the great escape
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Laisse-moi m'envoler...[Sohan]

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MessageSujet: Laisse-moi m'envoler...[Sohan] Laisse-moi m'envoler...[Sohan] EmptyVen 6 Jan - 16:57

Flash-Back

  • 16H40, le 18 Août, j’avais un rendez-vous avec l’une des infirmières pour effectuer quelques analyses sanguines voire si mon état s’améliorait ou non, afin de savoir si je pourrais subir une greffe, seul recours à ce tournant de ma maladie. Donc les rendez-vous fusaient ici et là, en fonction de mon état qui restait stable mais qui s’était vu s’améliorer depuis près de deux mois. C’était bon signe non ? Certes, il y avait parfois des passes ou je me sentais affreusement fatiguée avec ce nouveau traitement de chimiothérapie médicamenteux, mais je m’en sortais plutôt bien même si ma maladie prenait bien moins de place dans la vie ces derniers temps. Certes j’y pensais sans cesse, surtout lorsqu’on parlait d’avenir, ne sachant pas pour ma part si j’atteindrais l’année suivante ou non, une réflexion que j’avais généralement en venant ici à l’hôpital feuilletant un magazine attendant mon ordre de passage en oncologie. A ma venue j’avais croisé Sohan dans les murs de cet établissement hospitalier me demandant ce que je faisais ici certes, je n’allais pas lui donner les vraies raisons de ma venue ici, prétextant une visite à une amie mettant fin à la conversation par la même occasion.

    Mon tour arrivant, je fus stressée comme à mon habitude espérant de pas faire une rechute inspirant profondément avant de reprendre le chemin de la sortie quand je dus accidentellement ou non tomber sur Sohan qui pris bien mal la chose apprenant la vérité, que j’étais atteinte d’un cancer du sang, je ne pus dire quoi que ce soit tant il était vexé, énervé et me faisant un splitch du genre « tu aurais dû m’en parler, blablabla… ». Voilà que ce fut notre première dispute et pas des moindres d’ailleurs, que les éclats de voix fusèrent…ne s’étant pas parlé pendant quelques temps, cela me rongeait forcément mais n’était-ce pas plus mal ? Je pouvais comprendre son désarroi et l’annonce de cette nouvelle mais si je n’en avais parlé qu’à de tierces personnes c’était pour les préserver elles et pas moi ! Car je ne souhaitais pas les voir toujours à me demander comment j’allais, à toujours m’étouffer ou encore à me voir avec de la pitié…
    Aujourd’hui Sohan se comportait avec moi de façon très protectrice, comme s’il avait peur pour moi à chaque instant et c’était usant à force qu’il m’épuisait, je savais que c’était de bonne foi mais j’avais besoin de respirer, j’étais une grande fille je n’avais pas besoin de me sentir en totale sécurité de cette manière…Et je comptais bien le lui faire comprendre, que j’en étais arrivé à refuser ses appels, à lui claquer la porte au nez également…Mais aujourd’hui il fallait que cela cesse et qu’on parle sérieusement de cette situation qui durait depuis les vacances d’été…

Fin du Flash-Back

  • Les cours terminés à marcher dans les couloirs de Berkeley je tentais de ne pas croiser le chemin de Sohan mais passant devant sa salle de cours je ne pus m’empêcher d’un geste presque de colère les poings serrés de me stopper et de me retourner pour aller toquer à sa porte qui se poussa d’elle-même jetant un coup d’œil ou personne ne semblait combler cette pièce, je me sentis soulagée quelque part, mais soudain je le vis sortir d’une pièce annexe la tête dans un bouquin d’anatomie qu’il leva la tête , alors les lèvres pincées je m’avançais donc vers lui refermant la porte derrière moi avançant d’un pas presque hésitant ne voulant pas d’une énième dispute. Alors les mains jointes effet dû au stress, je m’avançais encore soutenant son regard après une profonde inspiration pour me lancer.

    -Sohan écoute, j’apprécie vraiment ce que tu fais pour moi et aussi d’être aussi présent voir trop mais il faut que tu me laisses vivre, j’ai besoin d’avoir un semblant de vie et être sur mon dos à chaque fois…Tu ne sais pas à quel point s’est énervant !

    Perdue pour le self-control ! Mais j’avais tenté tout de même de lui faire comprendre les choses, à ma façon de voir et d’être, ce que je pouvais ressentir au fond de me sentir toujours materner ! Même Stephen mon ex-petit-ami qui redeviendrait probablement mon boy-friend n’en faisait pas autant il était beaucoup moins chiant si je peux me permettre. Alors tenant de reprendre mon calme fermant un instant les yeux les mains sur les hanches je poursuivis.

    -Pourquoi faut-il qu’à chaque fois ça tourne au vinaigre avec toi ? Dis-moi ce que tu ne comprends pas dans les mots « laisse-moi tranquille » il faut que tu relâche la bride, tu n’as pas de vie sociale autre que moi, tu dois bien avoir une petite amie ou bien des amis avec qui trainer non ? Alors j’aimerai qu’à l’avenir tu m’oublies un peu…s’il te plait…Dis-je en avec un faux calme espérant qu’il comprenne enfin mais étant buté je doutais qu’il approuve mon choix, celui de s’éloigner l’un de l’autre, qu’il me laisse en dehors de ce cocoon dans lequel il voulait me conférer…Je le regardais attendant une réaction de sa part…quelque peu soucieuse d’ailleurs…


849 mots
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MessageSujet: Re: Laisse-moi m'envoler...[Sohan] Laisse-moi m'envoler...[Sohan] EmptyMar 10 Jan - 15:07

Emy&Sohan
- 'C'est quoi Dieu?' - 'Et bien, tu sais, quand tu fermes les yeux et que tu penses très fort à quelque chose pour que cela arrive. Dieu, c'est celui qui s'en fout' ► hellsangels.


Je n'oublierai jamais ces vacances d'été. Et pas pour les raisons que l'on croit. Non, je n'étais pas tombé amoureux d'une fille qui faisait de ma vie un conte de fée ou bien même me donnait des ailes. Non, je n'avais pas gagné une somme astronomique à un jeu d'argent. Non, je n'avais pas découvert une sorte de vaccin qui vous rendrait immortel et en bonne santé. Non, en fait, je n'avais accumulé que les problèmes et j'étais loin de m'imaginer que ma principale source de préoccuppation serait liée à l'hôpital dans lequel je travaillais encore chaque mois de juillet et août. Cette journée-là avait débuté comme chaque journée, rien ne semblait me prédire qu'une catastrophe allait arriver. J'étais assez inquiet, pas pour cette raison, mais plutôt parce qu'on avait pas encore découvert le diagnostic d'un de nos petits patients. On lui avait pourtant fait subir toutes sortes de tests mais rien n'y faisait. Il semblait être en parfaite santé et pourtant présentait des symptômes d'une maladie jusque là encore inconnue. Les pédiatres essayaient donc des traitements, plus farfelus les uns que les autres. Ils jouaient un peu à docteur House et le pire c'est que cela semblait marcher. On ne savait pas quel traitement faisait cet effet, mais l'enfant allait mieux. Aujourd'hui, je devais le conduire passer un scanner et c'est en passant par le hall d'entrée, en grande conversation avec mon petit patient, que je croisais Emy. Emy n'était personne d'autre que ma cousine éloignée et avec le temps, on avait fini par s'entendre assez bien. En somme, j'appréciais énormément ma cousine et je ne lui souhaitais que du bonheur, bonheur qu'elle méritait amplement. Je l'avais saluée, lui avait demandé le but de sa présence ici. Elle m'avait dit qu'elle allait voir une amie avant de mettre fin à la conversation. Je l'avais donc cru sans aucun mal. Pourquoi me mentirait-elle? J'étais donc reparti à mes occupations, avec mon petit patient, qui me taquina. 'Emy, c'est ton amoureuse?' Question anodine pour un enfant de cinq ans. Je lui avais expliqué que c'était bien mieux que cela, c'était ma cousine et les liens du sang, c'était sacré pour moi. La matinée touchait à sa fin, mon jeune patient était retourné dans sa chambre et on m'avait affecté à un nouveau service: celui d'oncologie. J'avais un peu marmonné, moi & les adultes, c'était pas vraiment ma tasse de thé préférée. Mais je n'avais pas eu le choix. J'arrivais pil poil pour une réunion de service. Ce genre de réunion barbante mais pourtant bien utile où l'on raconte la vie des patients à ses collègues. A peine installé, je prenais connaissance avec le nom de mes futurs patients, ceux qui étaient hospitalisés et les autres, qui venaient pour des rendez-vous. C'est là que je vis son nom. Emy Conway. Je me sentis palir, mes collègues ne le remarquèrent pas, fort heureusement. Sur la feuille de route, il était noté le motif de la venue d'Emy: leucémie. Le diagnostic était sans appel. J'inventais un mal de ventre et fonçais vers les dossiers médicaux pour en savoir un peu plus sur la maladie dont souffrait ma cousine. Elle avait rendez-vous chez un oncologue, un des meilleurs de l'hôpital mais cela ne me rassurais pourtant pas. Sortant du service -j'avais une envie pressante de fumer une cigarette- je tombais nez-à-nez avec celle qui m'avait fait croire un peu plus tôt qu'elle venait voir une amie. Je sais que j'aurai du me contrôler. Mais j'en fus incapable. La nouvelle m'avait assomé et j'en voulais à Emy de ne m'avoir rien dit. Je lui administrais donc un sermon, elle ne se laissa pas faire. Notre première dispute éclata dans un couloir de l'hôpital et je decidais de l'abréger, ce n'était pas bon pour moi si on me voyait m'énerver sur une patiente, qui plus est, était devenue ma patiente car j'avais changé de service. Il me fallu un temps interminable pour essayer de pardonner à Emy le fait qu'elle ne m'avait rien dit. J'avais pris cela pour un manque de confiance et je lui en voulais terriblement. Mais deux mois plus tard, je m'étais rendu compte que je ne savais pas jusque quand elle serait encore en vie. Et je faisais le con à l'ignorer au lieu d'être là, avec elle, à ses côtés. Je changeais radicalement de comportement, étant présent pour elle à tout moment. Un peu trop présent d'ailleurs. Je m'en rendais compte mais je ne pouvais me résoudre à ne pas prendre de ses nouvelles. J'en devenais soulant, mais je n'arrivais pas à contrôler mes gestes, mes petites attentions. Emy le prenait assez mal, ne répondant plus à mes appels, ou me claquant la porte au nez. Mais cela ne suffisait pas à me décourager. Je ne baisserai pas les bras. Tant qu'elle ne serait pas complètement guérie, elle m'aurait sur le dos, que cela lui plaise ou non. Elle finirait bien par s'y habituer. Ou pas.

Je repensais donc à tout cela, comme j'avais pour habitude de le faire ces derniers temps. Mes cours venaient de s'achever et je voulais absolumment trouver la solution pour sauver Emy. Bien entendu, je n'étais pas docteur et c'était un peu pour cette raison que j'avançais lentement. La leucémie était une maladie assez complexe et je n'étais pas Dieu. Autrement dit, je n'avais aucune idée de comment m'y prendre et je me réfugiais donc dans les livres, que j'avalais par dizaine. Celui-ci parlait des greffes de moelle osseuse. Tout aurait pu être bien beau si seulement il n'était pas si difficile de trouver un donneur compatible. J'avais donc le nez plongé dans le bouquin, sortant de ma salle annexe pour revenir dans l'amphithéâtre et plus précisément à mon bureau quand la fille de mes pensées entra en trombe dans la salle. J'haussais un sourcil. A voir la manière dont Emy était entrée, elle avait quelque chose à me dire et cela n'allait pas être de tout repos. Autrement dit, cela allait être ma fête. Je me doutais qu'elle allait encore me sermonner, notre discussion se terminerait en dispute, et elle partirait énervée contre moi. J'avais beau en avoir l'habitude, je ne me ferais jamais à son regard accusateur, ni à ses mots qui voulaient dire à peu de choses prêts: laisse-moi tranquille, laisse-moi vivre comme je l'entends. Mais moi, je ne l'entendais pas de cette oreille. Je poussais un soupir et marmonnais un : 'Pas maintenant, Emy' Non, je n'avais pas envie de me battre ni de me disputer. Je voulais réfléchir à une solution, rien d'autre. Mais Emy semblait bien déterminée à me parler. Elle soutint mon regard et commença ses remontances. Il faut que tu me laisses vivre. Ce discours, je l'avais assez entendu et comme à chaque fois, il ne me convenait pas. Emy devait s'en douter, elle allait encore provoquer en moi un excès de colère dont elle se serait bien passée. 'Ecoute Emy, je peux comprendre que c'est énervant d'avoir une personne toujours sur son dos. Tu le sais aussi bien que moi que je sais de quoi tu parles. Mais il est dans mon devoir de cousin d'être présent pour toi, de t'aider quoiqu'il arrive. Et si je fais ça, c'est avant tout pour ton bien!' J'en avais référé à mon père, qui avait été longtemps sur mon dos, à essayer de diriger ma vie, sans aucun succès. Et à ma mère, qui n'hésitait pas à me cocooner comme un enfant. La fin de ma phrase se voulait persuasive mais elle avait été dite avec un ton un peu trop sec. Je commençais à m'énerver et je n'avais pas envie d'une autre dispute. Je respirais profondément, essayant de me calmer, je croisais les bras, soutenant toujours le regard de ma cousine. Mais l'inévitable se produisit: je perdis mon calme! 'Tu veux que je te le dises? Parce que tu es trop obstinée et que tu refuses systématiquement l'aide qu'on aimerait t'apporter! Alors, je te le répètes: il en faudra beaucoup plus pour que tu te débarrasses de moi! Je ne suis pas prêt à te laisser tranquille, tu m'entends. Pas tant que tu ne seras pas guérie...Et pour ton information, j'ai bien une vie sociale, le fait est que tu as aussi une place dans celle-ci' J'étais énervé et j'avais pris soin de ne pas trop parler de ma vie sociale, de mes amis ou bien de ma peut-être future petite amie. Non, rien ne devait me détourner de mon objectif final. Je ne voulais donc pas me perdre dans les confidences, j'étais bien trop énervé pour ça. Je tournais alors le dos à Emy, rangea à la hate mon livre dans mon sac en bandouillère. Je ne comptais pas fuir mais il fallait que j'occupe mes mains et mon esprit, histoire de ne pas trop m'énerver. Je souhaitais redevenir calme et petit à petit j'arrivais à maîtriser mes émotions. Je reportais alors mon regard sur Emy, silencieusement. Après quelques secondes, je laissais échapper un petit soupir. 'Tu veux vraiment que je te foute la paix, c'est ça?' Ma voix était beaucoup plus calme et beaucoup plus posée que tout à l'heure. 'A une seule condition' C'était sorti tout seul, je venais d'avoir une idée et je ne voulais pas qu'Emy s'y oppose.
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MessageSujet: Re: Laisse-moi m'envoler...[Sohan] Laisse-moi m'envoler...[Sohan] EmptyMer 11 Jan - 17:31

  • Ces fichues vacances d’été ou ma vie s’en était retrouvée basculée !!Une fichue maladie que je ne connaissais que de nom pour désormais en avoir fait ma compagnie principale, accrochée à ma personne, telle une sangsue n’ayant pas le choix mais pouvant me battre contre elle chose que je faisais du mieux que je le pouvais avec des jours avec et des jours sans bien que ses dernières semaines j’avais un moral en béton bien que quelques inquiétudes sur la suite des événements à savoir si j’étais apte à recevoir une greffe de moelle osseuse, apriori je le pouvais, j’étais plutôt en bonne forme physique quoique le moral était un peu tiraillé entre ses choses qui survenaient dans mon existence, et puis cette peur de rechuter pour entrer de nouveau dans une phase des plus contraignantes, ne pouvant me lever mettre un pied devant l’autre ou encore ne me déplaçant que pour rendre le peu que mon estomac pouvait ingurgité pendant ces sales périodes, mais à croire que peut-être j’allais m’en sortir, je me sentais bien étant suivi chaque semaine et supportait très bien mon nouveau traitement donné par Marvin lui-même lors de mon entrée aux urgences en début d’année universitaire en septembre dernier… Ces vacances d’été ou j’avais rencontré par hasard Sohan, et qui avait pris des proportions gigantesques du moins pour moi…

    Lorsqu’il sut mon état de santé j’eus le droit à un sermon en bonne et dues forme le regardant lui demandant s'il avait fini ? Il était en pétard certes mais moi dans tout ça ? Il n’était pas à ma place il ne savait ce qu’était cette maladie au sens propre, n’en connaissait que les symptômes dans les livres médicaux et après ? Il partageait le quotidien de certains patients mais savait-il vraiment ce que l’on pouvait éprouver en ayant cette saloperie en soit ? Non il ne pouvait que compatir rien d’autre ! Voilà notre première dispute à l’hôpital dès notre première vraie rencontre, que j’avais quitté les lieux furax refermant le magazine que je tenais en main pour le lancer sur la pile à mes côtés. Il m’en voulait je le savais mais qu’y pouvais-je ? Je n’avais jamais demandé à avoir cela en moi et puis je n’allais pas non plus l’annoncer de but en blanc comme ça dans une quelconque conversation si ? L’effet aurait été le même au final, non ? Il m’aurait surprotégé, aurait toujours été dans les parages pour me demander comment je me sentais si j’avais besoin de quelque chose, mais c’était étouffant !!! Je pouvais le comprendre, me mettre à sa place de perdre un être cher mais ce n’était une façon de m’aider.

    Deux mois plus tard, après notre dispute ou nous avions pris chacun de la distance pour encaisser cela, il m’avait laisser tranquille et cela m’affectait certes mais c’était bien mieux que de me harceler à toujours être sur mes pas…Ce qu’il fit ensuite revirement total de comportement qui fut même de trop. Cette distance entre nous m’était difficile lorsqu’il avait passé son chemin m’évitant, m’ignorant mais là, c’était le trop plein je devais l’en dissuader et ce coute que coute ! Que je décidais de m’écarter de lui, ne plus répondre à ses appels, ni même ses sms, lui claquant la porte au nez ou n’ouvrant même plus lui disant de retourner chez lui ou voir ses amis…Cela m’essoufflait fortement à force…que je devais lui faire entrer dans son crâne à quel point il me ruinait la santé, enfin bon ba non plus au sens littéral mais il devait me laisser respirer…que je me rendis dans sa salle de cours, prenant aussitôt la parole. Mais il rétorqua presqu’aussi vite dans la foulée.

    'Pas maintenant, Emy'

    -Mais si et maintenant !

    Bien sûr que si, je n’allais pas repartir d’ici sans avoir trouver une sorte de terrain d’entente quitte à y penser la nuit ! Je soutenais son regard et je savais que j’allais encore le pousser dans une colère certaine !

    'Ecoute Emy, je peux comprendre que c'est énervant d'avoir une personne toujours sur son dos. Tu le sais aussi bien que moi que je sais de quoi tu parles. Mais il est dans mon devoir de cousin d'être présent pour toi, de t'aider quoiqu'il arrive. Et si je fais ça, c'est avant tout pour ton bien!'

    Je soupirais les poings serrés ! Prenant sur moi il n’allait rien lâcher, ce n’était pas possible de voir une personne si tenace ! Qu’il s’énerva sans plus attendre même si j’avais vu qu’il voulait garder tout comme moi un self contrôle imparable !

    -Pour mon bien ou pour ta conscience ?!

    Je lui avais laissé entendre qu’il devrait me laisser tranquille et de se faire une vie sociale autre que moi, avec le temps qu’il passait gentiment à me harceler, il ne devait pas souffler beaucoup, même les weekends il me téléphonait, les matins il m’envoyait des sms que j’en coupais mon portable parfois !il me tapait sur les nerfs et tout cela devait cesser oh grand Dieu !

    'Tu veux que je te le dises? Parce que tu es trop obstinée et que tu refuses systématiquement l'aide qu'on aimerait t'apporter! Alors, je te le répète: il en faudra beaucoup plus pour que tu te débarrasses de moi! Je ne suis pas prêt à te laisser tranquille, tu m'entends. Pas tant que tu ne seras pas guérie...Et pour ton information, j'ai bien une vie sociale, le fait est que tu as aussi une place dans celle-ci'

    -Je ne refuse rien du tout mais tu es toujours là, quand je me retourne, quand je réveille, quand je suis en soirée, c’est …c’est trop !!! Tu m’épuises qu’à force je ne sais pas combien de temps je vais tenir à ce rythme et moi aussi en dehors du fait d’être « malade » j’ai une vie sociale bien remplie alors occupe-toi de tes amis qui eux aussi ont une place dans ton existence, tu vas finir par me rendre folle, j’ai assez de soucis comme ça pour en rajouter alors laisse tomber et laisse-moi aussi par la même occasion compris ?!

    J’étais à bout ! Puis il ne trouva rien d’autre que de me tourner le dos tandis qu’il rangea son livre apparemment dans sa sacoche avant de la porter en bandouillère. Puis il me regarda une seconde fois. Soupirant je levais les bras au ciel.

    -Quoi ?!Et puis tu sais quoi tu m’énerves, j’m’en vais !

    Au moment de vouloir quitter la pièce il reprit la parole me demandant si je voulais qu’il me fiche vraiment la paix ? Enfin ce n’était pas trop tôt alors les mains dans les poches une légère moue sur le visage je répondis d’un ton plus calme bien que mon rythme cardiaque était toujours affolé par l’énervement.

    -Oui dans le sens où tu es présent dans ma vie mais pas à l’excès, ok ? Alors dis-moi c’est quoi cette…condition ?

    Je m’attendais au pire mais si on pouvait trouver un compromis, alors je pris place sur l’un des bureaux ou je posais mes fesses dessus le regardant sachant qu’une longue conversation allait s’en suivre.

    -Vas-y je t’écoute mais je te préviens pas de bas coups…
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MessageSujet: Re: Laisse-moi m'envoler...[Sohan] Laisse-moi m'envoler...[Sohan] EmptyJeu 23 Fév - 0:11

corbeille, membre supprimé
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