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I'll take care of you → Hayley&Audric

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MessageSujet: I'll take care of you → Hayley&Audric I'll take care of you → Hayley&Audric EmptySam 28 Jan - 21:20

    I'll take care of you → Hayley&Audric SecretCircle-Pilot-BrittanyRobertsonrun1-300x200
    « I'll take care of you. Doesn't matter.
    Je serais toujours derrière toi pour te rattraper. »


    Tous humains, tous différents. Cette découverte, Audric l’avait eue lors de ses voyages. Ce monde entier avait été construit par l’homme et pourtant, chaque pays constituait un nouveau paysage. Par la culture, par la langue, par les croyances. Tout se différenciait. Quelle était l’importance d’être si différent des autres ? L’admiration ? Être unique ? Certains êtres humains étaient régulièrement victimes de jugements, par leur différence. Mais les humains adoraient la différence qui planait dans chaque pays. Le paradoxe de la race humaine. La race humaine était en elle-même un paradoxe monumental. Désespérant. Audric ne pouvait penser autrement. Il était aussi un être humain, mais lui, comparé aux autres, voyaient ce qu’était vraiment la race humaine. Une race destructrice et stupide. Il aurait préféré ne faire jamais partit de ce monde, mais il y était, alors mieux valait profiter de chaque instant et tenter de découvrir les mystères que cache cet univers mystérieux. Mystérieux, tout comme lui. Différent, tout comme lui. Par sa façon d’être, par sa propre existence en elle-même. Par sa grandeur et par sa complexité. En somme, il était semblable à l’univers dans lequel il vivait. Un signe ? Signe qu’il devait faire partit de ce monde, que c’était écrit dans les lignes de l’histoire ? L’anglais n’aurait tout simplement pas pu le confirmer, ni le savoir. Déchiffrer la race humaine n’était pas une mince affaire, mais c’était possible. Mais découvrir ce que contenait les lignes de l’histoire, c’était relever de l’impossible. Puisque ce qui appartient aux lignes de l’histoire, appartient à l’histoire. Personne n’en sait plus, personne n’en saura jamais plus. Déception ? Pas vraiment. Il ne pouvait espérer autant. Simple logique, donc.

    Complètement éveillé, loin du sommeil, malgré l’heure tardive, Audric s’offrit une balade sur Lombard Street. Vêtu d’un t-shirt bleu sous une veste noire et d’un pantalon noir, la température était parfaite. Ni trop fraîche, ni chaude. Vu le temps de l’année, c’était plutôt étonnant qu’une telle température soit. Mais San Francisco était une ville du Sud, il était donc guère étonnant que les températures soient au-dessus de la moyenne que le nord des États-Unis. Son regard se promena sur les différents visages qui se promenaient aussi sur la longue rue. Des gens normaux. Des personnes fatiguées, d’autres saoules. D’autres épuisées, semblant prêtes à s’évanouir sur le sol d’un moment à l’autre. Les cheveux en batailles, les mains dans les poches, il devait sans doute se joindre aux personnes qui semblaient calmes, s’offrant une balade. Une personne normale. Peut-être en avait-il l’air aux premiers abords. Mais Greenwood se savait bel et bien différent des autres. Dur, mystérieux, mais extrêmement brillant, d’une telle intelligence qui en faisait fuir plus d’un, le jeune homme était différent des autres Gammas de l’université de Berkeley, différent des autres jeunes hommes de son âge, différent des autres êtres humains de cette Terre Maudite, comme s’était amusé un sage de l’Inde à nommé la Terre. Et sur le moment, Audric avait acquiescé, tout en réfléchissant à ce que cela pouvait bien signifier. Aujourd’hui, l’étudiant savait parfaitement ce que ces paroles signifiaient et il était on ne peut plus d’accord avec cet homme qu’il ne recroiserait jamais. La Terre, cette planète sur laquelle la race humaine vivait depuis des millénaires, était maudite, au sens propre du terme. Maudite par ces êtres stupides qui y vivaient et qui la détruisait siècle par siècle. Déçu de sa propre race, Audric n’avait aucune appartenance pour les humains. Il aurait bien mieux préféré être un animal sauvage, sur une quelconque plaine de l’Afrique. Inconscient du monde qui l’entoure, inconscient des troubles que subissait la Terre, inconscients de la bêtise humaine. Aujourd’hui, Audric s’amusait souvent à répondre, lorsqu’on lui demandait s’il croyait en Dieu, qu’il ne croyait qu’en une seule chose… la bêtise humaine. Les gens avaient différentes réactions à cela. De l’incompréhension, de l’amusement, de l’hébétement. Mais personne ne comprenait réellement ses paroles. Il ne pouvait leur en vouloir. Certaines personnes étaient plongées dans leur propre inconscience, ne comprenant pas les maux dont souffrait cet univers. Et en même temps, Audric enviait ces personnes. Ils étaient heureux, profitait sans réaliser, sans se soucier. Alors que lui, ne pensait qu’à cela. Mais d’un autre côté, Audric savait que cela faisait de lui quelqu’un de brillant. Mais le voulait-il réellement ? Vivait-il bien avec ce qu’on lui avait imposé et avait détruit son enfance, mais qui aujourd’hui, construisait son avenir et sa vie ? Dur à dire.

    Fuyant ses pensées, ne souhaitant que prendre l’air pour justement se vider l’esprit, Audric fut rapidement sortit de son esprit pour tomber sur une jeune femme qui marchait non loin de lui. Déconnectée. Voilà le mot qui lui venait en tête. Son regard accrocha cette jeune femme. Le regard vide, vitreux. Elle marchait d’une démarche loin d’être assurée. Il connaissait cet air. Défoncée. Complètement, à un tel point que s’en était dangereux. Lui-même se droguait plutôt régulièrement, ce qui lui permettait de fuir dans un autre monde, un monde qu’il avait bâtit pour fuir l’atrocité qu’il subissait en comprenant cette vie dans laquelle on l’avait plongé. Le jeune homme délaissa ses pensées pour s’approcher d’elle. Sans prononcer aucune parole, il joignit sa main à la sienne et la traîna jusqu’au premier banc qu’il aperçu. Lorsqu’ils furent tous deux assis, Audric resta de longues minutes en silence, laissant l’air frais l’envahir et envahir par la même façon cette jeune femme assise à ses côtés. Tout en regardant le ciel, il brisa le silence le premier : « Les étoiles sont éclatantes ce soir. Tu ne trouves pas ? » Lui asséner le fait qu’elle était défoncée n’aurait certainement pas été une bonne façon d’agir, une façon intelligente de communiquer avec elle. Un sujet débridé, mais intéressant. Une façon parfaite pour l’approcher, sans qu’elle ne se brusque, sans qu’elle ne se sente attaqué. Parce qu’il savait que lorsqu’on était défoncé, on devait paranoïaque. Une folie certaine qui écartait tout contact trop brusque. Et puis, après un nouveau silence, Audric posa enfin son regard sur elle, observant doucement et sans gêne son visage fin, mais sans émotion.
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MessageSujet: Re: I'll take care of you → Hayley&Audric I'll take care of you → Hayley&Audric EmptyDim 29 Jan - 9:44

.........................................
I'll take care of you → Hayley&Audric 783031771l
Give me attention
I need it now
Too much distance
To measure it out - out loud
Tracing patterns across a personal map
Making pictures where the lines overlap
Where the lines overlap

.........................................
La nuit était plus sombre que d'habitude ce soir mais un filet d'étoiles recouvré le ciel noir. Elles brillaient comme des diamants, chose qui tentait souvent l'Homme. Une tentation encore plus intense lorsque ce dernier se rendait finalement compte qu'il ne pourrait les attraper. C'est sans doute pour ceci qu'il invente toutes sortes de machines capables d'aller dans l'espace...C'est pour conquérir cet étendue d'ombre, comme si la Terre ne lui suffisait pas. Il veut enlever toute la magie et le mystère de ce monde qui cache encore très bien ses secrets. Que cet univers les gardes encore longtemps devant nous ! Le soir n'était ni trop frais ni trop chaud. C'est sans doute pour ceci que pas mal de gens étaient sortis prendre l'air. Certain avec leur amour d'autre avec leur argent ou encore d'autre, avec leur seule et unique amie : la pensée. C'est la seule chose qui puisse sauver quelqu'un, la pensée et les rêves qu'elle invente rien que pour nous.
Des pas résonnaient et s'élevaient dans l'air pour finalement s'écraser contre les parois des immeubles qui entouraient la pauvre créature marchant seule. Des fourmis s’excitaient autour de la jeune fille, mais aucunes d'eux ne vinrent l'aider. Elle aurait pu s'écraser à ce moment-là, personne n'aurait réagi. Voyez comme notre monde est pressé de vivre, voyez comme il devient horrible. Seul l'instinct animal règne. Le visage pâle et les pensées déconnectés du monde, la pauvre avançait sans même savoir où elle allait. Tout ce qu’elle savait c'est qu'elle devait fuir la réalité et rencontrait l'éternité des rêves perdus. Elle voulait faire revivre son imagination, elle voulait se retrouver dans son monde à elle. Casser un mur pour vivre, brûler un prêtre pour être enfin libre. C'est pour ceci qu'elle avait exagérer sur ce qui, à présent, la détruisait peu à peu : la drogue. La fumée qui sortait de sa cigarette l'enveloppait comme pour l'empêcher d'avancer, mais elle brisait cette barrière à chacun de ses faux-pas. On aurait pu croire que la mort lui tendait la main et qu'elle la suivait espérant que dans l'au-de-là, s'il existe, elle pourrait respirer un air pure. Ses yeux d'habitudes si magnifiques étaient à présent vide. Ils n'exprimaient plus rien sauf le trou noir dans lequel elle s'enfonçait. Le mascara ayant coulait sur ses joues délicates, cassait cet air d'ange et lui donnait plutôt celui d'une désespérer qui avait fini par se décider de mettre fin à ses jours. La jeune blonde y avait pensé, mais avait vite fait de renoncer. Elle avait toujours cette espérance que la boîte de Pandore lui offrit de changer le monde rien qu'à elle. Effacer les injustices, briser les misères et les malheurs pour finalement vivre en paix, et pour de vrai. Ce serait, certes, un monde digne des Bisounours, mais qui n'a jamais rêvé d'exister ainsi... Les cheveux devant les yeux, elle se cacher des vieux démons qui auraient pu s'attaquer à elle dans ces moments de faiblesses. Des vieux démons qui refaisaient surface beaucoup trop ces dernières années, la qualifiant de mauvaise fille, de putes et de connasses, la tirant même quelques fois vers le fond pour qu'elle se noie et meurt tel un chien. Pour qu'elle crève en parfaite inconnue. Laissant filer ses doigts le long d'un mur froid et humide d'une main et tenant une cigarette qui empirait son état de l'autre, elle marchait et disparaissait peu à peu dans l'ombre. Les lampadaires ne marchant presque plus et le peu de lumière qu'ils offraient lui donnait l'air d'être une folle ayant perdue tous ses moyens. Elle jeta sa clope, ne prenant même pas la peine de l'éteindre, par-terre et laissa pendre son bras de nouveau. Expirant la dernière bouffée, elle l'observa, si fine et légère, s'élevait dans les airs. Comment pouvait-elle être dangereuse ? Elle secoua la tête et reporta son regard sur le sol. Sa vision était presque fou et c'était à peine si elle entendait les bruits autour d'elle. Elle était seule face à l'humanité entière qui rirait devant elle si elle abandonnait la lutte et s’effondrait à même le trottoir. Pauvre petite inconsciente qu'elle était ! Pourtant une main saisie la sienne et l'emporta doucement vers la lumière. Elle s'assit finalement sur le banc, jugeant l'action plus raisonnable que d'errer le long de ces rues pas nets. Ses mains s'appuyant contre le bois ferme, elle se retenait de tomber à terre. Vu tout ce qu'elle avait inhalé, elle ferait surement une overdose où mourrait là maintenant, chose qui était complètement ridicule. Mais croyant en sa bêtise, elle n'oublia pas de respirer profondément. Chose qui lui vida l'esprit et fit disparaitre tous les bourdonnements de sa tête. Fermant doucement les yeux, elle prit le grand soin de vivre encore une fois se sortant, peut-être, ainsi de son enfer. Enchainait à elle-même, voilà ce qu'elle était. "Les étoiles sont éclatantes ce soir. Tu ne trouves pas ?" La jeune fille rouvrit les yeux avant de lever sa tête. Observant longuement les étoiles, elle se rappela à quel point elle aimait le faire durant son enfance. Elle aimait sortir pendant un court et précieux moment de cette boîte à misère. Pourtant même s'il avait raison, car d'après la voix s'était un homme, elle haussa les épaules avant de rétorquer : "Elles sont toujours magnifiques...". C'était sa manière de penser. Tout ce qui était inaccessible était merveilleux et le reste, ce qui était à notre porté, était horrible de ne pas nous faire rêver. C'est pour ceci qu'elle visait toujours plus haut. Elle détestait avoir tout d'un seul coup. En quelques instants sa tête commença à tourner fortement. Tout se mélangeait et formait un dessin d'enfant. Sans même s'en rendre compte, elle tomba sur le jeune homme qui avait eut l'amabilité de l'aider. La tête sur son épaule, elle expira comme si elle avait retenu sa respiration durant des mois. Ses paupières tombèrent lourdement, pourtant elle luttait encore contre le noir, mais elle était faible comparé à lui. Essuyant les larmes qui auraient pu couler sur ses joues, la jeune blonde plongea pendant quelques minutes dans son subconscient.
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MessageSujet: Re: I'll take care of you → Hayley&Audric I'll take care of you → Hayley&Audric EmptyVen 10 Fév - 22:27

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