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En compagnie d'un grand Homme [James]

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MessageSujet: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyMer 11 Jan - 16:11

  • Villa 18H00, j’avais rendez-vous avec James O’Malley celui qui serait à l’avenir mon mentor dans le domaine des affaires à défaut que ce ne soit mon paternel, avec qui je voulais garder une certaine distance pour des raisons personnelles me concernant et après avoir usé de ma présence auprès de James il accepta enfin m’aider pour me mettre le pied à l’étrier à savoir qu’en contrepartie je devais suivre certains cours, être présente à chacun de ses demandes, comme ce soir ou je devais le rejoindre au Lexington Club, lieu culte et pas très recommandé ? Idiotie totale, j’avais une de mes anciennes amies, qui y travaillait comme stripteaseuse et serveuse, ayant de bons souvenirs en cet endroit ou l’alcool coulait à flot. Je réfléchissais tout en allant sous la douche à pourquoi ce choix de lieu…

    Tout homme était égayé de voir de jolies femmes devant eux, surtout dans ce genre d’établissement ou l’homme avec un grand H en l’occurrence était maitre, dans le sens où chacun pouvait se dégourdir de sa dure journée de labeur en allant boire un verre au comptoir du Lexington et pourquoi pas s’envoyer en l’air avec l’une es hôtesse ensuite…Chacun n’était-il pas libre de faire ce que bon lui semblait ?

    La douche enfin prise j’optais pour une tenue adéquate, combinaison entre un pantalon droit noir et sobre et un haut pourvu d’un décolleté quelque peu mitigé sans être toutefois vulgaire et une coiffe en arrière, un chignon avec une légère mèche et des escarpins assortis espérant avoir trouvé la bonne tenue pour ce genre de circonstances, et puis être une femme avait aussi quelques avantages non ? Le fait de pouvoir charmer plus ou moins le futur client pouvait aussi aider dans ce monde impitoyable sachant toutefois garder une certaine distance, et ne mélangeant pas vie privée et professionnelle, mais ce soir je ne serais là qu’en tant qu’assistante, qu’observatrice rien de plus.

    Le temps passant il était bientôt l’heure de me rendre au lieu-dit ayant pris mon temps pour me préparer ne voulant rien omettre, ce qui me fit penser à ajoute rune petite touche supplémentaire, des boucles d’oreilles de couleur or, discrètes et faisant leur effet avec ma coiffure ravivant quelques peu le teint de mon visage tout semblait être parfait. Me voilà une heure plus tard bien passée, dans le hall de ma villa un sac en main sans oublier un bloc note et un stylo renfermés dans une pochette de cuir pour plus de professionnalisme prenant des notes au cas où, avant de poursuivre mon chemin, clefs de voiture en main et veste , pour me rendre à ce diner d’affaire, laissant un mot à Stephen dans la coupelle à l’entrée pour le prévenir que je ne rentrerais pas de bonne heure, qu’il restait de quoi manger dans le réfrigérateur avant de quitter les lieux refermant derrière moi.

    Ouvrant à distance ma berline de marque Allemande, j’y pénétrais posais mon sac sur le siège passager et mis le contact avant de boucler ma ceinture, et prenant la direction de ce club huppé et reconnu par tous….au Lexington au Nord de San Francisco ou j’arrivais après une bonne demi-heure de route ou je me garais. Il me restais donc une demi-heure avant l’heure fixée à laquelle les futurs clients devaient nous rejoindre, mais en bonne étudiante et élève face à James, je me devais d’avoir un peu d’avance pour également prendre connaissance de certaines choses pour ne pas paraitre embêtée si toutefois il y avait une situation embarrassante ou une chose à ne pas dire ou faire, bref, il devait me prévenir , des mises en garde, des potentielles recommandations…

    Quittant mon véhicule que je fermais à clefs, je pris ma veste que j’enfilais, prenant une profonde respiration heureuse d’avoir pu convaincre James O’Malley, je devais maintenant me montrer à la hauteur, alors d’un pas sur et serein, je me dirigeais vers l’entrée ou je fus gracieusement reçu avec un sourire sur les lèvres d’un des videurs avant de pénétrer dans les lieux cherchant du regard un homme séduisant, qui n’était autre que mon mentor. Un léger balayage du regard tout en marchant que je pus l’apercevoir à une table vêtue de façon très classe et chic comme à son habitude d’ailleurs, que souriante je me dirigeais vers lui.

    -Monsieur O’Malley, bonsoir.

    Je devais paraitre au mieux de ma forme, ces temps-ci je n’avais pas trop de soucis bien qu’ayant toujours cette fichue leucémie mais je me soignais et ce nouveau traitement semblait me réussir le temps de recevoir une greffe de moelle osseuse, histoire dont mon père ne savait strictement rien et ce fut pour cela que je n’avais pas voulu être « parrainé » par mon paternel me connaissant que trop bien ne voulant qu’il découvre ce mal dont je souffrais et James était tout aussi apte à me venir en aide, qui de mieux d’ailleurs ?

    Je restais debout un court moment mon sac en main, je savais être distingué et non fougueuse comme je l’avais été lors de mon entrée courtoise chez James, la dernière fois à avoir fait le mur au sens propre du terme pour pouvoir plaider ma cause auprès de sa personne qui avait porté ses fruits d’ailleurs. J’attendais une vive réaction de sa part à savoir si j’avais bien choisi premièrement ma tenue, sachant pertinemment que James n’irait pas par quatre chemins pour me dire et me faire comprendre les choses, au fond il m’intimidait mais je n’en avais jamais rien dit…


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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyMer 11 Jan - 19:47

En compagnie d'un grand Homme [James] Tumblr_lxe5ybXcXC1qc4utoo1_500
crédit - tumblr

Depuis près d'une semaine, peut-être une semaine et demi, il ne comptait pas les jours, James avait pris sur lui d'aider une jeune femme prénommée Emy à faire son apparition dans le grand méchant monde du business. Son expérience était déjà un atout majeur, sans compter sa réputation qu'elle pouvait faire jouer – il l'y autorisait – en sa faveur. Le père d'Emy était un riche qui n'avait apparemment pas accepté que sa fille choisisse le même chemin de vie pour son avenir. Ce qui était compréhensible aux yeux du milliardaire puisqu'il s'agissait d'un monde de requins où les petits poissons n'avaient leur place que dans l'estomac de leurs concurrents en affaires. A ce jeu-là, James était imbattable. Il avait accepté uniquement pour ne pas avoir à culpabiliser – même si le sentiment de culpabilité ne faisait décidément pas partie de son vocabulaire usuel – de savoir une amie – oui, il la considérait aujourd'hui comme telle mais motus et bouche cousue – entre de mauvaises mains. Pire, entre des mains qui jugeaient sans savoir et porteuses de mauvaises nouvelles. M. Conway était un maître comme lui dans le monde des affaires. Que diraient les médias s'ils apprenaient qu'il refusait son aide à sa propre enfant, voire pire, si celle-ci venait à être duper au cours d'un marché qu'elle penserait juteux pour son propre profit ? Non, il ne pouvait le permettre. On avait beau considérer que dans ce monde, chaque rival avait son importance et qu'il valait mieux connaître ses ennemis mais surtout ne pas tourner le dos à ses amis qui vous poignarderont à la moindre imprudence de votre part, James n'en avait pas moins gardé ses valeurs traditionnelles et des préceptes moraux. Mais encore une fois, tenez votre langue, il avait une réputation à tenir.

Vingt minutes – c'était un record – avaient suffi ce soir-là avant que James ne s'éclipse du château O'Malley dans une sublime Lamborghini noire. Celle qu'il choisissait toujours pour les rendez-vous d'affaires ou les soirées mondaines. A défaut, c'était soit sa Triumph, soit la limousine conduite par son chauffeur personnel, j'ai nommé : Sam. Un chauffeur qui portait toujours deux magnum 50 sous sa veste noire et qui avait une tête à faire frissonner les morts. Mais passons, l'heure n'est pas aux histoires. Ajustant son col, se parfumant un peu et soupirant de discipliner sa tignasse rousse, le milliardaire quitta sa demeure aux environs de 18h30. Une heure pour traverser la ville, jusqu'à arriver au fameux restaurant chic dans lequel il avait donné rendez-vous avec Emy. D'ordinaire, il agissait en gentleman et proposait d'accompagner ses amies et compagnes lors de diverses sorties. Cette fois-ci, Emy avait décidé de se débrouiller par elle-même. Il n'avait pas insisté. Sans doute un besoin d'indépendance purement féminin. Etrange n'est-ce pas ? De constater que les hommes ont davantage l'esprit d'équipe que les femmes. Enfin bon. James était arrivé au lieu-dit avec quelques minutes d'avance. Rien de tel pour choisir une table qui convenait au mieux à une discussion professionnelle que celle située près du balcon, et dont la vue de l'océan serait aussi apaisant pour l'esprit qu'admirable à la vue. Quelques minutes plus tard, une charmante brune aux yeux clairs, ...portant une robe noire à en couper le souffle, le rejoignit. En parfait gentleman, James s'était levé de son siège pour effleurer sa main d'un baiser tandis que le serveur en venait à l'installer.

« Mademoiselle Conway. Je vous en prie, prenez place. Comment vous portez-vous depuis notre dernière rencontre ? » demanda poliment James après s'être rassied, et ajoutant presque aussitôt avec un sourire énigmatique. « Si vous me permettez, vous êtes absolument ravissante ce soir. »
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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyJeu 12 Jan - 18:55

  • Ayant eu enfin confirmation de la part de James O’Malley pour me prendre sous son aile, à défaut d’avoir demandé à mon paternel pour des raisons m’étant propre ! Bref, j’avais enfin réussi à faire un pas dans la direction qui m’était destinée depuis mon plus jeune âge, celui d’intégrer le monde des affaires, certes je n’étais une femme de ce monde à proprement parlé, même si le nom de « Conway » était mondialement connu dans cette catégorie mais je voulais y arriver par moi-même, à la sueur de mon front, aux heures passées à potasser des tonnes de cours pour avoir un maximum d’acquis mais tout ne s’apprend pas dans les livres mais sur le terrain et James allait m’aider en me faisant faire un premier plongeon à ses côtés lors de cet repas d’affaire de ce soir au Lexington Club.

    J’avais mis tous les atouts e de mon côté, j’avais choisi une tenue classe, choc et quelque peu attirant sans toutefois dépassé le stade allant à la vulgarité, osant porter une tenue de grand créateur célèbre, d’arriver en avance et prévoyante envers mon mentor pour le rejoindre avant ses clients pour les recommandations qui n’allaient pas j’en suis sure être une chose à prendre à la légère comme tout le reste d’ailleurs !

    J’avais peut-être menti sur le fait que mon père ne me voulait pas à ses côtés, prétextant une quelconque excuse ce qui me fit penser que je devrais peut-être ne pas citer mon nom de famille ce soir au ca sou cela reviendrait aux oreilles de mon père…Une idée à explorer…Mais comment expliquer cela à James, je devais attendre un peu non ??? J’aviserais en temps voulu.

    J’arrivais donc à destination apercevant le grand O’Malley à une table ou je me dirigeais saluant de façon très distinguée James qui était vêtue de façon très séduisante ! Il était bel homme certes, même si son caractère semblait être des plus durs, pour se préserver comme tout le monde je pense… En gentleman il se leva de son siège et effleura ma main de ses lèvres, attention dont je n’étais pas habituée et qui depuis toute petite me faisait bien rire imitant ces dames du monde cachant mon sourire d’enfant de mes mains pour ne pas m’esclaffer. Mais aujourd’hui cela était bien différent j’avais cette place de grande dame avec un sourire dessiner sur les lèvres me rappelant des souvenirs d’enfance…

    Puis m’installant avec l’aide d’un serveur, je le remerciais d’un hochement de tête posant mon sac à main sur le rebord de la table regardant James avec un air décontracté et quelque peu excité ! L’homme d’affaire renommé, prit la parole une fois le serveur reparti à ses occupations et ses autres clients.

    « Mademoiselle Conway. Je vous en prie, prenez place. Comment vous portez-vous depuis notre dernière rencontre ? Si vous me permettez, vous êtes absolument ravissante ce soir. »

    -Je me porte à merveille à vrai dire et je vous rassure je n’ai pas fait intrusion dans quelques propriétés que ce soit depuis, dis-je sur le ton de la plaisanterie tout en lui lançant un léger clin d’œil.

    J’espérais de ne pas être trop cavalière bien qu’un petit clin d’œil n’avait rien de vulgaire ou encore de déplacé si ? Et oui James était une personne que j’avais vue à plusieurs reprises depuis des années déjà…

    -Merci et si je puis me le permettre je vous trouve également très...séduisant!

    Je me tenais correctement assise sur ma chaise telle une personne de ce monde digne d’intérêt le regard droit et un sourire en coin des lèvres.

    -Alors cher ami, je suis prête à recevoir les premières recommandations pour ce soir, dites-moi et j’exécute à votre guise, je suis toute ouïe et prête à suivre chacunes de vos recommandations.

    Je me penchais un peu plus en avant pour me rapprocher de lui sans toutefois avoir d’arrière-pensées… Je n‘étais pas là pour cela et puis j’avais une personne avec qui je partageais mon quotidien maintenant…même si j’avais toujours eu un penchant pour les hommes murs. A chacun ses préférences non ? Je voulais simplement par ce rapprochement être attentive à ses futures paroles pour ne pas me trouver dans une position déconcertante à l’arrivée des clients ou dans la future conversation si toutefois je devais prendre la parole ne sait-on jamais…

    -Mais pensez-vous que je puisse ce soir user de mon charme pour tenter d'attendrir l'un d'eux? Après tout une femme peut avoir des cartes en main qu'un homme ne peut posséder, n'êtes vous pas d'accord sur cela?

    Je ne disais pas par là de leur faire du rentre dedans mais un simple sourire, un petit regard, ce genre d'attention qui ne signifiait pas grand-chose en vain, et ayant fini ma phrase sur un fait, celui qu'une femme pouvait tourner parfois les choses à son avantage avec une petite touche de féniminité telle qu'une tenue un peu dénudée, un battement de cils, un sourire...Simple constatation rien de plus...

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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyJeu 19 Jan - 8:35

Retenant un sourire à sa première remarque – n’oublions pas qu’elle avait déjà escaladé le mur de sa propriété dans l’unique objectif de lui rendre une petite visite de courtoisie – James lui versa un peu de vin dans sa coupe, ainsi que dans la sienne, avant que la conversation ne soit engagée. Emy n’était pas venue le voir uniquement pour qu’il lui donne des leçons à titre professionnel, est-ce à dire, sur la profession de commerçant en elle-même, mais aussi sur l’attitude à adopter face à des concurrents, collaborateurs et riches potentiels qui faisaient le domaine même du commerce. Il y avait des manies, des tics à connaître pour faire partie de ce monde. Par exemple, le fait qu’une femme d’affaires ne devait jamais porter de chaussures sans talons sous peine d’être catégorisée comme étant sans envergure, les talons étant considérées comme la plus belle réussite de la femme après la chirurgie esthétique et uniquement dans l’objet de faire comprendre à l’homme qu’elle était apte à souffrir autant qu’un homme pour parvenir à ses fins, au niveau professionnel car les talons symbolisaient la classe et le snobisme, que plus intimement, car une femme en talons était censée être plus sexy. Bref, des symboles à décoder, qui pouvaient sembler stupides aux yeux du néophyte mais qui avaient toute leur importance dans le monde des affaires. Pour l’instant, en découvrant sa tenue et la position qu’elle avait adopté derechef, James était on ne peut plus ravi. Elle n’était pas la fille de son père pour rien. Une robe à la fois classique mais tout à fait ravissante, ajustant ses courbes sans les révéler totalement. De quoi faire perdre la tête à n’importe quel moine. Car oui, les femmes avaient cet avantage –physique- sur les hommes. Leur tourner la tête pour mieux les duper, voilà une technique qui avait fait ses preuves depuis la préhistoire, et non pas seulement au niveau professionnel. Tant que l’homme n’était pas aussi froid et coutumier à de telles pratiques que l’était James O’Malley. Avec lui, jamais cette méthode ne marcherait. Il l’avait vue trop souvent être usitée pour pouvoir encore être pris au dépourvu. D’autant plus que les femmes d’affaires lui faisaient autant d’effet que le Hard Rock – est-ce à dire : rien du tout.

« Merci beaucoup. Heureux de l’entendre. Bien, alors commençons. Je tiens à vous prévenir que j’ai invité à notre table, je l’espère, deux futurs clients. Faîtes vous passer pour mon associée en affaires, et gagnez ce contrat. Je vous aiderais discrètement, évidemment. » Buvant une première gorgée de vin en souriant. « Ainsi je pourrais définir vos compétences et vos défauts en la matière. » Il sourit encore, plissant même les yeux, ce qui lui donnait un air malicieux à souhait. « Vous apprenez vite miss Conway. » ne fit que répondre James avant de se lever promptement à l’arrivée de deux hommes, l’un plus âgé, l’autre plus séduisant, à leur table. « Messieurs, bienvenue sur le sol américain. Je vous présente Mademoiselle Conway, une amie. Mademoiselle Conway, Joseph Harrington et Marvin Geoffroy, Lords Anglais de leurs états. » énonça avec le plus grand sérieux le milliardaire après les avoir invité à s’asseoir. « Milady, je suis charmé. » « Enchanté mademoiselle. » soutinrent les deux hommes en lui faisant l’un après l’autre un baise main significatif. Les Anglais étaient de grands séducteurs et des hommes distingués. Emy allait rapidement s’en rendre compte.
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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyJeu 19 Jan - 12:45

  • J’avais lancé une petit touche d’humour concernant le fait d’avoir pénétré dans l’enceinte de la propriété de ce cher Monsieur O’Malley de façon peu convenante que son major d’homme m’avait tout de même une fois arrivée à la porte diriger dans les bureaux de ce grand homme, son patron James de son prénom, ami de mon père. J’étais casanière alors ? J’aimais arriver à mes fins et prouver que j’avais de la volonté et c’était bel et bien le cas, que cela avait porté ses fruits, que je reçus une invitation de cet homme séduisant à le rejoindre au Lexington Club pour un diner d’affaire ou je pensais être là qu’en tant qu’observatrice…

    Me complimentant sur ma tenue je ne pus qu’en faire autant avec une réelle franchise, petit je le voyais comme un ami de mon père arrivant dans sa grosse voiture noire mais désormais avec un peu plus d’âge je le voyais tout autre…un ami ?

    En parfait gentleman, il me servit un peu de bon vin, que je ne mis pas de suite à mes lèvres, sachant ou était mes bonnes manières, reprenant le fil de la conversation concernant cette soirée. Je savais qu’une femme de ce milieu se devait d’être impeccable ? N’est-ce pas ? On en pouvait se permettre d’arriver non sans une belle toilette, perchée sur des talons pour affiner sa prestance et montrer que l’on savait se vêtir, se représenter, se mettre en valeur tout en était perçu comme une personne digne d’intérêt et méticuleuse avec une touche sexy sans trop en faire pouvant ainsi faire bonne impression. C’est ce dont je cherchais à faire ce soir plus que d’habitude.

    J’étais pourtant une personne des plus simples qu’il soit pour une fille de riche homme d’affaire, je n’avais pas de gout plus luxueux que d’autre, j’aimais les belles choses ce qui n’avaient rien à voir avec le prix, loin de là. Une belle chose ne signifie pas quelque chose d’inaccessible en soit, je pouvais très bien porter mon dévolu sur un objet qui provenait de je ne sais où mais qui avait un charme fou ! Je n’étais pas très fanatique de ce monde ou seule la richesse du compte en banque comptait. Peu importait que je sois riche ou non même si cela était un grand avantage mais parfois la plus grande simplicité était aussi la grande richesse, à savoir la vraie valeur des choses, et leur importance que trop peu ne pouvait percevoir, aveuglé par leur fortune colossale ou encore par les gains pouvant être amassés…

    James me remercia de lui avoir renvoyé le compliment sur sa tenue vestimentaire avec une posture des plus imposantes en divers points d’ailleurs. Puis il prit la parole pour me parler un peu de ce qui se passerait ce soir à cette table et comment agir.

    « Bien, alors commençons. Je tiens à vous prévenir que j’ai invité à notre table, je l’espère, deux futurs clients. Faîtes vous passer pour mon associée en affaires, et gagnez ce contrat. Je vous aiderais discrètement, évidemment. »

    Sur ces paroles, je levais mon verre à la suite de son geste, pour faire passer ses dires, je n’allais donc pas être qu’observatrice mais il me ferait passer comme son associée ?! Si je m’attendais à cela ?! Cela devait être une manière de me mettre à l’épreuve et je devais tenir bon bien que je sentais cette poussée d’adrénaline grandir en moi, bien que je n’aimais pas qu’on me prenne de la sorte par surprise…je détestais cette sensation….Et je n’avais pas tort aux vues de la suite de ses paroles, mes lèvres posées sur le bord du verre à pied, mon regard posé sur l’homme en costume qu’était James O’malley

    « Ainsi je pourrais définir vos compétences et vos défauts en la matière. »

    Il fit ensuite référence quant au fait de ma petite remarque sur ma tenue et de ce que cela pouvait engendrer dur la gente masculine, un intérêt quelques peu plus soulevé.

    « Vous apprenez vite miss Conway. » dit-il quand il se leva ou je vis deux hommes arriver à notre table que je reposais mon verre avec grâce et sans aucune précipitation ne montrant pas mon stress ni mon anxiété avant de passer furtivement la serviette sur ma bouche avant de me lever à mon tour pour accueillir ses potentiels clients…Charmants hommes , de différentes générations d’ailleurs que je ne tardais à leur lancer un sourire en coin tandis que James se présenta à chacun d’eux avec un professionnalisme déconcertant. Ok peut-être ne voyais-je pas cela ainsi…Que mes souvenirs d’enfance ou d’adolescence furent confus à cet instant…

    « Messieurs, bienvenue sur le sol américain. Je vous présente Mademoiselle Conway, une amie. Mademoiselle Conway, Joseph Harrington et Marvin Geoffroy, Lords Anglais de leurs états. »

    Je fus quelques peu soulagée lorsqu’il m’annonça comme une amie, pour le moment cela m’allait parfaitement mais ayant de la ressource j’espérais faire bonne impression et me sortir de ce diner avec dignité et peut-être un contrat à la clef. Souriante et agréable à ces deux hommes , je me levais également à mon tour tandis que j’eus le droit à baise main en bonne et due forme dans ce genre de situation que j’en fis une légère révérence, homme au statut élevé méritant le plus grand respect.

    « Milady, je suis charmé. » « Enchanté mademoiselle. »

    -Lord Harrington, Lord Geoffroy, merci, enchantée de faire votre connaissance et permettez-moi de souhaiter la bienvenue sur notre continent. Votre voyage vous a-t-il été agréable ? Dis-je tout en prenant place de nouveau sur ma chaise tandis qu’ils suivirent dans mon geste espérant ne pas trop en faire ? Mais rester passive n’était pas non plus la meilleure chose à faire à ressembler à une potiche du genre à être belle et ne rien dire.

    Je laissais maintenant les hommes de cette table reprendre la conversation tout en restant aux aguets et prête à être réactive à tout moment si besoin était sous la gouverne de mon cher ami James O’Malley ayant une pensée à mon cher père qui, s’il apprenait la chose serait à mon avis bien surpris et peut-être même jaloux d’avoir porté mon choix sur l’un de ses grands amis et non sur lui, mon paternel, Luke Conway, chose que je devrais parler avec James prochainement…Lui donnant peut-être les vraies raisons de mon choix sur sa personne à vouloir éviter Luke Conway, pouvant tout également


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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyMer 25 Jan - 7:03

Immobile, un sourire énigmatique perché sur ses lèvres, le milliardaire observait sans intervenir la façon dont se comportait la jeune femme vis-à-vis des deux aristocrates qui avaient fait leur apparition. Pour l’instant, il n’avait rien à y redire. A la fois féminine avec de l’assurance en leur demandant poliment s’ils avaient fait bon voyage. Bien, la leçon ne serait peut-être pas si difficile à apprendre finalement. Quoique la soirée ne faisait que commencer. James savait au fond de lui-même qu’Emy n’avait pas beaucoup apprécié qu’il la prenne par surprise. Qui aimait ce genre de surprises, dîtes moi ? Pour autant, dans la vie de tous les jours, à plus forte raison dans le business, la jeune femme n’aurait pas toujours des décisions pesées, cachées et envoyées. Il lui faudrait parfois improviser à sa manière pour éviter qu’une catastrophe ne se produire. En un sens, les commerçants, les plus riches en tous cas, étaient de véritables bébés qu’il fallait sans cesse materner. Et dieu sait à quel point il n’est pas facile de faire face à leurs caprices souvent excentriques. Par son action, James voulait qu’Emy prenne conscience de la difficulté d’agir en terrain inconnu. Même si pour cela, il devait passer à ses yeux pour un salop de premier ordre.

« Oh ma chère, vous n’imaginez pas les richesses de votre pays. Ou peut-être que si, I don’t know. » ironisa l’un d’entre eux en riant, sous le regard amusé de James à qui le sous-entendu de cette réponse n’avait évidemment pas échappé. Emy par contre, n’avait sûrement pas compris le sens véritable de sa réplique. Les Anglais, quoique friands des règles morales et toujours tirés à quatre épingles, n’en étaient pas moins de grands amateurs de jolies jeunes femmes. Les métissés, Australiennes et Américaines étant leurs favorites. James se doutait bien que les deux hommes ne se seraient pas gênés outre mesure de faire part de leur plaisir frivole malgré la présence d’une femme à leur table. Après tout, ils avaient le pouvoir, l’argent – les deux étant souvent complémentaires – et un sens de la répartie cinglant lorsqu’on les provoquait. Et évidemment, ils savaient aussi qu’en présence d’un homme tel que James O’Malley, qui n’avait pas et qui ne le faisait jamais d’ailleurs, à juger leur opinion concernant la gent féminine, Emy n’oserait pas non plus leur dire sa façon de penser. « Mais, dîtes-moi ma chère, quand M. O’Malley vous présente comme …so, what ? A friend you know ? est-ce vrai ? N’êtes-vous que de simples amis ou … ? » la titilla l’autre homme avec un sourire taquin, son accent s’entendant très clairement maintenant. Oui, les Anglais n’avaient pas non plus leur langue dans leurs poches. Devant le regard de James qui venait de commander une autre bouteille d’alcool, et apparemment en pleine discussion avec son confrère plus âgé, Emy se retrouvait seul face au plus jeune, et pour ainsi dire, au plus séducteur d’entre eux. Quoique, sans avoir besoin de le mentionner, James veillait bien entendu à ce que celui-ci garde ses distances avec la jeune femme. Il avait beau faire semblant d’être intéressé à la conversation de son compagnon de fortune, le milliardaire n’en était pas moins le protecteur de la jeune femme. Et ça, les deux British le savaient aussi.


Ps – Je vais faire plus court à partir de maintenant. Je reprends les cours. C’est histoire que le rp ne s’essoufle pas. ^^
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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyJeu 26 Jan - 16:03

Et bien la soirée s’annonçait riche en tous lieux, deux hommes, futurs clients fortunés venant de Londres, très charmeur et d’une élégance à en couper le souffle ! Chacun de nous, James et moi entretenions une conversation très intéressante après leur avoir demandé s’ils avaient fait bon voyage. Bien que James O’Malley m’avait pris au dépourvu, chose que j’appréciais guère d’ailleurs, je trouvais que j’étais plutôt à l’aise et faisant bonne impression également. Mais je savais qu’il avait agi de la sorte pour voir quelle était mon ambition, si j’étais prête à me donner à fond dans ce domaine, à savoir être prête en toute sorte d’occasion, même face à des imprévus, savoir également si je pouvais gérer une telle situation ne montrant pas mon stress, me faisant paraitre sous mon meilleur jour. Je voulais intégrer ce milieu, gravir les échelons un à un à la sueur de mon front, par moi-même sans avoir à jouer de mon patronyme aux yeux de tous, Conway étant connu dans ce monde de grands Hommes qu’ils étaient ! Nous discuterions après cette soirée c’était une certitude en faisant un bilan et voir ou étaient mes points faibles et mes points forts.

L’un des Lords rétorqua que je ne pouvais imaginez les richesses de notre beau pays, je savais lire entre les lignes que j’en fus flattée, lui lançant un large sourire hochant la tête en guise de remerciements en murmurant doucement

-I Know

Je n’étais pas bête et savais parfaitement ce que cela signifiait mais il ne fallait tout de même pas trop s’investir personnellement dans ce genre de relation, lui était un client potentiel, rien ne nous reliait excepté le côté professionnel, et je savais faire la part des choses.

Une nouvelle fois on s’adressa à moi. Me disant que lorsque Mister O’Malley me présentait en tant qu’amie, si cela était vrai ? De simples amis, était ce vrai ou bien plus ? Cela me fit sourire étonnée d’une telle question si franche que je jetais un coup d’œil furtif à mon mentor avant de reprendre avec un air toujours aussi décontractée ce qui était le cas d’ailleurs afin de répondre en toute quiétude.

-Nous sommes amis et travaillons ensemble rien de plus Lord Harrington.

Voyant James servir de nouveaux les verres d’un excellent cru provenant certainement des meilleures vignes qu’il soit, je levais mon verre ensuite à mes lèvres reprenant une conversation en bonne et due forme revenant sur le motif exact de notre venue à tous en ce lieu. Signer un éventuel contrat. Je ne pouvais aider réellement James sur ce coup-là ne sachant pas pour quel service ces deux Lords s’étaient déplacés jusqu’ici, je le savais grand homme d’affaire mais à savoir maintenant quel contrat il allait leur faire signer, ne connaissant pas la liste de tous ce qu’il avait à vendre.

De plus j’avais remarqué cet air sur le visage de James O’Malley, ce qui m’encourageait vivement et me rendait importante quelque part qu’il se préoccupe autant de ma personne et de mon bien-être, il n’était pas non plus sadique à me laisser me débattre ou cas où je devrais affronter une difficulté. C’était également un risque pour lui que de m’avoir ce soir à ses côtés, non ?

Je m’étais tournée convenablement droite à la table pour ne pénaliser personne, ni faire clan à part, tandis que j’appréciais ce doux nectar qui se posait sur mes papilles aux gouts de fruits rouges relevés. Exquis !! Reposant ensuite mon ballon rempli à demi, je pris la serviette entreposée à côtés de nos assiettes respectives afin de tamponner les fines lèvres, je n’allais tout de même pas faire cela de façon cavalière, je savais faire la part des choses, entre l’aspect personnel et professionnel.

J’attendis donc que la machine se mette en route engrenée par ce grand Homme James, ancien ami de mon père en qui je pouvais avoir une réelle confiance ! Même si notre union, notre collaboration, était partie d’un mélange de réussite future et de mensonge…

670 mots

(HJ: T'en fais pas ça me va parfaitement ^^ et bon courage pour tes cours )
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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyDim 5 Fév - 13:53

Sitôt la question négligemment posée, James avait bien entendu jeté un coup d'oeil averti à Emy, sans manquer son interlocuteur qui comprit à ce moment-là que ce type de conversation n'avait pas intérêt de durer dans le temps, avant de laisser la jeune femme répondre. Après tout, elle était une grande fille responsable et il était persuadé qu'elle savait envoyer paître ce genre d'individus. Sans manquer de tact, cela va de soit. Dans le monde des affaires, il fallait savoir faire preuve de cynisme sans pour autant se montrer grossier.

« Hum....et bien James, vous savez choisir vos ...amies. » répliqua son confrère en levant son verra à la jeune femme, un rire grave s'échappant aussitôt de ses lèvres. Sans pour autant croire la jeune femme, les deux british connaissaient la réputation de leur hôte concernant la gent féminine. Notamment du fait qu'il n'était pas partisan des aventures sans lendemain et par contradiction, qu'il avait toujours des créatures de rêve à son bras lors de galas de charité ou de soirées diverses. James, ou la complexité dans toute sa splendeur. Peu d'hommes d'affaires se privaient autant de la compagnie de mannequins ou de top-models ou d'agents d'affaires. Peu, et parmi lesquels se trouvait James. Certains se privaient de plaisir parce que le travail était leur seule compagne. D'autres, en raison de l'affection qu'il portait à un animal de compagnie quelconque ou à un stock de voitures de collection, bref, à une passion narcissique qui les aveuglait complètement. James lui, était veuf, en quelque sorte. Ils n'avaient jamais été officiellement mariés. Quoiqu'il en soit, il avait gardé intact ses sentiments pour la mère de sa fille, si bien que la déesse Aphrodite en personne aurait pû descendre sur Terre qu'il n'y aurait pas fait attention. Sa seule distraction, parce qu'on avait beau se leurrer mais James n'était qu'un homme, était sa maîtresse qu'il voyait régulièrement. Sydney. Un égyptienne absolument divine avec qui il passait parfois sa demi-journée, presque toujours ses nuits. Au delà de l'attirance sexuelle, il n'y avait rien, de l'affection, du rire, un échange véritable, mais pas d'amour. L'amour, il n'y croyait plus depuis longtemps. Mais passons, revenons à nos moutons.

« James, mon cher, et si nous passions aux choses sérieuses. La robotique a toujours été pour moi le summum du génie scientifique. Un business d'avenir, you know ? So, nous ne nous pouvons pas agir comme des enfants colériques. Je sais que vous êtes un perfectionniste que réfléchi. » Regardant tantôt James, tantôt Emy, politesse exige, le Lord avait repris son sérieux, demandant avant cela à son partenaire en affaires de faire venir le garçon de table afin qu'ils puissent commander au vue du menu. « Je veux 50% des bénéfices. Cela me semble normal au vue des risques encourus. Je n'ai jamais fait confiance aux japonais, et vous ? » Interrogeant Emy en avalant une gorgée de vin, l'homme attendit sa réponse, devant l'indifférence la plus totale du milliardaire qui prit sur lui de rendre compte de la situation à la jeune femme.

« Ces messieurs travaillent actuellement sur un projet qui me tient à coeur : la vente et l'utilisation de la robotique dans les ménages. Nous sommes partenaires en affaire depuis plus de 10 maintenant. J'ai récemment mis au point un nouveau concept : le robot ménager, que j'aimerais distribuer en Europe. Et vous êtes les mieux placés pour m'ouvrir les portes dans ce domaine. » ironisa James en buvant à son tour une gorgée de vin.


hj - merci bien ^^
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MessageSujet: Re: En compagnie d'un grand Homme [James] En compagnie d'un grand Homme [James] EmptyLun 6 Fév - 16:42

  • Tout semblait se passer au mieux même si je voyais venir l’un de ses Lords avec une certaine insistance comme voulant en apprendre un peu plus sur le côté relationnel entre James et moi, mais en bonne amie et partenaire ce soir-même de Monsieur o’Malley , je me devais de couper court à cette échange n’étant pas ici pour tenir ce genre de discussion mais pour une toute autre raison, celle de m’investir et d’entrer dans le monde des affaires aux côtés d’un grand ami de la famille Conway, de mon père plus précisément qui ignorait tout de ma vie ces derniers mois d’ailleurs…

    « Hum....et bien James, vous savez choisir vos ...amies. »

    Je fis un simple hochement de tête accompagné d’un sourire pour remercier l’homme qui venait de me faire indirectement un compliment avant que celui-ci ne lève son verre un rire presque qu’un ricanement pensant qu’un homme accompagné d’une belle femme ne pouvait que terminer par coucher ensemble si toutefois cela n’avait pas eu encore lieu. Mais je gardais la tête froide, ne me laissant pas déstabiliser par ses insinuations non-dits…peu importe ce qu’il pouvait en déduire concernant de ma relation d’avec James, je savais ce qu’il en était et vis-versa donc il n’y avait pas lieu de s’inquiéter.

    Levant mon verre trinquant avec eux pour ne pas paraitre frigide à leur humour très British, je dégustais ce doux nectar choisi spécialement à l’occasion et avec un goût certain, James avait véritablement tous les atouts pour combler une femme et ceux en bien de domaines, une magnifique propriété, des goûts plaisant en diverses matières, décoration, art, vins, que j’allais encore être surprise, j’en étais plus que certaine d’ailleurs. J’avais une hâte ce soir, celle de le voir à l’œuvre, voir comment il ferait pour obtenir ce contrat avec ses anglais qui il fallait l’avouer malgré leur manières grossièrement poussées, une signature de contrat pour terminer la soirée en beauté. Pendant ce temps les hommes assis autour de cette table échangèrent quelques mots pour en revenir au sujet principal

    « James, mon cher, et si nous passions aux choses sérieuses. La robotique a toujours été pour moi le summum du génie scientifique. Un business d'avenir, you know ? So, nous ne nous pouvons pas agir comme des enfants colériques. Je sais que vous êtes un perfectionniste que réfléchi. »

    J’étais très attentive à la conversation avant de reposer mon verre, s’essuyant délicatement la bouche avant de m’intéresser avec silence au déroulement des futures négociations.

    « Je veux 50% des bénéfices. Cela me semble normal au vue des risques encourus. Je n'ai jamais fait confiance aux japonais, et vous ? »

    Je me sentais parfois comme ignorante, n’ayant pas eu le temps de peaufiner la situation, à savoir sur quelle affaire ils allaient conclure ou non d’ailleurs, que j’étais prise au dépourvus le plus total surtout lorsqu’il m’intégra dans le sujet même que je me sentis démunie mais ne flanchant jamais physiquement.

    « Ces messieurs travaillent actuellement sur un projet qui me tient à cœur : la vente et l'utilisation de la robotique dans les ménages. Nous sommes partenaires en affaire depuis plus de 10 maintenant. J'ai récemment mis au point un nouveau concept : le robot ménager, que j'aimerais distribuer en Europe. Et vous êtes les mieux placés pour m'ouvrir les portes dans ce domaine. »

    Il me fallait prendre le risque de m’affirmer, de me jeter à l’eau sans pour autant mettre en péril cette future affaire entre les Lords et James que je décidais de répondre tout de même à la question qui me fut poser.

    -De nos jours c’est certains, je vous l’accorde mais pour avancer ne faut-il pas se lancer et prendre des risques ? De plus, la technologie ne fait qu’avancer alors progressons en même temps qu’elle, en innovant un peu plus chaque jour. Cette idée de robotisation est tout bonnement grandiose, il serait dommage de passer à côté d’un tel projet qui pourrait apporter du positif de tous les côtés, tant pour ceux qui posséderaient un tel objet que pour ceux qui auront eu l’idée, ne pensez-vous pas ?

    J’espérais avoir été en mesure de répondre correctement avant de jeter qu’ensuite un regard à James pensant avoir aidé à aller dans le sens de concrétiser ce projet et ceux avec ces chers Lords. Quant au fait de vouloir obtenir 50% des parts, cela me laissait perplexe, mais je me doutais bien que ce cher O’Malley allait rétorquer sinon où était le but de vouloir signer un contrat à part égal ? Qui ne rapportait pas plus que cela d’un côté ou de l’autre non ?
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