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We Are All Connected in the Great Circle of Life.

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MessageSujet: We Are All Connected in the Great Circle of Life. We Are All Connected in the Great Circle of Life.  EmptyMar 27 Déc - 20:15


    FORZA SIGMA ♫ 'Cause together we're one


Noël était une fête qu’elle n’affectionnait pas spécialement en temps normal mais, qu’elle avait appris à aimer à San Francisco. En effet, aussi loin qu’elle s’en souvenait, la présidente des Sigma n’avait jamais fêté Noël à New York, leurs problèmes, leur passé et tout ce qui était survenu après son père ne les avaient jamais poussé sa mère et elle à se réjouir en cette journée. Une journée qui signifiait tellement pour la plupart des gens, pas qu’une simple fête mais, le bonheur d’être entouré de ceux qu’on aimait le plus, le plaisir de voir la joie et la gaieté peinte sur tous les visages et la satisfaction de voir autre chose que des disputes et de la rancœur. Une journée qui se devait être inoubliable. La première fois qu’Esmeralda avait fêté Noël avec les Sigmas, elle venait tout juste de débarquer à San Francisco, la ville était nouvelle pour elle, les étudiants étaient de parfaits inconnus à ses yeux et toute cette joie de vivre avait été radié de son lexique depuis bien longtemps. Contre toute attente, elle avait trouvé sa place parmi toutes ses personnalités, tous si différents mais tellement semblable et dès lors, les Sigma étaient devenus sa famille, la seule qu’elle n’aurait jamais. La jolie grecque se souvenait de chaque moment passé avec ses oranges chéris, cette année cependant serait différente des autres. Premièrement, ils n’avaient pas fêté Noël tous ensemble mais, avaient bien l’intention de se rattraper avec le nouvel an et deuxièmement, certains membres de la confrérie ne seraient pas de la partie. Esme pensait surtout à Bela et Rosie, deux jeunes femmes qu’elle avait apprécié dès leur première rencontre et comment ne pas l’être, elles étaient les amies par excellence, celles qu’on rêvait tous d’avoir mais, qu’on ne trouvait pas toujours. Se réprimandant intérieurement de penser à ça un tel soir, la jeune femme termina de se préparer en mettant une dernière touche à son maquillage avant de quitter son appartement pour aller chez Evan, sa meilleure amie. Heureusement qu’elle était toujours là dans sa vie sinon, elle n’aurait pas donné cher de son état mental. Prenant sa voiture, elle fit tout d’abord un arrêt chez la présidente des Sigmas avant de partir toutes les deux vers le centre commercial pour faire des emplettes. Elles avaient bien l’intention de faire en sorte que cette soirée reste gravée dans les mémoires. « Salut ma belle ! » Lâcha-t-elle lorsque son amie apparut dans son champ de vision avant de la prendre dans ses bras. Esme’ repensa à ce que son médecin lui avait annoncé quelques jours plutôt, elle allait devoir l’annoncer à Evan, pas la peine qu’elle l’entende de la bouche de quelqu’un d’autre. Mais, pas ce soir. Ceci allait être leur soirée à tous, tout le monde devait avoir un sourire accroché aux lèvres, tous les problèmes devaient être jeté aux oubliettes. Deux heures plus tard, les deux demoiselles étaient de retour à la maison de confrérie, la voiture pleine à craquer. Tout y était pour passer une bonne soirée. Les préparatifs pouvaient enfin débuter et la soirée aussi par la même occasion.
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MessageSujet: Re: We Are All Connected in the Great Circle of Life. We Are All Connected in the Great Circle of Life.  EmptyMar 27 Déc - 22:05

Noël est une tradition dans ma famille. Personne ne coupe à ca. Depuis que je suis petite ma mère prend le temps d'organiser un grand repas, des deux entrées, aux trois plats principaux, en passant par le fromage et ensuite les trois desserts. Oui, madame McQueen n'a jamais fait les choses à moitié et cela n'est surement pas prêt de changer. Notre grande demeure familiale ressemblait à ces maisons que l'on peut voir dans les films de Noël qui passent à la télévision. Tout est décoré du sol au plafond. Sans jeu de mot en plus. Ma mère, mon frère – enfin lorsqu'il en avait envie – et moi passions la journée entière à tout décorer. Généralement les fêtes de fin d'année servaient à couvrir les tensions qu'il y avait dans le couple de mes parents. C'était la parade parfaite pour montrer aux autres membres de la famille que tout allait parfaitement bien chez les McQueen. Ils sont riches alors tout va forcément bien c'est évident. Seulement l'argent ne fait pas le bonheur, loin de la même. Il a surtout contribué à détruire ma famille. Mon père n'étant jamais là, c'était bien plus facile de compenser son absence en nous donnant de l'argent à gogo plutot que de nous laisser un petit mot. A la limite je m'en contre fiche que mes parents aient divorcé. Après tout cela ne me concerne en rien. Mais ce sont surtout les causes de cette séparation qui me dérange. Bien entendu, c'était facile pour mon paternel d'aller voir ailleurs étant donné qu'il était les trois quarts du temps partit en voyage d'affaires à l'autre bout du monde. Qu'il ait trompé ma mère avec je ne sais combien de femmes, est quelque chose que je ne lui pardonnerait jamais. Je veux bien faire l'effort de le voir – tout du moins lorsqu'il est aux Etats-Unis – puisqu'il est tout de même mon père. Mais il est hors de question que j'oublie comme par enchantement tout le mal qu'il a pu causer à la famille. Depuis que j'avais quitté Seattle pour venir vivre à San Francisco et suivre en parallèle mes études de médecine, je prenais toujours quelques jours pour retourner là-bas et ainsi fêter Noël avec ma mère et mon frère. Seulement cette année je n'ai pas la moindre envie de retourner là-bas. Il m'était arrivée beaucoup trop de choses ces dernières semaines pour que je me permette de quitter San Francisco. Comme par exemple mes retrouvailles plutot froides avec Julian, mon ex petit-ami. Mon Dieu, cette rencontre m'a perturbé pendant au moins trois jours de suite. Il faut dire que retomber sur son ancien petit-ami après trois ans de silence radio, ca en fou un sacré coup.

Le revoir ici m'avait complètement démoralisé pour mes fêtes de fin d'année. Moi qui était de nature relativement joyeuse et positive, je dois reconnaître que pour le coup, je n'avais envie de rien. Non, je préférais largement passer mes journée dans mon canapé, emmitouflée dans ma grosse couette à regarder Dirty Dancing tout en bouffant des céréales. Ce programme était bien plus intéressant plutot que de me taper je ne sais combien d'heures de vole pour retourner à Seattle. Et puis bon, voir ma mère déprimer, à la limite je m'en passerai volontiers. J'ai assez de mes propres soucis personnels pour devoir en plus m'occuper de ceux des autres. Bref, du coup j'avais décidé de rester chez moi comme une grande pour fêter noël. A la rigueur j'aurai très bien pu inviter Deelan ou bien Sky pour passer la soirée avec moi. On aurait bu en se racontant de la merde et en bouffant tout et n'importe quoi. Ca aurait pu être assez fun. Mais finalement en passant à la confrérie Sigmas, j'avais entendu dire que quelque chose était organisé pour fêter noël. Moi qui n'avait pas pour habitude de rester seule plus d'une journée, je dois reconnaître que ca tombait à pique. Autant passer le réveillon avec mes camarades plutot que seule à broyer du noir. Je crois bien que ca aurait été le Noël le plus glauque que je n'avais encore jamais connu. Arriver les mains vides n'est vraiment pas dans mes habitudes. Alors pour contribuer ne serait-ce qu'un millième à cette soirée, j'avais décidé de passer ma journée à me la jouer grande chef cuisinière. Cuisiner est quelque chose que j'adore. C'est ma mère qui m'a transmit ca. Seulement mon coté légèrement maniaque ne fait pas franchement bon ménage avec la cuisine. Parce que cuisiner sans rien salir c'est mission impossible. J'ai du passer trois heures à faire de malheureux cookies tout ca parce que je passais mon temps à nettoyer ce que j'avais eu le malheur de salir. Croyez-moi, ce n'est pas tous les jours que je jouerai les cuisinières. Mais bon, ca me faisait plaisir de préparer ces petits biscuits pour les Sigmas. Normalement je ne me débrouille pas trop mal, donc avec un peu de chance ils ne seront pas immangeables.

Je ne sais pas vraiment à quelle heure je dois pointer le bout de mon nez à la confrérie, mais dans le pire des cas si je suis trop en avance et qu'ils ont besoin d'un coup de main pour tout mettre en place , je pourrai toujours les aider. J'enfile alors mon blouson, attrape mon sac à main et porte avec le plus grand soir mon grand plat de cookies. Je crois bien que j'en ai fait un peu trop. Pour tout un régiment en fait. Tant pis, ils en auront pour la semaine entière. […] C'est vingt bonnes minutes plus tard que j'arrive enfin devant la confrérie. Je traverse alors la grande allée qui mène à la porte d'entrée. Bon, là ca va être la mission du jour. Comment ouvrir une porte les mains chargées ? A l'aide de mon coude j'enclenche la poignée et me sert de mon dos pour ouvrir cette dernière en grand. « Y'a quelqu'un par ici ? » demandais-je en avançant vers la pièce principale. Avançant d'encore quelques pas, je me rends compte que nos deux présidentes sont entrain d'organiser avec soin les choses. « Coucou les filles. » Dis-je sur un ton enjoué. « J'ai apporté de quoi se remplir l'estomac. » Continuais-je en montrant mon plat. Je pense que cette soirée va être sympa. Mieux que si j'étais allée à Seattle.

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MessageSujet: Re: We Are All Connected in the Great Circle of Life. We Are All Connected in the Great Circle of Life.  EmptyMer 28 Déc - 18:49

We Are All Connected in the Great Circle of Life.  1139758594
Passer noël seul n'est pas une chose censée nous réjouir, du moins pas dans ma situation. D'ordinaire, c'est un instant que je partage au sein de ma famille, dans l'Ihado. C'était pour moi la première fois que j'allais le passer seule, loin de mes proches, loin de ces habitudes que nous avions adoptés tous ensemble. Je n'allais pas prendre dix kilos, je n'allais pas rire au coin de ma cheminée, ni même avoir la chance d'écouter mon grand-père jouer du piano. Je n'aurais pas ce plaisir de déballer les cadeaux précieusement choisi par mes proches, toujours simples, mais toujours si touchant. Bref, l'idée d'être à Berkeley pour noël ne me réjouissait pas, mais je n'avais pas le choix. Heureusement que je n'étais pas du genre à me lamenter sur mon pauvre petit sort et que je ne me rendais pas mal pour si peu, heureusement que les présidentes de ma confrérie avaient décidé d'organiser une soirée pour notre réveillon ; avoir appris cet événement m'as tout de suite redonner le sourire aux lèvres. J'allais être accompagnée, j'allais partager un instant en compagnie des Sigma et pouvoir apprendre à les connaître davantage. Je ne connaissais que très peu de personnes au sein de ma confrérie, même si je tenais de m'impliquer au maximum pour notre groupe. J'aimais ça, m'impliquer. C'est pourquoi j'étais d'ailleurs devenue leur porte parole, une grande fierté pour moi.

Bref, je m'étais réveillée de bonne heure aujourd'hui, bien décidée à participer à l'organisation de cette soirée. Hors de question pour moi de rester les mains dans les poches dans ma chambre, je me devais de me sentir utile. C'est donc, après m'être vêtue d'un simple jean et d'un large teeshirt que je suis allée dans le centre de la ville. Bien décidée à trouver des choses utiles, et appréciés de tous pour cette soirée. Une idée me monta à la tête, pourquoi pas des cadeaux ?J'étais loin, très loin d'être riche, mais apporter un petit présent pour chaque sigma me semblait possible, financièrement. Un présent, à chacun des membres de la confrérie serait l'occasion de mettre un de magie de noël dans notre soirée. Je m'étais transformée en petit lutin, ma baladant dans une des rues de la ville à la recherche d'un petit bric-à-brac ou d'un quelque-conque magasin permettant d'offrir des cadeaux peu coûteux. J'ai rapidement craqué sur un magasin me semblant adapté à ma recherche. Après avoir parcouru et observé tout ce qui s'y trouvait, j'ai mis la main sur un sac remplit de figurine de notes de musique. Le tout était peu coûteux, et me semblait représentatif de la confrérie dans laquelle nous faisions partie. Je sais que ce n'était rien, que ce n'était pas grandiose ni même utile. Mais j'en avais envie. C'est donc muni de ce sac que je suis retournée dans la maison de la confrérie, qui était pour l'instant encore bien silencieuse. Je me suis posée dans ma chambre afin de passer à une mission qui allait, je sens, m'amuser : l'emballage de toutes ces petites notes de musiques. Je le fis avec, ô oui, beaucoup de patiente - sincèrement, j'étais plutôt douée pour faire preuve de calme. Après m'être collée du sotch sur tout les doigts, et avoir gaspillée une grande quantité de papier cadeau, je me suis posée sur mon lit histoire de penser à autre chose que l'art de plier correctement et d'emballer à la perfection une petite figure.

Le temps me ramena vite à la réalité, les aiguilles tournaient et moi, je n'étais toujours pas présente auprès des membres de ma confrérie afin de les aider. Sombre idiote j'étais. C'est donc avoir avoir enfilé un gilet et m'être ébouriffée les cheveux que je me suis rendu au rez-de-chaussé, rassurée d'y découvrir nos deux présidentes ainsi qu'une autre demoiselle. Besoin d'aide ? demandai-je tout en souriant. Je ne les connaissais beaucoup, mais je n'allais pas pour autant faire ma timide. Je me suis glissée auprès d'Evan afin de lui faire la bise, puis à Esmée et à Gabriella. Mon aussitôt s'est aussitôt posé sur le plat que portait Gabriella, mon estomac se manifestait toujours face à une telle gourmandise. Je me pinçai tout en souriant.Je pense qu'avec tout ça, on ne devrait pas mourir de faim ! Je rigolai, ravie de savoir que tout se préparait avec soin. Pour moi, la simple vue des cookies annonçait une parfaite soirée, parfaite soirée en compagnie de ma confrérie que j'allais à présent pouvoir découvrir avec grand plaisir.
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MessageSujet: Re: We Are All Connected in the Great Circle of Life. We Are All Connected in the Great Circle of Life.  EmptyMer 28 Déc - 20:11

We Are All Connected in the Great Circle of Life.  360178tumblrlwkr2pD3dv1qm6oc3o1500

Je n'avais cessé pendant une période de répeter à qui voulait bien l'entendre que je détestais Noël. J'utilisais alors les ordinaires arguments : fête commerciale, fête religieuse dans un pays censé être laïque. C'était ma façon à un moment de me persuader que je sortais de l'ordinaire. Mais la réalité était différente, il est vrai, je détestais Noël, cet horrible noël familial. Ma mère avait pour habitudes de nous emmener à l'église.Hérésie puisqu'elle n'était même pas praticante. Ainsi, chaque année, nous nous rendions à l'église du quartier. C'était une maison simple, au coin de la rue. Elle n'était pas bien grande, et elle se disait avoir une décoration protestante. Les murs était d'un blanc virginal, sans décoration aucune, si ce n'était ce Christ crucifié reignant au centre de la pièce. Au fond de la pièce, tronait quelques photos grossières des églises de Pragues, comme pour continuer d'esperer un jour atteindre cette beauté dans l'Art. La bas, le prêtre lisait ses extraits de la Bible, infatiguable. Ces extraits étaient choisis avec precision pour cette veillée de Noël, il fallait emerveiller, faire rejoindre plus de fidèles dans l'église. Il décrivait la génèse du monde, Adam et Eve, la perfection du monde avant le pêché originel. Ce soir là, il enfilait son plus bel habit, et recitait avec un peu plus d'entrain son serment. Quand à moi, je me suffisais à lever les yeux au plafond, pour réfléchir à une insencée pensée. J'imaginais la vie de ceux qui m'entourait. C'était un passe temps prenant, et qui me permettait d'oublier ma routine habituelle. Quelques temps après, je réussisais à passer outre la réunion familiale, et je passais ma soirée avec elle, à errer dans les rues de Bath. Ainsi, j'avais eu mon premier réel Noël. Pour la première fois, j'étais heureux d'offrir des présents, heureux de voir ce sourire enfantin s'éveiller sur ses lèvres insolentes , heureux de la savoir près de moi simplement. J'étais persuadé de connaitre le vrai sens de Noël, mais ce n'était que foutaises. Aujourd'hui était mon premier noël loin de ma ville natale, et je ne pouvais refouler ce sentiment de crainte, je ne savais à quoi m'attendre. Qu'est ce qu'était réellement noël ? Devais je apporter des cadeaux, devais-je me rapprocher de certaines personnes. ? Je n'avais jamais eu un talent fous pour avoir les bonnes réactions. J'avais tenté de faire mes recherches de mon côté, en contactant mes soeurs dont je n'avais plus entendu parler depuis si longtemps. J'étais tombé sur Debbie. C'était à présent une jeune fille de seize ans, reproduisant les mêmes erreurs que moi à son âge. Je sentais déjà dans sa voix une sorte de dédain pour ma personne. Il sembla que je ne l'ai jamais tant interessé. Elle finit rapidement par trouver un moyen de donner le combiné à une autre personne. Kathleen fut la seconde victime. Elle n'avait que onze ans et tenta de m'expliquer dans son vocabulaire simple la magie de noël. Elle ne cessait de se reférer à ce que lui avait dit une de ses amies, Lisa il me semblait. Elle m'expliquait que l'on réunissait les ennemis, qu'on réunifiait les familles grâce à Noël, cette fête me semblait encore plus étrange. J'essayais de m'entretenir avec ma dernière soeur, il semblait qu'elle ait quitté le cocon familial. Je n'étais pas surpris d'être le dernier au courant, cette famille avait souvent tenté de m'éloigner, et ce n'était pas pour me déplaire. A la fin de l'appel, je n'étais toujours pas a courant. Je ne savais toujours pas ce qu'était réellement Noël. Alors je me suis basé sur ce que la société de consomation me conseillait. J'avais acheté le champagne que l'on me demandait, les cadeaux qui devaient plaire, et les avaient emballés comme la coutume le voulait. Je me conformait dans le rôle de parfait invité. Ainsi, vers les environs de dix neuf heures, je commençais à me préparer. J'enfilais mon jean, ainsi que ma chemis à carreaux. Je m'étais un point d'honneur à être présentable. Qui plus est, cette soirée serait mon premier contact avec la confrérie. Je n'étais arrivé que quelques semaines auparevent; il était temps pour moi de découvrir plus de monde. Je défilais dans les couloirs de l'école, me rendant là ou la soirée se préparait. Je ne me rendais compte que trop tard de ma légère avance. Qu'importe,je n'étais plus à cela près.J'entrais dans la pièce, les cadeaux dans un sac, et le champagne dans la main. J'ouvrais lentement la porte, et relevait la bouteille de champagne. ' Je suppose que vous aurez besoin de ça'
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MessageSujet: Re: We Are All Connected in the Great Circle of Life. We Are All Connected in the Great Circle of Life.  EmptyJeu 29 Déc - 3:33

Je devais sortir de chez moi. Je n’avais pas d’autre choix. C’était la dernière soirée de Bela à San Francisco. Sa dernière soirée avec Sid avant un long, bien long moment. Je ne voulais pas la leur gâcher. On avait fêté Noël avec un peu d’avance, comme dans ma tête, ça ne se fêtait pas un jour en particulier, et si on devait choisir un jour précis, ce n’était pas le 24, ni le 25, c’était le 21. Je préférais de loin fêter le jour le plus court de l’année, comme les premiers peuples, que l’anniversaire d’un mec mort il y a des millénaires, en qui, de toute façon, je ne croyais pas. Je fuis donc, de ma propre maison. Il n’y avait pas grands endroits où aller, un soir de fête, comme cela, mais je n’avais pas besoin de beaucoup d’options. Dans ma tête, de toute façon, il n’y en avait qu’une : la maison des sigmas. Mon chez moi, depuis près de deux ans maintenant. Certes, je n’allais probablement pas être le Charlie qui boit un peu trop et qui finit par danser sur les tables avec un citrouille, comme ils avaient connu l’année précédente, la situation avait légèrement changé, je n’avais plus ma femme pour me servir à table, tel un roi. Je n’avais plus trop l’envie de sourire, pas en marchant dehors comme je le faisais à ce moment-là, du moins. Je ressemblais plus au grinch qu’à charlie, en vérité. J’aurais pu avoir peur d’y aller, qu’ils parlent tout bas, qu’ils me posent des questions un peu déplacés… mais pas du tout. Ils étaient au courant de tout, et s’ils ne l’étaient pas, c’était qu’ils étaient sourds et aveugles. Je n’avais rien à leur cacher. Il y avait toujours un risque que j’ai un coup de blues durant la soirée, eh bien, coup de chance, j’allais être pile à mon endroit de prédilection pour les guérir. Je n’aurais qu’à écouter un confrère raconter une bêtise qu’il avait jadis faite, et pouf. Mon cœur serait guérit. Pas plus complexe que cela.
J’ouvris la porte sans cogner, comme si j’entrais chez moi, comme… J’entrais chez moi. J’enlevai mes chaussures, mon manteau, et je regardais les lieux rapidement. Je fondis. J’avais l’impression d’être un vieillard qui retombe dans ses souvenirs de jeunesse, de retrouver plein de choses que j’avais oublié. Je souris presque, avant de me diriger vers une pièce d’où provenait plus de bruit. Je restais un court moment dans le cadre de la porte, à regarder toutes ses petites fourmis travailler. Je me sentais vieux, un peu extérieur à tout cela. C’était peut-être dut à la paternité, ou à l’ex présidence, mais le fait de voir ceux que j’avais vu, encore tout innocents en première année, être là, à mettre la main à la pâte me faisait me sentir en quelques sortes fier, même si je n’avais rien fait. Je les avais vu grandir, évoluer, ils étaient un peu tous comme mes bébés. J’avais des dizaines d’enfants. Mon rêve était devenu réalité.
Après un moment à observer, comme ça, mes « enfants » je me raclai bruyamment la gorge. « comment ça se fait que personne ne dise bonjour à Papa? » Je souris. Ils me manquaient. Tous. Si ça n’aurait été du fait que j’étais père, et que j’avais une ferme a moi seul, j’aurais, sans hésiter, à ce moment-là, mis ma maison en vente et reprit une chambre dans la maison, peu importe laquelle, peu importe si je devais partager ou non, ça serait comme au bon vieux temps, quand je venais squatter le lit de bela, ou que j’avais la mienne, dessous l’escalier, avec Noah et Alex, qui me lançaient des oreillers quand je parlais de l’autre De Lacroix.
J’étais un adulte. Voilà. Peter Pan était de retour du pays imaginaire après des années. Il acceptait enfin de grandir, même si, je devais le dire, ça faisait un mal de chien. A la fin de l’année scolaire, j’allais avoir mon diplôme. J’allais avoir un papier qui prouverait mes aptitudes et j’allais… aucune idée. Peut-être enseigner, pour voir d’autres personnes grandir, comme c’était ma nouvelle passion.
Je vis un peu plus loin que certaines personnes avaient apporté des choses, tout comme moi d’ailleurs. En bon végétalien que suis, j’avais pris avec moi toutes sortes de trucs à base de soja, qui me paraissaient tout à fait ordinaire, mais qui faisaient souvent sourire les carnivores. Ils allaient voir ça comme une expérience gastronomique, j’allais voir cela comme du recrutement. J’avais d’ailleurs hésité à apporter des dépliants sur le mode de vie végétarien. Sans rien dire sur les aliments, je les mis sur une table : ils allaient avoir le droit a mon discourt sur les aliments bio plus tard, quand quelqu’un oserait demander de quoi telle chose était faite, que ça avait un gout différent. Je me préparais à aller aider un confrère quand je remarquai quelque chose. « VOUS N’AVEZ PAS MIS DE CITROUILLE. » la tradition d’un noel était rompu. Mon cœur pleurait.
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: We Are All Connected in the Great Circle of Life. We Are All Connected in the Great Circle of Life.  EmptyMar 24 Jan - 15:02

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