ton filleul est tout impatient de te voir. » La voix rauque de Zéphyr s’éleva, et me sortit ainsi directement de mes songes. Nos regards se croisèrent un instant, puis une masse se précipita littéralement sur moi et dans l’étau de mes bras. Sacré neveu. Plus rapide que la lumière, je n’avais même pas eu le temps de le narguer en avalant une de mes frites. Choppant les petites mains du monstre assis sur mes genou j’arquais un sourcil tout en souriant comme un idiot. S’il y a bien une chose que j’aimais plus que tout chez mon petit Lulu, c’était la frappante ressemblance avec mon propre petit frère. Thybalt avait la même manie de me sauter dessus quand j’étais à table. Voyou ! Mais bon, au moins le lancé de frite sur papa l’avait amusé. D’ailleurs, il semblait avoir bien pigé le truc, puisqu’il se penchait désormais dangereusement vers mon assiette pour chopper une de mes armes salées. Teuh teuh, on ne joue pas avec la nourriture. « Moooh, mon Lulu ! Ca va, tu pètes la forme toi. C’est papa qui te donnait de la drogue dans le biberon quand t’était petit ou quoi ? » Regard inquisiteur au concerné, et il se fendait la poire au beau milieu de la cafétéria. Ah, j’adore ces rires de bambins. J’ignore s’il avait compris l’intégralité de ma phrase, mais vu la tête que je faisais, je le soupçonne de se moquer de moi plus qu’autre chose là. Vermine. Et dans son fou-rire enfantin, je ne pu m’empêcher d’esquisser un sourire à la fois amusé, et faussement agacé. Bah au moins la fin de matinée s’annonçait déjantée avec un tel monstre à nos côtés. Et encore, nous n’avions même pas encore entamé nos repas. « Ca va toi ? J'ai vu Thaïs hum, last week. L'air californien lui fait du bien, je trouve, non ? » Zéphyr reprit la parole, mes yeux se posèrent vers lui alors que je tentais tant bien que mal d’asseoir Luca à mes côtés. En vain. Le bidule préférait rester sur les genoux de tonton. Attrapant une nouvelle frite –glouton et j’assume-, j’haussais un sourcil, l’air sceptique. Le fait que Thaïs connaisse Zéphyr avait toujours eu le don de me perturber. L’Alpha devait être mon plus ancien compagnon, il comptait à mes yeux pour ainsi dire autant que mes jumeaux. Mais le fait que ma sœur et moi ayons un ami un commun.. je sais pas. C’était assez étrange. D’autant plus que nous n’avions jamais vraiment eu l’occasion de sortir tous les trois ensembles. « Ah ouais ? Punaise, même pas elle me l’a dit la saleté. » Thaïs avait ses petits secrets qu’elle ne souhaitait pas partager avec moi. C’était tout à son honneur. Mais elle aurait au moins pu m’avertir qu’elle était avec lui. Nous aurions pu nous retrouver. Affichant une moue boudeuse –peu convaincante-, je me suis finalement résolu à hausser les épaules. Bah, de toute façon ça n’avait pas grande importance. Rien ne servait à ce que je fasse mon jaloux de première catégorie. Qui plus est, ce n’était pas comme si je n’avais pas confiance en eux. J’avais beau me montrer un tantinet trop protecteur envers ma jumelle, je savais qu’aux côtés de Zéphyr, elle n’était pas entre de mauvaises mains. Attrapant du bout des doigts mon soda, j’ai baissé les yeux en direction de mon neveu tout en lâchant à mi-voix : « Boh, même au pôle nord elle serait aussi énergique que Lulu tu sais. Du temps qu’elle a sa liberté, Thaïs ne demande rien d’autre. » C’était peu d’le dire. Pour rien au monde Thaïs ne laissait entrevoir son handicape. Quelle que soit la situation, il fallait qu’elle agisse par ses propres moyens. Une qualité que j’admirais en secret, mais que je ne manquais pas de détester chaque fois qu’elle m’envoyait bouler. Et hoplà, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je passais ma main dans les cheveux du microbe histoire de le décoiffer un bon coup. La banane accrochée aux lèvres, j’étais sacrément fier de ma connerie, et cette fois-ci, c’était moi qui me fichais de lui en riant un bon coup. Vengeance. Il battait des bras, tout contrarié, et m’adressait carrément une belle grimace. L’instant suivant, il se faufilait sous la table pour aller rejoindre son père. Luca et moi avions au moins un caractère semblable. Et une gorgée de Coca Cola pour fêter ma victoire, une !

Autour de nous, les lieux se remplissaient à une vitesse impressionnante. Plus aucune table n’était libre. On pouvait dire que pour une fois, j’étais arrivé à temps. Bon, c’est pas que, mais mon pauvre petit estomac était toujours pas satisfait en attendant. M’emparant nonchalamment de mon burger XXL, j’en croquais une large bouchée pour entamer. Un instant de bonheur qui fut néanmoins très vite interrompu. « Ca va, t'es à peine un crève la dalle, t'attends même pas ton filleul. » Oh bah ça va ! Si on a même pu le droit de savourer son casse-croûte… Mon sandwich toujours en bouche, je levais les yeux vers mon interlocuteur. J’imagine que ce devait être un filet de ketchup qui coulait le long de mon menton.. Ahem, quelle belle image j’offrais. A moitié amusé, je souriais l’air de rien en mâchouillant mon repas. On ne pouvait pas dire que la patience faisait parti de mes qualités. Thaïs pourrait confirmer : chaque fois qu’on devait manger ensembles les midis, si j’arrivais avant elle, j’avais en général terminé mon plateau une fois qu’elle posait le sien face à moi. Synchronisme powa. Pis crotte : ça refroidis vite ces trucs-là. Manger un hamburger froid, et des patates froides.. c’était pas vraiment jouissif. Alors que là… J’en avais des étincelles dans les yeux, comme dans les publicités à la télé. On m’a souvent dit que j’aurais pu remplacer Goinfrex dans Pokémon, aujourd’hui je comprends pourquoi. « L’appel du ventre est une force contre laquelle on ne peut lutter mon jeune padawan. » Et le pire dans l’histoire, c’est que je disais ça en étant plus sérieux que jamais. Pour ponctuer le tout, j’ai simplement tendu une frite droit devant moi, en direction de Luca qui s’empressa de la chopper au vol, et l’avaler tout rond. Hé bah voilà, il était redevenu mon copain au moins. L’avantage des enfants quand ils boudent : il leur en faut peu pour qu’ils arrêtent de faire la moue. Tendez une teuteute à un bébé qui fait une crise, et hoplà, le tour était joué. La magie de l’enfance. Et ce qui expliquait également pourquoi j’adorais tant la compagnie des tout petits. Ils possèdent en eux une chose que bien des adultes –et des adolescents- ont tendance à perdre de nos jours : la légèreté. Ils ne se soucient que de peu de choses, et leur monde n’est fait que de bisounours et de dessins animés ; Le Neverland n’existe certes pas, mais j’apprécie pouvoir y faire un bond de temps en temps. Revenir en enfance, se croire capable de toucher les nuages rien qu’en enfilant une cape magique, courir dans les champs en écartant les bras, et rêver de mille et une merveilles. Rester éternellement jeune dans sa tête, et ne se soucier de rien d’autre que de son petit plaisir personnel. J’aspirais à tout cela, et tant pis si ça ne plaisait pas à mon entourage. Mais à en voir le ravissant sourire que m’adressait Luca, ça semblait plaire ici. « Alors, dis-moi petit cornichon, t’as été sage avec papa ce matin ? » Les bras croisés sur la poitrine, je l’inspectais avec un œil mi-clos. Tout gêné, le rouge lui était monté aux joues, et voilà qu’il se cachait le visage derrière le bras de son père. Sacré garnement. Etouffant un rire en reprenant mon repas, je supposais que ça signifiait ‘’non’’. Au moins, il était pas doué pour mentir. C’était déjà ça. « Convainquant le bougre. Alors dis-moi toi, on approche de la saint valentin, t’as prévu une cavalière pour la soirée ? Ou tu vises déjà quelqu’un peut-être ? » Cette fois-ci, mon regard se reporta sur celui de mon Alpha de copain. Tout penaud, il est vrai que je n’m’étais moi-même pas posé la question. J’ignorais ce que Thaïs avait prévu pour le coup, je n’sais même pas si nous allions faire un tour à la soirée prévue par les présidents de confrérie. Sans doute que si je devais débouler, ce serait à l’improviste. Je n’étais pas très fan de toutes ces niaiseries, et les femmes étaient de loin l’une de mes dernières préoccupations. Se caser ? Bah pour faire quoi ? J’ai toute la vie devant moi pour bâtir une famille. Le mariage, les enfants ? Hors de question. Pas avant une trentaine d’année en tout cas. Fallait-il encore que je murisse déjà moi-même avant d’apprendre à mes enfants à le faire… Un bruit me sorti de mes pensées, et mes yeux se posèrent sur la silhouette miniature, désormais debout sur la chaise. « C’est moi où il est entrain de danser là ? » Non non. C’était bel et bien Luca, debout sur la chaise, entrain de gigoter de gauche à droite. Il me faisait rire cet idiot. Le pire c’est que son public semblait apprécier ça. C’était donc ça le secret de Zéphyr pour pécho des filles ! Faire danser son morveux au milieu de la foule. Oh, le sacré coquinou. Accordant une légère tape à l’épaule du papa brun, je savourais le spectacle. « Je l’aime ton fils. »
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corbeille
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