the great escape
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you found me ♦ bonny'

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you found me         ♦  bonny' Empty
MessageSujet: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyMer 14 Déc - 10:41





▬ Lost and insecure, you found me, you found me. Lying on the floo ..


Et si tout ne c’était pas passé comme je le vie actuellement.. Si ma mère était toujours en vie, peut être que je n’aurais jamais eu la chance de connaitre Ebony. Elle ne serait peut-être jamais venue vers moi. Je n’aurais pas eu cette chance de connaitre cette relation, cette complicité et cette évidence lorsque je me perds dans son regard. Tout dépend d’une petite chose, d’une petite pierre qu’on pose sur l’édifice. Si Jamie serait toujours en vie. Y aurait – il des chances pour qu’elle se retrouve si près de moi que la nuit que nous avons partagés ? J’en doute. Je l’imaginais déjà dans les bras de cet autre homme avec qui elle se voyait déjà construire le restant de ses jours. Je ne veux pas être la roue de secours, celle qu’on se sert quand il n’y a plus d’autre choix ou que celui – ci est le plus rassurant. Je dois l’avouer que beaucoup de choses m’échappent comme cette nuit où j’ai gouté à ses lèvres. Depuis, c’est comme si elle m’évitait, comme si elle avait eu un coup sur la tête et qu’elle ne se souvenait plus de rien. Je remets tout en question et peut être que je suis sur la bonne voie, ce n’est pas ce qu’elle souhaite réellement. Ebony peut juger cette nuit comme une terrible erreur. En fait, si ça se trouve ce baiser a tout remis en question de son côté et elle n’est plus d’avis à venir me parler ou quoi que ce soit d’autre. Sérieusement, à cet instant, je ne sais plus quoi penser. Allongé dans mon lit, je n’ai ni l’envie ni le courage de me rendre en cours. Elle hante mes pensées et ça devient difficile à gérer. Je ne suis pas le genre d’homme qui se laisse toucher par une jeune demoiselle car elle peut paraitre différente. Vraona avait déjà été la preuve que je pouvais me concevoir à être avec une seule et unique femme. Sauf qu’on est assez conscient et intelligent pour savoir que peu d’histoires trouvent une fin où tout le monde est heureux. C’est loin d’être l’utopie sur cette planète bleue. On avance parfois sans savoir où on va. On se retrouver face à des intersections où il faut prendre des choix. Il y a le bien et le mal qui ne cesseront jamais de vouloir se confronter pour savoir qui pourrait avoir le dernier mot. Tellement de choses qui nous laissent perplexe pour la poursuite de nos envies et nos désirs. Si je n’avais pas pesé le pour et le contre, je serais sans doute face à cette jeune demoiselle que je connais depuis des années. Je serais déjà face à elle en train de lui poser la question. Est-ce que j’avais foiré sur ce coup, là ? Peut-être que j’aurais dû la laisser venir à moi et non pas prendre les devants.. Si ça se trouve, elle avait encore Jamie dans la peau et il était inconcevable pour qu’elle laisse quelqu’un d’autre rentré dans sa vie. Sur mon matelas, je ne voyais pas le temps passer à concentrer sur ma torture personnelle. Me posant mille et une questions sans avoir la moindre réponse. Car je sais qu’elle peut être la seule à pouvoir me répondre. Puis d’un côté, je crains l’engagement. Je ne veux pas tout perdre et je ne souhaite pas la voir s’éloigner de moi. S’il faut, je pourrais garder l’étiquette du simple ami, à vrai dire, on se fait à tout et je pense que c’est la plus sage décision en ce qui me concerne. L’amour, ce n’est pas mon jeu préféré et je ne pense pas être le meilleur en la matière. Je regarde alors par la fenêtre et je réalise que je dois me bouger si je ne peux pas finir par prendre racine dans cette pièce. Je me lève, enfile un jeans et une chemise sombre par-dessus laquelle, je posais ma veste également noire. Je ne dois pas arrêter de marcher juste parce que je me sens paumé. Je dois avancer et voir ce que ça peut me réserver. Au pire que ce soit un trou ou un fossé, je suis prêt à tout affronter. Jayan n’est pas le genre d’homme qui se laisse abattre. Après avoir perdu celle qui comptait plus que tout, plus rien ne l’effraye. Du moins, c’est ce qu’il se force à montrer aux autres. Pour lui, impossible de rester insensible mais c’est sa cape, la plus facile à porter. Faire comme si j’étais indestructible, était la manière la plus sécurisante pour qu’on ne sache pas mes faiblesses et qu’on ne puisse pas s’en servir à mes dépends. Fermant la porte derrière moi, je monte dans ma voiture et prends la direction de l’université.

La musique me faisait rappeler l’importance que j’accordais à une seule et unique femme, Reagan. Ma petite sœur est sans aucun doute celle qui me connait le mieux mais qui fait comme si ça n’en était pas le cas. Elle sourit quand elle sait que je déprime car la beauté de son bonheur restera toujours ma plus belle arme. Il n’y a pas d’explication à notre relation. Et même si elle ne partage pas le même sang, elle reste sans aucun doute ma petite sœur et ça rien, ni personne ne pourra y changer quoi que ce soit.. En arrivant sur le parking de Berkeley, une sale envie me dit de rester là ou encore de rallumer le contact et de faire demi – tour. Seulement, je suis loin d’être un fuyard et si selon ses rumeurs, je n’ai plus peur d’affronter toute cette vérité. Je me dis qu’il faut rester. Peut être que ce soir en allant me coucher, mon esprit aura complétement changé et que je serais à nouveau apaisé car je sais quelle direction prendre. Gauche ou droite. Avec ou sans elle. Amitié ou plus si affinités. Je n’ai pas envie de m’arrêter sur ça et faire comme si je n’allais jamais trouver la bonne réponse. Peu importe le choix que je ferais, je serais toujours le même. Cependant, je ne peux pas faire comme si Ebony ne me touchait pas, personnellement. Elle est mon double, mon côté féminin et cette fille qui a su trouver les mots pour ne pas me laisser plonger la tête la première. Seulement, j’ai du mal à accepter qu’elle fasse comme si de rien n’était, comme si mes lèvres n’avaient jamais gouté aux siennes. De plus, apprendre qu’elle est liée à une autre personne de manière particulière et qu’elle ne m’en a jamais touché le moindre mot.. Cela me rend complétement dingue. Je pensais être important pour elle et que c’était pour cette raison qu’elle était revenue. Je me suis trompé alors ? Elle est venue voir ce que je pouvais être comme homme avec le poids des années. Sa curiosité était la seule raison qui l’avait remis sur mon chemin ? J’ai du mal à l’accepter quand je sais que je lui ai pardonné de m’avoir laissé, de m’avoir blessé.. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on revient sur nos pas et que notre complicité d’autrefois ne sera qu’un vieux souvenir parmi tant d’autres. Si elle sait réellement qui je suis, elle doit savoir qu’au-dessus de mon air, je m’en foutisme. Il y a un cœur qui bat et il se pourrait que la semaine dernière quand je l’ai serré dans mes bras. Il se pourrait qu’elle m’ait réanimé. Descendant du véhicule, je regarde les alentours et me rends compte que la vie suit son cours. Je devais en faire de même. Je n’allais pas lui montrer qu’elle avait su me toucher.. Se serait lui offrir la victoire sur un plateau d’argent et ce n’est pas mon genre. A compter que désormais, elle est une femme mariée et qu’elle n’a jamais trouvé cinq minutes pour me l’avouer.

Me rendant à l’intérieur de l’université, je rencontre plusieurs personnes et une personnellement de mon cours de littérature. Cette jolie fille qui s’assit toujours devant moi, pendant que monsieur Sanders nous parle de la pluie et du beau temps. Son sourire et son attention s’approche de moi quand je réalise qu’elle m’annonce l’absence du professeur en question. Si j’avais su, je serais resté chez moi sans attendre une seconde, je n’aurais pas hésité. Sauf que là, je me retrouve sur les lieux et je dois avouer que si je décide de faire demi – tour, il y a de grandes chances pour que je ne revienne pas pour ce qui suive. A l’extérieur, il ne faisait ni chaud, ni froid. Je dois l’avouer que San Francisco reste la bonne planque pour le temps et ainsi éviter la neige de peu. Cherchant dans mon sac, mon ipod, j’attrape mon sac en dessous de mon bras et remercie cette demoiselle de m’avoir tenu au courant. Je m’éloigne de la population universitaire pour prendre place sur la table la plus lointaine du parc. Assis sur ce banc, avec ma plume comme seule compagnie, je reprends la main. Depuis le temps où je n’avais plus posé quelques mots sur le papier. Cela allait me faire le plus grand bien, écrire tout ce que je ne peux pas dire. Une page qui se lit et qui se vit. J’ai besoin de ça pour évacuer. Rédiger et parler de tout et de rien, sans me soucier du reste. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de la remarquer, traversant la cour de l’université en compagnie d’un garçon. La musique dans les oreilles, c’est Fray qui m’accompagne pour ce moment d’évasion en restant juste ici, assis sur mon banc. Cela faisait si longtemps que je n’avais pas pris la peine d’écrire, de parler de tout et de rien, juste pour évacuer. Car ça été la chose que j’ai toujours faite quand je doutais, quand je me retrouvais seul et que mon seul allié était ce bout de papier. Pas d’explication à cette passion que j’ai pour la littérature. C’est ancré en moi. Tout en la suivant du regard, je me pose alors la question de savoir si elle m’a repéré en sachant qu’on ne pouvait pas rater ma voiture sur le parking juste en face de moi. Peut-être, n’avait – elle pas envie de me croiser et que m’éviter était la seule solution pour qu’on arrive à passer au – dessus de ça, au-dessus du frisson que j’ai ressenti quand elle s’est blotti contre moi.. Je ne peux pas faire le premier pas quand c’est elle qui tourne les talons. Si elle veut que ça soit ainsi, je m’y ferais. Ce n’est pas comme si c’était notre première ignorance depuis notre rencontre. On en a eu des disputes, c’est une évidence dans chaque relation qui fonctionne. Je m’y fais après tout, elle sait que je suis là même si elle ne se doute pas de l’envie que j’ai, de fracasser le crâne de ce gamma contre son casier. Mais c’est une autre histoire.. Une page sur laquelle, je dois passer.

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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyVen 23 Déc - 14:30

    you found me         ♦  bonny' Tumblr_lvmtqua7681r5sdf4o1_250 you found me         ♦  bonny' Tumblr_lvmtqua7681r5sdf4o2_250
    C'est très difficile de vaincre ses peurs. On a parfois besoin qu'on nous aide un peu.


    Je m'étais en aller de ses bras comme on s'enfuit lorsque tout devient si compliqué à l'approche de ce que l'on voulait vraiment. C'est dur, ça fait mal et la douleur ne fait que s'empirer, ne fait que s'éterniser et elle fait partie de vous. Il était dans ma tête, chaque jour plus encore, à chaque moment où je le croisais dans les couloirs et lui adressait un sourire. Le sourire de quelqu'un qui ne se rappelle pas, le grand sourire qui montre la joie de voir la personne que l'on aime, un sourire plein d'amitié et de tendresse qui prouve que même si quelque chose de plus s'était passé, je ne semblais pas m'en souvenir. J'avais toujours tout affronter de face, je n'avais jamais reculé et avais toujours eu le don pour me fourrer dans des histoires impossibles, dans des situations plus que périlleuses et pourtant je recommençais à chaque fois. Je me fichais bien de tout, je dépassais mes limites pour me prouver que j'en étais capable. Que je me fichais bien de tout, que je n'étais pas comme ces autres personnes qui vivaient leur vie en fonction de leurs sentiments. Ce qui venaient la plupart du temps tout faire foirer. Et voilà que je commençais à devenir comme eux. Je ne savais plus comment avancer ni réfléchir. J'avais peur de ne plus pouvoir réussir à redevenir une personne comme toutes celles qui peuplaient l'université. J'avais peur de ne plus pouvoir ressentir, de ne plus savoir comment faire, d'avoir peur à chaque pas fait en avant vis à vis de Jayan, de me perdre dans ses bras pour le perdre ensuite comme avec Jamie. De ressentir tout simplement quelque chose d'aussi fort pour une personne autre que Jamie. Mais c'était le cas. Cela m'avait frappé en plein coeur comme une évidence au moment où j'avais reposé les yeux sur Jayan. Cela avait été ma plus grande surprise. Bonne ou mauvaise je ne savais pas vraiment. J'essayais de m'y faire mais comment faire lorsque j'avais été persuadée depuis la mort de Jamie que plus jamais je ne pourrais ouvrir mon coeur ? Et finalement, il s'était ouvert pour Jayan mais trop tôt. J'avais peur de n'être pas prête, de ne pas savoir comment faire, de le perdre pour ça, de paniquer, de partir en vrille comme à mon habitude pour ne pas y penser et que cela ne plaise pas à Jayan qui me laisserait... Alors depuis que nous avions échangé ce baiser, je restais en retrait, faisais comme si de rien n'était. Cela me paraissait bien étrange moi qui affrontais toujours tout de front et n'avais peur de personne et de rien. Mais là j'étais tétanisée et l'être me rendais encore plus en colère, renforçant ainsi ma peur. J'étais dans une situation que je ne comprenais pas et où je ne comprenais visiblement pas ce qu'il m'arrivait. Alors j'avais joué. J'avais voulu oublié. Je m'étais jetée dans les bras de mon soit-disant mari pour me montrer que j'étais toujours la même, que je faisais comme bon me semblait, que je contrôlais ma vie comme avant, les gens, le reste. Que j'étais capable de rester une fille complètement folle et sans aucune morale. La fille que Jayan n'aimerait pas. Une fille qu'il avait connu mais qui en évoluant avec les problèmes n'avais fait que renforcer ce côté sombre. C'était aussi l'une des multiple raisons qui me faisait douter vis à vis de ma relation avec l'epsilon. Et si il n'aimait pas la fille qu'il découvrirait par la suite ? Et si nous étions ensemble comme avant mais qu'à l'extérieur, nous n'ayons plus du tout les mêmes envies, les mêmes caractères ? Que quand il voudrait qu'on sorte avec ses amis, je fasse tout foirer car j'avais horreur de faire amis amis avec les gens juste par simple plaisir ? Nous menions peut-être deux vies complètement différentes et j'avais peur qu'aller plus loin avec lui, c'était renoncer à qui j'étais vraiment. Je l'admettais, j'aurais dû changer car j'étais loin d'être le genre de fille dont les gens rêvent d'avoir en amie ou avoir juste affaire. Néanmoins, j'avais une peur bleue de ressembler à toutes ces autres filles niaises et sans passion. Je ne voulais pas leur ressembler en aucun cas. Alors je préférais que les gens me craignent plutôt que le contraire. C'était une façon de voir les choses et j'étais sûre que cela ne plairait pas à Jayan malgré qu'il savait que j'étais plus au moins le genre de filles complètement marginale, à l'ouest. Il savait très bien que j'étais différente, que je ne comprenais pas cet envie de toujours faire de nouvelles rencontres, de sourire et rire pour amuser la galerie, d'être dans les normes ... Peut-être qu'il le savait, il le savait j'en étais sûre mais avait-il vraiment envie de vivre quelque chose de plus fort qu'une belle amitié avec ce genre de personnalité ? J'en doutais. Qui l'aurais voulu appart quelqu'un d'aussi proche de moi comme Jamie ou encore Zayn ? Et pourtant c'était pour Jayan que je craquais, dont je rêvais et à cause duquel mes nuits semblaient si courtes. J'avais besoin d'aide, j'avais besoin de quelque chose auquel me retenir pour ne pas sombrer. J'avais besoin de lui mais il était aussi la cause de tous ces dilemmes. Alors je restais en retrait et j'attendais que l'évidence vienne me réveiller.

    Il ne faisait pas vraiment froid aujourd'hui. Une journée comme les autres, encore une ou je me forçais à ne pas penser à lui. Penser à lui aurait été une faiblesse de ma part et si les gens voyaient que je doutais, ils m'auraient vu différemment. En faîtes bizarrement, on pouvait penser au fameux cercle infini de la popularité. Les filles cherchaient à tout prix à véhiculer une image pour paraître autre qu'elle n'était. Moi je voulais véhiculer une image contraire mais la conserver pour pouvoir toujours paraître similaire face aux gens. Finalement, si même moi j'avais l'impression de m'être perdue, j'avais bien peur que les gens ne puissent comprendre qui je devenais alors. J'avais toujours tout contrôler, ce n'était pas aujourd'hui que j'allais arrêter ! Néanmoins le post de watch Out la veille, m'avais encore une fois chamboulé. Du moins, cela n'aurais pas dû. Des rumeurs il y en aurait toujours, il y en avait eu sur moi et Jayan, il y en aurait demain sur d'autres personnes ! Mais le nom de Zayn dans l'article ou plutôt l'insinuation à son nom m'avais infligé un coup. Effectivement, Jayan n'était pas encore au courant de ce mariage à Vegas. Mais s'il entendait alors que c'était moi de plus, qui avait piéger Zayn pour qu'il se lie à moi sans le vouloir... J'allais tout simplement passer pour la fille la plus horrible et la plus manipulatrice de toute l'université au yeux de celui que je ne voulais absolumment pas décevoir. Mais apparemment, c'était dans la nature des gammas et surtout dans la mienne de décevoir les gens qui m'entouraient. Je m'en étais foutue jusqu'à présent mais là, c'était autre chose. Je marchais donc dans le parc, je ruminais, je ne savais comment expliquer cela. Puis je repensa aux paroles de Vraona, ma colocataire, au moment où j'étais rentrée à la maison. Elle semblait très surprise par la nouvelle après tout, qui ne l'étais pas, le prince avec un vilain petit canard, ça ne se pouvait. Mais elle semblait surprise pour une autre raison et je l'avais été encore plus. Dans ce parc, à ce moment précis, alors qu'un idiot me suivait pour me parler de je ne sais quoi, je réfléchissais. Je leva alors mon regard vers les bancs et apperçut celui qui hantait mon esprit, un cahier sur ses genoux, et son regard braqué sur moi. Je m'arrêta et me dirigea vers lui, tel un aimant, je n'avais même pas besoin de réfléchir. Enfin à sa hauteur, j'eus un sourire :

    Salut ...

    J'avais peur de ce que nous pouvions nous dire étant donné que c'était notre première altercation depuis cette fameuse nuit.

    Alors comme ça toi et Vraona hein ?

    Je n'avais pas voulu enclencher la discussion ainsi mais je ne pouvais me résoudre à dire autre chose. Cette histoire me restait sur l'estomac et je sentais la colère monter. Mais comment faire passer ça sans montrer de la jalousie ? Pourtant je voulais faire mine de lui parler en ami mais je sentais que ça risquait d'être bien difficile, l'envie étant de l'embrasser de nouveau ...
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you found me         ♦  bonny' Empty
MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyMar 3 Jan - 19:01





▬ they say love is supposed to set you free, give you wings to fly


Il n’y avait aucune explication possible à ce que je pouvais ressentir pour elle. Comme si ça avait toujours vécu en moi que ça se réveille, tout juste maintenant. Comme si une mouche m’avait piquée lorsque nos chemins s’étaient recroisés. Je n’aurais pas parié sur notre relation, on est bien trop différent pour rester toujours sur la même longueur d’ondes mais nos ressemblances sont aussi là pour montrer, notre force particulière. Une relation, une histoire qui n’a pas d’explications. Une rencontre, une approche des plus particulières et un partage sans limite. Voilà comment, je pouvais nous résumer. Sans jamais trouver les bons mots, sans trouver de raison, il y avait juste l’essentiel et ce que je ne pouvais pas remettre en question, c’était tout ce que je pouvais ressentir à son égard. Ebony n’est pas comme les autres. Elle est plutôt difficile à cerner et à suivre à la trace. Sautes d’humeur, coup de gueule et j’en passe, je la connaissais peut être plus qu’elle ne pouvait le croire. On avait tellement partagé que je pouvais connaitre la fin de ses phrases, la mimique qu’elle va afficher sur son regard quand elle va dire un sale mot et encore bien des choses. Néanmoins, je ne doutais pas du moindre mystère. Elle reste une femme à part entière et tient sous scellé son jardin secret. Je me doutais ne pas encore avoir tout vu et c’est ce qui me donnait davantage envie d’aller plus loin avec elle. Seulement, j’étais loin de me douter qu’elle pourrait me rendre différent. L’amitié n’avait plus sa place entre nous quand ce soir – là, j’ai franchi certaines limites. Je ne pouvais plus faire comme si de rien n’était, quand dans mes bras, je la tiens et que je sens un certain frisson me tuer de la tête au pied. Je ne pouvais pas ressentir de telles choses pour une amie, ça en deviendrait malsain. Ebony a croisé mon chemin depuis bien longtemps et jamais je n’aurais cru en arrivé là. Quand elle est parti avec Jamie, j’ai ressenti une certaine trahison, un douleur abandon. Mais j’ai fait tout mon possible pour me persuader de la raison, j’étais blessé de voir une amie s’en aller, simplement. J’évitais de penser à l’importance qu’elle pouvait avoir. Cette importance beaucoup plus grande que je pouvais ressentir et dont j’avais secrètement besoin. Cette fille qui ne laisse que des surprises et avec qui, on ne s’ennuie jamais. Cette fille qui se la joue rebelle mais qui peut vraiment se donner dans son entièreté. Aucune explication à ce que s’était éveillé ce soir – là, cette seconde où j’ai senti sa douce chaleur se blottir contre mes lèvres. Depuis, on s’évitait comme pour nier l’évidence. J’en avais conscience et je me doutais de sa façon de procéder. Comme on dit : on n’apprend pas à un singe à faire la grimace. Je jouais le même rôle, malgré moi. N’étant pas le genre de personne qui s’ouvre et qui déballe tout comme un paquet cadeau, j’avais décidé de me préserver. Surtout quand j’appris la dernière nouvelle sur son soit – disant mariage. Je ne voulais pas avoir le rôle de l’abruti qui court après la mauvaise personne. Ma fierté est quelque chose de précieux et peut être trop pour moi mais je ne voulais pas prendre le risque d’y croire pour voir tout réduit en néant en même pas trente secondes. Son comportement me laissait présager que c’était également son choix. Après tout, elle était mariée et son devoir n’était pas d’être auprès de moi. Peut-être que nous étions allé trop loin. Peut – être que j’en avais attendu trop. J’ai espéré quelque chose de plus fort quand elle a posé son regard dans le mien. Je me suis dit peut être que le destin avait joué son rôle et qu’il était à mon tour de me lancer. Je dois l’avouer que je ne voulais plus être l’ami dont elle avait besoin cette nuit-là. Quand j’ai entendu sa voix au téléphone, je me suis senti plus proche que jamais, plus protecteur que personne. Je me suis rendu compte que sa sécurité me préoccupait plus que personne. J’ai réalisé qu’Ebony me rendait plus vulnérable. Je me retrouvais être celui que j’avais côtoyé en présence de Vraona. Car, ils disent l'amour a toute les réponses aux questions.. Et bien, je suis toujours perdu parce que je ne comprends pas. Cette même position où les sentiments deviennent importants et qu’aucune explication n’est à la hauteur pour se retrouver. Je réalisais qu’elle pouvait me rendre dingue, me rendre fou, me rendre complétement amoureux d’elle. Et c’était le jeu le plus dangereux que je pouvais jouer.

Elle hantait mes pensées et je ne pouvais rien y changer. J’étais sorti, j’avais vu du monde, j’avais dormi mais à chaque seconde, chaque vision, je pensais à elle. La moindre chose pouvait me ramener à l’un de nos souvenirs, à l’un de nos partages. Comme ce chapeau que j’ai dans mon armoire. Ce truc très moche que j’avais acheté pour une soirée costumée et qu’elle avait porté le restant de la nuit comme si elle s’était déguisée en homme. Je m’en rappelle comme si c’était hier. Elle était arrivé sans avoir rien préparé et m’avait volé quelques trucs pour se transformée. Elle avait attaché ses cheveux qu’elle avait caché dans son couvre tête, ôté ma cravate pour se l’ajuster et elle s’était même servie de son crayon de maquillage pour se faire une moustache. Le tour était joué. Il est très dur d’éviter l’essentiel. Quand on sait pertinemment que la fuite n’est pas la solution. On se dit que ça reste le chemin, le moins difficile à parcourir que de dire clairement ce que l’on peut ressent. L’être humain à peur et pas besoin de faire le fantastique, jusqu’à aujourd’hui, personne ne s’est réveillé être un homme de pierre. Quand elle traversa le parc, j’essayais de ne pas m’accrocher à sa silhouette mais c’était bien trop dur à gérer. Je me rappelais alors du message qui m’avait poussé à surveiller les dernières rumeurs de notre plus vilaine langue et quand j’avais réalisé ses mots. Je voulais à tout prix éviter la discussion. Après tout, elle était assez grande pour faire des choix et moi, pas assez vieux pour lui faire la morale. Je devais me douter qu’elle n’était pas blanche comme neige, ce n’est pas vraiment son style. Encore moins au niveau compagnon, je me doutais que rien ne l’arrêtait. Elle aimait vivre à deux cents à l’heure. Alors si elle avait pensé que cet homme ferait un parfait mari, qu’avais – je de plus à rajouter ? Sauf qu’à peine réalisé, je me rendais compte que je ne l’avais pas lâché du regard, la moindre seconde quand j’avais levé l’attention vers son arrivée. Cependant, je pensais qu’elle ferait comme d’habitude depuis quelques jours, qu’elle suivrait son chemin. Mais là, elle changea d’avis et s’avançait vers ma personne. Etonné, je la lâchais du regard et faisais comme si je ne l’avais pas remarqué. Comme si elle ne m’avait pas manqué.. Jusqu’à ce que je l’entende me saluer. « Salut. » Lui lançant un bref regard, pour prononcer ces quelques mots. Il ne fallait pas qu’elle perçoive ce qu’elle avait pu réveiller. Il ne fallait pas qu’elle remarque que j’avais changé car je m’étais encore plus attaché.. Seulement, ça ne l’empêcha pas de me sortir cette phrase qui n’avait pas de sens. Qu’est-ce que Vraona venait faire dans l’histoire ? Elle ne m’en avait jamais parlé, je ne savais même pas qu’elles se connaissaient. C’était une blague où elle voulait se faire un duel avec mes nerfs ? « Qu’est- ce qu’il a avec Vraona ? Je te pensais trop préoccupée par ta nuit de noce pour te soucier de mes anciennes relations. » Je sentais son incompréhension et elle allait clairement gouter à mes reproches. Moi qui me pensais assez proche d’elle pour qu’elle ose m’en parler, je m’étais bien trompé. Maintenant, je n’allais pas retourner ses choix dans tous les sens. On a chacun notre voie et à ce moment – ci, on était loin d’être sur la même longueur d’onde. « En plus, on n’a pas eu le temps de se parler depuis, mais je te félicite avec ce Zayn.. Comme on dit, tout le bonheur du monde. J’ai juste oublié de t’envoyer un cadeau de mariage étant donné que je n’ai pas reçu le moindre carton d’invitation. » J’y allais un peu fort et elle pourrait vite comprendre ma jalousie mais aussi mon ironie. J’avais envie de lui dire : mais va s’y assied toi qu’on se fasse une petite discussion et que tu me montres les photos de ton mariage. Seulement, si je prononçais plus de mots, j’avais l’impression que j’allais finir par m’étouffer. Si j’avais pu savoir à qui ressemblait ce mec, je pense que je serais déjà allé le trouver et lui faire la morale de prendre soin d’elle. Sauf que je me demandais s’il était au courant qu’il n’y a pas encore fort longtemps, c’est dans mes bras qu’elle s’est blottie. Je voulais éviter les ennuis et si j’agissais de la sorte, j’allais encore plus m’appliquer dans cette relation. J’allais me perdre dans mes sentiments et à mes dépends. Ebony en valait largement la peine, c’était une chose que je ne pouvais pas nier mais l’accepter était l’étape que je n’avais pas encore franchie, je ne l’avais pas encore accepté et je pense que c’était loin d’arriver avec tout ce qui venait s’enchainer. Les rumeurs, la vérité, les sentiments, l’approche et sans oublier ce tout premier baiser. Sans explication, complétement paumé. Voilà comment me résumer à chaque fois que je la sentais si près de moi mais à la fois si loin de ce que l’on pourrait partager.
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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyMar 10 Jan - 19:09

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Les rencontres à l'adolescence sont toujours les plus belles ... Et les plus dangereuses.

    Depuis la dernière nuit que nous avions passé ensemble, cette dernière nuit où tout avait été si parfait, la réalité avait comme qui dirait rattrapé nos deux personnes. Et maintenant j'avais l'impression d'être perdue, de douter constamment et c'était sûrement le pire. Je ne me reconnaissais plus. Et ça quand bien même aucune discussion officielle n'avait eu réellement lieu entre nous. C'était bien triste d'ailleurs. Je lui souriais, je le regardais et enviais les filles qui était à ses côtés. Et plus je l'observais plus je me rendais compte qu'il me serait toujours difficile d'accéder à son monde, à ses amis, à sa nouvelle vie. Même les gens, lorsque les rumeurs c'était abattues sur nous n'y croyaient pas vraiment. Que pouvait bien faire l'un des Epsilons les plus beaux et adorables qu'il puisse être avec la fille qu'il ne fallait surtout pas approcher car personne ne savait à quoi s'en tenir avec elle ? Impossible donc de les voir ensemble et pourtant, toutes ses rumeurs étaient bien fondées. Elles étaient fondées depuis que nous étions tout adolescent. Je me rappellerais toujours ces moments où nous nous détestions tout simplement. Je ne pouvais pas le supporter. Il faisait trop propre sur lui, trop ... Riche. Moi comparée à lui, j'étais plutôt le genre vilaine sorcière qu'il ne fallait surtout pas suivre si vous vouliez vous en sortir entier ! Et pourtant, à force de le voir à des soirées, chez des amis en commun, cela avait développé un lien entre nous. Nous ne pouvions nous évité à présent puisque bizarrement à chaque évènement où le jeune homme était présent je l'étais aussi. Des piques par ci par là parsemaient notre dialogue lorsque nous étions obligés de nous côtoyer. Mais j'aimais ça. J'avais toujours aimé ça et sûrement que la plupart de mes relation avec les gens étaient basés sur ça. Pas d'amitié, pas d'attache, juste des gens que j'aurais pu faire chier encore et encore. Puis finalement je l'avais vu sur cette plage. J'étais alors au bar avec encore des amis communs. Il avait retenu mon attention lorsqu'il s'était isolé et je n'avais pas pu m'empêcher de montrer ma curiosité en demandant ce qu'il se passait. J'avais été choqué par la réponse. Et bizarrement, je n'avais plus rien dit. D'habitude, le malheur des autres ne m'atteignaient pas. Rien d'ailleurs ne m'atteignais vraiment et là, j'avais eu l'impression d'être touché en plein cœur par le décès de la mère de Jayan. Ce qui faisait que j'étais comme ça, était bien sûr que ça devait être dans mes gènes mais aussi et surtout car mes parents m'avaient complètement délaissé pour s'occuper des deux jumeaux qui venaient de naître. J'avais été mise de côté et maintenant je savais que je ne pouvais compter que sur moi-même. La mort de la mère à Jayan me rappelait bizarrement que même si mes parents n'avaient pas connu le même sort, j'avais bel et bien l'impression qu'ils l'étaient un peu plus chaque jour dorénavant pour moi. Jayan avait perdu un membre de sa famille, je les avais perdu d'une autre manière et je me sentais ce soir là si nostalgique que je ne pus m'empêcher d'aller à sa rencontre. Mais je n'avais rien à dire. Nous n'avions jamais pris la peine de nous parler. Ce soir ne changeait pas. Mais il avait bel et bien une signification dans nos cœurs. Je lui avais souris et m'étais installée à ses côtés. Je n'étais pas démonstratrice de sentiments où quoi que ce soit mais ce soir, j'avais l'impression d'être proche de lui plus que personne et bizarrement, son sort m'avait plus touché que n'importe qui. On dit toujours que l'amour commence par la haine. C'est vrai que je pouvais dire que tous les amis que j'avais à présent, c'était des jeux qui s'étaient retournés contre moi. Jamais l'inverse. Apparemment, depuis le temps que je connaissais Jayan, j'avais commencé à l'apprécier sans vraiment m'en apercevoir et cette nuit avait marqué le début de ce qui allait être une longue et belle amitié...

    Et maintenant nous voilà l'un face à l'autre, comme si rien ne nous avait séparé. Comme si ces dernières années s'étaient écoulées sans que rien ne vienne perturber notre relation. Mais je n'aurais pourtant jamais imaginé que même après tout ce que nous avions vécu, il y ait un rapprochement si soudain entre nous. Ou peut-être bien que j'en avais raison longtemps auparavant mais que j'avais classé ça dans les dossiers à oublier de ma mémoire. Mais maintenant je comprenais que ce qui était arrivé devait arrivé. Ce n'était pas un hasard si après nos retrouvailles, nous nous étions embrassés ce soir là, que j'avais ressentit des sentiments que je n'avais plus éprouvé depuis longtemps. C'était loin d'être un hasard mais je ne savais si j'arriverais un jour à assumer tout ce que je ressentais pour lui car me tenir en face de Jayan était déjà très dur. C'était dans ces moments là que je comprenais que son absence ces derniers jours avaient été douloureux, pénibles et sans fins. Je voulais que tout s'arrête, que tout redevienne comme avant mais pour l'heure, j'avais bel et bien l'impression qu'ils nous vaudraient alors traverser certaines épreuves avant que cela puisse être possible. Ces grands yeux bleus posés sur moi j'avais l'impression qu'il pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert, qu'il savait déjà à quoi je pensais et cela me faisait peur. C'est pourquoi je n'avais pu me contrôler et avais de suite sortit l'histoire de Vraona sans vraiment savoir pourquoi c'était la première chose que j'essayais d'aborder dans la conversation. Sa réponse fusa et je sentis que tous ces jours à réfléchir avaient été durs pour lui aussi. Je sentais sa colère et lorsqu'il parla je ne pus que rester bouche-bée. Ok, ça c'était fait. damn it ! Il allait finalement en avoir du temps avant que nous puissions vraiment parler de la nuit dernière. Beaucoup de choses c'était passé. Nos vies avaient été si espacées, différentes que nous étions peut-être allés trop vite et que maintenant tout nous tombait dessus sans que nous puissions rattraper cela ... Je goûtais à ses reproches avec amertume et j'eus un rire moqueur mais j'avais du mal à surrenchérir, il m'avait en faîtes, prise de cour ...


    whouaw ... On en est donc là hein ?!

    Je fis un pas en arrière et décrocha mon regard du sien pour respirer et regarder aux alentours pour essayer de reprendre mes esprits :

    En même temps, on a pas vraiment eu le temps de discuter ! Tu voulais que je te dise quoi ? Salut toi ! Au faîtes, tu sais que je suis qu'une garce qu'à forcé un gars à se marier avec moi ?
    Je le regarda durement. C'était le seul qui arrivait aussi bien à me faire revenir sur mes décisions quitte à me juger moi-même.

    Et oui Jayan, je suis désolée d'avoir changé, de ne pas t'avoir attendu pour faire mes conneries, c'est vrai que j'aurais bien eu besoin d'un témoin !
    Là j'allais trop loin j'en étais sûre mais pour l'instant il m'avait énervé et je ne pouvais m'empêcher maintenant de le défier du regard alors que j'avais qu'une envie c'était de tout effacer, tout recommencer et peut-être de lui dire combien je l'aimais ...





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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyVen 13 Jan - 12:57





▬ What are words ? If you really don't mean them. What are words ? If they're only for good times


« Où que tu sois, je suis proche. Où que tu ailles, je serai là. A chaque fois que tu chuchotes mon nom, tu verras comme je tiens chaque promesse. Car quel genre de gars serais-je si je devais partir quand tu as le plus besoin de moi ? Que sont les mots si tu ne les penses vraiment pas. Quand tu les dis, que sont les mots si on ne les dis que pour les bons moments. Mais après n'ont plus de sens.. Quand c'est l'amour, tu les dis à haute voix. Ces mots, ils ne disparaîtront jamais. Ils restent, même quand nous sommes partis et je sais qu'un ange m'a été envoyé. Je sais que je suis censé être où je suis et je vais y rester. Me tenir auprès d'elle ce soir, je vais être à ces côtés. Je ne vais jamais partir.. » Voilà ce que je voulais lui dire, cette chanson me résumait bien avec Ebony et si je n’avais pas passé la semaine à l’écouter en boucle, c’est comme si je ne l’avais jamais écouté. Malgré tout, avec ses défauts et ses qualités, elle reste celle dont je suis accroc à l’instant. Cette femme que j’ai souvent eu à mes côtés mais dont je n’avais jamais su saisir la chance d’avoir mon tour. Je sais ce qui peut se passer chez elle. J’étais le même avant. Le genre de gars qui ne veut pas s’attacher car la vie est bien plus facile ainsi. Sauf que lorsque je l’ai retrouvé, j’ai compris combien elle m’avait manqué et cette simple idée peut me rendre complétement dingue. Je me suis attachée à elle quand elle est revenue dans ma vie. Je m’y suis attachée encore plus fort que je ne l’aurais imaginé. Ma relation avec Vraona m’a complétement changé et c’est pour ça que j’ai fait aussi le choix de quitter les deltas pour me retrouver avec les epsilons. Je voulais plus d’application, savoir où je vais ou encore quel choix faire. Toutes ces envies, ces questions auxquelles je souhaitais trouver une réponse. Je n’ai pas encore chaque solution à son problème mais ma vision de voir les choses à bien changé depuis mon arrivée à Berkeley. J’aime les femmes et ce qu’elle dégage. Certaines sont de bonnes amies et d’autres simplement des rencontres de passages. Puis arrive le moment où on peut tomber sur plus fort que soi. Sur cette autre rencontre qui est prête à tout remettre en question. Quand je me plongeais ces derniers temps dans le regard de Bonny, je me rendais compte que je la voyais différemment. J’avais encore plus de tendresse, d’attention et d’attachement. Il m’arrivait même de l’observer dans les couloirs de l’université. Voir avec qui elle pouvait trainer, par exemple. Evincer d’un regard de tueur, ces mecs qui en laissent pensé assez long quand ils osent poser leurs regards sur sa silhouette parfaite. J’avais de plus en plus envie de recourir à la violence alors que c’était loin d’être dans mes habitudes. Moins qui était simplement et purement contre la violence, il me venait de nouvelles idées pour assurer sa protection et une preuve supplémentaire que les choses changeaient pour ma part. Au début, je me disais que ça allait passer et que c’était juste dû à son retour dans mon quotidien. Cependant ce baiser ouvre une porte sur l’obscurité dans laquelle je me fondais jour après jour. Une évidence que je ne voulais pas accepter, une envie que je ne pouvais pas exprimée, de peur de tout perdre et de la voir de nouveau s’éloigner. Je ne pourrais pas le supporter et je le conçois encore plus depuis ces derniers jours où on a joué au chat et à la souris. Elle me manque terriblement. Elle me manque sous tous ses points. Sa façon de rire et de se moquer de mes conneries. Je n’ose pas imaginer une seule personne occuper sa place à mes côtés. Une femme comme ça on ne la change pas, on l’apprécie à sa juste valeur. Elle n’est pas parfaite et je ne suis pas aveugle pour dire, je sais qu’elle est imprévisible et lunatique. Je la connais peut être mieux que personne, peut-être même mieux qu’elle – même. Si c’est pour dire. Ebony, c’est la femme fatale qui aime avoir l’image de bad girl. Elle préfère qu’on la regarde de cette façon et qu’on se dise que rien ne peut l’atteindre, c’est une dure à cuire. Son opinion, elle sait qu’il n’est pas toujours fiable mais elle n’est pas le genre de personne qui admet ses erreurs et qui dit facilement qu’elle n’a pas vu juste. Parfois, il lui est même arrivé de se disputer avec moi pour l’histoire d’un détail qu’on n’expliquait pas de la même façon. Selon elle, j’avais tort et elle avait raison. L’histoire était simple avec sa vision. Elle n’aime tout simplement pas se sentir inférieur. Ce n’est pas sa place, elle n’est pas là pour être la dernière ou la plus faible. J’ai même parfois envie de dire qu’elle en perd sa notion du raisonnable quand elle agit comme bon lui semble et qu’elle prend de trop grand risque. Je l’ai vu faire ces conneries d’adolescence, pour la peine, j’étais à ses côtés justement. Donc je peux tout expliquer et dire qu’elle n’était pas le genre de fille qui passe des heures à se maquiller, à se pomponner. Oh non. Elle est celle qui suit les mecs et leur prouve qu’elle est bien plus à la hauteur qu’ils le pensent.. Ebony, c’est un personnage à elle toute seule. Une façon de vivre qu’elle a depuis toujours.

Même si on avait été séparé, elle n’avait pas changé d’un poil avec moi. On restait aussi complice qu’on l’avait été et ça en devenait inquiétant. Sauf que depuis quelques jours, on s’évite car c’est peut-être ce qu’il faut quand on ne sait pas quoi dire ni quoi faire. A cet instant où elle s’était approchée de moi, j’avais envie de crier, de la secouer et surtout de la sentir contre moi. Cette situation me rendait dingue au point que je souhaite lui remettre les idées en place. La secouer ne serait sans doute pas la meilleure façon de procéder puis je ne pense que je n’arriverais pas à porter de tels gestes vers elle. En même temps, avec ce baiser, je ne sais plus si j’ai encore cette casquette d’amitié qui peut m’aider. Je ne pense pas savoir quoi dire pour essayer de l’aider. Rien que l’imaginer dire oui à un autre me rend complétement désemparé. J’aurai voulu que les choses soient plus faciles entre nous. Je ne regrettais pas ce baiser mais il n’avait peut-être lieu d’être étant donné ce que nous partagions. Étais – je prêt à prendre le risque de tout perdre ? On sait comment ça se termine ce genre d’intersection. Je ne peux pas être son amant et puis de nouveau son ami. Je ne peux pas la partager, je ne peux pas c’est au – dessus de mes forces. Serais-je déjà plus attaché qu’il ne le faudrait ? Je pense que ça ne date pas d’hier, cette envie de vouloir être plus à ses yeux. Ebony est le genre de fille que je veux rendre fière et comblée. Je veux voir son sourire se dessiné quand elle m’aperçoit et sentir sa chaleur me contrôler quand ça ne va pas. Notre existence est loin de ressembler à ce que j’avais imaginé, il y a quelques années. J’avais toujours espéré qu’elle fasse partie de mon chemin, de ma route. Je l’avais toujours voulu et aujourd’hui, j’avais aussi pris le choix de l’éviter. Je ne voulais pas craquer et quand elle s’avança, me parla, j’avais des envies de tout arrêter. Je voulais qu’elle comprenne sans que je lui dise. « Alors là, je rêve. Tu l’as obligé à t’épouser ? Là je ne sais plus te suivre, sérieusement. Tu trouves que c’est amusant de se réveiller dans cet état, c’est ce que tu voulais dans le fond. Tu voulais être avec lui et pas avec moi. C’est pour ça que tu l’as épousé et que tu te crées ta bulle de bonheur. » Le ton avait toute suite changé entre nous et je ne pouvais pas faire comme si ça ne m’atteignait pas, comme si je n’étais pas touché de son choix. Je n’étais pas au courant de ce qui s’était passé mais la conclusion finale me clouait déjà bien le bec comme ça. J’étais loin de m’imaginer qu’elle ait pu faire ce choix. Alors ça n’a aucune signification pour elle, le mariage. Je ne dis pas que ça en a beaucoup pour moi mais je respecte ce type d’engagement. Je respecte ceci car mes parents m’ont montré en quoi ça consistait le mariage. On ne peut pas faire ça sur un coup de tête et ça ne m’étonnerait pas que l’histoire de Ebony se soit passé comme ça. Seulement pour moi, la gorgée est bien trop lourde à avaler. On se connaissait et on savait qu’il serait dur pour l’un de nous de lâcher prise et de pardonner. Cependant ma douleur intérieure était bien trop grande pour que je puisse la canaliser. Ces paroles n’arrangeaient rien et je ne pensais pas changer la donne. Après tout, j’étais là alors qu’elle se trouvait partager quelque chose d’autre avec cet homme. J’étais là à la prendre dans mes bras et à la protéger cette nuit-là alors que je ne devais pas avoir ce rôle. Je ne peux pas être celui qui passe un second plan. Pas quand je ressens de tels sentiments. Je ne peux pas accepté.. « un témoin ? Tu te fous de moi. » Ironiquement mais toujours en colère, je ne savais pas par quoi commencé. J’aurais pu lui lancer tellement de reproches que tout se mélangeait à l’instant. Je ne veux pas être celui qui la blesse par plaisir. Je ne l’ai jamais fait. Je veux juste qu’elle ouvre les yeux et me prouve que ce baiser n’était pas arrivé à cause de l’alcool qu’elle avait ingurgité. « Tu dis avoir changé ? Mais regarde toi, tu es toujours cette même fille que j’ai connu il y a des années. Tu ne regardes pas autour de toi avant d’agir, tu le fais parce que tu veux te prouver que tu en es capable. Tu es cette fille qui se la joue Tom Raider alors qu’à l’intérieur, tu peux être un vrai marshmallow. Ne me dis pas ce genre de chose, car j’en suis conscient et c’est avec cette fille là que je me suis lié d’amitié. Je ne t’ai jamais demandé de changer, de devenir une autre. Je ne veux pas de ça. Je veux que tu sois simplement toi. » La fin de ma phrase avait repris un ton plus habituel. Je ne pouvais pas me battre avec elle. Ebony avait fait ces choix et encore une fois, j’étais en bas de l’affiche. Je ne pouvais pas lui en vouloir d’en vouloir un autre. Je me suis trop vite emballé, je me suis attendu à quoi là.. Je me voyais déjà près d’elle, ou quoi ? Je n’en sais strictement rien. Je suis paumé et la situation ne semble pas s’arranger. On n’est pas en guerre et pourtant j’aurais envie de sortir mon drapeau blanc et lui dire bonne chance pour la suite. « Tu as fait ton choix. Qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Tu veux que je fasse l’hypocrite et te souhaiter une belle vie avec lui ? Alors que c’est à côté de moi que je veux que tu sois. » J’en avais trop dis, la colère dans mon regard m’avait regagné. Je ne pouvais pas la regarder. Je tombais réellement amoureux de cette femme et je me devais de la laisser partir. Même si elle devait me détester, je ne voulais plus qu’elle m’atteigne. Je ne voulais pas qu’elle devienne ma faiblesse et ça même si je devais me montrer désagréable et méchant.

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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyJeu 19 Jan - 21:17

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Donne moi une seule bonne raison de rester et je le ferais.
Je n'en ai pas mais si tu pars, je ne le supporterais pas ...

    J'avais fait n'importe quoi. J'avais suivit toutes les directions dont j'avais cru pouvoir manier la fin. J'avais tout fait, tout emprunter et pourtant maintenant, je le regrettais. Du moins, ne pas réfléchir aux conséquences de mes actes m'avait amené droit dans un mur. Ce mur était Jayan et mes sentiments pour lui. Des sentiments qui enflaient en moi, m'ouvraient les yeux, me suppliaient d'arrêter toute cette vie à me jouer de tout juste pour lui. Mais c'était une raison suffisante. C'était lui avouer et me l'avouer à moi-même qui risquait d'être le plus dur à faire. Je ne pouvais me concevoir à revoir tous mes faits et gestes qui m'avait amené à cette altercation car ça aurait été comme me juger moi-même, trouver des erreurs dans mon parcours, essayer de rétablir les choses, de leur donner une autre signification et je ne voulais pas. J'avais vécu certains évènements de cette manière et pour moi, malgré tous les chemins que cela m'avais ensuite amené à parcourir, je ne m'en étais sortit qu'encore mieux que la vieille. Néanmoins Jayan n'était pas prêt à comprendre ça. J'avais déconné avec Zayn. Ou du moins c'est ce qu'il croyait. Par mes erreurs, je l'avais amené à trouver un prétexte pour retarder le moment où nos regards se poseraient l'un sur l'autre et qu'enfin nous comprendrions qu'il était impossible d'échapper à cette envie d'être avec l'autre. Mais je voulais tout retarder, je ne voulais pas me stopper. Malgré cette vie de débauche à me jouer des gens comme je l'avais fait durant ce mariage, j'avais appris. J'avais grandit et m'étais forgée un caractère. J'avais compris comment tenir la vie dans ses mains et comment se protéger d'une vie trop anodine et de gens superficiels. J'avais découvert une autre manière de voir la vie, une manière qui m'avais permis de survivre car si cela n'avait pas été le cas, j'aurais sûrement descendue droit aux enfers. Je n'étais pas comme eux et je ne les comprendrais sûrement jamais. Alors comme un enfant surdoué qui essaie de s'adapter aux caractères d'enfants normaux, je m'étais forgée moi-même une vie de jeu, une vie de mensonge, une vie à rire et pleurer sur commande, à jouer à l'actrice qui se fiche de tout pour pouvoir tout simplement m'amuser par moi-même, trouver ce qui me conviendrait et alors ainsi, je pouvais avancer car chaque jour était assuré d'être plus pimenter que le précédent ... Mais cette époque allait me sembler bien révolue. Même avec tout ce bon vouloir, je ne pouvais m'empêcher d'observer Jayan et de me poser des questions. Jusqu'ici, je n'avais jamais remis en doute ma manière de faire et de vivre. De rire, de jouer la comédie, de jouer tout court avec les autres. Mais maintenant, mon jeu avait mêlé une personne à qui je tenais énormément. Il avait donc tout stoppé, arrêté tout autour de moi et j'avais l'impression qu'il fallait que je cours sinon j'allais me faire rattraper par une vie dont je ne voulais. Mais je ne voulais pas qu'il soit mon obstacle. Je voulais être avec lui. Alors je ne courrais plus, j'attendais et après deux pas en avant, j'en faisais deux en arrière lorsque je croisais de nouveau ses yeux. Il m'accrochait à la réalité et je voyais clair à chaque fois qu'il me parlait, me touchait... Mais lorsqu'il n'était pas là, j'essayais de me convaincre que rien ne valait le coup. Il fallait juste que j'échappe à ce que j'avais fuit depuis longtemps.

    Il était plus qu'en colère et je le comprenais. D'ailleurs, il fut vraiment choqué d'apprendre que le mariage avait été prononcé sans le gré du jeune gamma qui partageait à présent ma vie sur un morceau de papier à la mairie. Je soupira. Encore un jeu. Un jeu tout con. Sauf que celui-ci avait été totalement différent. Je ne réfléchissais à rien. Le mariage, sacré ou non était un mariage. Je n'avais pas les mêmes valeurs que les autres, je me fichais de tout comme d'habitude. Mais peut-être aussi parce que je pensais ne plus jamais trouvé une personne qui pourrait convenir à une cérémonie comme celle-ci. Alors je défiais la vie et les conventions comme pour lui prouver qu'elle n'aurait jamais dû me retirer Jamie. J'avais touché le bonheur et j'étais retombée aussitôt en enfer. Jayan était mon rayon de soleil, il me sauvait la vie à chaque fois que je le voyais. Je me sentais noyer entouré des autres, lorsqu'il était là, tout était différent et j'avais l'impression de respirer pour la première fois depuis longtemps; Il était celui dont j'avais besoin, dont j'avais eu besoin depuis tout ce temps. Une seule personne peut vous procurer cette sensation et dans mon cas, un cas si désespéré, qu'une sensation soit si vive était très étonnant. Surprenant mais plaisant. A voir si je voulais être sauvé ... Zayn et moi avions eu énormément de différent lorsqu'il avait vu que je refusais le divorce. Encore un jeu pour moi, un moyen de contrôler la vie de quelqu'un d'autre. Mais finalement, encore une chose en plus du retour de Jayan qui m'avait montré que je changeais. Le jeu s'était retourné contre moi au moment où Zayn et moi nous étions rapprochés. Beaucoup trop. Au moins de passer le pas. J'étais néanmoins persuadée qu'une part de moi avait fait ça pour me prouver que j'en étais encore capable. D'assumer des actes sans penser aux conséquences. Mais je ne réussissais pas. Jayan avait envahit ma tête, mes pensées, toute ma raison et même si je voulais faire n'importe quoi ne pas y penser, il était trop tard. Je ne pouvais plus retenir mes sentiments. Des sentiments si puissants qu'ils me faisaient tourner la tête, me faisaient perdre pied et me faisaient devenir une toute autre personne ...

    Si tu me connais aussi bien, ça ne devrait pas te choquer. Tu le savais Jayan que me fréquenter c'était plus ou moins suicidaire ! Mais regarde autour de toi ! Tu les entends pas tous ? Me juger, me dire que je suis sûrement la fille la plus inapprochable de l'école ? Et pourquoi hein ? Tu me connais Jayan, j'ai toujours été comme ça, je trace mon chemin, je blesse des gens mais qu'est-ce que j'en ais à foutre des gens ? Tu le sais toi, tu le sais que je n'arriverais jamais à les comprendre. Forcer quelqu'un à se marier ? Encore une chose qui ne devrait pas te choquer. Il y a des raisons au fait que les gens parlent de moi comme ça, il y a des raisons pour qu'aujourd'hui tu me regardes comme si tu ne me reconnaissais plus dans mes actes. Pourtant, j'étais déjà bléssé et perdue dans le passé, quand tu m'as rencontré... La vie m'a pas épargné alors je la vis à ma manière. Ais-je tord ? Je t'ai bléssé dans mes choix ? Ok mais si tu aurais été là, les choses auraient été différentes. Elles ne le sont pas, personne ne peut être blâmé et sûrement pas moi pour avoir essayé de me construire une vie dont je n'arrive même pas à comprendre la moindre parcelle ! Sa c'est passé avant qu'on se retrouve...
    Je m'étais rapprochée de lui pendant tout mon monologue, les yeux brillants par des commentaires que je n'aurais jamais dit à personne à voix haute. J'avais pensé mes paroles jusqu'au dernier mot et je savais que cela ne pourrait peut-être pas lui plaire. Mais c'était qui j'étais. J'avais joué et j'avais gagné. Sauf qu'entre temps il était apparu et à ce moment-là comment avouer à une personne à qui l'on tenait plus que tout qu'à côté on essayait de cacher les conneries qu'on venait de faire juste avant sa réapparition ? Puis vinrent ces dernières paroles et je me stoppa. Il avait dit qu'il voulait que je sois avec lui et je crus mon coeur exploser car j'avais bel et bien l'impression qu'il y avait tellement qui se mettait entre nous sans qu'on le veuille vraiment. Il m'avait dit une infime partie de ce qu'il ressentait mais j'avais l'impression de lire bien plus dans son regard. J'avais envie de me plonger dans ses bras, de tout oublier mais tellement de choses nous déviaient de l'un et de l'autre... Je n'avais juste, pas envie de le perdre de nouveau.

    Comment aurais-je pu imaginer qu'on se retrouve enfin ? Comment aurais-je pus savoir que toutes ses années à vivre d'une certaine manière allait être arrêter d'un coup par ton arriver ?
    Je respira un bon coup. Je voulais toucher ses lèvres de mes doigts, sentir le parfum familier que j’inhalais à chaque fois que je me plongeais dans son coup mais je tins bon et continua en fronçant les sourcils :

    Mais bon, apparemment je ne suis pas la seule à devoir être blâmé. J'ai entendu que Vraona et toi aviez été ensemble mais ce qui m'a le plus choqué soit qu'apparemment ce n'est pas finit. Et tu veux parler ensuite de vérité ? D'honnêteté ? De partager quelque chose ensemble ? Alors avant de m'accuser de tous les maux, cherche aussi une seule bonne raison qui me pousserait à ne pas te reprocher les mêmes tords !
    Effectivement, durant toute la conversation, il avait évincé le fait que cette histoire aussi se mettait entre nous et bien que j'étais sûrement celle qui accumulait le plus de problèmes, il n'était pas en reste non-plus ... Si seulement j'aurais pu recréer une bulle qui nous aurait protégé du monde extérieur, je l'aurais fait à la minute ...
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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyVen 27 Jan - 14:43





▬ A marché sous la pluie cinq minutes avec toi et regardez de la vie tant qu'il y en a


Je la connais. Je sais qu’elle peut vite se retrouver en colère quand elle se sent prise au piège, quand elle ne sait plus quoi faire. Je ne voulais pas la rendre prisonnière de ses sentiments. Je ne souhaitais pas savoir que je comptais si c’était pour partir le soir d’après. J’aurais tant préféré qu’elle continue de me détester, de me dire combien j’étais un crétin de vivre dans le passé et de sans cesse lui reprocher qu’elle avait fait les mauvais choix. Mais si je ne lui disais pas.. Qui allait pouvoir le faire ? Qui allait prendre le risque de lui balancer à la figure ses faux pas, sa façon d’agir et de suivre son chemin. J’apprécie Ebony, telle qu’elle est et pour rien au monde, je ne la changerais. Je ne voudrais jamais qu’elle devienne une autre pour un homme ou même pour moi. Je tiens à elle, avec ses défauts et ses qualités. Malgré tout, je ne peux pas cacher le fait que parfois ça m’irrité, sa façon de détourner une situation. On s’était embrassé. Ce n’est pas comme si on avait tué quelqu’un et qu’on l’avait enterré dans le jardin. Comme à son habitude, prise de panique, elle ne pouvait pas s’en empêcher. Quitte à me faire la tête pendant des mois, il lui était impossible de s’avouer qu’elle avait pu apprécier ou qu’elle souhaiterait recommencer. Je me fais surement des films. Sauf que sa façon de me parler, de me regarder à l’instant, me prouve que quelque chose d’autre la chiffonne. Je ne sais pas pourquoi elle semble si particulièrement paumée, en face de moi. Après tout, je ne sais même pas combien ça faisait de jours que l’on ne s’était pas croisé. Comme si j’avais la peste et qu’elle ne voulait pas être contaminée. Ebony est le genre de femme que j’admire mais aussi que je déteste à la fois. Enfin, je ne la déteste pas elle. Néanmoins, je pense qu’elle devrait souvent réfléchir avant de parler. Elle se laisse trop vite emportée par son sentiment et elle n’a besoin de personne pour se sauver. Du moins, c’est ce qu’elle se force à croire et je ne partage pas son avis. Seulement, je ne vais pas lui dire, sinon elle risque de me crever les yeux. Là, toute suite. Si elle souhaitait même, je pouvais avoir le rôle du suicidaire, de cette homme qui s’accroche juste parce qu’il y tient. En reprenant contact avec la jeune femme, je me doutais bien que je retomberais dans le même labyrinthe. Impossible à trouver la sortie. Cependant ce qui me touchait le plus, c’est qu’elle puisse penser que les gens comptaient peu pour elle. Je ne la crois pas. Encore une fois, elle essaye de se forcer à penser certaines choses sur une partie de points qu’elle se fait en film. Elle n’en a pas rien à foutre des gens. Sinon pourquoi, est ce qu’elle aurait mal vécu la disparition de Jamie ? Pourquoi, elle s’est sentie si seule quand il est parti mais aussi pourquoi elle est revenue vers moi ? Je ne l’ai pas forcé à venir s’excuser, à venir me retrouver et partager cette complicité d’avant. Elle était la seule maitresse de ses choix et de ses paroles quand elle a prononcé les trois mots : je m’excuse. Après tout ce temps, si elle est revenue sur ses pas, c’est parce que je comptais ou juste parce que j’étais là et qu’elle s’est dit, on tente le coup. J’ai envie de hurler et de me casser. J’ai envie d’oublier et de revenir en arrière. Je n’aurais pas dû donner ce baiser si ça peut autant nous éloigner. Je ne veux pas la voir encore s’en aller. Je crois que je l’aime et je crois que je l’ai toujours aimé. Sauf qu’elle n’est pas prête à le savoir et je ne suis pas apte à lui dire. Peut-être que ça s’est passé hier, je m’en fous de quand elle a décidé de ce marié avec un autre élève de l’université. Je ne suis pas celui qui occupe la place de son père, celui qui pourrait se permettre de lui faire la morale ou de la punir de ses mauvaises actions. Mais si ça ne comptait pas pour elle, si Zayn n’était pas particulier à son regard ou que quelque chose de spécial ne les unissait pas.. Pourquoi elle ne m’en a jamais parlé ? Pourquoi il a fallu que je me connecte sur ce site et que je le réalise par moi – même ? J’ai beaucoup de chance de voir trop loin où de me faire un scénario qui fait pitié. Cependant, ça ne m’empêche pas de tout remettre en question. Je ne veux pas la blesser, la voir souffrir et la laisser. Elle devrait le savoir. Elle sait qui je suis et ce que je peux faire par moment. Il m’arrive d’être con comme tout être humain sur cette planète ronde. Il m’arrive de prendre les mauvais choix mais ça ne m’empêche pas de revenir en arrière. Il m’arrive bien trop souvent de m’impliquer, là où je ne devrais pas.. Je prends souvent les choses trop à cœur et le plus souvent, je m’y perds moi – même.

« Rassure – toi, ça ne me choque pas. Tu peux me prendre pour le plus grand suicidaire du monde, alors parce que là n’est pas la question. Tu tournes toujours autour du pot parce que tu as la frousse de te poser les bonnes questions. Si les gens parlent de toi, c’est parce que tu fais tout pour te faire remarquer. Quelle idée de se marier, tu as encore la vie devant toi. Alors peut être que tu l’aimes ? Voilà pourquoi tu lui as dit : oui je le veux. Alors arrête de me reprocher mon absence, je sais que j’ai des torts dans notre relation. Mais s’il y en a un qui à lâché l’autre, c’est bien toi ! Est-ce que j’aurais dû te courir après, à l’époque ? Oui, au moins, je n’aurai aucun regret. Sauf que je ne faisais pas de point face à ton Jamie. Je ne peux pas tout le temps être le second choix quand toi, tu restes ma priorité. » Ces paroles résonnèrent en moi comme une évidence. Cependant à ce moment précis, elle me brûlait la gorge, m’écartait le cœur. Je n’aurais pas dû en dire autant. Mais la colère m’a emporté plus loin que je n’aurais pu le prévoir. Je me suis laissé diriger par le vent. Elle aussi était exténuée par tout ce qui nous arrivait. On cherchait tous les deux un coupable. Celui qui aurait les épaules assez larges pour tout supporter. Je reprenais mon souffle. Tandis qu’elle me questionnait. Le ton entre nous s’était apaisé mais j’avais comme sentiment que ça n’allait pas durer. « Il n’y avait rien à prévoir. Ta sincérité, pour une fois, n’aurait pas été de trop. Si tu m’avais seulement dis que tu étais marié. Je ne t’aurais jamais embrassé. Je me serais retenu parce que j’ai du respect. » J’étais trop près d’elle, j’étais trop accroc. Néanmoins, tout ceci, toute cette compréhension allait nous éloigner de nouveau. Je devais imaginer le pire scénario et je pense que c’était plutôt responsable de penser de cette façon. Alors qu’elle continuait de me blâmer, de croire que j’avais mon lot de secrets à garder dans mon coin. Vraona et moi s’était une histoire ancienne. On le savait plus que personne. Sinon on ne serait pas là, en train de garder notre complicité. Pour une fois, je me suis rendue compte que mon choix était le mieux. Cette jeune femme pouvait compter plus que beaucoup d’autres. Pour cette raison que je l’ai laissé. Elle méritait d’autant plus de bonheur que moi seul, je ne pourrais jamais lui offrir. Une dure réalité que j’ai accepté et je ne regrette pas. Quand je vois où on en n’est. Cependant, ça ne semble pas aller du côté de Ebony car c’est son plaisir de me remettre les choses en pleine figure même si elle n’a pas idée de ce qu’il y a et de ce qu’il y a eu. La colère me reprit de plus belle, même si quelques centimètres nous éloignaient à peine. « Arrête. Sérieusement, tu rigoles. Vraona et moi, c’est terminé et ça l’est car on l’a décidé. Tu penses que je suis devenu le genre de mec qui trompe sa petite amie avec une autre ? La seule raison d’ailleurs pour laquelle tu me reproches des choses qui n’existent même pas, c’est pour te rassurer. Te prouver à toi – même qu’on n’est sur le même pied d’égalité. Alors que ça n’est pas le cas. Je ne joue pas sur plusieurs tableaux. » Je me levais car je ne pouvais plus être si proche. Je ne pouvais plus accepté d’être le méchant. Je voulais juste qu’elle réalise, qu’elle comprenne sans que j’aie le besoin de lui dire. Je voulais simplement qu’elle m’apprécie plus qu’un ami. Je voulais que cette image de moi, change chez elle. Pour une fois, je voulais faire partie des bonnes choses et pas seulement des souvenirs douleurs, des cris et des larmes. Le plus douleur était qu’elle ne puisse pas être sur la même longueur d’onde que moi. Ce baiser n’avait fait que nous éloigner moi qui pensais que ça pourrait nous rapprocher. J’avais osé imaginer, rêver que c’était ce qu’elle voulait aussi. J’avais cru voir dans son regarde ce soir – là, que je comptais plus que personne car elle m’avait appelé, moi et personne d’autre. Je m’étais vraiment fait un film, où j’étais le seul acteur durant tout ce temps.

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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyJeu 2 Fév - 21:52


Sa me tue de ne pas pouvoir te dire ce que je ressens quand je suis aussi proche de toi ...
Il y a des mots qui seront toujours durs à prononcer.


    Ses paroles me touchaient en plein cœur et à chaque mot j'avais l'impression que j'allais défaillir. Je ne mettais jamais sentie aussi faible et aussi peu confiante devant une personne et bien que j'avais essayé de faire face, de tenir bon, de montrer que rien ne m'atteignait, ses dernières paroles avaient été fatales et beaucoup trop durs à entendre pour que je fasse mine de rien. J'avais un cœur. Je l'avais ré ouvert à l'arrivée de Jayan dans ma vie à Berkeley. Un cœur de glace qui avait vu un rayon de soleil le faire fondre. Jayan avait été ce rayon de soleil et ça m'avait fait un choc. Son arrivée avait changé beaucoup de choses en l'espace de trop peu de temps pour que je comprenne vraiment ce qui m'arrivait. Il y avait encore deux mois, j'étais encore la fille qu'on n'approchait pas, qui se fichait de tout, qui savait que jamais elle ne finirait avec quelqu'un et qui préférait enchaîner les conquêtes et les ennuis. Et le pire c'est que cela m'avait toujours fait rire. Là, je ne rigolais plus. Il m'avait toujours fait ouvrir les yeux et même alors que des années nous avaient séparé il jouait encore le rôle de la personne qui essayait de me comprendre. Et il me comprenait. Mieux que quiconque mieux que moi-même. Il se posait les questions que je n'osais me poser et soulevais les doutes qui auraient pu m'accabler si seulement je ne les avais pas rangés au fond de ma mémoire. Il soulevait tous mes problèmes, tout ce qui n'allait pas et il faisait avec malgré qu'il me montrait qu'il savait. C'était aussi pour ça que je mettais autant attachée à lui à l'époque et que je le restais aujourd'hui. Alors j'écoutais ses paroles. Elles étaient justes, ciblées et avaient touchés leur but. Je recula d'un pas en baissant la tête, son regard était encore plus déstabilisant que d'habitude lorsqu'il soulevait mes quatre vérités. Là c'était bien pire que ça, il me montrait que j'avais merdé. Que je merdais toujours et qu'en faîtes il n'avait besoin que d'une chose, que je ne retourne pas la situation comme je l'avais fait depuis le début, que je ne cherche pas d'excuse. Que je lui parle simplement, que je ne contourne pas les mots que j'aurais aimé les prononcer, que je me dévoile devant lui, que j'ouvre enfin les yeux sur moi-même, que j'arrête de me mentir et que j'arrête de fuir. Ne sois pas lâche Ebony. Sauf que rien ne m'avait fait reculer jusqu'à présent. Mais c'était Jayan, il était bien la seule personne qui pouvait me donner une frousse bleue comme celle-ci. Une frousse qui me paralysait des pieds à la tête et m'empêchait de lever mon regard vers le sien. Il se leva ensuite pour s'éloigner de moi et ceci me fit encore plus mal. Là, plantée devant lui, je ne savais ce que j'attendais. L'inspiration ? Le courage ? C'était sûrement ça que j'attendais. Le courage d'admettre mes erreurs. Arrêter de me cacher, d'être têtue, d'avouer que des fois, mes décisions n'étaient pas les bonnes. Bon d'accord, elles ne l'étaient pas la plupart du temps mais ça je ne le disais jamais à voix haute. Je n'avouais jamais mes erreurs mais là je savais que quoi que je dise, Jayan n'en démordrait pas. Je le sentais à la manière dont il avait prononcé ses dernières paroles. Quoi faire, quoi dire, maintenant devant lui, je me sentais bien plus seule que je ne l'avais jamais été. J'étais proche de lui et pourtant j'avais bien l'impression que des kilomètres nous séparaient. Il fallait que je tienne bon, que je ne craque pas, je ne pouvais pas, je ne voulais pas et pourtant j'aurais dû le faire.

    Jayan je ne l'aime pas ! C'est compliqué... Ok, j'ai peut-être abusé sur ce coup-là, j'ai même foiré. Je ne réfléchis pas la plupart du temps à ce que je fais. Réfléchir se serait être comme tout le monde et je ne veux pas ! Je veux ne rien avoir à penser, n'avoir aucune attache car comme ça on souffre pas, on ne culpabilise pas pour chaque erreur faite... Non je ne l'aime pas, mais je lui ais dit quand même oui car je m'en foutais bien de savoir si c'était une erreur ou non, je ne vais pas ressentir quoi que ce soit, j'ai peur, j'ai une trouille bleue des sentiments. J'ai tout perdu, ma famille, Jamie, toi, c'était beaucoup trop. Alors oui, peut-être bien que ce mariage était une erreur. Zayn et moi c'est compliqué, inconsciemment je crois que je me suis attachée à lui, plus que je ne l'aurais pensé mais ... C'est pas à lui que je pense lorsque je suis seule ... C'est à toi.
    J'avais enfin levé mon regard vers lui, je ne savais pas quoi dire de plus, je savais qu'il avait sûrement déjà une idée parfaite de ce qui allait se passer maintenant entre nous. Je ne voulais pas le perdre et pourtant dans ses paroles, il avait bien dit que j'étais sa priorité et qu'il voulait être avec moi, des paroles qui sonnaient comme celles qui résonnaient dans ma tête depuis notre dernier baiser et peut-être même bien depuis les toutes premières nuits que nous avions passés ensemble. Je ne pouvais pas le perdre, ce n'étais pas possible. Et pourtant il se prétendait comme un second choix. Il pouvait y penser, il avait le droit d'y penser, c'était totalement normal et qu'aurais-je pu bien dire là-dessus ? Et je pensa soudain à beaucoup de choses. A ce qui était arrivé après la mort de Jamie. A cette manière dont j'avais eu de me débarrasser de tout ce qui le concernait. Je ferma les yeux. Cette période avait été dur et pourtant, plus j'y repensais plus j'avais l'impression d'avoir agir encore sans réfléchir. Pourquoi avoir fait nombre d'actes ? Je n'y avais pas réfléchit à tout ce que j'avais entrepris par la suite et peut-être bien qu'en faîtes ceux-ci montraient qu'au fond de mon coeur, quelque chose clochait en plus de la mort de Jamie. Peut-être bien le souvenir de Jayan.

    Si c'était l'homme de ma vie alors pourquoi n'ais-je pas gardé son enfant ? T'es pas un second choix Jayan ...
    J'avais parlé comme pour moi, comme dans un rêve. Il voulait de la sincérité ? Il en voulait et bien il en avait. Ce n'était peut-être pas ce à quoi il s'attendait mais moi non-plus à vrai dire. J'avais parlé doucement, comme pour moi-même. Je ne l'avais jamais dit à personne. J'avais encore abandonné lâchement les choses et j'avais avorté pour ne plus penser à quoi que ce soit. J'étais lâche et je le remarquais encore maintenant. Je releva les yeux vers Jayan et sentis ma machoire se crisper. Mes paroles m'avaient choqué et je lui en voulais pour ça :

    Tu voulais de la sincérité ? Et bien maintenant t'en as ! J'arrive pas à croire que t'essais de me faire culpabiliser pour tout. Tu pouvais pas vouloir une fille moins compliquée et plus courageuse ? Sa t'aurait éviter toute cette merde. T'as vraiment le don pour être attiré par les mauvaises personnes ...
    Je le regarda doucement. J'avais de la peine pour lui. Je ne le méritais pas. Non, je ne le méritais pas mais je l'aimais. Sincèrement mais je savais qu'en l'aimant je pouvais lui faire encore plus de mal que je ne lui en avais déjà fait. Alors quoi faire ? Sans attendre la réponse, je m'approcha de lui sous un instinct et m’emparai de ses lèvres. Encore une fois je n'avais pas réfléchit mais la tentation avait été trop grande. Je me retira alors gênée et recula de deux pas :

    Je suis désolée... Je ferais bien de rentrer ...
    Il ne servait plus à rien de parler je savais que j'en avais trop dit et bien trop fait. Je m'étais enfoncée. Ce baiser avait été une preuve de mes sentiments mais je ne m'attendais pas à ce qu'il m'arrête. C'était sûrement bien trop tard ...
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MessageSujet: Re: you found me ♦ bonny' you found me         ♦  bonny' EmptyVen 3 Fév - 22:14





▬ Vous pouvez détruire tout ce que vous voyez parce qu'elle, d'un souffle, elle le recrée


Aucun mot, aucune gentillesse. Je ne pouvais pas faire comme si je n’étais pas atteint par cette situation. Je tenais à cette fille plus qu’à beaucoup d’autres, sans aucun doute. Seulement, la gorge nouée, je ne pouvais rien lui dire. La situation est bien trop complexe pour outre passer les limites. Je l’avais déjà embrassé et en voyant comment ça tournait, je ne voulais pas avoir encore la casquette de l’initiateur. D’un gars trop débile pour réaliser qu’il peut encore tout perdre, la voir s’en aller. Car réellement à l’intérieur, c’était mon pire cauchemar du moment. Savoir qu’un autre homme pouvait encore se mettre entre nous, ça me tuait. J’avais envie de tout envoyer en l’air. D’ailleurs quand j’ai appris la nouvelle sur la double vie de Ebony, j’ai démonté toute ma chambre. J’ai cassé des miroirs. J’ai frappé dans les armoires et les murs. Je suis devenu un autre homme. J’ai perdu tout contrôle de ma personne quand ça concerne cette fille. Pas n’importe laquelle, je précise. Cette fille. Cette gamma qui ne peut accepter une seule seconde que je suis peut – être celui qu’il lui faut. Pourquoi, chaque fois que ça me concerne, tout devient plus compliqué. Quand elle avait rencontré Jamie ça ne semble pas avoir été la chose la plus insurmontable qu’elle ait dû faire. Pas vraiment quand on voit que les choses n’ont pas trainé. Leur relation s’est vite accélérée. Elle a fait même le choix de me mettre derrière, dans cette vieille boite à souvenir. Je me remettais alors en question. Est-ce que je ne suis pas ce qu’elle veut ? Simplement. Je m’évitais de chercher trop loin, de retourner la situation dans un million de sens car ça ne servait à rien. Hormis me tuer quelques neurones au passage et me faire devenir insomniaque. Je devenais complétement dingue. Je dormais peu et mangeais le minimum. Est-ce que je faisais une dépression ? Je ne pense pas que ce soit le mot que j’aurais utilisé. J’ai juste pas la tête à quelque chose en ce moment. Je me demande quand est ce qu’elle viendra me parler et qu’est- ce qu’elle me dira. Le moment est présent, comme on dit. Face à moi, elle essaye d’assumer, de se dire qu’elle est comme ceci et qu’on n’y changera rien. J’ai l’impression qu’elle se met des bouchons quand je lui parle, qu’elle ne fait qu’entendre et pas écouter. Juste réfléchir. Je lui demande pas grand-chose, qu’elle soit totalement honnête avec moi. Même si ça me fait mal, que ça me détruit de l’intérieur car depuis son retour dans ma vie, j’y suis accroc. Mais je ferais avec dans l’intérêt de son bonheur s’il ne se trouve pas sur ma route, si nos chemins ne se croisent pas. Je ne peux pas l’obliger à quoi que ce soit et je ne le veux pas. Je veux qu’on soit franc l’un avec l’autre. Nous ne sommes plus des enfants qui pouvons faire des coups dans le dos de leurs parents pour éviter une punition. Je ne suis pas le méchant dans l’histoire et elle devrait le savoir au fond d’elle, dans son cœur. Elle devrait savoir que tout ce que je lui souhaite, c’est du bonheur à grande oxygène. Même si je ne suis pas celui que ses sentiments choisissent, je veux le comprendre quand elle me regarde quand elle me parle. Sauf que là, je ne la sens pas comme ça. Je me fais peut – être de fausses idées, des films de vielles époques. Je ne sais pas. Mais j’ai l’espoir que dans son regard quelque chose nait de jour en jour. Néanmoins, il faut encore savoir la source à ce que je vois, à ce que je remarque. Je souhaiterai en être la raison. Je ne parierai pas dessus, en tout cas c’est sûr. Elle vient de dire oui à un autre homme que moi et à chaque fois que j’y pense ou que j’ose les imaginer.. J’ai envie de m’arracher les yeux du visage, le cœur du torse et ne plus devoir affronter cette terrible réalité qui me touche du doigt. Je suis certainement en train de tomber amoureux de mon amie et je n’ai aucun pouvoir pour revenir en arrière, pour ne pas poser mes lèvres sur les siennes. Je ne regrette pas ce soir-là. Juste aujourd’hui, la distance qui nous éloigne alors que l’on se trouve face à face. J’ai l’impression que nous sommes sur deux planètes totalement différentes. Partagé entre la raison et les sentiments, je me retrouve comme le cul entre deux chaises. Je ne sais pas quelle voie est la plus conseillé, celle qui me mènera à mon moment à moi. Comme devant trois portes en sachant que deux d’entre elles ont derrière un lion et la troisième le changement d’un amour. Quelle porte ouvrir ? Sans savoir si je comprends ce que je vois ou si c’est mon envie qui me fait devenir aveugle.

« Donc notre baiser, tu n’as pas réfléchi non plus ? » voilà les mots qui s’étaient envolés de ma bouche mais à entendre sa dernière phrase, j’avais l’impression de rêver. Tellement de fois, j’avais souhaité qu’elle me dise ce genre de chose, qu’elle me fasse sentir différent sans savoir qu’elle pouvait faire naître en moi, cette flamme. « Si c'était l'homme de ma vie alors pourquoi n'ais-je pas gardé son enfant ? T'es pas un second choix Jayan ... » Cette phrase me donnait froid dans le dos. Elle ne m’avait jamais vraiment parlé de ses choix après le décès de Jamie et je n’avais osé jamais demandé. Cela ne me regardait pas et j’étais trop occupé à profiter de nos retrouvailles. C’était chose simple pour moi, on était réuni et c’était ce qui comptait avant tout. J’avais retrouvé cette fille avec qui depuis toujours, j’ai cette petite chose particulière. Elle vient peut – être seulement de moi. Cependant peu m’importe dès à présent, je n’ai plus peur de rien quand ça la concerne. Je crois même que je pourrais devenir criminel pour la protéger. Plus rien ne m’arrête, je perds le contrôle et elle est la seule à pouvoir m’aider. Tout ce qui arriva à ce moment- là à sortir de ma bouche, c’était : « Pourquoi maintenant ? Pourquoi tu me le dis là ? Bony’ je ne veux pas être celui qui te fait retourner dans le passé. Je ne veux pas être la personne qui te fasse la morale juste pour te sauver. Je veux juste qu’on garde ce que l’on a toujours eu. Mais … c’est devenu plus compliqué. Le poids des années, nos incompréhensions et mes sentiments. » Je ne niais plus rien. De toute façon, ça ne pouvait pas me servir et si on décidait de s’éviter à partir de demain, elle devait le savoir. Elle devait savoir qu’un homme dans cette université est tombé amoureux de sa personnalité, de ces défauts et qualités. A chaque fois qu’elle pense qu’elle est seule, elle se souviendra de ça, de nous. Puis à l’instant où je m’y attendais le moins, elle brûlait tout l’espace qui pouvait nous tenir éloigné. Tout ce qui nous tenait si loin l’un de l’autre pour venir poser dangereusement ses lèvres sur les miennes. Savourant à nouveau cette sensation de lui appartenir en un seul touché m’affaiblissait. Pourquoi ? Parce que je ne savais pas si c’était un bien pour un mal ou l’inverse. Je ne savais pas ce qui pouvait encore se passer après. Est-ce qu’on allait connaitre des fonds encore plus bas dans le tunnel qu’on emprunte ? Alors au moment où je réalisais, où je retombais sur cette planète bleue et qu’elle m’annonçait son départ. J’aurai souhaité comme me pique pour me réveiller, pour me dire que tout cela était le simple fruit de mon imagination. Alors qu’elle commençait à faire quelques pas au loin, j’abandonnais tous mes affaires pour la rejoindre. Lui attrapant le poignet, je désirais la stopper. Je ne voulais pas la retenir. Je ne voulais pas la forcer. Juste lui poser cette dernière question. « C’est un baiser d’adieu ? Tu t’en vas après ça. Je suis troublé, j’ai dû mal à décoder le message.. » Je jouais franc jeu, quitte à me faire passer pour le dernier des imbéciles. Je ne lui demandais pas grand-chose. Même un signe de tête m’aurait suffi. Je plongeais alors mon regard dans le sien, comme lisant à travers les années qu’on avait accumulés, les souvenirs et nos moments d’égarement. On en avait fait du parcours. On avait vu chacun de notre côté du beau monde. Il y avait des épreuves qu’on avait vécu main dans la main et puis des fois éloigné. Ce bébé, j’en ai jamais eu connaissance et je ne veux pas en parler maintenant. Je ne veux pas tout gâcher juste pour comprendre ce qu’elle a vécu avant. C’est peut-être égoïste. Sauf que tout ce que je veux savoir c’est ce qu’elle veut vraiment, ce qu’elle voit pour elle. Me décidant à lâcher son poignet, j’ajoutais simplement et doucement. Le regard lointain, l’étincelle au coin des yeux. « Fais les bons choix et tu trouveras ce que tu veux vraiment, ce que ton cœur demande. Mais sache qu’importe nos disputes mélangés à nos souvenirs, qu’importe la distance d’ici à la France, je serais toujours là pour toi. Même si je dois avoir un rôle de second. Je ne peux plus faire la même erreur qu’avant, je ne peux plus te laisser m’échapper. Qu’importe le prix à payer, la place à occuper. Je serais là. » Je n'allais plus la retenir mais elle devait savoir.


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