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« Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina

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MessageSujet: « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. »      Andrew.and.Shayina EmptyMer 15 Fév - 22:05

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Well that's the moment you came to me ; I don't know what your love has done to me. Think I'm invincible, I see, Through the me, I used to be. You changed my hole life, I don't know what you're doing to me, with your love. I'm feeling a superhuman you did that to me ; Superhuman heart beats in me and nothing can stop me here with you. Superhuman




Il était tard. J'étais en première année à Berkeley, et je me permettais déjà de jouer avec le feu en revenant à ma maison de confrérie tard, trop tard. Pour me rassurer, je me disais que j'étais pas la seule dans ce cas là ; et que quitte à me faire réprimander, il fallait bien que je sorte un peu de cette ambiance universitaire. L'université de Berkeley est magnifique et géniale ; sur ce point là je n'ai absolument rien à dire. Mais trop d'université, tue l'université. D'habitude, à la fin des cours de ma journée, je rentrais tranquillement chez moi à vaquer à mes occupations. Mais à Berkeley, j'avais l'impression d'être imprégnée de cette ambiance universitaire, même en fin de journée. Et il n'y a rien de plaisant à cela, surtout quand votre envie première est de profiter du temps qu'il vous reste avant de reprendre les cours.
De ce fait, je n'avais que le soir pour sortir " en ville " ; aller visiter un peu San Francisco, boire un verre, voir de nouvelles têtes - bien que j'en voyais une vingtaine tous les jours - . Après mes 4 heures de cours d'art dramatique et une bonne douche, je décidai de sortir et de revenir un peu plus tard à la maison des Sigmas. Je n'avais pas spécialement prévu quelque chose ; juste aller dans un petit restaurant, manger et boire quelques petits verres de boisson ; car oui, je ne bois pas. Je sais, cela peut être un comble, surtout pour une étudiante américaine. Mais je pense que ce n'est pas parce que l'alcool coule à flot ici, à Berkeley, que je dois céder à la tentation, même s'il n'y en a pas réellement. On peut dans ce cas dire que je suis une fêtarde assez ... spéciale.

Quoi qu'il en soit, je revenais après une petite sortie de 3 heures, et il était déjà minuit. C'est fou comme le temps passe vite à San Francisco. J'avais marché d'un pas pressé depuis l'arrêt du bus, qui se situe à quelques mètres de l'université. Pratique, je dois dire. Mais arrivée au chemin des grecs, je ralentis le pas. Je savais que je n'étais plus très loin de la maison des Sigmas ; surtout que ce chemin relie chaque maison de confrérie et qu'il est très fréquenté d'habitude. Mais cette nuit là, tout était calme. C'était presque étrange pour moi, même si je ne suis qu'à Berkeley depuis quelques petits mois. J'avais l'habitude d'entendre des cris, des rires, de la musique, des gens parler ... Mais là rien. Nous étions pourtant jeudi. Je pensai alors qu'une fête devait avoir lieu et qu'elle n'était pas encore arrivée au stade de tout-le-monde-est-saoul-woohoo-faites-le-plus-de-bruit-possible-on-s'en-fou-on-est-jeune. Pensive, je marchai très lentement ; il était pourtant minuit et rentrer à cette heure ci un jeudi n'était pas très bien vu. Mais je m'en moquais, je profitais de la douce brise qu'on pouvait ressentir ce soir là ; il faisait juste assez frais pour vous sentir bien. Je pensai alors à ma vie ici, à l'université ; à la chance que j'avais d'être arrivée jusque là et mes projets d'avenir.
Seulement, je fus troublée dans mes pensées par deux garçons qui s'exclamaient haut et fort en plein milieu du chemin des grecs. Ils avaient l'air vraiment saouls, et cela se voyait de très loin. Lorsque je passai près de chez eux, ils s'arrêtèrent. Là, je ne fis que les regarder, ne comprenant pas leur action. Ils s'étaient calmés en à peine 5 secondes, et semblaient réfléchir à quelque chose, tout en me fixant, me dévisageant. Mal à l'aise, je pressai à nouveau le pas afin d'atteindre plus rapidement ma maison. Mais lorsque je fus à leur niveau, les deux garçons sautèrent sur moi, et attrapèrent chacun un de mes bras afin de m'emprisonner en quelque sorte. Je ne fus bizarrement pas apeurée ou déstabilisée ; ces deux garçons étaient complètement saouls et bien que je ne les connaissais pas, ils ne pouvaient rien me faire, surtout pas sur le chemin des grecs. L'un deux se rapprocha de moi et me chuchota à l'oreille " Tu ne partiras pas tant que je n'aurai pas un bisous." Amusée, je lui répondis " Tu veux un bisous ? Viens le chercher. " C'était plus un jeu pour moi, et c'était une occasion rêvée d'avoir un contact avec d'autres étudiants de la fac. A ma réponse, le garçon me prit le visage violemment, l'autre me serrant très fort les bras, et essaya tant bien que mal de m'embrasser. Je me débattus, non pas parce que je n'avais pas envie de lui donner un baiser ; mais parce qu'ils me faisaient mal tous les deux et je commençai peu à peu à perdre le contrôle de la situation. Devenus de plus en plus violents, ils étaient beaucoup plus forts que moi et ils étaient deux. Je n'avais alors aucune chance s'ils avaient de mauvaises intentions, et à cet instant, je n'avais aucune idée là dessus. Voyant que je me débattais, les deux garçons commencèrent à me diriger vers un coin très sombre de l'avenue ; pour y faire je ne sais quoi. Sentant qu'ils m'y emmenaient, je fis un bond en arrière, de quoi faire tomber le garçon qui agrippaient les bras et courrai dans l'allée. Seulement, je courrais dans la mauvaise direction, me ramenant dans un endroit totalement à l'opposé de ma maison. Ils me poursuivirent, et m'attrapèrent finalement. Ils réussirent à me porter à deux, et revinrent sur leur pas, jusqu'au coin sombre de l'allée. Je n'avais plus aucune chance.
Pourtant, d'un seul coup, je fus posée à terre, sur l'herbe. En me relevant, je vis un jeune homme, très mignon et plutôt à mon gout pour dire vrai, qui s'occupait très bien des deux garçons. La scène était presque clichée ; on eut dit que c'était un film. Le jeune héros venant secourir une demoiselle en détresse. Cela sonne un peu trop ... irréaliste pour moi. Surtout que je n'étais pas vraiment en détresse.
Après leur compte réglé, les deux garçons s'en allèrent. Il ne restait plus que moi, et le bel inconnu, là, en plein milieu du chemin des grecs. Il devait être minuit et quart ; et après le calme anormal de l'avenue, je ne pensai pas croiser un autre étudiant. Reprenant mes esprits ; ainsi que mon souffle, je lui dis " Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. J'aurai pu m'en sortir toute seule ! ".
Ne voulant pas paraître comme une ingrate de première ou ces filles pourries gâtées qui ne savent pas remercier quelqu'un lorsqu'on leur fait du bien, je repris " Enfin je veux dire, je suis une grande fille tu sais. Mais merci beaucoup, c'est vraiment gentil de ta part. ". Puis, en baissant la tête, je lui lançai avec un petit air de théâtre surjoué et satyrique " Tu m'as sauvée la vie. " puis ris. Le garçon souriait à ma réponse ; il avait l'air amusé mais sans plus.
Pour ne pas en finir là, je lui dis " Ai-je au moins le droit de savoir le nom de mon sauveur ? ". Il fallait bien faire cliché jusqu'au bout, après tout. Et puis, après cet événement, je n'avais plus très envie de retourner dans ma maison. C'était peut être l'endroit le plus sûr après cet incident, mais je n'avais pas confiance. Je préférais rester là, à discuter avec cet inconnu. Il m'était étrangement familier. Il devait sûrement être de l'université ; mais il n'était pas un 1ere année vu son attitude. Il avait l'air ... confiant d'une manière déconcertante.
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MessageSujet: Re: « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. »      Andrew.and.Shayina EmptyMer 15 Fév - 23:16

Un jeudi soir à Berkeley signifiait des heures et des heures de boulot pour Andrew qui continuait à se demander comment son cerveau pouvait supporter une telle surcharge d'informations. Être en troisième année de médecine n'était pas de tout repos, et il ne cessait de se dire qu'il allait être difficile de survivre jusqu'à la fin de l'année. Ayant été étudiant de première année, Andrew avait déjà "touché" aux petits amusements d'étudiants comme par exemple, faire la fête en semaine et ne plus réussir à être à jour dans ses cours, boire comme un trou et ne plus savoir comme il avait atterri dans son lit... Aujourd'hui en troisième année, il avait enfin réussi à prendre conscience qu'une fête lui était permise si, et seulement si, il était à jour. En ce jeudi soir, c'était tout sauf le cas et Andrew s'était enfermé dans sa chambre avec un petit fond de musique pour combler le silence (voire les bruits des autres étudiants) et une petite bière pour le plaisir. Il n'avait aucune nouvelle de sa filleule Arizona et s'en réjouissait, pour une fois qu'il avait la paix et que son portable ne sonnait pas à longueur de temps, Andrew profitait de cette solitude qui lui faisait énormément de bien.
Avec un peu d'amertume, il pensa que ce comportement marquait le fait qu'il devenait 'un vieux' de l'université, à 24ans, Andrew n'avait pas forcément envie de grandir, mais il y était forcé, des responsabilités commençait à pointer le bout de leur nez au grand désarroi du jeune homme.

Les douze coups de minuit venaient de sonner et Andrew ne s'était même pas rendu compte qu'il avait bossé 5 heures durant ! Un exploit qui méritait bien une petite pause cigarette. En règle générale, Andrew allait fumer au moins toutes les heures, conscient que cette saloperie n'était pas bonne pour lui. C'est en soufflant qu'il attrapa son paquet de cigarette et son briquet en enfilant une petite veste pour sortir de la maison des Delta; comme il l'avait prévu, il croisa deux-trois amis qui étaient absorbés par une formidable partie de jeu vidéo. Une fois dehors, il avança près du chemin des grecs pour voir si l'activité qu'il avait entendu quelques heures auparavant était toujours d'actualité. Manifestement, tout était terminé et un silence agréable accompagnait sa pause cigarette.... Du moins, cela ne dura que quelques minutes

Andrew mis quand même une bonne poignée de secondes pour se rendre compte que les protestations qu'il entendait n'étaient pas très positives. Toujours en train de tirer sa cigarette, il s'avança en direction des cris qui étaient poussés par une jeune femme. Deux garçons étaient en compagnie de la jeune femme en question; Andrew avait du mal à les identifier, mais il constata que celle-ci n'était pas heureuse de se trouver en leur compagnie. Apercevant des gestes assez déplacés de leur part, Andrew accéléra le pas pour être à leur hauteur le plus vite possible. Il jeta sa cigarette sur le goudron. Bien qu'étant un jeune homme frêle et pas plus entraîné que ça côté musculation, il n'hésita pas une seule seconde à foncer vers les deux garçons (qu'il ne connaissait pas) et qui étaient complètement bourrés. D'un air menaçant, il leur balança à mi-voix "Allez barrez-vous !!". Celui qui tenait la jeune femme n'avait pas l'air capable de réfléchir bien vite et Andrew, craignant tout de même de recevoir un bon poing dans la figure, prit la jeune femme dans ses bras pour la re-déposer immédiatement sur le sol afin de se concentrer sur les deux fêtards. "C'est bon les mecs, c'est fini la fête" Voilà ce qu'il trouva à leur dire en espérant que ceux-ci s'en contentent et partent sans broncher, sauf que l'un d'eux s'avança pour le pousser assez brusquement "de quoi j'me mêle ? T'as rien à foutre là, on s'occupait bien d'elle". Andrew riposta en le poussant à son tour, comme il l'avait prévu, l'autre n'était pas capable de tenir debout et il perdit l'équilibre. Réprimant un sourire, Andrew se disait que le fait de faire face à deux gars bourrés étaient sa seule chance de remporter une bagarre. " Et maintenant c'est moi qui m'en occupe, bonne soirée les mecs; si ça te pose un problème, je t'attends".

Afin d'essayer de les faire partir, Andrew leur tourna le dos en prenant garde à rester assez loin. Il se dirigea vers la jeune femme qui avait l'air contente d'être débarrassée des deux acolytes. Derrière son dos, Andrew entendit celui qui s'était retrouvé par terre lui dire "oh ta gueule" et ils s'en allèrent sans chercher plus loin que le bout de leur nez.
Andrew eut alors l'occasion d'observer plus attentivement la jeune femme; et c'est à ce moment là qu'il fut forcé de paraître indifférent, la jeune femme était une très belle brune, avec des yeux incroyables, sa voix était tout aussi charmante que le reste et Andrew ne prit pas la peine de répondre tout de suite, il l'observait en se demandant ce qu'une si belle jeune femme faisait seule en pleine nuit. Naturellement, elle lui sortit le discours classique de la grande fille qui sait s'en sortir seule et Andrew lui répondit par un sourire, en s'efforçant néanmoins de ne pas paraître trop intéressé et de ne pas montrer à quel point il avait été interpellé par cette superbe brunette.
Quand celle-ci eut terminé son petit monologue, Andrew se décida à prendre la parole pour lui dire "Andrew. Navré, j'ai oublié le cheval blanc et ma cape est restée dans le donjon sud-ouest de mon château." Il haussa les épaules, très fier de sa blague très nulle. Pour dire d'avoir les mains prises, il sortit à nouveau son paquet de cigarette pour en allumer une autre, après tout, c'était encore sa pause cigarette... "Qu'est-ce que tu fiches ici toute seule ? Je sais que Berkeley est généralement un lieu sûr, mais il y a des crétins partout... Dieu merci, le héro est toujours pas loin !"
A vrai dire, Andrew ne savait pas quoi dire à cette jeune femme, il s'efforçait quand même de lui faire voir qu'elle n'avait plus besoin de s'en faire et qu'elle allait rentrer tranquillement dans sa chambre. De plus, il fallait qu'il se retienne de constater à quel point elle était jolie, chose qui était loin d'être facile, il ne fut pas capable de s'empêcher de demander : "puis-je savoir le petit nom de ma .... dulcinée de la soirée ? C'est comme ça que ça marche quand on sauve la vie d'une fille, nan ?" Il lui lança un dernier petit sourire afin de lui faire voir qu'il plaisantait gentiment.
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MessageSujet: Re: « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. »      Andrew.and.Shayina EmptyJeu 16 Fév - 18:43

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Well that's the moment you came to me ; I don't know what your love has done to me. Think I'm invincible, I see, Through the me, I used to be. You changed my hole life, I don't know what you're doing to me, with your love. I'm feeling a superhuman you did that to me ; Superhuman heart beats in me and nothing can stop me here with you. Superhuman





Je suis de nature très timide ; pourtant lorsque ce jeune homme me parlait, aucun signe de ma timidité ne se présenta. Cela devait avoir un lien avec l'incident qui venait de se produire, j'étais toujours un peu choquée disons. Mais la gentillesse du garçon; enfin, d'Andrew me mit directement en confiance. "Andrew. Navré, j'ai oublié le cheval blanc et ma cape est restée dans le donjon sud-ouest de mon château." Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit rire après ces mots. J'adorai déjà son humour alors qu'il venait seulement de prononcer quelques mots. Après qu'il ait eu fini de parler, je lui lançai gentillement et amusée " Bah faut pas être désolé ! Tu as eu de l'effet même sans cape ni cheval ! ". "puis-je savoir le petit nom de ma .... dulcinée de la soirée ? C'est comme ça que ça marche quand on sauve la vie d'une fille, non ?" Je répondis aussi tôt " Disons que mon adorable, magnifique et extraordinaire princesse que le monde n'ait jamais connu aurait pu suffir, mais je pense qu'après ce que tu as fais, tu mérites bien de savoir hum disons ... la première lettre de mon prénom ? " Je m'arrêtai puis repris, les yeux rivés sur les siens " Non je plaisante ; tu auras le droit de connaître mon prénom uniquement si je juge que tu le mérites. Pour cela, tu dois rester un certain temps en ma compagnie." Je ris pour lui montrer que je plaisantais réellement avec lui. " Et à vrai dire, préviens tes proches qu'ils ne doivent pas s'inquiéter si on te retrouve complètement malade mental ; c'est souvent ce qui arrive à ceux qui passent un peu de temps avec moi ; même un tout petit peu. Et pour te répondre ; je rentrai justement à ma maison. On peut dire que j'ai peut être un peu dépassé les limites horaires ..." Je baissai la tête, je n'étais pas gênée mais je ne voulais pas vraiment lui expliquer que j'étais partie faire une petite sortie toute seule. Je n'avais pas envie qu'il me prenne pour une folle dès maintenant.

Il se faisait de plus en plus tard, il était sans doute une heure moins le quart ; et plus aucun bruit ne sortait des résidences. C'était limite ... effrayant. Ce n'était pas normal, et je ne pouvais rester là sans savoir ce qu'il se préparait. Je n'étais pas à BCU depuis très longtemps, mais j'avais pris l'habitude de voir ou d'entendre certaines choses ; il était certain que ce calme n'était pas parmi mes habitudes. Bien que l'on venait de voir deux garçons assez saouls, ils n'étaient seulement deux et seuls, sans aucune fille en leur compagnie. Vu leur attitude arrogante, je dirais qu'ils devaient être des Deltas ou des Gammas.Or, les Deltas ou les Gammas ne sortent jamais seuls, surtout lorsqu'ils font des conneries. Ils sont le reflet typique de Plus on est de fou, plus on rit. Même si ces deux garçons n'étaient pas en groupe, je ne pouvais m'empêcher de penser que c'était une plutôt bonne chose, car je n'osai imaginer ce qu'il se serait passé si j'étais seule et eux en bande. Ainsi, prise par ma curiosité sans limite, je demandai naïvement à Andrew " Qu'est-ce qui se passe ? Le chemin des grecs n'est pas censé être le seul endroit où il y a jours et nuits du bruit et du monde ? Où ils sont tous passés ? ". Je regardais autour de moi, et toujours rien. Je ne pouvais rentrer à ma maison désormais ; je ne me sentais pas du tout en sécurité. Non pas que je suis une peureuse, juste que je me méfie. Surtout que les universités américaines sont réputées pour être des endroits où tout et n'importe quoi arrive.
Après avoir fini de parler, je me remis en marche, et Andrew me suivit. Nous n'avions même pas remarquer qu'on discutait tranquillement, à presque une heure du matin. Afin de ne pas rentrer seule, bien que je n'en avais pas réellement envie, je lançai à Andrew " Et sinon, le service d'escorte, c'est compris avec le sauvetage ? "

A ce moment précis, je ressentais un étrange sentiment. Ce n'était pas du tout de l'amour, ni même de l'amitié, mais ... je ne sais pas. C'était spécial ; j'avais vraiment envie de passer le reste de la nuit avec Andrew et ne pas juste m'arrêter sur quelques paroles. Il était probablement le premier étudiant avec lequel je faisais la conversation; et j'étais prise d'une folle envie de la continuer. Pour ce faire, je lui relançai " Mais dis moi, qu'est-ce que tu fous toi aussi à cette heure là ? Ne me dis pas que tu es le genre de garçon complètement je m'en foutiste qui adore enfreindre les règles ... ". Je m'arrêtai un instant puis repris " Mais attends, tu es de quelle confrérie au faite ? ". Je le laissai enfin parler; mon caractère de bavarde avait de l'effet, et après réflexion, c'était assez embarrassant.
J'ai toujours eu cette fâcheuse manie d'agresser les gens ; de leur parler pendant des heures. Certains me disent que de cette façon là, il n'y a pas de blanc. Mais je suis pratiquement sûre qu'au fond, je les ennuie. Et c'était probablement la dernière chose que je voulais qu' Andrew pense.
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MessageSujet: Re: « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. »      Andrew.and.Shayina EmptySam 18 Fév - 22:49

Andrew leva les yeux au ciel en entendant les paroles de la jeune femme. C'était assez rare qu'une jeune femme ne s'énerve pas en lui parlant. A vrai dire, Andrew n'avait jamais vraiment réussi à comprendre à quoi rimait le petit numéro que faisaient les femmes pour qu'on leur montre un minimum d'intérêt. Pour cette fois, c'était différent, mais la jeune femme était tenace et ne voulait pas lui dévoiler son prénom, Andrew était prêt à tenter toutes les ruses pour essayer de savoir. Mais d'un autre côté, il n'était pas là pour faire ami-ami, il s'était trouvé là par le plus grand des hasards et une montagne de boulot l'attendait encore sur son bureau.
Quitter la jeune femme sans connaître son prénom serait bien trop dommage; Andrew aimait les filles, même s'il était toujours respectueux et qu'il ne voulait pas draguer lourdement. En l'état actuel des choses, et sans qu'il ne sache pourquoi, Andrew n'osait pas draguer la jeune femme... Peut-être était-il trop tard pour lui ? Ou alors, le fait de la voir dans l'obscurité l'intriguait un peu trop ? Il était incapable de savoir, mais il faisait en sorte de ne pas trop la regarder en face.... Sa cigarette était le meilleur instrument pour s'occuper. Destiné à répondre aux petites attaques de la jeune femme sur son mérite, Andrew haussa les épaules en lui jetant un petit coup d'oeil accompagné par un sourire en coin "_ J'aimerais bien savoir ce qu'il faudrait que je fasse de plus glorieux que de t'éviter une agression sexuelle ou ... une séquestration ou un viol aggravé par deux crétins pour avoir un peu de mérite et donc, de connaître ton prénom ?" Andrew continuait à sourire. Pour lui, le petit échange était sympa, mais il n'avait pas prévu d'y passer la nuit, sans doute que la mystérieuse jeune femme allait finir par lui dire bonne nuit et prendre congé. Pour compléter ses paroles, il se décida à ajouter "_ Je ne pense pas être capable de décrocher les étoiles, ni de traverser l'océan à pied, ni de disparaître en claquant des doigts. Bref... je peux tout aussi bien deviner comment tu t'appelles ! Ou inventer un prénom qui me plaira". Là était sa solution pour essayer de lui faire cracher le morceau, bien sûr il ne comptait pas trouver un prénom véritablement hideux pour la jeune femme, sa beauté méritait qu'on lui donne un doux prénom. "_ Disons.....hum.... Maureen ? Bon, alors Savannah ? Alexandra ? Brooklynne ? Mmh, tu ne veux toujours pas me dire ? Très bien, je vais t'appeler..... Julia !! J'espère que ça te va".

Andrew avait d'autres solutions pour essayer de la piéger et qu'elle lâche par mégarde son prénom. Le silence profond qui régnait lorsqu'il s'était tut était assez spécial. A Berkeley, tout était toujours animé, et les moments de calmes étaient assez rares... La jeune femme regardait autour d'eux d'un air assez soucieux, Andrew savait parfaitement qu'il allait pouvoir remonter à sa chambre sans l'avoir ramené chez elle.... Sauf que ça n'était pas dans ses plans....
Lorsqu'il entendit la jeune femme formuler à haute voix ce qu'il était en train de penser, Andrew, sans sourire, lui répondit "_ Boh....tout le monde dort ! Sauf les pervers qui sont encore cachés dans les buissons à attendre que je parte pour te sauter dessus et ne te laisser aucune chance, Julia !" Sa phrase lui donnait envie de rire, mais il avait envie de rester sérieux un peu, en bon Delta qu'il était, Andrew était un 'chieur' et plutôt fier de l'être. Contrairement aux autres, il était peut-être plus terre à terre et savait mettre le côté "confrérie" de côté pour considérer l'humain avant tout.
Lorsque la jeune femme lui posa une nouvelle question, Andrew, agacé et aussi fier d'avoir une nouvelle occasion de la piéger répondit "_ Disons que le service d'escorte a un prix : Un prénom ! Et c'est un service de qualité supérieure si j'ai droit à quelques informations supplémentaire... disons ton âge, ta confrérie, la raison pour laquelle tu te trouves à Berkeley. Pour ce qui est de ma confrérie, eh bien....dans quelle confrérie penses-tu qu'un héro puisse se trouver ?"
Après avoir parlé, Andrew enfonça ses mains dans ses poches, regrettant qu'il n'y ait pas de petit muret à proximité pour qu'il puisse s'y asseoir.... La jeune femme n'avait pas peur de parler, et il appréciait cette facette de sa personnalité, en plus de son charme qui ressortait d'une façon incroyable dans le noir.

C'est après avoir eu cette réflexion qu'Andrew pensa qu'il perdait le temps qu'il devait consacrer à ses cours. Il était encore certain d'avoir choisi le cursus le plus difficile et les pauses à rallonge ne lui étaient pas permises... Comment se défaire de la jeune femme sans l'offenser, sans passer pour un "lourdingue" ? Andrew n'avait pas le choix de rester et celle-ci était déjà repartie dans un dialogue, ce qui lui donna envie de rire. Les personnes qui osent discuter autant sont rares, Andrew n'en avait pas croisé souvent bien que les extravagants étaient en nombre à Berkeley.
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MessageSujet: Re: « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. »      Andrew.and.Shayina EmptyJeu 23 Fév - 21:19

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MessageSujet: Re: « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. » Andrew.and.Shayina « Merci, mais ça n'en valait vraiment pas la peine. »      Andrew.and.Shayina Empty

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